8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Genève, Olizane, 1995, in-8°, 253 pp, une carte, broché, bon état
Une vision de la société et de la mentalité vietnamiennes d'hier et d'aujourd'hui. L'auteur rassemble des éléments d'analyse et de réflexion de fond sur les orientations, les contraintes, les partenaires de la politique d'ouverture...
Gallimard, 1977, in-8°, 291 pp, Souvenirs de l'auteur, qui a séjourné au Vietnam et au Cambodge de 1973 à 1975 à la tête du Bureau de l'Agence France-Presse et qui fait cohabiter dans son récit personnages authentiques et fictifs. Il a connu les soldats de l'Armée de Libération du Sud-Vietnam, les a vus arriver à Saïgon et a recueilli au Cambodge des témoignages sur les Khmers Rouges.
La Manufacture, 1989, pt in-8°, 422 pp, une carte, index, broché, bon état
14 études érudites. "Le 7 mai 1954, après 56 jours de résistance héroïque, le camp retranché de Diên Biên Phu tombait. Le lendemain s'ouvrait la phase indochinoise de la conférence de Genève, où la France allait accepter le partage du Viêt-nam à la hauteur du 17e parallèle. Dès lors l'influence américaine grandissait à Saigon, tandis qu'Hanoi s'appuyait sur les Sino-Soviétiques. La guerre du Viêt-nam se profilait à l'horizon. Pourquoi les Américains n'ont-ils pas dégagé par un bombardement aérien la forteresse assiégée ? Le refus du Parlement français de ratifier le traité instaurant la C.E.D. — en dépit des pressions de Washington — est-il une manifestation de rancœur à l'égard d'un allié trop peu secourable ? Bref, la chute de Diên Biên Phu est-elle le symbole des querelles transatlantiques ? En raison de la richesse de leurs sources et du sérieux de leur méthode, les auteurs de ce livre apportent à ces difficiles questions les réponses attendues depuis longtemps." (4e de couverture)
France-Empire, 1976, pt in-8°, 259 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L'armée de l'Air n'a mis en œuvre que deux unités équipée d'hydravions : l'une d'elles était l’escadrille du Calao, créée par la Marine en 1930, puis cédée aux aviateurs en 1933, et qui devait avoir une fin tragique en mars 1945, au moment du coup de force japonais contre l'Indochine. Le Général Barthélemy, ancien lieutenant-pilote dans cette unité, retrace cette épopée.
Perrin, 1988, fort in-8°, 586 pp, 48 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Il y a un style, un vocabulaire, une légende Bigeard. Les Français connaissent sa haute stature, la malice de son regard bleu, ses formules à l'emporte-pièce, ses réparties qui font mouche. Mais l'homme est-il à l'image de ce guerrier dont la seule devise était : "durer" ? Nul n'était plus qualifié qu'Erwan Bergot pour écrire la première biographie de ce personnage d'exception dont la notoriété a pris naissance en 1952 quand la presse découvrit le jeune commandant Bigeard. Chef de bataillon, colonel, général, secrétaire d'Etat, député, où qu'il soit, la renommée l'accompagne. Erwan Bergot a servi naguère sous les ordres de celui qui, pour les paras, était "Bruno". Il nous entraîne sur les traces de ce baroudeur qui n'a jamais rien renié, ni les combats qu'il a menés, ici ou là, pour sa patrie, ni les conditions qui ont fait de lui, sous l'écharpe de député, un élu pas comme les autres...
Stock, 1968, in-8°, 226 pp, 28 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Témoins de notre temps)
Avec les G.I's dans le Delta. Saïgon, lupanar de l'Asie. Hanoï entre deux raids. La bataille du riz. La civilisation du Bambou. — Jean Bertolino, grand reporter indépendant, prix Albert Londres 1967 pour ses séries d'articles sur Macao et Hong-Kong, le Cambodge et le Vietnam du Sud, est l'un des rares journalistes à avoir séjourné plusieurs mois au Sud et au Nord du 17e parallèle en 1967. Il a vécu au coeur du conflit et a dressé dans ce livre « Les rizières sanglantes » le constat précis de ce qu'il a vu et entendu. Son témoignage dévoile un aspect méconnu de la guerre. On y découvre ce que furent les grandes opérations de « terre brûlée ». On pénètre dans les mystères de cette « guerre populaire »qui, tout au long d'une année décisive, a tenu en échec le plus grand et le plus puissant corps expéditionnaire qui ait jamais existé. Au moment où, plus que jamais, le conflit vietnamien occupe la première place dans l'Actualité, et où pour la première fois depuis l'engagement militaire des Américains des espoirs de paix se dessinent, il est important de savoir ce que fut la guerre du Vietnam durant l'année qui vient de s'écouler et les causes réelles qui ont provoqué le revirement brutal du Président Johnson. Illustré de photographies saisissantes, prises sur place par l'auteur loi.nième, le livre vivant, passionné et lucide de Jean Bertolino vient à son heure. (4e de couverture)
P., Editions “Je Sers”, 1952, in-8°, 248 pp, 10 pl. de photos hors texte, une carte, glossaire, biblio, broché, jaquette illustrée (avec trace d'humidité ancienne au dos), bon état (Coll. Bibliothèque des Voyages). Edition originale
"Avant-guerre, en Allemagne, Gabrielle Bertand avait eu, très jeune, le privilège de servir de secrétaire à Albert Einstein. Devenue journaliste, elle avait sillonné pendant cinq ans l'Indochine, l'Indonésie, le Japon et la Chine, pour le compte du “Petit Parisien” et de “l'Intransigeant”. Côtoyant officiels civils et militaires, brigands, trafiquants d'armes, et s'aventurant seule jusque dans les lamasseries perdues du désert de Gobi, elle rapporta, outre ses reportages, la matière de plusieurs livres qui en avaient fait une spécialiste de la géopolitique asiatique de l'avant-guerre." (Marcel Cohen)
Lettres du Monde, 1977, in-8°, 94 pp, préface d'Edgar Faure, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état. Edition originale. On joint une carte de visite de l'auteur
Edition originale de ces souvenirs terrifiants du Camp n°1. L'expérience de l'auteur, lieutenant au 3ème Tabor Marocain qui, ayant été aéroporté à Cao Bang en octobre 1950, fut fait prisonnier lors du désastre le la RC4, au cours duquel son unité fut engloutie. Il témoigne de sa détention au fameux Camp n°1. Beucler (1923-1999) est engagé volontaire fin décembre 1942 au Maroc. Sorti Major de sa promotion de l'Ecole de Cherchell, il fait les Campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne avec les Tirailleurs Marocains. En 1949, il embarque pour l'Indochine. Jean Lartéguy le dépeindra dans "Les Centurions" sous les traits du Lieutenant Marindelle, Jean Pouget, dans "Le Manifeste du Camp n° 1", sous ceux de Leyneux et, probablement, le Père Albert Stihlé, dans "Le Prêtre et le Commissaire" sous ceux du Lieutenant Grandperrin. Revenu en France, il devient industriel dès 1955 et est élu maire de Corbenay en Haute-Saône, en 1966. De 1968 à 1981, il est député, d'abord comme non-inscrit, puis sous les étiquettes de centriste, réformateur et enfin UDF. En 1977-1978, il est Secrétaire d'Etat à la Défense puis aux Anciens Combattants. Président du Comité d'Entente des Anciens d'Indochine, c'est lui qui, le 13 février 1991, lors d'un colloque au Sénat sur le Vietnam auquel Georges Boudarel participe, déclenche l' "Affaire Boudarel" en apostrophant l'historien, maître de conférences à Jussieu, ancien commissaire politique du Viêt-Minh au Camp 113, qui a entretemps pris des positions fort critiques à l'égard du régime de Hanoï.
Les Indes savantes, 2011, gr. in-8°, 379 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L’auteur raconte sa naissance au Vietnam, son enfance durant les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale, le joug japonais et les bombardements alliés, les heures parfois tragiques du retour des Français en Indochine, puis l'engrenage qui conduisit inexorablement à la guerre entre Français et Viet Minh. Magistrat, Pierre Bezard aura l'occasion de revenir souvent au Vietnam, comme conseiller du gouvernement vietnamien pour la mise sur pied d'un Droit vietnamien adapté aux changements en cours pendant la période d'ouverture du pays, ou Doi Moi. A ce titre il sera l'un des fondateurs de la Maison du droit, à Hanoi, lien durable et outil de travail efficace entre la France et le Vietnam. Ses souvenirs sont prolongés par une étude historique importante de la période qu'il a vécue au Vietnam, depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, jusqu'au déclenchement de la guerre en 1946.
Plon, 1975, fort in-8°, 480 pp, 32 pl. de photos hors texte, 13 cartes, index des noms cités, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale
"Bigeard n'a guère quitté l'Indochine depuis qu'il y est venu avec Leclerc en octobre 1945. Commandant d'une compagnie isolée, il a vécu au pays thaï, dressé des bataillons à subsister et à combattre comme l'ennemi dont il a analysé et copié les méthodes. Les civilités ne sont pas son fort. Né pour commander, ne sachant ni feindre ni composer, jaloux de tout ce qu'il possède, il n'aime pas obéir et, comme il rue si les ordres qu'on lui donne lui semblent idiots, ses chefs ont des ennuis avec lui ; mais lancé seul au milieu des périls, il exige toujours tout de lui-même et des autres. C'est un gagneur. Il a fait sien le mot de Calonne : "Si c'est possible, c'est fait ; impossible, cela se fera." A trente-sept ans, il a l'innocence et la dureté des purs. Sa douceur cache une furieuse impatience ; son masque peut soudain s'illuminer sous la colère et la rage, son regard bleu prendre le sombre éclat de l'acier. Huit ans de combats presque ininterrompus lui ont donné une mystique de l'Armée, des camarades, de la mort. Par une sorte de flirt avec le danger, il ne porte jamais d'armes sur lui au combat et répète sans cesse aux siens, avec la familiarité du tutoiement parachutiste auquel il ne manque que le mot "frère" pour devenir religieux : "Apprends à regarder la mort en face. Tu es fait pour mourir. Tu vas où l'on meurt..." Ses hommes l'aiment, beaucoup de ses compagnons le trouvent insupportable, l'ennemi le craint, les gouvernements ne savent comment l'employer." (Jules Roy) — Les mémoires de l'officier français le plus médiatique de l'après-guerre : l'infanterie de forteresse en 1939-40, la captivité, l'évasion en 1941, le parachutage en 1944, les maquis et la libération de l'Ariège, l'Indochine dès octobre 1945, le 3ème Bataillon Thaï, le commandement du Bataillon de Marche Indochinois, le 6ème Bataillon Para, l'épopée de la "colonne Bigeard" en 1952, les opérations au Laos et au Tonkin, le parachutage avec le tout premier groupe sur Dien-Bien-Phu où il combat jusqu'à la fin, la captivité, l'Algérie à partir d'octobre 1955, où, colonel, il commande le 3e Régiment de Chasseurs Parachutistes (1956-58) puis est chef opérationnel jusqu'à ce qu'il soit renvoyé en France en février 1960, le commandement du 6e Régiment Inter-Armes d'Outre-Mer en République Centrafricaine puis de la 25e Brigade de Parachutistes et de la 20e Brigade Aéroportée (1964-68), général de brigade en 1967, puis affecté à Dakar (1968-70) et à Madagascar (1971-73) et promu général de division.
La Table Ronde, 2000, in-8°, 398 pp, préface de John Le Carré, une carte, broché, bon état
François Bizot, membre de l'Ecole française d'Extrème-Orient, est fait prisonnier au Cambodge par les Khmers rouges, en 1971. Enchaîné, il passe trois mois dans un camp de maquisards. Chaque jour, il est interrogé par l'un des plus grands bourreaux du vingtième siècle, futur responsable de plusieurs dizaines de milliers de morts, aujourd'hui jugé pour crimes contre l'humanité : Douch. Au moment de la chute de Phnom Penh, en 1975, François Bizot est désigné par les Khmers rouges comme l'interprète du Comité de sécurité militaire de la ville chargé des étrangers auprès des autorités françaises. Il est le témoin privilégié d'une des grandes tragédies dont certains intellectuels français ont été les complices. Pour la première fois, François Bizot raconte sa détention. Grâce à une écriture splendide et à un retour tragique sur son passé, l'auteur nous fait pénétrer au cœur du pays khmer, tout en nous dévoilant les terribles contradictions – qui – dans les forêts du Cambodge comme ailleurs – habitent l'homme depuis toujours.
Gallimard, 1967 fort in-8°, 824 pp, chronologie, 8 cartes, broché, bon état (Coll. L'Air du temps). Edition originale
“De Lattre et les Viets”. L'auteur fut correspondant de guerre en Indochine de 1949 à 1951. Ce volume est consacré à 1951, "l'année de Lattre". Bodard, qui vouait une grande admiration au Général, Haut-Commissaire et Commandant en Chef du Corps expéditionnaire, l'a suivi partout, des zones de combat à Washington. — "Ouvrage d'un grand intérêt. Que peut-il bien rester de la guerre d'Indochine aujourd'hui ? Il reste certes le courage des soldats qui, des deux côtés, se sont acharnés à cette lutte. Mais il reste De Lattre. Il reste surtout le portrait qu'en trace Lucien Bodard. Dans ce livre plein de verve, dans ce livre où l'on se perd souvent comme dans une jungle, ce qui ressort, c'est cette activité désespérée de celui qui se bat avec la mort. De Lattre pour L. Bodard, c'est Louis XIV pour Saint-Simon..." (E. Tesson, Etudes, 1967) — "Dans ce troisième volet de La guerre d'Indochine, après L'Enlisement et L'Humiliation, L. B. retrace les quatre mois – de décembre 1950 à avril 1951 – pendant lesquels de Lattre crut qu'il pourrait changer le cours de la guerre et « sauver » l'Indochine. Le livre est un long portrait du « roi Jean », c'est aussi une vaste reconstitution historique avec les qualités et les limites que ce genre comporte (dialogues reconstruits, pensées secrètes devinées...). C'est un fourmillement de traits, d'images et de formules. La verve passionnée de L. B. lui permet d'évoquer hardiment cette période si troublée même si c'est au prix d'une certaine schématisation, notamment en ce qui concerne les acteurs vietnamiens du drame." (Revue française de science politique, 1969) — Fin 1950, de Lattre débarque en Indochine pour effacer l'humiliation. Il va transformer le moral du Corps expéditionnaire par des victoires, et aussi par son extraordinaire génie de la publicité et de la mise en scène. Pour un temps, il tirera ses troupes de leur misère, leur rendra la dignité et la confiance. Mais il se désabusera lui-même et sera trop lucide pour ne pas s'apercevoir rapidement qu'il n'aura créé qu'une grande illusion. Après la victoire de Vinh Yen et les chants de gloire qui retentissent dans le monde entier, de Lattre s'aperçoit qu'en Indochine, rien ne mène à rien. Il s'acharnera, usera toutes ses forces. On peut dire qu'il en mourra, après avoir vu mourir son fils, Bernard. L'aventure que raconte Lucien Bodard dans ce nouveau volume, c'est la dernière épopée romantique, la plus étonnante des temps modernes. Avec celui qu'on appelait "le roi Jean", avec sa cour et ses "maréchaux" pittoresques, les Français vivent quelques mois dont la splendeur cache les germes de la défaite et de la mort. Pour de Lattre et les siens, la tragédie indochinoise se confond bientôt avec une tragédie personnelle, qui va coûter la vie au fils, et puis au père.
Dole, Imp. Joseph Jacques, 1912, in-12, 178 pp, 7 pl. de photos hors texte, broché, couv. imprimée papier vert très lég. salie (avec étiquette papier rose “En vente dans les librairies de Perpignan” en partie déchirée), non coupé, bon état. Rare
Hanoï, Editions Thé Gioi, 2007, in-8°, 538 pp, 4 pl. de photos hors texte, 3 cartes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Lady Borton est l’un des rares Américains à avoir vécu au Sud et au Nord du Vietnam pendant la guerre américaine. Elle est connue du public pour ses activités littéraires et surtout humanitaires. Elle a écrit sur le Vietnam plusieurs livres dont “Hô Chi Minh, a portrait”. Son livre “Vietnam, l’après chagrin” évoque les réalités de la condition féminine pendant la guerre du Vietnam, que l’on soit mère, épouse, travailleuse, combattante, ou les quatre.
Jacques Bertoin, 1991, in-8°, 302 pp, biblio, broché, bon état
"Après la victoire Viet Minh de 1954, de nombreux 'ralliés', interdits de séjour dans leur pays, sont restés au Vietnam. Georges Boudarel rappelle qu'il a lui-même été membre du Parti communiste vietnamien jusqu'en 1964. C'est donc autant en témoin qu'en historien qu'il relate ces événements. Dans les années qui ont suivi la fin de la Première Guerre d'Indochine, des intellectuels, des militaires, des cadres du P.C.V. ont tenté d'imposer une libéralisation et une ouverture au régime nord-vietnamien, un peu dans l'esprit des 'Cent fleurs' chinoises. Mais ils ont échoué, et une dure répression s'est abattue sur eux : vexations, interdictions de publier, exclusions du P.C.V...." (Ruscio, 766).
P., Editions de France, 1931, in-12, 263 pp, broché, dos fendu recollé, état correct (Coll. Marianne)
"... C’est justement la difficile conquête du Tonkin qui a fait apparaître l’Indochine dans l’opinion publique et qui l’a paradoxalement rendue populaire aux yeux de la métropole. Les romans de ‘pirates’ ou ‘pavillons noirs’ sont une veine abondamment exploitée, du moins pendant la conquête. Il s’agit principalement de romans qui célèbrent, avec nostalgie, la période de la ‘véritable’ conquête qui est toujours déjà passée. Le Dê Thám n’est d’ailleurs pas absent de l’imaginaire de l’entre-deux-guerres : il apparaît dans des romans historiques comme 'La Guerre du Tonkin' d'Emmanuel Bourcier (1931)." (E. Radar, Putain de colonie ! Anticolonialisme et modernisme dans la littérature du voyage en Indochine 1919-1939, Amsterdam, 2008)
Saigon, 1951, in-4°, 156 pp, figures, 11 planches hors texte, tableaux dépliants, broché
La Chine et les barbares, par L. Hambis. Anthropologie physique des Chams, par Olivier et Chagnoux. Panorama médical du Viêt-Nam d'autrefois, par Duong Ba Banh, etc.
Lavauzelle, 1982, in-8°, 239 pp, 16 pages de photos hors texte, aperçu bibliographique, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"L'armée de la IVe République n'a guère été sérieusement étudiée jusqu'à présent, sauf pour le corps des officiers (avec Raoul Girardet) et surtout le corps expéditionnaire d'Indochine, qui a donné lieu à une littérature abondante. Le livre du colonel Carles constitue une première tentative d'approche globale de la vie quotidienne dans cette armée aux multiples visages. La reconstitution à la fin de la guerre doit se dérouler dans les pires conditions : l'armée manque de moyens, souffre encore du discrédit de 1940 et hérite d'une guerre en Indochine qui va absorber une part de plus en plus grande de son énergie et accentuer sa coupure avec la nation. Tous ces problèmes se répercutent sur la vie quotidienne : la condition matérielle des officiers et sous-officiers reste des plus précaires, celle des soldats, parqués d'abord dans les camps légers imaginés par de Lattre, puis dans des casernes souvent vétustes, n'est guère attrayante non plus. Pourtant, il n'y a pas de pénurie des engagements et le malaise qui se manifeste après Dien-Bien-Phu (rejetée, l'armée en vient à son tour à rejeter un régime qu'elle juge corrompu et inefficace) ne dégénère pas en révolte avant 1958. Pourquoi ? Essentiellement du fait de la survivance des traditions militaires d'apolitisme et de discipline, du fait aussi de la persistance du patriotisme. Avec modestie et lucidité, l'auteur souligne combien ses conclusions se ressentent de son engagement personnel, mais on peut s'accorder sur son diagnostic. Et son livre, qui présente successivement le cadre de vie, les gens (si l'armée est une, c'est dans une diversité à laquelle tous demeurent attachés : pas question de fusionner marsouins et bigors, troupes métropolitaines et troupes d'Afrique) et la vie dans tous ses aspects (avec le jargon, les chants, le sport... sans oublier le rôle des aumôniers ou des assistantes sociales), très vivant et bien documenté, est une réussite que l'on lit avec plaisir." (Hervé Coutau-Bégarie, Politique étrangère, 1983)
Albin Michel, 1955, in-4° (22 x 28 cm), 9-(1)-96 pp, préface de Jean-Pierre Laspeyres, 96 pl. de photographies reproduites en héliogravure + 2 dépliants de commentaires des photos in fine, broché, couv. rempliée illustrée en couleurs, dos lég. abîmé, état correct
"Luxueux album d'héliogravures présentées en pleine page. Raymond Cauchetier a fixé, avec un très grand art, les images de la vie quotidienne à Saïgon. Photos prises d'avions, montrant la ville du delta, née de l'eau, la ville des sampans et des paillottes, et cet extraordinaire fourmillement de petites parcelles soigneusement cultivées à la périphérie de la ville ; photos de scènes de rues, vues par l'homme accroupi à la mode du pays, éclairant le sourire d'un enfant ou de pathétiques visages de vieillards. Voici les incendies de cases, le souffle du typhon, les inondations des bas-quartiers en saison de pluies. Mieux que des textes, ces photographies nous font vraiment connaître les visages attachants et divers de la grande cité du Sud-Viet Nam." (Guy Lasserre, Les Cahiers d'Outre-Mer, 1956)
Editions de France, 1933, in-12, 269 pp, 4 cartes dessinées par l'auteur, reliure demi-basane fauve, dos à 5 nerfs soulignés à froid et fleurons dorés, pièce de titre basane carmin, plats de couv. illustrée d'un sceau chinois rouge représentant le cachet du Dê Tham conservés (rel. de l'époque), bon état
L'histoire authentique, légèrement romancée, des Pavillons Noirs et de Hoang Hoa Tham, dit Dé Doc Tham ou Dé Tham, fameux "pirate" du Haut Yen-thé (Tonkin), qui lutta contre les Français de 1886 à 1912. Ouvrage écrit en grande partie à Hanoï.
Editions de France, 1933, in-12, 269 pp, 4 cartes dessinées par l'auteur, broché, couv. illustrée d'un sceau chinois rouge représentant le cachet du Dê Tham, bon état, envoi a.s.
L'histoire authentique, légèrement romancée, des Pavillons Noirs et de Hoang Hoa Tham, dit Dé Doc Tham ou Dé Tham, fameux "pirate" du Haut Yen-thé (Tonkin), qui lutta contre les Français de 1886 à 1912. Ouvrage écrit en grande partie à Hanoï. L'auteur, fameux écrivain de la mer ayant écrit de nombreux ouvrages sur les batailles navales, sera un des responsables pendant l'occupation de la Ligue antibolchévique, antimaçonnique et antisémite et sera fusillé en janvier 1945.
Editions de France, 1942, in-12, 150 pp, broché, couv. illustrée et dessins par Léon Haffner, 2 cartes, bon état (Coll. La Mer et notre Empire, 23)
Hoang Hoa Tham, dit Dé Doc Tham ou Dé Tham, fameux "pirate" du Haut Yen-thé (Tonkin), qui lutta contre les Français de 1886 à 1912. L'auteur, fameux écrivain de la mer ayant écrit de nombreux ouvrages sur les batailles navales, sera un des responsables pendant l'occupation de la Ligue antibolchévique, antimaçonnique et antisémite et sera fusillé en janvier 1945.
P., Editions du Gerfaut, 2001, in-12, 455 pp, llustrations de Léon Haffner, peintre de la Marine, broché, couv. illustrée, bon état
Le XIXe siècle : 1. La flotte introuvable ; 2. Trafalgar ; 3. Trente-huit ans d'esclavage ; 4. Vénus et Dumont d'Urville ; 5. Le voyage de la Coquille ; 6. L'enseigne Bisson ; 7. La frégate La Belle Poule – L'Indochine : 8. Pierre Poivre ; 9. Le commandant Rivière ; 10. Au temps de Courbet ; 11. Le pirate Hoang-Tham ; 12. Le Dé Tham soumis ; 13. Par le fer et par le poison ; 14. Le Dé Tham traqué ; 15. La mort du Dé Tham. — La partie sur l'Indochine contient l'histoire authentique, légèrement romancée, de Hoang Hoa Tham, dit Dé Doc Tham ou Dé Tham, fameux "pirate" du Haut Yen-thé (Tonkin), qui lutta contre les Français de 1886 à 1909. L'auteur, fameux écrivain de la mer ayant écrit de nombreux ouvrages sur les batailles navales, sera un des responsables pendant l'occupation de la Ligue antibolchévique, antimaçonnique et antisémite et sera fusillé en janvier 1945.
Maspero, 1968, in-8°, 195 pp, préface de Philippe Devillers, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Cahiers Libres)
Caractéristiques de la Commune vietnamienne ; Province de Hueng Yen ; Province de Thai-Binh ; Province de Ha-Tay ; Province de Nin-Binh.
Editions S.E.S., s.d. (1950), in-8°, 234 pp, préface de Jean d'Esme, illustrations à pleine page de Théophile Jean Delaye, une carte, broché, couv. illustrée, bon état