8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Charles-Lavauzelle, 1924, in-8°, 305 pp, broché, bon état
I. La composition, l'organisation et les moyens de l'infanterie ; II. L'infanterie dans le combat offensif ; III. L'infanterie dans le combat défensif.
Editions Garnier, 1980, gr. in-8°, 346 pp, broché, couv. illustrée, état correct
"Une vaste fresque peinte au soir d'une vie, des Mémoires en quelque sorte d'un des principaux leaders algériens. Ferhat Abbas raconte l'exploitation et la violence coloniale, la fraude électorale, l'entêtement des Européens à refuser à la fois l'assimilation et l'émancipation des "indigènes", l'aveuglement du lobby algérien de la IVe République, la genèse et les péripéties de la guerre d'indépendance algérienne, l'absence de cohésion de cette révolution." (Benjamin Stora, Dictionnaire des livres de la guerre d'Algérie) — "Avant de rejoindre le parti de la violence révolutionnaire Ferha Abbas, intellectuel algérien et musulman de culture française, et premier président du gouvernement provisoire de la République algérienne, avait épuisé tous les moyens, les appels et toutes les luttes politiques. Marié à une Française, soucieux de garder des attaches avec la France au plus fort du déchaînement des haines et des souffrances, cet homme a mené une vie qui résume l’histoire des erreurs dramatique de la France en Algérie. Si un million de pieds noirs ont été contraints à l’exil, ce n’est pas en tout cas à cause de lui, pour qui la complémentarité entre les valeurs berbero-algériennes d’une part, et françaises de l’autre, constituait une raison de vivre. J’ai toujours eu du respect pour ce pacifiste qui n’a opté pour la violence qu’en dernier recours et la mort dans l’âme." (Jean Daniel)
Plon, 2002, in-8°, 280 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Voilà des années qu'ils monopolisent la première place au palmarès des riches. Elle, la fille et l'unique héritière d'Eugène Schueller, fondateur controversé de L'Oréal, numéro un mondial de la beauté. Lui, jeune homme de bonne famille, ancien ministre sous Pierre Mendès France et Charles de Gaulle, ami de Georges Pompidou et de François Mitterrand, membre de l'Institut. Liliane et André Bettencourt demeurent de célèbres mais parfaits inconnus. Leur clan a bâti sa fortune dans l'industrie du paraître, mais ses membres n'aiment rien tant que respecter la discrétion et demeurer dans l'ombre. L'histoire, ordinaire, de cette dynastie bourgeoise est pourtant exemplaire. L'explorer, c'est aller à la découverte d'une certaine France du XXe siècle. C'est se pencher sur trois générations d'hommes et de femmes – une famille, avec ses périodes fastes et aussi ses heures troubles. C'est, enfin, plonger dans l'univers d'une multinationale bientôt centenaire et s'interroger sur son destin.
Jean Picollec, 2004, in-8°, 368 pp, préface d'Yves Bonnet, 8 pl. de photos hors texte, notes, annexes, index, broché, bon état, envoi a.s. du traducteur
Voici le premier livre en français, entièrement consacré aux Moudjahidines du peuple d'Iran, musulmans partisans d'un islam défendant la séparation de la religion et de l'Etat. Cela fait quatre décennies que l'Organisation des Moudjahidines du peuple d'Iran (OMPI) lutte contre la dictature – d'abord celle du chah, puis celle de Khomeiny et des mollahs. L'opinion en Occident a, néanmoins, une image très controversée à leur sujet. Des combattants de la liberté et des résistants ? Ou un groupe isolé et terroriste ? Qui sont les Moudjahidines du peuple ? Les accusations dont ils font l'objet sont-elles fondées ou sont-elles le fruit d'une campagne de diabolisation ? Ce livre répond à ces interrogations. Cet ouvrage est un document gorgé d'informations et de références. Il fait mieux connaître les Moudjahidines, comprendre l'Iran contemporain et entrevoir son avenir.
Plon, 1962, in-8°, ii-340 pp, broché, couv. illustrée, pelliculage de la couv. partiellement décollé, sinon bon état, bel envoi a.s.
"Ahmed Abul-Fath connaît particulièrement bien le Président Nasser. Il fut son confident lors de la préparation et de l'exécution du coup d'État de juillet 1952 qui devait chasser Farouk de son trône. Mais, membre influent du parti Wafdiste, rédacteur en chef du journal “Al Misri”, libéral de cœur et d'esprit, il était trop attaché à la démocratie parlementaire pour pouvoir accepter plus longtemps le régime militaire imposé par le nouveau chef de l'Égypte. Il lutta contre la dictature naissante puis choisit, avant qu'il ne soit trop tard, l'exil volontaire. C'est donc un témoignage de première main qu'il nous propose tant sur les origines de la Révolution que sur l'évolution de la politique nassérienne..." (4e de couv.) — "Livre violemment hostile à la personne de Nasser et à sa politique. Pour A. -F., ami et parfois confident de Nasser jusqu'au début de 1954, ancien rédacteur en chef d'un quotidien interdit après la Révolution, Abdel Nasser, mû par « la rancune, le désir de vengeance et le plaisir d'humilier », a trahi les aspirations du peuple égyptien. Le régime égyptien reste un régime militaire, son programme économique demeure inexistant : Nasser, pour A. -F., n'est qu'un dictateur." (Revue française de science politique, 1963) — "Un membre du parti wafdiste, artisan de la révolution de 1952 explique la carrière du Colonel Nasser et la juge." (Politique étrangère, 1963)
[Académie française] – CLAIR (René), Jacques de LACRETELLE.
Reference : 121979
(1962)
Gallimard, 1962, in-12, 88 pp, broché, non rogné, bon état. Edition originale, ex. du SP
Première édition de cet hommage à Fernand Gregh. René Clair fait l'éloge et retrace la carrière de Fernand Gregh, son prédécesseur, suivi de la réponse de Jacques de Lacretelle.
Perrin, 1980, in-8°, 77 pp, 2 photos en couleurs contrecollées (une photo de l'épée d'académicien d'Alain Decaux et une photo en couleurs d'Alain Decaux avec André Castelot à l'occasion de son entrée à l'Académie française), broché, bon état
Cette plaquette a été tirée exclusivement pour les amis d'Alain Decaux sur papier vélin pur fil Lafuma des papeteries Navarre. On joint une lettre dactylographiée signée de André Castelot à un souscripteur. Par Jacqueline Baudrier, Maurice Ulrich, André Castelot, Alain Decaux.
Nouvelle Librairie Nationale, 1925, in-12, 320 pp, avec un portrait de Mgr le Duc d'Orléans, deux dessins de L. Anin, deux dessins de Sennep, quatre dessins de Serre, quatre dessins de O. Fabrès, 33 dessins de Mus et 75 photogravures dans le texte, broché, couv. lég. salie et page de titre tachée, état correct
Flammarion, 1927, in-12, 319 pp, broché, bon état. Edition originale, un des 500 exemplaires sur papier Alfa
Le 29 décembre 1926, le quotidien L'Action française et sept ouvrages de Charles Maurras sont condamnés par le Saint-Office et mis à l'index... Cet ouvrage est le Livre Jaune de l'Action Française. C'est un fort volume de 319 pages, qui réunit avec les documents déjà connus, plusieurs documents qui, jusqu'à ce jour, n'avaient pas été publiés. "Nous venons de relire les épreuves de ce volume, simple recueil de textes, mais qui permettra à beaucoup d'entre vous de pe rendre compte de bien des choses ! Feuille à feuille, nous y voyons, quand à nous, non seulement pourquoi vous êtes restés fidèles à l'Action Française, mais pourquoi un si grand nombre d'entre vous nous a rejoints à la suite des assauts qui nous étaient livrés. Plus encore que les sentiments d'une amitié tenace, c'est le patriotisme, c'est l'amour de la vérité qui vous ont ainsi conservés ou ralliés à notre oeuvre, a notre pensée et à notre action. Assurément, le débat aura été douloureux pour tous. Les catholiques étaient les mieux placés pour en souffrir dans leurs coeurs troublés, dans leurs esprits quelquefois remués jusqu'au fond ! Mais, eux aussi, les incroyants, de tout temps si émus des splendeurs du bienfait de Rome, si confiants dans l'immense service quelle rend à l'esprit humain et au genre humain, auront senti quelque chose se déchirer en eux devant les proportions de l'erreur commise et les cruelles conséquences qu'elle leur semblait contenir. (...) De toute évidence, l'Action Française était innocente. De toute évidence, elle était victime de mille erreurs de fait. Néanmoins nous avons voulu accorder à la discipline catholique tout ce qu'elle pouvait demander..." (préface)
Flammarion, 1927, gr. in-12, 319 pp, broché, état correct
Le 29 décembre 1926, le quotidien L'Action française et sept ouvrages de Charles Maurras sont condamnés par le Saint-Office et mis à l'index... Cet ouvrage est le Livre Jaune de l'Action Française. C'est un fort volume de 319 pages, qui réunit avec les documents déjà connus, plusieurs documents qui, jusqu'à ce jour, n'avaient pas été publiés. "Nous venons de relire les épreuves de ce volume, simple recueil de textes, mais qui permettra à beaucoup d'entre vous de se rendre compte de bien des choses ! Feuille à feuille, nous y voyons, quand à nous, non seulement pourquoi vous êtes restés fidèles à l'Action Française, mais pourquoi un si grand nombre d'entre vous nous a rejoints à la suite des assauts qui nous étaient livrés. Plus encore que les sentiments d'une amitié tenace, c'est le patriotisme, c'est l'amour de la vérité qui vous ont ainsi conservés ou ralliés à notre oeuvre, à notre pensée et à notre action. Assurément, le débat aura été douloureux pour tous. Les catholiques étaient les mieux placés pour en souffrir dans leurs coeurs troublés, dans leurs esprits quelquefois remués jusqu'au fond ! Mais, eux aussi, les incroyants, de tout temps si émus des splendeurs du bienfait de Rome, si confiants dans l'immense service quelle rend à l'esprit humain et au genre humain, auront senti quelque chose se déchirer en eux devant les proportions de l'erreur commise et les cruelles conséquences qu'elle leur semblait contenir. (...) De toute évidence, l'Action Française était innocente. De toute évidence, elle était victime de mille erreurs de fait. Néanmoins nous avons voulu accorder à la discipline catholique tout ce qu'elle pouvait demander..." (préface)
ADAM (Gérard), Frédéric BON, Jacques CAPDEVIELLE et René MOURIAUX.
Reference : 95630
(1971)
Armand Colin, 1971, gr. in-8°, 276 pp, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Travaux et recherches de science politique)
[ADAM, Juliette] – ADDE (Brigitte), François Beautier, Georges Boneville, Pierre Cayla... [et al.].
Reference : 110335
(1988)
ISBN : 2-9502628-0-5
Gif-sur-Yvette, SAGA (Société des amis de Gif et d'alentour), 1988 pt in-4° à l'italienne (24 x 16), 160 pp, 68 gravures et portraits en noir, 16 pl. en couleurs hors texte, liste des œuvres de Juliette Adam in-fine, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale numérotée sur beau papier (non justifiée)
Sur la célèbre femme de lettres, polémiste, salonnière féministe et républicaine Juliette Adam, née Lambert (1836-1936). — Juliette Adam veuve de Alexis La Messine en 1867, épouse l'avocat Edmond Adam, député de la gauche républicaine, fondateur du Crédit foncier, préfet de police en 1870, puis sénateur. Juliette Adam qui, toute jeune, prend la succession de Marie d'Agoult à la tête du plus célèbre salon républicain, et qui garde jusqu'aux années 1930 une influence prépondérante grâce à son génie d'hôtesse. Elle fit et défit des carrières, promut Gambetta, soigna Guizot, protégea Henri Rochefort. Femme d'influence, Juliette Adam se veut l'incarnation de la Grande Française, déterminée à rendre à la France abaissée son rang en Europe. Amie de George Sand, de Julie-Victoire Daubié et de Marie-Anne de Bovet, elle se détache de Gambetta lorsqu'il accède à la présidence de la Chambre, et elle se tourne vers la littérature. En 1879, elle fonde La Nouvelle Revue, qu'elle anime pendant vingt ans. Elle y publie notamment les premiers romans de Paul Bourget ou Le Calvaire d'Octave Mirbeau. Elle encourage également les débuts littéraires de Pierre Loti, d'Alexandre Dumas fils et de Léon Daudet. Conduite par une santé prétendument chancelante, qui ne l'empêchera pas de vivre presque centenaire, elle découvre Golfe-Juan où elle achète en 1858 un terrain pour y construire une villa lançant la vogue de cette station balnéaire. Le 5 août 1882, elle achète à Gif-sur-Yvette (Essonne) le domaine de l'Abbaye où elle vit de 1904 jusqu'à sa mort en 1936. Elle se convertit au catholicisme en 1905 et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise.
P., Librairie Hachette et Cie, 1912, in-12, viii-245 pp, mention de 2e édition (mais année de l'originale), 51 gravures et photos, dont une photo de l'église de la résurrection à Saint-Pétersbourg en frontispice, sur 32 planches hors texte, reliure demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres (“En Russie”) et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
Juliette Adam, écrivaine et femme politique, « fonda une première société des amis de la Russie et joua un rôle central dans le tournant qui offrait à la France l'alliance russe » (Hogenhuis-Seliverstoff). — "... Attentive à surprendre l'âme russe dans ses manifestations les plus diverses, Mme Adam nous la montre, vivante et agissante, avec toutes ses complications. En compagnie de l'illustre voyageuse, nous traversons la Russie, de Saint-Pétersbourg à la mer Noire, pénétrant partout, chez la vaillante colonie française de Moscou, comme sous la tente des marchands forains de Nijni-Novgorod, et jusque dans la villa impériale de Livadia. Avec elle, nous sommes admis familièrement dans la plus haute société, dont les femmes « savent mêler la fantaisie la plus désordonnée à la logique la plus froide, la virilité de la pensée à toutes les coquetteries féminines, l'intelligence la plus hardie à des douceurs, à des bontés presque naïves, le mysticisme, aux utopies et aux réalismes de la politique ». Chemin faisant, elle interroge le moujick et le trouve lamentablement arriéré en matière de culture agricole, mais susceptible de vous faire des réflexions d'une spiritualité étonnamment relevée. (...) Mme Adam revient souvent sur l'Alliance, dont elle fut, chacun se plaît à le reconnaître, un des premiers et des plus dévoués artisans. Tout cela, bien entendu, agrémenté de descriptions charmantes, parsemé de souvenirs personnels sur les penseurs et les hommes d'Etat russes, émaillé d'anecdotes recueillies sur place, dont beaucoup relatives tant à la désastreuse campagne de 1812 qu'à la guerre de Crimée car ce qu'il a fallu que Français et Russes s'entr égorgent, avant de devenir amis et alliés ! Mais ce que je ne saurais rendre, par exemple, c'est la vivacité du style, la jolie prestesse des petits tableaux brossés en chemin de fer ou en voiture, la quantité de détails, démonstratifs ou simplement pittoresques, observés et résumes d un mot telle la récolte d une habile glaneuse, adroite à ne rien négliger de ce qui peut embellir sa gerbe..." (Emile Vedel, Le Figaro, 30 août 1912)
La Table Ronde, 1989, in-8°, 382 pp, texte français de Galia Ackerman et Pierre Lorrain, broché, couv. illustrée, bon état
« Le mariage d'Adjoubei vaut de l'or », disaient les mauvaises langues en URSS. En épousant Rada, la fille de Khrouchtchev, Alexeï Adjoubei, fils d'une couturière, entrait dans la famille de celui qui, quatre ans plus tard, deviendrait le numéro un soviétique. Adjoubei monte avec son beau-père. Jeune journaliste chargé du courrier des lecteurs, il devient en quelques années rédacteur en chef d'un prestigieux journal, les “Izvestia” et « ministre des Affaires étrangères bénévole », comme on le raillait à Moscou. Il nous raconte cette étonnante décennie post-stalinienne, la dénonciation des purges, le premier dégel et la première perestroïka, l'ouverture vers l'étranger. Il présente un puissant portrait de Khrouchtchev, homme peu cultivé, idéaliste, despote, mais réformateur audacieux. Adjoubei parle aussi de sa propre enfance et du travail de journaliste soviétique, de ses rencontres avec les célébrités de son époque, les frères Kennedy, de Gaulle, Jean XXIII, Nasser. Il raconte les dernières années de Khrouchtchev limogé et sa mort solitaire. Il inclut aussi les témoignages des autres, dont Nina Patrovna, la compagne de toute une vie de Khrouchtchev que, pourtant, il n'épousa jamais. Et en filigrane apparaît constamment la figure dominante et sinistre de Joseph Staline qui hanta son successeur... Un livre riche, passionné et passionnant, précieux souvenir de la grande époque de l'après-guerre.
Grasset, 2002, in-8°, 336 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Oui, ce fut bien une Apocalypse, au sens originaire de l'expression, une révélation de notre monde, que ce terrible spectacle du 11 septembre 2001. Mais comme toutes les révélations antérieures, la lumière qui s'en dégagea était bien trop crue, dans un premier temps, pour nous livrer autre chose qu'elle-même... La pénombre qui s'abattit sur Manhattan s'est aujourd'hui dissipée. L'émotion s'est estompée, comme les images d'un Wall Street dominateur soudain réduit en cendres. Mais sommes-nous plus lucides pour autant ? Les mois ont passé, et il faut maintenant essayer de penser ce nouveau monde. J'ai mêlé ici les intuitions et la connaissance. Le temps de l'hypothèse et le temps de l'Histoire. Je veux donner une boussole à ceux qui savent que la planète ne s'arrête pas aux frontières de l'Hexagone, ni aux étroits parapets de la vieille Europe." (A. Adler)
Editions Sociales–Editeurs Français Réunis, 1975, in-8°, 364 pp, avant-propos à l'édition française par Martine Monod et Stellio Lorenzi, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
"Tranquilles, en 1950, Ethel et Julius Rosenberg et leurs deux fils vivaient dans l'East Side de New York. Un jour, brusquement, leur vie de famille se désintégra. Julius. puis Ethel, furent jetés en prison. Accusés d'avoir commis «le crime du siècle», ils furent finalement exécutés sur la chaise électrique. Dans cet ouvrage. les enfants racontent pour la première fois leur propre histoire. Ils retracent le cauchemar des années 1950-1954, le procès, les appels, l'exécution de leurs parents, les chicanes judiciaires sur leur propre sort. La correspondance de Julius et Ethel, en grande partie inédite. révèle leurs soucis, leurs émotions et leurs aspirations politiques. Ils s'efforçaient de rassurer leurs enfants et de leur donner courage, alors que le gouvernement des Etats-Unis leur chuchotait : « Avouez ou mourez !». Leurs fils décrivent également leurs parents adoptifs. Anne et Abel Meeropol, qui leur assurèrent la sécurité et l'équilibre affectif. Ils demeurent convaincus de l'innocence de leurs parents et présentent des arguments et des témoignages, dont certains n'ont jamais encore été publiés. Robert Meeropol est diplômé de l'Université de Michigan. Il a enseigné l'anthropologie au Western New England College et prépare une thèse de doctorat sur l'anthropologie urbaine. Il participe au Comité américain pour la révision du procès Rosenberg. Michael Meeropol est diplômé des Universités de Swarthmore (USA) et de Cambridge (G.B.). Il est docteur de l'Université de Wisconsin et maitre de conférences au Western England College. Il est membre de « L'union for radcal political economies» et participe au Comité américain pour la révision du procès Rosenberg." (4e de couverture)
Hachette, 1985, in-8°, 317 pp, traduit de l'américain, préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie (9 pages), broché, couv. illustrée, bon état
Les Rosenberg étaient-ils coupables ? Pour la première fois, des historiens ont eu accès aux archives secrètes du FBI – plus de 200 000 pages de dossiers. Et ils ont conclu : Loin d'être innocent, Julius Rosenberg était le chef d'un réseau d'espionnage dont les activités étaient bien plus importantes qu'il n'a jamais été dit... Mais ce livre est aussi la mise à jour d'une gigantesque mystification : comment le mouvement communiste international, sous l'impulsion semble-t-il du PCF, lança la campagne de soutien aux Rosenberg pour rejeter sur l'Amérique l'accusation d'antisémitisme qui planait au même moment sur le procès Slansky, à Prague. On trouve enfin dans ce livre la description minutieuse d'un énorme travail policier qui met à nu les méthodes du FBI...
Gallimard, 1953, in-12, 251 pp, traduit de l'américain par Pierre Singer, broché, état correct. Achevé d'imprimer du 11 juin 1953
Première publication française des lettres rédigées par les époux Rosenberg depuis l'arrestation de Julius le 17 juillet 1950 jusqu'au 31 mai 1953. Julius Rosenberg (ingénieur électricien, né en 1918 à New York) et son épouse Ethel Rosenberg (née en 1915 à New York) sont un couple de Juifs new-yorkais communistes arrêtés pour espionnage au profit de l’URSS. Julius fut arrêté le 17 juillet 1950 et Ethel le 11 août. Ils furent jugés coupables le 5 avril 1951 et exécutés sur la chaise électrique le 19 juin 1953 dans la prison de Sing Sing.
S.l.n.n. (Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale), s.d. (1979), gr. in-8°, 39 pp, notes, broché, bon état. Extrait de la “Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale”, n° 114, 1979, envoi a.s.
Revue française d'histoire d'outre-mer, 1976, gr. in-8°, 29 pp, paginé 256-284, 2 tableaux, notes, broché, bon état. Tiré à part extrait de la “Revue française d'histoire d'outre-mer”,1976, envoi a.s.
S.l.n.n. (Revue d'histoire maghrébine), s.d. (1978), gr. in-8°, 13 pp, paginé 225-237, notes, broché, bon état. Extrait de la “Revue d'histoire maghrébine”, n° 12, juillet 1978
Presses universitaires de Rennes, 2011, gr. in-8°, 352 pp, broché, couv. illustrée, bon état
22 études érudites. Plus qu'une histoire de l'argent en France durant la période contemporaine, cet ouvrage cherche à explorer l'histoire des relations qu'entretiennent les Français avec l'argent. S'inscrivant dans une perspective interdisciplinaire, il part de l'idée que l'argent est à la fois facteur, signe et conséquence de la valeur sociale des biens et des personnes. Un premier questionnement est centré sur la fonction identitaire de l'argent et les pratiques sociales qu'il a pu susciter dans la réalité historique. Un deuxième thème envisage le pouvoir de l'argent et son rôle régulateur au travers notamment des liaisons dangereuses entretenues avec le politique et de son importance dans les rapports sociaux. Une troisième partie ouvre sur l'histoire des représentations, des perceptions sociales et morales de l'argent. À la croisée de l'histoire économique, sociale, politique et culturelle, les approches proposées sont autant de contributions à une histoire totale de l'argent, cette réalité protéiforme des sociétés contemporaines.
Fayard, 1975, in-8°, 252 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Souvenirs d'enfance et d'adolescence (jusqu'à son mariage en 1945) par la petite-fille du fondateur de Fiat. Dans la seconde partie de l'ouvrage l'auteur évoque avec une vérité criante la réalité quotidienne de la vie pendant la guerre et l'extraordinaire confusion qui régnait en Italie lors du débarquement allié.
Hachette, 1990, in-4°, 525 pp, abondamment illustré en noir et en couleurs, 25 cartes, tableau, chronologies, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée en couleurs, bon état (Coll. Histoire de France Hachette, 5)
Maurice Agulhon, professeur au Collège de France de 1986 à 1997, est le spécialiste de l'imagerie et de la symbolique républicaine aux XIXe et XXe siècles. Les dernières années du XIXe siècle voient la République affirmer sa légitimité nationale. Désormais établie, elle doit toutefois encore manifester sa capacité à rassembler, ce que l'épreuve de la guerre va bientôt lui permettre. Il lui faut alors faire face à d'autres périls : ceux de la montée des totalitarismes et d'un conflit mondial qui manquera de l'engloutir. Renaissante après 1945, la République ne parviendra à surmonter la décolonisation et la guerre d'Algérie qu'au prix de sa refondation sous une forme plus présidentielle par De Gaulle. Cette invention est désormais notre héritage.