8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Le Portulan, 1946, pt in-8°, 438 pp, broché, bon état. Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers.
P., Collection académique Perrin, , 1966, in-4°, 393-4 pp, nombreuses illustrations en noir dans le texte et en couleurs hors texte, signatures des auteurs, imprimé sur vélin sirène, reliure plein cuir grain long bleu, titre or sur le 1er plat et au dos, tête dorée (rel. de l'éditeur), bel exemplaire
Lille, Ed. Janicot, 1943, in-12, 272 pp, un des 150 ex. numérotés sur papier vélin, envoi a.s.
Editions de Minuit, 1945, in-12, 92 pp, broché, couv. blanche à rabats imprimée en noir, bon état. Deuxième édition et première édition publique de ce texte paru dans la clandestinité en juillet 1944. Exemplaire numéroté sur Vélin. (Vignes, 25)
Un récit dont le héros, soldat français, est pris dans la tourmente de l'offensive allemande de mai 1940, est fait prisonnier et réussit à s'évader. Georges Adam, né à Carrières en Belgique, en juin 1908 et décédé à Paris en 1963, est un journaliste, romancier, poète, essayiste et traducteur. Il fut résistant pendant la seconde guerre mondiale.
P., Fourbis, 1995, in-8°, 229 pp, frontispice de Pierre Getzler, biblio, couv. à rabats. Edition originale. Très bon état
Editions de Minuit, 1993, pt in-8°, 125 pp, broché, bon état. Premier texte de l'auteur. Edition originale sur papier courant, enrichie d'un envoi a.s.
C'est peut-être la proximité contagieuse des ruines romaines qui faisait que la maison s'écroulait à son tour. A l'intérieur, les êtres avaient l'allure d'ombres solides et silencieuses, et très vite je n'ai plus déterminé qui s'effondrait, de la femme ou de sa maison. Les murs tenaient par miracle. La femme est tombée. Tout était trop vieux sans doute. Il aurait fallu d'énormes sommes, ça se chiffrait en millions. Alors j'ai été ce qu'ils ont voulu que je sois, une silhouette qu'on habille, un cintre. J'ai tout tenté. J'ai cru repeupler toutes les pièces. J'ai tout fait pour que la femme meure là. J'aurais fait pire si j'avais pu.
Lausanne, PAP [Pierre-Alain Pingoud], 1989, gr. in-8°, (76) pp, non paginé, traduit de l'arabe par Anne Wade Minkowski avec la collaboration de l'auteur, frontispice de Siron, broché, imprimé sur beau papier vergé, numéroté 367/600, bon état
Mercure de France, 12 août 1970, in-8° étroit, 143 pp, broché, couverture sur papier rose avec titre imprimé, bien complet de la jaquette avec une photographie érotique par Cambazard, bon état
Roman érotique par la compagne de Fautrier. « ... dès les premières pages, l’héroïne, cuisses ouvertes, se livre à l’exploration sans fin de son propre sexe .../... (elle) ne fait que projeter en réalité, et de façon exacerbée, un phallus absent mais fantasmatiquement si souverain, qu’il devient, au bout du compte le seul « héros » véritable du livre. Cette variation libre et libertine sur le mythe de Psyché ne semble pas avoir été traitée jusque-là en particulier par une femme… » (Claudine Brecourt–Villars, Ecrire d’Amour. Anthologie de textes érotiques féminins, 1985, p. 313 qui donne un extrait)
Phébus, 1996, in-8°, 411 pp, discret C. de bibl. Très bon état
Gallimard, 1958, in-8°, 467 pp, 2 photos hors texte, index, broché, bon état. Edition originale, un des 58 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier
Plus de 350 lettres adressées par Alain à Elie Halévy de 1892 à 1918. — Voici plus de trois cent cinquante lettres d'Alain, écrites au cours de près de cinquante années d'amitié inaltérable. Il n'est guère de sujet, grand ou petit, de préoccupation philosophique, politique, historique, pédagogique, personnelle, qui n'y soit abordé... Alain écrivait à Halévy : «J'aurais bien volontiers un discours de quelques jours et de quelques nuits avec toi. Réellement, je ne vois pas une autre créature de qui je puisse penser une chose pareille.» Les éditeurs déplorent à propos de ce livre une double carence. La première est l'absence des lettres d'Élie Halévy à Alain, détruites pendant la guerre de 1939, à l'exception de quatre ou cinq. La seconde est l'espèce d'oubli où est tombé l'ami d'Alain. «Le nom d'Alain est devenu célèbre, écrivent-ils, mais devant ce livre beaucoup ne seront pas sans se demander : qui donc a été Élie Halévy?» On répond à cette question en consacrant une part de l'introduction à ÉIie Halévy, puis en plaçant en guise de préface quelques fragments de son Journal d'adolescence, et en appendice un certain nombre de ses lettres à d'autres de ses amis qu'Alain. Par ce travail de restauration littéraire, Élie Halévy est présent en ce livre. Mais il l'est surtout grâce au contact si direct et si fort entre les deux amis, qui permet souvent, à travers les lettres d'Alain, de deviner questions et réponses et d'entendre presque la voix de celui à qui elles sont destinées. On découvrira ici un peu de ce comportement quotidien d'Alain, quelques-unes de ses réactions aux événements privés qu'il a exclues délibérément de l'Histoire de mes pensées par le refus de «se raconter». Plus profondément, ce livre s'offre comme un puissant témoignage sur deux hommes pensants, deux hommes que leur grandeur a faits, malgré tant de différences, également solitaires et secrets... — "Cette correspondance contient principalement des lettres d'Alain, presque toutes les lettres d'Elie Halévy ayant disparu. Jusqu'à 1914 (pp. 25-138). il est surtout question de philosophie. Pendant la période de guerre (pp. 138-258). le canonnier Alain décrit minutieusement sa vie ; il s'indigne contre Barrés, et les aumôniers galonnés, il apprécie peu la hiérarchie militaire, voit dans “Le Feu” de Barbusse un « livre d'officier ». et écrit : « Le mal le plus sensible à la guerre, c'est l'esclavage ». Ouant aux textes allant de 1918 à 1937, date de la mort d'Halévy (pp. 258-317), ils ne manifestent pas tous une éqale clairvoyance. C'est ainsi au'Alain écrit le 2 mai 1936 : « Je ne cesse de demander ce colmataqe à l'Ouest (sic) selon la liqne belge et française, ligne que l'on oeut rendre inviolable (par la fragilité propre aux colonnes motorisées) ». De Blum il dit : « J'aimerais mieux un Combes, mais i'aime bien Blum et ses collaborateurs: tous ils me semblent naïfs et propres »." (Revue française de science politique, 1958)
P., Edouard Cornély, 1910 in-8°, 236 pp, broché, couv. lég. salie, sinon bon état. Edition originale
Professeur de philosophie à Rouen, venu au journalisme à l'occasion des tumultes de l'affaire Dreyfus, c'est en 1906 qu'Alain commença à publier ses "Propos" dans la "Dépêche de Rouen", adoptant bientôt, après quelques hésitations, la formule du court article quotidien. Au moment de son engagement, en septembre 1914, il avait déjà écrit pour la "Dépêche" quelque 3000 propos. Rédigés dans un langage simple et concis, non dénué d’humour, ces chroniques inspirées par l’actualité et les événements de la vie quotidienne illustrent une pensée originale, positive et pratique, profonde et rigoureuse, et constituent l’une des œuvres les plus attachantes du XXe siècle. Ces “Cent un propos” furent publiés en cinq séries de 1908 à 1928, cette 2e série étant peu courante.
Laffont, 1973 gr. in-8°, 455 pp, 32 pl. de photos et documents hors texte, qqs fac-similés, index, broché, couv. illustrée à rabats, dos lég. passé, bon état (Coll. Vécu). Première édition (achevé d'imprimer du 31 août 1973)
Le témoignage bouleversant de la confidente de Marcel Proust. — Céleste Albaret fut la gouvernante et l'unique confidente de Marcel Proust pendant les huit années où il écrivit son chef-d'oeuvre – elle est d'ailleurs une des clefs du personnage de Françoise dans La Recherche. Jour après jour elle assista dans sa vie, son travail et son long martyre, ce grand malade génial qui se tua volontairement à la tâche. Après la mort de Proust en 1922, elle a longtemps refusé de livrer ses souvenirs. Puis, à quatre-vingt-deux ans, elle a décidé de rendre ce dernier devoir à celui qui lui disait : "Ce sont vos belles petites mains qui me fermeront les yeux." Par rapport aux centaines de livres publiés sur lui, ce que ce témoignage capital apporte, c'est l'image, unique de vérité, d'un Proust sortant de la plus fidèle des mémoires, celle du cœur, pour revivre parmi nous.
José Corti, 1963, in-8°, 539 pp, biblio, index des noms, index des œuvres, broché, bon état
Une analyse de l'expression mythique chez Hugo, l'usage qu'il fait du merveilleux, de la mythologie et du mythe dans son œuvre. — "Ayant reconnu le caractère spontanément mythique de la pensée de Hugo, c'est à travers cette forme d'expression qu'Albouy suit la genèse de cette pensée et en éprouve la cohérence. Il ne s'agit donc de rien de moins que d'une exploration et d'une restitution de l'univers hugolien dans son ensemble. Hugo n'a-t-il pas affirmé lui-même, en 1863, que le rêve, c'est-à-dire l'imagination sous toutes ses formes, est l'instrument le moins insuffisant dont nous disposions pour pénétrer le réel ? (...) La première partie montre les attaches de Hugo avec son temps et les traits qui l'en distinguent. Ce panorama nous laisse apercevoir de riches perspectives. Puis Albouy examine, comme exemple privilégié, le comportement de Hugo vis-à-vis de la mythologie grecque. (...) Dans un chapitre essentiel, Albouy définit ensuite les conditions de la création mythique chez Hugo, à savoir une aptitude visionnaire à discerner dans les objets autre chose qu'eux-mêmes, en particulier des formes animales, et une tendance à revivre de façon concrète et réaliste des métaphores apparemment usées. Ces dons ne pourront se déployer qu'à partir du moment où Hugo aura pris pleinement conscience d'une conception animiste de l'univers, demeurée latente chez lui avant l'exil. Albouy peut alors s'engager dans un immense voyage qui le mène du moi de l'Homme au moi de l'Infini, à travers le monde vivant des éléments : Terre, Océan, Ciel. Il est impossible de le suivre, même de loin, dans cette navigation sidérale. On ne peut que donner une idée imparfaite de la puissance du mouvement et de la richesse du détail, due à une connaissance profondément maîtrisée de l'œuvre imprimée et manuscrite. Trois figures dominent les mythes de l'Homme : le Titan, Satan, et Jésus. (...) Le livre est animé sans défaillance d'un véritable mouvement dramatique, soutenu par la concision vigoureuse et allègre du style. Réussite peu ordinaire, si l'on songe au nombre de détails précis que l'auteur a su accorder, à la quantité de mises au point jamais vétilleuses que l'on rencontre touchant la pensée de Hugo ou la genèse de ses œuvres. Si les âges futurs confirment qu'en Victor Hugo les Français ont, de façon inespérée, trouvé leur Homère, l'ouvrage de Pierre Albouy restera parmi les plus solides monuments d'une gratitude profonde et attentive." (R. Journet, Revue d'Histoire littéraire de la France, 1965)
Gallimard, 2001, in-12, 322 pp, 508 illustrations, index, reliure plein cuir éditeur, jaquette, rhodoïd, bien complet de son emboitage cartonné, parfait état (Coll. Bibliothèque de la Pléiade). Edition originale hors commerce. Riche iconographie
Gallimard, 2000, in-12, 374 pp, 459 illustrations, rel. plein cuir éd., rhodoïd, bien complet de son emboitage illustré. Edition originale hors commerce. Riche iconographie (Coll. Bibliothèque de la Pléiade). En parfait état
Gallimard, 1978, in-12, 204 pp, 358 illustrations, index, reliure plein cuir éditeur, demi-jaquette papier, rhodoïd, très bon état (Coll. Bibliothèque de la Pléiade). Edition originale hors commerce. Riche iconographie
[Album de la Pléiade] – THEATRE CLASSIQUE.
Reference : 119086
(1970)
ISBN : 9782070800032
Gallimard, 1970, in-12, (10)-325-(17) pp, 525 illustrations, index des illustrations et des noms cités, tiré sur hélio mat Arjomari, reliure plein cuir souple doré à l'or fin de l'éditeur, jaquette illustrée, rhodoïd, bon état (Coll. Bibliothèque de la Pléiade). Neuvième Album de la Pléiade. Edition originale hors commerce. Riche iconographie
"Dans cet Album où Corneille, Molière et Racine occupent les cimes, la forêt tient une grande place. Bien des auteurs sont cités, ignorés des livres de littérature, bien des comédiens, vers qui ne monte plus le "brouhaha" du succès. Tous eurent leur heure ; tous participèrent, parfois très utilement, à la riche vie théâtrale du XVIIe siècle, et jouèrent leur rôle dans cette bataille exaltante chaque soir recommencée dont le théâtre est le champ. À travers 525 images et documents dont un grand nombre sont inédits, j'ai tenté de faire revivre leurs travaux et leurs peines, leurs échecs et leurs triomphes." (Sylvie Chevalley)
Montpellier, Fata Morgana, 1984, in-8°, 96 pp, broché, couverture rempliée imprimée en rouge et noir. Edition originale illustrée par l'auteur, tirage limité à 900 exemplaires, celui-ci un des 725 sur papier vergé teinté, qqs petites salissures sur la couverture, cachet ex-libris
Carcassonne, Librairie Louis Gally, s.d. (1928), in-8°, xvi-61 pp, reliure pleine feutrine verte, tête dorée, couv. et dos conservés, sous emboîtage. Bel exemplaire
Ed. Vent Terral, 1998, gr. in-8°, 250 pp, broché, bon état
Laffont, 1994, gr. in-8°, 477 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, index des oeuvres, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Biographies sans masque)
Céline a joué sa vie sur ses haines. Elles sous-tendent son oeuvre. Son antisémitisme n'est que l'aspect grimaçant d'un racisme biologique auquel il a adhéré de toute sa force par-delà les comédies et les palinodies. Sûr d'avoir l'horrible vérité pour lui, il s'est très tôt convaincu qu'on voulait sa mort – physique, littéraire. Cela l'autorisait à vouloir celle des autres et justifie tous les travestissements. Cent ans après la naissance de Louis Destouches, il est enfin possible de faire la part du vécu et du transposé. Réapparues, Élisabeth Craig, Karen Marie Jensen racontent la genèse de Voyage au bout de la nuit, les ruptures, l'or du Danemark. La masse de lettres qu'il a écrites permettent de suivre sa vie – souvent au jour le jour. Chacun les a gardées. On les a retrouvées en Australie, à Londres, au Maroc, en Californie ou chez ses éditeurs ; celles aussi adressées à Robert Le Vigan, qui fut forcé de les vendre, ou celles encore que Je suis partout renonçait à publier en 1942 et 1943, pour "excès racistes". Sentiments, passions, argent, ces lettres racontent une histoire bien différente de celles qu'il a écrites ou inspirées. Ni peuple ni pauvre, Céline, mais "accablé d'orgueil" et constamment humilié. Aussi désireux de réussite que de revanche. De Baden-Baden à Sigmaringen, en passant par Rambouillet, la caserne, la prison, les toits de Copenhague ou le château Scherz, voici le tissu de la fiction, et comment se crée la biographie imaginaire où Ferdinand raconte ce que sent Louis Destouches : son histoire symbolique. Mais cet ouvrage est en même temps la première biographie critique de Céline. Elle suit le rythme du vécu, jusqu'à la dernière mise en scène, à Meudon. Ni fou, ni saint, mais persécuteur persécuté. Un grand écrivain, au style nourri de passions et de phobies, le seul qui, par le miracle de la langue au-delà des options politiques, unisse gens de culture et grand public. À travers Céline, le siècle se raconte ; il est le seul à en avoir rendu les débats, les déchirements, les drames et les bonheurs.
Gallimard, 1975, in-8°, 550 pp, broché, bon état (Coll. Le Chemin) (Prix Médicis 1975). Edition originale, ex. du SP, envoi a.s.
Œuvre autobiographique, Le voyage à Naucratis nous renseigne autant sur sa propre histoire que sur la vie de son auteur. Jil Tu, le narrateur, substitut de je, de tu et de il, se laisse aller comme à un vertige sans fin, parfois proche de la folie, au flux torrentiel du langage, et nous entraîne au cœur même de la littérature. Le récit noue ensemble deux grandes aventures, celle du corps et celle des livres. Évitant toute illusion réaliste, c'est par le corps que Jil Tu découvre le réel, à partir de lui qu'il peut exprimer la relation privilégiée de l'écriture au réel. Avec sa dramaturgie d'opéra total où le langage et le corps alternent leurs arias, Le voyage à Naucratis joue sur tous les registres, du délire au comique, de la farce à la critique, de la description érotique minutieuse et glaciale à la fureur bachique du langage de la transgression, et traverse la littérature pour la mieux réinventer. — Sur ce premier roman de Jacques Almira (qui obtint le Prix Médicis) qu’il a lu sur manuscrit et qu’il a soutenu, Michel Foucault a livré ses réflexions. L'entretien a été publié dans le "Quotidien de Paris" du 25 avril 1975, et repris en volume dans "Dits et Écrits", tome 1, 1994. "... J ’ai passé Noël et les jours qui ont suivi à lire ce manuscrit, dans l’enthousiasme. Ce qui m’a tout de suite frappé c’est la prodigieuse joie qui traversait l’écriture. Rien de cette gêne, de cette fausse honte, de cette morale basse qu’on [trouve] dans un grand nombre de textes contemporains, et qui se traduit par la question de l’écriture par l’écriture. Si Almira fait exploser l’écriture, c’est en éclatant de rire, par excès du plaisir qu’il prend à écrire. (...) Ce qui m’a plu dans ce roman, c’est la manière qu’il a d’habiter sereinement l’écriture au moment même où l’auteur se masque, prend en [mains?] les oripeaux de l’écrivain. Les références à Flaubert, et à Madame Bovary ont sans doute cette signification. C’est la fête de la littérature ; mais c’est le carnaval des écrivains..."
Neuchatel, Ides et Calendes, 1962, gr. in-8° carré, 75 pp, couverture illustrée. Edition originale, un des 200 exemplaires hors commerce marqués HC sur vélin