8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Germain Mathiot, 1818, in-8°, xii-546 pp, 2 portraits gravés hors texte, broché, couv. muette, non rogné, bon état (Parois, 76)
Affaires Hervagault et Mathurin Bruneau. Ouvrage orné de deux frontispices représentant les deux prétendants.
P., Henri Plon, 1866 2 vol. in-12, xxiv-571 et 534 pp, cinquième édition enrichie d'autographes, de portraits et de plans, qqs gravures dans le texte, documents et pièces justificatives, reliures demi-chagrin carmin à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres, tomaisons et caissons fleuronnés dorés, encadrements à froid sur les plats, tranches dorées (rel. de l'époque), plats salis, coins émoussés, qqs rousseurs et salissures, état correct. Manque une planche hors texte (acte de décès de Louis XVII)
Bon exemplaire de ce grand classique de l'histoire de la Révolution française. Cet ouvrage édité pour la première fois en 1852 est considéré par la bibliographie de Parois comme "un ouvrage de référence" et l'historien Philippe Delorme, qui a rendu compte des dernières recherches scientifiques en la matière, fait de cet auteur "l'un des plus fameux spécialistes de la question Louis XVII. Cet historien a interrogé, au début du XIXe siècle, les survivants du Temple". En effet, Beauchesne a fait oeuvre d'historien, compulsé toutes les archives disponibles, reconstitué le Temple, interrogé les témoins directs des faits, comme Gomin et Lasne. Son travail demeure encore de nos jours une incomparable mine d'informations sur la vie et la mort de Louis XVII.
Plon-Nourrit et Cie, 1905, 2 forts vol. in-12, xxiv-571 et 534 pp, dix-huitième édition enrichie d'autographes, de portraits et de plans et précédée d'une Lettre de Mgr Dupanloup (2 portraits gravés sous serpentes en frontispices, 2 plans et 4 autographes et fac-similés hors texte, certains dépliants), documents et pièces justificatives, reliures demi-maroquin acajou, dos lisses avec titres et encadrements dorés, têtes dorées, bon état. Exemplaire très bien relié, très frais et sans les habituelles rousseurs
Bel exemplaire de ce grand classique de l'histoire de la Révolution française. Cet ouvrage édité pour la première fois en 1852 est considéré par la bibliographie de Parois comme "un ouvrage de référence" et l'historien Philippe Delorme, qui a rendu compte des dernières recherches scientifiques en la matière, fait de cet auteur "l'un des plus fameux spécialistes de la question Louis XVII. Cet historien a interrogé, au début du XIXe siècle, les survivants du Temple". En effet, Beauchesne a fait oeuvre d'historien, compulsé toutes les archives disponibles, reconstitué le Temple, interrogé les témoins directs des faits, comme Gomin et Lasne. Son travail demeure encore de nos jours une incomparable mine d'informations sur la vie et la mort de Louis XVII.
P., Dorbon-Ainé, s.d. (1912), gr. in-8°, 344 pp, 2 pl. de gravures hors texte, broché, bon état, envoi a.s. de l'auteur à Madame Dorbon : "Hommage du dernier fidèle du dernier roi"
Apocryphe. "Il s'agit d'une oeuvre d'imagination... que l'on doit à la plume de J. de Bonnefon. C'est un témoignage en faveur de Richemont, mort au château de Vaurenard qui appartenait à la comtesse d'Apchier." (Parois, 124)
P., Alphonse Jolly, 1953, pt in-8°, 126 pp, une estampe représentant Louis XVII hors texte, biblio, broché, bon état
Club du Livre d'Histoire, 1957, in-8°, [18]-174 pp, 8 gravures hors texte, reliure demi-basane bordeaux éditeur, sous emboîtage
"Lenotre avait coutume de dire que la question Louis XVII est un étrange sujet qui se retournait comme une peau d'anguille ! M. André Castelot en a fait l'expérience puisque la conclusion de son présent ouvrage est exactement contraire à celle de l'étude qu'il avait naguère publiée sur la même énigme. Pour lui, il ne fait plus de doute que le dauphin a été empoisonné sur les ordres du Comité de Sûreté générale par un certain Sigault, dit Brutus. On sait, d'autre part, que l'exhumation récente du corps du fameux horloger prussien a permis une expertise dont on connaît les résultats : Naundorff n'était pas Louis XVII. Saluons ici la bonne foi et la probité intellectuelle d'un historien tel que Castelot et gardons précieusement son dernier Louis XVII en attendant d'ouvrir le volumineux ouvrage qu'il vient de consacrer à Marie-Antoinette." (Bernard Simiot, Hommes et mondes, mai 1953)
Bruxelles, Chabassol, 1947, pt in-8°, 316 pp, qqs photos hors texte, un plan, broché, bon état
"Si, juridiquement, le “déchet” humain mort dans la vieille tour des Templiers le 8 juin 1795 était Louis XVII ; il n'en demeure pas moins qu'historiquement les présomptions sont suffisantes pour croire à l'évasion du dauphin. Un chapitre est consacré à l'étude trichoscopique du Dr. Locard." (Parois, 202) — "Dans cet ouvrage, André Castelot évoque la possibilité d'un accord secret et tacite entre la République et les Orléans. Il semble bien que pour la IIIe et la IVe République, I'intérêt majeur supposé de ce dossier ait été de servir d' arme contre les prétentions des Orléans." (J.-J. Courtenay, Le Dossier Rouge, Carnets Louis XVII, 1993)
P., Chaumerot jeune, 1816, pt in-8°, 289 pp, 6 planches hors texte (3 planches gravées : la tour et le plan de la tour, Louis XVI en famille la veille de son exécution et une planche avec 5 portraits de la famille royale, plus 3 fac-similés dépliants), plein cartonnage papier de l'époque, dos lisse avec titre et filets dorés, mors, coiffes, coupes et coins frottés, intérieur propre, qqs rares rousseurs, état correct
La mort de Louis XVI, la captivité de la famille royale au Temple, le mystère Louis XVII : cette suite d'événements où l'histoire touche au mythe est par elle-même légendaire. Pour les connaître dans leur réalité quotidienne, il faut retourner aux rares pièces authentiques. Voici donc rassemblés ici deux témoignages majeurs : ceux de Cléry, le valet de chambre du roi, et celui du confesseur du roi, Edgeworth de Firmont. Un des épisodes les plus émouvants de l'histoire de France. (Fierro, 331)
SFELT, 1950, in-12, 230 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Parois, 261)
"L'exhumation des restes de Naundorff à Delft, le 27 septembre 1950 – dont l'auteur analyse les résultats dans son avant-dernier chapitre – donne une actualité nouvelle à la plus grande énigme de notre Histoire, celle qui concerne Louis XVII, et à son corollaire désormais inséparable, l'affaire Naundorff. M. Constantin-Weyer a condensé dans un livre vivant et objectif l'histoire de ce drame qui conserve depuis son origine, et en dépit de la succession des régimes, son allure de secret d'Etat et ne cesse de passionner les esprits." (Prière d'insérer)
Tallandier, 2000, in-8°, 248 pp, chronologie, biblio, broché, bon état
Une biographie du personnage ; Une étude sur les différents "faux dauphins" qui revendiqueront l'identité royale au début du XIXe siècle ; Le mythe : le thème de l'Orphelin du Temple fait écho, dans l'inconscient collectif, à un archétype puissant, celui du "roi caché", du grand monarque qui reviendra à la fin des temps pour rétablir l'âge d'or.
Pygmalion, 2000, in-8°, 259 pp, 8 pl. de gravures et photos hors texte, notes, broché, couv. illustrée, bon état
Des centaines de livres ont été écrits sur le sujet, les thèses les plus rocambolesques ont été échafaudées : l'enfant mort à la prison du Temple, le 8 juin 1795, n'était pas Louis XVII mais un enfant substitué, le prince authentique étant décédé quelques mois plus tôt. D'autres ont fermement soutenu que celui-ci s'était évadé, l'inhumation du corps dans une fosse commune et la disparition du squelette confortant toutes les conjectures. Après la Révolution, les soi-disant prétendants affluèrent de toutes parts, et le plus célèbre d'entre eux parvint même à obtenir du gouvernement néerlandais l'autorisation de prendre le patronyme de Bourbon ! Aujourd'hui, les progrès de la science en matière d'ADN réduisent à néant toutes les suppositions avancées pendant deux siècles. Grâce au cœur de l'enfant, que déroba l'un des médecins chargés de l'autopsie, l'énigme est enfin résolue. Se livrant à une démonstration historique et scientifique d'une totale rigueur, Philippe Delorme nous rappelle les grands moments de cette énigme captivante et nous raconte l'extraordinaire aventure de la miraculeuse identification qui vient d'être effectuée. Les tribulations de ce cœur, plusieurs fois légué, subtilisé, dissimulé, égaré, se lisent comme la plus palpitante des enquêtes policières et clôt de manière irréfutable l'un des plus ténébreux épisodes de l'Histoire de France. — "L'odyssée du coeur de Louis XVII, racontée sur la base de nombreux documents, et les révélations des analyses ADN par un de ceux qui furent à l'origine de cette initiative." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)
P., Lucien Dorbon, Aux Bureaux de La Légitimité, s.d. (1912), pt in-8°, vii-397 pp, préface d'Osmond et Henri Provins, tableau généalogique, biblio, reliure demi-basane noire, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état
Francis Delrosay est le pseudonyme du chanoine Pochat-Baron, professeur et directeur (1893-1935) du collège de Thônes en Haute-Savoie, naundorffiste. "Ce livre constitue un ouvrage de référence qui sous sa modeste apparence condense le sujet, en suivant depuis 1785 à l'heure présente (1890) un ordre chronologique. Il répond par sa conception et par les réponses qu'il apporte un véritable mémento". Cette deuxième édition est augmentée par rapport à la première de 1890 (parue sous le titre “La Question Louis XVII. Simple mémento chronologique”). "Les pages nouvelles sont uniquement consacrées à l'histoire de la cause depuis 1890 et aux découvertes historiques faites dans l'intervalle." (Parois, 298 et 299).
Olivier Orban, 1987, gr. in-8°, 384 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Edmond Dupland, juriste et historien, met après huit années de recherches un point final à toutes les légendes qui ont entouré la mort ou la survie de Louis XVII. Dans ce but, il a reconstitué les dernières heures de la Monarchie, l'internement des Capets au Temple, d'où Louis XVI et Marie Antoinette ne sortiront que pour leur dernier voyage, dans la charrette de Sanson, et où l'enfant Louis Charles sera confié au ménage Simon. Tous ces événements sont relatés jour après jour, heure après heure, avec une minutie d'archiviste. Louis XVII, enfermé dans ce sinistre donjon avec un extraordinaire système de sécurité, ne pouvait pas s'évader. Il y est mort le 4 janvier 1794 de misère physiologique et a été enterré aux pieds de sa prison, en cachette, car ses gardiens craignaient que la Commune ne les accusa de la perte de celui qu'elle considérait comme le plus précieux otage de la jeune République. Un autre adolescent prit alors sa place. Divers témoignages, médécins, fossoyeurs, gardiens, montrent à l'évidence qu'il ne pouvait être l'enfant royal. Cet adolescent mourut en juin 1795. L'ampleur des recherches effectuées, le soin apporté au dépouillement de documents inédits, contribuent à faire de cette ouvrage un livre de référence sur l'une des plus grandes énigmes de l'histoire de France.
Paris, chez H. Nicolle, 1818, in-8°, [4]-xv-[1]-496-[2] pp, troisième édition, portraits gravés de Louis XVII et de Marie-Thérèse Charlotte de France, pièces justificatives, cartonnage papier bleu foncé, dos lisse avec titre et filets dorés (reliure de l'époque), décharges de scotch sur les gardes, bon état. Bon exemplaire sans rousseurs, ce qui est rare
Célèbres mémoires très documentés. Bonne édition, la plus complète de cet ouvrage de référence. Il couvre deux époques : la première de la petite enfance jusqu'à la mort de Louis XVI ; la seconde, sur les dernières années dans la prison du Temple. L'auteur avait profité de cette dernière édition pour ajouter nombre de documents, en particulier un extrait des mémoires de Turgy, officier de bouche du roi (cf. Fierro, 1423), qui constitue un important témoignage sur la captivité de la famille royale au Temple (pp. 335-383). — "Ouvrage faisant mourir Louis XVII au Temple, le 8 juin 1795." (Parois, 356). Une note de 24 pages est consacrée aux faux Dauphins Hervagault et Mathurin Bruneau (pp. 445-469).
Perrin, 1931-1932, 2 forts vol. in-8°, 665 et 689 pp, 8 gravures hors texte dont 2 portraits en frontispices, index, reliures demi-chagrin vert bouteille, dos à larges faux-nerfs, titres dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état
Par une carmélite, à qui ses voeux imposaient l'anonymat. — Tome I : 1764-1791. Versailles, les Tuileries ; Tome II : 1791-1794. Les Tuileries (suite), le Temple, index bibliographique.
P., Daragon, 1911, in-8°, 409 pp, une gravure sous serpente en frontispice, broché, bon état (Parois, 439)
Rotterdam, H. Nijgh, 1846-1848, 3 tomes en 4 vol. in-8°, 653, 460 et 1039 pp, (pagination continue pour les 2 parties du tome III), un portrait lithographié en frontispice, 3 tomes reliés en 4 volumes in-8, reliures demi-veau glacé vert, dos lisses ornés de 4 fleurs de lys (rel. de l'époque), dos uniformément passés, qqs rousseurs, bel exemplaire
Edition originale, de toute rareté (Parois, 493). Gruau fut l'ami et le conseiller de Näundorff à partir de 1836 ; on impute à son influence les manifestations ostentatoires de Näundoff et la création d'une nouvelle religion, "la doctrine céleste".
P., Ollendorff, 1888, in-12, x-338 pp, 9 gravures hors texte, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état (Parois, 518)
PUF, 1924, gr. in-8°, 196 pp, bibliographie, broché, papier jauni, état correct. (Parois, 619)
L'auteur admet comme hypothèse de départ l'assassinat de Louis XVII en janvier 1794. L'essentiel de l'ouvrage est consacré aux faux dauphins : Hervagault ; Charles de Navarre, dit Mathurin Bruneau ; Richemont ; Werg dit Naundorff. En annexe est reproduit le dossier de Louis-Charles Bourlon à Vienne.
Perrin, 1930, in-8°, ii-451 pp, 6 pl. de portraits et gravures hors texte (dont le frontispice et une planche double), 5 plans et une illustration à pleine page dans le texte, broché, bon état
"« N'empruntant rien qu'aux documents officiels et aux témoignages autorisés, négligeant à dessein les émouvantes et suspectes légendes sous lesquelles disparaît trop souvent la trame de cette douloureuse histoire », l'éminent historien G. Lenotre nous offre, dans ce remarquable ouvrage, une solution nouvelle de ce que Louis Blanc appelle "le Mystère du Temple" : « solution partielle, dit il, mais inattendue » et qui présente cet avantage d'une connexité rigoureuse avec ce que l'on sait de l'histoire du Temple. On peut ainsi, semble-t-il, dégager les points saillants de cette étude : M. G. Lenotre établit que ce n'est pas précisément la Convention, mais la Commune qui a réclamé qu'on lui remit la famille royale. Sous les révolutionnaires, Chaumette et Hébert, commissaires de la Commune, cachaient des hommes. Ces hommes, dont il trace le vivant portrait, l'historien les retrouve, les démasque. Il montre que, comme la plupart de leurs contemporains, ils ne croyaient pas à la perpétuité du régime révolutionnaire, qu'ils prévoyaient un rétablissement de la royauté et qu'en s'emparant du Dauphin ils s'assuraient un otage. Après d'obscures machinations, le renvoi de Simon, dont la femme soignait affectueusement le Dauphin, est décidé. Le départ de Simon coïncide avec la disparition de l'enfant royal puisque, depuis ce jour, la Dauphine qui logeait à l'étage supérieur, qui l'apercevait de temps à autre, qui l'entendait jouer et chanter, ne l'a plus jamais vu ni entendu. La substitution était faite. Par suite, tous ceux qui prirent le pouvoir voulurent s'emparer du Dauphin : Robespierre, Barras comprirent qu'il y avait eu substitution ; peut-être au surplus, celle-ci avait-elle été double. C'est pourquoi, malgré l'ordre bienveillant du Directoire de réunir le Dauphin et la Dauphine, jamais le frère ne fut mis en présence de sa soeur. Qu'est devenu l'enfant royal ? M. Lenotre ne prétend pas éclairer définitivement le mystère. Mais il examine le cas de Mathurin Bruneau et de Hervagault et il laisse entendre que ce dernier pourrait bien avoir été le vrai dauphin. Et peut-être, ce malheureux, mort à Bicêtre où on l'avait interné comme fou, était-il le duc de Normandie, « le dernier roi légitime de France »..." (Le Figaro, 1921) — "Une étude magistrale, s'appuyant notamment sur le dépouillement des archives du Conseil général de la Commune. Malgré quelques interprétations contestables, l'ouvrage demeure une référence." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)
Perrin, 1932, in-8°, (8)-451 pp, 6 pl. de portraits et gravures hors texte (dont le frontispice et une planche double), 5 plans et une illustration à pleine page dans le texte, reliure demi-basane fauve éditeur, dos à faux-nerfs orné de fleurs de lys et d'un symbole révolutionnaire, tête dorée, couv. conservées, bon état
"« N'empruntant rien qu'aux documents officiels et aux témoignages autorisés, négligeant à dessein les émouvantes et suspectes légendes sous lesquelles disparaît trop souvent la trame de cette douloureuse histoire », l'éminent historien G. Lenotre nous offre, dans ce remarquable ouvrage, une solution nouvelle de ce que Louis Blanc appelle "le Mystère du Temple" : « solution partielle, dit il, mais inattendue » et qui présente cet avantage d'une connexité rigoureuse avec ce que l'on sait de l'histoire du Temple. On peut ainsi, semble-t-il, dégager les points saillants de cette étude : M. G. Lenotre établit que ce n'est pas précisément la Convention, mais la Commune qui a réclamé qu'on lui remit la famille royale. Sous les révolutionnaires, Chaumette et Hébert, commissaires de la Commune, cachaient des hommes. Ces hommes, dont il trace le vivant portrait, l'historien les retrouve, les démasque. Il montre que, comme la plupart de leurs contemporains, ils ne croyaient pas à la perpétuité du régime révolutionnaire, qu'ils prévoyaient un rétablissement de la royauté et qu'en s'emparant du Dauphin ils s'assuraient un otage. Après d'obscures machinations, le renvoi de Simon, dont la femme soignait affectueusement le Dauphin, est décidé. Le départ de Simon coïncide avec la disparition de l'enfant royal puisque, depuis ce jour, la Dauphine qui logeait à l'étage supérieur, qui l'apercevait de temps à autre, qui l'entendait jouer et chanter, ne l'a plus jamais vu ni entendu. La substitution était faite. Par suite, tous ceux qui prirent le pouvoir voulurent s'emparer du Dauphin : Robespierre, Barras comprirent qu'il y avait eu substitution ; peut-être au surplus, celle-ci avait-elle été double. C'est pourquoi, malgré l'ordre bienveillant du Directoire de réunir le Dauphin et la Dauphine, jamais le frère ne fut mis en présence de sa soeur. Qu'est devenu l'enfant royal ? M. Lenotre ne prétend pas éclairer définitivement le mystère. Mais il examine le cas de Mathurin Bruneau et de Hervagault et il laisse entendre que ce dernier pourrait bien avoir été le vrai dauphin. Et peut-être, ce malheureux, mort à Bicêtre où on l'avait interné comme fou, était-il le duc de Normandie, « le dernier roi légitime de France »..." (Le Figaro, 1921) — "Une étude magistrale, s'appuyant notamment sur le dépouillement des archives du Conseil général de la Commune. Malgré quelques interprétations contestables, l'ouvrage demeure une référence." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)
Flammarion, s.d. (1939), pt in-8°, 157 pp, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Toute l'Histoire)
"Une étude magistrale, s'appuyant notamment sur le dépouillement des archives du Conseil général de la Commune. Malgré quelques interprétations contestables, l'ouvrage demeure une référence." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)
Sans lieu [Monaco], Editions André Sauret, 1967, gr. in-8°, 350 pp, préface de André Castelot, nombreuses planches hors texte en noir et en couleurs d'après des documents d'époque, pleine reliure maroquin carmin à encadrement doré, dos à nerfs, caissons filetés fleuronnés dorés, contreplats et gardes de papier marbré, tête dorée, sous étui bordé de cuir, bon état (Coll. des Douze Meilleures œuvres historiques). Tirage unique à 1030 ex. sur vergé d'Arches
"« N'empruntant rien qu'aux documents officiels et aux témoignages autorisés, négligeant à dessein les émouvantes et suspectes légendes sous lesquelles disparaît trop souvent la trame de cette douloureuse histoire », l'éminent historien G. Lenotre nous offre, dans ce remarquable ouvrage, une solution nouvelle de ce que Louis Blanc appelle "le Mystère du Temple" : « solution partielle, dit il, mais inattendue » et qui présente cet avantage d'une connexité rigoureuse avec ce que l'on sait de l'histoire du Temple. On peut ainsi, semble-t-il, dégager les points saillants de cette étude : M. G. Lenotre établit que ce n'est pas précisément la Convention, mais la Commune qui a réclamé qu'on lui remit la famille royale. Sous les révolutionnaires, Chaumette et Hébert, commissaires de la Commune, cachaient des hommes. Ces hommes, dont il trace le vivant portrait, l'historien les retrouve, les démasque. Il montre que, comme la plupart de leurs contemporains, ils ne croyaient pas à la perpétuité du régime révolutionnaire, qu'ils prévoyaient un rétablissement de la royauté et qu'en s'emparant du Dauphin ils s'assuraient un otage. Après d'obscures machinations, le renvoi de Simon, dont la femme soignait affectueusement le Dauphin, est décidé. Le départ de Simon coïncide avec la disparition de l'enfant royal puisque, depuis ce jour, la Dauphine qui logeait à l'étage supérieur, qui l'apercevait de temps à autre, qui l'entendait jouer et chanter, ne l'a plus jamais vu ni entendu. La substitution était faite. Par suite, tous ceux qui prirent le pouvoir voulurent s'emparer du Dauphin : Robespierre, Barras comprirent qu'il y avait eu substitution ; peut-être au surplus, celle-ci avait-elle été double. C'est pourquoi, malgré l'ordre bienveillant du Directoire de réunir le Dauphin et la Dauphine, jamais le frère ne fut mis en présence de sa soeur. Qu'est devenu l'enfant royal ? M. Lenotre ne prétend pas éclairer définitivement le mystère. Mais il examine le cas de Mathurin Bruneau et de Hervagault et il laisse entendre que ce dernier pourrait bien avoir été le vrai dauphin. Et peut-être, ce malheureux, mort à Bicêtre où on l'avait interné comme fou, était-il le duc de Normandie, « le dernier roi légitime de France »..." (Le Figaro, 1921) — "Une étude magistrale, s'appuyant notamment sur le dépouillement des archives du Conseil général de la Commune. Malgré quelques interprétations contestables, l'ouvrage demeure une référence." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)
Albin Michel, s.d. (1907), pt in-8°, iii-233 pp, préface de Jules Lemaître, 69 gravures dans le texte et hors texte, 3 plans, généalogie de la branche aînée des Bourbons in-fine, reliure demi-basane bordeaux, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservées (rel. de l'époque), bon état (Coll. Nouvelle collection de mémoires historiques)
Mémoires historiques sur Louis XVII, par Jean Eckard (pp. 5 à 151), suivis de l'Abrégé de l'histoire des infortunes du Dauphin, par Naundorff (pp. 153 à 218), et d'un appendice sur quelques autres faux Dauphins. (Parois, 365 et 781)
P., Société anonyme La Plume, 1899, gr. in-8°, 180 pp, 36 illustrations comprenant des reproductions de gravures du temps, des médailles et des portraits, un en-tête par Emil Causé, un portrait du duc de Normandie en frontispice, lettre autographe de Naundorff, texte sur 2 colonnes, reliure demi-percaline bleu-nuit, dos lisse avec titre doré et filets à froid, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), coupes frottées, bon état
On joint 20 coupures de presse des années 1900 à 1950, certaines avec photos, sur Naundorff et la question Louis XVII.