8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Lyon, Laboratoires Ciba, 1939, in-8° carré, 46 pp, 23 gravures et photos dans le texte et à pleine page, cartonnage illustré de l'éditeur, dos lég. abîmé, bon état (Les Vieux hôpitaux français, VI)
P., Amyot, 1868, fort in-12, (6)-760 pp, dépliant en frontispice avec portraits gravés de Olga, Reine des Hellènes, du Prince A. Gortchakoff, chancelier de l'empire de Russie, et de Sophie Charlotte, duchesse de Bavière, reliure toile rouge éditeur lég. salie, titre doré au dos et au premier plat, tranches jaspées, état correct. Rare
Albin Michel, s.d. (1927), in-8°, 418 pp, 14 gravures dans le texte et 16 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"M. d'Alméras a pris pour tâche de faire connaître au public les aspects divers de Paris sous les différents régimes. Il nous a, l'an dernier, décrit les rues, les lieux de réunion, les toilettes, les moyens de transport sous la Révolution, le Directoire, le Consulat et l'Empire. Il nous dit aujourd'hui comment vivaient, s'amusaient, aimaient, conspiraient les Parisiens de Louis XVIII et de Charles X. Grâce à une documentation sérieuse et au réel souci d'exactitude et d'impartialité qui anime l'auteur, l'oeuvre de M. d'Almeras présente un réel intérêt historique encore accru par les nombreuses gravures reproduites dans ses livres." (La Belgique artistique et littéraire, 1910)
Albin Michel, s.d. (1909), in-8°, 496 pp, 16 planches hors texte, 14 gravures dans le texte, dont 3 à pleine page, reliure demi-vélin, dos lisse orné d'une petite peinture d'une jolie courtisane, tête dorée (rel. de l'époque), couv. illustrée conservée, bon état. Edition originale
I. Paris sous le Consulat et l'Empire. La rue. II. Cafés, bals et concerts publics. Jardins d'été. Petits spectacles. Les panoramas. III. Gastronomes et mystificateurs. IV. Les théâtres. V. Amours de théâtre. VI. Autour de Napoléon. Sa famille. Joséphine. Marie-Louise. Le mariage de Napoléon et de Marie-Louise. VII. La cour et ses plaisirs. Napoléon et la chasse au tir. VIII. Profils et silhouettes. Quelques femmes à la mode. Mme Récamier. IX. Dans le monde. Les salons. Les lettres. X. Modes et costumes. Les fournisseurs à la mode. XI. Plaisirs mondains. Bals et réceptions. La dansomanie. Les fêtes du Consulat et de l'Empire. XII. Un bal masqué à l'ambassade d'Italie. XIII. Amour et mariage. « Administré par des rhéteurs et des cuistres, Paris a beaucoup souffert de la Révolution. Les ruines, matérielles ou morales, s'y rencontrent à chaque pas. Il faudra lui redonner ce charme et cette splendeur qu'il connut sous l'Ancien Régime et qui avaient fait de lui, au XVIIe et au XVIIIe siècles, la cité souveraine, la capitale non seulement de la France mais du monde. Cette résurrection de Paris, après dix années de guerre civile, de massacre et de pillage, ce sera un des bienfaits, et un des moins contestables, du Consulat et de l Empire. » Une mine d'informations et d'anecdotes.
Albin Michel, 1933, in-8°, 518 pp, nombreuses gravures dans le texte et hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Genève, Cercle du Bibliophile, s.d. (v. 1968), pt in-8°, 419 pp, 15 gravures, reliure simili-cuir bleu-nuit de l'éditeur, dos lisse orné, décor d'encadrement et fleuron doré au 1er plat, bon état
"M. d'Alméras a pris pour tâche de faire connaître au public les aspects divers de Paris sous les différents régimes. Il nous a, l'an dernier, décrit les rues, les lieux de réunion, les toilettes, les moyens de transport sous la Révolution, le Directoire, le Consulat et l'Empire. Il nous dit aujourd'hui comment vivaient, s'amusaient, aimaient, conspiraient les Parisiens de Louis XVIII et de Charles X. Grâce à une documentation sérieuse et au réel souci d'exactitude et d'impartialité qui anime l'auteur, l'oeuvre de M. d'Alméras présente un réel intérêt historique encore accru par les nombreuses gravures reproduites dans ses livres." (La Belgique artistique et littéraire, 1910)
Genève, Cercle du Bibliophile, s.d. (v. 1968), pt in-8°, 524 pp, 34 gravures et portraits dans le texte et à pleine page, reliure simili-cuir bleu-nuit de l'éditeur, dos lisse orné, décor d'encadrement et fleuron doré au 1er plat, bon état
Genève, Cercle du Bibliophile, s.d. (v.1968), pt in-8°, 430 pp, qqs gravures à pleine page, reliure simili-cuir bleu-nuit de l'éditeur, dos lisse orné, décor d'encadrement et fleuron doré au 1er plat, bon état
Genève, Cercle du Bibliophile, s.d. (v. 1968), pt in-8°, 519 pp, qqs gravures à pleine page, reliure simili-cuir bleu-nuit de l'éditeur, dos lisse orné, décor d'encadrement et fleuron doré au 1er plat, bon état
P., Hetzel, s.d. (1874), in-12, 408 pp, un plan dépliant, reliure demi-chagrin rouge, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos lég. taché, qqs rares rousseurs, bon état (Le Quillec, 143)
"Etienne Arago, oncle d'Emmanuel, membre du Gouvernement de la Défense nationale, a été nommé maire de Paris le 4 septembre. Dans cet ouvrage, il défend ses deux mois de gestion municipale et justifie sa démission au lendemain de la journée du 31 octobre. Et il dénonce la politique réactionnaire de la majorité de l'Assemblée nationale. L'ouvrage ne concerne pas directement la Commune mais il est essentiel pour comprendre le déclenchement de l'insurrection du 18 mars." (Le Quillec)
Editions du Conquistador, 1950, pt in-8°, 301 pp, 5 pl. de photos hors texte, index des noms cités, broché, couv. illustrée lég. salie, état correct
Souvenirs d'une vie journalistique, quand la presse parisienne siégeait sur les grands boulevards dans l'entre-deux-guerres et à Vichy. — L'entre-deux-guerres : Le temps des illusions ; Le Figaro de Robert de Flers ; L'or de François Coty ; A la recherche du temps perdu ; De quelques maîtres et petits maîtres ; Parlotes et agapes sur un volcan. – La Guerre et Vichy : Le temps retrouvé ; La presse à l'Hôtel de la Paix ; L'Etat à l'Hôtel du Parc ; Pierre Laval et la presse ; Promenade autour des sources. — Le livre s'achève avec la nomination de l'auteur comme Consul de France à Malaga au début de 1943.
P., Institut français d'architecture, Editions Carte Segrete, 1990, in-8°, 349 pp, très nombreuses illustrations, photos et plans, dans le texte et à pleine page, qqs-unes en couleurs, broché, jaquette illustrée, bon état
Textes de François-Régis Bastide, Jacques Leprette, J.-B. Duroselle, Bernard Marrey, etc.
Grasset, 1939, in-12, 348 pp, biblio, broché, couv. illustrée rempliée, bon état (Coll. Le Trentenaire, VIII). Edition originale, un des 850 ex. sur Alfax Navarre, numéroté “Exemplaire de presse XI”, prière d'insérer, envoi a.s. à l'écrivain Claude Aveline
"Paris se compose de beaucoup de villes, on l'a dit souvent, de vingt au moins ; chaque arrondissement, chaque quartier même, a sa physionomie propre, ses moeurs, sa poésie. A travers le centre et les faubourgs j'ai vagabondé, j'ai rêvé ; de singuliers personnages, parfois, surgis du pavé, m'ont parlé ; j'ai cru souvent qu'ils se confiaient à moi. On peut voyager à Paris, découvrir des terres inconnues, provoquer des rencontres, se dépayser ; il suffit de prendre l'autobus, de marcher à l'aventure. J'ai profilé de l'aubaine. De Grenelle à la Chapelle, de la Bastille au Trocadéro, peut-être m'est-il arrivé de deviner des secrets ; peut-être l'esprit de la rue m'en a-t-il soufflé à l'oreille. Simple passant, dépourvu d'érudition, d'ambitions historiques, incapable de choisir, je n'élève pas la prétention d'épuiser la matière, de dresser un tableau complet. Je conte uniment ce que j'ai vu ou imaginé au commandement du réel ; les deux, pour moi, se confondent. Et comme je ne possèdais pas d'autres armes que la curiosité et l'amour, les choses et les êtres, il me semble, n'ont pas eu peur de mon approche. Je distribue ce qu'ils m'ont donné. De là, ce livre." (A. A.)
P., Charpentier, 1882, in-12, 318 pp, broché, trois cahiers brunis, qqs rares rousseurs, état correct. Edition originale, avec mention de 2ème mille sur la page de titre (mais pas sur la couverture)
On joint un article de Ginette Guitard-Auviste sur l'auteur (1843-1896) : "Qui connait encore Paul Arène, "petit-neveu de Virgile" selon Barrès, admiré par Mistral, Anatole France et Maurras ?" — "Tout est vrai dans ces croquis ..."
[Atlas et géographie de la France moderne] – BEAUJEU-GARNIER (Jacqueline).
Reference : 115164
(1977)
Flammarion, 1977, 2 vol. in-4°, 239 et 244 pp, 128 planches de photos (dont 64 en couleurs) et 96 planches de cartes et plans en couleurs hors texte, 14 figures dans le texte, tableaux, index, reliures skyvertex décorées de l'éditeur, jaquettes illustrées, bon état (Coll. Portrait de la France moderne)
P., Jouve, 1911, gr. in-8°, xvi-333 pp, index, broché, dos lég. jauni, bon état (Coll. Archives de la France monastique, vol. XI)
"Il est impossible de s'intéresser à l'histoire de la congrégation de Saint-Maur, c'est-à-dire l'histoire des plus célèbres représentants de l'érudition française, et de ne pas savoir gré au R. P. dom Guilloreau d'avoir exhumé du vénérable manuscrit de la Bibliothèque nationale, où ils reposaient, les Mémoires de dom Audebert, à qui un bibliothécaire avisé a donné le sous-titre de Chroniques de la congrégation de Saint-Maur depuis 1642 jusqu'en 1654. La nature du livre est ainsi fort bien indiquée et si, lisant la substantielle préface de l'éditeur, on apprend l'importance du rôle joué dans la congrégation par le moine qui occupa des postes élevés, y jouit d'une haute autorité, organisa les études, devina et tira de l'ombre dom Mabillon et lui suggéra l'entreprise de ses plus fameux travaux, forma plusieurs autres savants moines comme dom Garet, dom Gerberon, dom Guérard, on comprend facilement l'intérêt que peuvent présenter les récits, les observations et les jugements d'un homme supérieur par l'esprit et par le rang, portant sur la vie du plus laborieux des Ordres pendant douze années du grand siècle. Quand dom Audebert entra dans l'Ordre de saint Benoît, la congrégation comptait soixante-seize membres. Lorsqu'il mourut, en 1675, plus de trois mille religieux occupaient les cent soixante dix-huit monastères qu'avait reconquis la Réforme, à laquelle ce puissant cerveau avait activement collaboré. Il n'en faut pas dire plus pour faire regretter vivement que ses souvenirs, qui fourmillent de gros et de menus faits, d'événements historiques comme la désunion avec Cluny et les troubles suscités par les menées de dom Faron de Chalus, et de minces épisodes de vie intérieure, ne soient consignés que pour un petit laps de temps. L'édition est de tous points satisfaisante. Le R. P. dom Guilloreau ne l'a pas seulement pourvue d'une excellente introduction sur la vie et les mérites de l'auteur, mais discrètement, sans la charger de commentaires inutiles et fastidieux, il en a éclairé le texte par d'excellentes notes biographiques sur tous les personnages cités et ayant quelque notoriété, ainsi que par d'exactes et complètes identifications des noms de lieux. Une bonne table onomastique couronne l'oeuvre qui fait honneur à la collection des Archives de la France monastique, dont elle forme un des meilleurs volumes." (J. Chavanon, Bibliothèque de l'école des chartes, 1911)
P., Christine Bonneton, 1991 fort in-8°, v-536 pp, préface de Jacques Chirac, 96 gravures dans le texte et hors texte, biblio, index, reliure skivertex bleu de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, tête dorée, bon état
Réimpression du classique d'Albert Babeau (1889), augmentée d'une bibliographie complémentaire par Alfred Fierro. Cet ouvrage est un tableau particulièrement vivant de la capitale à la veille de la Révolution. On y découvre avec plaisir ses chanteurs de cantiques et ses troupes ambulantes, ses porteurs d'eau et ses écrivains publics, ses Bains chinois et ses restaurateurs, ses théâtres et ses salons littéraires, ses églises et ses couvents. On y parcourt avec curiosité des rues aux noms étranges comme les rues Pot-au-Diable, Tire-Boudin, Trop-va-qui-dure, Fosse-aux-Chiens. On déambule aussi dans les grandes artères que sont les rues Saint-Denis, Saint-Honoré ou Dauphine... Paris en 1789, une ville qui attire, comme aujourd'hui, étrangers et provinciaux séduits par la variété de ses charmes et de ses arts.
P., G. Vanoest, 1926, in-8°, 44 pp, introduction et notes par Amédée Boinet et Frantz Callot, notes, broché, trace de mouillure ancienne sur la couverture, sinon bon état
Edition originale en volume de ce tiré à part de "Paris-Guide" de 1867. — "Banville, étudiant en 1840, fut assez bohème et frondeur en son temps pour tout comprendre de la vie libre de ses compagnons d'autrefois et trop artiste pour n'en avoir pas su pénétrer la juvénile et fougueuse poésie..." (introduction).
Saint-Dizier, Typographie Carnandet, 1876, in-8°, xxiv-220 pp, reliure demi-basane brune lég frottée, dos lisse à filets (rel. de l' époque), bon état
Le père Barbe correspondait de Paris avec son ami M. Percheron qui habitait Chaumont. Il échappa de justesse aux massacres de Septembre. Il s'agit d'une correspondance intime qui donne néanmoins des renseignements intéressants sur l'ambiance qui régnait à Paris, des débuts de la Révolution à la fin de l'année 1792. Ouvrage rare, publié à un très petit nombre d'exemplaires et pour quelques bibliophiles seulement.
Editions de Fallois, 2004, gr. in-8°, 472 pp, notes, index, reliure demi-basane verte, dos à deux fois 3 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée, bon état. Exemplaire très bien relié
Soixante ans de théâtre et de vie parisienne. Pierre Barillet nous raconte le parcours d'un auteur dramatique, de la Libération à nos jours : une farandole de comédiens, de célébrités, de figures moins connues, qu'il a admirés et aimés et dont il brosse les portraits avec autant d'humour que d'émotion. En 1950, il signe avec Jean-Pierre Grédy une première comédie. Le Don d'Adèle leur vaut d'emblée la célébrité. Ils multiplient les succès. Fleur de Cactus connaît un retentissement mondial. Spectateur attentif, Pierre Barillet ressuscite le souvenir de soirées mémorables. S'il rend à Jean Anouilh et aux auteurs dits de Boulevard la place qu'ils méritent, il s'intéresse tout autant aux entreprises plus audacieuses, plus engagées. Parallèlement à son parcours personnel qu'il indique en filigrane, il décrit l'évolution de l'homosexualité dans le théâtre, sujet encore tabou, il y a un demi-siècle. Il évoque aussi le Paris des années 50, ses fêtes luxueuses, ses frivolités ; ses expériences professionnelles à Broadway, la faune d'Hollywood ; l'explosion de Mai 68 et son influence sur la création. À la ville comme à la scène, une vie remplie de rencontres exceptionnelles, d'amitiés, de quelques chagrins, mais surtout d'enthousiasmes et de passions.
Rennes, Ouest-France, 1980 gr. in-8°, 187 pp, très nombreuses photos, un plan sur double page, broché, couv. illustrée, bon état
Recueil de photographies réunies et présentées par] Jacques Barozzi. "Après une période d'occupation de 4 ans, 2 mois et 5 jours, Paris s'insurge, Paris se soulève, Paris se libère. Le 14 juin 1940, les allemands entraient dans Paris "Ville ouverte" ; le 25 août 1944 à 14 h 45, leur représentant dans la capitale : le général Von Choltitz, signait la capitulation. L'insurrection avait commencé le 19 août 1944. Il fallut une semaine pleine aux Parisiens pour se retrouver libres chez eux ; à peine plus que le temps prêté à Dieu pour faire le monde..."
Payot, 1951, in-8°, 250 pp, notes bibliographiques, annexes, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Lutèce ; Origines religieuses et mystiques ; Paris capitale ; L'Université ; La civilité et la poésie ; Le Grand Siècle ; La ville des Lumières ; Révolutions ; La République. — "M. Barroux, archiviste aux archives de la Seine et de la ville de Paris, n'oublie pas qu'il est un ancien élève de l'École des chartes. L'essai qu'il nous apporte est appuyé sur une réelle familiarité avec les sources de l'histoire parisienne et soutenu par une connaissance étendue de toute la littérature connexe à son sujet, pour ne rien dire de la littérature tout court. Son admiration pour Dagobert, la sévérité qu'il montre envers Charlemagne et Louis XIV, coupables d'avoir déserté Paris, ses thèses sur l'influence « aréopagitique » dans la pensée parisienne ou sur le caractère « parisien » de la Pléiade pourront être discutées. Ses lecteurs, historiens ou profanes, tireront néanmoins de son livre un sérieux profit." (Léonce Celier, Bibliothèque de l'école des chartes, 1951) — "L’ouvrage de M. Barroux est l’œuvre d’un historien authentique qui joint à l’érudition le sens et le goût des vues synthétiques. Il n’a pas voulu seulement retracer l’évolution de Paris en tant que « ville », comme bien d’autres l’avaient fait avant lui, mais aussi en tant que « capitale ». Il ne croit pas qu’une prédestination géographique, trop souvent affirmée à la légère, l’imposât de toute éternité comme capitale de la France. Ce titre de capitale, Paris ne l’a acquis qu’au prix d’une lente évolution qui commence avec Clovis pour s’achever sous la monarchie capétienne. Louis XIV en transférant le siège de la monarchie à Versailles et en éloignant le gouvernement de Paris, commet un acte qui sera gros de conséquences au siècle suivant. M. Barroux a insisté particulièrement sur un aspect de l’histoire de Paris auquel les historiens n’ont pas toujours prêté une attention suffisante, sur son rôle de centre spirituel et intellectuel de la France. Ce rôle remonte au jour où, sous Louis le Débonnaire, des ambassadeurs de Byzance apportèrent à l’abbaye de Saint-Denis l’œuvre théologique et mystique de Saint Denys l’Aéropagite, que l’abbé Hilduin entreprit de traduire en latin. De l’abbaye de Saint-Denis il passe sur la rive gauche de la Seine avec la fondation de l’Université et se poursuit sans interruption jusqu’à nos jours par les salons, les Académies, les milieux littéraires et artistiques. M. Robert Barroux n’a pas négligé l’histoire militaire de Paris. Il a écrit d’excellentes pages sur l’héroïsme des Parisiens aux heures graves de l’histoire." (Georges Gougenheim, Revue de Défense nationale, 1952)
Calmann-Lévy, 1932, pt in-8°, iii-252 pp, une gravure sur double page hors texte, reliure demi-percaline bleue, pièce de titre basane caramel, dos lisse avec fleuron, date et double filet dorés en queue, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état (Coll. Notre vieux Paris)
Calmann-Lévy, 1930, pt in-8°, 232 pp, une gravure et 3 plans hors texte, broché, bon état (Coll. Châteaux, décors de l'histoire)
"M. Louis Batiffol connaît mieux que personne le Louvre, Louis XIII et Marie de Médicis car il leur a consacré quelques-uns des meilleurs morceaux de son importante oeuvre historique. Ce nouveau livre, dont le titre résume exactement la matière, est un très bon livre, solide, précis, vivant, évocateur. D'abord, le décor, ce Louvre dont Louis XIII recommence la construction et qui n'a point cessé, un seul instant du règne, d'être en complète transformation ! Nous songeons toujours au Louvre de Louis XIV. Mais le Louvre d'Henri IV était si délabré qu'en y rentrant pour la première fois Marie de Médicis, jeune mariée, crut qu'on la voulait moquer. Le Louvre de Louis XIII menaçait ruine à tel point qu'au moment de la Journée des Dupes le Roi habitait à l'Hôtel des Ambassadeurs, rue de Tournon ! Mais la religion monarchique existait déjà sous le règne de Henri IV puisque les princesses du sang et les dames de la cour ne passaient jamais devant le lit du Roi sans faire la révérence. Et l'appartement de la Reine paraît avoir été particulièrement somptueux. La Cour comprenait 1.517 personnes sous Henri IV et 1.132 sous Louis XIII, mais un nombre infime de ces courtisans avait seul le droit d'habiter au Louvre. Dès cinq heures du matin l'officier de service ouvrait la grande porte du Palais aux huissiers, valets et garçons qui venaient nettoyer, fort soigneusement les appartements. A six heures, les courtisans commençaient à arriver et à attendre le lever du Roi, en remplissant les antichambres de leur foule trop bruyante. Mais à onze heures du soir, après qu'un archer eut crié, par trois fois au milieu de la cour que les issues allaient être closes, le Louvre était fermé comme un Musée ou comme une prison. Le Capitaine de garde donnait à ses soldats le mot, que le Roi en personne lui avait passé, et il emportait les clefs dans son appartement. Singulier mélange en ce début du grand Siècle de traditions médiévales et de domesticité des habitués de la Cour ! Un livre si vivant, si bourré de faits curieux, ne saurait se résumer, car il est la chronique même du Louvre sous deux de nos Rois. Nous en recommandons vivement la lecture à ceux qui veulent déchiffrer le visage véritable d'Henri IV, de Louis XIII et de leur entourage." (Georges Huisman, La Quinzaine critique des livres et des revues, 25 avril 1931)
P., La Nouvelle Société d'Edition, 1933, in-12, 133 pp, broché, bon état (Coll. Nos Grandes Ecoles), envoi a.s.