20 Place du Vieux Marché
86500 Montmorillon
France
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Phone number : 06 71 05 07 87In-8° éditions Macula, Paris, mai 1982, 304 pp. broché couverture souple ill. d'une photographie N & B. Très bon état.
Argument (P; 4 & 5). La Salpêtrière fut, dans le dernier tiers du XIXe siècle, ce qu'elle avait toujours été : une espèce d'enfer féminin, une «cita dolorosa», quatre mille femmes, incurables ou folles, encloses là. Un cauchemar dans Paris au plus près de sa «belle époque». C'est là précisément que charcot «redécouvrit l'hystérie». Comment ? On tente ici de le retracer, parmi toutes les procédures cliniques et expérimentales, à travers l'hypnose et les spectaculaires présentations de malades en crises dans l'amphithéâtre des célèbres «leionsdu mardi». On redécouvre avec Charcot de quoi est capable un corps hystérique : or cela tient du prodige. Cela tient du prodige, cela dépasse l'imagination, et «toute espérance» même, comme on dit. Quelle imagination, quelle espérance ? Tout est là. Ce que les hystériques de la Salpêtrière ont exigé de leur corps relevait d'une extraordinaire connivence de médecins à partie,tes. Un rapport des désirs, des regards et des savoirs. C'est cela qui est interrogé. Nous restent aujourd'hui les séries d'images de l'"Iconographie photographique de la Salpêtrière". Tout y est : poses, crises, cris, «attitudes passionnelles», «crucifiements», «extases», toutes les postures du délire. Tout semble y être parce que la situation photographique cristallisait idéalement le lien du fantasme hystérique et d'un fantasme du savoir. [...]. (Didi-Huberman)
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