Paris, Desnos, (1783). 4 parties de 96 pp. chacune - suivies d'un calendrier pour 1787, titre et frontispice gravés reliés en 1 vol. in-16. Le Petit Ovide François, ou le Passe temps agréable remède à l'ennui. Élite de chansons, romances, vaudevilles par différents auteurs. Nouvelle édition avec les noms de ceux qui ont contribué à ce recueil. Paris, Desnos, (1786). 4 parties de 96 pp. chacune - suivies d'un calendrier pour 1787, titre et frontispice gravés reliés en 1 vol. in-16. Ensemble 8 pièces reliées en 2 volumes in-16, maroquin rouge, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Rare collection de huit almanachs publiés séparément de 1783 à 1786, illustrés de deux frontispices gravés.Grand-Carteret : « Sous le titre général Anacréon en belle humeur - première forme de la publication - parurent douze fascicules ayant tous le même nombre de pages (96), cadre typographique sans estampes et la plupart du temps, sans musique gravée. Chacun de ces fascicules avait un sous-titre spécial, et donnait les noms des auteurs dont les chansons figuraient dans le recueil ». Contient :I. Le plus joli chansonnier francois en quatre parties : 1. Anacréon en belle humeur ou le plus joli chansonnier françois 2. Anacréon en belle humeur ou les Graces en goguettes 3. Les Muses à Cythère 4. Les Espiègleries à Cythère. Calendrier pour l'année 1787 (6 ff.).II. Le petit Ovide francois, ou le passe temps agreable remède à l'ennui : 1. Anacréon en belle humeur ou les caprices de l’amour et de Bacchus 2. Anacréon en belle humeur, ou les Petits Soupés de Vénus 3. Anacréon en belle humeur. Chansonnier françois 4. Anacréon en belle humeur ou les Escapades de l’Amour.. Calendrier pour l'année 1787 (6 ff.).Ex-libris moderne Lucien Allienne avec la devise « plus lon me charge plus ie mesleve » et la mention « George Allienne imprimeur du Roy MDCL [1650] ; ex-libris autographe et gravé "A. Perreau". Traces de frottement légères et petits trous de vers sur les mors (tome I). Bel exemplaire.Grand-Carteret, 626 et 755.
Paris, chez Gabriel Amaulry, 1725. In-12 de (4) pp. (titre et catalogue) 298-(2) pp., veau havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, armes sur les plats répétées en alternance sur le dos (reliure de l'époque).
Édition originale imprimée par Henri Simon Pierre Gissey, restée anonyme. Le titre de départ porte ou les Demeslez de l'amour.Gay : « Ouvrage singulier développant cette thèse que si l'on veut se faire aimer des femmes, il faut les battre. C'est le même sujet que la dissertation de Grosley mais sous la forme d'une historiette assez spirituellement écrite ». Suivi de Amours réels & veritables d'un aigle & d'un milan. Épître. Exemplaire aux armes de la comtesse de Verrue (1670-1736), surmontées sur le plat supérieur de la mention en capitales GUISCARD.Provenance : Ex-libris J. Noilly.Catalogue des livres de Feue Mme la Comtesse de Verrue (1737), page 133 ; Catalogue de livres rares et curieux anciens et modernes et d’une précieuse collection de livres de l’école romantique composant la bibliothèque de M. J. Noilly (1886), n°339.Gay, I, 277 ; Olivier-Hermal-Roton, pl. 799 ; sur la famille des comtes de Guiscard, voir Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, seconde édition, 1774, tome VII, p. 574. Mors restaurés.
[], [], 1787-1788. Recueil 7 de pièces en 2 vol. in-8, basane marbrée, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Rare recueil de 7 textes parus au XVIIIe siècle concernant l'affaire qui fit à l'époque grand bruit et qui opposa l'avocat alors inconnu, Nicolas Bergasse, fervent adepte des pratiques de Mesmer dont Beaumarchais s'était ouvertement moqué, et qui voulait à tout prix se faire jour. [BERGASSE (Nicolas)]. Mémoire sur une question d'adultère, de séduction et de diffamation, pour le sieur Kornman, contre la dame Korman son épouse, le sieur Daudet de Jossan, le sieur Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, et M. Lenoir, conseiller d'État et ancien lieutenantgénéral de police. Sans lieu, 1787. In-8 de VIII-195 pp. KORNMANN (Guillaume). Observations du sieur Kornmann en réponse au mémoire de M. Lenoir. Sans lieu, 1787. In-8 de 63 pp. BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de). Mémoire en réfutation contre Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Pour servir de suite au public. A dix lieues de Paris, Chez le frippon d'Imprimeur, au poids de l'or, 1787. In-8 de 46 pp. Mémoire pour le sieur Bergasse, dans la cause du sieur Kornmann, contre le sieur de Beaumarchais. Sans lieu, juin 1788. In-8 de VIII-150 pp. Mémoire de Pierre Caron de Beaumarchais ; en réponse au libelle diffamatoire, signé Guillaume Kornman ; dont plainte en diffamation est rendue, avec requête, à M. le Lieutenant-Criminel, & permission d'informer. Sans lieu ni date (1788). In-8 de 35 pp. Précis pour le Sieur Kormann ; contre le Sieur Le Page, docteur en médecine. Jugé en faveur du Sieur Kormann. Sans lieu ni date (1788). In-8 de 14 pp. Mémoire du Sieur Kormann en réponse au mémoire du Sr de Beaumarchais. Sans lieu ni date (1788). In-8 de 62 pp. [BERGASSE (Nicolas)]. Observations du sieur Bergasse sur l'écrit du sieur de Beaumarchais ayant pour titre : Court mémoire, en attendant l'autre, dans la cause du Sieur Kornmann. À la suite, le Court mémoire en attendant l'autre par P. A. Caron de Beaumarchais sur la plainte en diffamation qu'il vient de rendre d'un nouveau libelle qui paroît contre lui. Sans lieu, août 1788. In-12 de 71 pp.Bon exemplaire. Une coiffe usée. Ex-libris du marquis de Vichy.
[], [], [1789]. In-8 broché de 105 pp., couverture factice, titre manuscrite sur le plat supérieur.
Édition originale. Il faut donc que je me défende encore ! Nouveau plaidoyer signé Nicolas Bergasse dans l'affaire Kornmann qui fit à l'époque grand bruit et opposa l'avocat alors inconnu, fervent adepte des pratiques de Mesmer, pourfendeur de la corruption et du despotisme à Beaumarchais qui l'avait ouvertement moqué.Rousseurs. Cordier, 426.
, , 1788. 3 vol. in-8 de (2)-317-(3) pp. ; (2)-318-(2) pp. ; 318-(2) pp., demi-basane havane, dos orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert (reliure de l'époque).
A la manière de Louis-Sébastien Mercier dans le Tableau de Paris, l'éditeur, anonyme, choisit de rassembler les textes qui lui semblent propice à illustrer cette fin de siècle en pleine effervescence. Le sous-titre à lui seul illustre parfaitement son propos : Choix des productions les plus piquantes que les lumières & le ridicule, la philosophie & la gaîté, la raison & la bisarrerie ont fait éclorre dans cette époque intéressante. On trouve en effet pêle-mêle des écrits, la plupart anonymes, sur les filles entretenues, un projet d'embellissement, sur les vestes à la mode, sur le théâtre français, etc., et des écrits beaucoup plus sérieux de Sylvain Maréchal, de Mirabeau, Necker, Linguet, associés à des textes sur l'esclavage, la philosophie, la prospérité des Etats, sur les troubles de Paris en août et septembre 1788, le Discours prononcé à l'ouverture de l'assemblée des Notables le 6 octobre 1788, Lettre des trois ordres du Dauphiné au Roi, etc.Bon exemplaire. Coiffes usées, mors légèrement fendus. Semble rare, manque aux principales bibliothèques.
Paris, A. Quantin, 1879-1886. 12 vol. in-8, demi-maroquin brun à coins, dos lisses ornés, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Durvand).
Collection complète des Petits poètes du XVIIIe siècle publiés par Quantin, tirés à petit nombre sur papier de Hollande. Portraits et vignettes gravés.1, Poésies diverses du Cardinal de Bernis ; 2, Poésies et oeuvres diverses du chevalier Antoine Bertin ; 3, Poésies diverses du Chevalier de Bonnard ; 4, Poésies diverses du Chevalier de Boufflers ; 5, Poésies diverses de Desforges-Maillard ; 6, Poésies choisies de Gentil-Bernard ; 7, Poésies diverses de Gilbert ; 8, Poésies choisies de Gresset ; 9, Poésies diverses et pièces inédites de Lattaignant ; 10, Poésies de Malfilâtre, poèmes, odes et traductions ; 11, Poésies choisies et pièces inédites de Alexis Piron ; 12, Poésies et lettres facétieuses de Joseph Vadé.Les notices sont écrites par Derome, Uzanne, Jullien, Drujon, Asse.Bel exemplaire. Vicaire, VI, 747-749.
Troyes, Chez la Veuve Garnier, ss date (1726). In-8 carré dans une reliure en percaline du XIXème siècle. 128 pp, 120 pp. Illustré de deux vignettes en page de titre. Dos insolé et frottements aux coiffes et coins. 2 petites déchirures avec un manque d'une lettre p. 113-114 de la seconde partie.
Lions, Jean Montos, 1761. In-16 (6)-180 pp., 1 figure hors texte, demi-maroquin chagriné aubergine à coins, dos lisse orné, tranches rouges (reliure du XIXe siècle).
Nouvelle édition de cet ouvrage anonyme, licencieux et blasphématoire, dirigée contre les Jésuites et les ordres religieux, publié une première fois en 1696. Exemplaire bien complet du frontispice ici relié entre les pages 16 et 17, gravure conforme à l'exemplaire de la Bayerische Staatsbibliothek München.Provenance : Jules Bobin avec son ex-libris manuscrit, bibliophile, ami et exécuteur testamentaire de Huysmans : « Huysmans avait parmi ses amis un grand bibliophile, Jules Bobin, qui avait réuni une collection immense de livres anciens et rares. Parmi ces livres, nombreux étaient ceux concernant l'occultisme, la liturgie, les curiosités religieuses, sujets chers à Huysmans qui dut souvent fouiller dans les rayons de son ami » (Bulletin de la société J.-K. Huysmans, mars 1929).
Londres, aux dépens d’une Société de Libraires, 1757. 2 parties en 1 vol. in-12 de VI-(2)-158, (4)-138 pp., demi-veau blond, dos lisse orné, tranches dorées (Honnelaître).
Édition originale. « Oeuvre anonyme. Wijngaarden suppose qu'il ne s'agit pas d'une traduction, mais de l'ouvrage d'un auteur français. L'auteur décrit avec un souci de véracité très grand, la découverte, au terme d'un naufrage, de l'île de la Raison. Ce pays d'utopie constitue une sorte de retour à la communauté chrétienne primitive. La critique de l'Église et notamment du culte catholique y tient une grande place. L'île de la Raison ne connaît ni rois, ni gouvernement, ni prêtres. La pluralité des maris y est la règle, les enfants appartiennent à l'État. Le système social reste par ailleurs indéfini. Le roman se termine par l'éloge de la raison » (Hartig). Très bon exemplaire dans une reliure à l'imitation signée Claude Honnelaître.Hartig et Soboul, p. 55 (date d'édition erronée : 1756) ; inconnu à Fortunati-Trousson.
Londres, aux dépens d’une Société de Libraires, 1757. 2 parties en 1 vol. in-12 de VI-(2)-158 et (4)-138 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. « Oeuvre anonyme. Wijngaarden suppose qu'il ne s'agit pas d'une traduction, mais de l'ouvrage d'un auteur français. L'auteur décrit avec un souci de véracité très grand, la découverte, au terme d'un naufrage, de l'île de la Raison. Ce pays d'utopie constitue une sorte de retour à la communauté chrétienne primitive. La critique de l'Église et notamment du culte catholique y tient une grande place. L'île de la Raison ne connaît ni rois, ni gouvernement, ni prêtres. La pluralité des maris y est la règle, les enfants appartiennent à l'État. Le système social reste par ailleurs indéfini. Le roman se termine par l'éloge de la raison » (Hartig). Bel exemplaire.Hartig et Soboul, p. 55 (date d'édition erronée : 1756) ; inconnu à Fortunati-Trousson.
A Paris, de l'Imprimerie de P.R.C. Ballard, 1766. 2 vol. grand in-8 à paginations multiples, veau marbré, dos fleurdelisé à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, triple filet d'encadrement doré sur les plats, armes royales au centre, tranches dorées (reliure de l'époque).
Collection complète pour l'anée 1765. Les volumes sont composés de cahiers à pagination distincte avec page de titre, pouvant ainsi être vendus séparément. Vignette gravée au titre aux armes de France. Calendrier des spectacles donnés à Versailles (janvier à mars) et Fontainebleau (octobre et novembre). Noms des comédiens notés.Exemplaire imprimé en grand papier. Intermèdes d'Amour pour Amour, comédie en trois actes et en vers, musique de M. Rebel ; Les Incas de Pérou, Acte de ballet, paroles de Fuzelier, musique de Rameau ; Prologue des Indes galantes, paroles de Fuzelier, musique de Rameau ; Les Sauvages, entrée ajoutée aux Indes galantes, paroles de Fuzelier, musique dede Rameau ; Fragmens composés du prologue des Amours des Dieux, de l'acte de l'Amour enjoué & de celui de la Danse, paroles de Fuzelier, musique de Mouret ; L'Amour enjoué, ballet de Dauvergne ; La Danse, Troisième entrée du Ballet de Talents lyriques, ballet de Rameau ; Thétis et Pélée, Tragédie de Fontenelle, musique de M. de La Borde ; Renaud d'Ast, Comédie de Lemonnier, musique de Trial & Vachon ; Sylvie, opéra en III actes, musique de Berton et Trial, paroles de Laujon ; Palmire, ballet héroïque de Chamfort et Bury, musique de Bury ; La Vengeance de l'amour, ou Diane & Encìimion, pantomime héroïque anonyme ; La Fée Urgèle, paroles de M. M***, musique de Duny ; Programme du ballet d'Eglé, comédie en vers de M. Vallier, musique de Dauvergne ; Le Triomphe de Flore, Programme du ballet d'Eglé, comédie en vers de M. Vallier, musique de Dauvergne ; Zénis & Almazie, ballet héroïque, paroles de Champfort, musique de M. ** (M. de La Borde) ; Thésée, tragédie en V actes, paroles de Quinault, musique de Mondonville ; Erosine, pastorale héroïque, paroles de Montcrif, musique de Le Berton.Bel exemplaire. Infime défaut à une coiffe. Bibliothèque dramatique de M. de Soleinne, 3294 ; Sgard, Dictionnaire des journaux 1600-1789, 715.
Paris, Raymond Mazières, 1711. In- 12 de (8)-87-(5) pp., veau brun granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale avec privilège de ce conte resté anonyme. « L'histoire de Psyché est proprement celle de l'Amour. On l'y voit blessé lui-même de ses traits et ressentant tout ce qu'il fait ressentir aux autres. ». Très bon exemplaire en reliure d'époque.Conlon, 15650 ; Le Maître, Essai sur le mythe de Psyché (1946), pp. 216-18.
Marseille, Jean Mossy, 1773. In-12 de XII-151 pp. frontispice gravé.[Denesle]. L'Aristippe moderne, ou Réflexions sur les moeurs du siécle. Paris et Liège, chez J.F. Bassompierre, 1764. In-12 de XIV-216 p., frontispice.Les deux pièces reliées en 1 vol. in-12, veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
1. Édition originale et seule publiée ornée du portrait d'Annibal Camoux en frontispice gravé par Dejean d'après Henri. Histoire d'Annibal Camoux (1638-1759) un ancien soldat originaire de Marseille qui vécut jusqu’à 122 ans mêlée à des réflexions sur cette longévité exceptionnelle : les traditions locales, les conseils médicaux mais aussi ses vues sur l'architecture, l'astronomie, l'histoire naturelle et la philosophie. L’ouvrage retrace ses recherches sur l’eau stomachale, et fait la promotion de son régime de santé (dont le tabac) et s'attarde sur les élixirs qu'il a concoctés à partir de plantes exotiques achetées sur les quais. Sa classification des spécimens végétaux donne lieu à des conversations avec Tournefort. Conlon, 73:469.2. Troisième édition, la première en 1738, ornée d'un frontispice gravé par Bernigeroth d'après Punt et d'une vignette de titre gravée par Back. Recueil de Denesle qui signe l'épître dédicatoire, composé dans le goût de La Bruyère dont l'auteur se réclame dans sa préface : sur le commerce du monde (politesse, secret et confidence, dissimulation, conversations) ; sur la fortune (forturne dans l'épée, la robe, dans le commerce) ; sur les engagements (amour, mariage, amis) ; sur le contentement de l'esprit. Titre imprimé en rouge et noir. Ex-libris manuscrit à l'encre du temps sur le premier contreplat "Dutertre" ; cachet ex-libris répété "F. Senard avocat".Quérard, II, 475. Bel exemplaire.
Paris, Quillau, 1750. In-12 de VIII-187-(3) pp., veau marbré, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Première édition française adaptée de l'anglais The Stage opened to the publick. I. De l'origine de la Poésie et en particulier de la Tragédie II. De la Tragédie et des parties qui la composent III. De la constitution du sujet IV. De l'unité du sujet V. Si le Poète doit suivre la vérité ou la vraisemblance VI. Passage des Fables en simples et en implexes VII. De la péripétie et de la reconnaissance VIII. Division de la Tragédie IX. Caractères que la Tragédie doit choisir pour être parfaite X. D'où doivent naitre le terrible et le pitoyable XI. Quels incidents sont terribles ou pitoyables XII. Ce que c'est que les moeurs dans la Tragédie et les quatre conditions qu'elles doivent avoir XIII. Ce que le poète doit observer pour bien conduire un sujet XIV. Des sentiments et en quoi ils consistent. Seconde partie I. De la Comédie et des changements qui lui sont arrivés II. Différence remarquable entre le goût de la Comédie et des autres ouvrages d'esprit quant à la durée III. Règles générales de la Comédie IV. Si la tragédie est plus difficile à composer que la Comédie. Soleinne IV, 384 ; Conlon, 292. Bel exemplaire.
A Paris, Gueffier, Volland, 1791. 2 parties en un vol. in-8 de XXIII-210 pp. ; (2)-295 pp., demi-basane havane à petits coins de vélin, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Première édition française de ce fameux recueil pamphlétaire, chef d'oeuvre de la littérature anglaise. « Junius, pseudonyme de l'auteur inconnu des lettres politiques publiées à Londres, dans le Public Advertiser (1769-1772) dont la véhémence est restée célèbre. Elles étaient dirigées contre le ministère de Lord North. Ces pamphlets ont été tour à tour attribués à divers personnages, Ph. Francis, P. Sackville, Burke, Hamilton, etc., sans que la question ait jamais pu être résolue. Pendant trois années, l’invisible justicier frappa sans relâche, sans pitié, tous les crimes et tous les abus qui venaient s’exposer à ses coups, depuis la simple caution accordée à un voleur pris en flagrant délit jusqu’aux actes solennels du ministère North, dont l’impéritie politique décidait la perte politique de la grande colonie américaine ; on recevait le châtiment, et l’on cherchait vainement autour de soi l’exécuteur de ces vengeances. (…) On peut dire que c’est de ce temps que date la vraie doctrine de la liberté de la presse, telle qu’elle est professée et pratiquée en Angleterre, et telle que tous les esprits fermes la conçoivent encore en France » (Larousse).Bon exemplaire malgré une petite restauration marginale sur les premiers feuillets de la seconde partie.
Aux Enfers, , 1740. In-12 de (2)-123 pp., frontispice, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition sous un titre remanié de cette satire anonyme de la Régence publiée une première fois deux ans plus tôt sous le titre L'Amour Magot, histoire merveilleuse, Les Tisons et Lettres écrites des campagnes infernales (Londres, 1738).Gay : « Espèce de conte de fées dont le sens moral est résumé en ces mots : L'Amour enflamme tout ce qui respire, la difformité et la laideur ne sont pas à l'abri de ses coups. Critique des usages établis au temps de la Régence, et ouvrage satirique sur les moeurs du temps ».Ex-libris manuscrit de Philippe Bédigis (17.. - 1850?) sur le contreplat supérieur : Ph. Bédigis à Paris. Professeur d'écriture, fils du maître écrivain François-Nicolas Bédigis (1738-1814), Philippe Bédigis collectionna des ouvrages sur la calligraphie. Sa collection fut vendue aux enchères à Paris en 1850, et fut en partie rachetée par le calligraphe et collectionneur Auguste-Guillaume Taupier (Bibliothèque de l'Institut, notice de la marque n° 279).Gay I, 120 ; Conlon, IV, 1986.
Paris, Imprimerie Royale, 1736-1770. 35 vol. in-4, veau blond, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin olive, tranches rouges (reliure de l'époque).
Exemplaire abondamment annoté (en marge de tous les volumes) par Alfred Moquin-Tandon (1804-1863), médecin et écrivain français ; professeur de botanique à Toulouse de 1838 à 1852, il occupa la chaire d’histoire naturelle médicale à la faculté de médecine de Paris à partir de 1853.Tête de collection illustrée de 228 planches hors texte. « La publication des Mémoires de l'Académie des inscriptions, selon le titre qui leur est le plus généralement attribué, fut d'abord destinée à démentir l'image fausse d'une académie occupée « à déchiffrer des inscriptions et des médailles antiques ou à en faire de nouvelles ». Comme c'est la règle dans ce type d'écrits, il y a lieu de distinguer entre les Mémoires, « pièces que l'on a jugé à propos d'imprimer tout au long » et l'Histoire, composée de « différents extraits d'autres pièces qu'on n'a voulu ni donner en entier ni perdre totalement » (Préface).Le recueil se confond avec les activités de l'Académie des inscriptions, grande institution de la monarchie et une de ses plus belles réalisations intellectuelles. Il a servi de modèle aux Académies de province qui ont à leur tour voulu faire connaître au public les travaux de leurs membres » (Henri Duranton). Principaux collaborateurs : Caylus, Gros de Boze, Fréret, Charles de Brosses, La Curne de Sainte-Palaye, etc.Bel exemplaire. Quelques menus défauts. Les tomes 11, 22 et 33 sont des tables des matières sous forme d'index ; décor différent aux quatre derniers volumes.Brunet I, 26 ; Sgard, 601.
Londres, John Adamson, 1784-1789. 36 vol. in-12, demi-basane, dos lisse orné de filets dorés, le tome 34 est relié dans une reliure différente, la table est brochée (reliure de l'époque). Joint : Table alphabétique des auteurs et personnages cités dans les mémoires secrets. Bruxelles, 1866.
Collection complète des Mémoires secrets, dits de Bachaumont, qui constituent une des sources les plus abondantes et les plus précieuses pour l'étude du XVIIIe siècle. Les Mémoires secrets se voulaient l'écho de la vie publique et mondaine de leur temps et ils y sont parvenus. Rien ne manque à ce véritable répertoire, ni les événements politiques, littéraires et dramatiques les plus saillants, ni le menu détail des anecdotes, chansons, épigrammes, et autres pièces fugitives qui faisaient les délices de la société parisienne, pas même les rumeurs, fausses ou avérées, qui conditionnent les esprits et forgent les opinions.Bon exemplaire. Quelques traces de mouillure ; quelques feuillets abimés dans les marges. Joint le volume de table broché : Table alphabétique des auteurs et personnages cités dans les Mémoires secrets (Bruxelles, 1866), tirée à 200 exemplaires. Hatin, 66-67 ; Sgard, 904.
Aux Etats Calotins (Paris), de l'imprimerie Calotine, 1752. 4 parties en 3 vol. in-12 de (14)-192 pp. ; (2)-162 pp. ; (6)-160-(4)-31 pp., maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Nouvelle édition augmentée des troisième et quatrième parties.« Société burlesque inventée par quelques hommes d’esprit à l’époque de la Régence. Sous prétexte de manquement aux bienséances, au bon goût, à la logique et au bon sens, soit dans les paroles soit dans les actions, les membres de l’association de la Calotte envoyaient des brevets à tous ceux qu’ils croyaient dignes d’être enrôlés dans leur régiment. Aucun grade, aucune dignité, nulle position élevée n’était à l’abri des brevets satiriques de ces joyeux critiques » (Arthur Dinaux, Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, I, p. 134).Curieux recueil publié une première fois à Bâle en 1725 de pièces satiriques et facétieuses, anticléricales, en prose et en vers, composées par de Margon, Gacon, l'abbé Desfontaines, Aymon, Saint-Martin, Grecourt, Piron, Roy, etc.Le régiment de la Calotte avait été fondé en 1702 par Philippe Emmanuel de La Place de Torsac et Étienne Isidore Théophile Aymon. Deux tomes supplémentaires seront publiés en 1754.Titres en rouge et noir. Élégante reliure en maroquin rouge. Quelques menus défauts.
Lille , Imprimerie de P. Dumortier, 1792 circa. Feuillet in-folio (35,5 x 21,5 cm).
Recueil de quatre chansons imprimées recto verso sur trois et quatre colonnes par Pierre-Antoine Dumortier (1748-1808) imprimeur-libraire à Lille sous la Révolution et le Consulat. Natif de Roncq, il fut reçu libraire le 8 août 1768 et commença à imprimer vers 1792. Dumortier fut chargé en 1793 du "triage" des livres confisqués aux récollets et aux dominicains de Lille. Dès 1808, sa veuve Marie-Thérèse (-Joseph) Coustenoble (1752-1836) lui succéda et fut brevetée imprimeur le 20 juillet 1811 puis libraire le 1er janvier 1813.Catalogue d'une nombreuse bibliothèque provenant de feu M. Haigniéré (1842) n°1693.
Caen, Jean-Claude Pyron, 1760. Placard (36 x 50 cm) imprimé sur trois colonnes, orné de deux grands blasons gravés sur bois.
Palinod du lauréat Jean-Jacques-François Deshayes pour l'année 1760 présenté à l'académie ou Puy de Caen, orné des armoiries gravées des deux restaurateurs du prix au XVIIe siècle, Jacques Le Maître de Savigny chanoine d'Avranches et Pierre Le Marchand, conseiller et secrétaire du roi, trésorier général de France à Caen.« Tous les ans, poètes latins ou français sont invités à créer des textes littéraires (poésie, épigramme, chants, ballade, etc.) en l’honneur de l’Immaculée Conception de la Vierge. Le jury se réunit à l'Université de Caen le jour de la fête du Puy de l'Immaculé conception de la Très sacrée Vierge Marie Mère de Dieu, c'est-à-dire le 8 décembre. Le Puy a été fondé grâce à une rente d'Etienne du Val, sieur de Mondrainville, en 1557. Délaissé par manque d'argent, le Puy est rétabli en 1624 par la donation perpétuelle de cent livres de rente faite par Jacques Le Maistre, chanoine de la cathédrale d'Avranches, principal du collège du Bois » (Archives du Calvados).Pâles mouillures. Frère, II, pp. 379-382.
Caen, Jean-Claude Pyron, 1756. Placard (37 x 50 cm) imprimé sur trois colonnes, orné de deux grands blasons gravés sur bois.
Palinod du lauréat Jacques Le Pley pour l'année 1756 présenté à l'académie ou Puy de Caen, orné des armoiries gravées des deux restaurateurs du prix au XVIIe siècle, Jacques Le Maître de Savigny chanoine d'Avranches et Pierre Le Marchand, conseiller et secrétaire du roi, trésorier général de France à Caen.« Tous les ans, poètes latins ou français sont invités à créer des textes littéraires (poésie, épigramme, chants, ballade, etc.) en l’honneur de l’Immaculée Conception de la Vierge. Le jury se réunit à l'Université de Caen le jour de la fête du Puy de l'Immaculé conception de la Très sacrée Vierge Marie Mère de Dieu, c'est-à-dire le 8 décembre. Le Puy a été fondé grâce à une rente d'Etienne du Val, sieur de Mondrainville, en 1557. Délaissé par manque d'argent, le Puy est rétabli en 1624 par la donation perpétuelle de cent livres de rente faite par Jacques Le Maistre, chanoine de la cathédrale d'Avranches, principal du collège du Bois » (Archives du Calvados).Pâles mouillures et petites déchirures marginales. Frère, II, pp. 379-382.
Caen, Jean-Claude Pyron, 1761. Placard (36 x 50 cm) imprimé sur trois colonnes, orné de deux grands blasons gravés sur bois.
Palinod du lauréat Jacques-François Le Nepveu pour l'année 1761 présenté à l'académie ou Puy de Caen, orné des armoiries gravées des deux restaurateurs du prix au XVIIe siècle, Jacques Le Maître de Savigny chanoine d'Avranches et Pierre Le Marchand, conseiller et secrétaire du roi, trésorier général de France à Caen.« Tous les ans, poètes latins ou français sont invités à créer des textes littéraires (poésie, épigramme, chants, ballade, etc.) en l’honneur de l’Immaculée Conception de la Vierge. Le jury se réunit à l'Université de Caen le jour de la fête du Puy de l'Immaculé conception de la Très sacrée Vierge Marie Mère de Dieu, c'est-à-dire le 8 décembre. Le Puy a été fondé grâce à une rente d'Etienne du Val, sieur de Mondrainville, en 1557. Délaissé par manque d'argent, le Puy est rétabli en 1624 par la donation perpétuelle de cent livres de rente faite par Jacques Le Maistre, chanoine de la cathédrale d'Avranches, principal du collège du Bois » (Archives du Calvados).Pâles mouillures ; trous de ver en marge avec atteinte à la gravure sur l'un des deux blasons. Frère, II, pp. 379-382.
A Paris, Chez J.B. Brunet & Demonville, 1773. In-8 de (8)-135 pp.Chamfort. Eloge de Molière. Discours qui a remporté le prix de l'Académie Françoise en 1769. Paris, Regnard, 1769. In-8 de 35-(3) pp. Pezay (Alexandre). Eloge de François de Salignac de La Motte-Fenelon, archevêque-duc de Cambray, précepteur des enfans de France. Discours qui a remporté le prix de l'Académie Françoise en 1771. Paris, Veuve Regnard, 1771. In-8 de 45-(3) pp. La Harpe. Eloge de Charles V, roi de France. Paris, Veuve Regnard, 1767. In-8 de 39-(1) pp. Gaillard (Gabriel-Henri). Eloge de René Descartes. Discours qui a remporté le prix de l'Académie Françoise en 1765. Paris, Regnard, 1765. In-8 de 43-(3) pp. Rohan (Louis-René-Édouard de). Discours prononcés dans l'Académie Françoise le jeudi 22 janvier 1767, à la réception de M. Thomas. Paris, Regnard, 1767. In-8 de 30 pp. Ensemble 1 vol. in-8, veau brun granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). Accident à la coiffe supérieure, petits manques sur le premier plat et le mors supérieur. Très bon exemplaire.
A Paris, chez Gabriel Amaulry, 1723. In-12 de (6)-180-(4) pp., veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale avec titre de relais à la date de 1723. 5 planches dépliantes.L'ouvrage resté anonyme, fut réédité dans le tome XIX des Voyages imaginaires. Première relation d'un voyage au centre de la Terre. Ouvrage précurseur du Voyage de Jules Verne. Aventure extraordinaire en « sous-marin » qui se trouve pris dans un tourbillon d'eau de quatre-vingt lieues de circonférence. Englouti, le vaisseau traverse la Terre du pôle Nord au pôle Sud. Arrivés sous le pôle Antarctique, les voyageurs découvrent des animaux et des plantes inconnus, des monuments avec des inscriptions étranges, des tours écroulés qui attestent que jadis florissait une civilisation brillante. « Nous avons là, pour la première fois sans doute, un traitement de l'idée très moderne qui consiste à accepter que, ces choses mystérieuses que l'on voit, ne soient pas élucidées ». Versins, 729 ; Sabin (69249) n'indique que trois planches.