Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 1er août 1833, (Planche n°296-297) Hauteur: 26cm Largeur: 70cm;marge du haut rognée court au dessus du numéro,fente en marge au pli central-sinon bon.Titre en bas au centre : « Marche de la Banlieue venant au secours des Cent mille hommes de troupe réglée assiégés par quelques centaines de lâches républicains. » ; légende plus bas au centre : « (Cette caricature fut exécutée après les evènemens [événements] de Juin 1832. Nous en retardames [retardâmes] la publication pour ne pas envenimer les haines politiques aujourd’hui nous la donnons comme une bonne et vieille charge) » ; indications : en ht à gche : « La Caricature Journal (N°142) », en ht à dte : « Pl. 296, 297 »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Chilbert N°9. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « CJ Traviès. // 1832 » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur], réagissant à l’insurrection républicaine à Paris des 5, 6 et 7 juin 1832. Traviès met en lumière l’énorme différence entre le faible nombre d’insurgés républicains et le nombre d’hommes de troupe (garde municipale, garde nationale) mobilisés pour briser la révolte.
Lithographie parue dans le N° 196 du journal la Caricature du 7 aout 1834.,bon état
1788 Planche 178 de La Caricature N° 88.La Caricature, 12 juillet 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare Un homme assis, jambes croisés, un peigne coincé dans les cheveux, regarde en faisant la moue la perruque que lui apporte un autre homme.
Titre en bas au centre : « Monsieur harpagon voudrait tirer quelque chose de ses vieilles perruques, les achèteriez vous ? » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°88.) », en ht à dte : « Pl. 178. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. De Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Charles-Joseph Traviès, dessinateur?Description iconographique:La table des matières du 4e vol. de La Caricature apporte un complément au titre : « La vieille perruque d’Harpagon ». Athalin, debout à dte, de profil, présente une perruque, comprenant un toupet et des favoris (coiffure de Louis-Philippe) à un perruquier, lequel, assis, les jambes croisées, esquisse une moue perplexe. La pl. se moque de la coiffure du roi, et montre qu’elle est déjà démodée puisque le coiffeur n’en veut pas. Elle pointe également le doigt sur l’avarice du roi, surnommé Harpagon, protagoniste cupide de la pièce de Molière L’Avare. Il serait donc même prêt à vendre sa perruque.Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique,N°78 volume 3, 26 avril 1832, (Planche n°157),taches en marge - Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image : Hauteur: 17.5cmx Largeur: 27cm - indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) / (N°78.) », en ht à dte : « Pl. 157. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « CJ Traviès » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur] - Sur le pot de mélasse, une étiquette indiquant : « MELASSE. »
iconographie:L’explication fournit un titre à la pl. : « Prosternez-vous, épiciers, devant ce pot de mélasse ! ». Sur une chaise affublée de pieds humains portant des chaussures, un pot de mélasse (sirop) est surmonté d’une poire présentant les traits de Louis-Philippe (des feuilles font office de toupet et de favoris). Cette création monstrueuse est entourée d’une foule de gens : gardes nationaux, gens du peuple, bourgeois, gendarmes, Mayeux ( ?)… ; mots-clé : scène d’extérieur, portrait du juste-milieu
Planche 138 de La Caricature N° 68.La Caricature, 16 fevrier 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. coloriée sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune -
Titre en bas au centre : « Qué drôles de têtes !! » ; légende plus bas au centre : « Se vend chez l’éditeur à Ste Pélagie. / (Section Politique.) » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) / (N°68) », en ht à dte : « Pl. 138. »- Dans la lettre : « Lith. de Delaporte. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » ; attribution : Charles-Joseph Traviès, dessinateur ? iconographie:Au premier plan, figuration de deux hommes, vus de trois quarts à dte. Ils sont représentés en train de marcher, se dirigeant vers la dte de la composition. Le premier, un homme ventripotent, en pantalon et redingote, tenant dans sa main gche un chapeau haut de forme orné de la cocarde tricolore. Sa tête n’est pas humaine mais est remplacée par une poire. Il s’agit du roi Louis-Philippe. Le second homme prend appui sur le bras du premier. Il s’agit de son fils aîné, le duc d’Orléans, en habit militaire. Sa tête, à lui non plus, n’est pas humaine, mais est remplacée par une courge ou un concombre. A l’arrière-plan, une foule de personnes regardant passer ces deux hommes étranges. On distingue un cavalier à dte. A gche, une femme et un enfant se détachent de la masse informe de la foule. L’enfant pointe du doigt les deux créatures hybrides. La poire est l’attribut caricatural fréquemment utilisé par La Caricature pour désigner le roi des Français. Un cucurbitacée se trouve également souvent associé au duc d’Orléans. Le remplacement de la tête, siège de la pensée, par un végétal, sert à mettre en lumière la bêtise des deux personnages. Sans doute l’idée de cette pl. vient-elle de Charles Philipon, au vu de la légende, celle-ci précisant le lieu de vente de la pl., c'est-à-dire la prison de Sainte-Pélagie, dans laquelle est alors enfermé le directeur de La Caricature depuis le 12 janvier 1832, condamné pour outrages à la personne du roi (à cause de la publication de la pl. 70 du numéro 35 ; 30 juin 1831). Cette pl. résonne alors comme une vengeance.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 26 juin 1834 (Planche n°398-399)-Hauteur: 35.5cm -Largeur: 52.4cm Titre en bas au centre : « Quel Rêve ! » ; légende plus bas au centre : « …..il disait que des prisonniers, sans défense, des blessés, des mutilés, de enfans [enfants] avaient été assassinés………il disait qu’on avait même fusillé un // demi-cadavre flottant dans la rivière……….il disait : vous arrosez l’arbre de la discorde avec des flots de sang, vous le fumez // de chair humaine…….. mais c’était un rêve, une erreur, un mensonge, ils l’ont condamné comme Calomniateur……… Calomniateur !!! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature, (Journal), N°190. », en ht à dte : « Pl. 398 et 399. »Dans la lettre : « Au Bureau, chez Aubert, pass : Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « T. »référence à François Gervais « de Caen » (1803-1867), membre de la Société des Amis du Peuple. Il reprocha au gouvernement une série de violences dirigées contre les Français lors des insurrections d’avril 1834 (voir la légende de la pl.). La réponse de la police et de ses témoins est reproduite dans l’explication : « C’est un rêve, une erreur, un mensonge. M. Gervais est un calomniateur ». C’est Gisquet qui attaqua Gervais en justice, suite à une lettre que ce dernier avait envoyée au journal Le Messager. Gisquet en parle dans ses Mémoires : « Durant l’instruction du procès par la Cour des pairs, il survint plusieurs événemens [sic] et quelques incidens [sic] qui me semblent mériter une mention particulière. Tandis que la garde nationale, la troupe de ligne, les gardes municipaux et les sergens [sic] de ville, amenaient au dépôt de la Préfecture tous les individus arrêtés le 14 avril, un sieur Gervais de Caen se trouvait enfermé dans cette prison. Cédant au besoin de dénigrer l’administration et de faire parler de lui, il écrivit au journal Le Messager une lettre fort longue, pour dénoncer les traitemens [sic] affreux dont les agens [sic] de police accablaient les prisonniers. Il déclarait avoir vu assommer des malheureux sans défense ; il avait vu, disait-il, des mares de sang dans les cours de la Préfecture ; il décrivait les scènes d’horreur, les massacres consommés sous ses yeux (…) Je ne sais si M. Gervais de Caen avait le délire, ou si quelque mauvais songe lui faisait croire à la réalité des actes barbares dont il voulait bien être le délateur, mais je sais que sa lettre me parut contenir le délit de diffamation le mieux caractérisé ; je portai plainte contre lui, et le 12 juin M. Gervais de Caen parut devant le jury (…) ». Lors de son procès le 12 juin 1834, Gervais fut finalement condamné à un mois de prison et 2000 francs d’amende pour avoir calomnié les agents de police. La pl. se propose de mettre en image les propos tenus par Gervais : au centre, des policiers piétinent ou enfoncent leurs épées dans des corps de citoyens amoncelés sous un arbre. Au second plan à dte, des policiers battent des hommes déjà mourants dans une charrette. A l’arrière-plan à dte, des policiers pourchassent des citoyens afin de les attraper et les battre. Au fond se détache le bâtiment de la Bourse. L’arbre de discorde inventé par Gervais est mis en image au centre. Ses fruits sont des poires. Enfin, encadrant la composition, deux policiers arrosent de futurs arbres du même type avec des arrosoirs remplis du sang des citoyens français. Ce sont des poires que ces arbres donnent également.
1748 Planche 175 de La Caricature N° 87.La Caricature, 5 juillet 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare
Lithographie. Planche n° 252 du célèbre journal " La caricature" n) 122 du 7 mars 1833.Elle est finement rehaussée avec des plats de gomme. Très bon1833 365 x 260
1834 Heads of expressions Charles Joseph Traviès de Villers, dit Traviès (1804-1859). Caricature de presse. "Têtes d’expressions".PL.412 Planche parue dans "La Caricature" du 14 août 1834. Lithographie. Dimensions: 260 mm X 340 mm - SUR PAPIER BLANC,pli central
Deux représentations caricaturales du roi Louis-Philippe, assis sur un fauteuil. La planche dénonce l’entrain avec lesquels Louis-Philippe procède à la répression des opposants au régime. Elle pointe également du doigt le manque de ressort du roi dans le traitement des affaires étrangères.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 28 août 1834 (Planche n°418)Titre en bas au centre : « Très-haut, très-puissant, très-excellent, moutard royal, // Très-bas, très-vils, très-misérables fonctionnaires amovibles…. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°200. », en ht à dte : « Pl. 418. »- Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « C. J Traviès. » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur] - Sur une borne, au premier plan à gche, l’indication du lieu : « ROUTE DE // BREST »Dans la campagne brestoise, à proximité d’un village dont on aperçoit une maison et une église à l’arrière-plan à dte, trois hommes se tiennent à genoux devant un enfant monté sur un cheval. Il s’agit de trois Brestois rendant hommage à François-Ferdinand d’Orléans, prince de Joinville, venu en visite à Brest. L’un d’eux lui présente les clés de la ville sur un plat d’argent, un autre lève les bras en le regardant les yeux remplis d’admiration, tandis que le troisième a posé son chapeau à terre et est à plat ventre devant lui, face contre sol. Au second plan, on distingue un enfant tenant dans ses mains son chapeau décoré de la cocarde tricolore. Il semble ébahi par la venue du prince car sa bouche est grande ouverte. La pl. exagère à dessein le côté puéril du prince en le représentant tel un très jeune enfant, alors qu’il a 16 ans en 1834. Ses jambes, trop petites, n’atteignent pas les étriers, et il est obligé d’avoir recours à des bottes de taille adulte pour y parvenir. Il suce son index tel un bébé, et transporte avec lui des jouets (une casserole et une maquette de bateau), accrochés à l’arrière-train du cheval. Le prince de Joinville s’était notamment rendu à Brest afin d’y passer des examens (il faisait des études de marine ; une ancre marine est d’ailleurs représentée sur le caparaçon du cheval). La pl. tourne en dérision de l’accueil réservé au prince de Joinville, reçu tel un grand monarque, et plus largement, ridiculise l’accueil réservé aux très jeunes princes. L’explication établit un parallèle entre cette pl., représentant d’après elle une « scène d’Auguste-Moutardolâtrie » et une phrase de Félicité Robert de Lamennais : « J’ai vu dans un berceau un enfant criant et bavant, et autour de lui étaient des vieillards qui lui disaient : Seigneur ! et qui, s’aguenouillant [s’agenouillant], l’adoraient ; et alors j’ai compris toute la misère de l’homme. » (Paroles d’un croyant, G. Rouiller, 1833, p. 35). Les hommages rendus à un jeune homme n’ayant encore rien accompli mais ayant uniquement le prestige de sa naissance sont jugés risibles. Sur le même sujet, cf. pl. 93 (numéro 46, 15 septembre 1831).Personnage représenté:Orléans, François Ferdinand Philippe d', prince de Joinville
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 27 février 1834 (Planche n°366-367) - Titre en bas au centre : « Voici Messieurs, ce que nous avons l’honneur d’exposer journellement. » ; légende plus bas au centre : « Si vous êtes contens [contents] et satisfaits faites en part à vos amis et connaissances, On ne paye qu’en s’abonnant et il faudrait vraiment ne pas avoir 13 f dans sa poche // pour se priver de voir cette magnifique collection qui fait tous les jours l’amusement du Roi et de son Auguste famille. // zin, zin, zin, baound ! bound ! baound ! baound ! » ;
Description iconographique:Sur le mur du fond sont accrochées des œuvres dans une exposition. Les œuvres, qui sont des lithographies, présentent toutes des variations autour du visage caricaturé de Louis-Philippe. Ces visages prennent la forme générale de la poire, mais ne sont pas des poires à proprement parler : elles sont composées de divers éléments. C’est le fou de La Caricature, à gche au premier plan, qui présente les œuvres aux visiteurs situés au centre et à dte de la composition. Il s’adresse à eux et au lecteur de La Caricature en prononçant les phrases contenues dans le titre de la pl. Il s’agit en réalité de l’intérieur du magasin d’Aubert, l’éditeur du journal, qui présente, en temps normal, des feuilles à sa vitrine. Ici, la pl. imagine la tenue d’une exposition exceptionnelle. Les pl. représentent, de gche à dte et de ht en bas, la tête de Louis-Philippe : faite avec des rochers ; faite avec des hommes posés les uns sur les autres ; représentant un blason entouré de deux ours ; la forme du corps d’un homme recroquevillé prend la forme du visage de Louis-Philippe ; une flamme ?; des sacs et tonneaux ? ; une pomme de terre ?; un homme vu de dos et portant un chapeau ; une marmite surmontée d’une poire, posée sur un trépied ; une montagne ; un bouquet de fleurs ; une poire ; une maison ; un pain de sucre ?... Les visiteurs de cette exposition, vus de dos ou de profil, sont des représentations de Louis-Philippe, figuré en citoyen (redingote, parapluie), en paysan (sabots, chapeau de paille à cocarde tricolore), en pêcheur (canne à pêche, pipe), en fou (bonnet de coton)… Il semble également que le duc d’Orléans soit présent (le plus mince, mais portant les favoris et le toupet de son père). Une seule figure se retourne vers le spectateur : un homme du peuple que le spectacle de cette exposition semble beaucoup amuser.La pl. se propose d’être une réponse à la justice inquiétant régulièrement les parutions de La Caricature : « Oui, c’est principalement pour l’instruction des jugeurs que la Caricature fait cette exhibition ; quand les accusateurs la réquisitorieront, quand les jugeurs l’interrogeront, elle leur dira, son livret d’exposition à la main : (…) » (in explication). Mais elle se ravise à la fin en supposant que ces hommes ne pourront pas comprendre, et que seuls les souscripteurs à "La Caricature" en seront capables.
Planche parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 29 mai 1834 (Planche n°390) - Hauteur: 27cm x Largeur: 35.5cm - Image Hauteur: 20.2cmx Largeur: 31.3cm - Titre en bas au centre : « Entreprise royale de déménagemens [déménagements]. » ; légende plus bas au centre : « On transporte à la ville, à la campagne, dans les départemens [départements] et à l’étranger, jeunes gens, hommes, vieillards, femmes & enfans [enfants]. // s’adresser à la police, bureau des renseignemens [renseignements], ou au Luxembourg, bureau des perruques. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°186. », en ht à dte : « Pl. 390. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, galerie Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, r. du Bouloy, 19. » [imprimeur]description, analyse : la table des matières du 8e vol. de La Caricature attribue la pl. à Traviès. La pl. représente un convoi de charrettes transportant des hommes que la police vient d’arrêter. Sur une route sinueuse menant au palais du Luxembourg au fond, roulent les charrettes. Celles-ci transportent à la chambre des pairs les hommes qui se sont révoltés en avril 1834, afin d’être jugés. Celle du premier plan est visible en détail. Elle porte le nom de « TAPISSIER DU ROI ». L’explication souligne l’arbitraire des arrestations des prisonniers « les uns, convaincus d’avoir possédé des foulards rouges, des brosses à dents et de la poudre de savon ; les autres, suspects d’avoir caché de la poudre de chasse dans des bouteilles d’encre (…) » ; mots-clé : répression, cheval, chemin, scène d’extérieur
Lithographie parue dans le N° 202 du journal la Caricature du 18 septembre 1834.
Lithographie sur blanc - Œuvre: Hauteur: 27.6cmx Largeur: 36.3cm
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique,La Caricature (Journal) N°214, 11 décembre 1834 ,Planche double n°446- 447, grandes marges,,pli verical,frais
Inscription - Titre en bas au centre : « Route de Pantin. // Les hommes usés. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°214 », en ht à dte : « Pl. 446 et 447. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert. pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. de Delaunois. r. du Bouloi 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « C.J. Traviès » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur]Description iconographique:En file indienne, les "hommes usés" de la monarchie de Juillet sont menés à la décharge. Une borne indique qu'ils se trouvent sur le "chemin de la voirie", lieu où l'on portait les ordures, les immondices, les vidanges, les fumiers et les débris d'animaux. A Paris sur la route de Pantin, la "voirie de Montfaucon, à l'actuel emplacement des Buttes-Chaumont, servait à l'équarissage des chevaux et à l'enfouissement de leurs cadavres. Des corbeaux planent au-dessus des futurs cadavres et un crâne d'âne, non sans ajouter un sarcasme supplémentaire, préfigure leur sort. Louis-Philippe, "Le Systême" selon l'explication, en cocher, "conduit cette chaîne de squelettes à la grande voirie morale, dont il est appelé lui-même à faire les délices et l'ornement". Sur le tombereau, les "morts-né du 14 novem[bre] 1834" (cf Planche 441) et à leur côté Talleyrand. Attachés à la charette, de droite à gauche : Soult, Persil, d'Argout "armé de son gourdin d'assomeur", Lobau et son clystère, Viennet et sa lyre, Barthe, Madier de Montjau alias Madrier-Lonjeau, Guizot qui porte une guillotine, "l'argument le plus tranchant de la Doctrine", Thiers, un sac d'argent sur l'épaule, Sebastiani portant un étendard frappé de la devise : "L'ordre règne à Varsovie" et surmonté d'un lièvre. Ferment la marche : le "Constitutionnel", le "Journal des débats", Mortier, Dupin et la "foule de ces ombres vivantes qui traînent si tristement leur impopularité sur les bancs des deux chambres".Personne / Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Mortier, Edouard, maréchal, duc de Trévise; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Madier de Montjau, Joseph Paulin; Persil, Jean-Charles; Sebastiani, Horace; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Viennet, Jean Pons Guillaume; Guizot, François; Barthe, Félix; Mouton, Georges, comte de Lobau; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron
ANNE SIGIER. 2007. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 205 pages.. . . . Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
SALVATOR. 1964. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos frotté, Intérieur acceptable. 154 pages.. . . . Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
Francois-Xavier de Guibert 1991 579 pages 15x24x4cm. 1991. Broché. 579 pages.
Très Bon Etat de conservation cependant couverture un peu défraîchie intérieur propre bonne tenue ex-libris
SEUIL. 1956. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 190 Pages - Nombreuses photos et dessins en noir et blanc dans et hors texte. . . . Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
SEUIL. 1956. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 189 Pages - Nombreuses photos et dessins en noir et blanc dans et hors texte. . . . Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
EDITIONS MONASTIQUES. 1999. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 77 pages.. . . . Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
SUMPTIBUS ET TYPIS FRIDERICI PUSTET. 1921. In-32. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. XXXI+520 pages - quelques illustrations hors texte en noir et blanc - tranches rouges - texte encadré de filets rouges - contreplats jaspés - signet conservé. . . . Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
tractatus primus de familiari modo cum deo agendi in oratione deque dei in ea inspirationibus - TEXTE EN LATIN - Biblioteca ascetica XI dux spiritualis Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
FRANCOIS XAVIER DE GUIBERT. 1999. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 166 pages.. . . . Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
Paris, O. Jacob, 1999. in-8°, 361 pages, notes, broche, couverture illustree plastifiee.
Tres bel exemplaire [CA-13]
Fayard 2002 390 pages in8. 2002. Broché. 390 pages.
Très bon état général intérieur frais tranche défraîchie