[Topographischer Atlas der SCHWEIZ (Siegfriedatlas) / Atlas topographique de la Suisse / Atlante topografico della Svizzera ]
Reference : 36988
Bern, Landestopographie, 1919. Carte papier dépliante en couleurs (335x420mm). Echelle 1:25.000. Karte. Map. Infimes défauts, très bon état.
[Topographischer Atlas der SCHWEIZ (Siegfriedatlas) / Atlas topographique de la Suisse / Atlante topografico della Svizzera ]
Reference : 36989
Bern, Landestopographie, 1924. Carte papier dépliante en couleurs (335x420mm). Echelle 1:50.000. Karte. Map. Petits défauts, bon état.
[Topographischer Atlas der SCHWEIZ (Siegfriedatlas) / Atlas topographique de la Suisse / Atlante topografico della Svizzera ]
Reference : 37005
Bern, Eidgenössisches Topographisches Bureau, Topographischer Atlas der SCHWEIZ. 1894. Carte papier dépliante en couleurs (440X360mm). Echelle 1:50.000. Carte. Map. TRES BON ETAT.
EDITIONS ITALCARDS. sans date. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 143 pages illustrées de 147 photographies en couleur, hors et dans le texte. Ouvrage légèrement débroché. Couverture à un rabat.. . . . Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
4 itinéraires : 1- il traverse la partie la plus noble de Gênes celles des magnifiques palais du XVIe et du XVIIe siècle / 2- la vieille cité moyenâgeuse / 3 - Les quartiers et la ville / 4 - Genova alta. A l'intérieur du rabat se trouve un plan en couleur de la ville. Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
Grange Batelière Cartonné 1973 Deux volumes in-8 (15,5 x 23 cm), cartonnés, Tome 1 : Les Végétaux inférieurs ou cryptogames (107 pp.) // Tome 2 : Les Végétaux supérieurs ou phanérogames (103 pp.) ; dos et bords des quatrièmes plats insolés, ex-libris tamponnés à l'intérieur, par ailleurs bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Grange Batelière Grange Batelière, Coll. des Dictionnaires Atlas, 2 volumes, 1973, 103-107 pp, cartonnages éditeur, dos insolés, coins inférieurs des plats un peu émoussés, bon état pour le reste, intérieurs très propres.
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Total. Non daté. In-Folio. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 1 pages, carte en couleurs dépliante.. . . . Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
1703 3 volumes, reliure plein veau havane (binding full calfskin) in-quarto, dos à nerfs (spine with raised bands) décoré or (gilt decoration), entre-nerfs - compartiments or à fleuron fleurette (floweret) - fers spéciaux (specials blocking stamps) - titre frappé or (gilt title) - tomaison (volume numbering) - pièce de titre à filets sur fond bordeaux foncé (label of title with gilt line), léger manque aux coiffes supérieures du tome 1 et 3, ainsi qu'à la coiffe inférieure du tome 1 (head and tail of the spine lightly faded), mors fendus sur le 1er volume, plats et couverture frottés (covers rubbed) reteintés grossièrement en plus foncé (teinte grossière XVIIIème) sur le 1er volume, charnière fendue (cracked joints) et coins écornés (corners dog-eared) pour le 1er volume, gouttière rognée (fore-edge smooth), tranches lisses (edges smoothes) - tranches jaspées (marbled edges) rouges (reds edges), illustrations : le tome 1 est orné (illuminated of) d'une gravure sur Bois (engraving-wood) en bas de la page de titre (engraved title page)+ 1 front-de-chapitre bandeaux (headpiece) et 1 lettrine (dropped initial) gravés en taille-douce (line-engraving) sur bois (wood-cut engraving), les tomes 2 et 3 sont constitués uniquement de 476 feuillets de planches (full page engraving) + 1 frontispice (frontispiece) gravé sur Bois (engraving-wood) sur la page de titre (engraved title page), légères mouillures (lights waterstains) anciennes sur tout le bas des pages du 1er volume (volume de texte), les volumes de planches sont eux en parfait état, pages : tome 1 - (18) + 697 (+ 54 pages + index du volume "Tabulae generum recens..." relié avec en fin de volume) - tome 2 : 250 feuillets de planches tout en illustrations - tome 3 : planches de 251 à 476 tout en illustration, avec Approbation & Privilège du Roi Roy, 1700 Parisiis Typographia Regia (Paris Imprimerie Royale) Joanne Anisson Editeur + 1703 Parisiis Typographia Regia (Paris Imprimerie Royale) Joanne Anisson Editeur ( pour "Tabulae generum recens..." relié avec en fin de volume 1),
Joseph Pitton de Tournefort (5 juin 1656, Aix-en-Provence - 28 décembre 1708, Paris), Sa principale oeuvre botanique est "Institutiones rei herbariae" (1700), traduction du précédent en latin par Tournefort lui-même, où il classe les plantes suivant la forme de leurs corolles, mais, plus important encore, il fait une claire distinction entre genre et espèce, et ainsi prépare le terrain pour Linné, référence : Brunet V colonne 903 , trés rare ..... et en bon état malgré les petits défauts du 1er volume signalés (very good condition in spite of the smalls defects indicated).
Précieux exemplaire relié à l’époque pour le Baron de Longepierre, orné de l'emblème de la Toison d'Or. Paris, Imprimerie Royale, 1717.2 tomes en 2 volumes in-4 de : I/ (9) ff., 544 pp., 83 planches à pleine page, 4 planches sur double-page, tache brune p. 467, mouillure en marge des pp. 529 à 535 ; II/ (2) ff., 526 pp., (20) ff., 63 planches à pleine page et 1 planche sur double-page. Reliés en plein veau marbré, triple filet doré, emblème de la Toison d’Or au centre et aux angles des plats, dos à nerfs ornés du même emblème répété dans les caissons, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.254 x 190 mm.
Édition originale du « plus intéressant voyage sur le Levant » (Chadenat, 195) imprimée sur les presses royales du Château du Louvre.Cette édition ornée de « nombreuses gravures, plans, vues, costumes, figures d’histoire naturelle, etc., est la plus recherchée et la plus belle de ce curieux voyage ». (Chadenat).Pritzel, 321.Joseph Pitton de Tournefort, célèbre botaniste français (1656-1708) fut présenté à Louis XIV en 1700, et reçut alors de ce prince l’ordre de se rendre dans le Levant avec le dessinateur Aubriet et le médecin Gundelsheimer pour y remplir une mission scientifique. De 1700 à 1702, il visita successivement Candie, l’Archipel, Constantinople, la côte méridionale de la mer Noire, l’Arménie, la Géorgie, le mont Arurat, l’Asie Mineure, Angora, Pruse, Smyrne, Éphèse, envoya à Paris, des lieux qu’il visitait, des produits zoologiques, botaniques, minéralogiques, s’occupa en même temps d’étudier les antiquités, les mœurs, les coutumes, les productions commerciales, et fut nommé, à son retour, professeur de médecine au Collège de France.La ‘Relation d’un voyage au Levant’, écrite sous forme de lettres, se lit avec beaucoup d’intérêt et contient une foule de détails extrêmement curieux sur Candie, sur Constantinople, sur les mœurs et les coutumes des Turcs, etc. La partie sur la Géorgie est d’autant plus intéressante qu’alors ce pays n’était connu que par les récits déjà vieux de Chardin et de Della-Valle. Le ton du récit en est simple et agréable ; Tournefort y déploie une vaste érudition sans jamais ennuyer.L’abondante illustration se compose de 151 planches gravées en taille-douce, dont 5 doubles, dessinées par Claude Aubriet.Parmi celles-ci, 101 sont consacrées aux vues de villes, paysages, costumes, animaux, mollusques,… et 50 aux plantes.Le nombre de planches semble varier d’un exemplaire à l’autre, fluctuant de 150 à 152 gravures.Précieux exemplaire relié en veau de l’époque pour le baron de Longepierre (1659-1721), orné de l’emblème de la Toison d’Or.Hilaire-Bernard de Roquelyne, baron de Longepierre naquit à Dijon au mois d’octobre 1659 et mourut à Paris le 31 mars 1721.Le Baron de Longepierre était un savant helléniste et auteur dramatique, précepteur du comte de Toulouse et du duc de Chartres, homme de confiance du Régent et ami des Noailles. Considéré comme l’un des bibliophiles les plus raffinés de son temps, son goût strict et épuré rompt avec celui de son époque.« Fils d’un maître des comptes, Longepierre fut un de ces petits prodiges qui, à l’âge où l’on joue aux quilles, étonnent le monde par leur précocité et qui plus tard ne font que de médiocres individualités. Il se distingua tellement de ses condisciples dans ses études classiques que Baillet le plaça parmi les ‘Enfants célèbres’. Il composa plusieurs tragédies qui toutes, à l’exception de Médée, eurent une fin tragique. Peu habitué au succès, quoique noble, celui de sa ‘Médée’ l’enfla au point qu’il ne voulut avoir d’autre signe héraldique sur ses livres que la ‘Toison d’or’, afin de porter jusqu’à ses derniers neveux le souvenir d’un fait aussi rare.L’amour des livres contribua peut-être plus à sa notoriété que ses pièces de théâtre.L’auteur dramatique est presque oublié aujourd’hui, tandis que le bibliophile est resté en grande réputation parmi les amateurs.Ses volumes, reliés avec goût, sont tous ornés de la ‘Toison d’or’ aux angles et sur les plats. » (Guigard, Armorial du bibliophile, p. 73).
Larousse. 1988. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 319 pages - nombreuses cartes en couleurs dans et hors texte. Texte sur deux colonnes.. . . . Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
1995 Comité pour l histoire économique et financière de la France 1995 In4 175 pages nombreuses illustrations
préface Emmanuel Le Roy Ladurietrès bon état
TRAGATSCH, Erwin - Préface de Georges Monneret - Traduction de Jacques Potherat
Reference : 114642
(1993)
1993 Editions Celiv, Paris - 1993 - In-4, cartonné sous jaquette illustrée de l'éditeur - 319 pages - Très nombreuses illustrations et reproductions photographiques en couleurs et en N&B in et hors texte
Bon état - Infimes frottements sur les bords du cartonnage
850 gravures - 100 cartes en couleurs - 10 cartes en noir. Texte par Georges Treffel, ancien élève de l'Ecole Normale supérieure. Agrégé d'histoire et de géographie.Edition de 1914, augmentée des départements d'Alsace et de Lorraine. Comprend l'Algérie.Paris, Librairie Larousse 1914.Reliure demi percaline à coins de l'époque. Titre sur le premier plat. Large filet doré bordant les plats. Bords frottés. Rares rousseurs. Bon état. Format in-folio (45x33).
COLLECTIF
LIBRAIRIE LAROUSSE. NON DATE. In-Folio. Relié. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Mors arrachés, Intérieur acceptable. envrion 300 pages ornées de 850 gravures en noir in texte, 100 cartes en couleurs, 10 cartes en noir, , lettrines, texte sur trois colonnes - Plats ternis, coins et tranches frottés (voire rognés) - Dos fané.. . . . Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
Librairie Larousse Relié 1914 In-folio (44.5*32.5), reliure demi-toile rouge à coins, environ 250 pages, 100 cartes en couleurs, 10 cartes en noir, 850 gravures en noir in texte, lettrines, texte sur trois colonnes ; intérieur frais, petits défauts au papier de la reliure, par ailleurs très bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
1914 Paris, Larousse, 1914, in folio relié demi-percaline verte à coin de l'éditeur.
Texte accompagné de 850 gravures, de 100 cartes en couleurs et de 10 cartes en noir. Cette édition est d'un tirage d'après la guerre : les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin sont présentés en fin de volume, ainsi que ceux d'Algérie. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Larousse. 1914. In-Folio. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 300 pages environ augmentées de 850 gravures, 100 cartes en couleurs et 10 cartes en noir dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
reliure éditeur - 17,5x27 - 219 pp - 1963 - éditions RENCONTRE, Lausanne.Collection " ATLAS DES VOYAGES, RENCONTRE" dirigée par Charles-Henri FAVROD.Nombreuses illustrations dans et hors texte.
Précieux volume d’une insigne rareté dont la bibliographie de Chadenat consacrée aux voyages anciens (7210 livres décrits) ignore l’existence. Roma, Bartolomeo Zannetti, 1615.In-8 de 263 pp. Cartonnage brun marbré ancien, tranches marbrées.155 x 103 mm.
Edition originale rarissime des « Due Lettere annue della Cina del 1610 e del 1611 » par le missionnaire Nicolas Trigault (1557-1628) sur son voyage en Chine totalisant 263 pages, complément indispensable à son « De Christiana expeditione apud Sinus » dont l’édition originale parut à Augsbourg cette même année 1615.Auverman & Payne 223 ; Lach III p.372 ; Löwendahl 55 ; De Backer, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, v. 8/9, 238. Inconnu de Chadenat.Ce dernier livre constitue l’une des premières descriptions approfondies de la Chine dont toute la première partie est consacrée à la géographie, l’organisation politique, l’éducation, au commerce, etc.Les quatre autres parties sont dévolues, chacune, aux différentes villes. Cette édition originale a été traduite et remaniée d'après le manuscrit italien, et publiée par Nicolas Trigault. Cet ouvrage capital connut un succès remarquable suscitant rééditions et traductions : il donna une impulsion décisive aux études sinologiques.“The appearance of Trigault's book in 1615 took Europe by surprise. It reopened the door to China, which was first opened by Marco Polo, three centuries before (...), opened a new era of Chinese-European relations and gave us one of the greatest, if not the greatest, missionary document in the world (...). It probably had more effect on the literary and scientific, the philosophical and the religious phases of life in Europe than any other historical volume of the seventeenth century. It introduced Confucius to Europe and Euclid to China. It opened a new world.” (Louis J. Gallagner. préface à China in the Sixteenth Century: The Journal of Matthew Ricci, New-York, 1953). Trigault rejoignit la mission jésuite en Chine en 1610. A son retour en Europe en 1613, il fit publier ces deux lettres « della Cina del 1610 e del 1611 ». Ecrites à la demande de son supérieur, ces deux lettres décrivent “the need to respect Chinese ways of dealing with foreigners, the contrast between the peace and order in China and the turbulence in Japan, and the desirability of making China into an independent province of the Society” (Lach).Nicolas Trigault naquit à Douai en 1577 et se disposa, par l’étude des sciences et des langues orientales, à la carrière des missions. Il se rendit en 1606, à Lisbonne, et en attendant le départ du bâtiment qui devait le transporter aux Indes, il traça le portrait du parfait missionnaire dans la vie du P. Gasp. Barzis, l’un des compagnons de Saint François Xavier. S’étant embarqué le 5 février 1607, il arriva le 10 octobre suivant à Goa. La délicatesse de sa santé, que la mer avait encore affaiblie, l’obligea de s’arrêter dans cette ville. Il n’en partit qu’en 1610 pour Macao, d’où il aborda enfin la Chine. Chaque jour les missionnaires faisaient de nouveaux progrès dans ce vaste empire. Le désir d’étendre de plus en plus leurs conquêtes les avait conduits dans les provinces les plus éloignées, où ils comptaient de nombreux prosélytes : aussi devenait-il indispensable d’augmenter le nombre de ces ouvriers évangéliques. Le P. Trigault fut choisi pour revenir en Europe y rendre compte de l’état et des besoins des missions de la Chine. Arrivé dans l’Inde il jugea convenable de poursuivre son voyage par terre et, chargé d’un sac de cuir qui renfermait ses provisions, il traversa, non sans courir de grands dangers, la Perse, l’Arabie Déserte et une partie de l’Egypte. Un bâtiment marchand le transporta du Caire à Otrente, d’où il se rendit à Rome. Ses supérieurs le présentèrent au Pape Paul V, qui l’accueillit avec intérêt et accepta la dédicace de l’Histoire de l’établissement des missions chrétiennes à la Chine, qu’il avait rédigée sur les mémoires du P. Ricci. Le succès mérité qu’obtint cet ouvrage, le premier dans lequel on ait trouvé des notions exactes sur la Chine, contribua sans doute à lui faire atteindre le but de son voyage. Il repartit de Lisbonne en 1618, avec quarante-quatre missionnaires, qui tous avaient demandé, comme une faveur, la permission de le suivre. Plusieurs moururent dans la traversée : il tomba malade lui-même à Goa, et sa vie fut longtemps en danger ; mais enfin il se rétablit, et s’étant embarqué le 20 mai 1620, au bout de deux mois d’une navigation périlleuse, il atteignit Macao, d’où il rentra dans la Chine, sept ans après en être sorti. Chargé de l’administration spirituelle de trois vastes provinces, il se livra sans relâche aux fonctions de son ministère, et cependant il sut trouver le loisir de s’instruire dans l’histoire et la littérature des Chinois. Epuisé de fatigues, il y succomba le 14 novembre 1628, à Nankin. Précieux volume d’une insigne rareté dont la bibliographie de Chadenat consacrée aux voyages anciens (7210 livres décrits) ignore l’existence.
Précieux exemplaire conservé dans son vélin de l’époque. Litterae Societatis Iesu e regno sinarum Annorum MDCX & XI... Augsburg, Christoph Mangius, 1615. - [Relié avec]: Rei Christianae apudiaponios commentaries Ex litteris annuis Societatis Iesu annorum 1609, 1610, 1611, 1612… Augsburg, Christoph Mangius, 1615. In-12 de: I/ (4) ff., 294 pp., (1) f.bl., 1 plan dépliant; II/ (6) ff., (2) ff. bl., 298 pp. mal chiffrées 296, (1) f., cachet de bibliothèque au verso du titre. Vélin rigide, restes de lanières, dos lisse avec le titre manuscrit, tranches bleutées. Reliure de l’époque. 155 x 94 mm.
I/ Rare seconde édition latine des «Deux Lettres de la Chine de 1610 et 1611» par le missionnaire Nicolas Trigault (1557-1628) sur son voyage en Chine, complément indispensable à son «De Christiana expeditione apud Sinus» dont l’édition originale parut à Augsbourg cette même année 1615. Cordier BS 808; Löwendahl 56; Morrisson, II, 466; Sommervogel VIII, col. 238. L’édition originale avait paru en italien en 1615, et la première latine en 1615 à Anvers (avec une approbation datée Anvers, 2 mai 1615). Cette dernière fut suivie de très près par la seconde édition latine, qui porte une approbation du 25 juillet 1615. Ce dernier livre constitue l’une des premières descriptions approfondies de la Chine dont toute la première partie est consacrée à la géographie, l’organisation politique, l’éducation, au commerce, etc. Les quatre autres parties sont dévolues, chacune, aux différentes villes. Cet ouvrage capital connut un succès remarquable suscitant rééditions et traductions: il donna une impulsion décisive aux études sinologiques. “The appearance of Trigault's book in 1615 took Europe by surprise. It reopened the door to China, which was first opened by Marco Polo, three centuries before (...), opened a new era of Chinese-European relations and gave us one of the greatest, if not the greatest, missionary document in the world (...). It probably had more effect on the literary and scientific, the philosophical and the religious phases of life in Europe than any other historical volume of the seventeenth century. It introduced Confucius to Europe and Euclid to China. It opened a new world.” (Louis J. Gallagner. préface à China in the Sixteenth Century: The Journal of Matthew Ricci, New-York, 1953). Trigault rejoignit la mission jésuite en Chine en 1610. A son retour en Europe en 1613, il fit publier ces deux lettres «della Cina del 1610 e del 1611». Ecrites à la demande de son supérieur, ces deux lettres décrivent “the need to respect Chinese ways of dealing with foreigners, the contrast between the peace and order in China and the turbulence in Japan, and the desirability of making China into an independent province of the Society” (Lach). Nicolas Trigault naquit à Douai en 1577 et se disposa, par l’étude des sciences et des langues orientales, à la carrière des missions. Il se rendit en 1606, à Lisbonne, et en attendant le départ du bâtiment qui devait le transporter aux Indes, il traça le portrait du parfait missionnaire dans la vie du P. Gasp. Barzis, l’un des compagnons de Saint François Xavier. S’étant embarquéle 5 février 1607, il arriva le 10 octobre suivant à Goa. La délicatesse de sa santé, que la mer avait encore affaiblie, l’obligea de s’arrêter dans cette ville. Il n’en partit qu’en 1610 pour Macao, d’où il aborda enfin la Chine. Chaque jour les missionnaires faisaient de nouveaux progrès dans ce vaste empire. Le désir d’étendre de plus en plus leurs conquêtes les avait conduits dans les provinces les plus éloignées, où ils comptaient de nombreux prosélytes: aussi devenait-il indispensable d’augmenter le nombre de ces ouvriers évangéliques. Le P. Trigault fut choisi pour revenir en Europe y rendre compte de l’état et des besoins des missions de la Chine. Arrivé dans l’Inde il jugea convenable de poursuivre son voyage par terre et, chargé d’un sac de cuir qui renfermait ses provisions, il traversa, non sans courir de grands dangers, la Perse, l’Arabie Déserte et une partie de l’Egypte. Un bâtiment marchand le transporta du Caire à Otrente, d’où il se rendit à Rome. Ses supérieurs le présentèrent au Pape Paul V, qui l’accueillit avec intérêt et accepta la dédicace de l’Histoire de l’établissement des missions chrétiennes à la Chine, qu’il avait rédigée sur les mémoires du P. Ricci. Le succès mérité qu’obtint cet ouvrage, le premier dans lequel on ait trouvé des notions exactes sur la Chine, contribua sans doute à lui faire atteindre le but de son voyage. Il repartit de Lisbonne en 1618, avec quarante-quatre missionnaires, qui tous avaient demandé, comme une faveur, la permission de le suivre. Plusieurs moururent dans la traversée: il tomba malade lui-même à Goa, et sa vie fut longtemps en danger; mais enfin il se rétablit, et s’étant embarqué le 20 mai 1620, au bout de deux mois d’une navigation périlleuse, il atteignit Macao, d’où il rentra dans la Chine, sept ans après en être sorti. Chargé de l’administration spirituelle de trois vastes provinces, il se livra sans relâche aux fonctions de son ministère, et cependant il sut trouver le loisir de s’instruire dans l’histoire et la littérature des Chinois. Epuisé de fatigues, il y succomba le 14 novembre 1628, à Nankin. Trigault had joined the Jesuit mission in China in 1610 and returned to Europe in 1613: 'After arriving at Rome in 1614, Trigault arranged to have published in one substantial volume the Annual Letters from China of 1610 and 1611. Written at [the mission superior] Longobardo's command after the death of [Matteo] Ricci [in 1610], these letters stress the importance of keeping Peking at the center of the missionary effort in China, the need to respect Chinese ways of dealing with foreigners, the contrast between the peace and order in China and the turbulence in Japan, and the desirability of making China into an independent province of the Society and of sending more missionaries into the waiting harvest' (D.F. Lach, Asia in the Making of Europe, Chicago, IL and London: University of Chicago Press, 1993, III, p.372). The first letter gives details of the political state of China and the progress of the Jesuit Missions and Christianity, including reports on the residencies of Beijing and Nanjing (pp.1-84). The second letter similarly provides a general account, together with special reports from the residences of Beijing, Nanjing, etc., and is illustrated with an engraved folding plate of the ground plan of the royal palace in Beijing (pp.85-294). Le présent ouvrage est orné d’un plan dépliant du palais de Pékin converti en chapelle par les jésuites et montrant la tombe de Ricci: “Palatii Suburbani ichnographia a rege Sinarum Soc:Iesu attributi Pequini anno 1610”. II/ First edition of Trigault’s rare account of the Jesuit missions in Japan. BL German 1601-1700 T-714; Cordier Japonica col. 272; Sommervogel VIII, col. 239. Trigault had joined the Jesuit mission in China in 1610 and returned to Europe in 1613 with the journals of Matteo Ricci, which he edited as De christiana expeditione apud Sinas (Augsburg: Christoph Mang, 1615), and, in the same year he also wrote this work on the Jesuit missions in Japan, which is based on the letters of the Portuguese Jesuit missionary João Rodrigues Girão (1558-1633). Girão began working as a missionary in Japan in 1583; through his intense study of Japanese he soon mastered the language and became known as one of the leading European experts upon it, writing a comprehensive Japanese grammar Arte da lingoa de Japam, published at the missionary press in Nagasaki between 1604 and 1608. Rei christianae apud Japonios commentarius is arranged thematically, with chapters dedicated to the various missions and fields of missionary activity in Japan; each chapter narrates the history of its subject with chronologically-arranged extracts from Girão's letters. In 1618 Trigault returned to China, where he compiled an account of the resumed persecution of Christians - both missionary and neophyte - in Japan between 1613 and 1620, De christianis apud Japonios triumphis (Munich: 1623); he died in Nanking five years later. Nicolas Trigault, who had just spent close to two years in China, returned to Europe in December 1614 to launch a (hugely successful) propaganda campaign for the China mission, and was in Rome to attend the general congregation of the Jesuits that met from November 5, 1615, to January 26, 1616. He brought these letters with him specifically for the advancement of this mission, in order to obtain new funding and new missionaries in Europe for both China and Japan. The work is dedicated to the Emperor Matthias. The letters cover a pivotal moment in the Japanese history of the Jesuits, who were desperately trying to avert conflict with Japan's new ruler, the Tokugawa shogun. The Jesuits were also looking for exclusivity in Japan, as the Franciscans were creating difficulties by preaching openly, something that antagonised the new Japanese regime, and would in part lead to the severe and violent persecution of all Christians in Japan in 1614. The annual letters, apart from their political and religious information, also constitute the only up-to-date first-hand account of Japan, its cities, economy, industries, armed forces, geography, climate and people that was then available in Western Europe. They were of the most vital interest to all those considering embarking on the great gamble of the Far Eastern trade. Joao Rodrigues Girao, as a fluent Japanese speaker, was involved at the highest level of the interaction between the Japanese and Jesuits, and provides extraordinary insight into trade negotiations, the shifting political situation, and the delicate balancing act required to ensure the safety of the mission. Rare: only one other copy of the work is recorded by ABPC since 1975. Précieux exemplaire conservé dans son vélin de l’époque.
LANGLOIS ET LECLERCQ. 1846. In-4. Cartonnage d'éditeurs. Etat d'usage, Coins frottés, Dos abîmé, Intérieur frais. 22 + 12 planches illustrées en couleurs. Des manques sur le premier plat.. . . A l'italienne. Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans
Classification Dewey : 912-Atlas, cartes et plans