A Leide, Chez Pierre Vander, 1727. 7 vol. (sur 8) in-8 de 1506-[2] (Pagination continue : [17 ff.], [278] + [299] + [164] + [128] + [198] + [177] + [131] pp.), plein veau havane moucheté, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, étiquettes de titre bordeaux, tranches rouges. Dos et coins frottés, coiffes sup. des vol. 1, 4, 5 et 8 manquantes, coiffes inf. du vol. 8 manquante, accroc à la coiffe sup. vol. 6 et à la coiffe inf. vol. 4, mors 1er plat légèrement fendu aux vol. 1, 2, 4 et 5 (env. 1 cm.), quelques rousseurs sur les cartes et pl.
Illustré de 7 frontispices , 4 cartes et 179 pl. dépliantes. Le vol. 3 est manquant.
Paris Librairie Plon 1931 in 8 (22,5x14) 1 volume reliure demi basane marron à coins, couverture conservée, VIII et 491 pages (reliure signée: P. Ruffel, relieur). Bon exemplaire
Bon Reliure Jeux cartes français française France
P., Plon, 1931, 1 vol. in-8 br. de VIII - 491 pp.
Dechirures recollées en couverture, nombreuses petites rousseurs dans le texte, en l'état.
Paris, Robin, 1766. 3 volumes in-12, veau marbré, dos là nerfs orné (Reliure de l'époque) avec pièce de titre et tomaison , tranches rouges , ex-libris sur le contre-plat , défauts de reliure , coins et coiffes usés , début de fentes aux charnières , etc.
Première édition de la traduction française, ornée d'une carte dépliante de la route entre Moscou et Pékin. L'ambassadeur et médecin écossais Jean Bell d'Antermony (1691-1780) voyagea de 1715 à 1738 , pour le compte de Pierre Ier de Russie à Pékin ,mais aussi à Ispahan et Derbert en Perse, puis à Constantinople . « Ce voyage rectifie beaucoup de positions géographiques très-erronées, qui s'étoient glissées dans les cartes des pays visités par ce voyageur. On trouve aussi des notions utiles en botanique et en zoologie» (Boucher de La Richarderie, t. I, pp. 196-197). L'édition contient également le Journal de la résidence de M. Lange, Agent de Pierre I, à la cour de Pékin, en 1721 & 1722 et le contenu ses Négociations (t. II, pp. 125 -362). Lorenz Lange faisait partie de l’ambassade de Russie en Chine , il était chargé de rétablir les relations commerciales avec la Chine , très profitables pour la Russie. L’ambassade fut confiée au capitaine de la Garde impériale Lev Izmajlov et comprenait une vingtaine de personnes . Chadenat, n°5644. - Cordier, Sinica, col. 2093-2094. P2-5A
[Paris, Nicolas Chesneau, 1575]. 422 x 551 mm.
Célèbre et beau plan en élévation de Paris, issu de la seule et unique édition de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, publiée en 1575. Il est orné, en haut à gauche, des armoiries de France, surmontées d'une couronne royale fermée et entourées du collier de Saint-Michel, et en haut à droite, des armoiries de Paris. Un second titre La Ville, Cité, Université de Paris est inscrit sur une banderole flottante. Ce plan reproduit assez fidèlement le plan attribué à l'architecte Jacques Androuet du Cerceau, traditionnellement appelé plan de Saint-Victor, du nom de la bibliothèque parisienne qui conservait au XVIIIe siècle l'unique exemplaire alors connu. Il figure avec précision la totalité de l'enceinte de Philippe Auguste (roi de France entre 1180 et 1223), construite entre 1180 et 1223 sur la rive droite ; il comporte quelques mises à jour, notamment le nouvel Hôtel de Ville, dont la partie sud fut édifiée sous François Ier et Henri II de 1533 à 1551, le front bastionné de la Bastille, ainsi que la Maison de la Royne, dicte les Thuilleries. Il s'agit du Palais des Tuileries, dont la construction fut ordonnée par Catherine de Médicis, qui confia la conception de l'édifice à Philibert de l'Orme en 1564. Le Palais figure ici en construction, au-delà de l'enceinte de Charles V (construite entre 1367 et 1383). On peut voir également les rangées de maisons occupant le Petit pont et les ponts au Change, Saint-Michel, et Notre-Dame. Près du pont au Change figure le pont aux Meuniers, construit à la fin du XIIIe siècle. C'était un pont destiné à la fabrication de la farine, dont les piles abritaient des moulins flottants. Il s'effondrera en 1595, provoquant la mort de 150 personnes. Le pont Neuf, dont la construction démarrera trois ans après la publication de ce plan, est logiquement absent. Sur la Seine, au sud de la pointe occidentale de la Cité, on peut voir le Moulin de la Monoye, dict de la gourdayne, et deux îlots. Le premier était nommé îlot de la Gourdaine, le second, île aux Juifs. C'est sur cette île que furent brûlés vifs en 1314 Jacques de Molay, dernier maître des Templiers, et Geoffroy de Charnay, grand prieur de Normandie. Le plan montre également l'île Saint-Louis, divisée en deux parties. Au XIIIe siècle, elle fut coupée en deux par un chenal ; la partie ouest s'appelait île Notre-Dame, et la partie est, île aux Vaches. À cette époque inhabitées et essentiellement recouvertes de prairies, elle étaient utilisées par les paysans qui y faisaient paître leurs vaches. Les deux îles seront réunies sous Louis XIII, et leur urbanisation débutera à la même époque. Au-delà de l'île Saint-Louis, on peut voir l'île Louviers, qui sera rattachée à la berge en 1847. À l'est de la ville, on peut voir les bois et château de Vincennes, et le village de Charenton. Les bâtiments publics, lieux et monuments les plus importants, sont numérotés et nommés dans quatre cartouches (121 légendes au total). Les angles sont décorés de têtes d'anges aux joues gonflées symbolisant les quatre vents cardinaux : Subsolanus (vent d'est), Auster (vent du sud), Septentriones (vent du nord), et Favonius (vent d'ouest). L'orientation du plan est celle en usage à cette époque : l'ouest est situé au bas du plan, et la Seine est placée sur un axe vertical et non horizontal. Le nom du graveur, Cruche, figure en bas à gauche. Il s'agit de Pierre Eskrich, dessinateur et graveur sur bois d'origine parisienne, qui séjourna à Lyon de 1545 à 1551, puis à Genève de 1552 à 1564, puis revint à Lyon où il resta jusqu'à sa mort. Parmi ses œuvres géographiques figurent la Mappemonde nouvelle papistique (1566-1567) et des cartes de Terre Sainte. La Cosmographie Universelle de François de Belleforest est largement inspirée de la Cosmographie de Sebastian Münster, publiée pour la première fois à Bâle en 1544. Cette version française a cependant été remaniée et considérablement augmentée. Bon exemplaire. Petites déchirures restaurées, petit manque au niveau du trait d'encadrement dans la partie basse, anciennes pliures avec trois minuscules manques. Boutier, 17 ; Pinon & Le Boudec, pp. 36-37 ; Dufour, Collection des anciennes descriptions de Paris, François de Belleforest, L'ancienne et grande cité de Paris, 1882, pp. XI-XV.
Paris, Nicolas Chesneau, 1575. Gravure sur bois de 40 cm x 33 cm, légende avec lettres et numéros dans la marge inférieure désignant les rues et monuments, texte en français au verso. Très bon état. Sous verre dans un cadre moderne en chêne foncé, 53 x 47 cm.
Si l'on excepte le remarquable Livre des Fontaine dessiné en 1525, le Pourctrait de la Ville de Rouen est sans doute le plan le plus intéressant du XVI ème. Ce plan est paru dans la "Cosmographie Universelle de tout le monde" de Belleforest, à Paris en 1575. Ce dernier était historiographe de France sous Henri III et continua l'important travail de Sébastien Münster dont il utilisa plusieurs planches. La vue représente la Ville de Rouen, à vol d'oiseau, prise du Faubourg Saint-Sever. Les armoiries de la ville en haut au centre. Le texte descriptif de la Cosmographie vante les attraits de Rouen : "La Ville de Roüen, laquelle ,est en assiette fort plaisante et bien placée...il n'y a aujourd'huy ville en Europe plus hantée de marchans". Si l'on excepte le remarquable "Livre des fontaines dessiné en 1525, le "Pourtraict de la ville de Rouen" est sans doute le plan le plus intéressant du XVIè siècle et celui qui sera ultérieurement le plus imité.
[Paris, Nicolas Chesneau, 1575]. 176 x 310 mm (vue et légendes).
Vue de la ville de Montpellier, issue de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, publiée en 1575. Avec 28 légendes numérotées. Texte sur la même page et au dos. Traduction française de la Cosmographie de Münster, la Cosmographie de Belleforest ne connut qu'une seule édition en 1575. Bel exemplaire. Pastoureau, BELLEFOREST I-2, 56.
Cartes originales de Belleyme toilées.35 de 90cm/56. 16 1/2 de 45cm/59.Numéros: 3.8.9.10.14.15.22.24.28.29.30.31.Bon état.
Phone number : 33 05 56 81 68 79
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°26 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant la partie sud-ouest du Bassin d'Arcachon, et délimitée à l'est par les villes de Mérignac, Pessac et Canéjan. La partie consacrée au Bassin d'Arcachon s'étend d'Andernos à Biganos, Le Teich et Gujan. Les chenaux et les marais salants sont représentés. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
Paris, M. de Belleyme, 1791-1800 [1802]. En 40 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,31 x 1,63 m ; onglet de vélin portant le titre manuscrit ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Goujon ; sous étui de papier marbré vert avec titre à froid sur le premier plat.
L'une des toutes premières cartes des départements français, dressée par Pierre de Belleyme et gravée par Barrière. La première édition a été publiée en 1791, soit un un an après la création des départements. La France comptait alors 83 départements. La présente édition a été corrigée en l'an 8 de la République, soit en 1800, mais reflète la situation de la France en 1802. Elle compte alors 108 départements et 402 arrondissements (entre 2 et 6 arrondissements par département). Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Entre 1795 et 1802, se sont ajoutés plus de vingt nouveaux départements annexés en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Suisse, en Allemagne et en Italie. La rive gauche du Rhin fut notamment incorporée en 1797, à la suite du traité de Campo-Formio. Le nombre maximum de 133 départements fut atteint en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Cette superbe carte murale est décorée d'un cartouche de titre monumental, orné des attributs des arts et des sciences. Le titre est placé sur un socle de pierre, sur lequel sont posés deux médaillons portant les inscriptions "Assemblée Nationale. La Nation et la Loi" et "République Françoise. Liberté Égalité" ; au-dessus figurent deux autres médaillons "Département de l'Ain" et "Département de l'Yonne" (premier et dernier départements par ordre alphabétique). À gauche du titre, le livre de la Constitution est posé sur un "autel de la patrie", avec le bonnet phrygien posé sur la pointe d'une baïonnette. Avec table alphabétique des départements et de leurs districts, et tableau des symboles utilisés sur la carte. Au-dessus du Tableau de la division de la France se trouvent des symboles de la République : un Coq Gaulois posé sur un canon, une couronne de laurier, un faisceau de licteur et des étendards. En carton figure la Corse (152 x 903 mm), divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud, créés en 1793. Cette scission en deux départements fut effective jusqu'en 1811. À gauche de la carte se trouve un Tableau de la division de la France d'après les décrets de l'Assemblée Nationale, donnant la liste des départements, avec les chefs-lieux des départements et des préfectures, et la liste des arrondissements communaux pour chaque département, avec leur nombre. La légende des symboles utilisés permet de repérer les villes capitales ou remarquables, les routes, ou encore les pinadas et les landes. L'échelle est en lieues communes de France et en toises. Les contours des départements ont été aquarellés à l'époque, ainsi que les contours des 27 divisions militaires, dont la numérotation a été reportée en gros caractères manuscrits à l'encre noire. À la création des départements, le commandement territorial militaire fut réorganisé. Le 25 février 1791, tous les anciens gouvernements militaires furent supprimés et remplacés par des divisions militaires, chacune réunissant entre 3 et 6 départements. En 1802, elles étaient au nombre de 27. Chaque division militaire était sous les ordres d'un lieutenant-général assisté de deux ou quatre maréchaux de camp. Ancien officier du Génie, Pierre de Belleyme (1747-1819) fut chargé en 1766 de diriger le levé de la carte de Guyenne, dite Carte de Belleyme. Ingénieur géographe du roi Louis XV, puis de la République, il siégea au comité de division de la Convention nationale. En octobre 1795, il fut nommé chef du dépôt de topographie aux Archives de la République. Il présenta la première édition de sa carte de France à l'Assemblée Nationale et au roi, en 1791. Il fut anobli par Louis XVIII. Très bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Quelques rousseurs, étui très usagé.
Paris, Vignon, 1791. En 4 feuilles non jointes, coupées en sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,15 x 1,58 m ; étiquette en forme de médaillon de l'éditeur parisien Vignon, collée sous le titre, onglets de vélin numérotés.
L'une des toutes premières cartes des départements français, publiée un an après leur création. Superbe carte murale de la France ornée d'un cartouche de titre monumental, décoré des attributs des arts et des sciences. Le titre est placé sur un socle de pierre, sur lequel sont posés deux médaillons contenant trois fleurs de lys, et sur lesquels on peut lire "Assemblée Nationale. La Loi et le Roi" et "Louis XVI Roi des François" ; au-dessus figurent deux autres médaillons "Département de l'Ain. Fédération à Paris 14 juillet 1790" et "Département de l'Yonne. Fédération à Paris 14 juillet 1790". A gauche du titre, le livre de la Constitution est posé sur un "autel de la patrie", avec le bonnet phrygien posé sur la pointe d'une baïonnette. Sous le titre est collée l'étiquette en forme de médaillon de l'éditeur parisien Vignon. Avec table alphabétique des départements et de leurs districts, et tableau des symboles utilisés sur la carte. En carton figure la Corse (280 x 157 mm), avant que celle-ci ne soit, en 1793, divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre atteignit 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Très bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[1785]. 590 x 903 mm.
Feuille n°29 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Bergerac et de Monbazillac, dans le département de la Dordogne. Elle s'étend au nord jusqu'à la forêt de Mouleydier, au sud jusqu'à Cahuzac (Lot-et-Garonne), à l'ouest jusqu'à Cunèges, et à l'est jusqu'à Cussac. Le cours de la Dordogne va de Lamonzie (appelée la Mongie sur Dordogne) à Les Sounies. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[1785]. 585 x 898 mm.
Feuille n°27 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant le département de la Gironde, avec le cours de la Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Bordeaux et Pompignac, au sud jusqu'à Beguey sur la Garonne, à l'ouest jusqu'à Léognan (orthographiée Loignan), et à l'est jusqu'à Rauzan. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, mouillure dans la partie droite.
[1785]. 585 x 900 mm.
Feuille n°21 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et de la Dordogne. Elle s'étend au nord jusqu'à Gardedeuil (Dordogne), au sud jusqu'à Nastringues (Dordogne), à l'ouest jusqu'à Coutras (Gironde), et à l'est jusqu'à Bosset (Dordogne). Le cours de l'Isle va de Abzac à Saint-Médard-de-Mussidan (orthographiée St Médard de Mucidan). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[1785]. 580 x 894 mm.
Feuille n°13 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et de la Charente-Maritime. Elle s'étend au nord jusqu'à Montendre et Souméras (orthographiée Soumerac) aux confins de la Charente-Maritime, au sud jusqu'à Pugnac et Lapouyade, à l'ouest jusqu'à Saint-Gènes-de-Blaye (orthographiée Saint-Genez), et à l'est jusqu'à Saint-Pierre-du-Palais (Charente-Maritime). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[1785]. 580 x 892 mm.
Feuille n°34 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Sauternes en Gironde. Elle s'étend au nord jusqu'à Cadillac, au sud jusqu'à Saint-Symphorien et Bazas, à l'ouest jusqu'à Villagrains et Le Tuzan, et à l'est jusqu'à Mazerac. Le cours de la Garonne va de Cadillac à Caudrot. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit.
[1785]. 590 x 902 mm.
Feuille n°35 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et du Lot-et-Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Mesterrieux (orthographiée Mesterrieu), au sud jusqu'à Monclaris et Samazan (Lot-et-Garonne), à l'ouest jusqu'à Savignac, et à l'est jusqu'à Saint-Barthélémy-d'Agenais et Miramont-de-Guyenne dans le Lot-et-Garonne. Le cours de la Garonne va de Casseuil à Caumont (Lot-et-Garonne). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, déchirure en haut à droite de la carte, petites galeries de ver dans la marge inférieure.
[1785]. 585 x 898 mm.
Feuille n°40 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et des Landes (Bazadais). Elle s'étend au nord jusqu'à Marimbault (Gironde), au sud jusqu'à Cousson (Landes), à l'ouest jusqu'à Sore (Landes), et à l'est jusqu'à Lavazan (Gironde), Saint-Michel-de-Castelnau (Gironde) et Lubans (Lot-et-Garonne). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales.
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°33 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant le nord du département des Landes, aux confins de la Gironde. Elle s'étend au nord jusqu'à Mios (Gironde), au sud jusqu'à Biganon, dans l'élection de Dax (Landes), à l'ouest jusqu'à la juridiction du Teich et la ville de Sanguinet, au bord de l'Étang de Cazaux et de Sanguinet, et à l'est jusqu'à Saint-Magne et Hostens (Gironde). Au centre de la carte coule la rivière Leyre, traversant les piñadas de Lugos et la Montagne de Salles. Au nord-ouest figure la Colonie de Nezer, créée en 1766 par Daniel Nézer, banquier suisse qui acquit un ensemble de terres à défricher dans la lande de Gujan (Bulletin de la Societe Historique et Archeologique d'Arcachon (Pays de Buch et Communes Limitrophes), Numeros 8 et 9 Cinquieme Annee, 1976, pp. 71-73). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[1785]. 575 x 893 mm.
Feuille n°12 de la carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc, délimitée à l'est par la Gironde, et à l'ouest par le Lac d'Hourtin, nommé Étang d'Hourtin, de S.te Hélène et de Carcans. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye et le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire. Le Lac d'Hourtin et l'estuaire de la Gironde ont été finement aquarellés à l'époque. Petit défaut au niveau de la pliure centrale, petites déchirures marginales.
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°12 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc. Elle est délimitée à l'est par la Gironde, et à l'ouest par le Lac d'Hourtin, nommé Étang d'Hourtin, de S.te Hélène et de Carcans. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye et le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales restaurées, petite galerie de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit.
[1785]. En 21 sections montées sur toile de 605 x 950 mm.
Feuille n°12 de la carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc, délimitée à l'ouest par le Lac d'Hourtin et à l'est par la Gironde. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye ou le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bel exemplaire. Deux petites taches d'encre bleue.
[1785]. 590 x 895 mm.
Feuille n°40 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Lacanau, Castelnau, Margaux et Saint-Médard dans le Médoc, département de la Gironde. Elle s'étend à l'ouest jusqu'à l'Étang de Lacanau et Le Porge, à l'est jusqu'à l'estuaire de la Gironde et Le Pian, au nord jusqu'à Brach et Moulis, et au sud jusqu'à Le Temple et Capeyron. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, petites galeries de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit et dans la marge droite.
[circa 1761]. 365 x 435 mm.
Très belle et très rare carte de Belle-Île-en-Mer, dressée lors de l'invasion britannique au cours de la Guerre de Sept Ans. Après six semaines de siège, la citadelle du Palais est prise le 8 juin 1761. Les Britanniques occuperont Belle-Île pendant deux ans avant de la rétrocéder contre Minorque en 1763 conformément au Traité de Paris. La carte montre le réseau routier principal de l'île et la division en quatre paroisses : Le Palais, Bangor, Locmaria et Sauzon. En carton figurent un plan du siège du bourg du Palais et de sa citadelle, avec les positions des troupes anglaises, ainsi qu'une chronologie en allemand du siège et de l'occupation de l'île. Petite déchirure sans manque à l'extrême gauche de la carte, marge gauche un peu courte. Contours aquarellés à l'époque.
[circa 1700]. 480 x 660 mm.
Beau plan manuscrit sur papier montrant le port et la citadelle du Palais, sur l'île de Belle-Île-en-Mer, au sud de Quiberon en Bretagne. Y sont figurés le détail du plan de la ville et de la citadelle, le tracé du projet de fortification de la ville fait par Vauban, le bassin du port, le littoral, les chemins, champs et bâtiments hors de l'enceinte. Propriété de la famille de Gondi, Belle-Île-en-Mer est achetée par Nicolas Fouquet en 1658 qui y restaura les murs et fit bâtir un port. Après son arrestation, l'île devint la propriété du roi qui y envoya Vauban. La forteresse des Gondi est transformée en une véritable citadelle, mais le projet d'enceinte de la ville ne fut pas réalisé. La Citadelle Vauban, comme elle est appelée aujourd'hui, abrite un musée d'art et d'histoire. La date de 1691 figure sur le cartouche d'échelle, c'est très probablement celle du projet de Vauban, qui se rendit trois fois sur l'île, en 1683, 1685 et 1689. L'échelle est en toises. Très belle condition, exemplaire replié.