Editions Vent d'Ouest. Faux billet de banque, publié à l'occasion de l'intégrale chez Vent d'Ouest.
Paris, Dentu, an XI (1803). 2 volumes in-8 (191 x 124 mm). 4 cartes et plans repliés hors texte : une carte de l'île de Ceylan par Arrowsmith et de la pêche des perles et les plans des ports de Trinquemale et Colombo, basane mouchetée de l'époque, dos lisses ornés avec pièces de titre et tomaison, dentelles dorées sur les plats, frottements et vieille épidermure au tome 2.
ÉDITION ORIGINALE de la traduction donnée par P.F. Henry. Percival décrit les effets de la domination portugaise et hollandaise et donne divers exemples de cruauté hollandaise. D'autres chapitres traitent de la pêche aux perles, de la ville et des forts de Colombo, des salines de l'île, de la production de cannelle, de la capitale intérieure de Kandy, de la géographie de Ceylan, de sa géologie, de son climat, de ses minéraux, de sa flore et de sa faune, de la les coutumes et costumes des habitants, leur religion et leur organisation militaire, l’ouvrage se termine sur la relation de captivité de Robert Knox en 1657. Brunet IV, 480. BEL EXEMPLAIRE. First French edition of Percival travels to Ceylan, very nice copy, full calf contemporary binding gilf back, 4 folding maps printed on thick paper. P1-Et3
[Paris, circa 1690]. 183 x 274 mm.
Rare vue de la place Dauphine, avant la lettre Très belle estampe figurant le Pont Neuf et la place Dauphine au XVII° siècle, avec en arrière-plan, sur la gauche, le Pont au Change et sur la droite, le Pont Saint-Michel. Le Pont Neuf est le plus ancien pont de la capitale, et le premier pont parisien construit en pierre, d'où son nom de Pont Neuf. Pourvu de trottoirs protégeant les piétons, et de terrasses semi-circulaires leur permettant de s'assoir, il fut, contrairement aux autres ponts parisiens, le seul à ne pas être couvert d'habitations, et de ce fait il eut immédiatement un succès considérable, comme en témoigne l'estampe de Perelle. Les trottoirs sont en effet garnis d'échoppes volantes, d'où l'origine des bouquinistes sur les quais à partir de 1670, d'étalages divers animés de charlatans, de farceurs et de montreurs de marionnettes. La place Dauphine fut aménagée l'année où fut achevé le Pont Neuf. Après la place des Vosges, elle fut la seconde place royale aménagée au XVII° siècle. Exemplaire abvant la lettre avec titre manuscrit. Bel exemplaire.
Paris, N. Langlois, [circa 1680]. 212 x 298 mm.
Belle estampe figurant la Chambre des Comptes et la façade de la Sainte-Chapelle, établies dans le Palais de la Cité, actuel Palais de Justice. Exemplaire légèrement bruni.
Paris, N. Langlois, [circa 1690]. 183 x 272 mm.
Très belle vue de l'Île Saint-Louis, appelée île Notre-Dame jusqu'en 1725, dessinée par Gabriel Perelle. La vue est prise du quai Saint-Bernard, avec son port fluvial très animé, spécialisé dans le transport du vin. Sur la gauche, on peut voir la Tour des Galériens qui servait de dépôt aux condamnés aux galères qui devaient y attendre leur départ pour Marseille, ainsi que le Pont Marie. L'île Saint-Louis, avec ses hôtels particuliers, est vue du côté du quai d'Anjou avec la pointe de l'île. Au XVIIe siècle, un nombre important d'hôtels particuliers y sont construits, qui la font surnommer "l'île des palais". Certains de ces hôtels sont l'oeuvre de l'architecte Louis Le Vau. Les trois principaux d'entre eux sont nommés sur l'estampe : ce sont ceux ceux de Louis Hesselin, Claude Le Ragois de Bretonvilliers et Jean-Baptiste Lambert de Thorigny, ce dernier étant le plus grand de tous, situé à la pointe amont de l'île. En 1874 la construction du pont Sully entraînera la démolition du splendide hôtel de Bretonvilliers. Bel exemplaire.
Leyde, Pierre Vander Aa, [circa 1710]. 336 x 412 mm.
Belle vue animée du Pont Neuf avec la statue équestre d'Henri IV, à gauche l'hôtel de Conti et le Collège des Quatre Nations, à droite le Louvre et les Tuileries. Le Pont Neuf est le plus ancien pont de la capitale, et servait de communication directe entre la Cité et les deux autres quartiers de la ville. C'est le premier pont parisien construit en pierre, d'où son nom de Pont Neuf. Pourvu de trottoirs protégeant les piétons, et de terrasses semi-circulaires leur permettant de s'assoir, il fut, contrairement aux autres ponts parisiens, le seul à ne pas être couvert d'habitations, et de ce fait il eut immédiatement un succès considérable et devint la promenade publique la plus fréquentée et la plus variée de Paris, comme en témoigne l'estampe de Perelle. Les trottoirs sont en effet garnis d'échoppes volantes, d'où l'origine des bouquinistes sur les quais à partir de 1670, d'étalages divers animés de charlatans, de farceurs et de montreurs de marionnettes. Avec sept légendes, dont le Pont Royal nommé Pont Rouge. Défaut dans la partie haute de la pliure centrale, deux petites galeries de ver et déchirures marginales. Vallée, 3086.
[Paris, N. Langlois, circa 1690]. 182 x 272 mm.
Très belle vue de l'Île Saint-Louis, appelée île Notre-Dame jusqu'en 1725, dessinée par Gabriel Perelle. Rare exemplaire avant la lettre avec le titre manuscrit à l'encre. Le titre imprimé est le suivant : Veue de l'isle Nostre Dame et de la maison de M.r de Bretonvilier. La vue est prise du quai Saint-Bernard, avec son port fluvial très animé, spécialisé dans le transport du vin. Sur la gauche, on peut voir la Tour des Galériens qui servait de dépôt aux condamnés aux galères qui devaient y attendre leur départ pour Marseille, ainsi que le Pont Marie. L'île Saint-Louis, avec ses hôtels particuliers, est vue du côté du quai d'Anjou avec la pointe de l'île. Au XVIIe siècle, un nombre important d'hôtels particuliers y sont construits, qui la font surnommer ""l'île des palais"". Certains de ces hôtels sont l'œuvre de l'architecte Louis Le Vau. On peut voir notamment les trois principaux d'entre eux, qui sont ceux de Louis Hesselin, Claude Le Ragois de Bretonvilliers et Jean-Baptiste Lambert de Thorigny, ce dernier étant le plus grand de tous, situé à la pointe amont de l'île. En 1874 la construction du pont Sully entraînera la démolition du splendide hôtel de Bretonvilliers. Bel exemplaire.
Compiègne, Dubois, [circa 1845]. En 18 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 532 x 687 mm.
Jolie carte de la forêt domaniale de Compiègne, dressée et dessinée par Charles Perint, architecte de la ville et de l'Arrondissement de Compiègne, et auteur de la Carte de l'Arrondissement de Compiègne, publiée en 1842. Elle a été lithographiée et finement aquarellée à l'époque par les frères Avril, et publiée vers 1840. Il existe une autre édition datée de 1846. Elle est ornée de trois vues du Palais de Compiègne, du château de Pierrefonds et de l'ancien monastère de Saint-Pïerre. Dans les marges figurent la liste des 278 carrefours de la forêt, la liste des villages, hameaux et principales habitations enclavés dans la forêt, devenus pour la plupart des habitations de gardes chefs au XIXe, et un bref descriptif du percement de la forêt. L'échelle et la légende des couleurs et symboles utilisés, sont ornées des bois d'un cerf. Les propriétés du Domaine de la Couronne sont aquarellées en rose, les propriétés particulières en jaune. L'octogone est aquarellé en rouge, les rivières et pièces d'eau en bleu. La carte figure également les routes royales, les routes macadamisées, les routes et chemins, et les lignes de chemins de fer. La Forêt de Compiègne, qui se nommait, avant 1546, Forêt de Cuise, était l'un des terrains de chasse favoris des rois. Son percement débuta sous le règne de Louis XIV, qui fit tracer le grand octogone et 54 routes de chasses. Il fut poursuivi et achevé par Louis XV et Louis XVI. En 1811, l'empereur Napoléon fit ouvrir, pour sa jeune épouse Marie-Louise, la grande et majestueuse allée des Beaux Monts. En 1839, la forêt comptait 338 routes et 278 carrefours, pour une superficie de 14,636 hectares et 45 ares. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. L'Iconographe, Journal des imprimeurs lithographes et des marchands d'estampes, 1846, p. 5, 45 (édition datée de 1846).
Périgueux, Pierre Fanlac, 1984. Grand in-8 broché jaune, ill. sur plats, couv. à rabats, 310 p. Très nombreuses photos en noir. Préface de Jacques Chaban-Delmas. Très bon état. Prix du Livre cartophile 1981.
Pierre Fanlac, 1980. Grand in-8 broché, 306 pages, illustré de 506 vues de Bordeaux ancien. Excellent état.
Périgueux, Pierre Fanlac, 1982. Grand in-8 broché, couverture ill. "carte postale Pessac" à rabats, 334 p. Préface de Roger Galy. 552 cartes postales anciennes. Très bon état : couverture discrètement roussie.
[1890]. 239 x 158 mm.
Carte gravée en couleurs par Maurice Perrin, figurant le Tonkin, province située au nord du Vietnam, l'empire d'Annam, situé au centre du Vietnam, la Cochinchine, à l'extrême sud du Vietnam, le Cambodge et le Siam, ancien nom de la Thaïlande. Les limites des possessions et protectorats français sont indiquées en pointillés. La Cochinchine, dont la capitale était Saïgon, aujourd'hui Hô-Chi-Minh-Ville, devint une colonie française en 1862, tandis que le Tonkin, dont la capitale était Hanoï, devint protectorat français en 1884. A ces deux colonies s'ajouteront, en 1887, les protectorats du Cambodge et de l’Annam. Bel exemplaire.
[1890]. 160 x 224 mm.
Plan de Saint-Pétersbourg, gravé en couleurs par Maurice Perrin. Bel exemplaire.
Paris, Benard, [circa 1850]. 212 x 285 mm.
Estampe figurant la ville de Caen, lithographiée par Roissy d'après un dessin de Perrot. Rousseurs éparses dans les marges.
Paris, Benard, [circa 1850]. 225 x 297 mm.
Estampe figurant la ville de Quimper, dessinée et lithographiée par Perrot. Quelques rousseurs marginales.
P., Maison, s.d. In-12, carte des environs de Paris en frontispice, 37 pages de cartes, cartonnage.
Paris, Bulla Frères et François Delarue, s.d.(1860). Grande carte entoilée de 82 cm x 112 cm) formée de 32 panneaux , gravée et rehaussée en couleurs à l'aquarelle. Rempliée sous percaline brune ornée à froid de l'époque, marque du libraire Auguste Fontaine (Passage des panoramas) et titre doré au premier plat "Carte routière". Très bon état.
Très belle carte de la France où figurent la Savoie, la Corse dans un cartouche à droite et sur la gauche les environs de Paris avec les fortifications. Elle comporte 36 vignettes gravées sur les deux côtés qui présentent des antiquités et vues remarquables locales et le long des côtes différentes vues des villes de bord de mer.
I. Duprat-Duverger, 1826. 296 x 293 mm.
Carte des Antilles et du nord de l'Amérique Latine avec le Venezuela, la Guyane Britannique, le Surinam et la Guyane Française, dressée par Perrot. Un système de couleurs permet d'identifier les colonies françaises, anglaises, espagnoles, hollandaises, danoises et suédoises. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
Paris, Langlois et Leclercq, Maison Basset, 1856. 491 x 627 mm.
Très rare et beau tableau illustrant les météores ou phénomènes atmosphériques, dessiné par Aristide Michel Perrot pour l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et publié en 1856 par Langlois et Leclercq, et la Maison Basset. Trente-et-un phénomènes sont représentés, divisés en cinq familles de météores : les météores aériens, tels les moussons, les tempêtes, les ouragans, ou les tourbillons ; les météores aqueux, tels le brouillard, la grêle ou le verglas ; les météores ignés, tels le tonnerre, la foudre, les trombes, les aurores boréales, les feux follets, ou encore les feux Saint-Elme (petites flammes apparaissant surtout aux extrémités des mâts des navires, produites par l'abondance de l'électricité dans l'atmosphère) ; les météores lumineux, tels l'aube, l'aurore, le crépuscule, l'arc-en-ciel, le halo ; et les météores mixtes, tels les marées, les étoiles filantes ou les aréolythes ou aérolithes (pierres également appelées bolides, tombées du ciel ou de l'atmosphère). Les phénomènes sont numérotés et expliqués au bas de l'illustration. Sur les côtés figurent diverses illustrations sur les vents, les flocons de neige, les roses des vents, etc. Cette planche ne porte pas le nom de la Maison Bouasse-Lebel, mais fait bien partie de l'Encyclopédie, qui comprenait cinq tableaux dédiés à l'astronomie et à la météorologie. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Aristide Michel Perrot (1793-1879) était ingénieur-géographe et officier du Génie, membre de la Société Royale Académique des Sciences de Paris et de la Société de Géographie, et spécialiste d'art et sciences militaires. Bel exemplaire. Rousseurs légères, essentiellement dans les marges. Extrait du Catalogue Langlois et Leclercq, se trouvant au début de l'ouvrage de Perdonnet, Traité élémentaire des chemins de fer, Tome second, 1856.
Paris, Langlois et Leclercq, Maison Basset, [1842]. 491 x 627 mm.
Très rare et curieux tableau présentant les animaux et végétaux existant sur Terre avant le Déluge, dessiné par Aristide Michel Perrot pour l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et publié en 1842 par Langlois et Leclercq, et la Maison Basset. Les illustrations ont été réalisées d'après les études des naturalistes et paléontologues Georges Cuvier, William Buckland et Alexander von Humboldt. Soixante-quinze espèces animales et végétales antédiluviennes sont représentées et décrites dans la partie basse : fougères arborescentes, bambous, premiers reptiles comme le plésiosaure ou l'ichtyosaure, crocodile, iguanodon, héron, ibis, baleine, dauphin, sanglier, cheval, éléphant ou encore mammouth. Cette planche ne porte pas le nom de la Maison Bouasse-Lebel, mais fait bien partie de l'Encyclopédie. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Aristide Michel Perrot (1793-1879) était ingénieur-géographe et officier du Génie, membre de la Société Royale Académique des Sciences de Paris et de la Société de Géographie, et spécialiste d'art et sciences militaires. Bel exemplaire. Rousseurs légères, essentiellement dans les marges. Courrier du Bas-Rhin, Niederrheinischer Kurier, N°247 du Samedi 15 octobre 1842, p. 4 ; Lagarde, Revue des industries chimiques et agricoles, Tome III, Catalogue de l'Encyclopédie Bouasse-Lebel en fin d'ouvrage, 1880 ; Extrait du Catalogue Langlois et Leclercq, se trouvant au début de l'ouvrage de Perdonnet, Traité élémentaire des chemins de fer, Tome second, 1856.
Paris, Bouasse-Lebel, Édit. Imp., et Anc.ne M.on Basset réunies, [1863]. 497 x 613 mm.
Superbe et très rare tableau de vulgarisation sur les teintes et les signes conventionnels de topographie adoptés par le Ministère de la Guerre. Il a été conçu par Aristide Michel Perrot, dessiné et lithographié en couleurs par Louis Allard. Il est issu de l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et a été publié par la Maison Bouasse-Lebel et l'ancienne Maison Basset réunies en 1863. La topographie est la science qui permet la mesure puis la représentation sur un plan ou une carte des formes et détails visibles sur le terrain, qu'ils soient naturels (notamment le relief et l'hydrographie) ou artificiels (comme les bâtiments, les routes, etc.). La partie haute du tableau présente les six teintes que sont la gomme gutte, le carmin, le bleu de Prusse, le vert émeraude, le sépia, et l'encre de Chine, ainsi que leur utilisation dans les dix-huit natures de terrains et de cultures (friches, vergers, prairies, vignobles, bruyères, landes, forêts et bois, fleuves et rivières etc). La partie centrale est occupée par la liste des signes conventionnels, un extrait de carte reprenant les teintes et les dix-huit natures de terrains et de cultures, et une carte minute dessinée à la plume, la minute étant réalisée directement sur le terrain en vue de l'établissement d'une carte. La partie basse présente des exemples de fortifications, de plan de bataille et de carte topographique, et la typographie utilisée. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Aristide Michel Perrot (1793-1879) était ingénieur-géographe, officier du Génie, membre de la Société Royale Académique des Sciences de Paris et de la Société de Géographie, et spécialiste d'art et sciences militaires. Dans le même domaine que ce tableau de topographie, il a conçu un Manuel élémentaire pour la construction des cartes et des Modèles de topographie dessinés et lavés. Très rare. Nous n'avons trouvé aucun exemplaire dans les collections publiques et aucune trace dans les ouvrages de référence. La BnF et la Bibliothèque royale de Belgique détiennent un exemplaire d'une autre édition lithographiée par Anthelme Boucher et publiée par la Maison Basset en 1852 (Bibliographie de la France ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 19 juin 1852, 1890,p. 368, 51). Bel exemplaire, très beaux coloris de l'époque. Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 708 ; Liste des fournitures et du matériel à l'usage des maisons des Frères des écoles chrétiennes, 1888, p. 57, 1567.
[1834]. 305 x 240 mm, sur papier fin.
Carte issue du supplément au Petit atlas pittoresque des quarante huit quartiers de la ville de Paris, ornée d'une vue de Pantin. Traces de colle dans la marge droite.
[1834]. 305 x 241 mm, sur papier fin.
Carte issue du supplément au Petit atlas pittoresque des quarante huit quartiers de la ville de Paris, ornée d'une vue de Vincennes prise du bois. Rousseurs claires, manque de papier dans le coin supérieur droit.
Paris, Fatout, 1861. 612 x 842 mm.
Belle et grande carte illustrée de l'Europe, dressée par Aristide Michel Perrot, revue et augmentée par Alexandre Vuillemin, et publiée en 1861. Le continent est décoré de plusieurs vignettes. Sur le côté gauche figurent 18 vues de villes d'Europe, sur le côté droit 18 représentations de personnages en costume traditionnel. La carte montre les routes et chemins de fer, la distance en kilomètres de Paris à toutes les villes importantes en Europe, les productions minérales, végétales et animales de chaque pays, les places fortes, les ports militaires et marchands, et l'itinéraire des bateaux à vapeur et paquebots. Malgré une œuvre cartographique prolifique, la biographie d'Alexandre Vuillemin, géographe et cartographe français, reste mystérieuse. On sait juste qu'il fut l'élève de Auguste-Henri Dufour. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Toile déchirée à une intersection.
1841 carte entoilée, pliée in-8, qq. coupures aux plis, gravée / acier par bénard, ornée de chaque côtés par des lith. représentant villes et monuments / 1 col., fatout éditeur, 1841,
signe représentant : industrie production minérales et animales, administration militaire, civile, instruction publique, justice, préfecture et sous-préfecture