Londres, Thomas and John Bowles, [circa 1736]. 199 x 260 mm.
Carte de la Pologne, issue de l'Atlas minor de Herman Moll publié vers 1736. Cartographe, graveur et éditeur d'origine hollandaise, ami du célèbre flibustier William Dampier, Herman Moll s'installa à Londres vers 1678, et devint dès le début du XVIIIe siècle l'un des plus éminents éditeurs de cartes et atlas londoniens. Bon exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
[Londres], Thomas and John Bowles, [circa 1736]. 275 x 203 mm.
Carte de l'île de Sainte-Hélène et plan de la baie de Saldanha, située au nord de la ville du Cap, issus de l'Atlas minor de Herman Moll, publié vers 1736. Le titre mentionne que l'île de Sainte-Hélène appartient à la Compagnie des Indes Orientales anglaise dont les navires s'approvisionnent régulièrement sur l'île. Cartographe, graveur et éditeur d'origine hollandaise, ami du célèbre flibustier William Dampier, Herman Moll s'installa à Londres vers 1678, et devint dès le début du XVIIIe siècle l'un des plus éminents éditeurs de cartes et atlas londoniens. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
Londres, Thomas and John Bowles, [circa 1736]. 199 x 274 mm.
Belle carte détaillée de l'île de Saint-Christophe ou Saint Kitts en anglais, issue de l'Atlas minor de Herman Moll, publié vers 1736. L'île est divisée en paroisses, et ornée d'une rose des vents. Au centre de l'île, on peut voir le volcan du Mount Misery, renommé Mount Liamuga lorsque l'île acquit son indépendance en 1983. Cartographe, graveur et éditeur d'origine hollandaise, ami du célèbre flibustier William Dampier, Herman Moll s'installa à Londres vers 1678, et devint dès le début du XVIIIe siècle l'un des plus éminents éditeurs de cartes et atlas londoniens. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque. Tooley, MCC n°81, Printed maps of St. Kitts, St. Lucia and St. Vincent, 20.
1875 carte noire entoilée, pliée in-octavo, dépliée - largeur 83,50 centimètres sur 69 centimètres de hauteur, délimiations en couleurs, 1875 Bruxelles L. Mols-Marchal,
indiquant : les Chemins de Fer - Stations - Routes et Chemins de grande communication - Canaux et Rivières - ainsi que le tracé du canal maritime projeté entre Amsterdam et la Mer du Nord - légende bilingue Français-Néerlandais - bon état
[circa 1660]. 343 x 511 mm.
Représentation gravée de Genève, avec titre dans une bannière flottante flanquée des armoiries de la ville. Accompagnée d'un texte de 5 lignes et d'une table de renvois des 25 principaux lieux de la ville. Peintre, graveur et marchand d'estampes à Paris, Balthazar Moncornet fut actif entre 1622 et 1664. Il est connu pour ses Portraits des princes, seigneurs et personnes illustres. Pliure restaurée. Très rare, manque à Tooley et à la BNF.
Paris, Mondhare, [circa 1790]. 284 x 408 mm.
Rare vue d'optique figurant la célèbre Foire de Beaucaire, fondée par Raymond VI, comte de Toulouse, en 1217. Accueillant près de 100 000 visiteurs par jour, la Foire de Beaucaire, qui se tenait une fois par an durant le mois de juillet, devint la plus importante d'Europe, notamment pour les marchandises en provenance du Levant : café d'Amérique, bois de campêche, coton fin de Jérusalem, étoffes de soie, épices, bétail. Exemplaire aquarellé à l'époque. Marges coupées, petit trou dans la partie supérieure au niveau du ciel.
Paris, Mondhare et Jean, 1786. En quatre feuilles coupées en 45 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 0,94 x 1,22 m.
Très rare et splendide plan mural de Paris, dédié à Louis XVI. Rare quatrième édition publiée par Mondhare et Jean en 1786, non répertoriée par Boutier et Vallée. La première édition a été publiée en 1775, suivie de nouvelles éditions en 1778, 1780, 1786 et 1788, pour lesquelles les vignettes autour du plan ont été modifiées. Les trois première éditions ont été publiées par Louis Joseph Mondhare seul. Le plan est décoré au sommet des armoiries de Paris figurant un vaisseau, qui symbolise la corporation des marchands d'eau qui donna naissance à la ville de Paris, d'un cartouche de titre monumental illustré d'une figure allégorique de Paris assise sur des étendards, tenant de sa main droite un vaisseau, et de sa main gauche une corne d'abondance ; sur les côtés de ce cartouche figurent Minerve et Mercure , au bas du cartouche, une muse tenant une lyre et une tablette portant l'inscription Paris séjour des Sciences et des Beaux Arts. Trois des angles du plan sont ornés d'une fleur de lys. Les bordures sont décorées de 23 vignettes représentant les principaux monuments et places de Paris : place Louis XV (renommée place de la Concorde en 1830), Notre-Dame, Sainte-Geneviève, le Théâtre Italien, le Théâtre Français, édifié de 1780 à 1782 (futur Théâtre de l'Odéon), la place des Victoires, le Palais Royal, l'Hôtel de la Monnaie, le Palais de Justice, l'Hôtel de Ville, la place Vendôme ou de Louis le Grand, ou encore l'École Royale militaire. Sur la Seine, on remarque deux îles aujourd'hui disparues. Il s'agit, à l'ouest, de l'île aux Cygnes, réunie au Champ de Mars à la fin du XVIIIe, et à l'est, de l'île Louviers, qui sera rattachée à la berge en 1847. Mouillures et piqûres dans la partie haute du plan, à gauche et à droite, notamment au niveau du titre et d'une vignette. Manque à Boutier(n°308 pour les autres éditions) et Vallée.
Paris, Mondhare et Jean, 1791. 592 x 866 mm.
Très rare et belle planche figurant les 140 pavillons arborés sur les vaisseaux des quatre parties du Monde en 1791. De par sa date de publication en 1791, il s'agit d'une planche d'une haute importance historique pour la France, car c'est l'une des premières fois que l'on voit représenté le drapeau français. En effet, le 24 octobre 1790, l'Assemblée Nationale décide que tous les vaisseaux de guerre et navires de commerce français porteront un pavillon aux trois bandes verticales : rouge près de la hampe, blanc au centre et cette bande sera plus large que les autres, bleu enfin. Les couleurs sont inspirées de la cocarde tricolore de la Révolution, le blanc représentant la monarchie, le bleu et le rouge, la ville de Paris, signe de « l'alliance auguste et éternelle entre le monarque et le peuple ». Le sens vertical des couleurs s'impose. En effet, depuis un siècle déjà, le pavillon néerlandais aux couleurs rouge, blanc, bleu disposées à l'horizontal flotte sur toutes les mers. Le drapeau tricolore ne prend sa forme définitive que le 15 février 1794 (27 pluviôse an II) lorsque la Convention Nationale décrète que le pavillon national «sera formé des trois couleurs nationales, disposées en bandes verticalement, de manière que le bleu soit attaché à la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs». La légende voudrait que ce soit le peintre Louis David qui ait choisi l'ordre des couleurs. Cette planche montre également l'une des premières représentations des pavillons américains, avec notamment le pavillon du Congrès Américain, et le pavillon marchand des États Unis de l'Amérique. De chaque côté du titre figurent trois scènes de batailles navales opposant la France à la Grande-Bretagne lors de la Guerre d'Indépendance des États-Unis. La première de ces batailles est la bataille d'Ouessant qui se déroula le 27 juillet 1778, au large de l'île d'Ouessant. La scène montre trois vaisseaux français, le Bretagne, le Ville de Paris et le Saint-Esprit, et deux navires anglais, le Victoire et le Formidable. La seconde vignette illustre le combat de Lisbonne qui se déroula le 20 octobre 1778, au large de Lisbonne, ainsi que le combat du 17 juin 1778 qui opposa la frégate française la Belle Poule à la frégate anglaise l'Arethuse, au large de Roscoff, dans la Manche. Ces trois batailles furent remportées par la France. Dans la partie inférieure de l'estampe figurent un vaisseau, voiles affalées, avec sa table de légendes, un vaisseau, voiles hissées, avec sa table de légendes en français et en espagnol, et une grande rose des vents. Exemplaire aquarellé à l'époque. Petite galerie de ver au niveau des pavillons de Venise et de Savoie, galerie de ver plus importante dans les marges gauche et droite. Traces de pliures.
Bagneux, Editions du Cep, 1947, in 8° broché, 217 pages ; couverture illustrée (fanée) ; dessins ; des annotations et des passages soulignés au crayon de couleur.
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broché - 18x22,5 - sans date - 127 pp - éditionsdu CEPavec 2 illustrations dans le texte.
Paris, 1834. 575 x 798 mm.
Rare et belle planche consacrée à la ville d'Autun, lithographiée par Renou d'après les dessins de l'autunois Claude Moni, esquissés sur place et terminés à Paris en 1834. Elle est dédiée au maire et membres du Conseil municipal de la ville. Au centre de l'estampe se trouvent un plan de la ville et une carte de l'arrondissement d'Autun. Deux tableaux les accompagnent, contenant pour l'un, une description topographique des neuf cantons qui composent l'arrondissement d'Autun, et pour l'autre, un index des rues ainsi qu'une liste des innovations qui ont eu lieu depuis 1789 : les sept églises paroissiales démolies en 1790 (indiquées par une croix simple sur le plan), les deux qui ont été conservées (signalées par une croix double), ainsi que les neuf couvents d'hommes et de femmes et les deux chapelles, tous supprimés. L'estampe est décorée des armoiries de la ville, d'une vue perspective d'Autun en 1789, et de 23 vignettes montrant des édifices modernes de la ville et des restes de monuments de l'époque gallo-romaine tels que l'amphithéâtre, les temples de Pluton et d'Apollon, le tombeau de Divitiæus, ou encore l'ancienne naumachie, où se tenaient les spectacles de combats nautiques. L'antique Bibracte citée dans le titre, était l'oppidum (ville fortifiée à l'époque romaine) de Bibracte, capitale du peuple celte des Éduens. C'est Jules César qui mentionna son nom pour la première fois, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules en 58 av. J.-C. C'est à Bibracte que Vercingétorix fut couronné roi des Gaules au moment d'entrer en résistance face à l'Empire romain, avant de capituler à Alésia et déposer les armes aux pieds de César, intégrant ainsi toute la Gaule dans l'Empire romain. Souhaitant affirmer son pouvoir, Rome décida d'éclipser l'oppidum de Bibracte au profit de la ville d'Autun. C'est ainsi que l’empereur Auguste fonda la ville d'Autun sous le nom d’Augustodunum, vers 16-13 av. J.-C. Hormis Lyon, aucune ville de la Gaule lyonnaise ne pouvait se comparer à Augustodunum, qui devint la sœur et l'émule de Rome, en latin Soror et æmula Romæ, aujourd'hui devise de la ville. Bel exemplaire. Quelques rousseurs, plus prononcées dans les marges. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1835, p. 384, n°16 ; Annales de statistiques françaises et étrangères, 1835, pp. 178-179.
Monique HEBERT et Michel LE MOEL Conservateurs aux Archives Nationales
Reference : 2288
(1964)
1964 Paris S.E.V.P.E.N. 1964. Ministère des Affaires Culturelles Direction des Archives de France. In 8° broché de 466 pp. illustré de 20 planches dépliantes. Menus défauts au dos, traces de pliure; Bon exemplaitre sur papier glacé.
Editions du Rocher, 2002, in 8 broché, bon état.
Albin Michel Broché 1970 In-8, (21x10.5 cm), broché, couverture illustrée, 276 pages, préface de José le Dentu ; plats légèrement défraîchis, pliures sur le dos, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
albin michel 1970 état d'usage 276 pages in 8.dessin jo dustin dédicacé par monk.
1959 Carte de voeux de Jean Monneret pour l'année 1959. 27 x 18,5 cm, 2 ff., avec en page 3 une gravure sur bois originale en noir (18,5 x 12,5 cm) signée à la mine de plomb.
Bel état.
Slatkine 1994 Slatkine, 1994, 130 p., broché oblong, environ 15x21cm, coins des plats légèrement cornés, un tampon d'appartenance et un ex-libris contrecollé sur la page de garde, bon état pour le reste.
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[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1843. 618 x 910 mm.
Belle et grande carte marine figurant les côtes de la Provence entre la Pointe de Castel Vieil, près de Port-Miou, et le cap Lieuquai ou Liouquet dans la baie de La Ciotat. Elle a été levée en 1840 et dressée en 1842, sous la direction des ingénieurs hydrographes de la Marine Paul Monnier, Cyprien-Gabriel Le Bourguignon-Duperré, Pierre Bégat, Jean-Pierre Lieussou et Alexandre Delamarche. Elle a été publiée en 1843 par le Dépôt Général de la Marine, par ordre du roi Louis-Philippe Ier, sous le ministère du baron de Mackau, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Cassis et La Ciotat sont représentées par un petit plan de la ville. Au large du Bec de l'Aigle, actuel cap de l'Aigle, on peut voir l'île Verte et son fortin. En bas à gauche figurent trois profils côtiers pris en canot depuis l'écueil de la Cassidaigne. La partie haute est occupée par un large avertissement aux navigateurs. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. En bas à droite, cachet imprimé du Dépôt Général de la Marine. Bel exemplaire. Dezauche, Catalogue des cartes, plans, vues de côtes, mémoires, instructions nautiques, etc. qui composent l'hydrographie française, 1847, p. 54, 1010.
[Paris], Dépôt des Cartes et Plans de la Marine, 1874-1887. 925 x 620 mm.
Belle et grande carte marine figurant les ports de Marseille, levée en 1841 par les ingénieurs hydrographes de la Marine sous la direction de Paul Monnier, complétée en 1872 par les ingénieurs hydrographes Germain, Hatt et Bouillet, et publiée en 1874 par le Dépôt des Cartes et Plans de la Marine. Elle a été corrigée à nouveau entre 1879 et 1887. La carte s'étend au nord jusqu'au cap Janet, et au sud jusqu'à la plage de Mont-Redon ou Montredon. Elle présente de façon détaillée les deux ports de Marseille, le port maritime et le Vieux-Port. La construction du port maritime ou port de la Joliette est ordonnée en 1844, au nord du Vieux-Port. Le bassin de la Joliette est achevé en 1853. Puis en 1856, on ordonne la construction des bassins du Lazaret et d'Arenc, puis la construction du bassin Napoléon en 1859. Pour relier l’ancien et le nouveau port, la rue Impériale est tracée. La carte montre l'avant-port nord, le bassin national ou bassin Napoléon, le bassin de la gare maritime, le bassin d'Arenc, le bassin du Lazaret, le bassin de la Joliette et l'avant-port sud. On peut voir également les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas, le champ de manœuvres du Pharo, la Nouvelle Cathédrale, future cathédrale Sainte-Marie-Majeure, construite entre 1852 et 1893, l'église des Accoules, l'Hôtel de Ville, la rue Canebière, dite aujourd'hui La Canebière, Notre-Dame de la Garde, ou encore la Préfecture. Au large de Marseille, on peut voir une partie des îles du Frioul, avec les îles d'Endoume, l'île et château d'If, l'île Ratonneau et l'île Pomègues. La rue Impériale, aujourd'hui rue de la République, est bien tracée mais n'est pas nommée. Les feux et phares sont aquarellés en jaune avec un point rouge. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire. Dezauche, Catalogue par ordre géographique des cartes, plans, vues de côtes, mémoires, instructions nautiques, etc. qui composent l'hydrographie française, 1878, p. 46, 3400.
[Paris], Dépôt des Cartes et Plans de la Marine, 1868-1889. 622 x 944 mm.
Belle et grande carte marine figurant les côtes de la Provence. Exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Elle a été dressée d'après les travaux exécutés de 1839 à 1844 par les ingénieurs hydrographes de la Marine Paul Monnier, Cyprien-Gabriel Le Bourguignon-Duperré et Pierre Bégat, et publiée en 1868 par le Dépôt des Cartes et Plans de la Marine, par ordre de l'empereur Napoléon III, sous le ministère de l'amiral Rigault de Genouilly, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Elle a été révisée en 1872 par les ingénieurs hydrographes de la Marine Germain, Hatt et Bouillet, puis corrigée à nouveau entre 1873 et 1889. La carte figure les côtes de la Provence entre le cap Couronne, au sud de l'étang de Berre dans les Bouches-du-Rhône, et la ville de Saint-Raphaël, dans le Var. Les feux et phares sont aquarellés en jaune avec un point rouge. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Dezauche, Catalogue par ordre géographique des cartes, plans, vues de côtes, mémoires, instructions nautiques, etc. qui composent l'hydrographie française, 1878, p. 46, 2681.
Châtillon-sur-Seine, 20 juillet 1858. 3 feuillets de toile à calquer de 51,4 x 67 cm.
Trois dessins manuscrits, encre noire et quelques rehaut d'aquarelle, d'un projet d'église pour la commune de Confracourt, à 30 km à l'ouest de Vesoul, en Haute-Saône. Le premier feuillet présente, à gauche, le plan et à droite, la façade de l'église. Le second plan est une coupe longitudinale de la même église. Le troisième plan montre des fenêtres avec vitraux dans la nef et le bas-côté (face, plan et coupe) ainsi que le détail d'un chapiteau et d'une lucarne. Au milieu du XIXe siècle, l'état de l'ancienne église du XVIIIe siècle étant jugé trop dégradé, il est décidé la construction d'un nouvel édifice. Mais cela ne se fera pas facilement. Lors du concours de 1852, six projets sont présentés au Conseil des Bâtiments Civils, dont celui d'Henri Monniot, de Châtillon-sur-Seine. Aucun projet n'est retenu, mais il est demandé à l'architecte classé premier à l'issue de la présentation, Pierre Marnotte, de faire un nouveau plan. Ce n'est finalement qu'en 1860 que son troisième projet sera retenu après d'ultimes modifications. Notre plan, daté de 1858, n'est pas celui du concours de 1852. Il semble que l'architecte Henri Monniot ait de nouveau tenté sa chance après que le deuxième projet de son confrère Pierre Marnotte ait été refusé par le Conseil des Bâtiments Civils. L'église est aujourd'hui classée au titre des monuments historiques. Quelques piqûres, traces de pliures.
Editions bonne presse, 1960, 236 pages, in8, etat d'usage.
Presses de la Renaissance 2005. Bel exemplaire relié, reliure souple avec rabats, gd in-8 carré, 276 pages avec table.
1904. En 36 sections sur toile à calquer, montées sur toile et pliées formant une carte de 1,03 x 1,55 m.
Très grand plan manuscrit, encre noire et aquarelle, du domaine du château de Montchevreuil, se trouvant sur la commune de Fresnaux-Montchevreuil dans l'Oise, à une vingtaine de kilomètres au sud de Beauvais. Le fond de carte a été calqué sur le cadastre, auquel a été ajouté le plan du château et de son grand parc, les noms des lieux-dits ainsi qu'un projet d'adduction d'eau ajouté en 1933. Les différentes parties ont été aquarellées de couleurs différentes, afin de faire ressortir le petit village de Fresnaux-Montchevreuil, les bois et les champs. Aujourd'hui en ruine, le château de Montchevreuil fut, jusqu'à la moitié du XXe siècle, propriété de la famille des marquis de Mornay Montchevreuil. Le plan est orienté, l'échelle est en mètres. Cachet du château de Montchevreuil au dos. Piqûres et petites taches claires, la toile est fendue au niveau de plusieurs pliures.
[Milan, 1712]. 224 x 316 mm.
Belle carte de l'Aquitaine, issue du rare atlas Chorographica descriptio provinciarum et conventuum fratrum minorum S. Francisci Capucinorum, communément appelé Atlas des Capucins. L'atlas a été édité une première fois à Rome en 1643, puis en 1646, puis à Turin en 1649 et 1654, et enfin à Milan en 1712. La carte s'étend au nord jusqu'à Bordeaux, au sud jusqu'à la frontière avec l'Espagne, et à l'est jusqu'à Saint-Flour, Narbonne et la Méditerranée. Les villes abritant un couvent des Capucins sont marquées d'un cercle avec un point au centre. La carte est décorée d'un titre posé sur un rouleau de parchemin. L'Atlantique, nommé Oceanus Aquitanicus, est décoré d'une rose des vents, portant en son centre un sceau (en latin sigillum) montrant un frère Capucin portant la croix de la Passion. En haut à droite se trouve le cartouche contenant l'échelle des distances en lieues communes d'Aquitaine et en lieues horaires. Entre Saint-Flour et Toulouse se trouve le nom de Rhodes. Il s'agit de l'ordre religieux de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, qui créa en 1317 le grand prieuré de Toulouse. L'auteur a également représenté le Canal royal du Languedoc, reliant Toulouse à la Méditerranée, et achevé en 1693. Le canal porte la mention latine Coniunctio Mediterranei cum Oceano facta a Lud. XIV, ou L'Union de la Méditerranée avec l'Océan réalisée par Louis XIV. Notre exemplaire est issu de l'édition publiée à Milan en 1712. Les cartes des éditions XVIIe et XVIIIe diffèrent au niveau des informations et de la présentation. Bel exemplaire aquarellé.