Paris, Jules Renouard, 1862. 520 x 716 mm.
Bel exemplaire aquarellé à l'époque, issu du rare Atlas sphéroïdal & universel de géographie.
Chartres.Garnier.1869.Petit in-8 de 450 p.16 p.de Catalogue.Nombreuses planches dont certaines avec couleurs.TBE.Demi-reliure à coins postérieure,en velin verni. Caractères rouges et noir au dos.Couv. et dos conservés.
Paris Les Impénitents 1968 4 vol. Broché Menu dépliant sur Arches illustré d'une eau-forte tirée en rouge (22.5 x 14 cm) signée par André Gas, avec grand dessin original signé au verso. On joint deux belles cartes de voeux de l'artiste pour 1969 et 1970 (photomontages avec perforations, ainsi qu'une grande gravure signée en épreuve d'artiste intitule "La foire aux santons" (22 x 27 cm). Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1969 (section gravure), André Gas s'est lancé la même année dans la création de bijoux fantaisie, développant à Marseille une entreprise qui compte aujourd'hui plus de cent salariés. Bel ensemble.
Editions Rabelais 1955. In-8 broché de 248 pages au format 14 x 19,2 cm. Couverture illustrée par J.Pruvost. Dos resté carré. Plats et intérieur frais. Photos au 4ème plat. Adresse du restaurant noté par un cachet en dernière page de garde. Souvenirs du Maître cuisinier Sam Letrone, recueillis par Pierre Pascaud. Chansons et poèmes, avec dessins de Peynet, Roger Sam, Barberousse, J.Pruvost, etc. Mention de 20ème mille. Edition orné d'une superbe dédicace et d'un dessin pleine page par Sam Letrone. Complet de la superbe carte postale de présentation de Sam, le cuisinier troubadour.
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12 rue Wilhem Paris XVI, chez l'auteur, [vers 1965]. 763 x 757 mm.
Grand et rare plan du quartier historique du Marais, montrant tous les hôtels particuliers et bâtiments historiques en perspective. Il a été dessiné et lithographié vers 1965 par Félix Gatier. Les limites du plan sont la rue Beaubourg, la rue de Turbigo, la rue Amelot, et le quai de l'Hôtel de Ville. Rue de l'Hôtel de Ville figure le bâtiment de la Cité des Arts, inaugurée en 1965. Les angles sont illustrés des armoiries des prévôts des marchands de Paris à diverses époques : Germain de Marle, de 1526 à 1527 ; Martin de Bragelongne, de 1558 à 1560 ; François Miron, prévôt de 1604 à 1609, qui a donné son nom à la rue François Miron, dans le Marais ; et Henri de Fourcy, de 1684 à 1692. Le prévôt des marchands était le chef de la municipalité parisienne sous l'Ancien régime. Assisté de quatre échevins, il était chargé de l'approvisionnement de la ville, des travaux publics, de l'assiette des impôts, et avait la juridiction sur le commerce fluvial. Il était installé dans la Maison aux Piliers sur la place de Grève, à l'emplacement actuel de l'Hôtel de Ville. Le Marais est l'un des quartiers historiques de Paris où subsistent encore aujourd'hui un grand nombre d'hôtels particuliers, construits pour la noblesse au XVIIe siècle, et la grande bourgeoisie au XIXe. Félix Gatier (1916-2017) était architecte voyer divisionnaire de la Ville de Paris. Entre 1970 et 1987, il mena un projet de rénovation de l’îlot des jardins Saint-Paul dans le quartier du Marais, qui donna naissance au Village Saint-Paul. Exemplaire portant en bas à droite, un envoi autographe de l'auteur à Monsieur et Madame B. Aubremont, hommage respectueux de l'auteur. Félix Gatier. 4.7.67. Bel exemplaire. Légères traces de pliures par endroits.
2004 Couverture rigide Plomelin, Éditions Palantines, 2004. Format in-8 oblong (22x2cm), reliure pleine toile bleue, jaquette illustrée à rabats, dans son étui illustré. 149 pages, très nombreuses illustrations en couleurs. Envoi à Agnès Talec, libraire à Paris et organisatrice de la MAPFAIR (Salon de cartes géographiques anciennes). Exemplaire comme neuf.
Comme neuf
Spézet, 2003, coop Breizh publié avec le concours du Conseil Régional de Bretagne, 221 p, br, format à l'italienne 41 x 31 cm, couv offset ill d'une carte, titre typo doré, sous élégant coffret edit. toilé
Très bel ouvrage, état neuf
Coop Breizh, publié avec le concours du conseil régional de Bretagne, 2003, in folio, rel. édit. 224pp quadrichrome dans étui de toile cartonnée rouge , lettrages dorés
Magnifique exemplaire, très illustré. A l'état de neuf.
[milieu du XIXe siècle]. 80 x 100 cm.
Très grand et beau dessin, encre noire et aquarelle, d'un projet de parc paysagé à l'anglaise près de plusieurs corps de bâtiments. Y sont figurés le tracé des bâtiments, un plan d'eau et des rivières artificielles, ainsi que des chemins sinueux, des bosquets, des pelouses et quelque parterres de fleurs. Le dessin est signé en bas à gauche "Gaujard-Rome, architecte paysagiste à Châteauroux". La maison Gaujard-Rome existe toujours, et est l'une des plus anciennes de France. En 1792, à Châteauroux, Claude Gaujard, dont le père était jardinier-chef du château de Versailles, fonda une pépinière d'arbres fruitiers et d'ornements. Le nom de Rome a été ajouté à l'occasion de la naissance du fils de Napoléon, le roi de Rome. En 1830, Claude Gaujard-Rome succède à son père, et dirige l'entreprise jusqu'en 1870 : c'est très probablement lui l'auteur du projet, qui n'est signé que du nom de famille. Aucune autre indication ne permet de localiser ce projet, mais le nom de Grandsagne doit se rapporter à la famille Ajasson de Grandsagne, originaire de la Marche, et dont plusieurs membres s'étaient installés dans le Berry : le comte François-Alexis Ajasson de Grandsagne était maire de La Châtre sous le Consulat, et il est donc probable que ce projet ait été réalisé pour son fils aîné, également prénommé François (1793-1877). Belle condition, coloris très frais. Exemplaire replié. Plusieurs petits trous de punaises dans les marges, petites déchirures avec parfois de petits manques dans les marges.
Paris-Genève, Champion-Slatkine, 1985. In 8 (150 x 220) de 558 p. Broché, couverture illustrée en noir.
Réimpression de l’édition de Paris, 1914, de ce Traité de tous les Tours de Mains anciens et de toutes les Manipulations nouvelles (notamment du Double Empalmage) comprenant des Tours Anciens et Modernes (Cartes, Pièces, Billes de Billard, Dés à coudre). Illustré de 209 figures d’après la photographie. Avec une préface de Richard Wollmer.
[1818]. 487 x 605 mm.
Rare et intéressante carte de la France par départements, donnant l'emplacement des sources d'eaux minérales, distinguées par un système de couleurs selon leur nature chimique : jaune pour les eaux sulfureuses, bleu pour les eaux acidulées, noir pour les eaux ferrugineuses et vert pour les eaux salines. Près de chaque lieu de source, l'auteur a indiqué la distance en lieues qui la sépare de Paris. La carte a été dressée par Gaultier de Claubry (1785-1855), qui fut chirurgien de l'École polytechnique, avant d'être reçu docteur en médecine en 1814, puis membre de l'Académie de médecine. Bel exemplaire. Virey, Journal de Pharmacie et des sciences accessoires, 1818, pp. 438-439 ; Chenu, Essai pratique sur l'action thérapeutique des eaux minérales, 1840, Tome premier, p. 441.
Rennes, P. Dubois, [1898]. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 606 x 782 mm.
Beau plan détaillé de Rennes, décoré des armoiries de la ville. Bel exemplaire.
j'ai lu l'aventure mystérieuse 1974 état d'usage pliure sur un coin du 1er plat 317 pages in 12.
MANGO 2000 14x2x17cm. 2000. Broché.
Très bon état - L'ouvrage qui n'a jamais été lu peut présenter de légères traces de stockage mais est du reste en très bon état. envoi rapide et soigné dans un emballage adapté depuis France
[Mottet (Geneviève)] - Gauthier (Marie-Madeleine), Mottet (Geneviève) (cartes et dessins de)
Reference : 2228
(1972)
1972 Office du Livre, Fribourg, 1972. Un volume in-4 pleine toile bleue avec jaquette, 449 pages, illustrations en n&b et en couleurs, contrecollées. Bel état.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Amsterdam, J. Covens et C. Mortier, [circa 1710]. 550 x 599 mm.
Superbe carte figurant les environs de Nîmes, dressée sur les lieux par l'architecte Hubert Gautier, nommé en 1689 ingénieur de la province de Languedoc, et dédiée à Esprit Fléchier, ordonnateur de la carte et évêque de Nîmes. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre décoré de trois anges portant les armoiries du dédicataire, d'un plan de la ville porté par des anges et décoré des armoiries de la ville et de deux médailles, d'une élévation perspective de l'amphithéâtre, d'une façade du pont du Gard, d'une façade et d'un plan de la Maison Carrée, et de profils du temple de Diane. Le fort de Peccais et les villes principales (Nîmes, Beaucaire, Tarascon, Sommières, et Sauve) sont figurés par une enceinte fortifiée aquarellée en rouge. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1829. 591 x 880 mm.
Rare et belle carte marine de la partie orientale de la Méditerranée, dont les terres ont été finement rehaussées au lavis d'encre de Chine. Elle a été levée en 1817 par le capitaine de vaisseau Pierre-Henri Gauttier du Parc, au cours de l'une de ses missions de reconnaissance hydrographique des côtes de la Méditerranée, à bord de la gabare la Chevrette. Elle a été publiée par le Dépôt Général de la Marine en 1829, sous le ministère du baron d'Haussez, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Cette carte se retrouve également dans l'Atlas hydrographique d'Aimé Robiquet, publié en 1856. La carte montre l'île de Candie ou île de Crète, l'île de Chypre, avec les côtes de la Morée, de la Turquie, de l'Afrique du Nord, et les côtes méridionales de la Méditerranée entre le golfe d'Alexandrette ou golfe d'İskenderun (Turquie) et la ville de Rêfah ou Rafah en Palestine. En bas à droite figure le cachet imprimé du Dépôt Général de la Marine. Pierre-Henri Gauttier du Parc, officier de marine et hydrographe français, termina sa carrière avec le grade de contre-amiral. Il effectua plusieurs missions de reconnaissance en Méditerranée, à bord des gabares le Marsouin et la Chevrette. Pour la petite histoire, c'est à lui que l'on doit l'acquisition de la Vénus de Milo, aujourd'hui conservée au musée du Louvre. Le 16 avril 1820, commandant la Chevrette, avec pour enseigne de vaisseau Jules Dumont d'Urville, il mouille en rade de la petite île de Milos dans les Cyclades, lorsqu'il apprend qu'un paysan de l'île a découvert dans son jardin une statue magnifique. Il alerte alors l'ambassadeur de France en Turquie, le marquis de Rivière, afin d'acheter la statue, ce qu'il fait. L'ambassadeur l'offre au roi Louis XVIII, qui en fait don au musée du Louvre l'année suivante. Bel et rare exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Catalogue des cartes, plans et vues de côtes qui composent l'hydrographie française, Janvier 1832, 1832, p. 29, 286.
Dressée et gravée par Ch. Gavard, 1 carte coloriée format 62,5 x 88,5 cm, Chez A. Bes et F. Dubreuil, Paris, 1861
Jolie carte encadrée de 20 vignettes. Etat satisfaisant (qq. mouill. et petites fentes en pliures)
1747. En 8 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 570 x 740 mm ; étiquette au dos avec titre manuscrit de l'époque.
Superbe carte manuscrite militaire du comté de Nice. Belle carte manuscrite, encre et aquarelle, d'une partie du comté de Nice correspondant au bassin inférieur du Paillon, et délimitée, à l'ouest, par la Vésubie et le Var, au sud par la côte méditerranéenne depuis l'embouchure du Var jusqu'au delà de Monaco. Y sont figurées les villes de Nice, Villefranche et Monaco, le Paillon et ses affluents, le cours inférieur du Var, les routes, les valons, les villages et les hameaux. La carte a été dressée pour y porter la ligne de défense de l'armée française, placée sous le commandement du maréchal de Belle-Isle, lors de la Guerre de Succession d'Autriche, et qui s'appuie sur le cours de la Vésubie, se poursuit le long de la crête du Férion, et se prolonge jusqu'à Èze en passant par Châteauneuf-Villevieille (Castelnovo), Drap et le vallon de Laghet (vallon de la Gueite). Quelques fortins et retranchements avancés se trouvent près de La Turbie. L'échelle est en toises, le relief est marqué par ombres portées. Avec liste de renvois pour les camps et retranchements, les postes avancés, les abattis d'arbres et le "pont auquel on travaille". Bel état de conservation, coloris très frais.
[Paris, 1850]. 306 x 462 mm ; sur carton fort.
Rare et intéressante carte figurant la circonscription du dépôt d'étalons d'Angers, dans le Maine-et-Loire, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. La circonscription du dépôt d'étalons d'Angers était formée des départements du Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Loire-Atlantique, appelée alors Loire Inférieure. La carte indique l'emplacement du dépôt d'étalons situé à Angers, des stations d'étalons (Château-Gontier, Ancenis, Nantes, Montrevault, Saumur...), et des chefs-lieux de courses. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Exemplaire aquarellé à l'époque, uniformément bruni. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1852, p. 320, n°39.
[Paris, 1850[. 306 x 462 mm.
Rare et intéressante carte figurant la circonscription du dépôt d'étalons de Blois, dans le Loir-et-Cher, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. La circonscription du dépôt d'étalons de Blois était formée des départements du Loir-et-Cher, d'Indre-et-Loire, du Loiret, du Cher et de l'Indre. La carte indique l'emplacement du dépôt d'étalons situé à Blois, des stations d'étalons (Blois, Romorantin, La Châtre, Issoudun...), et des chefs-lieux de courses à Tours et Vendôme. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Exemplaire aquarellé à l'époque, uniformément bruni. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1852, p. 320, n°39.
[Paris, 1850]. 307 x 462 mm ; sur carton fort.
Rare et intéressante carte figurant la circonscription du dépôt d'étalons de Bonneval, dans l'Eure-et-Loir, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. La circonscription du dépôt d'étalons de Bonneval était formée des départements d'Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher et de la Sarthe. La carte indique l'emplacement du dépôt d'étalons situé à Bonneval, des stations d'étalons (La Ferté-Bernard, Mortagne-au-Perche, L'Aigle, Nogent-le-Rotrou...), et des chefs-lieux de courses. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Exemplaire aquarellé à l'époque, uniformément bruni. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1851, p. 448, n°79 (attribué à Laguillermie).
[Paris, 1850]. 303 x 461 mm ; sur carton fort.
Rare et intéressante carte figurant la circonscription du Haras du Pin, dans le département de l'Orne, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. Situé près d'Argentan, le Haras du Roy, renommé depuis Haras du Pin, est le plus ancien des haras nationaux français. Il fut fondé par Louis XIV pour élever des chevaux destinés aux services de l'Armée, de la Grande Écurie de Versailles, et de la Maison du roi. La circonscription du Haras du Pin était formée des départements de l'Orne, du Calvados et de l'Eure. La carte indique l'emplacement du haras situé au Pin, des stations d'étalons (Le Pin, Alençon, Falaise, Pont-l'Évêque, Lisieux...), et des chefs-lieux de courses. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Exemplaire aquarellé à l'époque, uniformément bruni. Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, 1936, p. 12, n°121 ; Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1851, p. 448, n°79 (attribué à Laguillermie).
[Paris, 1850]. 303 x 457 mm.
Rare et intéressante carte figurant la circonscription du dépôt d'étalons de Montier-en-Der, dans le département de la Haute-Marne, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. La circonscription du dépôt d'étalons de Montier-en-Der était formée des départements de la Haute-Marne, de l'Aube, de l'Yonne et de la Côte-d'Or. La carte indique l'emplacement du dépôt d'étalons situé à Montier-en-Der, des stations d'étalons (Montier-en-Der, Langres, Semur...), et du chef-lieu de courses situé à Montier-en-Der. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1851, p. 448, n°79 (attribué à Laguillermie).