Saint-Etienne, PUSE, Publications de l'Université (Cahiers du G.R.I.A.S. n°6), 1998, in 8° broché, 201 pages ; couverture illustrée en couleurs.
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Paris, Fischbacher 1896 14pp., tirage limité à 400 exemplaires numéroés: ceci est no. 78/400, 24cm., relié en couv.cart. (br.orig.conservée), bon état, M83183
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Paris, Editions PUF ( Presses Universitaires de France), 1992, format 215x140mm, broché, 390 pages, quelques annotations au crayon à papier, sinon bel exemplaire.
Collection " Ecrivains ".
1946 Paris, Denoël, 1946. Un volume in-8 broché, couverture blanche, 292 pages. Rares rousseurs, sur la couverture essentiellement, néanmoins bon état, exemplaire en partie non coupé, l'un des xxv (le n°v) sur Alfa, imprimé spécialement pour Guy Tosi.
Guy Tosi (1910-2000) fut directeur littéraire aux éditions Denoël de 1945 à 1952 et prit la direction de l'Institut Français à Florence en 1954. "Quand [Jeanne Loviton] commença, Guy Tosi était le directeur littéraire des Editions Denoël. Son activité au sein de la maison était très utile à Jeanne. Ainsi elle le chargea d'aller traiter avec Louis-Ferdinand Céline, alors que ce dernier était encore réfugié au Danemark ; et Tosi la tint fidèlement au courant de ses entretiens avec le romancier dévoré par la haine qu'il nourrissait contre Robert Denoël et qu'il avait reportée sur Jeanne. Cet éditeur de formation universitaire avait une réelle culture et consacra sa carrière d'écrivain à une étude de l'oeuvre et de la vie de Gabriele D'Annunzio qu'il poursuivit jusqu'à sa fin" (in Célia Bertin, Portrait d'une femme romanesque, Jean Voilier, Paris, 2008). La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Marseille, Notre-Dame du Roc 1929 38pp.avec frontispice, 16cm., cachet
Sous l'égide du conseil d'Administration du "Patrimonio National" - CARRERO BLANCO, L. (Président - FUERTES de VILLAVICENCIO,F. - GARCIA LOMAS Y MATA, M.A.
Reference : 7941
Madrid, Patrimonio Nacional, 1967 In-4 - Reliure pleine toile d'éditeur, sous jaquette illustrée en couleurs - 1 fort volume rassemblant 534 reproductions, photographies et documents en couleurs. Texte en français - non paginé - A l'état de neuf
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Couverture rigide. Reliure de l'éditeur. 318 pages.
Livre. Editions Famot (Collection : La vie quotidienne), 1977.
Couverture rigide. Relié. 314 pages.
Livre. Editions Famot, 1977.
Paris, Périsse et Theiler ; Nantes, Meuret, Paris, Périsse et Theiler ; Nantes, Meuret1840 ; in-8, broché, couverture imprimée et illustrée. XX pp., 374 pp. [Imprimé à Angers, Pigné-Château]ÉDITION ORIGINALE de cette traduction française du Roderic de Robert Southey (Bristol 1774 - Keswick 1843). C’est l’épopée la plus célèbre de ce poète établi à Greta Hall, près de Keswick (Cumberland), non loin des lacs qui donnèrent leur nom à l’école de poésie dont il fut l’un des sectateurs. Roderic est inspiré par les légendes espagnoles et mauresques qui fascinaient Southey. Les deux premières traductions de Roderic, en 1820 et 1821 étaient en prose.Le traducteur est un ancien député du Maine-et-Loire.Bel exemplaire à l’état de neuf.
Ruedo ibérico, L'Espagne contemporaine, 1964, 327 pp., broché, sans jaquette, passages signalés au crayon, couverture un peu empoussiérée avec rousseurs, légères traces de plis sur le dos, état correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Paris Editions Ruedo Ibérico 1964 in 8 (25x16,5) 1 volume reliure demi basane havane, dos à nerfs, pièce de titre de cuir vert, VIII et 327 pages [1]. Ex libris R.V.F. Bel exemplaire, bien relié
Très bon Couverture rigide
SOUTHWORTH Herbert Rutledge - S. M.-S. (traduit de l'anglais par)
Reference : 100786
(1964)
1964 Ruedo Iberico, collection l'espagne contemporaine - 1964 - In-8 broché recouvert par une jaquette illustrée de l'éditeur - 328 pages
Bon état, Jaquette un peu défraichie, tampon sur la première de garde et la page de grand titre
Ruedo Ibérico, 1975, 535 p., broché, couverture un peu défraîchie, pli sur la quatrième de couverture, état correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Neuchâtel, éditions de la Baconnière 1959. Bel exemplaire broché, couverture ornée d'éd., in-8, 192 pages avec introduction, figures, appendices, tables + planches.
Kesselring, 1977. Petit in-4 broché, couverture illustrée. Menus défauts à la couverture.
"Dans le contexte des Black Panthers, au milieu des émeutes populaires de mai 68, ce livre a pris sa vraie signification: une rage pure, celle des exploités" (Bernard Blanc dans sa préface).
SIMON & SCHUSTER.. 1958. In-4. Broché. Etat passable, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Intérieur frais. 28 pages. Quelques dessins en noir et blanc et en couleurs, dans le texte. Ouvrage en anglais. Coiffes abîmées.. . . . Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
Illustrations de Mel Crawford. Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
DE NOYELLES / CITY. 2019. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 370 pages.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Traduit par Marion BOCLET. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
GALLIMARD .. 1950.. In-12. Relié. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 248 pages.. . . . Classification Dewey : 810-Littérature américaine
Traduit de l'américain par J.-B. Morgan et J.G. Marquet. Série noire sous la direction de Marcel Duhamel. Classification Dewey : 810-Littérature américaine
1950 Paris, Gallimard, 1950, 12,2 x 18,5 cm, 248 pp, cartonnage d'éditeur jaune et noir,
édition originale, état d'usage, sans jaquette,.
Gas. 1947. In-16. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 251 pages,. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Traduit de l'anglais par P.C GUILLEMOT. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
GALLIMARD .. 1978.. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 246 pages. 1ère de couverture illustrée en couleurs.. . . . Classification Dewey : 810-Littérature américaine
Traduit de l'américain par I.B. Morgan et J.G. Marquet. Classification Dewey : 810-Littérature américaine
"Série noire" n° 130 - Gallimard (1° Juillet 1952) - In-12° cartonné sous jaquette noire et jaune de 254 pages - Traduit de l'américain par I.B. Morgan et J.G. Marquet - Excellent état
Excellent état (Etat exceptionnel, aucun manque, aucune tâche, aucune pliure ou déchirure sur les jaquettes. Aucune inscription - Intérieur très frais)