Paris Editions du Muséum - Librairie Larose 1948 in 8 (27,5x19,5) 1 volume reliure demi basane verte de l'époque, dos à nerfs soulignés de filets dorés, 488 pages [1], avec 956 figures dans le texe. Office de la Recherche Scientifique Coloniale. Faune de l'Empire Français, IX. P M. Préface par M. le Professeur E. Brumpt. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Reliure
1968 presses universitaires de france 1968 in 8 broché 213 pages
préface de rené dumont
ORSTOM - Berger-Levrault, 1976, un vol in 8 broché, 166 pages. Illustré de nombreuses photos et cartes en noir et blanc hors texte. Préface de Denise Paulme. Mariage et situation pré-coloniale, Anciens rites de femmes, Magie et sorcellerie, Réactions à la christianisation. Bon état.
Crépin-Leblond & Cie Editeurs Paris 2003 In-8 ( 220 X 165 mm ) de 238 pages, broché sous couverture illustrée. Illustrations hors-texte. Très bel exemplaire.
Crépin-Leblond,Editions Espagne 2004 In-8 ( 220 X 165 mm ) de 239 pages, broché sous couverture illustrée. Illustrations dans le texte. Très bel exemplaire.
Bruxelles Bulletin Agricole Du Congo 1960 In8 20 pages environ - 8 figures in et hors texte - bon etat
Bon
P., Maurice Dreyfous, s.d. (1890) ; in-12. 6ff.-300pp. Pleine toile écrue, pièce de titre de chagrin vert. (Reliure moderne). Quelques rousseurs.
Avec un ENVOI AUTOGRAPHE de J. Vinson. Ce dernier était originaire de Haute-Garonne (1843-1926) philologue et linguiste il occuppa la chaire "'hindoustani et langue tamoule" à l'École nationale des langues orientales vivantes de Paris. Paul ive était pharmacien à Bayonne. Dans ce roman colonial, "les explorateurs utilisent un ballon dirigeable démontable qui tient dans un canot électrique, lequel canot tient à son tour une fois démonté, dans le ballon remonté". (SEILLAN Jean-Marie, Aux sources du roman colonial. L'Afrique à la fin du XIXe siècle. p.404).
Broché, 18X12 cm, 254 pages, 1949, illustrations en noir, éditions Hachette. Quelques petites marques d'usage sans gravité, bon état.
London, Darf Publishers, 1995. In-12, publisher's hardcover, dust jacket, XIV-308pp, frontispiece, 42 fig. and B/W phot. illustrations, index, one folding map.
Very fine condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Bruxelles, 2003, petit in-8 carré, cart. (47 pages).
Utrecht, 1989 317pp., with few bl/w ills., 21cm., softcover, text in English, Doctoral Dissertation (Rijksuniversiteit te Utrecht), stamp at verso of title page, text is clean and bright, C110021
Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une mosquée, avec plusieurs santons ou tombeaux situés au nord de Rosette ; le mur à hauteur d'appui, qui est dans le milieu de l'estampe, sert de chaussée, lors de l'inondation, pour communiquer des habitations au Nil : dans le fond est l'isle Baschi. N° 2. Le khalydge, ou canal qui conduit l'eau du Nil au Caire, lorsque l'inondation est arrivée à une certaine élévation ; l'ouverture de ce canal est une fête annuelle, d'autant plus gaie qu'elle annonce l'abondance, puisque le manque d'eau est le seul fléau qui puisse amener la disette en Egypte. Le jour de cette cérémonie, les beys étoient placés dans le kiosque que l'on voit dans cette planche : le canal y est représenté dans le moment où il porte les bateaux du Nil au Caire ; dans le fond est l'isle de Rhaoudah ; à gauche de l'estampe sont des montagnes de décombres, et la prise d'eau du grand aqueduc. Tous les voyageurs ont fait la description de l'ouverture du khalydge, et particulièrement Savari. N° 3. L'aqueduc qui conduit l'eau du Nil au Caire ; les colonnes que l'on voit en avant renversées et rompues sont les ruines d'un édifice, dont l'institut me demanda un rapport, et dont je vais rendre compte en citant le rapport lui-même. Ces fûts de colonnes, éloignées d'environ 40 centimetres du minaret d'une mosquée en ruine, qui a été bien bâtie, et dont les arrachements prolongés ont nécessairement englobé ces débris , doivent porter à croire qu'ils en faisoient partie : la richesse de la matiere de ces fragments, la perfection d'une partie de ces colonnes, l'inégalité absolue de leurs dimensions, l'empreinte des mains barbares marquée sur toutes leurs réparations, le style, plus barbare encore, de tous les détails qu'on y a ajoutés, font penser que s'il existoit quelques morceaux antiques dans cet édifice, ils y avoient été employés dans un temps rapproché de ces époques malheureuses, où la gloire des armes ne s'allioit point à la philosophie et à l'amour des arts, où le caprice brutal, la barbare adulation en régloient les déterminations politiques, faisoient bâtir une ville où Amroun avoit dressé sa tente, la faisoient abandonner pour aller la rebâtir où Saladin avoit vaincu le dernier des souverains Mamelouks. Dans ces temps, les beaux restes de la noble antiquité étoient groupés avec de lourdes inepties, et formoient de monstrueuses magnificences, ainsi qu'on peut le remarquer dans cette immense fabrique, appelée le Palais de Joseph , construite, comme celle-ci, de morceaux précieux et inégaux, et raccordés parles mêmes moyens; dans ces constructions, où les chapiteaux et les bases avec toutes sortes de profils vont chercher les colonnes quand les colonnes n'arrivent pas jusqu'à eux. Mais pour assigner un siecle à ces édifices, il fandroit connoître celui où ont régné les princes qui les ont fait construire : peut-être est-il réservé à l'activité française de rendre des annales aux Arabes ; plus instruits dans leur langue, de découvrir des manuscrits qui fixent des époques à leur histoire, et de jeter des lumieres sur la ténébreuse antiquité par la lecture des hiéroglyphes, de fixer le temps moyen par des recherches littéraires sur le regne des kalifes, par là laisser la part qui appartient aux siecles d'engourdissement où nous avons trouvé l'Egypte, et de faire une nouvelle époque en ramenant les sciences et les arts dans leur pays natal. Légères rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 84x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche dépliante ornée d'une gravure ainsi décrite par l'auteur : Ce second manuscrit, beaucoup plus petit, roulé de gauche à droite, a pour particularité un titre au revers, composé de neuf caracteres, que j'ai placés à la droite de l'estampe ; le dedans représente un tableau de trois rangs de figures, parsemées d'inscriptions à colonnes toutes verticales, à l'exception d'une seule ligne horizontale : il n'y a aucune partie qui soit cursive, comme dans l'autre manuscrit ; et tous les caracteres étant isolés, et l'un sur l'autre sans qu'il y en ait jamais deux d'accolés, cela peut faire croire que dans ces caracteres d'inscription chaque figure est un mot. Le tableau général semble être une cérémonie mortuaire ; dans la derniere bande on voit évidemment une momie dans une barque, passant un fleuve, le Styx peut-être : dans la partie droite la même momie est reçue dans les bras d'une figure d'Orus ou la terre ; dans la bande du milieu il y a une autre barque portant un Jupiter Ammon, traîné par huit personnages alternativement masculins et féminins. II est à remarquer que la divinité qui est sur la barque est enveloppée d'un serpent, et quatre divinités de même forme dans la bande de dessous sont assises sur des serpents, et des jets de lumiere leur sortent de la bouche, et descendent jusqu'à leurs pieds ; dans la bande de dessus et dans celle de dessous ,huit figures humaines, qui semblent être des prêtres, marchent en avant les bras élevés dans l'attitude de l'exclamation : le nombre de huit semble être consacré dans ce tableau, puisqu'il se répete dans les trois bandes de figures.Sur la bande du milieu, derriere la divinité en bateau, est un autel, sur lequel est accroupi un chakal ou loup d'Egypte ; sur le panneau de l'autel sont deux vases d'eau lustrale, au milieu desquels est une figure représentant une mesure de l'accroissement du Nil, ainsi que j'ai pu le présumer pour l'avoir vue souvent mieux prononcée dans des figures sculptées avec soin : on doit dire cependant que la négligence avec laquelle tout cela est fait tient plus à la vélocité de l'exécution qu'à l'ineptie du dessinateur ; car on peut remarquer dans ces gros traits peu soignés une précision et un tact qui ne manquent ni de finesse ni de sûreté.Ce manuscrit est dépourvu des couleurs des autres ; on n'y voit que du noir et du rouge : il seroit bien difficile de déterminer quelle est la raison qui a pu motiver cette variété ; mais comme il peut y en avoir une, j'ai pris le parti de faire graver par deux lignes fines tout ce qui est en rouge, et une grosse ligne pleine ce qui est en noir. Légères rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 gravures ainsi décrits par l'auteur : N° 1. Un poisson du Nil, dont toute la peau du ventre fait une seconde vessie. N° 2. Étude d'une tête de chameau, qui crie lorsqu'on le charge trop ou qu'on le charge mal ; car ce bon animal ne se plaint que de l'injustice, encore faut-il qu'elle soit extrême. N° 3. Tête d'un Arabe bédouin (voyez le journal, tome I, page 91). 2. Un cheikh de Fua ; son teint brun et sa barbe blanche faisoient un beau contraste ; ils m'offroient l'immage de Laban. 3 et 4. Deux freres cheikhs de Ballasse, d'un caractere raphaélesque. N° 4. Quatre Arabes. Ce furent ceux qui furent nommés municipaux par le peuple de Rosette lorsque le gouvernement mamelouk quitta cette ville à l'approche de notre armée : le premier, à gauche, fut choisi, parce qu'il étoit brave, et avoit ramené une fois les femmes de Rosette, qui, allant pleurer hors la ville sur les tombeaux de leurs parents, avoient été enlevées par les Arabes du désert ; le second, parce qu'il étoit le plus doux et le meilleur ; le troisieme, parcequ'il étoit éclairé ; le quatrieme, parceque c'étoit le personnage le plus riche et le plus distingué. Peut-on mieux composer un corps des décisions duquel la société va dépendre? Si chacun de ces hommes avoit eu les qualités de tous les quatre, l'harmonie de l'ensemble n'eût peut-être pas été aussi parfaite. Légères rousseurs, infimes petites taches, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Le typhonium d'Apollinopolis magna à Etfu ; ce petit temple , quoiqu'enfoui dans les décombres et les sables, est encore très intéressant dans ses détails ; ses ornements sont d'une exécution recherchée ; il est situé au sud, et à peu de distance du grand temple, dont on voit la sommité des môles qui flanquent la porte d'entrée ; en avant du sanctuaire du typhonium on apperçoit des arrachements de construction qui attestent que ce petit temple avoit eu son portique ; la colonne dont on voit le chapiteau en est encore une preuve ; ceux de la galerie qui entourent le sanctuaire sont décorés, sur la dalle qui les surmonte, de quatre figures de la divinité ( voyez ce chapiteau à part, planche LX, n° 9).N° 2. Vue de l'intérieur du grand temple d'Apollinopolis, prise de dessous le portique entre les deux premieres colonnes de gauche (voyez le plan planche LXI, lettre D). Cette vue donne une idée de l'intérieur de ce monument, de sa magnificence , de la recherche de son exécution, de ses plates-bandes et de ses architraves, de la beauté et de la variété des chapiteaux, des colonnes, de leurs atterrissements progressifs causés par l'amoncellement des ordures et des décombres des maisons de ceux qui s'y logent encore ; ces atterrissements, l'ouvrage des siecles, sont produits par de chétives fabriques construites et détruites successivement sur le comble du temple, et dans la cour qui est entre le portique et la porte d'entrée, qui forme le second plan de cette vue ; dans le fond sont les ruines de l'ancienne ville, qui recouvertes de sables forment maintenant des monticules qui dominent le temple à l'ouest. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Reste de deux chambranles d'une porte, aussi grande que magnifique, construite en granit, et couverte d'hiéroglyphes, située à la partie la plus élevée de l'isle Éléphantine, près le temple de Cneph. N° 2. Vue de la ruine d'un temple de l'isle Éléphantine, prise à l'angle sud-est, d'où on voit la portion de galerie qui entouroit le temple ; on peut voir un autre aspect du même temple, planche LXIII, n° 2. Infime insolation marginale, un léger accroc marginal habilement restauré à l'aide d'un morceau de filmoplast, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : Réunion de fragments : ce rapprochement met tout à la fois sous les yeux tout ce qui constitue le genre égyptien, et le style de son architecture et de sa sculpture monumentale. N° 8. Une colonne des galeries du temple qui est près de Médinet-Abou à Thebes. N° 5. Une des colonnes du temple de l'isle d'Éléphantine (voyez planche LXV, n° 2). N° 9. Une colonne du temple de Cneph dans l'isle d'Éléphantine (voyez planche LXVI, n° 2). N° 11. Une colonne d'une des galeries du grand temple de Thebes à Karnak ; elle ressemble tellement par sa dimension et sa cannelure à la colonne dorique, qu'elle peut en être l'origine. N° 2. Figures de prêtres ou de divinités, employées comme ornement dans divers édifices, et particulièrement à celui qu'on est convenu d'appeler le Memnonium à Thebes : les cariatides n'en seroient-elles pas encore une imitation ? (voyez planche XLV, n°1). N° 12. Colonnes terminées par une tête de buf ; il s'en trouve de ce genre à la porte d'un des tombeaux des rois à Thebes. N° 4. Une des pyramides dépouillée de sa couverte, et tronquée comme le Chéops. N° 3. Un petit temple monolite, sanctuaire où l'on tenoit enfermés les oiseaux sacrés. N ° 7. Un obélisque. N° 6. Deux figures colossales, dont on est convenu d'appeler une, la statua de Memnon ; sur le premier plan, une statue enfouie; c'est une des deux figures placées à la porte du village de Luxor ; le pied qui est auprès est celui de la statue qui est devant le Meïnnonium, et qui avoit 75 pieds de proportion ; la tête d'oiseau qui est devant est le couvercle d'un vase canopite. N° 2. Plan du temple d'Apollinopolis magna. Deux grands môles de formes pyramidales, réunis par une grande porte A, dont les battants venoient poser sur les dormants du tambour B ; les battants de ces portes avoient environ 45 à 50 pieds d'élévation, et rouloient sur des gonds dont on ne voit plus que l'entaille dans laquelle ils étaient fixés : en-dehors il est resté deux pierres saillantes, sous lesquelles il est à croire que venoient appuyer deux statues en forme de cariatides, dans le genre de celles que l'on voit à la porte du Muséum Clementinum ; à côté sont deux niches , longues et étroites, devant lesquelles étoient sans doute des obélisques , tels que j'en ai vu deux dans la même situation à côté de la porte du môle du principal temple de Philée.La distribution intérieure de ces deux môles les partageoit également en trois parties ; II, le tambour d'un escalier tournant, de foulées douces, qui amene à des paliers qui donnent d'espace en espace dans deux tristes chambres, H et K, dont il est bien difficile d'imaginer l'usage, sinon pour éclairer et aérer l'escalier, alléger la masse de l'édifice, et empêcher que, comme à Thebes, il ne s'écrasât de son propre poids ; ces escaliers aboutissent à deux plates-formes, qui pouvoient servir d'observatoires ou de vedettes militaires pour éclairer tout le pays. La cour C est entourée de trois côtés d'une galerie faisant terrasse F, portée par des colonnes d'un diametre et d'une élévation moindres que celles du portique D, et qui semblent en rehausser la majesté ; cette belle cour est encombrée de méchants petits habitacles, qui écroulent et se rebâtissent depuis bien des siecles, exhaussent le sol, ont déja enfoui les belles colonnes du portique jusqu'aux deux tiers de leur hauteur, et ferment actuellement jusqu'à la cymaise la porte qui entroit dans les différentes pieces de la partie E de la nef du temple ; cette partie de l'édifice sert dans ce moment-ci de magasins à ceux qui ont leur maison sur le comble : un mur de circonvallation forme un couloir G, qui termine à deux fausses portes ; ce mur, moins élevé et tout aussi couvert de sculptures que le reste de l'édifice, semble être pour sa décoration extérieure un magnifique soubassement (voyez planche XLVI, n° 2) ; ce mur d'enceinte est terminé par une corniche, et couvert d'hiéroglyphes en-dedans comme en-dehors ; enfin ce monument, qui a plus de 500 pieds de longueur, construit avec un grès qui a l'égalité et presque la finesse du marbre, est couvert d'hiéroglyphes , sculptés d'une maniere si ferme et si précieuse, que le travail a plutôt l'air d'être coulé en bronze et ciselé que d'être sculpté. Très discrètes rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur :N° 1. Une tente et un ménage d'Arabe Bédouin ; j'ai voulu mettre ce frêle établissement des habitants actuels de l'Egypte en opposition avec le plus solide et le plus parfait des édifices des anciens ; d'un côté sont les chameaux, de l'autre la jument du chef de la famille, du guerrier, de celui qui va en expédition, qui rapporte le produit de sa part du butin ; à droite on voit deux Arabes reposant sur leurs lances ; leurs habits, qui ne sont la plupart du temps que des haillons de près, ont une forme grave et patriarchale de loin, qui est tout-à-fait du genre de l'histoire. On trouvera dans le journal la description des autres détails. N° 2. Le plan du beau portique de Latopolis, qui précédoit sans doute une suite de pieces qui composoient le temple : lorsque je l'ai mesuré il n'étoit point encore déblayé, et je n'ai pu savoir si le portique communiquoit au reste par une ou trois portes, et quelle étoit la largeur de leur ouverture, ce qui m'a empêché de rien marquer sur le plan ; toute la partie de derriere est détruite, autant que j'ai pu en juger dans l'état d'enfouissement où à mon départ étoit encore ce monument. N° 3. Vue géométrale du portique du temple de Latopolis, déblayé de tout ce qui empêchoit de le voir lorsque nous sommes arrivés à Esné ; voyez la description de ce portique à l'explication du n°1 de la planche précédente. Très discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une vue de Karnak et Luxor, prise de la rive gauche du Nil, à la premiere pointe du jour.A ma seconde traversée de Thebes, bivouacquant dans l'enceinte de cette ville, sans pouvoir approcher d'aucun de ces monuments, ne sachant pas si j'y reviendrois jamais, je fis ce dessin de désespoir ; c'est sur les isles basses, comme celle qui est dans cette vue, que l'on voit le plus souvent les crocodiles. N° 2. Vue du temple de Luxor, et du quai bâti pour le défendre des invasions du fleuve ; j'y ai joint l'aspect d'un tourbillon de poussiere, comme je l'ai vu dans le moment où je finissois mon dessin. Ce phénomene, particulier à ces contrées, offriroit à la peinture une couleur et des effets nouveaux : tout ce qui est ordinairement diaphane, comme le ciel et l'eau, prend une teinte terne et opaque ; tous les corps solides et durs, se refletent du peu de rayons qui traversent la poussiere, paroissent brillants, et offrent l'image de la transparence ; l'atmosphere, empreinte d'une teinte jaune, décompose le vert des arbres, les fait paroitre bleus, met ainsi en combustion l'ordre connu de la nature, et en change tous les effets. C'est ordinairement dans le temps du kamsin que ces phénomenes ont lieu. Privée du secours de la couleur, la gravure ne peut qu'en indiquer très imparfaitement le résultat. Ce que l'on voit du monument en est la partie sud ( voyez le plan n° 2, planche XLVIII, depuis la lettre L jusqu'à X ). Très discrètes rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une vue du village de Luxor et de ses monuments, prise de l'ouest à l'est, comme il apparoit en traversant le fleuve, et comme les voyageurs l'ont appercu lorsqu'ils n'ont pas eu la liberté d'y descendre. N° 2. Le même monument, vu de l'est à l'ouest, et pris de plus près ; ce monument, le plus conservé de tous ceux de Thebes, est aussi un des plus considérables de l'Égypte ; il contient encore une nombreuse population, logé dans des cabanes, construites ou sur le comble du monument, ou dans les embrasures des colonnes, comme les maisons d'été et les maisons d'hiver des habitants de Kamtchatka ; au reste c'est la ruine de Thebes dont on a tiré le plus de parti sans l'endommager, et qui offre l'aspect le plus singulier dans son intérieur, par le mélange et l'opposition de tout ce que l'architecture a de plus fastueux, et tout ce que l'industrie humaine a de plus misérable. On peut se rendre compte des détails de ce monument en jetant un coup-d'il sur le plan n° 2, planche XLVIII : ce beau développement de la même ruine, la plus riche, la plus imposante, la plus conservée, que nous aient laissée les siecles les plus reculés, se détache sur le fond de paysage le plus brillant d'effet et le plus favorable à la peinture ; le devant est aride, d'un jaune tranquille, sur lequel les groupes des figures se détachent d'une maniere puissante ; la couleur dorée de cette noble architecture, ses belles formes, ses larges ombres, ses grandes lignes interrompues par ces pittoresques constructions arabes, ce beau fleuve réfléchissant l'azur du plus beau ciel, animé du mouvement des barques à grandes voiles, circulant à travers des isles cultivées ou sablonneuses, au-delà une plaine verte et abondante, parsemée de groupes d'arbres et des plus imposants monuments, enfin l'horizon sur lequel se découpe une chaîne de montagnes de la plus belle forme : tel est le sublime tableau que je n'ai pu rendre par une gravure, mais auquel la couleur d'un savant pinceau joindroit tout le charme de la nature et de l'art aux richesses des souvenirs de l'imagination. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Le voyageur aime à jouir du premier aspect de l'objet qu'il cherche, à le voir de loin placé dans un plus grand espace, à en comparer les masses, à en embrasser l'ensemble, comme on aime à observer le personnage auquel on va avoir affaire ; le lecteur doit avoir la même sensation: c'est ce qui m'a fait prendre souvent des vues très éloignées, qui semblent d'abord n'offrir qu'une ligne vague, et qui à l'examen deviennent de petites cartes topographiques, qui ont un genre d'intérêt particulier ; celle-ci offre toute la vallée de l'Egypte, terminée à l'est, à gauche du spectateur, par la chaîne arabique ; et à droite, à l'ouest, par la chaîne libyque ; le fleuve, dans la traversée de l'emplacement de Thebes, court d'abord du sud-est au nord-ouest, revient du sud-ouest au nord-est, et partage la ville. Sur la rive droite sont les ruines les plus apparentes de l'estampe, celles que l'on voit au milieu, et qui sont connues sous la dénomination de Karnak ; celles qui sont plus loin et du même bord, sont celles du temple qui est à Luxor ; l'endroit où sont deux statues, que l'on découvre de cinq lieues, est le Memnonium ; derriere sont les temples du village de Medinet-Abou, et en se rapprochant toujours sur la droite Kournou, qui sont les cinq points principaux de l'emplacement de l'ancienne Thebes, ceux où on retrouve ses grandes ruines.N° 2. La vue du grand temple de Karnak et d'une partie de l'emplacement de son enceinte ; la qualité saline du terrain de cette partie du site de Thebes a décomposé les grès, et produit des éboulements, des entassements, et une combustion, qui troublent l'intelligence des plans de cette ruine immense, qui, dans nombre d'aspects, n'offre plus que l'image d'un chantier de matériaux, au milieu desquels commence à s'élever l'édifice qu'ils doivent achever. En parcourant à plusieurs reprises tous les points de vue que présentent les parties de ce grand ensemble, celui qui m'a paru laisser voir le plus de formes qui pussent servir à l'intelligence de son plan est celui que j'ai pris de la porte de l'est : on voit d'abord sur le devant son mur d'enceinte couvert d'hiéroglyphes, les deux galeries, la grande cour, le sanctuaire, flanqué de deux portiques, les obélisques, les grandes avenues de colonnes, les portes, et au-delà de la cour les deux grands môles qui servent d'entrée à la partie opposée; à gauche ce qui reste des piecesd'eau, des monticules, des ruines des autres édifices contenus dans la même circonvallation, et tout au fond, de l'autre côté du fleuve, la chaîne libyque, et la montagne où sont les tombeaux des rois (voyez le plan , planche LXXXVIII.) N° 3. Vue des mêmes monuments, prise de la porte du sud, la mieux conservée et la moins enfouie ; on voit encore quelques sphinxs de l'immense avenue qui la précédoit, et qui arrivoit jusqu'à la porte d'un temple particulier, dont on voit la porte flanquée de deux môles ; dans le fond est la partie latérale du grand temple, dont le n° 2, même planche, est la vue ; on n'en voit que les deux grands môles ruinés, la seule colonne qui reste dans la premiere cour, et le commencement de l'avenue des colonnes colossales ; à droite de la porte du sud est une citerne ; sur le premier plan à gauche une partie du village de Karnak. Rousseurs, un infime accroc angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue de Contra-Syene, à deux milles d'Éléphantine et de Syene, sur la rive gauche du Nil. A mi-côte de la montagne, à droite de l'estampe, est un couvent de cophtes, au-dessus une guérite à placer une védette, d'où on découvre tout le pays ; dans le troisieme plan, à gauche du Nil, une forêt de palmiers par laquelle on arrive à Syene ; et tout au fond la ruine d'un château arabe, comme il y en a beaucoup sur toute cette frontiere de l'Egypte ; sur le devant à droite une touffe de palmiers, les uns portant des fruits, les autres dans leur premiere croissance : au milieu un palmier-doum, avec ses branches bifourchues , et ses feuilles seches qui pendent sous les nouvelles. N° 2. Un des temples d'Éléphantine vu de l'est à l'ouest, avec les habitations modernes telles qu'elles existent, et qui contrastent si pittoresquement avec les monuments, qu'on ne pourroit les grouper avec plus de goût. N° 3. Vue de Philée de l'ouest à l'est au soleil levant ; cette isle est si pittoresque, que j'ai cherché à la présenter sous tous ses aspects et à tous les instants du jour (voyez les autres numéros où il en est question, planches LXXI et LXXII). Rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 69 figures, ainsi décrites par l'auteur : Une autre collection de toutes les coiffures emblématiques et hiéroglyphiques, prises partout où j'ai trouvé des différences. J'ai pu remarquer que la plupart de ces coiffures non seulement étoient posées sur la tête des divinités, mais encore sur celle des prêtres et des héros triomphateurs , et qu'elles étoient différentes suivant la fonction ou la circonstance de la fonction du culte de telle ou telle divinité : j'en ai trouvé en bois doré, en pierre dure, en pâte, et en porcelaine, ayant toutes un anneau qui les rendoit susceptibles d'être portées ; j'en ai vu attachées au cou des momies, et qui pourroient faire croire que c'étoient des amulettes indiquant telle ou telle divinité, ou une marque de dignité indiquant le grade d'initiation où étoit arrivé celui qui la portoit.Même planche, au-dessous des têtes, est encore une autre collection faite de tous les vases que j'ai trouvés sculptés dans les tableaux hiéroglyphiques de tous les différents monuments de l'Egypte; les N° 3, 6, 8, 10, 13, 19, ne sont pas moins élégants que les vases étrusques, ou, pour mieux dire, les vases grecs, trouvés en Italie, et qui, comme on peut le voir, ne sont autre chose que des vases égyptiens ; et ainsi peu-à-peu les arts des autres nations ne sont que les dépouilles de ceux des Egyptiens. Le n° 31 est la jarre, de même forme, montée en charpente, comme celle dont on se sert actuellement en Egypte. Discrètes rousseurs principalement marginales, un léger accroc marginal, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 12 vues ainsi décrites par l'auteur : Divers chapiteaux de colonnes égyptiennes ; cette planche, ainsi que celle qui suit, est un rapprochement de tous les différents chapiteaux que j'ai rencontrés offrant des particularités remarquables. A voir tant de formes différentes , unissant tant de richesses d'ornement à tant de graces dans les contours, on est tout étonné de s'être laissé aller à croire sur leur parole les Grecs inventeurs de l'architecture, et que trois ordres soient les seules vérités de cet art ; on peut dire qu'il ne manque à chacun de ces chapiteaux-ci qu'une histoire, comme celle de l'urne de la prêtresse de Corinthe, ou pour mieux dire, qu'ils n'ont pas besoin d'histoire pareille à celle du chapiteau corinthien, pour avoir la même célébrité, et pour être une superbe production de l'art. Les Égyptiens ont copié la nature ; ils ont copié la leur ; et les Grecs n'ont qu'ajouté des fables aux vols qu'ils leur ont faits. Ici le calice d'une fleur, au-dessus d'un faisceau de sa tige, a fourni la forme de la colonne, de sa base, et de son chapiteau : le lotus leur en a donné le premier modele ; cette plante exprimoit chez eux l'inondation ; elle étoit l'emblême de l'entrée du Nil dans les canaux, d'un grand bienfait de la nature en Egypte ; ils l'ont fait entrer dans la décoration de leur temple comme un hommage de leur reconnoissance à Isis qui présidoit à ce bienfait : comme déesse de la terre, ils lui en ont dédié toutes les productions, des tiges du lotus, de joncs, de palmiers, de vignes, etc., etc.Je n'avois dessiné ces membres d'architecture que pour m'en rendre compte, et aider mes graveurs dans l'intelligence de mes vues pittoresques ; mais arrivé à Paris, le citoyen Legrand, architecte éclairé , l'ami des arts et le mien, zélé pour tout ce qui peut étendre le domaine de l'architecture, et propager les connoissances, m'enhardit à donner au public et mes plans et les détails architecturals qui pouvoient ajouter de l'intérêt à mon ouvrage : la crainte que le citoyen Pere ne pût faire ou ne pût rapporter les opérations qui lui avoient été attribuées par la commission des arts en Egypte acheva de me déterminer à donner la foible esquisse de mes foibles moyens ; mais en attendant l'immortel ouvrage entrepris par le gouvernement, monument aussi colossal que les colossals monuments qu'il présentera, le lecteur sera bien aise de voir une petite image des formes aussi gracieuses que variées de tous ces significatifs chapiteaux , qui ornent d'une maniere explicative le culte du dieu dont ils décorent le temple. Le n° 1, sur un galbe très pur s'enlacent très agréablement les feuilles et les tiges du jonc ; le n° 2, composé de branches et de feuilles du palmier et du régime de son fruit, est peut-être le plus élégant de tous les chapiteaux connus ; et, sans avoir ici le même intérêt qu'en Egypte , il feroit encore la décoration la plus fastueuse d'une salle de fête ; le n° 3 est composé de plusieurs calices de la fleur du lotus groupés avec les feuilles de cette plante ; le n° 4, un faisceau de touffes de palmiers, lorsqu'au printemps les branches et les feuilles ne sont pas encore déployées, et où tout l'arbre ressemble à un seul bouton de fleur ; le n° 5 est composé ingénieusement du culot de la plante du lotus, de sa tige, et de sa fleur alternativement épanouie et en bouton, n° 9, les pampres de vigne mêlés à des palmiers, etc., etc. Cette variété de chapiteaux, si richement composés peut faire croire aux pompeuses descriptions qui nous ont été transmises de ceux du temple de Salomon, données dans l'écriture comme des chapiteaux corinthiens à feuilles de palmiers. Discrètes rousseurs marginales, un infime accroc marginal habilement restauré à l'aide d'un morceau de filmoplast, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 12 vues ainsi décrites par l'auteur : Cette estampe est une continuation de la planche précédente. Il est facile de remarquer dans le n° 3 l'origine de la volute ionique, les caulicoles du chapiteau corinthien, et les gouttes de l'entablement dorique ; n° 4, 5 et 6, que je crois pouvoir assurer être les plus anciens chapiteaux égyptiens, pourroient bien être l'image de la touffe de palmier avant d'être développée, mais est en effet le chapiteau dorique allongé ; le fût, n° 5 est un faisceau cordé de la tige triangulaire du papyrus, autre plante du Nil ; le n° 8, la tête d'Isis, avec tous ses attributs couronnant les colonnes du temple de Tintyra, dédié à cette déesse ; dans le n° 7 , tous les attributs de cette divinité ajoutés à l'emblême du débordement ; le n° 9 est tiré d'un temple qui paroît avoir été dédié à Typhon, dont on voit la figure sur un dé, qui n'est qu'un prolongement de la colonne, ce membre d'architecture, que je n'ai vu que dans la colonne égyptienne dégage le chapiteau, l'empêche de paroître écrasé par l'architrave, et produit un si bon effet lorsque l'on est près de la colonne, que je suis étonné qu'il n'ait jamais été imité ; le n° 10 est une espece de terme ne portant rien : j'en ai trouvé six comme celui-là placés par trois aux deux côtés de la porte d'un des tombeaux des rois à Thebes ; j'ai trouvé le n° 12 dans une des galeries du grand temple de Karnak. Infime insolation marginale, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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