Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Un bivouac, pour donner une idée de ceux d'Egypte. Des groupes de palmiers, éclairés au-dessous par une multitude de feux, d'autres groupes de personnages encore plus variés par le mouvement de leurs divers besoins, offroient le plus souvent les tableaux les plus brillants, auxquels les formes pompeuses et élégantes du palmier donnoient un air de fête, dont il auroit été délicieux de jouir dans ce beau séjour, si l'excès de lassitude des fatigues de la journée n'avoit fait passer les besoins impérieux avant ces jouissances superflues, et n'avoit ôté jusqu'à la faculté de les appercevoir. Autant le palmier est triste lorsque, dans un pays sec, il n'offre qu'une touffe pauvre au-dessus de son fût sec et grêlé, autant il donne de pompe, d'élégance, et de légèreté, à une masse d'arbres à tige basse et feuillée, ou seulement quand de jeunes plantations du même arbre sont mêlées aux anciennes. Mais un des inconvénients de la végétation d'Egypte, c'est qu'il est difficile de l'habiter, attendu que les neuf dixiemes des arbres et des plantes sont armés d'inexorables épines, qui ne laissent jouir qu'avec une inquiete précaution de l'ombre que l'on desire toujours. N° 2. L'embrasement de Salmie, dont j'ai parlé dans le voyage de la basse Egypte, et dont on peut voir la vue prise de jour, planche XX, n° 1. Cette vue de nuit se trouve placée ici par analogie d'effet avec le n° 1, et par analogie de facultés dans le talent du graveur ; circonstance à laquelle il m'a fallu quelquefois céder lorsque l'inconvénient a pu être réparé par le rappel des numéro. Légères rousseurs, deux petites taches marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Tombeaux des kalifes. Ces monuments du neuvieme siecle sont bâtis hors des murs du Caire, à l'est de cette ville. Quoiqu'en ruines, ils sont encore les témoignages de l'irrégularité et de l'élégance de l'architecture arabe : la richesse y est jointe à la légèreté avec un goût très délicat, et forme des groupes qu'aucune autre masse d'édifices de ce genre ne m'a jamais offerts. Le bâtiment qui occupe le milieu de l'estampe étoit une caserne de Mamelouks; l'emplacement sert encore de cimetiere. Tout ce que l'on appercoit de petit sur le premier plan sont des sépultures modernes : les figures représentent un convoi, que l'on peut voir d'une maniere plus développée dans la planche CIII, n° 1. N° 2. Une vue du vieux Caire ou Forstah, bâti par Amrou; à gauche, une maison à l'usage du pays, et bâtie sur la rue : les fenêtres grillées , les auvents qui sont dans la partie supérieure, sont tournés au nord pour en recevoir l'air frais, et le diriger dans un trou qui est au bas, pour être de là distribué dans toutes les parties de la maison. Dans le fond , l'isle de Rhaoudah, à la pointe de laquelle est le Mekkias ou nilometre; le petit mur en rond , que l'on voit au premier plan, au milieu de l'estampe, est une bâtisse que l'on éleve autour des jeunes palmiers et des sycomores, pour les soigner et les arroser, jusqu'à ce qu'ils soient venus à un certain degré de force pour se défendre eux-mêmes. N° 3. Vue prise du vieux Caire , où l'on voit d'une maniere plus détaillée le Mekkias, et le palais qui y est attenant, bâti dans le même temps de l'expédition de S. Louis en Egypte : on appercoit les pyramides dans le lointain ; sur le devant, deux sycomores avec leurs formes surbaissées. On peut remarquer dans cette estampe l'usage que l'on fait de l'ombre de cet arbre, l'utilité dont il est dans un climat si chaud, et les établissements que l'on fait sous son abri : les vues naïves de ce genre peuvent peut-être suppléer à de longues descriptions. Légères rousseurs et traces marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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VIVANT DENON Dominique & PREVOST (sculpsit) & DUPARC (sculpsit)
Reference : 29710
(1803)
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une figure de femme dans le harem (voyez le journal, tome I, page 148). N° 2. Mamelons de granit déchaussés et arrondis par le temps ; ils sont situés sur la grande isle, au nord de celle de Philée ; les figures peuvent servir d'échelle pour prendre une idée de leur grosseur: ce qui paroît des tentes sont des habitations construites en nattes à travers ces blocs, et où sont logés les pasteurs qui habitent cette isle sauvage. Le mamelon pointu que l'on voit au milieu de l'estampe est le même qui termine la montagne de la planche LXVII, n° 2. Légères rousseurs principalement marginales, infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur :N° 1. Un trait géométral du couronnement d'une porte d'Apollinopolis parva, aujourd'hui Qouss, dont le n° 3 est la vue pittoresque. Ce fragment se trouvant à portée, j'en ai mesuré avec exactitude toutes les courbures et les dimensions de ses détails: le plan et l'échelle sont au bas de la figure. N° 2. Inscription qui est sur le listel du couronnement de la porte de Qouss à sa partie sud, qui étoit sans doute l'entrée du temple dont cette porte faisoit partie : cette dédicace, postérieurement faite du temps des Ptolomées, est actuellement dans l'état où je la donne ; le citoyen Parquoi, avec l'attention et le soin dont il est capable, et avec les lumieres qu'une longue étude lui ont acquises, a fait aux lettres fragmentées les restitutions ponctuées que l'on voit à la troisieme et à la quatrieme ligne, et la traduction qui suit.Il m'a accordé les mêmes bontés pour l'inscription, que j'ai rapportée de Tintyra, que l'on peut voir dans le journal, tome II, page 212. N° 3. Vue pittoresque du village de Qouss, et du monument que l'on voit au milieu de la place, le seul reste de la ville antique d'Apollinopolis parva ; le contraste de la gravité de ce seul fragment avec tous les édifices arabes dont il est environné est encore plus frappant dans la vérité que dans la gravure : si l'on fouilloit en avant de cette ruine, on trouveroit sûrement les restes du temple dont cette porte faisoit partie ; l'exhaussement de cette place a été la suite des constructions, ruines, et reconstructions de méchantes barraques arabes faites sur les combles des antiques édifices, pour se loger d'une maniere plus assurée. Ce que l'on voit au-dessus du listel de cette porte est encore un reste de mur de ces especes de fabriques. Le squelette de chameau qui est en avant rappelle un usage établi en Orient de ne point traîner hors des villes et des villages les corps des animaux qui y meurent, d'en laisser infecter les habitations jusqu'à ce que les corbeaux, les vautours, ou les chiens, auxquels les habitants ne donnent aucune autre nourriture, les délivrent de l'odeur infecte de ces cadavres hideux. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ruine d'un temple à Syene ; il est situé sur une hauteur qui dominoit la ville antique au nord, et les ruines de la ville arabe ; il est enfoui, comme on le voit, jusqu'au chapiteau de ses colonnes, qui soutenoient une galerie ajoutée postérieurement au sanctuaire du temple ; les pierres renversées, que l'on voit entassées, étoient celles d'un portique tout à fait détruit ; derriere on appercoit le Nil, l'isle Éléphantine ; et sur le dernier plan, la chaîne libyque. N° 2. Le plan du temple de Cneph ou Chnuphis à Éléphantine ; un sanctuaire décoré en beaux bas-reliefs, représentant dedans et dehors des sacrifices offerts par un héros ; la seconde piece a été ajoutée postérieurement, et n'est point ornée de sculpture dans son intérieur ; la galerie et les deux portiques ont été ajoutés aussi postérieurement, et sont revêtus d'hiéroglyphes en relief, dont on peut voir le dessin planche CXXVIII. N° 3. Ruines d'un des temples d'Eléphantine, dont le plan est le n° 2. Ce monument est d'un grand intérêt par sa célébrité, par sa conservation, par la beauté de ses sculptures intérieures (voyez planche CXXVIII) ; il occupoit le centre de l'isle Éléphantine, consacré à la sagesse sous le nom de Cneph ; conservé presque en entier au milieu des décombres des monuments dont il étoit entouré, il n'a de dégradé qu'un angle de sa galerie : les deux fragments paralleles que l'on appercoit derriere sont deux chambranles d'une porte en granit, qu'on peut voir planche LXV, n° 1 : la statue qui est sur le second plan est celle d'un dieu, d'un prêtre ou d'un initié ; elle est trop fruste pour en distinguer les attributs ; elle est en granit et de 10 pieds de proportion : les pierres en avant sont les décombres d'un édifice dont les substructions vont rejoindre la fabrique du temple, et en dépendoient suivant toute apparence : cent toises en avant de cette vue et jusque sur le bord du Nil tout l'espace est couvert de débris de fabriques dégradées et presque sans formes. Légères rousseurs, une discrète trace marginale, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue du portique du temple de Latopolis à Esnê, prise telle que nous l'avons trouvé la premiere fois que nous sommes arrivés à Esnê, c'est-à-dire encombré d'ordures, et des plus méchantes fabriques, qui sembloient être là pour rehausser la magnificence de cet édifice, que je crois le plus parfait de proportion, et le plus pur d'exécution de tous les temples d'Égypte, un des plus beaux monuments de l'antiquité (voyez le plan et la vue géométrale, planche LIV, n° 2 et 3). Pour donner le type de l'architecture égyptienne il faudroit mesurer avec la plus grande exactitude toutes les parties de ce temple, leur rapport, l'appareil des pierres, et les détails des ornements dont elles sont toutes couvertes, les variétés des chapiteaux, la beauté de leur exécution, tous les tableaux scientifiques et mystérieux qui tapissent l'extérieur et l'intérieur de ce monument : toutes les fois que les circonstances m'ont amené à Esnê, j'ai occupé tout le temps que l'armée y a séjourné , à dessiner quelques parties de ce seul reste de l'antique Latopolis (voyez divers chapiteaux, planche LIX, n° 1, 5, 7, 8, 9, 10, 11, 12, et nombre d'hiéroglyphes, que l'on trouvera à leur article). Ce beau portique décore actuellement la principale place d'Esnê : cet embellissement, dû aux soins du général Belliard, est peut-être le seul monument que nous aurons laissé dans la haute Égypte ; et il s'est opéré en déblayant ce fragment des masures qui le couvroient et le masquoient, et en construisant de droite et de gauche des boutiques qui forment un beau bazard : j'ai vu les habitants, charmés de ce projet, contribuer avec plaisir à la dépense de son exécution. N° 2. Contra-Latopolis. Vue de la ruine d'un temple bâti vis-à-vis Latopolis , à la rive orientale du Nil ; c'est un des monuments les plus frustes de l'Égypte, c'est le seul portique où j'ai vu ensemble des chapiteaux à tête d'Isis, comme à Tintyra, et des chapiteaux évasés. Quelques rousseurs principalement marginales, un accroc marginal discrètement restauré à l'aide d'un morceau de filmoplast, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 4 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Tombeaux dans les carrieres de Silsilis : ces carrieres, prolongées dans la masse du rocher de grès, conservoient sur le rivage une espece de façade percée de portes, qui servent d'ouvertures à passer les matériaux tirés de l'intérieur pour les embarquer sur le Nil ; cette espece de façade étoit décorée de petits portiques pris à même dans la masse et sculptés avec soin, sans ragréer autrement les rochers dans lesquels ils étoient pris, comme on peut le voir à droite de l'estampe ; au milieu, où sont les quatre personnages avec des piques, est l'entrée d'une des rues de ces carrieres ; à gauche une inscription décorée d'un couronnement couvert d'emblêmes sacrés ; et ce qu'il y a d'étrange dans ce monument, c'est que les lignes paralleles entre elles ne sont pas perpendiculaires ; l'espece de champignon qui est à gauche a servi sans doute de témoin pour aider au calcul de l'exploitation de la carriere, comme nous en conservons de nos jours pour les déblaiements des terres ou le nivellement d'un sol ; l'erreur que l'imagination enfante, et que l'amour du merveilleux propage, seroit le plus souvent détruite, si l'on vouloit de bonne foi observer et se rendre compte du physique des choses, et ne pas leur prêter une maniere d'être qu'elles n'ont pas. Les voyageurs ont toujours vu ce morceaux de rocher comme une des colonnes qui servoient à attacher une chaîne, que l'on croit qui devoit fermer le Nil à ce point, où ce fleuve est resserré par les montagnes ; cependant il auroit fallu que cette chaîne eût été ou de corde ou de fer : si elle eût été de fer, son poids eût entraîné une colonne douze fois plus grosse que celle-ci ; si elle eût été de chanvre, on verroit encore les marques de l'endroit où elle auroit été attachée ; elle auroit d'ailleurs bien vite dégradé par le frottement une pierre tendre ; et puis, quelle auroit été la machine qui eût pu tendre une corde qui auroit traversé ce grand fleuve ? La meilleure preuve que ce n'étoit point là la colonne de la chaîne, c'est qu'une chaîne ne pouvoit être attachée à cette colonne, et que, si la chaîne a existé, c'est par d'autres moyens qu'elle a été attachée et tendue. N° 2, 3, et 4. Figures dans les tombeaux, sur le devant des carrieres de Silsilis. Ces figures, de grandeur naturelle, sculptées à même dans la masse du rocher, étoient le plus souvent à peine ébauchées : chaque chambre de ces tombeaux, de 7 sur 10, et de 8 sur 11 pieds, est constamment revêtue en stuc avec des peintures, et contient une, deux, trois, ou quatre figures. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
VIVANT DENON Dominique & RIGO (delineavit) & DUFRENE (sculpsit)
Reference : 29753
(1803)
Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrits par l'auteur : N° 1. Enterrement d'un musulman ; le corps est suivi des femmes de la maison, auxquelles en sont ajoutées d'autres payées pour déchirer leurs vêtements, s'arracher les cheveux, et pousser des cris lamentables ; les parents précedent et suivent, exprimant leur douleur d'une maniere plus grave. Les tombeaux les plus ordinaires sont dans la forme de celui qu'on peut voir planche XXIII, n° 1. Le corps est déposé sur une terre molle et tamisée ; et chaque semaine on vient s'entretenir du défunt et prier sur son tombeau. N° 2. Le moment où la mariée vient de quitter la maison paternelle, et passe dans celle de son époux ; toutes les femmes, parentes et amies, voilées comme elle, l'accompagnent, et marchent sous un dais ; des musiciens et des saltimbanques précedent le cortege : ce que l'on apperçoit à travers les figures est la vue de Gizéh, et de la maison de Mourat-bey, prise de l'isle de Raoudah. N° 3. École d'enfants, encore plus bruyante que celles d'Europe ; ils y apprennent à lire le koran, et à recevoir des coups de bâton sous la plante des pieds. Les orientaux sont trop corrompus pour oser se permettre de donner le fouet aux enfants ; ils craindroient ou de les croire trop facilement coupables, ou de le devenir eux-mêmes. Quelques rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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VIVANT DENON Dominique & RIGO (delineavit) & DUPLESSIS-BERTAUX Jean
Reference : 29751
(1803)
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 9 vues ainsi décrits par l'auteur : N° 1. Un jeune Mamelouk en grand costume, les mains cachées par respect sous ses longues manches, comme lorsque son maître lui adresse la parole ; le turban de schal, l'habit en petit drap de toutes couleurs, le plus souvent jaune ou pourpre ; la veste, qui a de si longues manches, en velours ou satin, le plus souvent rayés ; une grande culotte en pantalon immensément ample ; des chaussettes de cuir jaune, et des sandales de même couleur ; une ceinture en schal, un sabre, un cangiard, un poignard, et à gauche une giberne à cartouches ; souvent dans un sac de même forme, des reliques, des talismans, de la vieille huile pour les blessures, ou un livre du koran, qu'ils croient tous également propre à prévenir les accidents de la guerre ou à y remédier : dans le fond une femme du peuple dans la rue. N° 2. Une almé ou bayadere d'Egypte (voyez le journal, tome I, page 153, article Métubis) ; la robe en petit drap, la chemise en gaze, le turban et la ceinture en schal. Dans le fond une petite vue d'une mosquée de Rosette. N° 3. Un Mamelouk en habit de guerre (voyez le détail de ses armes, planche XCV) : dans le fond deux jeunes Mamelouks avec des bâtons, s'exerçant à espadonner : le paysage est celui où sont situées les pyramides de Saccara. N° 4. Le costume d'un marchand ; un turban de laine rouge ou blanc, un gilet de drap, une culotte lâche et courte de toile blanche, un surtout de toile bleue, une ceinture de toile des Indes, rayée bleu et blanc, qui sert à envelopper tout ce qu'il veut transporter. Dans le fond une boutique d'un bazard ; un marchand et deux acheteurs qui disputent sur le prix, espece de récréation, ou un moyen de ne rien faire, auquel le vendeur se prête avec une extrême complaisance. N° 5. Une dame allant à pied dans la rue ; plus l'ampleur et le nombre de ses habits lui font perdre ses formes et rendent sa marche gauche et embarrassée, plus elle se croit dans le cas de penser qu'on doit la regarder comme une grande dame ; la derniere enveloppe est d'ordinaire en taffetas noir qui tombe jusqu'à terre, et ne laisse pas même voir le bout des pieds ; de toute la personne on n'apperçoit que les yeux, encore le plus souvent y suspendent-elles un anneau devant, qui a la vertu de repousser les enchantements et les mauvais sorts. A droite, dans le fond, des psylles, faisant voir des serpents et des lézards ; à gauche, un négociant musulman fumant sa pipe.Je dois ces cinq costumes au citoyen Rigo, membre de l'institut du Caire, qui, de retour, a bien voulu me les communiquer.N° 6. Un paysan de la haute Égypte, mangeant la premiere pousse de la luzerne (voyez le journal, tome I, page 283) ; à droite, deux santons ; à gauche, l'accouplement du chameau (voyez tome II, pag. 238). N° 7. Un santon, espece d'imbécille, dont on a pitié pendant qu'il vit, et que l'on révere après sa mort, usage assez général et aussi ancien que le monde ; derriere lui est un chien de l'espece des mâtins, celle qui est l'espece la plus nombreuse ; à droite est un vieillard aveugle conduit par son petit enfant, groupe attendrissant que l'on rencontre malheureusement trop souvent en Egypte. N° 8. Une femme noble dans l'habit qu'elle porte dans le harem, tenant un chasse-mouche ; celle à droite est dans l'acte de marcher, relevant ses habits pour pouvoir avancer les pieds ; à gauche, jeunes enfants barabras d'au-delà des cataractes ; une femme pauvre, qui préfere employer ce qu'elle a de vêtement à s'envelopper le visage qu'à se cacher le derriere.N° 9. Un habitant de Darfour, un conducteur de caravanes qui amene les Negres et les Négresses en Egypte ; tout son costume consiste en une draperie de laine blanche, qu'il promene alternativement sur toutes les parties de son corps ; sa chevelure est frisée en tire-bouchon , à la maniere des anciens Egyptiens. Dans le fond est une conversation établie entre un grand et un homme du peuple. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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VIVANT DENON Dominique & RIGO (delineavit) & GARREAU L.(sculpsit)
Reference : 29752
(1803)
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrits par l'auteur : N° 1. Vue du désert, et d'un camp de Bédouins, avec différentes figures de Bédouins et de Bédouines à pied et à cheval, également maigres et décharnés : la grande figure à cheval est celle d'un chef de horde dans toute sa magnificence. N° 2. Maniere d'élever l'eau et d'arroser les terres après l'inondation du Nil, puisée par des seaux de jonc, et versée dans un canal qui la distribue dans les terres par nombre de petites rigoles ; le reste arrive dans un bassin d'où, par la même opération, on l'éleve à quatre pieds de plus pour la faire couler plus loin : cette machine ressemble absolument à celle des puits à bascule que l'on trouve dans nos villages d'Europe ; la manuvre s'en fait en mesure, soit en chantant, soit en prononçant des nombres, ou en récitant des louanges de Dieu ou des vertus de Mahomet: l'homme assis et qui fume est le propriétaire, qui fait travailler à l'arrosement de ses terres, compte les pouces d'eau qui reglent le produit de sa récolte : le groupe du milieu représente l'ablution et la priere que les musulmans font à la pointe du jour, en se tournant à l'orient, où est la Mekke et le tombeau du prophete : les femmes viennent à cette même heure puiser de l'eau dans le Nil ; occupation qui fait l'objet de leur premier soin. N° 3. Autre machine à élever l'eau ; les travailleurs sont disposés de maniere qu'ils puisent en se baissant, élevent l'eau en se renversant en arriere, et la versent en lâchant une des cordes ; la même harmonie est réglée par les mêmes moyens décrits en l'article ci-dessus ; les joncs qui reçoivent le choc de l'eau préviennent la dégradation de ces foibles constructions en terre: sur le devant, à gauche, une jeune fille dans le costume qui leur est ordinaire jusqu'au moment de la puberté. Des femmes viennent au fleuve puiser de l'eau, cachant leur visage, parce qu'il n'y a que cela qu'il leur soit ordonné de cacher ; une autre porte son enfant à la maniere du pays : la figure à droite est celle d'un porteur d'eau ; l'eau est contenue dans une outre de peau de bouc dans laquelle il la porte. Quelques rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Chez l'auteur. 1962. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 63 pages, 1er plat illustré, nombreuses illustrations dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 290-Religion comparée. Autres religions
Sommaire : L'appel de l'Afrique; Une réponse : Les Pères Blancs d'Afrique; le premier don de soi : Séminaire de philosophie; Maître où demeures-tu? Noviciat; Théologie : Formation Missionnaire; La spécialisation : Formation pastorale; Leur action en Afrique Noire; Présence chrétienne en terre d'Islam. Classification Dewey : 290-Religion comparée. Autres religions
1 vol in-8 broché - N° 229 de 1963 - 55 pages - Illustrations n&b et couleurs
Bel état de conservation
Pères Blancs d' Afrique Couverture Illustrée à Rabat Bruxelles 1958 62 pages en format 20 - 26 cm - nombreuses photographies
Bon État
Pères Blancs d' Afrique Couverture Illustrée à Rabat Bruxelles 1959 62 pages en format 20 - 26 cm - nombreuses photographies
Bon État
1964 N° 232 - Mai / Juin 1964 - Revue bimestrielle illustrée - Grand In-8, broché - Couverture à rabats, illustrée - 55 pages - Nombreuses reproductions photographiques en N&B et en couleurs
Bon état
1966 N° 244 - Mai / Juin 1966 - Revue bimestrielle illustrée - Grand In-8, broché - Couverture à rabats, illustrée (Pont metallique sur la rivière Sabi) - 55 pages -Nombreuses reproductions photographiques en N&B et en couleurs
Bon état
A. Jourdan, Alger 1891, 16,5x25,5cm, broché.
Edition originale. Deuxième plat recollé, sinon rare et agréable exemplaire bien complet de sa carte dépliante du réseau trançaharien in-fine. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Alger, J. Bringau Imprimeur-Editeur, 1925. In-4 broché (couverture défraîchie) IV-174 pp. Illustrations en noir. - Note prémonitoire - Exposé des motifs - Régime hydraulique et foncier du Zab Cherqy - Vue d'ensemble sur la région - Itinéraire : Biskra-Djebel O'nq - Déductions - Des cultures dans le Zab Cherqy - Les primitifs de l'Atlas.
Paris Ministère des relations extérieures, Agence de coopération culturelle et technique 1985 1 vol. broché in-4, broché, couv. illustrée, 565 pp., nombreuses photos et dessins en noir. Mouillure en pied des 100 dernières pages. En l'état.
2016, in-4 reliure éditeur (183 pages). Entièrement illustré.
bon état.
Meudon Joël Cuénot 2005 1 vol. relié in-4, cartonnage sous jaquette illustrée, 223 pp., nombreuses photos en couleurs. Annotation à l'encre sur la page de garde. Sinon en excellente condition. Epuisé.
, Esschen, Sint Alphonsus Boekhandel, 1927, 184pp., wat gebruiksslijtage, goed, C10551
Livre édité(e) à Cologne par les Editions Wienand en 1996, imprimé(e) en Français. En 1 Vol. au format Grand In-8 Oblong (24/25 cm) de (Sans Pagination). Reliure Moderne, Plats Cartonnés Forts Titrés. Dos Lisse Titré. Reliure d'Editeur.
Livre, imprimé(e) sur papier Vélin. Cachets et etiquettes autocollantes de bibliothèque. Dos ensolé. Très Bon Etat, Légères Imperfections. Nombreux(ses) Aquarelles Originales, en hors Texte Couleurs. Ouvrage Illustré par VOGEL-STEINBACH (Lieselotte). Photos Contractuelles, Envoi soigné au coût réel de la Poste.
New York/ Munich, The Center of African Art/ Prestel 1991 300pp.with 400 ills.(of which 228 in full color), 1st ed., in-4, cloth, dustwrapper, VG, [Exhibition catalogue: New York, The Center of African Art]
La Revue des deux mondes, Paris 1877, 15,5x25cm, agrafé.
Extrait de la Revue des deux mondes. Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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