Reference : 112173
Ensemble 2 catalogues à prix marqués, in-4, publiés par la librairie Paul Jammes.
Ensemble 422 livres longuement décrits. Quelques illustrations.
Paris, André Pralard, 1692. 4 vol. in-8 de (48)-638-(58) pp. ; (8)-470-(8) pp. ; p. 471-892-(19) ; (40)-676 ; (20)-664 (i.e. 660) pp., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première édition complète du Nouveau Testament de Port-Royal comprenant les "Réflexions morales" de Pasquier Quesnel. « Ces Réflexions morales du P. Quesnel, qui sont jointes à cette traduction, ont été condamnées par la cour de Rome, et ont donné lieu à une espèce de schisme dans l'Église gallicane, à cause de la persistance du parti janséniste à soutenir les propositions condamnées » (Brunet). Ces dernières avaient été publiées partiellement dès 1672, d'abord sur les Évangiles, sous le titre : "Abrégé de la morale de l'Évangile", puis en 1687, sur la fin du Nouveau Testament : "Abrégé de la morale sur les Actes des Apostres, des Epistres de S. Paul, des Epistres canoniques, et de l'Apocalypse". Belle impression sortie des presses d'André Pralard (1635-172.) avec sa marque typographique au titre : chaque tome a un titre propre, le tome II est divisé en 2 parties, la 2e ayant aussi un titre propre. Natif de Savigny, près de Lyon, Pralard fut en apprentissage à Lyon chez Jean-Antoine Huguetan de 1650 à 1657, travailla à Paris chez Charles Savreux quatre ans puis chez Claude et Pierre I de Bats. Pralard s'établit clandestinement à son compte avant 1668. Arrêté et embastillé du 15 mars au 1er août 1668 pour diffusion d'ouvrages jansénistes, il fut reçu libraire par lettre de cachet du 7 août 1669 malgré l'opposition de la communauté. Envoyé plusieurs fois en mission aux Pays-Bas pour négocier le retrait d'ouvrages licencieux et en province pour poursuivre des contrefacteurs, il était encore en activité en 1719. Bel exemplaire relié à l'époque en maroquin rouge janséniste.Brunet, V, 749 ; BnF, Bibles imprimées du XVe au XVIIIe conservées à Paris n°4175.
Sans lieu, sans date, , 1743 circa. Manuscrit in-8 de 131-364 pp. à 24 lignes par page, basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Précieux recueil de discours prononcés ou rédigés pour la plupart en 1743 tandis que le mouvement convulsionnaire - apparu suite à la mort de François de Pâris, diacre janséniste dont la tombe, située au cimetière de Saint-Médard à Paris, fit l’objet d’une fréquentation croissante pour les guérisons miraculeuses - connaissait une nouvelle ferveur qui se traduisit par des anathèmes, des cérémonies figuratives, des visions et des écrits prophétiques que l’on retrouve dans ce corpus (combat contre Satan, feu purificateur, colère de Dieu ”contre le Peuple Français” etc.)« Les historiens du parti signalent que, vers 1743, des prodiges nouveaux « affermirent les humbles disciples de l'œuvre, en leur prouvant de plus en plus sa divinité ». Au moment où les grandes défections affaiblirent le parti divisé, le Seigneur se plût à multiplier les témoignages de sa protection. C'est en 1743 que, pour la première fois, l'on assista au « prodige des épées, des crucifiements, des Christs ensanglantés », où le P. de Gennes voyait sans hésitation le doigt de Dieu » (Joseph Dedieu).L’archiviste (anonyme) a copié dans une première partie onze discours attribuables au convulsionnaire Olivier Pinault, dit frère Pierre dont le premier et le dernier “du Sr. f. Pi.” sont datés 1734 à l’exception des neuf autres de 1743 : Discours sur les maux de l’Église et de ses enfants, les causes de ces maux, les remèdes que Dieu y prépare, les biens que ces remèdes procureront ; Discours sur le silence de Dieu et les sécheresses ; Discours sur la conversion du peuple Juif ; Discours sur le ministère de la pauvreté de Jésus-Christ à l’occasion des premières paroles du psaume 40 “Heureux celui qui comprend le mystère du pauvre” ; Discours après la lecture du psaume 107 ; Plaie horrible et universelle de l’Église. Les Convulsions sont l’effet et la figure de cette plaie.Dans une seconde partie, sont copiés de la même main trente-cinq discours du 13 janvier au 30 décembre 1743 du Frère Hilaire ou Hilaire de Blaru, comte de Tilly, chevalier de Malte qui recueillit les confessions parfois extrêmes des “convulsionistes”.« Apparue assez précocement (1731), la radicalisation du mouvement convulsionnaire se développe fortement dans les années 1740 et se maintient dans les deux décennies suivantes pour décroître à la veille de la Révolution. Elle s’exprime d’une part dans la description du phénomène, notamment à travers les séances de sévices nommés secours (coups de bûches, d’épées, crucifixions). Cette dérive sectaire inspire d’autre part une controverse qui aboutit parfois à des condamnations judiciaires. Les informations fournies pour la période post-révolutionnaire ne sont que résiduelles. Les discours des convulsionnaires sont constitués de « prières, de descriptions de cérémonies figuratives, de visions, de paraboles, de dialogues et de lettres » (Caroline Berger et Jean-Sylvain Rey).Source précieuse d'une grande lisibilité en reliure d'époque.Caroline Berger et Jean-Sylvain Rey, Bibliothèque de la Société de Port-Royal, Archives du mouvement convulsionnaire (1727-1816), Université de Versailles-Saint-Quentin-en Yvelines, Juillet 2007 : AC 247-291. Convulsionnaires identifiés. 262 Hilaire (Hilaire de Blaru, dit frère) / 280 Pierre (Olivier Pinault, dit frère) ; Joseph Dedieu. L'agonie du jansénisme (1715-1790). In Revue d'histoire de l'Église de France, tome 14, n°63, 1928. pp. 161- 214.
, , 1727-1742. 27 pièces reliées en 1 vol. in-4, basane brune marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (tomée XIV), tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare source de premier ordre sur le mouvement convulsionnaire, qui, tout en étant une branche très radicale du jansénisme, en est une des représentations. Le jansénisme « se divisa désormais en deux branches : l'une austère, tournée vers les problèmes d'ecclésiologie, l'autre illustrant un prophétisme passionnel, assoiffé de martyrs et de miracles » (R. Tavenaux).Seconde requête présentée à M. l'évêque de Blois à la fin de février de la présente année par quarante-deux curés et autres ecclésiastiques de son diocèse, au sujet de la guérison miraculeuse opérée à Moisy par l'intercession du B. Diacre François de Pâris en la personne de Louise Tremasse veuve de Jean Mercier ; avec une addition aux pièces justificatives de ce miracle, imprimées l'année dernière 1738 ; et de nouvelles réflexions importantes, contenant la réfutation des articles de la XX Lettre de D. La Taste qui combattent cette merveille, & les preuves de la nécessité de la Seconde Requête. Sans lieu, 1739. 4 parties en 1 vol. in-4 de (2)-3-(1)-59-11-(1)-XXIII pp. Contient : Seconde partie. Nécessité et canonicité de la seconde requete de Messieurs les curés de Blois ; Suite des nouvelles reflexions touchant le miracle de Moisy. Troisième partie. De l'état présent de la veuve Mercier, & des nouvelles grace qu'elle a reçues ; Addition aux pièces justificatives imprimées l'année dernière 1738, au sujet de la guérison miraculeuse de la veuve Mercier.Reflexions sur les miracles que Dieu opere au tombeau de M. de Pâris ; & en particulier sur la manière étonante & extraordinaire, dont il les opere depuis six mois environ. Sans lieu ni date. In-4 de 4 pp. [FOUILLOU (Jacques)]. Dissertation où l'on montre que des miracles operez par degrez, ou accompagnez de douleurs, n'en sont pas moins de vrays miracles, & ont été comme tels dans l'antiquité. Sans lieu, (1731). In-4 de 8 pp. Lettre de Messieurs les curés de Paris à Mgr l'archevêque, au sujet de son mandement du 27 avril 1732. Sans lieu ni date. In-4 de 4 pp. Acte passé pardevant Notaires, au sujet de la guérison miraculeuse de Dame Marguerite Loysel, dite de sainte Clotilde, Religieuse du Calvaire, rue de Vaugirard, opéré le 8 Juin 1733. Sans lieu ni date. In-4 de 7-(1) pp. Requête présentée au parlement pour Denise Régné, guérie subitement, dans les prisons de Vincennes, d'un dragon dans l'œil et d'un cancer au sein , le 13 février 1731, à la fin de la dernière de ses convulsions ; accusée d'imposture, décrétée de prise de corps, et renfermée à la Salpêtrière dans la maison de force. A Paris, de l'Imprimerie de Ph. Nic. Lottin, 1735. In-4 de 11 pp.Requête présentée au parlement par Charlotte de La Porte, dont les jambes et les pieds ont grandi et se sont formés après l'âge de cinquante ans, dans le cours de ses convulsions ; accusée d'imposture, décrétée de prise de corps, et renfermée à la Salpêtrière. A Paris, de l'Imprimerie de Ph. Nic. Lottin, 1735. In-4 de 12 pp.Requête de Charlotte de La Porte au parlement présentée en conséquence 1°. D'un mémoire en forme de plainte par elle déposé ès mains d'un notaire. 2°. D'une expédition délivrée par un commissaire au châtelet, de la plainte qui lui a été rendue par un procureur, au nom de ladite Porte, de laquelle plainte ce commissaire lui a donné acte. 3°. D'une requête par elle présentée à M. le lieutenant criminel pour avoir permission d'informer des faits contenus en sa plainte, avec l'ordonnance de M. le lieutenant criminel, qui la renvoie au parlement. A Paris, de l'Imprimerie de Ph. Nic. Lottin, 1735. In-4 de 18 pp.Défense et justification des requêtes de Charlotte de La Porte, Denise Regné et Marguerite-Catherine Turpin, contre les Réflexions de M. F***. Sans lieu, 1736. 3 parties en 1 vol. in-4 de 69-27-(3) pp. CHAULIN (François). Lettre de Monsieur Chaulin, prêtre docteur de Sorbonne, à Monseigneur l'archevêque de Paris, en réponse à l'article de son ordonnance du 8 novembre 1735, qui concerne le miracle de punition arrivé en la personne de la veuve de Lorme, frappée de paralysie sur le tombeau de Monsieur de Pâris, le 4 août 1731. Sans lieu ni date, [1736]. In-4 de 20 pp. MASSY (Joseph). Déclaration faite devant notaire, le 12 mai 1737, par Joseph Massy, ci-devant luthérien, de la guérison miraculeuse d'une espèce de lèpre, demandée à Dieu, par l'intercession du B. H. François de Pâris, en signe pour connaître si la vérité est du côté des appelants ; miracle qui, en guérissant son corps, a dissipé tous ses doutes, éclairé son esprit, et lui a fait prendre dès lors la résolution d'embrasser la religion catholique et d'abjurer les erreurs de sa naissance, ce qu'il a eu le bonheur de faire dans l'église de Notre-Dame de Paris, le 21 novembre 1737. Sans lieu ni date, [1737]. In-4 de 7 pp.Procez verbal dressé par les commissaires nommez par Monseigneur l'archevêque d'Utrecht, à l'occasion du miracle opéré à Amsterdam le 6 janvier de la présente année 1727 dans l'église de M. Théodore Doncker, pasteur de cette ville, élu évêque d' Harlem, sur Agathe Leenders-Stouthandel, fille âgée de 45 ans. Sans lieu ni date, [1727]. In-4 de 15 pp. Les commissaires : Pierre Lobs, Théodore Doncker, Antoine Meyers. Texte en français et en latin, en regard sur 2 colonnes. Mémoire pour Rome, concernant le concile national demandé par la France. Sans lieu ni date. In-4 de 3 pp. LE FEVRE D'EAUBONNE (Pierre-Gervais). Lettre de M. l'abbé Deaubonne, chanoine de l'église de Paris, à un de ses amis de province. Au sujet des notes que madame Mol a faites sur sa lettre du 22 mars 1734. Sans lieu ni date, [1734]. In- 4 de 8 pp.[BOURSIER (Laurent-François)]. Lettre de Monsieur B***, D. de la M. et S. de S. Au sujet de ce qui est dit contre lui dans la XIXe lettre théologique de Dom La Taste. Sans lieu ni date, [1738]. In-4 de 9 pp. Lettre de M. Det * * * à l'occasion des faits faux avancés dans la XIX lettre de Dom la Taste. Sans lieu, 1738. In-4 de 15 pp.Lettres à un magistrat sur le démarche de M. de Mongeron. Sans lieu ni date, [1737]. In-4 de 91-(1) pp. Contient : Première lettre. Où l'on examine la valeur du reproche faità M. de Mongeron, sur ce que son ouvrage a été imprimé furtivement ; Suite des lettres a un magistrat. On l'on montre par la multiplicité des conspirations formées dans le sein de l'Etat, & par la nature du seul remède qui puisse être efficace contre tant de maux, que M. de Montgeron n'a fait que ce qu'il étoit indispensablement obligé de faire, & ce que le corps des magistrats doit nécessairement faire après lui.[PETITPIED (Nicolas)]. Consultation sur les convulsions. Sans lieu, [1735]. In-4 de 29-(1) pp. Cette consultation, sous forme de 12 questions, demandé à l'abbé Petitpied et signée de 30 docteurs de la Sorbonne, condamne sans appel toutes les convulsions et parle de le fanatisme des convulsions. La liste des signataires se trouve à la fin de l'ouvrage : Du Sault, Courcier, Menedrieux, Laigneau, V. J. d'Asfeld de nombreux ouvrages ont été publié en réponse. Rare.Examen de la Consultation au sujet des convulsions. Sans lieu, 1735. In-4 de 23 pp. Première partie. De nombreuses suites ont été publié ultérieurement. Exposition du sentiment de plusieurs théologiens, défenseurs légitimes de l'œuvre des convulsions et des miracles, au sujet de la Consultation des docteurs du 7 janvier 1735. Sans lieu, 1735. In-4 de 27 pp. Plan de diverses questions sur un bruit répandu dans le public, qu'actuellement on fait signer une consultation contre les convulsions. Sans lieu, 1735. In-4 de (1)-14 pp. Curieusement cet ouvrage est une réponse a la Consultation sur les convulsions, signé par trente docteur de la Sorbonne qui n'avait pas encore paru, dans laquelle on critique ces docteurs de condamner les chefs des convulsions qu'ils n'ont pas vues, et où l'on donne toutes les menées qui ont été faites pour cette consultation. Rare.Examen de la troisième lettre contre les convulsions et de la théologie de son auteur sur les guérisons miraculeuses. Sans lieu ni date, [1735]. In-4 de 28 pp. Réponse aux Lettres théologiques au sujet des convulsions et des miracles du Bénédictin Jean-Joseph Lataste. [DESESSARTS (Jean-Baptiste Poncet)]. XIII lettre de Monsieur P*** à un de ses amis sur les convulsions. Secondes partie. Sans lieu ni date, [1737]. In-4 de [18] 67 pp. BOURSIER [(Laurent-François)]. Mémoire de Monsieur B ***, D. de la M. et S. de S. dans lequel il expose ses pensées sur la consultation des XXX docteurs, et sur l'évènement des convulsions. Sans lieu ni date [1737]. In-4 de 28 pp. [GENNES (Julien-René-Benjamin de)]. Réclamation des défenseurs légitimes des convulsions et des secours contre les feuilles des Nouvelles ecclésiastiques. Sans lieu ni date, [1742]. In-4 de 16 pp. GENNES (Julien-René-Benjamin de)]. Réclamation des défenseurs légitimes des convulsions et des secours contre les feuilles des Nouvelles ecclésiastiques. Seconde partie. Sans lieu ni date, [1742]. In-4 de 22 pp. [LE GROS (Nicolas)]. Lettre de l'auteur du Discours sur les Nouvelles ecclésiastiques à l'auteur de l'écrit intitulé : Système du mélange fondu. Sans lieu ni date, [1735]. In-4 de 22 pp. [PETITPIED (Nicolas)]. Representations justes et respectueuses à nosseigneurs les cardinaux archeveques et eveques assemblez extraordinairement à Paris par les ordres du Roy, pour donner à Sa Majesté leur avis & jugement sur un ecrit imprimé, qui a pour titre Consultation de Messieurs les avocats du parlement de Paris, au sujet du jugement rendu à Embrun contre M. l'évêque de Senez. Première partie. Sans lieu ni date, [1729]. In-4 de 72 pp. La seconde partie n'a pas paru. [LA PORTE (Etiennde de)]. Mandement de Monsieur le vicaire general de M. l'illustrissime et reverendissime evêque de Senez, portant defense au sieur de La Motte de faire les fonctions de vicaire general et a tous les fideles du diocese de le reconnoitre. Sans lieu ni date, [1727]. In-4 de 3 feuillets non chiffrés.Coins usés, légères épidermures sur les plats. Tampon ex-libris : Jean Piard prêtre.
1740 Paris, André Delaguette, 1740. In-12 en plein basane, dos à nerfs, caissons ornés de fleurons et de filets d'encadrements dorés. Xxviij, 354 pp, 1 ff. 1ere édition inconnu de Barbier. bon exemplaire dans une jolie reliure du temps
Reference : 5681
Anvers, Jean-Baptiste Verdussen, 1752, in12, rel. tome I :510pp, tome II : 554pp
Bon ex. Manque de peau au caisson de queue du deuxième tome. Mérite réparation.
Reference : 112175
Catalogue 100 de la librairie BEIJERS. Utrecht, 1956. In-8, 110 pp., broché.
Riche de 1184 ouvrages ; prix marqués.
, , 1736-1737. In-4 de 635-(2) pp. Lettre de M… M. Delan, docteur de la Maison & Société de Sorbonne, auteur des Réflexions judicieuses. Sans lieu ni date. In-4 de 4 pp. Daté in fine : Je suis… Juin 1738. Réponse raisonnée aux Réflexions judicieuses, du 15 juillet, sur les Nouvelles ecclésiastiques de l'année courante 1736. Sans lieu ni date. In-4 de 28 pp. Lettre de M… à M… 1735. Sans lieu ni date. In-4 de 4 pp. C'est un Convulsioniste, qui met tout en oeuvre pour décrier les écrivains opposé à son fanatisme. En un mot, c'est un enragé qui déchire à belles dents depuis le simple Clerc jusqu'au Souverain Pontife. Lettre de M. à M. Au sujet de la feuille des Nouvelles ecclésiastiques, du 14 avril 1736. Sans lieu, 1736. In-4 de 10 pp. Lettres de Monsieur*** à l'auteur des Nouvelles ecclésiastiques. Sans lieu ni date. In-4 de 8 pp. Première lettre daté Le 4 février 1736. Deuxième lettre de Monsieur*** à l'auteur Nouvelles ecclésiastiques. Sans lieu ni date. In-4 de 11 pp. Le 4 août 1736. Justes Reproches à l'auteur des Nouvelles ecclésiastiques sur la feuille du 20 octobre 1736 , au sujet de M. Fouillou. Sans lieu ni date. In-4 de 11 pp. Le 6 novembre 1736.Ensemble 1 vol. in-4, veau brun janséniste (reliure de l'époque).
Collection complète de cette publication de l'abbé Delan (1672-1754), du 1 mai 1736 au 15 novembre 1737. Notre exemplaire est bien complet de tous les suppléments. 21 livraisons ont été publiées en 1736 et 22 en 1737. Les 43 livraisons publiées et La Théologie des écrits réfutés dans les XX lettres. Le 15 décembre 1737, ont été rassemblées avec une page de titre et une pagination continue. « Les Réflexions forment une suite ininterrompue de critique des Nouvelles ecclésiastiques, article par article. Cette critique est méticuleuse, opiniâtre, agressive ; elle s'en tient constamment à l'argumentation théologique, à grand renfort de citation et de référence. Elle refuse toute interprétation figurative et symbolique et se cantonne souvent à une critique rationaliste et historique. La plus grande partie des livraisons de 1736 porte sur les convulsions dont le caractère surnaturel est nié point par point ; à partir de 1737, le débat tend à se porter sur le pouvoir du Démon et sur la critique du Traité de la venue d'Elie, de J. B. Desessarts ».A la suite sont reliées six ouvrages anonymes violemment critiques contre les Réflexions. Sgard, II, 1071. Très bon exemplaire. Menus défauts aux mors.
Paris, , 1755. In-4 à deux colonnes de 208 pp., maroquin brun, dos isse orné, pièces de titre en maroquin rouge, dos lisse orné, armes et chiffre en écoinçon sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Les Nouvelles ecclésiastiques ont paru chaque semaine régulièrement de 1728 à 1803. C'est le plus extraordinaire monument de la presse clandestine durant l'ancien régime.Le gouvernement, les Jésuites, la hiérarchie catholique, la police, ont tout mis en oeuvre pour arrêter le cours de ce périodique mais en vain. Grâce à un réseau secret remarquablement organisé, malgré l'arrestation de près d'un millier de colporteurs, libraires ou imprimeurs, les jansénistes ont su conserver intacte cette tribune. On y trouve un journal précis des luttes religieuses et politiques qui ont marqué le XVIIIe siècle à propos de la Constitution Unigenitus.Principaux rédacteurs : Philippe et Elie Boucher, Alexis et Jean-Baptiste Desessarts, Louis Troya d'Assigny, François Joubert, Philippe Boursier, Pierre Vaillant, Jacques Fontaine de La Roche, Marc-Claude Guenin de Saint-Marc, Louis Guidi, Pierre-Sébastien Gourlin, Jean-Baptiste Mouton.Exemplaire aux armes de Jean-Luc Vaysse de Saint-Hilaire, conseiller au parlement de Toulouse de 1740 à 1790. Exemplaire cité par Olivier, Hermal, Roton, pl. 1034. Hatin, 57 ; Bûcher bibliographique, 311. Quelques petites rousseurs.
A Cologne, chez Jean Leblanc,1683, (1bl), frontispice allégorique, 3p (préface), 308p, 2p (table), (13), 1 planche dépliante : La Déroute et Confusion des Jansénistes, 160p, 1 gravure hors-texte, 112p, (2p), (34p) - HRL - In 8, pleine basane d'époque, dos à 5 nerfs richement orné de fleurons, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rougies. -
Importante compilation de textes violemment antijésuites, publiée de façon clandestine et illustrée de gravures satiriques hors-texte. Rare.
Reference : M12515
Couverture rigide Amsterdam , Etienne Roger , 1718 , in12 plein veau , 540pp , une gravure frontispice. Reliure solide mais frottée avec petits manques au coiffes. Langue: Français
Reference : 3014
Neuf volumes in-8 (formant 3 800 pages) en plein veau brun moucheté, dos plat ornés pièce de titre etde tomaison, reliure d’époque, quelques usures.Manuscrit d’une écriture appliquée et régulière, d’une même main alerte. Chaque vision, convulsionétant précédée de la date de la séance.Le mouvement des convulsionnairesTout le monde connaît le chamanisme ou le vaudou, mais qui sait que nous avons eu, en France,au XVIIIe siècle, un mouvement de transe provoqué, pratiqué dans des cercles restreints, par desmagistrats, des prélats, des sœurs ou des marchands ?Ces réunions clandestines, nées dans le désarroi provoqué par la destruction de Port Royalavaient lieu à Paris et à Lyon de 1720 jusqu’à la veille de la révolution, il s’agit desConvulsionnaires.À la destruction de l’abbaye de Port Royal les jansénistes désemparés prennent l’habitude de seretrouver au milieu des ruines des bâtiments. Un jeune prêtre, le Diacre Paris devient alors leconsolateur de ces âmes éplorées, mais le destin s’acharnant sur les infortunés jansénistes, leDiacre Paris meurt.C’est au cimetière de Saint Médard, sur la tombe même du diacre, qu’eurent lieu les premièresmanifestations d’extases mystiques.Rapidement, les miracles se succèdent, Marianne Couronneau, paralysée se remet à marcher,Marguerite Françoise Duchesne paralysée du côté gauche revient à la vie, Pierre Gauthier,aveugle, revoit, Demoiselle Hardoin allongée sur le tombeau de Maitre Paris recouvre l’usage dela parole et se remet à marcher...La foule de plus en plus nombreuse se répand en gémissements, hurlements, certains sont prisde tremblements, des femmes arrachent leur corsage...Pour mettre fin à ce désordre, et éviter toute résurgence de la « secte jansénistes » lesmanifestations du cimetière saint Médard sont interdites et les participants mis en prison en1732.C’est donc dans la clandestinité que les plus résolus d’entre eux vont poursuivre ces expériencesde délires collectifs en revendiquant eux même le titre de « Convulsionnaires ».Pour arriver à cet état de dédoublement de la personnalité, ils vont utiliser la plus éprouvantedes méthodes, celle de la douleur.La nature de ce qu’ils appellent pudiquement « les aides » est tout simplement incroyable : 400coups de bûche, coups de poings, de pieds, d’épées, de poignards, crucifixions, enterrements vifs,asphyxies se pratiquent de manière répétées jusqu’à obtention du phénomène de transe.On assiste alors à des dédoublements de la personnalité, voix d’enfant, babil, changement devoix, dans laquelle les officiants reconnaissent les esprits qui leur sont familiers dont le prophète« Eli ».La particularité de cet étrange mouvement est que, tradition janséniste oblige, chaque séquenceest scrupuleusement notée et détaillée au fil des jours et ce parfois sur plusieurs années.C’est une plongée directe dans l’inconscient de ces grands mystiques qui s’offre à nous. Auxvisions flamboyantes succèdent d’insupportables descriptions de sévices qui laissent le lecteurpantois.Il est inutile de souligner la rareté d’un tel document dont seuls quelques témoins circulentencore de nos jours.Description du manuscritLa sœur saint Brigide est présentée comme « convulsionnaire de l’Hôtel Dieu de Paris » elle estdirigée par Michel Pinel oratorien.C’est le père Pinel qui l’interpelle et pratique sur elle les sévices parfois insupportablesl’amenant aux convulsions.La Sœur Angélique Babet prit le relais de la sœur Sainte Brigide à la suite de la mort du père Pinel en1778. Ses transes la font retourner à l’état de bébé, ses visions étant souvent plus oniriques.Ces procès-verbaux, les premiers du genre, rendent compte de la partie obscure de l’humanité que nousnommons de nos jours - l’inconscient -. Les convulsionnaires, à leur corps défendant, sont lesexplorateurs involontaires d’un monde qui leur est inconnu. Leurs témoignages les situent à la croisée deplusieurs réalités que psychanalystes et surréalistes investiront deux siècles plus tard.
Citations : Nous en citons quelques exemples. 13 février 1744. « Mon cher petit papa, je vous prie, par grace et non parmort de me promettre d’approcher de J.C. Je meurs de faim ici papa je ne peux trouver de paix ny de repos qu’àl’ombre de J.C. Faites m’en approcher ou je mourray. Car je meurs tous les jours par la separation de J.C. (Enconvulsion) Oui moy meurs, papa, vous a le pain moy bien faim [...] car moy languis, moy tout maigre depuis 3mois bientôt »... 12 septembre 1745. « Comme c’etoit un dimanche le petit papa après avoir foulé la sœur auxpieds pendant les 7 ps. (psaumes) se contenta suivant l’usage de luy donner 50 coups de pierre sur le cœur 50sur la tête et 50 soufflets et recita aussi un ps. tenant un pied sur le collier et se portant entierement dessus »...17 mai 1746. « Je comptois procurer à la sr un troisieme entretien avec son père en luy crachant au visage [...]Je liay icy les mains de la sr ayant oublié de le faire plutôt, elle dit à ce signe eh bien je voudrois etre toujoursliée comme ça ce n’est qu’une corde mais c’est toujours bon, puis reprenant le fil de son prer discours, mon pèreles tient tous liés, ils ont les yeux ouverts et ne voyent pas clair, ils voudroient mieux qu’ils ne fussent pas ouvert,parce qu’ils voyent la beste, et la prennent pour mon BB (grands souffles par tête) j’ay mal au cœur, oh oh oh, ilvoudroit oter ce cœur la, mon papa otés le, otés le si vous l’aviés otez une fois il ne reviendrès plus otez le bienvite afin que jen ay plus, il n’aime pas asses ce qu’il doit aimer ; il n’aime pas assés mon BB. Il est trop attachéà sa nation, et n’est pas assés ardent pour ses freres. D. Est-ce les juifs R. ouy est-ce que vous ne scavez pas quej’ay le cœur d’un juif, je n’ay un cœur que pour les juifs »... 3 janvier 1747. « Pour executer les ordres de notreBB. [...] je dis à la Sr. quil s’agissoit de recevoir des coups sur la playe et elle s’y soumit de bonne grace, luiayant donc lié les mains derrière le dos et mis un bandeau sur la bouche je la couchay sur le dos ensuite je levail’appareil, je netoyai la playe et je mis dessus une compresse sur laquelle j’imposay les mains appuyant de toutema force pendant les 7 psaumes. Cette pression causa une telle douleur à la Sr qu’elle s’évanouit de cecommencement, et bientot après elle entra dans une penible agonie. Je remarquay que durant cette agonie elleavoit alternativement une espèce de rale accompagné de hoquet, les yeux demeurant renversés [...] Lorsqu’ellefut revenue je lui donnay cent coups de poingt de toute ma force sur la playe, c’étoit assurement de quoy la tuer[...] cependant ces coups ne servirent quà réveiller la Sr et à la tirer de l’abatement où l’agonie l’avoit mise.Elle se releva machinalement aux prrs coups sur son séant. Je la recouchay sans peine et je continuay sansqu’elle fit aucune résistance. Lorsque j’eus fini j’étanchay la playe qui saignait abondamment, après quoy jeregarday la Sr, elle étoit endormie ayant le visage frais et coloré [...] je mis un pied sur la compresse je recitayle ps. 102 et 110 ce qui fut suivi de 100 coups de pied que je donnay sur la playe »... Etc. *Journal. Lettres et visions de la Sœur Angélique, années 1773-1775 (1 vol.), 1776-1777 (1 vol.), 1777-1779 (1vol.), 1780-1787 (1 vol.). La page 1 du premier de ces volumes, réglés, porte au bas la date du 4 mars 1791 ; uneaddition tardive à la fin du même volume est datée du 24 avril 1798. Ce « Journal » comporte des relationsparfois longues d’événements survenus depuis la mort du Père Pinel (1772), ainsi que des prières, commentairessur les dix commandements, et récits détaillés de visions, introduits par l’invocation.« Au nom du père et du fils et du saint esprit »... Année 1773. « La sœur Babet après avoir été pendant 15 anssous la motion de l’esprit de Dieu, dans son œuvre fut privée de ce don vers la fin de l’année 1747. Voicy ce quidonna lieu à cette privation. Etant dans sa chambre, et dans son état naturel elle vit un homme (apparament leSt prophete) qui luy presentant un enfant couvert des croix sanglantes, luy dit : Voulés vous qu’on vous fasse descroix sur le corps comme à cet enfant ? Non assurement repondit la Sr j’en serois bien fachée. Eh bien repritl’homme vous n’aurés plus des convulsions. Les convulsions cesserent en effet de ce moment. La Sr Ba... au lieude s’en affliger s’en réjouit par la crainte extreme quelle avoit des croix »... Janvier 1774. « Au commencementde ce mois la Sr Babet dit, qu’étant avec son BB, la Sr Brigide et moy, son BB m’avoit dit : Il faut que vous soyéslà où je serai. Quand je quiterai langes, vous sortirés aussy des votres. Quand je parleray vous parlerés quandje feray relater ma puissance ce sera pour vous que je la ferai éclater. Quand je serai foulé, couronné de pierreset crucifié, vous le serés aussy »... 24 avril [1776]. « Au milieu des ténèbres j’ay apperçu une lumiere commecelle d’un flambeau mais qu’il n’éclairoit pas tout, car j’entendois plusieurs voix qui se disoient les unes auxautres les ténèbres sont au point de ne savoir où mettre le pied. J’ay dit à made : mais cela me paroît fortextraordinaire. Quand une lumiere est possée elle éclaire de tout part dans l’endroit où elle est placée ? Made adit, ma fille J.C. etoit la vraie Lumiere, qui cependant n’a éclairé que ceux qui ont eu la foy en luy et en sesœuvres. Le flambeau n’est autre que celuy qui doit éclairer Israel et un tres petit nombre de la gentilité etn’eclaire que celuy qui croit, et n’a d’esperance qu’en luy. J’ay dit mais madame je vois quelque chose qui va entravers de ce flambeau. PP. a dit : ma fille c’est le ministre aux lunettes, semblable au papillon, il courra autourde cette lumière. Heureux le moment où il en sera brulé »... Etc.Ces procès-verbaux, les premiers du genre, rendent compte de la partie obscure de l’humanité que nousnommons de nos jours - l’inconscient -. Les convulsionnaires, à leur corps défendant, sont lesexplorateurs involontaires d’un monde qui leur est inconnu. Leurs témoignages les situent à la croisée deplusieurs réalités que psychanalystes et surréalistes investiront deux siècles plus tard.
Reference : 92754
(à la fin:) A Toulouse, chez Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1721). 16 pages. (23x17,5 Cm). Broché. Rousseurs. Papier brunie. 1ére et deuxième page partiellement dereliées. L'ouvrage de Quesnel qui se trouve visé est son Nouveau Testament en français avec des réflexions morales sur chaque verset (plus souvent cité sous le titre de Réflexions morales), publié sous une première forme en 1671, plusieurs fois grossi et réédité par la suite. Cet ouvrage à grand succès a été loué par plusieurs prélats et attaqué par d'autres. La bulle ou constitution Unigenitus, que Louis XIV avait sollicitée du pape Clément XI, condamne cent une propositions extraites de cet ouvrage et citées mot à mot pour éviter toute tactique de défense reprenant la distinction du droit et du fait.
, , 1754. In-12 de 141 pp.Addition importante à la lettre adressée à Messieurs de la Chambre royale. A Avignon, 1754. In-12 de 36 pp.Réflexions sur le Projet de faire enregistrer par les Bailliages et Sénéchaussées du Ressort du Parlement les lettres d'érection de la nouvelle commission établie pour tenir la chambre des vacations. Sans lieu ni date (1754). In-12 de 60 pp.Trois pièces reliées en un vol. in-12, veau havane granité, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale de ces trois pièces anonymes sur la Chambre Royale instituée en 1753. Le Parlement prit une part active aux démêlés qui eurent lieu à propos de la bulle Unigenitus et à la querelle des jansénistes. Le clergé se refusant à donner les sacrements aux jansénistes, la cour prit parti pour le clergé ; le Parlement se déclara contre lui ; il avait rédigé de longues remontrances au roi qui ne voulut pas les entendre. Toutes les chambres assemblées le 5 Mai 1753 déclarèrent qu'elles cessaient leurs fonctions judiciaires. Le roi exila le Parlement à Pontoise. Cependant l'exercice de la justice ne pouvait rester en suspens. Le roi institua le 18 septembre 1753, une chambre particulière, qui devait remplacer le Parlement et qui prit le titre de Chambre Royale. Le 4 Septembre 1754, le Parlement fut rappelé d'exil mettant fin à cette Chambre. 1-2. Lettres d'un parlementaire exilé sur le refus de sacrements aux jansénistes. « Mon dessein n'a été que d'instruire ces Messieurs du fonds d'une affaire qui fait tant de bruit dans le monde, afin que convaincus par eux-mêmes de la justice de notre cause et de l'équité du jugement qui a été prononcé en notre faveur, ils profitent de la confiance dont le roi les honore, pour porter eux-mêmes au pied du Trône la vérité que les Parlements n'ont pu encore y faire parvenir avec succès ».3. « Le bruit se répand qu'on veut faire reconnaître la nouvelle Commission par les Bailliages et Sénéchaussées du Ressort et qu'on doit leur présenter ses lettres d'érection pour les enregistrer. Sans la tentative qu'on vient de faire auprès du Châtelet, pourrait-on le croire ? »
cicra 1770., In 12 en plein maroquin rouge, dos plat orné de fleurons, pièce de titre, les plats supérieurs et inferieurs sont encadrés de dentelles et de fleurons dans les angles, tranches dorés, dentelles intérieurs, pages de gardes ornés d’un motif d’étoiles en or liquide. Manuscrit d’une fine écriture légèrement italique, soignée et régulière, d’une encre sépia. 1b, page de titre, 203pp, 6b
Surprenant manuscrit rédigé par le directeur de conscience janséniste pour une aristocrate de la cours. Un intéressant et rare manifeste janséniste, détaillant dans les moindres détails la conduite à tenir pour se préserver des tentations du monde, grâce à une rigueur de pensée et d’action poussée à son extrême. Le prélat conseille ainsi pour empêcher le dérèglement des sens préconise d’éviter l’utilisation de parfums et savons. Sont banni également toute musique ou chants, pouvant enflammer l’imagination, toute lecture ou rêverie s’écartant de la prière et de la dévotion.Charmant et précieux manuscrit en plein maroquin, provenant de la bibliothèque du grand bibliophile Lucien Graux.
Reference : 2950
s.l., 1718 - in-18, 550 pp. - rel. bas. blonde à nerfs d'ép.
Bel ex. . Contient : Histoire de Dom Jean de Palafox, Lettres au Pape, Lettre au RoiVol 4 seul.
Reference : 98214
A Utrecht, Aux Dépens de la Compagnie, 1735, 1 volume in-4 de 250x195x50 mm environ, 1 feuillet blanc, faux-titre, frontispice dépliant, titre en rouge et noir, xlvii--280-252-xii-264 pages, 25 ff. de table, 1 feuillet blanc, plein veau fauve, dos à nerfs portant titres dorés sur pièce de titre bordeaux, pièce noire pour la date, orné de caissons à riches motifs dorés, gardes marbrées, tranches rouges. Publication hebdomadaire janséniste. Recueil de 3 années, intéressant, car couvrant la période de succès du journal. Discrédit des Jésuites suite à l'affaire Cadière, période des Convulsionnaires de Paris. Des épidermures, rousseurs légères, coins émoussés, sinon bon état.
Les Nouvelles ecclésiastiques ou mémoires pour servir à l'histoire de la constitution Unigenitus est une publication hebdomadaire française janséniste parue de 1728 à 1803. Les Nouvelles ecclésiastiques sont fondées en 1728 par l'abbé Alexis Désessarts (1687-1774) pour lutter contre la mise en application de la Bulle Unigenitus (1713) et soutenir les jansénistes inquiétés par le pouvoir royal ou ecclésiastique. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
1738 Utrecht. Aux dépens de la Compagnie. 1738-1741. 1 volume in-4, plein veau tacheté, dos à nerfs orné, pièces de titre et de date rouge.
Seconde édition. Tome 4 seul, comprenant les années 1738 à 1741. Cet ouvrage est généralement connu sous le titre de “Gazette ecclésiastique”. Il fut fondé par l’abbé Boucher en 1728 et s’arrêta en 1803. Il fut mis à l’Index en 1742 et 1757.
1738 1746-1749. 1 volume in-4, plein veau tacheté, dos à nerfs orné, pièces de titre et de date rouge.
Tome seul, comprenant les années 1746 à 1749. Cet ouvrage est généralement connu sous le titre de “Gazette ecclésiastique”. Il fut fondé par l’abbé Boucher en 1728 et s’arrêta en 1803. Il fut mis à l’Index en 1742 et 1757.
1738 1738 1754-1757. 1 volume in-4, plein veau tacheté, dos à nerfs orné, pièces de titre et de date rouge.
Tome seul, comprenant les années 1754 à 1757. Cet ouvrage est généralement connu sous le titre de “Gazette ecclésiastique”. Il fut fondé par l’abbé Boucher en 1728 et s’arrêta en 1803. Il fut mis à l’Index en 1742 et 1757.
1738 1750-1753. 1 volume in-4, demi-veau brun moderne, dos à nerfs, pièces de titre et de date anciennes.
Tome seul, comprenant les années 1750 à 1753. Cet ouvrage est généralement connu sous le titre de “Gazette ecclésiastique”. Il fut fondé par l’abbé Boucher en 1728 et s’arrêta en 1803. Il fut mis à l’Index en 1742 et 1757.
1738 1761-1764. 1 volume in-4, demi-veau brun, dos à nerfs, pièces de titre et de date beiges. Reliure restaurées, gardes et plats XIXème.
Tome seul, comprenant les années 1761 à 1764. Cet ouvrage est généralement connu sous le titre de “Gazette ecclésiastique”. Il fut fondé par l’abbé Boucher en 1728 et s’arrêta en 1803. Il fut mis à l’Index en 1742 et 1757.
Reference : 2441
Vannes 1695, Jacques de Heuqueville., (page de titre), (15ff), 359 p, 12 pp, 9pp In-12 en plein veau brun, dos à cinq nerfs, pièce de titre. Reluire d’époque d’une belle patine.
Né en 1656, Jacques de Heuqueville arrive à Vannes en 1679, y ouvre une librairie et 1683. En 1693, il y adjoint une officine d’imprimerie. Il devient Imprimeur de l’Evêque du Clergé et du Collège de Vannes, mais ne parvient pas à maintenir son établissement et l’abandonne pour s’établir libraire à Nantes, sa ville d’origine. La Communauté des libraires et des imprimeurs de Nantes fit opposition à sa réception et saisit la plus grande partie de son fond de librairie sous prétexte qu’on y trouvait des livres pernicieux et défendus. Le Conseil lui accorda cependant la main levée sur cette saisie. Il est probable que sa carrière se termina à la suite de ces événements. ______ IMPRESSIONS BRETONNES _________L’histoire de l’impression en Bretagne se confond souvent avec celle de l’évangélisation de la province au XVIIe siècle. « Les missions » Jésuites sont alors chargées de combattre le paganisme caché et les superstitions ancestrales de la Bretagne, afin de remettre la population dans le droit chemin. Les pères Cupifs, Le Noblez et surtout Maunoir utilisent alors le gout des bretons pour le merveilleux, les chants et cantiques, et les processions. Les vies des saints se teintent d’un merveilleux hérité des traditions orales ou des cycles Arthuréins. Les cantiques en breton et en français reprennent d’anciennes mélodies traditionnelles et les pardons s’émaillent de miracles aussi nombreux que spectaculaires. Un, deux, ou parfois trois libraires seulement, exercent leur art dans les métropoles bretonnes, les tirages forcément restreints n’excèdent que rarement les 500 exemplaires. Chacune de ces éditions sont d’une grande rareté. Saint Malo ne connaît ses premières presses qu’en 1602, Brest en 1681, et Lorient en 1728…
1962 1962 Paris. Arthème Fayard. 1962. 1 vol. in-4, reliure éditeur.99 pp. ; (5) pp.
Nombreuses illustrations. Textes publiés à l’occasion du Tricentenaire de la Mort de Pascal.
Reference : 26594
1704-1705. 6 ouvrages en 2 volumes in-12, plein veau de l'époque, dos lisses ornés, coiffes fatiguées.
- Lettre du R.P. Quesnel au R.P. de La Chaise. 60 pp. - Idée générale du libelle publié en latin sous ce titre : Motif de droit pour le Procureur de la Cour Ecclésiastique de Malines... 1705. XXXII pp. ; 138 pp. - Mémoire sur l'ordonnance publiée sous le nom de M. l'évêque d'Apt contre la traduction du Nouveau Testament et les réflexions morales... [6] ff. ; 50 pp. - Motif de droit du R.P. Quesnel divisé en 2 parties. La I. contenant les raisons qu'il a eues et qu'il a encore de suspecter et récuser la personne et le Tribunal de M. l'Archevêque de Malines. La II. où, sans le reconnoître pour juge, il répond sommairement aux faits calomnieux avancés contre lui... 1704. [1] f. et 292 pages. - [Père QUESNEL]. Anatomie de la sentence de M. l'Archevêque de Malines contre le Père Quesnel où l'on en découvre les injustices et les nullités... 1705. 262 pp. Barbier I, 172.- Confession juridique de M. Humbert Guillaume de Precipian, maintenant archevêque de Malines Bref du Pape Innocent XI pour l'absolution de cet abbé... 32 pages. Ex-libris St Rémy et Bibliothèque du Château des Ormes, propriétés des d'Argenson.