Paris Paulin sans date vers 1850. In-4 oblong 2 feuillets non chiffrés 54pp 1 feuillet non chiffré de publicité illustrée pour le journal L'Illustration. Cartonnage éditeur percaline brune bradel, dos muet orné de filets dorés, plats encadrés d'un filet à froid, titre doré au centre du 1er. Joli album bien dans le goût de l'époque réunissant 140 caricatures et dessins par Cham, Daubigny, Forest, Grandville, Guérard, Johannot, Janet Lange, Loubon, Provost, Valentin. Dos et bordure du cartonnage légèrement éclaircis, quelques taches brunâtres sur le 1er plat, petite auréole au bas du feuillet 15-16, coupure sans manque sur la marge intérieure du feuillet 19-20 et en tête du feuillet 23-24, pâles rousseurs par endroits, complet. Thiébault colonne 11.
L'album est divisé en 3 parties: la chasse et les chasseurs; les grandes chasses (avec caricatures du Lieutenant Gérard tueur de lions); petites misères de la pêche.
Directeur : Charles Peignot. Revue bimestrielle publiée à Paris par Arts et Métiers Graphiques le 15 décembre 1934. In-4 (31 cm) 67, (1) pages, nombreuses illustrations in-texte et 7 encartages hors-texte. Broché. Couverture de Annenikov tirée chez Mourlot Frères. Manque de 2 cm à la tête du dos, petit frottis au dos, intérieur en très bel état. [ Complet de tous les hors-texte; quelques images de Grandville, plan de Suresnes, couverture de « Les Contes du Chat Perché » de Marcel Aymé, paysage de Pierre Boucher, planches extraites de la « Nouvelle clef des songes » et des « Oeuvres de Maupassant » et une page d’annonces des « Encres Lefranc ». Ce numéro contient un article (pp. 49-53) sur « Les Manuscrits de Jacques Cartier » de G. Brito. Aussi, des textes de Max Jacob, Mac Orlan, Michel Leiris, Jean Bruller et Claude-Roger Marx ].
[Beaumont, Boilly, Daubigny, Grandville, Steinheil, Trimolet, etc..] -
Reference : 4581
(1843)
ISBN : jpg
[Paris], H.-L. Delloye, 1843, 3 volumes, 17 X 28 cm., reliés, plus de 100 feuillets par volume. Célèbre et remarquable publication parue en 84 livraisons, l'une des plus jolies du XIXème siècle, richement illustrée de 3 titres-frontispices gravés à la pointe-sèche d'après Louis-Joseph TRIMOLET et de nombreuses compositions gravées sur cuivre d'après Beaumont, Boilly, Daubigny, Grandville, Steinheil, Trimolet, etc... Chaque chanson dispose de sa notice, ses paroles, et sa partition. Pleins maroquins à grain long, double filet doré sur les plats, dos orné, roulette intérieure, roulette sur les coupes, toutes tranches dorées,sous étui (Auguste Bernasconi). Premier tirage. Petites épidermures, dos légèrement passés, frottements sur les arêtes de l'étui. Teinte des feuillets inégale, rares rousseurs ou traces. Un bien bel ensemble,
Reference : 7018
In-4 broché, sous jaquette illustrée, 423 pages, 331 numéros décrits, nombreuses illustrations en noir et en couleurs. Catalogue de l'exposition du Musée des Beaux-Arts de Nancy - 17 Novembre 1986 - 2 Mars 1987. Parfait état
Reference : ABE-11825177493
"COLLECTION REMARQUABLE DES PLUS JOLIES VUES DE FRANCE REPRODUITES EN COULEURS"-32,5 CM X 25 CM-RELIURE PERCALINE ROUGE-LIVRE DE PRIX DE LA VILLE DE PARIS AVEC MENTIONS DOREES SUR LE PREMIER PLAT-47 PHOTOGRAPHIES-DINARD-SAINT MALO-MORLAIX-CANCALE-BELLE ILE-MORLAIX-QUIMPER-GRANVILLE-BREST-1 VUE (REGATES) AVEC 1 PLIURE-(100N)
PAUL PACLOT-PARIS COUVERTURE RIGIDE ETAT TRES BON
Paris L. Curmer 1840 grand In-8 Couverture rigide Moyen Édition Originale
9 volumes reliés d'époque demi-chagrin à grains longs violet, dos lisse orné de triple filets dorés, roulettes en pied ; les dos sont uniformément insolés (devenu fauve, coins émoussés, plats frottés, coiffes fragiles et en partie déchirés sur 4 volumes ; Edition originale en premier tirage tel qu'il est décrit par Carteret, tome III page 245 : " Cet ouvrage est divisé en deux parties : Paris, 5 volumes, Province, 3 volumes puis le Prisme, partie intégrante de l'ouvrage, formant le 9ème volume ; Cette publication est la plus importante des éditions Curmer, une pléiade littérateurs a collaboré, dont Balzac, Janin, Karr... ainsi que les dessinateurs les plus estimés de l'époque : Gavarnir, Daumier, Lami, Johannot..., L'ensemble de la publication contient plus de 400 types (gravures HT, sur papier fort légèrement jauni) et environ 1500 vignettes in-texte. Véritable encyclopédie des moeurs au XIXème en France, notre exemplaire est bien complet de sa carte en couleur, au 3ème volume, des titres, faux-titre et nombreuses planches, il contient les papier de soies avec légende au Tome IV, ainsi que celui du tome II, province, le Normand (non cité par Cartert), 2 feuillets (avis de l'éditeur) ne sont pas reliés au bon endroit. Rousseurs éparses et reliures frottés, mais les corps d'ouvrage sont solides et le relieur de l'époque n'a pas ébarbé les planches, laissant l'exemplaire à toutes marges. Rare et bien complet
[Adam & Bertall & Bourder & Daumier & Doré & Gavarni & Grandville & Monnier & Nadar & Quillenbois & Traviès & Valentin,...] -
Reference : 1714
(1980)
ISBN : jpg
Le Cadratin, 1980, 30 X 15 cm., en feuilles, dépliant de [16] pp. Etonnant panorama oblong dépliant décrivant les Grands Boulevards de Paris au XIXe siècle. Tirage limité à 1990 exemplaires numérotés. Reproduction en fac-similé, pour la 1ère partie, de l'édition de Paris, Aubert, 1845, et, pour la 2e partie, d'un extrait du "Diable à Paris", mars-avril 1845. La préface de Georges POISSON est propre à l'édition de 1980. Illustrations en noir in et hors-texte de Victor ADAM, BERTALL (Charles Albert d'Arnoux dit), BOURDER, Honoré DAUMIER, Gustave DORE, GAVARNI (Sulpice-Guillaume Chevalier dit), GRANDVILLE (Jean GERARD dit), Henry MONNIER, NADAR (Gaspard-Felix Tournachon dit), QUILLENBOIS (Charles-Marie de Sarcus dit), TRAVIES (Charles-Joseph Traviès de Villers dit), Henri VALENTIN, ... Bien complet des 10 planches. Protégé par une boîte illustrée, sous étui illustré également. Rousseurs sur l'illustration du dos de la boîte ; traces, insolation et fentes sur l'étui. Globalement bon exemplaire.
[Daumier - Gagniet - Gavarni - Grandville - Malapeau - Meissonier - Pauquet - Penguilly] -
Reference : 2546
(1841)
Paris, L. Curmer, 1841 ; in-8, demie-percaline bleu-réglisse, dos lisse, titre doré, filets dorés ; (3) ff. (bl., faux-titre, titre), 480 pp., (1) f. (bl.) ; nombreux dessins en noir in-texte.
"Ce volume devenu fort rare a été offert en prime aux souscripteurs des Français, il en est le complément indispensable" (Carteret, III-250). Déchirure avec petit manque p. 139 et petites rousseurs éparses, coins usés, bords et plats défraîchis, sinon exemplaire en bon état.
Phone number : 06 60 22 21 35
1) [GRANDVILLE] BALZAC, George SAND, Charles NODIER, STAHL, J. JANIN, P. BERNARD, E. de LA BEDOLLIERRE, L. BAUDE, Ed. LEMOINE / 2) [CHAM] LA FONTAINE / 3) [BERTALL] BOILEAU.
Reference : 4519
1) Paris, Maresq / Gustave Havard, 1852. 2) Gustave Havard, 1850. 3) Gustave Barba, s.d. In-4, demi-reliure.
3 fascicules reliés en un. Exemplaire légèrement défraîchi. [4519]
Paris, Garnier frères, 1867. 2 volumes in/4 reliures demi-chagrin à coins, dos à nerfs à titres dorés, fleurons et titres dorés, doré sur tête, planches par Grandville aquarellées à la main : tome 1 : 29 planches hors-texte dont un frontispice, 339 pages ; tome 2 : 25 planches dont un frontispice et deux en noir (botanique), 324 pages.
Textes par A. Karr, Taxile Delord, Cte Foelix. Dos insolés et rousseurs éparses sur les pages de texte. Première édition de cet ouvrage en 1847. Biblio Carteret p. 286.
Paris, J hetzel librairie-editeur , 1867; in-4, 636 pp., demi cuir frotté. Vignettes par grandville publiée sous la direction de p-f stahl avec la collaboration de balzac-lous baude- emile de la bédollière-p.bernard-ustave droz- benjamin francklin -jules janin -edouard lemoine- alfred de musset- paul de musset-mme ménessier-nodier- charles nodier- georges sand -p.j stahl-louis viardot edition complete , revue et augmenté 3eme edition.
Vignettes par grandville publiée sous la direction de p-f stahl avec la collaboration de balzac-lous baude- emile de la bédollière-p.bernard-ustave droz- benjamin francklin -jules janin -edouard lemoine- alfred de musset- paul de musset-mme ménessier-nodier- charles nodier- georges sand -p.j stahl-louis viardot edition complete , revue et augmenté 3eme edition.
Anonyme - Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur-lithographe
Reference : 25991
La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique volume 2, 4 aout 1831,N°80 -rousseurs - Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image:: Hauteur: 20.7cmx Largeur: 26cm- Titre en bas au centre : « Le cri du peuple. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « N°80. » - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie Véro Dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, date : « 1831 »Inscription - Différents éléments auxquels est amarré le trône : « Ste ALLIANCE », « CLERGE », « Pairie Heréditaire [Héréditaire]», « Sens [cens] / Electoral », « Contribu-/ tions [Contributions] » ; sur la pierre, près du menuisier : « 28.29. / 1830 »
explication de la pl. p. 313 ; description, analyse : le trône royal est entouré de protecteurs : militaires, ecclésiastiques, étrangers (notamment la Sainte-Alliance de la Russie, l’Autriche et la Prusse) qui font poids pour l’empêcher de s’envoler. Il est également retenu au sol par la pairie héréditaire, le prix du cens électoral permettant d’écarter la frange la moins aisée de la population… Au premier plan, un homme du peuple, taillant le pied d’un nouveau trône, certainement, qui, celui-ci, prendrait appui sur des bases républicaines, comme tendent à le faire comprendre les inscriptions sur la pierre (dates des Trois Glorieuses). La pl. tend à montrer qu’un régime, s’il veut durer, doit à tout prix recevoir l’appui du peuple : « c’est que tout trône qui n’est point assis sur les bases inébranlables de la liberté doit finir par tomber devant le cri du peuple (…) »
Attribué à Debon, François-Hippolyte (Paris, 02–12–1807 - Paris, 29–02–1872), dessinateur-lithographe- Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Reference : 25990
(1831)
1831 La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique - 1831- Lithographie originale en noir sur Velin blanc,rousseurs dans les bonnes margesOeuvre:: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image:: Hauteur: 22.3cmx Largeur: 27.3cm- Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 2, 11 août 1831, (Planche n°82) - Titre en bas au centre : « Les Grenouilles qui demandent un roi. / De celui-ci contentons nous, / De peur d’en rencontrer un pire » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « N°82. » - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie Véro Dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, date tronquée : « 183 […] » Sur le carnet tenu par la grenouille incarnant Casimir Périer, ses initiales : « C P »
Allusion à la fable de La Fontaine "Les grenouilles qui demandent un roi". Des grenouilles adorent la tête d’un roi soliveau (Louis-Philippe) directement envoyé par Dieu qu’on aperçoit en ht de la composition. Sur cette tête est assis Casimir Périer sous l’apparence d’une grenouille, acclamée par d’autres batraciens. A dte, certaines tiennent un bonnet phrygien au bout d’une tige végétale. En ht à gche, un volatile (pélican ?) assiste à la scène.Personnages représentés:Périer, Casimir; Louis-Philippe Ier, roi des Français
Attribué à Debon, François-Hippolyte (Paris, 02–12–1807 - Paris, 29–02–1872), dessinateur-lithographe- Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Reference : 25992
(1831)
1831 La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique - 1831- Lithographie originale en noir sur Velin blanc,petites rousseurs dans les marges courtes du bas.Oeuvre:: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image:: Hauteur: 22.3cmx Largeur: 27.3cm- Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 2, 11 août 1831, (Planche n°82) - Titre en bas au centre : « Les Grenouilles qui demandent un roi. / De celui-ci contentons nous, / De peur d’en rencontrer un pire » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « N°82. » - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie Véro Dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, date tronquée : « 183 […] » Sur le carnet tenu par la grenouille incarnant Casimir Périer, ses initiales : « C P »
Allusion à la fable de La Fontaine "Les grenouilles qui demandent un roi". Des grenouilles adorent la tête d’un roi soliveau (Louis-Philippe) directement envoyé par Dieu qu’on aperçoit en ht de la composition. Sur cette tête est assis Casimir Périer sous l’apparence d’une grenouille, acclamée par d’autres batraciens. A dte, certaines tiennent un bonnet phrygien au bout d’une tige végétale. En ht à gche, un volatile (pélican ?) assiste à la scène.Personnages représentés:Périer, Casimir; Louis-Philippe Ier, roi des Français
1834 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 27 février 1834 (Planche n°365) - LithographieDimensions - Hauteur: 27cm x Largeur: 35.5cm - Image: Hauteur: 21.7cm x Largeur: 27.9cm - Titre en bas au centre : « On dansait au Château !!... » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°173. », en ht à dte : « Pl. 365. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Benard. » [imprimeur]Description iconographique:La composition est clairement séparée en deux parties. La partie de dte montre un cortège funéraire en pleine rue de Paris, tandis que la partie de gche laisse le spectateur entrevoir à travers la fenêtre d’un bâtiment, certainement celui des Tuileries puisque s’y trouvent Louis-Philippe jouant du violon lors d’une réception donnée dans son palais. Aux second et arrière-plans, des gens dansent. L’auteur de cette pl. a voulu créer un contraste saisissant entre la scène de réception royale, légère et insouciante, et la scène du cortège funèbre. Le corbillard progresse dans la rue, séparé et protégé de la population par une rangée de gardes. Quelques personnes suivent le carrosse, la tête basse et le chapeau ôté. La personne que les hommes pleurent est François-Charles Dulong. Député de l’opposition, il fut tué le 30 janvier 1834 en duel par un député de la monarchie, le général Bugeaud, qui s’était senti offensé sur une question militaire (à propos de l’obéissance des membres de l’armée) lors de la séance de la chambre des députés du 16 janvier 1834. Bugeaud aurait été poussé par Louis-Philippe (plus précisément, il aurait été encouragé par un proche de Louis-Philippe, Marie-Théodore Gueilly, vicomte de Rumigny) à provoquer Dulong en duel. Les journaux défenseurs de la cause républicaine y ont vu une manière commode que le roi aurait eue pour se débarrasser d’un député de l’opposition encombrant. Ainsi, la pl. crée un contraste significatif entre l’humeur joviale et insouciante du roi et de ses convives, alors que la mort de Dulong affecte profondément une grande partie de la population. Sur le même sujet, et pour plus de détails, cf. pl. 361, du numéro 171 (13 février 1834)Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
iconographiqe: La composition est clairement séparée en deux parties. La partie de dte montre un cortège funéraire en pleine rue de Paris, tandis que la partie de gche laisse le spectateur entrevoir à travers la fenêtre d’un bâtiment, certainement celui des Tuileries puisque s’y trouvent Louis-Philippe jouant du violon lors d’une réception donnée dans son palais. Aux second et arrière-plans, des gens dansent. L’auteur de cette pl. a voulu créer un contraste saisissant entre la scène de réception royale, légère et insouciante, et la scène du cortège funèbre. Le corbillard progresse dans la rue, séparé et protégé de la population par une rangée de gardes. Quelques personnes suivent le carrosse, la tête basse et le chapeau ôté. La personne que les hommes pleurent est François-Charles Dulong. Député de l’opposition, il fut tué le 30 janvier 1834 en duel par un député de la monarchie, le général Bugeaud, qui s’était senti offensé sur une question militaire (à propos de l’obéissance des membres de l’armée) lors de la séance de la chambre des députés du 16 janvier 1834. Bugeaud aurait été poussé par Louis-Philippe (plus précisément, il aurait été encouragé par un proche de Louis-Philippe, Marie-Théodore Gueilly, vicomte de Rumigny) à provoquer Dulong en duel. Les journaux défenseurs de la cause républicaine y ont vu une manière commode que le roi aurait eue pour se débarrasser d’un député de l’opposition encombrant. Ainsi, la pl. crée un contraste significatif entre l’humeur joviale et insouciante du roi et de ses convives, alors que la mort de Dulong affecte profondément une grande partie de la population. Sur le même sujet, et pour plus de détails, cf. pl. 361, du numéro 171 (13 février 1834). Personnage représenté: Louis-Philippe Ier, roi des Français
Attribué à Grandville , dessinateur et Eugène Forest, lithographe
Reference : 25195
(1832)
1832 Planche double HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 22 novembre 1832 (Planche n°221-222) - Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image :Hauteur: 23.5cm x Largeur: 33.8cmTitre en bas au centre : « LA CHAIR EST FAIBLE. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°107. », en ht à dte : « Pl. 221.222. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographeDescription iconographique:Dans la partie gauche de la composition, les membres du gouvernement son rassemblés. Dans les bulles au-dessus des personnages, au second plan de gche à dte : Dupin, refusant de suivre d’Argout : « Non, non, // vous n’y voyez // pas plus long // que votre nez. Ça // finira mal. », d’Argout, s’adressant à Dupin : « Venez donc avec nous, // [mon] cher, chacun-z-a // le droit d’y aller. », Lobau : « Connu, connu, la // vieille. On les a // vues tes femmes ! », Guizot, s’adressant à Louis-Philippe : « J’ai prouvé que vous auriez // tort, j’ai prouvé que vous // auriez raison. Je prouverai // tout ce qu’il faudra. », Barthe, s’adressant à Louis-Philippe : « Allez y, je vous // y engage, foi de Carbonaro ! ». Au premier plan, de gche à dte : Soult, s’adressant à Louis-Philippe et posant une main sur l’épaule de ce dernier pour l’inciter : « Allez donc, allez // donc, ce sont de // bonnes personnes, // Je les connais de // longue main. », Thiers au tout premier plan, et enfin Louis-Philippe, vu de trois quarts dos. Il porte un grand manteau et tient à la main son chapeau décoré de la cocarde tricolore. Les membres du gouvernement se trouvent dans la rue, « Boulevard // De // Coblentz » (Coblentz est le lieu où Louis-Philippe trouva, lors de son exil, sauvegardées des éléments de la noblesse française d’ancien régime). Les ministres incitent le roi à aller rendre visite à des prostituées, incarnations de l’ancien régime. La pl. se moque ainsi des tentations monarchiques auxquelles est soumis Louis-Philippe. La mère maquerelle, vieille femme portant une fleur de lys sur sa coiffe, un médaillon avec la lettre « H » surmontant une poire au cou, est vêtue d’une robe sur laquelle peut se lire « GAZETTE //DE // FRANCE // et // Holyrood » : il s’agit du journal le plus légitimiste sous la Monarchie de Juillet. Il essaie d’attirer le roi. Holyrood est une référence à un des lieux de séjour en Ecosse des émigrés aristocrates après la Révolution française. Cette mère maquerelle dit à Louis-Philippe : « Venez donc, belhomme, // elles sont bien aimables, // elles ont un bon feu. belhomme ! // cupidon ! ». Derrière se tiennent deux courtisanes : la première, mince, porte une robe décorée d’une frise de poire en bas. Elle a le pied droit posé sur une feuille volante titrée « CHARTE », montrant de manière significative que les principes de la Charte sont bafoués. Il s’agit de la princesse Louise, fille aînée de Louis-Philippe. La seconde prostituée, plus forte, porte deux broches en forme de fleur de lys. Il s’agit de la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Les deux travailleuses représentent respectivement la légitimité et l’illégalité. Au fond à dte, dans la pénombre, un homme assiste à la scène. Il cache un fusil dans son dos, porte une arme blanche à sa ceinture, et un médaillon avec l’initial « H » autour du cou, certainement l’initial de Henri V, qui aurait dû monter sur le trône à la place de Louis-Philippe.La pl. dénonce les mauvais conseils prodigués par les ministres au roi des Français, lequel est poussé à abandonner ses principes républicains et d’embrasser les idées moins libérales. La pl. utilise le parallèle d’un homme incité à s’adonner aux plaisirs de la chair. Le titre est la parole du Christ tirée de l'Evangile affirmant « Ainsi vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi. Veiller et prier pour ne pas entrer en tentation; l'esprit est ardent mais la chair est faible ». Louis-Philippe est, quant à lui, tenté par les principes monarchiques.Personne / Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Mouton, Georges, comte de Lobau; Guizot, François; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix
Personnages : Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Mouton, Georges, comte de Lobau; Guizot, François; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix
Attribué à Grandville JJ - Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste
Reference : 25630
(1834)
1834 Planche parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 10 avril 1834 (Planche n°376-377),Pli vertical médian- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.5cmx Largeur: 52.2cm - Image: Hauteur: 25.2cmx Largeur: 37.2cm - Titre en bas au centre : « Imitation libre d’un tableau de Mr. Horace Vernet, représentant le massacre des Janissaires. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°179 », en ht à dte : « Pl. 376 et 377. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, galerie Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur]Inscription - Les encens utilisés dans le brûle-parfum sont des feuilles de journaux favorables au gouvernement : le « FIGAR […] [FIGARO] », « PARFUMS // DES // DÉBATS » (Journal des débats), le « NOUVELLIST […] [NOUVELLISTE] », l’ « ENCE […] [ENCENS] // MON […] [MONITEUR] ». Sur la feuille tenu par le personnage se trouvant à côté de d’Argout : « SOMMATIONS ». L’enseigne de la boutique de l’immeuble à gche : « AU GUET-APENS // [ ?] ND MAGAZIN [MAGASIN] DE NOUVEAUTÉS »
Le 16 juin 1826, le sultan Mahmoud II fit massacrer les janissaires (l'élite de l'infanterie de l'armée ottomane) qui refusaient la modernisation de leur corps et se révoltèrent à de nombreuses reprises au début du XIXe siècle. La planche est une parodie de l’huile sur toile "Le massacre des mamelouks de la citadelle du Caire" réalisée par Horace Vernet (1819 ; Amiens, musée des Beaux-Arts), relatant le massacre des mamelouks par le gouverneur d’Egypte, Méhémet Ali, en 1811. Celui-ci ayant appris que les mamelouks souhaitaient l’assassiner, il décida d’éliminer 470 chefs mamelouks, mettant ainsi définitivement fin à leur puissance. Un parallèle est donc établi entre le massacre des mamelouks et celui des janissaires. L’explication insiste sur la répétition des événements historiques au fil du temps : « différence de forme ; cela ne change rien au fond ». Et c’est une comparaison avec le traitement réservé par le gouvernement de la monarchie de juillet au peuple que la pl. établit. Les persécutions d’innocents sous le règne du roi des Français sont comparables, d’après "La Caricature", aussi bien aux massacres des Janissaires qu’à ceux des Mamelouks. La pl. dénonce ainsi la violence faite à l’encontre des citoyens français. Louis-Philippe commanda de nombreuses œuvres à Horace Vernet, lequel participa à la propagande du futur roi. Il est ironique que la pl. fasse la parodie d’une œuvre de Vernet pour dénoncer les actions du règne de Louis-Philippe. A la place d’Ali Pacha de Janina (qui massacra la population musulmane de la ville de Gardiki) se trouve Louis-Philippe, portant une constituée d’une visière et d’un bonnet à pompon d’influence orientale. Il repose sur la « CHARTE » au lieu d’être allongé sur un tapis oriental. Le brûle-parfum a une forme de poire à face humaine et porte une couronne. Le perroquet de Valmy est à côté de lui. Derrière lui, s’abritant du soleil sous un parasol : Soult, Barthe et Persil. Une seringue à clystère dépasse du parasol (référence à Lobau) : elle est considérée comme le signe annonçant les massacres (au lieu de l’étendard de Mahomet dressé par Mahmoud II juste avant de massacrer les janissaires). Thiers, agenouillé au premier plan, tout en regardant le spectateur, est occupé à faire parvenir le tuyau partant du sac de « MILLIONS » « aux mains pompantes du Système » (in explication). D’Argout à gche, « présidant aux assomages [assommages], la cravache à la main » (in explication). A l’arrière-plan, à gche, à l’ombre du bâtiment de la Bourse se trouvent des assommeurs chargés de frapper les passants. Une femme est à terre avec son enfant. Ainsi, la pl. veut rendre la comparaison totale entre la répression française sous Louis-Philippe et le massacre des janissaires (ou des Mamelouks) : « au lieu du massacre des janissaires, vous aurez une scène d’ordre public, tel que l’entend le 9 Août qui, du reste, n’a pas que ce seul rapport avec les gouvernemens à la turque ». La comparaison avec ces régimes autoritaires n’est pas flatteuse pour la monarchie de Juillet.Personnages représentés:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Barthe, Félix; Thiers, Adolphe; Persil, Jean-Charles; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Mouton, Georges, comte de Lobau
Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur-lithographe
Reference : 26360
(1832)
1832 La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)1832 - Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 3, 16 février 1832, (Planche n°137) Lithographie - Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm- Image: Hauteur: 20cmx Largeur: 20cm
- Titre en bas au centre : « Cages !... cages !.... souricières ! » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) / N°68. », en ht à dte : « Pl. 137. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur] ; attribution: Jean-Jacques Grandville, dessinateur, ou Pierre Numa Bassaget, dessinateur lithographe ?Inscription - Sur les cages, inscriptions, de gche à dte : « Ste PELAGIE », « BICETRE », « FORCE », « POISSY » ; sur le sol, à dte : « […] GRAMME [PROGRAMME] / […] [DE L’HOTEL DE] VILLE » (fréquemment rappelé par l’opposition, mais dont Louis-Philippe nia l’existence)Description iconographique:Louis-Philippe déguisé en marchand ambulant, transporte des cages portant le nom des principales prisons de France. La pl. dénonce l’emprisonnement, jugé injuste, de certains hommes républicains (Marrast, Lennox, Bascans, Barthélemy, Thouret, Trélat, Raspail, Cavaignac, Sarrut, Philipon). Cf ; pl. 267 (numéro 129 ; 25 avril 1833).
Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur- Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste
Reference : 25650
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 3 juillet 1834 (Planche n°401)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.5cm - Image: Hauteur: 22cmx Largeur: 25.8cm - Titre en bas au centre : « hé bien ! vous devez être content ?..... ça marche…..je n’en descends pas mal ! // – Oh ! il y en a encore diablement qui m’inquiètent !...... » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal). N°191. », en ht à dte : « Pl. 401. » - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur]Inscription - Sur le dos des livres rangés dans la bibliothèque, à dte, des titres : « police », « FORTIFICATIONS » (référence à la volonté du gouvernement d’encercler Paris de forts afin de protéger la ville. Cette idée fut vivement contestée par l’opposition qui y vit un moyen pour le pouvoir d’emprisonner les Parisiens dans leur ville), « VIDOCQ » (certainement les Mémoires de Vidocq, chef de la police de Sûreté, jusqu'en 1827 par Eugène-François Vidocq), « HISTOIRE », « L’AVARE » (de Molière, en référence à la cupidité du roi Louis-Philippe), deux vol. sur « MANDRIN » et « CARTOUCHE » (deux célèbres brigands du XVIIIe siècle). Enfin, un autre livre porte sur la quatrième de couverture le nom de l’auteur du Prince « MACHI // AVEL [MACHIAVEL] ». Les autres ouvrages ne portent pas de titre. La frise décorative sup. de la bibliothèque comporte des motifs de poires encadrant une petite cassolette. L’ouvrage posé sur la chaise à dte, sous laquelle repose un coffre, est le registre « DES // BUDJETS [BUDGETS] ». Enfin, gisent à terre au premier plan à dte des papiers épars portant les titres : « RAPPORT // DE // POLICE », « JOURNAL DEP […] [DEPARTEMENTAL] »
iconographie:La mort, personnifiée par un squelette portant des vêtements et un bicorne, vient recueillir les louanges auprès du roi Louis-Philippe, que ce dernier lui doit pour le travail accompli. Ce travail, c’est l’élimination des ennemis du régime. Le roi, vu de dos (mais reconnaissable aux favoris et au toupet), vêtu d’une grande redingote et chaussé d’une petite paire de lunettes, est occupé à lire la liste des personnes évincées par le gouvernement. De ht en bas : « DEPUTE Géneral [général] Lamarqu […] [Lamarque] // IDEM……. Dulong » // IDEM Genrl [général] Laffayett […] [Lafayette] // [ ?] nger Napoléon 2 // […] ional [national] Conseil » (références à Jean-Maximilien Lamarque, à Charles Dulong, et au général La Fayette). Suit la liste des journaux de l’opposition, inquiétés par le gouvernement, de ht en bas : « Tribune // Messager // Caricature // Charivari ». Enfin, c’est la liste des personnes dont se méfie le gouvernement : « Sous Offici […] [Officiers] // Electeurs // Henri V // L’abbé La […] [Lamennais] // Précurseur // Patriotes [ ?] // REPUBLICain ». D’après la pl., le roi aimerait également voir ces personnes mortes afin de pouvoir exercer son pouvoir en toute tranquillité sans opposition ni contestation d’aucune sorte. L’explication précise que « la Mort a endossé la livrée de la monarchie citoyenne », c’est-à-dire qu’elle s’est mise au service du gouvernement de Juillet. Sur le mur du fond, à gche, est accroché le parapluie du roi. Enfin, le tableau accroché au mur, au centre, est certainement une représentation de la bataille de Valmy de 1792.
Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur - Attribué à Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe
Reference : 25627
(1833)
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 21 mars 1833 (Planche n°258)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image: Hauteur: 23.3cm- Largeur: 29.2cm - Titre en bas au centre : « Messieurs, l’auteur de la pièce que nous avons eu l’honneur de jouer devant vous désire garder l’anonyme. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°124. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur]Inscription - Sur le livret tenu par Louis-Philippe, le texte de « L’ATTENT […] [ATTENTAT] Horribl […] [horrible] », tel qu’ont surnommé les journaux de l’opposition l’attentat du 19 novembre 1832- Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français
En rapport avec l’article p. 990-991 et avec l’affiche en supplément au numéro. La phrase de titre est prononcée par Dubois, à gche, et Persil, à dte, sur la scène du « Théâtre des Folies Politiques » au moment où va tomber le rideau orné de poires, de balances, de sacs d'écus, de la croix de la Légion d'Honneur et de pistolets. Louis-Philippe, auteur de L'Attentat horrible - la pièce qu'on vient de jouer - s'est caché dans le trou du souffleur, entre deux mouchards, leur sifflet à la bouche.Une foule d’acteurs se tient à l’arrière-plan, tandis que trois gardes nationaux se trouvent à gche. Il s’agit certainement d’une interruption du troisième tableau de la pièce dans lequel jouent Persil, « un magistrat irréprochable », et Dubois « un juge impartial » (in supplément). La pl. est avant tout une parodie des enquêtes sur la recherche du coupable de l’attentat du 19 novembre 1832 sur la personne du roi. La plupart des journaux de l’opposition, dont La Caricature, ont dénoncé cet attentat comme étant une machination mise en place par le gouvernement lui-même. Adèle Boury témoigna en affirmant avoir aperçu l’assassin, puis s’évanouit, sous le coup de l’émotion. La presse d’opposition vit en elle un des rouages du stratagème monté par la monarchie pour faire croire à un attentat. La pl. dénonce les moyens malhonnêtes employés par le roi pour regagner la faveur populaire. Le journal satirique ministériel La Charge avait insinué, dans son numéro 6 (11 novembre 1832) que la presse d’opposition poussait au régicide, soit huit jours avant l’attentat. Mais la presse d’opposition refuse d’endosser cette responsabilité. Selon Erre, « la presse anti-gouvernementale accuse le pouvoir de créer artificiellement un climat d’insécurité pour justifier sa mise au pas du pays et museler l’opposition ». La pl. se propose d’être une illustration de la pièce de théâtre que l’attentat du 19 novembre a inspiré à La Caricature.Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français
Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)
Reference : 25607
(1832)
1832 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 29 novembre 1832 (Planche n°224)- Lithographie coloriée,avant les muméros- - Œuvre: Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image :Hauteur: 15cmx Largeur: 21.8cm - Titre en bas au centre : « Tau-tau-tau, battez chaud, du courage ! // il faut du cœur à l’ouvrage. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N° [108] », en ht à dte : « Pl. [224] »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert, N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Jean-Jacques Grandville, dessinateur ? Le titre est un extrait du Vaudeville du Maréchal : « Tôt, tôt, tôt, // Battez chaud // tôt, tôt, tôt, // Bon courage, // Il faut avoir cœur à l’ouvrage. » (contenu dans Les Sabbats jacobites, 1791), reprenant le vaudeville final du Maréchal Ferrant, opéra comique de Philidor (1761). L'air « Tôt, tôt, tôt, battez chaud » connut un succès particulier pendant la Révolution française. La pl. inverse le discours qui, pendant la révolution française, avait une connotation fortement républicaine, incitant à mettre à bas les institutions et symboles monarchiques. Au contraire, ici, c’est la figure de la république qui est mise à mal. Un jouet d’enfant est constitué de deux figurines peintes, chacune munie d’un marteau (le manche du marteau est planté dans les ventres): il s’agit de Soult à gche (une tenaille et un autre marteau, plus petit, dépassent de sa besace) et de Louis-Philippe à dte (des clés sont accrochées à son pantalon. Philipon, dans l’explication s’interroge d’ailleurs sur leur usage : « Sont-elles un témoignage de l’ordre et de l’économie qui règnent dans sa maison ? – Veulent-elles dire qu’il est un geôlier ? – Sont-ce les clefs d’Anvers ? – ou les clefs de nos coffres ? – ou bien celles de nos cœurs ? »). Ils exercent leur marteau à tour de rôle sur la tête féminine de la République (ou la Liberté) placée au milieu de la pièce de bois transversale. Selon qu'on tire dans un sens ou dans un autre, le jouet permet à Soult ou Louis-Philippe de taper à tour de rôle sur la Liberté. La pl. dénonce ainsi le mauvais traitement infligé par les membres du gouvernement de la monarchie de juillet à la liberté, dont les principes sont bafoués.
Garnier freres. Non daté. In-8. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 304 pages. Annotations au dos de la page de titre. Nombreuses illustrations, bandeaux et culs de lampe en noir et blanc, dans le texte. 4 nerfs. Filets, titre et auteur dorés au dos.. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
AVILA, Alin - BARRAUD, Jean-Louis - BELLANGER, Jean-Pierre - REDOR, Marie - GRANDVILLE, J. J.
Reference : 68365
Coll. "Cahier de l'art mineur" n° 1, Paris, éd. Limage, 1976 ?, rédition, gd. In-8 carré, cartonnage souple à rabats, couv.ill. en noir sur fond rose foncé éd., 70 pp., très nb. Dessins de GRANDVILLE dont 1 pl. dépliable, tous les dessins sont légendés, Très beau travail de compilage de l'œuvre du dessinateur et caricaturiste Grandville (1803 - 1847) pseudo de Jean Ignace Isidore Gérard. Pas courant. Très bon état
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