<p>L'auteur propose ici un ouvrage de méthode sur la datation des mastabas et des hypogées d'Ancien Empire à partir de 64 critères de datation rattachés strictement à des noms de rois. La plupart de ces critères sont des critères figurés, c'est à dire des variantes observées dans la figuration de certains objets: sièges, tables d'offrandes, costumes ...</p> Bruxelles, 1989 Safran 241 p., 72 figures, 48 planches, 3 cartes, broché. 21 x 27
Occasion
CHERPION Nadine, photographies de Jean-François GOUT.
Reference : 26358
ISBN : 9782874571374
<meta charset="utf-8"><p><em><strong>Travail de synthèse original — le premier depuis l’ouvrage d’A. Mekhitarian, «La peinture égyptienne», 1954, qu’il vient compléter — sur l’évolution du style dans les tombes de particuliers à Thèbes, au Nouvel Empire (vers 1539-1077 av. J.-C.).</strong></em></p><p><em><strong>Parmi les aspects novateurs : parallèles avec l’histoire universelle de la peinture à laquelle la peinture pharaonique appartient ; remise à plat de la datation.</strong></em></p><p><em><strong>L’étude du style proprement dite est précédée de quelques pistes de réflexion sur le sens et la lecture des images égyptiennes.</strong></em></p><p>***</p><p>La peinture de l’Égypte ancienne est essentiellement une peinture murale funéraire. C’est à Thèbes, l’actuelle Louqsor, qu’elle connut son plus grand développement, vers 1539-1077 av. J.-C. (Nouvel Empire) et c’est uniquement de cette peinture-là, plus exactement celle qui orne les<span></span><strong>tombeaux de particuliers</strong>, non les hypogées de la Vallée des Rois et de la Vallée des Reines, qu’il est question ici.</p><p>L’objectif principal de Nadine Cherpion est l’<strong>étude du style</strong><span></span>dans les tombes thébaines. Par style, on entend aussi bien la dominante de couleurs d’un monument que la courbure d’une perruque ou la longueur d’une chute de reins. C’est ce qui fait « l’esprit » d’une époque, voire d’un règne. Les études sur le style dans la peinture égyptienne sont peu nombreuses et souvent épuisées ou partielles (Wegner 1933, Mekhitarian 1954, Hofmann 2004). D’autre part, un sujet aussi subtil que le style peut sans difficulté être repris à intervalles réguliers avec un regard neuf.</p><p>Quittant volontiers les frontières de l’égyptologie,<span></span><strong>l’auteur replace la peinture thébaine dans le cadre de l’histoire universelle de la peinture</strong>, ce qui constitue l’un des aspects novateurs de son propos, tout comme la remise à plat de la datation. Bien plus qu’une compilation, ce livre est un travail de synthèse original,<span></span><strong>réalisé en grande partie sur le terrain</strong>. Il est illustré de<span></span><strong>nombreuses photographies</strong><span></span>prises, pour la plupart, par J.-Fr. Gout à la demande de l’auteur et souvent<span></span><strong>inédites</strong>. L’histoire du style proprement dite est précédée de quelques pistes de réflexion sur le sens et la lecture des images égyptiennes.</p> Bruxelles, 2023 Safran 384 pages, 202 illustrations, cartonnage éditeur.
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