[Imprimerie J. R. Lottin, imprimeur de la Préfecture de Police, Cour de la Sainte-Chapelle, n° 1, division du Pont-Neuf, An XIV] 34ème bulletin. 9 décembre 1805. « L’empereur a reçu aujourd’hui M. le prince Repnin fait prisonnier à la bataille d’Austerlitz à la tête des chevaliers-gardes, dont il était le colonel. S.M. lui a dit qu’elle ne voulait pas priver l’empereur Alexandre d’aussi braves gens, et qu’il pouvait réunir tous les prisonniers de la garde impériale russe et retourner avec eux en Russie. S.M. a exprimé le regret que l’empereur de Russie eût voulu livrer bataille, et a dit que ce monarque, s’il l’avait cru la veille, aurait épargné le sang et l’honneur de son armée… ». 35ème bulletin. 10 décembre 1805. « L’armée russe s’est mise en marche le 17 frimaire sur trois colonnes, pour retourner en Russie. La première a pris le chemin de Cracovie et Therespol : la seconde, celui de Kaschau, Lemberg et Brody, et la troisième, celui de Cizrnau, Wotrell et Hussiatin. À la tête de la première, est parti l’empereur de Russie avec son frère le grand-duc Constantin. Indépendamment de l’artillerie de bataille, un parc entier de cent pièces de canon a été pris aux Russes avec tous leurs caissons. L’empereur est allé voir ce parc ; il a ordonné que toutes les pièces prises fussent transportées en France. Il est sans exemple que, dans une bataille, on ait pris cent cinquante a cent soixante pièces de canon, toutes ayant fait feu et servi dans l’action. Le chef d’escadron Chaloppin, aide-de-camp du général Bernadette, a été tué… ».
« Je prie votre altesse Sérénissime de porter à la connaissance de S. M. L’Empereur que l’armée de Tormazow qui avait pris une position derrière Horoderzna et Podubne, fut attaquée le 12 par celle que j’ai l’honneur de commander, battue et poursuivie le lendemain 13 jusqu’au de-là de Kobryn. L’ennemi essuya une perte de 3 000 hommes à peu-près tant tués que blessés. On lui a fait 500 prisonniers… ». [Imprimerie J. R. Lottin, imprimeur de la Préfecture de Police, rue de Nazareth, n°1] (42,5 x 54 cm). Encadrement.
Paris, chez le capitaine Bacheville ; Corréard, libraire ; Ponthieu, libraire ; Imprimerie de David, 1822, in-8, broché ; VIII- 401 pp. et 1 p. de table, portrait lithographié de Antoine en frontispice (dans la deuxième édition, le frontispice montre les frères Bacheville se séparant pour toujours, en Turquie d'Europe), couverture muette de papier gris.
EDITION ORIGINALE ; exemplaire grand de marges, tel que paru, les bords et surtout les coins sont un peu défraichis ; le frontispice est déchiré avec un petit manque de papier blanc dans les coins, 2-3 feuillets déchirés sans perte et restaurés ; mériterait une reliure. Nés à Trévoux en 1782 et 1785, Barthélémy et Antoine Bacheville s'engagèrent dans les armées de la Révolution et de l'Empire. Barthélémy, engagé en 1801 dans l'armée d'Italie servit sous les ordres de Masséna. Admis dans la Garde Impériale, il partit pour l'Espagne ( Madrid, Burgos, Rio Secco et Benevente). En 1812, il fit la campagne de Russie et se signala à Smolensk, à la bataille de la Moskova, aux passages de la Berezina et du Niemen, eut les pieds gelés à Moscou et combattit à Lutzen, Bautzen, Dresde, Leipzig. Après la première abdication, il suivit Napoléon à l'île d'Elbe. En 1815, il fut blessé à Waterloo. En 1819, il se constitua prisonnier, fut détenu 40 jours puis libéré. En 1830, il fut nommé commandant du Fort de l'Ecluse, puis de la Citadelle de Montpellier. Il meurt en 1835. Antoine, engagé en 1806, combattit en Allemagne et en Prusse. Puis c'est la campagne d'Espagne de 1808 à 1812, en 1811, il devient capitaine et chevalier de la Légion d'Honneur. Blessé à Saxe en 1813. En compagnie de son frère, il accompagne l'Empereur à l'Ile d'Elbe. Puis participe à la Bataille de Waterloo comme commandant d'une compagnie des tirailleurs de la Garde. Il meurt en exil à Mascate en Perse. À la suite d'une altercation qui, à Villefranche le 4 mars 1816, les opposa à un commissaire de police et un maréchal des logis de la Gendarmerie, les frères Bacheville furent obligés de s'exiler. ( Sirand 1616 pour la 2e édition.)
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Paris, Béchet Ainé et chez le Capitaine Bacheville, 1822 ; in-8 ; demi-veau glacé grenat à petits coins, dos à quatre nerfs plats décorés encadrant le titre et deux caissons décorés "à la cathédrale", palette et roulettes décoratives dorées, fleurons et roulettes à froid, tranches marbrées (reliure de l'époque) ; XII, 432, (2) pp., frontispice lithographié par G. Engelmann montrant les frères Bacheville se séparant pour toujours en Turquie d'Europe.
Envoi autographe signé de l'auteur à Monsieur Berthelon. Seconde édition parue la même année que la première : le frontispice est différent : dans la première, il y avait le portrait d'Antoine, le frère défunt ; de nombreux détails ont été corrigés ou augmentés et cette seconde édition, au texte définitif, est plus proche de la vérité que la première. Nés à Trévoux en 1782 et 1785, Barthélémy et Antoine Bacheville s'engagèrent dans les armées de la Révolution et de l'Empire. Barthélémy, engagé en 1801 dans l'armée d'Italie servit sous les ordres de Masséna. Admis dans la Garde Impériale, il partit pour l'Espagne ( Madrid, Burgos, Rio Secco et Benevente). En 1812, il fit la campagne de Russie et se signala à Smolensk, à la bataille de la Moskova, aux passages de la Berezina et du Niemen, eut les pieds gelés à Moscou et combattit à Lutzen, Bautzen, Dresde, Leipzig. Après la première abdication, il suivit Napoléon à l'île d'Elbe. En 1815, il fut blessé à Waterloo. En 1819, il se constitua prisonnier, fut détenu 40 jours puis libéré. En 1830, il fut nommé commandant du Fort de l'Ecluse, puis de la Citadelle de Montpellier. Il meurt en 1835. Antoine, engagé en 1806, combattit en Allemagne et en Prusse. Puis c'est la campagne d'Espagne de 1808 à 1812, en 1811, il devient capitaine et chevalier de la Légion d'Honneur. Blessé à Saxe en 1813. En compagnie de son frère, il accompagne l'Empereur à l'Ile d'Elbe. Puis participe à la Bataille de Waterloo comme commandant d'une compagnie des tirailleurs de la Garde. Il meurt en exil à Mascate en Perse. À la suite d'une altercation qui, à Villefranche le 4 mars 1816, les opposa à un commissaire de police et un maréchal des logis de la Gendarmerie, les frères Bacheville furent obligés de s'exiler. La partie voyage est intéressante, car elle montre l'Europe post-napoléonienne ; il nous entraine en Suisse, Bavière, Prusse, Pologne, Turquie d'Europe et Constantinople, Smyrne, en Grèce, Corfou, Dalmatie (actuelle Croatie) et en Italie. Le frontispice a une ligne blanche provoquée par un pli du papier (nous sommes aux débuts de la lithographie) ; le couteau du relieur a supprimé le début de l'envoi, les premiers feuillets sont affectés d'une tache jaune de gras dans le coin supérieur ; sinon, bon exemplaire, fort bien relié, de cet ouvrage peu commun qui constitue des mémoires de soldats puis d'officiers de l'Empire sur tous les théâtres d'opérations et qui reflète assez bien le climat de haine et la répression qui s'abatirent sur les anciens soldats de Napoléon (Dufäy : Galerie militaire de l'Ain, pp.54-60).
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Tome I. XIII, 460 pages. Au Général Trochu. Introduction. Varna. L'Alma. Sébastopol. Balaklava et Inkermann. D'Inkermann à Lmalkof. - Tome II. 474 pages.L'hiver. Les contre-approches. Les contradictions. Le mamelon vert. Le dix-huit juin. traktir et Malakof. Le traité de Paris. Histoire. Deuxième édition, complet deux forts vols brochés, 22x15, petites usures des couvertures, parfait état intérieur, beau papier. Paris, Hachette 1878 ref/179
Moscou, 1987 in-4, 380 pp., [2] ff. n. ch., texte sur deux colonnes, avec de nombreuses illustrations en couleurs dans le texte, toile crème sous jaquette illustrée (reliure de l'éditeur).
Bel album qui regroupe plusieurs contributions sur les débuts de la Campagne de Russie. Texte entièrement en russe. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
CAMPAGNE DE RUSSIE - Guillaume Attié - chasseur à pied de l'ex-Garde impériale.
Reference : 85C17
Quelques jours avant la retraite de Russie (18 octobre) le chasseur à pied écrit de « Mauscou » dans un mauvais français, associé à une écriture phonétique. « Je vous est cris celle ici pour minformé de letât de vautre santé quar la mienne est asse bonne. Je soite que la présante vous trouve de même a tous cher père et mère frère soeur ci j'ai ten tardé a vous écrir à tous sait que dans le péi que nous sommes je ne point la facilité de vous écrire... ». Une note jointe mentionne : Guillaume Attié, fils de Pierre Attié, chasseur à pied..... a écrit sa dernière lettre de Moscou en date du 7 octobre 1812.
épisodes de la guerre de Russie. In cartonnage pleine toile bleue, titre doré au dos, plaque animée avec titre dorés de A. SCHAEFER. Faux-titre, titre, 239 pages, 1 page de table, illustrations dans le texte et pleine page. Tranches dorées. Paris Librairie d’éducation A HATIER sans date. Bel exemplaire
Paris, Librairie Plon, 1897. 5 vol. In-8, V-477 pp. 2 pl. + 515 pp. 1 pl. + 418 pp. 1 p. + 440 pp. 1 pl. + 452 pp. 1 pl., bradel de demi-percaline bleue, dos long orné d'un fleuron et filets dorés (quelques petites taches et rousseurs, minuscule manque angulaire au titre du 1er vol., 2 coins accidentés).
Quatrième édition des mémoires du maréchal et marquis de Castellane. Elle est ornée d'un fac-similé d'un autographe de Castellane ainsi que 5 planches en noir en frontispice. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Laffont, 1987, gr. in-8°, 485 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de gravures hors texte, 4 cartes et plans, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"C'est le commencement de la fin" aurait dit Talleyrand en apprenant le désastre de Russie. 24 au 24 juin 1812... Napoléon et sa Grande Armée franchissent le Niémen. Objectif Moscou. On connaît la suite de cette histoire – mais on ne se lassera jamais d'en entendre le récit : les corps à corps sanglants de Borodino, la capitale russe livrée aux flammes, la retraite piteuse et catastrophique dans les neiges de l'hiver russe, la bravoure des pontonniers lors du passage de la Bérézina, l'abandon des restes de l'armée par Napoléon qui craint un coup d'Etat en France. La campagne de Russie... une épopée tragique. Une hécatombe. Mais on connaît moins – ou à peine – les ressorts secrets de cette gigantesque entreprise militaire. Curtis Cate, historien américain familier de l'Europe, met ici en œuvre des sources russes, polonaises, allemandes, autant que françaises, pour éclairer les raisons, à la fois politiques et personnelles, qui jetèrent Napoléon alors au sommet de sa gloire à la folle conquête de l'immense empire de son "frère" Alexandre Ier de Russie. Un récit palpitant pour comprendre ce défi passionnel, ce duel homérique - dont les échos fabuleux ne cesseront jamais de faire frémir l'Europe de l'Atlantique à l'Oural.
Paris, Robert Laffont, 1987. In-8, broché, couverture illustrée en couleurs, 483 pp avec index des noms cités, des notes et une bibliographie (19 pages).
Première traduction française. Planches hors-texte. 1812, la campagne de Russie, Napoléon et Alexandre 1er. Bel exemplaire, état neuf. Photos sur demande.
Paris, Chapelot, 1900. In-8° ; IX pp.-(1) f.-210 pp., 1 grande carte dépliante, 1 tableau h.t. dépliant ; demi-chagrin vert bronze, dos lisse orné de filets dorés (rel. ép.).Cachet de lEcole dartillerie du Mans sur la page de faux titre.
Première édition française de ce texte célèbre ; Clausewitz montre que Napoléon a été plus vaincu par limmensité de sa conquête que par lhabileté des généraux russes. Bel exemplaire. Photos sur demande.
Edition de club sans mention d'éditeur, imprimerie Tournon 1958. 8 volumes in 8° carrés, reliure demi-veau fauve, réalisé d'après les maquettes originales Erwin Banz, tirage sur Alfa bouffant de luxe. Exemplaire numéroté, illustrations in et hors texte d'après les estampes du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale et de la Bibliothèque Marmottan. Quelques rousseurs sur le tranches mais néanmoins bel exemplaire.
Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
1914 Librairie Hachette et Cie, Paris, 1914 in4 cartonnage éditeur, percaline rouge à décor floral filets or et à froid,tranches dorées,Ouvrage illustré de 24 gravures noir et couleurs - Nouvelle édition - Contient, in fine, une liste des Officiers, Sous-Officiers et Soldats mentionnés par le Sergent Bourgogne et une liste des Fusiliers-grenadiers formant la compagnie du Sergent Bourgogne à dater du 1er Juillet 1812 , 255 pages.
De juin 1812 à novembre 1813, le sergent Bourgogne, grenadier vélite de la Garde impériale, participe à la fameuse campagne de Russie. De l'incendie de Moscou à Elbing en passant par Smolensk, la Bérézina et Wilna, son journal est extraordinaire récit d'une des plus terribles tragédies de l'histoire militaire.Adoptant le point de vue des plus humbles, Bourgogne raconte dans sa vérité crue cette campagne jalonnée de souffrances inouïes qui, en quelques mois, coûta la vie à quatre cent mille soldats. bon état, cartonnage bien frais
1973 Ed. Librairie Droz / Librairie Minard - Collection Centre de Recherches d'Histoire et de Philologie de IVème section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes - 1973 -Grand portfolio oblong contenant 20 cartes dépliantes et un livret in-quarto de 34 p.
Bon état. Portfolio légèrement insolé. Tranches un peu émousséees.
Paris, Maison (Lyon, Imprimerie Louis Perrin), 1844 ; in-8, broché ; (4), VII, (1 bl.), 292 pp., (1) f. d’errata, couverture beige très clair.
EDITION ORIGINALE (Sirand, 2368), imprimée sur un papier de mauvaise qualité qui présente pas mal de rousseurs claires qui ne gênent pas du tout la lecture. Ancien officier de cavalerie dans les lanciers polonais, né à Saint-Rambert en Bugey, l’auteur fut condisciple de Lamartine au Collège de Belley et resta son ami ; engagé à 18 ans, il fit son service dans les vélites-chasseurs de la Garde Impériale, fit les campagnes de 1809 en Autriche, assista aux batailles de Ratisbonne, d’Essling, de Wagram, fut versé au 8e de lanciers polonais, colonel Lubienski avec qui il fit toute la campagne de Russie et réussit, après de grands dangers, à en revenir. Dans cet ouvrage, il tente de dresser un bilan honnête du règne de Napoléon dans tous les domaines et sans laisser les fautes et les échecs dans l’ombre.Couverture un peu défraichie avec quelques déchirures restaurées avec soin ainsi que le dos fendu et recousu avec discrétion ; bon exemplaire dans l’ensemble. L’ouvrage est très rare et, broché, tel que paru, encore plus.
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La Vouivre, coll. « Du Directoire à l'Empire », n° 26 2004 Edité par Laurent Nagy
Document inédit. L’Assimilation de cet Allemand de Cologne aux Français est totale. Il se sent officier français de coeur et d‘esprit. Très bon état d’occasion
Histoire et description. Guerre de Crimée, Alexandre 1er, Nicolas II, guerre contre la Turquie, Saint Petersbourg, les invasions, etc Nombreuses illustrations dans le texte. In-folio relié plein cartonnage polychrome de l'éditeur très décoré en dos et au premier plat, toutes tranches dorées, léger fendillement sur un mors, solide, très bon état intérieur, 30x22, 328 pages. Limoge, Barbou & Cie, 1896
PUF, 1926, in-8°, 478 pp, 8 gravures hors texte, index, broché, bon état
"Je crois bien que l'ouvrage de Mr Gautherot est le premier entièrement consacré à la biographie du maréchal de Bourmont. Mettant en scène un homme de l'époque des Fouché et des Talleyrand, l'auteur s'écrie, à juste titre (p. 278) : « En vérité, la conduite des hommes d'une telle génération n'échappe-t-elle pas aux règles normales » ? Et il a raison de mettre en lumière les aspects sympathiques de la vie de Bourmont : le rôle chevaleresque, en Vendée, du jeune et élégant adjudant de Condé ; la vaillance, en Russie, puis en Saxe et en Champagne, du général de Napoléon, la fidélité aux Bourbons du vainqueur d'Alger, soudainement déchu de ses hautes fonctions et, par surcroît, totalement ruiné. Mais que de longs et stériles efforts, de la part de l'auteur, pour prouver que Bourmont fut l'innocente victime du perfide Fouché, pour établir que Bourmont songea toujours à la France, alors que ses collègues briguaient « des grades, des commandements, des honneurs ». Pour Vandal et Esquer, Bourmont fut « le pire des ambitieux et intrigants ». Pourquoi le pire ? Mais en revanche, fut-il meilleur que Cambacérès, Pichegru ou Augereau ? Pourquoi ces sur ou sous-estimations dans un sens ou dans l'autre, alors qu'il est si simple de reconnaître que, à cette époque, l'instabilité des temps et l'attitude des dirigeants eux-mêmes rendait bien difficile aux hommes conscients de leur valeur une marche en ligne droite et tête haute. Malheureusement pour sa réputation, Bourmont, au cours de sa carrière, n'a pas seulement zigzagué, il a un jour fui. J'ai lu avec une attention particulière le long chapitre dans lequel M. Gautherot essaye de justifier la trahison de son héros, au matin du 15 juin 1815... Je recommande la lecture du livre de M. Gautherot. Il est homogène, bien charpenté, rédigé avec soin et, en dépit de mes objections, sympathique." (Frans van Kalken, Revue belge de philologie et d'histoire, 1927) — "M. Gustave Gautherot a eu à sa disposition les papiers de Bourmont. Il s'en est servi pour écrire une biographie de ce personnage qu'il appelle, après Barbey d'Aurevilly, “Un gentilhomme de grand chemin”. Il semble que ces archives de famille, riches surtout en documents postérieurs à 1815, ne contiennent pas grand'chose sur l'épisode le plus important de la vie de Bourmont, qui est son rôle pendant les Cent-Jours. M. Gautherot discute minutieusement les témoignages connus, sans que son plaidoyer, du reste prudent, emporte la conviction du lecteur. Que Bourmont ait, à la veille de Waterloo, déserté seulement, et non trahi à proprement parler, la différence n'est pas grande pour un soldat. Il était, au fond, conspirateur et politicien bien plus que militaire." (Raymond Guyot, Revue Historique, 1928)
Paris, Bossange Frères, 1825. In-8, demi-reliure postérieure toilée bleue , XV- 558 p.
Edition Originale de cette critique rédigée par le Général Gourgaud, "ancien premier officier d'ordonnance et aide-de-camp de l'Empereur Napoléon". Quelques rousseurs, reliure percée sur le dos (1 cm) mais Bon état général.
Paris, Bossange Frères, 1825, 1 volume, in-8, relié, XVI-556 p.. Edition originale. Notes en bas de pages, en appendice, à partir de la page 513, Ordres de l'empereur. Reliure d'époque, demi basane brune, dos lisse avec filets et titre dorés, petits frottements sur les plats, il manque le dernier feuillet de l'appendice.
Très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris Histoire et Collections 2000. In-4 120pp imprimées sur 2 colonnes. Cartonnage éditeur papier glacé bradel illustré en couleurs. Abondante et belle illustration d'après des documents anciens, en noir et en couleurs, planches d'uniformologie par André Jouineau, cartographie de Morgan Gillard. Bel exemplaire frais et complet. Excellente documentation, très bien illustrée.
Perrin 1996 In-8 broché 22,6 cm sur 14,1. 216 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Paris, C. L. F. Panckoucke et Magimel, février 1815. In-8, demi-basane fauve, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre basane rouge, tranches jaspées.
Une des toutes premières relations de la campagne de Russie, bien complet des deux cartes dépliantes gravées, figurant les batailles de la Moskowa et de Malo-Jaroslavetz. « Point de vue d’un témoin oculaire qui a pris des notes en utilisant de la poudre à canon lavée dans la neige fondue comme encre. Ces souvenirs doivent sans aucun doute leur énorme succès sous la Restauration à leur hostilité envers Napoléon. » (Tulard, 787). M3-Et3
1825 / 494 pages. Relié. Editions Chez Pillet Ainé et chez Anselin et Pochard.
Reliure en bel état, intérieur présentant des rousseurs plus ou moins éparses selon les pages. Bon état.