Paris, Hachette, 1878-1880. Quatre volumes forts in-8 (23 cm x 15 cm), IV]-543 pp - [III]-506 pp - [III]-515 pp - [III]-542 pp. Reliés en demi-chagrin vert, plats en percaline, dos à 4 nerfs, filets dorés, auteur titre et nom du propriétaire (E. Tournié) en lettres dorées. Petit choc sans gravité sur la reliure du tome 3.
ÉDITION ORIGINALE. Bons exemplaires. Au tome 4 page 486 document en fac-similé, feuille repliée, pièce du Comité de salut public qui donne l'ordre de conduire à Mazas le sieur Maxime du Camp...Lhistoire de la Commune est intrigante. Une relative prospérité économique sous le second Empire bascule dans une défaite militaire imprévue. Les travaux dHaussmann accentuent une misère ouvrière qui mobilise des bataillons révolutionnaires. Le refus dune défaite trop facilement acceptée par les Versaillais alors que Paris veut encore se battre, les bombardements de la capitale, la Commune révolutionnaire installée à lHôtel de Ville, les incendies allumés par les irréductibles, les représailles sanglanteslaissent la capitale dévastée. Maxime Du Camp donne sa vision des événements, lavantage est quelle est proche et quil y a participé mais nous sommes probablement loin des vérités historiques et équilibrées. Linclinaison de lauteur le porte plus facilement vers Versailles que vers Paris. Quoiquil en soit, il sagit dun intéressant témoignage sur lenchaînement des circonstances jusquaux catastrophes finales avant que la troisième République efface rapidement les traces de cette guerre civile. La table des matières que nous reproduisons fidèlement, donne un premier aperçu de sa présentation des situations.VOLUME I : Les prisons pendant la Commune. Chapitre I. Les forces de lInsurrection. I. La Garde Nationale. II. Le Comité central. III. Les Hébertistes. Chapitre III. Le dépot près la Préfecture de police. I. Le Président Bonjean. II. Les arrestations. III. Les premières exécutions. IV. Le sous-brigadier Braquond. Chapitre III. La maison de justice. Chapitre IV. Saint-Lazare. Chapitre V. Sainte-Pélagie. Chapitre VI. La Santé. I. Le général Chanzy. II. Les détenus. III. Lordre dexécution. IV. Les Dominicains dArcueil. Chapitre VII .Mazas. Chapitre VIII. I. Larrivée des otages. II. La mort des otages. III. Jean-Baptiste Jucker. IV. La mort de Delescluze. V. La justice du peuple. VI. La révolte des otages. VII. La délivrance.VOLUME II : Episodes de la Commune. Chapitre I. Les Maires de Paris et le Comité central. I. Les premières concessions. II. Les prétentions du Comité. III. La mauvaise foi du Comité. IV. La capitulation des Maires. V. Les élections de la Commune. IV. Les prétendues représailles. Chapitre II. Le Palais de la légion dhonneur. I. Les bataillons fédérés. II. Le général Eudes. III. La générale Eudes. IV. Lincendie. V. La rue de Lille. Chapitre III. Le Palais des Tuileries. I. Le gouverneur militaire. II. Préparatif de départ. III. Bergeret lui-même. IV. Le bouvier Victor Bénot. Chapitre IV. Les musées du Louvre. I. La délégation aux musées. II. Le marquis Benrardy de Sigoyer. Chapitre V. La colonne de la Grande Armée. I. Gustave Courbet. II. Les préparatifs. La chute. Chapitre VI. Les barricades. I. Les Champs-Elysées II. La suspension darmes. III. Recrutement. Chapitre VII. Le combat dans les rues. I. Le Huitième arrondissement. II. Lincident Ducatel. III. La porte de Saint-Cloud. IV. Larmée française. V. Le pétrole. VI. Sauve qui peut. VII. Les pertes de linsurrection.VOLUME III : Les sauvetages pendant la Commune. Chapitre I. Le Ministère de la marine. I. La retraite sur Versailles. II. Les souterrains. III. La délégation. IV. La flottille de la Seine. V. Les marins communards. VI. Les avanie. VII. La batterie de Montretout. VIII. Le 21 mai. IX. La rue Royale. X. Nos canonnières. Chapitre II. I. Pendant la guerre. II. Les moyens de défense. III. Les premières réquisitions. IV. Le départ du gouverneur. V. Labandon de Paris. VI. Jacobins et socialistes. VII. Charles Beslay. VIII. Les diamants de la couronne. IX. Conseil des Régents. X. Le monayage des lingots. XI. La journée du 12 mai. XII. Lensablement. XIII. Les dernières réquisitions. XIV. Lincendie du Palais-Royal. XV. Le double du grand-Livre. XVI. Epilogue.Volume IV : La Commune à lHôtel de Ville. Chapitre I. Les législateurs. I. La prise de possession. II. Le huit clos des séances. III. Les élections complémentaires. IV. Les compétitions. V. La manifestation des francs-maçons. VII. Les usurpateurs. VII. Les dernières séances. VIII. La délégation à la guerre. Chapitre II. Les administrateurs. I. La réaction. II. La direction des domaines. III. La propriété. IV. La liberté individuelle. Chapitre III. I. La liberté de la presse. II. La liberté de conscience. III. Les congrégations religieuses. IV. Les mystères de Picpus. Chapitre IV. Les soldats. I. La délégation scientifique. II. Les incendiaires. III. Larmée fédérée. IV. Le patriotisme. Chapitre V. La revendication. I. Les accusés. II. Les coutumax. III. Les programmes. IV. Le Quart-Etat. Photos sur demande.
1868 A Paris, Librairie Hachette et Cie. 1881 (cinquième édition). 1 vol grand in-12. Demi percaline marron à coins. Couverture originale conservée. 371 pages
Bon état haut des pages non massicoté
1868 A Paris, Librairie Hachette et Cie. 1881 (cinquième édition). 1 vol grand in-12. Demi percaline marron à coins. Couverture originale conservée. 398 pages
Bon état haut des pages non massicoté
Paris, Éditions sociales, 1961. In-8 broché de 343-(1) pp., couverture imprimée.
Édition originale. 1 carte dépliante, illustrations hors texte. Le Quillec, 1545.
Paris, Dentu, 1875-1878. 4 vol in-8 brochés de IV-507 pp. XLIII planches dont 1 bis ; 455 pp. XXVI planches ; 428 pp. XXIII planches ; 624 pp. XX planches et 4 bis (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée de 117 cartes numérotées. Dos fendu au tome 4. Schulz, p. 16.
Paris, Didier et Cie , 1871. In-8 broché de XV-318-(1) pp., couverture imprimée.
« Réunion par Léonce Dupont, ancien directeur de La Nation, mort en 1884, de ses chroniques écrites au jour le jour sur les principaux procès des communards. L'auteur conclut : « loin de trouver excessive la sévérité des jugements rendus, j'estime que quelques-uns sont trop doux ». Le Quillec, 1572 ; Del Bo, p. 93.
Paris, Dentu, 1881. In-12 broché de XXX-292 pp.
Edition originale. Journaliste au Constitutionnel, Léonce Dupont (1828-1884) livre le « témoignage d'un conservateur avoué mais qui tranche par son honnêteté avec les ouvrages de ses confrères. Et point de vue original, le 4 septembre a été selon lui "plus pernicieux" que la Commune ». Bon exemplaire. Le Quillec, 1572 ; Del Bo, p. 93.
Armand Colin Armand Colin 1959, In-12 broché, 255 pages, avec photos. Très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
lithographie originale en noir.150x215mm et 280x360mm avec la marge. Episode de La Commune de Paris. 1871.Lelogeais éditeur Paris, Imp. Sarrazin. Une petite déchirure, réparée, en marge extérieure droite. Ainsi que de petites rousseurs, en marge.
P., Julliard, 1971 ; in-8, br. 282pp.-2ff. Couverture à rabats. Dos insolé, pelliculage partiellement décollé. Bon état.
Avec un envoi autographe de l'auteur à Maurice Paz, un des fondateurs du Parti Communiste Français.
Mulhouse, Meininger, 1909. In-8 de IX-403 pp.
45 planches numérotées hors-textes, 1 planche de musique et 1 carte repliées hors textes. Manque le 2e plat de couverture mais bon exemplaire.
Paris, Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1869. In-8 broché de 422 pp., couverture imprimée.
Édition originale. Roman pédagogique épistolaire d'Alphonse Esquiros publié l'année où il fut élu député de Marseille. Alphonse Esquiros (1812-1876), journaliste, écrivain, homme politique, devint célèbre en 1840 avec L'Evangile du Peuple qui lui valut huit mois de prison. Député à la Législative en 1850, le coup d'État le contraignit à l'exil. Député de Marseille en 1869, il devait s'élever contre la répression des grèves par la troupe et contre la guerre. Après la proclamation de la République, il fut nommé administrateur des Bouches-du-Rhône et soutint les mouvements révolutionnaires en poussant à la création de la Ligue du Midi. Il donna sa démission à la suite de l'échec de la première Commune de Marseille, le 3 novembre 1870. Élu député de Marseille à l'Assemblée Nationale, il y vota contre la paix mais ne donna pas sa démission. Il devait signer la proposition d'amnistie des Communards présentée par Victor Hugo au Sénat où il avait été élu le 30 janvier 1876.
1957 Revue Europe, décembre 1957, n° 144. Envoi via lettre suivie, 6,50
Couverture empoussièrée, bon état intérieur Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
Couverture souple. Broché. 254 pages. Rousseurs.
Livre. Editions Hachette, 1942.
Paris, Librairie Hachette , 1943. In-8 broché de 253-(1) pp.
Récit surtout axé sur la guerre civil et basé sur les enquête des conseils de guerre et les documents militaires. Le Quillec, 1715.
Gerfaut Editions de Gerfaut, 1969. 2 volumes In-8 relié plein skyvertex éditeur vert, sous rhodoïd et étui illustré de 510 + 510 pages. Bel exemplaire
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Paris, Imprimerie Coulboeuf, 1870. 2 lithographies en couleur reliées en 1 vol. in-4, cartonnage bleu moderne.
Suite complète. Deux rois : César- Cartonche, Guillaume l'ivrogne. Deux dames : Badinguette, la République. Faustin, diminutif de Faustin Betbeder (1847-1914), un des grands noms de la caricature, qui compte, outre Napoléon III, la reine Victoria et Disraeli parmi ses victimes les plus connues. Il se caractérise par un trait précis et une figuration détaillée des personnages contrefaits. Berleux, 47.
Paris, Saillant, éditeur; lithographie Barousse, 1870. 16 lithographies en couleurs en 1 vol. in-4, cartonnage moderne.
Suite complète en 16 planches : 1. Monsieur Trochu, l'escargot des jardins. 2. Mosieu Thiers, le plus élevé de France. 3. L'Animal des cloaques, etc. 4. Jules Favre , la fontaine qui pleure. 5. Ernest Picard, V éléphant d'Europe. 6. Maître Olivier, le papillon des soucis. 7. Garibaldi, le lion de la liberté. 8. Le comte de Paris, le crocodile. 9. Henri Roche fort, le matou, etc. 10. Monsieur Dupanloup, etc. 11. Victor Hugo. 12. Menotti, fils de Garibaldi. 13. Monsieur Grévy, etc. 14. Maitre Floquet, etc. 13. Félix Pyat, le fils d'un coq. 16. Maitre Dufaure, la violette parlementaire.Faustin Betbeder, né en 1847 à Soissons, fut élève de l'Ecole des Beaux-arts. Il collabora à la Comète, à la Chronique illustrée, au Bouffon, au Grelot et à d'autres journaux sous le second Empire. Dès le 4 septembre 1870, il publia des caricatures sur les actualités du moment, soit à Paris, soit à Vitry-le-François où il avait dû rejoindre son régiment. Il existe ainsi de lui 11 suites diverses et plus de 500 planches détachées. Berleux, p. 57.
Bruxelles, chez Mme Ve Parent et fils, imprimeur, 1870. 8 livraisons reliées en 1 vol. grand in-8, demi-chagrin vert, dos lisse (reliure de l'époque).
Quatrième et dernière année compète de ce rare périodique publié pendant la guerre. Ce journal « Libre penseur croyant » fut lancé par Charles Fauvety (1813-1894), le 1er décembre 1866 : Tous pour chacun, chacun pour tous.. Issu d'une famille protestante, héritier d’une forte culture biblique Charles Fauvety se croyait être avant tout un réformateur religieux. Pour lui, sa conception pertinente de Dieu était un préalable indispensable à tout projet politique et sociétal pertinent ; le choix qu’il se faisait du Ciel n’était pas sans conséquence sur le système qu’il voulait édifier sur terre. Ecrivain et journaliste socialiste Fauvety entra dans l'arène politique en 1846, proche un temps des Saint -Simoniens, puis de Proudhon ; il lança un certain nombre de journaux. Adversaire déclaré du catholicisme, il rechercha la formule d'une religion nouvelle, et crut la trouver d'abord dans la franc-maçonnerie, s'y fit admettre et devint vénérable de la loge La Renaissance. Favorable à la Troisième République, opposée à la Commune de Paris mais indigné cependant par la répression versaillaise, Charles Fauvety continua sa quête d’une religion rationnelle, universaliste, naturelle, fraternelle, progressive, laïque et démocratique. En 1874, il publie un Catéchisme philosophique de la religion universelle et fonde, deux ans plus tard, sa dernière revue, La Religion laïque.
Livre-club Diderot Livre-club, Diderot, 1970. In-4 en feuillets sous étui de toile rouge, 16 planches de dessins, avec un avant propos de Charles Feld sur le dessinateur et communard . Dos du l'étui insolé sinon Très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Paris, Dentu, 1873. In-12 broché de (4)-XXV-400 pp., couverture grise imprimée.
Édition originale. Le Quillec : « La préface d'A. de Pontmartin résume l'ouvrage : le 4 septembre (!) c'est l'impiété triomphante dont le symbole est Garibaldi (!) et la proie ce sont les prêtres. Mais à la lecture, on s'aperçoit que, sur les 71 églises mentionnées, la grande majorité est sortie intacte de la mêlée. En définitive, la politique antireligieuse de la Commune n' fait que préfigurer celle de la IIIe République, même si l'anticléricalisme de certains communards a conduit à des mesures plus énergiques ». Envoi autographe signé de l'auteur : à Monsieur le général vicomte de La Jaille, Sénateur, très humble et très respectueux hommage de l'auteur. Paul Fontoulieu. Paris 30 nov. 1881. Petite note manuscrite historique consacrée au Dauphiné. Dos fendu avec petit manque de papier sur le dos.Le Quillec, 1826 ; Del Bo p. 94.
Bruxelles, au bureau du Petit journal, 1871. In-8 broché de 79 pp., couverture imprimée.
Édition originale. Curieux écrit, inhabituel à ce moment, publié pendant la Commune, par un proscrit réfugié à Bruxelles pour échapper à la condamnation à mort décrètée par la Commune. Del Bo, p. 95 ; Le Quillec, 966.
Paris, E. Lachaud, 1871. In-12 de 144 pp.[CHEVALET (Émile)]. Mon Journal pendant le siège et la Commune, par un bourgeois de Paris. Paris, Librairie des contemporains, 1871. In-12 de (4)-283 pp. 2 pièces reliées en 1 vol. in-12, demi-basane rouge, dos lisse orné (reliure de l'époque).
1. Édition originale. Le Quillec, 1837 ; Del Bo,; p. 95 ; Schulz,; p. 562. Édition originale.« Émile Chevalet est l'auteur de cet ouvrage qui, comme beaucoup d'autres de cette époque, après un long récit du Siège est doté d'une post-face relatant la Commune. Ce pouvoir usurpé devait "fouler aux pieds tout droit et toute justice" ». Le Quillec, 2471 ; Del Bo, 102. Ex-libris "Alfred de Gastine ancien magistrat". Exemplaire défraîchi (reliure frottée, traces de mouillures, cernes clairs).
Paris, V. Retaux, 1898. In-12 broché de 73-(3) pp., plan sur double page in-texte, couverture imprimée.
Édition originale illustrée d'un plan de la "Cité de Vincennes aujourd'hui Cité des Otages". Petits manques de papier sur le dos. Le Quillec, 1852.
Clermont-Ferrand, Mont-Louis, 1934 ; petit in-8 broché. 244 pp.-1 f.- Portrait en frontispice - fac-simile d'autographe hors texte. Dos un peu décoloré.
Edition originale et unique. Maurice Foulon fut député de la Seine de 1928 à 1936. Il avait participé aux différents gouvernements de Pierre Laval entre 1931 et 1932. Ce dernier possédait alors les Imprimeries Mont-Louis à Clermont, et avait déjà préfacé un ouvrage de l'auteur ; ceci explique sans doute que cette biographie sur le militant socialiste et libertaire linché et exécuté en 1871, fut publiée dans la capitale auvergnate.