Paris, Imp. Vallée, 1870. In-folio de 4 pp.
Numéro spécimen, seul publié. Grande caricature en couleurs par Henri Demare : La rédaction du Journal du Peuple. Rédacteur en chef : V. Dyctis. Berleux p. 34.
Reference : HIS889M
Accompagnée de Notices historiques et descriptives sur chaque sujet. Non daté post 1870 / 21 photographies originales dont quelques une signées P.L. au format : 13 x 9,5 cm. Relié au format : 28 x 22 cm. Editions Visconti.
Couverture Percaline frottée et un peu passée, intérieur très frais malgré de très rares rousseurs et des feuillets disloqués. Bel état pour ce livre rare.
Paris, chez Saillant, 1871. Un feuille in-folio, 1 p.
Daté du 23 février 1871, ce canard de propagande donne le tarif des produits alimentaires en vente pendant le siège de Paris.
Paris, Imprimerie nouvelle, 1871. Un feuille in-folio, 2 pp.
Paris, Edouard Blot, 1871. Un feuille in-folio, 1 p.
Ce canard de propagande distribué par Pigeol, donne le tarif des produits alimentaires en vente pendant le siège de Paris.
Paris, Edouard Blot, 1871. Un feuille in-folio, 1 p.
Canard de propagande distribué par Pigeol, donne le tarif des produits alimentaires en vente pendant le siège de Paris. Tirage différent.
Paris, Armand Léon, 1880. In-12 carré de 88 pp., couverture lilas imprimée.
Édition originale. « Ces "dossiers" se résument en quelques lignes : état civil, profession, motif de la condamnation, exécution de la peine, décision de grâce ». Le Quillec, 886 ; Del Bo, p. 135.
Paris, Imprimerie nationale, 1871. Affiche 44 x 54 cm.
19 mars 1871. Les habitants limitrophes des grandes voies de communication servant au transport des vivres pour l'alimentation de Paris sont invités à disposer leurs barricades de manière à laisser la libre circulation des voitures. Signé Castioni, Arnold, Bouit. Manque marginal de papier.
Genève , Imprimerie André Alavoine, 1880. In-12 broché de 38 pp., couverture rouge imprimée.
Édition originale très rare. Cette brochure répond aux attaques du ministre de la justice Le Royer, et du préfet de police de Paris Andrieux qui s'efforçaient d'empêcher le vote par le Parlement de l'Amnistie générale de plus en plus souhaitée par la population.Alavoine, 23 ans en 1871, fut délégué du IVe au Comité Central de la Garde Nationale et sous-directeur de l'Imprimerie Nationale sous la Commune. Réfugié à Genève, il collabora au Révolté journal libertaire. Signataires : André Alavoine ; Andignoux ; Chastel ; Gaillard père ; Gaillard fils ; Jeannin ; Josselin ; Ledroit ; G. Lefrançais ; Lion ; Mathey ; E. Merlieux ; E. Ots ; J.-L. Pindy ; Piéron ; L.-J. Roche ; Saignes. Le Quillec, 41.
Paris, Chevalier, 1871. In-12 broché de 164-(2) pp., couverture rouge imprimée.
Édition originale. Avocat de Gustave Maroteau (1849-1875) dont la condamnation à mort provoqua un mouvement de protestation orchestré par la grande voix de Victor Hugo, Maitre Léon Bigot, 45 ans en 1871, républicain de gauche fut aussi le courageux avocat de Gromier, de Lisbonne etc. Il présente un véritable dossier : mémoires, enquêtes, expertises de criminalistes, plaidoirie. La peine de Maroteau fut finalement commuée. Bigot mourut peu après la fin du procès. Couverture défraîchie, rousseurs. Le Quillec, 470 ; Del Bo, 89.
Paris Moniteur Universel 1872 Grand In4 - demi basane avec pièce de titres - Exemplaire a restaurer - 1 mors fendu et manque de cuir sur 5 cm a la coiffe supérieure - 163 pages - Il s'agit du volume de dépositions .
Moyen
Versailles, Cerf et Fils, 1872. 16 vol. in-4, demi-toile verte, pièces et de titre et de tomaison en chagrin brun (reliure ancienne).
Collection complète rare de cette enquête monumentale sur les événements qui se sont déroulés en France depuis la chute du Second Empire, la guerre Franco-Allemande, le rôle de l'Association Internationale des Travailleurs tant à Paris qu'en province. Cette série, publiée en livraison constitue l'ensemble de documents le plus complet sur le gouvernement de la Défense nationale. Dépositions des Témoins ; Rapports ; Dépêches télégraphiques officielles. Bel exemplaire. Le Quillec, 870.
Versailles, Cerf, 1872. In-4 de (8)-633-(3) pp., demi-maroquin rouge, dos à nerfs, pièces de titre en maroquin noir (reliure de l'époque).
Tome I seul : Rapports. Document officiel de la plus grande importance dont la mise en vente va provoquer de nombreuses mises au point de survivants, dont la manifestation la plus éloquente est l'Histoire de la Commune de Lissagaray. Deux autres tomes complètent la série : Dépositions des Témoins (II) Pièces Justificatives (III). Del Bo, p. 59 ; Le Quillec, 1649. Bel exemplaire.
Paris, Librairie du Moniteur universel,, 1872. Grand in-4 broché de 163 pp. sur 3 colonnes, couverture imprimée.
Édition partielle parue à la Librairie du Moniteur Universel. 86 dépositions de Messieurs Thiers, Cresson, Trochu, Favre, Jules Ferry, Le Flô, Mac-Mahon, Ansart, Marseille, Macé, Tolain, Fribourg, Héligon etc. Manque de papier à la couverture. Le Quillec, 1649.
Milan : Nuove edizioni Gabriele Mazzotta, 1983. Broché, 300 pages très documentées et abondamment illustrées en noir. [BEG. Texte en italien]
, , 1870 ca. Tableau vernissé en couleurs sur ais de bois (52 x 66 cm).
Etat nominatif des conscrits du 155e Bataillon de la 7e compagnie - composé de 8 escouades de 14 à 19 gardes chacune, sous le commandement des capitaines Denis Millan et Louis Gerbeau.
Paris, Imp. A. Vallée, 1871. In-8 broché de 8 pp.
Seule livraisosn publiée. Signé le citoyen Frédéric Hubert, P.:. Véritable ami du Peuple et de l'Humanité.
Berlin, Königliches Polizei-Präsidium, von Wurmb, (c. 1871). 206 vignettes sur papier albuminé (55 x 90 mm) montées dans un album in-4 (230 x 295 mm) chagrin fauve et sanguine décoré, tranches dorées (reliure de l'époque).
Rare collection complète sur papier albuminé au format « carte de visite » des dépêches télégraphiques allemandes de la Guerre de 1870 conforme à l'édition sur papier ordinaire publiée à Berlin vers 1871 sous le titre "Sämmtliche Kriegs-Depeschen 1870-1871. Abdruck der Depeschen des Königl. Polizei-Präsidii zu Berlin". La première édition avait paru au format in-folio (36 x 23,5 cm) sous le titre "Depeschen vom Kriegs-Schauplatz. Offizielle militärische Nachrichten". Portrait et adresses au peuple et à l'armée du Kaiser Guillaume Ier suivis de 189 dépêches numérotées (un même numéro peut correspondre à deux dépêches) du 31 juillet 1870 au 3 mars 1871. Une traduction française fut publiée chez Lachaud à Paris en 1871 sous le titre La guerre de 1870-1871. Documents officiels allemands. Collection des dépêches télégraphiques du quartier général allemand, de S. M. le roi de Prusse à la reine Augusta, etc. etc. du 31 juillet 1870 au 5 février 1871. Traduction W. Filippi. Deux dépêches supplémentaires (n°190 et 191) en date des 3 et 7 mars 1871 furent publiées ultérieurement. Schulz, p. 71 ; Palat, Bibliographie générale de la guerre de 1870-1871 (1896), p. 104.
, , 1870. Lettre manuscrite (13,5 x 10,5 cm) de 2 pp. plus suscription.
Émouvant billet écrit par le capitaine Octave Lasaulce adressé à son frère, lui donnant les dernières nouvelles du front. Nous étions 6000 contre 60 mille. Tout le monde tombait autour de moi qui était (sic) en 1ère ligne en tirailleurs, j'ai la vie sauve, je n'y comprendrais. Je suis à Soultz, commandant ce que j'ai rallié du 40e. Nous allons nous replier sur Haguenau, notre général est tué, la Division est perdue on va la reformer à Strasbourg. Ton frère Octave. Cachet Soultz-sous-Forêts. Au matin du 4 août 1870, la 2e division du général Douay est en position sur les hauteurs de Wissembourg à quelques centaines de mètres de la frontière ennemie. De l'autre côté, plusieurs corps prussiens et bavarois avancent sans avoir été repérés par les reconnaissances de cavalerie française. Une bataille inégale dans et autour de la ville s'engage au cours de laquelle le général Douay est tué. La bataille de Wissembourg s'achève par une défense héroïque dans le château de Geisberg. Malgré la bravoure des lignards et des turcos, les Français sont contraints à la retraite en direction du col du Pigeonnier, abandonnant sur le champ de bataille la moitié de leur effectif. Wissembourg est la première bataille de la guerre de 1870. Octave Lasaulce fut nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 8 août 1870.
, , 1870-1871. 2 liasses de (81) ff. et (150) ff.
Journal et mémoires manuscrits inédits d’un agent de la Trésorerie de l’Armée engagé au mois de Juillet 1870, témoin de la débâcle de Sedan, du Siège de Paris et de la Commune. Récit personnel de "l'Année terrible", il ne signe pas son manuscrit vraisemblablement destiné à être publié. « Un aide d'ambulance qui entend prononcer mon nom me demande si je suis de Valognes et si je suis parent d'un de ses amis du même nom. Je lui réponds que je suis de Falaise, il m'apprend alors que Piquentin est avec eux ». L'ambiguïté syntaxique de la seule allusion à son nom dans le texte, nous laisse supposer néanmoins qu'il pourrait s'agir d'un dénommé Piquentin originaire de Falaise en Normandie, âgé de 33 ans cette année-là. Les rédactions successives ont été conservées, du premier jet en trois parties, intitulé «Ma campagne de 1870 » (150 feuillets à l’encre rouge et noire) dont plusieurs passages et développements ne furent pas repris dans la version "achevée" mise au propre sans titre ni parties dans 7 cahiers numérotés (81 ff.) distincts du reste du corpus manuscrit.« Le 5 août, nommé de la veille agent de la trésorerie de l'armée attaché au grand parc d'artillerie de l'Armée du Rhin, je me rends sans délai au Ministère de Finances, bureau du Trésor et Postes. Je reçois un bienveillant et gracieux accueil de la part de ces MM. de la Trésorerie, nous sommes là deux divisions de payeurs, l'une pour la (…) d'artillerie l'autre pour le grand parc. Nous recevons les instructions nécessaires pour notre entrée en campagne, nous touchons une somme de quinze cents francs, et l'ordre de pourvoir à notre équipement le plus promptement possible. Avec cette somme il faut se fournir un cheval et son harnachement, deux uniformes, petite et grande tenue, pour le moment la seule tenue de campagne est de rigueur ». Engagé pour conduire les fourgons du trésor, trier et distribuer les correspondances, payer les soldes des troupes, son témoignage est précieux dès la défaite de Sedan le 1er septembre 1870 : « J’étais en avant sur le trottoir, notre payeur était derrière nous et mon collègue à côté de lui en bas du trottoir. J'entends un bruit sec et mat (…). C'était notre payeur qui la tête enlevée par un éclat d'obus gisait près de nous. (…) c’est vraiment heureux qu'il y ait armistice puisqu'armistice il y a, car le moindre obus lancé par les Prussiens dans une telle foule produirait une tuerie horrible, tous sont tassés dans les rues, hommes, chevaux et voitures. La pluie se met à tomber, alors c'est une vraie fange, les débris de toutes sortes, mêlées aux déjections des animaux couvrent le pavé d'un talus de dix centimètres au moins [2 septembre]. Si nous n'avons pas payé ce qui nous reste d'argent, nous serons forcés de le donner aux Prussiens, c'est eux qui auront le fond de notre caisse, qui se trouve considérablement allégé [3 septembre]. La reddition des comptes sera faite aux agents du Trésor allemand à dix heures du matin à la succursale de la Banque de France (…) à la sous préfecture le payeur en chef de l'armée de Châlons et toutes les divisons du Trésor et Postes se préparent à rendre le fonds de leur caisse aux agents du Trésor Prussien. Sur le perron un général français prisonnier (Besson) formant groupe avec quelques officiers allemands, nous apostrophe très vivement. Voilà dit-il les payeurs qui ont préféré rendre leur caisse aux ennemis plutôt que de payer nos malheureux prisonniers en ouvrant les bureaux à 6h du matin. (…) Le payeur divisionnaire (Castella) dit que non seulement nous payons malgré la capitulation depuis 6h du matin mais que lui pour son propre compte n'avait à rendre que quelque monnaie, sur une somme de 300.000 francs ».Revenu de Sedan avec 73 agents du Trésor il reprend son activité tandis que « le Quartier Général du Trésor et Postes va à Neuilly à la Porte Maillot, près de l'État Major du général Dunot établi dans le restaurant Gillet, installler à son tour ses bureaux et son service. Nous y sommes provisoirement réunis. L'incendie que je voyais hier de ma fenêtre a détruit complètement le château de St Cloud, ce sont les obus lancés du Mont-Valérien sur les positions ennemies qui y ont mis le feu (13 octobre) ». La dernière partie consacrée à la Commune de Paris fut d’abord rédigée à « l’encre rouge, car c'est avec du sang qu'il faudrait écrire ces pages sanglantes, ces incendies, ces ruines, et toutes les horreurs commises par ces bandes de misérables aussi lâches et d'aussi peu de convictions qu'ils se sont montrés cruels et fourbes ». Il convient d’ailleurs de privilégier la lecture de ces feuillets de «premier jet» fortement élagués dans la version définitive. L’exécution le 18 mars du général Lecomte qu’« il m'a été donné de connaître personnellement pendant la campagne » le saisit. Il fut lui-même emprisonné neuf jours en conséquence de ses activités. Il voit l'avancée des Versaillais dans Paris depuis la rue de Sèvres où il habite et assiste à la répression des Communards. « Épilogue. Lundi 29 mai. Je veux être impartial, certes je suis loin d'avoir partagé les vues de la Commune dès le commencement, je n'ai jamais cru possible la réussite d'un mouvement aussi mal dirigé que l'était celui des fédérés mais ces démonstrations après coup lorsque l'on sent la force derrière soi et que l'on a plus rien à craindre sont une lâcheté ».Source manuscrite et inédite d'un "payeur" de l'armée du Rhin, exceptionnelle par son ampleur et la qualité de ses descriptions.
Paris Edhis 1968 Reprint - broché - petit In12 - 226 pages
Bon
Nouvelle Librairie Parisienne, Albert Savine 1889 In-8 broché 18,6 cm sur 12. 378 pages. Couverture défraîchie, manque angulaire au premier plat, dos fendillé, rousseurs, quelques annotations en marge. Mauvais état.
Mauvais état d’occasion
Paris, Garnier Frères, 1872. 2 vol. petit in-8 de (4)-XXIII-469 pp. et (4)-647 pp., couverture jaune imprimée, non coupé.
Édition originale. Tome I : 19 mars - 19 avril ; tome II : 20 avril - 24 mai. Le Quillec, 1328
Paris, Garnier Frères, 1872. 2 vol. in-12 de (4)-XXIII-469 pp. et (4)-647 pp., demi-basane verte, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale. Tome I : 19 mars - 19 avril ; tome II : 20 avril - 24 mai. Le Quillec, 2485.
Paris, Bureaux de l'Administration du Gaulois, 1871. In-4 de (4)-476- pp., demi-toile prune, dos lisse orné de filet à froid (reliure de l'époque).
136 journée du 15 septembre 1870 au 28 janvier 1871. « Notre Journal du siège sera un mémento véritable, jour par jour, heure par heure, des graves événements attendus, un historique fidèle des actes présenté sans passion. Bonne ou mauvaise, nous dirons la vérité. C'est maintenant qu'il faut s'écrier : Dieu protége la France! ».