Petit format, couverture souple.210 pages. Petites imperfections sur la couverture, intérieur bon 1976 NRF Gallimard. Coll le chemin
Paris Gallimard, coll. "Le Chemin" 1963 1 vol. broché in-12, broché, 210 pp. Edition originale sans grand papier du premier livre de Foucault. Couverture un peu défraîchie, sinon bon état.
Editions Fata Morgana, 1986. In-8 broché, 57 pp. Frontispice d'IPOUSTEGUY. Exemplaire sur Vergé teinté (non numéroté). Ecrit en 1970, ce texte a d'abord paru en préface à une réédition de "La Grammaire logique" aux Editions Tchou.
Montpellier Fata Morgana 1986 In-8, demi-chagrin rouge à coins, plats de papier marbré, dos sans nerfs; doublures et gardes de papier marbré, tête dorée, non rogné, couverture imprimée (F. Doll).Edition originale, illustrée par Ipoustéguy d'un frontispice en noir. Un des 30 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Johannot, seul tirage sur grand papier.
Fata Morgana, 1986. In-8, oblong, broché, couverture à rabat, 55 pp.
Ecrit en 1970 ce texte a d'abord paru en préface à une réedition de La grammaire logique aux Editions Tchou. Bel exemplaire sur vergé teinté. Photos sur demande.
FOUCAULT (Michel). DEGUY (Michel). PACHET (Pierre). BUTOR (Michel). NACHER (Jean-Pierre). OLLIER (Claude). BOREL (Jacques). REGNIER (Yves). SOLIER (René de).
Reference : 44542
Paris. Directeur, Georges Lambrichs. Un volume oblong 9,5x18,5cm broché de 135 pages. Exemplaire du service de presse. Bon état. Comprend le texte de Michel Foucault, Ceci n’est pas une pipe.
Bonne revue de littérature qui prit fin en 1977, après 30 numéros parus depuis octobre 1967, lorsque Georges Lambrichs accéda à la tête de la Nrf.
FOUCAULT ( Michel ), FROMANGER ( Gérard ), CHASSEY ( Eric de )
Reference : 67725
(2014)
2014 Paris, le point du jour, 2014, 18 x 20 cm, 78 pp, bon état, sous papier transparent,
avec une iconographie et une postface additionnelle de Eric de Chassey ,.
Foucault Michel Fruchaud Henri-Paul Lorenzini Daniele
Reference : 100080177
(2017)
ISBN : 2711627497
Vrin 2017 12x18. 2017. Broché. 296 pages. Bon état (BE) interieur propre
S.n., s.l. [Paris] avril 1984, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait du philosophe Michel Foucault à son bureau. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
S.n., s.l. [Paris] avril 1984, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait du philosophe Michel Foucault assis sur une chaise. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
S.n., s.l. [Paris] avril 1984, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait du philosophe Michel Foucault. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. [Paris] avril 1984, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait du philosophe Michel Foucault. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. [Paris] avril 1984, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait du philosophe Michel Foucault. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Par l'auteur, s.l. 1983, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.
Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Petite déchirure sur le bord supérieur. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Par l'auteur, s.l. 1981, 21,5x24 cm sur papier Ilford , une feuille.
Ensemble de 8 portraits de petites dimensions de Michel Foucault par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Par l'auteur, s.l. 1981, 14,5x24 cm sur papier Ilford , une feuille.
Ensemble de 6 portraits de Michel Foucault de plain pied par Marc Trivier de petites dimensions. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Foucault, Michel (Édition établie sous la dir. de F. Ewald et al.)
Reference : 38477
(2018)
ISBN : 9782021401134
Hautes Études / Gallimard / Le Seuil Couverture souple Paris 2018
Très bon Grand in-8. 335 pages. Signature d'un ancien propriétaire en page de garde. Coll. "Cours de Michel Foucault avant le Collège de France".
Foucault, Michel (Édition établie sous la dir. de F. Ewald et al.)
Reference : 38740
(2013)
Hautes Études / Gallimard / Le Seuil Couverture souple Paris 2013
Très bon Grand in-8. 349 pages. Coll. "Cours de Michel Foucault au Collège de France".
Foucault, Michel (Édition établie sous la dir. de F. Ewald et al.)
Reference : 46343
(2008)
ISBN : 9782020658690
Hautes Études / Gallimard / Le Seuil Couverture souple Paris 2008
Très bon Grand in-8. 351 pages. Coll. "Cours de Michel Foucault au Collège de France".
Prague, Fr. Gerzabeck, 1797. Bound in very fine contemp. full red morocco (gift-binding). Richly gilt spine. Titlelabel with gilt lettering. Gilt inner borders. Gilt borders on covers. Edges on covers gilt. All edges gilt. A paperlable on pasted on lower part of spine. Stamp on foot of title-page. 111,(1) pp., 1 folded engraved plate. Clean and fine, printed on good paper.
Belin-Leprieur, Paris. Non daté. In-16. Relié. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Mouillures. 361 pages. Gravures en noir et blanc en frontispice et en page de titre. Dos manquant. Bords des plats frottés. Annotations d'époque au dos du 1er plat et en page de garde. Frontispice et page de titre se détachant légèrement. Quelques légères taches dans le texte. Dernière page abîmée, sans altération de la lecture, et détachée.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Ouvrage du milieu du XIXe siècle. Par l'auteur de la 'Juive convertie'. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
PRESSES FONDAT.NAT.SCIENCES PO
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782724639551
Publiés et annotés par F. Baudry. Très importants mémoires : Foucault (1643-1721) fut intendant sous Louis XIV durant 32 années; principalement à Caen.(2ff de faux-titre et titre), CLXXVII pp d'introduction et 590 pp. Cartonnage d'éditeur légèrement frotté. Bon Paris Imprimerie Impériale 1862 1 fort volume in-4°
Paris, Imprimerie Impériale, 1862. "22 x 29, 590 pp., reliure d'édition carton, non coupé, état moyen (couverture défraîchie; rousseurs, surtout en début et en fin de volume)."
Paris, Flammarion, 1922, in-12 plein reliure souple veau rouge, dos orné, 205 pp. Bon état.