Reference : 217450
Paris, Au Bureau de l'Almanach du Commerce, s.d. in-8, 1039 pp., maroquin rouge à grain long, dos lisse orné, roulette dorée sur les plats, armes au centre, dentelle intérieure, tranches dorées, gardes de tabis bleu (rel. de l'époque). Ex-libris Olivier Le Bas.
Bel exemplaire aux armes de Louis XVIII. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
(L' exemplaire de Louise-Marie-Thérèse d'Artois, fille de la Duchesse de Berry dans sa reliure en maroquin rouge du temps à ses armes) "ALMANACH ROYAL, ANNEE M.DCC.LXXXV...". 1785, Paris, D'Houry. 1 vol. in-8° (204x130 mm) (dimensions pages 198x120 mm) 684 pp. Reliure de l'époque en maroquin vieux rouge ornée d'une magnifique plaque de Dubuisson. Armoiries en losange au centre des plats. Dos à cinq nerfs avec fleurs de lys et titre dorés. Coupes ornées et tranches dorées. Gardes de tabis bleu. Rares et infimes rousseurs. Très bel exemplaire. Spectaculaire reliure ornée d'une plaque de Dubuisson: elle est décrite sous le n° 184k du Catalogue Rahir (Livres dans de riches reliures, Paris, 1910) et sous le n° 10 du Classement de Christian Galantaris. Provenance: Exemplaire aux armes dorées de la Princesse Louise-Marie-Thérèse d'Artois (1819-1864), fille du Duc et de la Duchesse de Berry. Ex libris armorié Bibliothèque du Château de Rosamel. (LCPCALM-0001) (4.500,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
(L' exemplaire de Louise-Marie-Thérèse d'Artois, fille de la Duchesse de Berry dans sa reliure en maroquin rouge du temps à ses armes) (www.cepays-ci.com)
Reference : 294
La Haye / Amsterdam & Leipzig H. van Bulderen / Arkstée & Merkus janvier-juin 1701 / 1741 In-12° (140 x 84 mm), 721 pp - [11] ff., veau brun, dos à 4 nerfs orné, armes au centre du plat supérieur, roulette à froid sur les coupes, tranches à mouchetures rouges (reliure de l'époque) - In-12° (170 x 105 mm), [4] ff. dont un frontispice - 417 pp. - [1] p. bl., veau brun, dos à 5 nerfs orné, chiffre couronné au centre du plat supérieur, couronne au centre du plat inférieur, roulette à froid sur les coupes, tranches à marbrures bleues (reliure de l'époque)
Les exemplaires du premier "Roi en Prusse" et du premier "Pince de Prusse" L'EXEMPLAIRE DU PREMIER ROI EN PRUSSE, FRÉDÉRIC IER, DE CETTE GAZETTE NARRANT LES ÉVÉNEMENTS QUI MENÈRENT À ET SUIVIRENT SON AVÈNEMENT AU TRÔNE Voici la liste des principaux faits relatifs retranscrits dans l'ouvrage : pp. 105 : L'électeur de Brandebourg est proclamé roi de Prusse. pp. 232 : comment elle [La Prusse]est échûë à la maison de Brandeburg. Est couronné. pp. 239 : anciens habitants de Prusse. Ceux d'aujourd'hui en certains endroits ont un roi. pp. 242 : Le roi de Prusse est reconnu par plusieurs princes & états. pp. 328 : Par le roi de Danemark. pp. 335 : Par le roi de Pologne. pp. 408 : Par les ducs de Saxe-Weimar & Eisenach, opposition d'autres princes pp. 410 : Déplacement du roi de Prusse vers Berlin pp. 534 : Lettre de l'empereur au roi de Prusse suite à la notification de son couronnement pp. 649 : Entrée du roi de Prusse à Berlin. pp. 713 : Augmente ses troupes jusqu'à quarante mille hommes. Ce périodique fut fondé en 1686 par Gatien de Courtilz de Sandras. lI relate avant tout les événements politiques en Europe : alliances, guerres et traités de paix, mort et avènement des souverains, affaires intérieures de chaque État. On ne doute pas que le roi l'ait avidement consulté pour savoir comment ces événements fatidiques furent relatés. PROVENANCE : - Frédéric Ier de Prusse avec armes sur le plat supérieur et couronne royale répétée au dos. En janvier 1701, le prince-électeur Frédéric III de Brandebourg obtient de l'empereur Leopold Ier le titre de roi de Prusse en échange d'une alliance contre le roi de France Louis XIV. Les armes de l'électeur de Brandebourg (un aigle de gueule (rouge) à couronne d'électeur sur fond d'argent (blanc) portant sur le tout un sceptre d'or) sont désormais remplacée par un écu à 25 quartiers surmonté d'une couronne royale dont au centre l'aigle de Prusse ceint d'une couronne royale et portant les lettres « FR » (Fredericus Rex). À la mort de Guillaume III, prince d'Orange et roi d'Angleterre, le 19 mars 1702, le roi exigea que les armes de la principauté d'Orange soient placées sur l'écu afin de soutenir sa revendication d'en être l'héritier. Ses premières armes ne furent donc utilisées que pendant un laps de temps infime, un peu plus d'un an. - « Bibl. Hammer Stockholm » à la devise : « En avant, toujours en avant. », ex-libris gravé apposé au contreplat supérieur. N° 5148 de son catalogue (1886), réunis avec 8 autres tomes antérieurs (1686-1689) du périodique. La provenance royale n'est pas citée. Hammer avait l'intention de vendre à l'État suédois son immense bibliothèque de plus de 50 000 livres, dont des collections sur Linné et Swedenbourg. Cette vente de gré à gré échoua et les livres furent mis aux enchères après la mort du collectionneur entre 1906 et 1910. Petite mouillure marginale en pied sur les deux premiers feuillets, petit trou ayant emporté quelques lettres aux pp. 623-624, 2 notes manuscrites marginales p. 628 ayant subi le couteau du relieur. [AVEC] L'EXEMPLAIRE DU PREMIER PRINCE DE PRUSSE, AUGUSTE-GUILLAUME, DU PREMIER TOME DE CETTE BIOGRAPHIE DE SON PÈRE, LE ROI-SERGENT, DEUXIÈME ROI EN PRUSSE L'ouvrage dresse rapidement l'historique de la maison de Brandebourg puis celui des premières années de Frédéric-Guillaume. Ils couvrent ensuite la période de règne de Frédéric Ier, de 1701 à 1713, puis la période de 1713 (soit depuis l'avènement de Frédéric-Guillaume, père de Auguste-Guillaume, en tant que roi de Prusse) à 1720. PROVENANCE : Auguste-Guillaume de Prusse (1722-1758), prince et général, avec son chiffre couronné sur la plat supérieur et la couronne royale sur celui inférieur. Il était le onzième enfant du roi Frédéric-Guillaume Ier de Prusse (1688 1740) et de Sophie-Dorothée de Hanovre (1687 1757), fille du roi George Ier de Grande-Bretagne. Il était par conséquent un cadet de Frédéric le Grand (Frédéric II) qui après l'avoir nommé général à sa prise de pouvoir en 1741 alors qu'il n'était âgé que de 19 ans, fit de lui son successeur désigné en 1744 en lui conférant le titre, chose alors inédite dans la royauté prussienne, de Prince de Prusse. Il mourut cependant prématurément après sa disgrâce à la défaite de Kolin (1757). C'est néanmoins sa descendance qui continua la lignée royale des Hohenzollern. Le titre de prince de Prusse ne sera de nouveau porté qu'au XIXe siècle par le futur roi Guillaume Ier. Tome premier seul, frottements, mouillures en pied à la reliure, manques au coiffes et au coins.
Lugduni Amatum de La Roche 1771 In-f° (387 x 263 mm) de 92 - 676 - clxxxii pp. - [1] ff. et [1] f. de pl. en frontispice, maroquin rouge, dos à 6 nerfs orné, encadrement d'une large dentelle aux petits fers sur les plats avec armes au centre surmontées au plat inférieur d'un phylactère, roulette sur les coupes, frise intérieure, gardes de tabis bleu ciel, tranches dorées, pièces de maroquin rouge ajoutées au dos et au centre du plat supérieur, coussinet de soie brochée et fil d'argent supportant de larges signets de soie, douze onglets de soie collés (reliure légèrement postérieure ?)
Somptueux missel de la chapelle impériale puis royale des Tuileries Ce missel d'autel, exécuté sur ordre de l'archevêque de Lyon Antoine de Malvin de Montazet, illustré en taille-douce d'un frontispice dessiné par Delamonce et gravé par Daudet de Lyon, d'une vignette au titre et d'une vignette aux armes de l'archevêque, est orné d'une reliure en maroquin à large dentelle réalisée entièrement aux petits fers. Cette reliure qui peut sembler contemporaine de l'ouvrage notamment dans le décor à la dentelle des plats bénéficie cependant au dos d'un décor singulier qui rappelle peut-être plus le directoire. Le présent ouvrage, d'importance historique, fut probablement commandé ou rapporté par le cardinal Fesch, oncle de l'empereur, désigné comme son grand aumônier en 1805, afin de servir dans la chapelle impériale des Tuileries. Il porte sur le plat inférieur, révélé par la suppression d'une pièce de masquage, les armes de l'empereur surmontée d'un phylactère supportant l'inscription : « CHAPELLE IMPERIALE » ainsi qu'au dos l'aigle impérial répété deux fois. A la Restauration, les aigles au dos, les armes impériales sur les plats, furent masqués par des fleurs de lys. Le missel impérial put donc continué à servir pour l'office dans une chapelle devenue royale. Le dernière garde, qui présente des traces de collage antérieure, porte un feuillet manuscrit à l'encre brune d'une seule main inscrit d'une prière à l'empereur : Oremus Deus regnorum omnium et gallicani maxime protector imperii da servo tuo imperatori nostro napoleoni, triumphum virtutis tue, scienter excolere ; ut qui tua institutione et princeps tuosit sempe[r] munere, potens ; per christum dominum nostrum ; amen. Bien qu'il puisse sembler étonnant de trouver en la chapelle impériale des Tuileries à Paris un missel du rite lyonnais, il ne faut pas oublier que le grand aumonier de l'empereur n'était autre que le primat des Gaules et que le cardinal Fesch était pour le moins fortement attaché à son archevêché de Lyon que jamais il ne voulut quitter, osant même de refuser celui de Paris. L'impératrice Joséphine assistait chaque jour à l'office dans la chapelle, Napoléon quant à lui, chaque dimanche. Ordonné prêtre en 1785, Joseph Fesch (1763-1839), demi-frère de Letizia Bonaparte, mère de Napoléon, abandonna durant la Terreur la condition ecclésiastique qu'il reprit après le Concordat pour mener dès lors une carrière fulgurante, par la faveur de son neveu devenu Premier consul puis empereur : il fut fait archevêque de Lyon, primat des Gaules et cardinal (1802), chargé de négocier à Rome la venue du pape pour le sacre impérial, grand aumônier de l'empereur en 1805, sénateur, coadjuteur de l'archevêque de Ratisbonne, pair de France durant les Cent-Jours... Habité cependant par une foi sincère, il conserva une certaine liberté vis-à-vis du régime et fut un temps privé du titre de grand aumônier. Réfugié à Rome en 1814 puis en 1815, il rendit des services à Napoléon Ier exilé à Sainte-Hélène, se chargeant avec Letizia Bonaparte de lui envoyer un médecin et un aumônier. OHR 2652, variante du fer 7 (92 x 71 mm) ; mouillure relativement pâle sur la moitié du dos et sur le plat inférieur, déchirures ou/et manques à quelques signets et onglets de soie.
Phone number : +336 72 05 01 03
Reference : 19146
Amsterdam, s.n., 1728. 4 vol. in-12, [6]-431 pp. + [2]-327 pp. + [2]-343 pp. + [2]-319 pp., maroquin rouge aux armes du dauphin Louis de France, triple filet doré en encadrement sur les plats, cantonné de fleurons dorés, dauphin et fleur-de-lys en alternance dans les coins, les armes couronnées et dorées du dauphin au centre, dos à nerfs orné de caissons dorés et d'une alternance de fleur-de-lys et de dauphin dorés, pièces de titre et de tomaison vertes, tranches dorées sur marbrures (minuscules manques, petites épidermures, dos éclairci, des mors fendus, quelques petites taches et rousseurs).
Deuxième édition de ces mémoires contenant notamment l'histoire de la guerre entre la France et l'Autriche sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV (soit de 1635 à 1660). L'originale avait paru l'année précédente. Le marquis de Montglas était alors maître de camp du régiment de Navarre et narre les batailles, les complots et tractations politiques autour de cette guerre. Cet exemplaire est exceptionnel car relié aux armes du dauphin de Louis de France, fils de Louis XV, père des futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. Contrairement à Louis XV et comme Louis XVI, c'est un homme sobre et pieux, très amateur de lecture. Malheureusement, il décède en 1765 de la tuberculose, à l'âge de 36 ans. Il laisse à Versailles une belle bibliothèque, toujours présente dans le château. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, 1615-1616 39 pièces en un vol. in-8, basane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, armes au centre des plats, pièce de titre, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Accroc en coiffe inférieure.
Important recueil d'occasionnels des années 1615 & 1616, plutôt cohérent, et centré sur la révolte de Henri II de Bourbon-Condé en 1615-1616, le tout sur fond de mariages espagnols et de revendications des Réformés, sujets concernés directement par une partie des pièces :I. Articles proposez au Roy de la part de Monsieur le Prince. S.l., 1615, 7 pp. - II. Lettre de Monseigneur le Duc de Sully au Roy. S.l.n.d. [1616], 8 pp. SHF, Bourgeois & André, 3384 (pour une édition lyonnaise). Lettre du 29 décembre 1615. - III. Déclaration du Roy, sur la prise des armes par aucuns de ses sujets de la Religion prétendue réformée : portant nouvelle confirmation des édicts & déclarations cy devant faictes en faveur de ceux de ladite religion. Paris, Fédéric Morel & P. Mettayer, 1615, 16 pp. - IV. La Rencontre de Henry le Grand au Roy touchant le voyage d'Espagne. S.l., 1615, 18 pp. (les pp. 17-18 déplacées par erreur après la pièce VI). SHF, 2186. - V. Lettre de Monseigneur le Prince, à Monsieur le Maréchal de Bois-Dauphin. Pour l'élargissement du sieur de Friaise. S.l., 1615, 8 pp. - VI. Advis à Monsieur le Prince. S.l., 1615, 21 pp. SHF, 2179. - VII. Lettre de Monseigneur le Duc de Longueville au Roy. S.l., 1615, 7 pp. SHF, 3348. - VIII. Advertissement à la France touchant les libelles qu'on sème contre le gouvernement de l'Estat. S.l., 1615, 23 pp. SHF, 2188. Pièce naïvement pro-gouvernementale. - IX. Lettre de Monseigneur le Prince envoyée au Roy & à la Reyne par le sieur de Marcognet. S.l., 1615, 7 pp. - X. Bibliothèque imaginaire de livrets, lettres et discours imaginaires. S.l., 1615, 15 pp. - XI. Lettre de Monsieur le Comte de Sainct-Paul à Monsieur le Prince de Condé. Paris, Jean Bourriquant, 1615, 7 pp. - XII. La Protestation du Mareschal de Boüillon, faicte en présence de Mr. le Prince de Condé, & de tous les chefs de son armée. Paris, Anthoine Du Breuil, 1615, 7 pp. - XIII. Advis des affaires de France, du XXIX décembre M. D. LXXXIX. Présenté à Monsieur le Cardinal Caëtan, légat de nostre S. Père, & du S. Siège apostolique en France, au mois de février de l'an M. D. XC. Par lequel est pleinement prouvée l'obéissance deuë aux Roys. Pour opposer à ceux qui ont entrepris contre l'article premier du cahier général du Tiers-Estat, assemblé aux Estats généraux tenus à Paris, en l'an 1614. S.l., 1615, 112 pp. - XIV. Remonstrances faictes par l'ambassadeur de la Grande Bretagne au Roy, & à la Reyne sa mère, en iuin 1615. S.l., 1615, 16 pp. - XV. La Trefve accordée entre le Roy d'Espagne, & le Duc de Savoye. Avec les ambassades envoyez par Sa Majesté très Chrestienne, pour terminer leur différent à la paix. Paris, Anthoine Du Breuil, 1615, 15 pp. - XVI. Séjanus françois, au Roy. S.l., 1615, 31 pp., typographie en petit corps. SHF, 2155. Une des nombreuses éditions de ce pamphlet attribué à l'historien Pierre Mathieu. - XVII. Remonstrances présentées au Roy. par Nosseigneurs du Parlement, le vingt-uniesme may, 1615. S.l., 1615, 32-4 pp. - XVIII. Lettre de Monseigneur le Prince, escrite à Monseigneur de Guise. S.l., 1615, 6 pp. - XIX. Récit véritable de ce qui s'est passé au Parlement, sur la déclaration du mois de septembre 1615. S.l.n.d. [1615], 7 pp. SHF, 3353. Sur la déclaration de Louis XIII contre le Prince de Condé. - XX. Déclaration du Roy sur les édicts de pacification. Vérifié en Parlement le 4 aoust mil six cens seize. Paris, F. Morel & P. Mettayer, 1616, 6 pp. - XXI. La Déclaration de la volonté du Roy, apportée par la Royne mère, à son heureux retour dans la ville de Paris le unzième de may mil six cens seize. Paris, Jean Bourriquanr, 1616, 14 pp. - XXII. Les Propos tenus entre le Roy & la Reyne à leur arrivée dans Fontainebleau. Paris, Anthoine Du Breuil, 1616, 7 pp. - XXIII. Les Triumphes préparez pour l'infanterie des bourgeois de Paris à la prochaine réception de Leurs Majstez. Ensemble les récompences de leurs dictes Majestez en faveur de leurs bons services. Paris, Anthoine Du Breuil, 1616, 8 pp.- XXIV. Conférence, ou assemblée pastoralle, faicte au village de Gentelles, le premier jour d'octobre an présent mil six cens & seize, entre les plus anciens bergers de la contrée, sçavoir N., D., F. et V. S.l., 1616, 6 pp. - XXV. Discours véritable de ce qui s'est passé en la ville de Péronne, au mois d'aoust dernier, an présent mil six cens & seize. S.l.n.d. [1616], 32 pp. - XXVI. Articles arrestez entre Monsieur le Prince & l'assemblée générale de Nismes, 1615. S.l., 1616, 7 pp. Cf. SHF, 3386 (pièce voisine). - XXVII. Articles présentez au Roy pour la paix. De la part de Monseigneur le Prince, & de ceux de l'assemblée généralle de Nîmes joints avec luy. Ensemble la responce faicte par Sa Majesté sur lesdicts articles. Paris, Nicolas Alexandre, 1616, 6 pp. Cf. SHF, 3386 (pièce voisine).- XXVIII. Très-humble remonstrance au très-Chrestien Roy de France et de Navarre Louys XIII. Pour l'union des princes, pairs, ducs, & officiers de la Couronne, punition de ses subiects rebelles, establissement d'un bon & asseuré repos en son royaume, au contentement de Sa Majesté, & soulagement de son peuple. S.l., 1616, 20 pp. - XXIX. L'Ordre tenu en la déclaration du Roy, sur la détention de la personne de Monsieur le Prince. Paris, Abraham Saugrain, 1616, 8 pp. SHF, 3398. - XXX. Déclaration du Roy, sur l'arrest fait de la personne de Monseigneur le Prince de Condé, & sur l'eslongnement des autres princes, seigneurs & gentilshommes. Publié en Parlement, le Roy y séant le septiesme iour de septembre 1616. Paris, Fédéric Morel , & P. Mettayer, 1616, 14 pp. SHF, 3397. - XXXI. Les Souhaits des Parisiens, sur l'entrée du Roy & de la Royne. Le bon-heur des très-Chrestiennes & Catholiques Majestez de France & d'Espagne. L'heureux succès du voyage du Roy. Ensemble la resioüissance sur la publication de la paix. Paris, veuve Jean Regnoul, 1616, 8 pp. - XXXII. Récit véritable des choses les plus mémorables demandées au Roy par ceux de la religion. Ensemble les serments de fidélité par eux faicts à Sa Majesté. Paris, Anthoine Du Breuil, 1616, 8 pp. - XXXIII. Edict du Roy pour la pacification des troubles de son royaume. Paris, Fédéric Morel & Pierre Mettayer, 1616, 35-[3] pp. - XXXIV. Déclaration du Roy, sur l'innocence des princes & autres retirez de la Court, le premier septembre & autres iours suyvans, 1616. S.l., 1616, 8 pp. - XXXV. L'Ordre tenu à la réception du Roy et de la Royne en leur bonne ville de Paris. Le lundy seiziesme de May. Paris, Anthoine Du Breuil, 1616, 8 pp. - XXXVI. La Déclaration criminelle du parlement de Rennes, contre les troupes du duc de Vendosme. Ensemble l'advis donné audict duc, sur les insolences de sesdictes troupes, commises au pays de Bretaigne. Paris, Anthoine Du Breuil, 1616, 7 pp. - XXXVII. Les Accords et promesses d'amitié traictées entre les Roys d'Espagne, & d'Angleterre. Ensemble les articles faicts par leurs dictes Majestez sur ce sujet. Paris, Anthoine Du Breuil, 1616, 8 pp. - XXXVIII. Déclaration et confession de foy, faicte par Monseigneur de Candale dans le synode des Eglises réformées des Cévennes & Gévauldan assemblé en Alez le dimanche dixiesme de ianvier 1616. Après laquelle il fut publiquement reçeu dans l'Eglise, à la fin de la prédication. Nîmes, Jean Vaguenar, 1616, 7 pp. - XXXIX. Lettres patentes du Roy, sur sa déclaration du sixiesme septembre mil six cens seize. Vérifiée en Parlement le 25 octobre 1616. Paris, F. Morel & P. Mettayer, 1616, 7 pp.Armes dorées poussées au centre des plats : correspond à OHR1964bis (non identifiées). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Imprimerie de la veuve d'Houry, 1729 in-8, 112 pp., pp. *97-*112, pp. 113-410 pp., un f. n. ch. de privilège, la partie calendaire est interfoliée, vélin rigide ivoire à lacets, dos à nerfs cloisonné et fleurdelisé, pièces de titre cerise, encadrement de double filet doré sur les plats avec fleurs de lis en écoinçon, armes au centre, tranches dorées, gardes fixes doublées de tabis azur (reliure de l'époque).
Bel exemplaire, aux armes de Jérôme d'Argouges (1683-1767), lieutenant civil de la ville, prévôté et vicomté de Paris (1710-1762).OHR 2250 (aucun des fers répertoriés par Olivier ne correspondant exactement au nôtre). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Imprimerie de la veuve d'Houry, 1730 in-8, 112 pp., pp. *97-*112, pp. 113-413, il y a deux cahiers G (d'où la double pagination), la partie calendaire a été interfoliée, les pp. 305-320 occupent 4 ff., il y a deux ff. chiffrés 337-338, veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre fauve, encadrement de guirlande à froid sur les plats, armes au centre, tranches rouges (reliure de l'époque). Coins abîmés, mouillures en début de volume.
Grand-Carteret, Almanachs, 91.Exemplaire aux armes du fermier général Louis-Denis La Live de Bellegarde (1680-1751). O.H.R. 1095-2, données ici pour celles de son fils La Live de Jully, né en 1725 seulement, ce qui laisse un doute sur l'attribution de notre volume), et chiffre doré poussé dans les entre-nerfs (OHR 1095-3, même remarque que supra).Vignette ex-libris Neville (Grande-Bretagne) contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie de Le Breton, 1760 in-8, 487 pp., avec la partie calendaire (pp. 8-31) entièrement interfoliée, et un carton 276*-277* entre les pp. 276 et 277, maroquin vieux-rouge, dos cloisonné et fleurdelisé, encadrement de triple filet doré avec fleurs de lis en écoinçon sur les plats, armes au centre, guirlande dorée sur les coupes, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Bel exemplaire aux armes de Michel Ier Bouvard de Fourqueux (1686-1754), procureur général de la Chambre des Comptes.O.H.R. 614.Vignette ex-libris de Polly Brooks Howe, philanthrope américaine qui loua une de ses propriétés au duc et à la duchesse de Windsor. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, D'Houry, s.d. (1784) fort vol. in-8, 683 pp., maroquin vieux-rouge, dos à nerfs orné de caissons fleurdelisés dorés, grande plaque d'encadrements géométrique et d'entrelacs floraux sur les plats, armes au centre, tranches dorées, gardes de papier marine (reliure de l'époque). Petite déchirure en marge du f. 5-6, ff. 619-639 un peu froissés. Petit trou en pied.
Exemplaire aux armes non identifiées : fasce chargée d'une grenade et accompagnée de trois merlettes (deux et un). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
S.l.n.d., (ca 1790) H 23.5 x L 35.5 x l 21,5 cm,
Superbe objet historique aux armes de l'épouse de Louis XVIII, roi de France, la Princesse de Savoie.Coffret de voyage en maroquin rouge aux armes qui suivra dans son nomadisme royal et européen Marie-Joséphine, Princesse de Savoie puis comtesse de Provence et surtout épouse du prétendant au trône de France, le futur Louis XVIII, durant son émigration, de 1791 jusqu'à son décès en Angleterre en 1810.Pièce exceptionnelle par sa rareté, sa qualité et son origine princière, ce coffret a été confectionné en France par le maroquinier (ou coffretier-gaineur selon le terme en usage sous l'ancien Régime) A. Lecoq, dont la marque parlante est poussée sur la face postérieure (emblème de coq entourée de son chiffre A L) au fer doré sur le maroquin.Fille de Victor de Savoie, roi de Sardaigne et Marie Antoinette, infante d'Espagne, Marie Joséphine Louise de Savoie, née en 1753, épouse en 1771 Louis-Stanislas de France, frère cadet de Louis XVI, tandis que sa sœur épouse le futur Charles X.Elle ne s'adapte que difficilement voire peu à la cour et mène rapidement une vie isolée, d'autant plus que son union restera sans postérité. Elle terminera sa vie en émigration, en compagnie de sa lectrice, Marguerite de Gourbillon qu'elle aima passionnement, et de membres de sa famille.La comtesse de Provence se piquait de littérature et possédait une importante bibliothèque (plus de 1600 volumes) au moment de la Révolution française, uniformément reliée de maroquin rouge aux armes, tout comme son coffret présenté ici.Son train suivait donc ce canon et ses goûts, et ses fers nous sont donc connus et bien identifiés. Il est à noter cependant que notre exemplaire n'est pas repertorié par OHR même s'ils sont tous gravés selon les mêmes codes. En effet Lecoq était un coffretier-gainier dont le métier, les outils et les collaborateurs différaient certainement quelque peu des relieurs-doreurs, néanmoins les nuances sont minimes.Notre objet consiste en une boîte rectangulaire en bois, recouverte d'un maroquin rouge aux fers dorés, et fermée par un couvercle légèrement cintré retenu à l'ouverture par des rubans de coton bicolore cloutés sur les bords internes.Gainé à l'intérieur d'une doublure de tabis bleu soulignée d'un galon cousu de fil doré roulotté, il est orné d'une roulette de fers dorés courant le long des bords internes. Vide, il ne semble pas porter de marques de compartiments ou plateaux amovibles.Les quatre cotés présentent un gainage de maroquin rouge aux grand fers dorés en encadrements, fers à large dentelle dites "du Louvre" marquée pour chaque en écoinçons par les meubles princiers soit 2 fleurs de lys (Bourbon) et 2 aigle de sable becquée membrée et couronnée d'or (Savoie), chaque en diagonale.Le couvercle gainé de maroquin rouge porte une superbe dentelle dorée dite "à l'oiseau" en encadrement, répétant aussi vers l'intérieur les 2 meubles en écoinçons, mais ici surmontés de la couronne princière (non fermée) pour chaque.Les armes de la Princesse de Savoie, épouse de Provence, sont frappées en écus accolés au centre du couvercle et présentent à gauche l'écu de France "à la bordure engrélée de gueules" (duché de Provence), Marie-Joséphine ayant épousé le futur Louis XVIII alors qu'il n'était pas dauphin ou prétendant au trône de France. L'écu de Savoie à droite étant écartelé et non plein. Le fer est surmonté de la couronne de Prince (non fermée) et bordée de palmettes.Le coffret est fort joliement armé de garnitures de poignées de transports sur deux cotés, charnières et anneau sur le couvercle et d'une serrure ouvragée entourée de 2 loquets, le tout en cuivre doré et travaillé avec de petits motifs floraux.Ce type de mobilier de voyage est un rare témoin du train que suivait toute princesse de France lors de ses déplacements. Ces petites malles pouvaient être destinées au rangement d'accessoires de mode, perruques ou bijoux. Se différenciant du porte-document type de l'époque, plus généralement accessoire masculin, la taille de ce coffret pourrait laisser penser qu'il servit peut-etre à conserver des papiers ou des documents écrits.OHR, 2517 et 2549.Le coffret est dans un très bon état de conservation. Il ne porte que d'anecdotiques marques d'usure d'usage du maroquin, de discrètes salissures (poussière noircie aux garnitures ou face inférieure) ainsi que de petites restaurations (face inférieure ett cordons d'ouverture posés postérieurement, sans doute à la place d'équerres souvent du même métal que les garnitures extérieures sur ce type d'objet).Manquent la clé ainsi qu'une fleurette de cuivre doré sur le devant. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Testu, s.d. (1808) in-8, 880 pp., maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet dorés en encadrement sur les plats, armes au centre, tranches dorées, coupes et intérieur guillochés, gardes de papier bleu (reliure de l'époque).
Très bel exemplaire aux armes de Maximilien Ier, roi de Bavière (1766-1825), allié de la France.Sa fille Augusta-Amalia épousa en 1806 le Prince Eugène de Beauharnais, fils adoptif de Napoléon, vice-roi d'Italie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, M.-P. Guyot, s.d. (1823) fort vol. in-8, [9] ff. n. ch. (titre avec armes de France et de Navarre coloriées, sous serpente ; calendrier), pp. 19-997, [3] pp. n. ch., petite déchirure au dernier f., chevrette cerise, dos lisse orné de dent-de-rat, filets et larges fleurons dorés, encadrement de tortillon, simple filet et guirlande de palmettes dorés sur les plats, armes au centre, simple filet doré sur les coupes, tranches dorées, guirlande dorée en encadrement sur les contreplats, gardes de tabis bleu (reliure de l'époque). Fines usures.
Précieux exemplaire aux armes de Marie-Amélie de Bourbon-Sicile (1782-1866), alors duchesse d'Orléans. O.H.R. 2587-1. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Rennes, Jacques Vatar, Paris, veuve de B. Brunet, 1760 - 1762 2 vol. in-8, xxxviij pp., 38 pp., 284 pp., [4] ff. n. ch. de table des matières et de privilège, avec 3 planches hors texte, dont un frontispice allégorique gravé par Bacquoy ; viij pp., 392 pp., [4] ff. n. ch. de table des matières et de privilège, avec 2 planches hors texte, veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés (avec alternance d'hermines et de fleurs de lis au volume II), fer au fleur de lis couronné en queue du volume I, pièces de titre et de tomaison, tranches rouges ou mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Quelques coins abîmés, légère disparate de reliure entre les deux volumes.
Édition originale des deux volumes.Il n'y eut en fait que deux sorties de ces rapports rédigés par Abeille et Montaudouin : un pour les années 1757-58 ; un pour les années 1759-60, à chaque fois en deux formats (in-8 et in-12), à la collation différente, tant pour la pagination que pour l'iconographie. Enfin, des rééditions parurent, ce qui explique la confusion qui règne parfois autour de cette importante publication de la première société française de ce type. En effet, la Société d'agriculture, de commerce et des arts des États de Bretagne, officiellement créée en 1757 sur le modèle de celle de Dublin, qui existait depuis 1731, était composée de membres issus des trois Ordres, qui représentaient les neuf diocèses de Bretagne. Elle se fixa pour première mission de créer un Corps d’observations pour dresser un état des lieux de l'agriculture, du commerce et de l'industrie dans les États de Bretagne, et s'engagea à rendre publics les résultats de ses enquêtes.Son secrétaire fut, jusqu'en 1762, l'économiste Louis-Paul Abeille (1719-1807), proche des milieux physiocratiques.INED, 1-2 et 3243-44 ; Einaudi, 48-49.Armes des États de Bretagne poussées au centre des plats du volume II. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Parisiis, Apud Carolam Guillard, Viduam Claudii Chevallonii et Gulielmum Desboys, sub sole aureo, in via divi Iacobi, 1553. IN-4 en pleine basane au dos à nerfs orné de fleurons dorés au centre et en écoinçons et aux plats décoré d'un double encadrement de filets dorés avec écoinçons pour le second et armorié du blason de la famille de Jouven au centre. Pagination sur deux colonnes : Exemplaire incomplet des 4 dernières pages. 24 ff non chiffrés dont titre gravé, sommaire, et table, 12 pp sur deux colonnes pour "Iustiniani vita", 1 f. non chiffré avec au verso un bois gravé. 880 pp. Frottements et épidermures sur la reliure. Manque de cuir au caisson de tête, mouillure étroite sur les bords des pages de 28 premiers feuillets et trou de vers sur les 28 premiers feuillets. Incomplet des 4 dernière pages.
, en latin et en françois, à l'usage de Rome et de Paris. Paris, Guillaume Desprez, 1755. In-8, édition imprimée sur ordre de Madame Marie-Adélaïde de France. Superbe reliure d'époque en plein maroquin rouge aux armes de Madame Adélaïde. Les plats ornés de la première plaque créée par Dubuisson (Rahir 184a.), figurant une riche dentelle d'encadrement rocaille de rinceaux fleuris, coquilles, entrelacs et ailes de chauve-souris, dos orné à 5 nerfs de fleurs de lys au centre d'entrelacs géométriques. Roulette sur les coupes et les chasses, doublures et gardes de papier gaufré-doré à motif de branches et fruits, notamment grenades, grappes et pommes de pin. Quatrième fille de Louis XV et de Marie Leszczynska, Adélaïde de France (1732-1800) s'était entourée d'une belle bibliothèque et d'objets d'art des plus luxueux. Considérée comme la fille préférée du roi, elle se passionne pour les arts libéraux mais également pour l'horlogerie et les mathématiques. Sa bibliothèque, comptant plus de 10000 volumes reliés avec soin, souvent par Fournier ou Vente, la place au premier rang des femmes bibliophiles de l'Histoire. "Intelligente, très instruite, cette princesse eut une influence utile sur un Roi trop faible. (...) Les volumes ayant appartenu à Mesdames de France ne se distinguent que par la couleur du maroquin (...) : Madame Adélaïde faisait revêtir les siens en maroquin rouge, Madame Victoire en vert, et Madame Sophie en citron. Ces ouvrages étaient reliés par Fournier à Versailles, et par Vente. (...) Sa bibliothèque fut vendue aux enchères lors de la Révolution." OHR, pl. 2514, fer n°7 Pierre-Paul Dubuisson, premier représentant de la dynastie de relieurs Dubuisson, est un des plus importants relieurs de l'époque Louis XV. Nommé relieur du roi en 1758, il prend ainsi la succession d'Antoine-Michel Padeloup. Sa plus importante contribution à l'art de la reliure, hormis ses reliures aux armes peintes, est la création d'une vingtaine de plaques de reliure, destinées à être frappées sur les plats des volumes reliés, le centre demeurant souvent vide afin d'être frappé aux armes du destinataire. Superbe reliure en très bel état, hormis un léger accroc à la coiffe supérieure. (léger manque à l'angle de la coiffe supérieure, discrètes restaurations, légères rousseurs, brunissement important aux derniers feuillets avec fragilisation du papier, déchirures et manques aux gardes et doublures inférieures)
In-12, demi-chagrin vert bronze de l'époque, dos à nerfs soulignés de filets à froid, fleurons dorés entrenerfs, titre doré, plats de percaline (armes dorées au centre), (2), 414 p. Paris, Firmin-Didot, 1877.
Bonne édition des oeuvres de d'Aguesseau, précédées d'un historique sur l'auteur et de son "éloge" par Antoine Léonard Thomas. Contient : Mercuriales -- Discours pour l'ouverture des audiences au Parlement -- Instructions sur les études propres à former un magistrat -- Essai d'une institution au droit public.Exemplaire aux armes de l'Institution Notre-Dame de Chartres.Bon exemplaire, bien relié.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Bailly, 1770. In-12, plein veau, dos à nerfs orné de fleurons et de filets dorés, toutes tranches rouges, coupes ornées, faux-titre, titre, XX, 470 pp. Ouvrage aux armes de la famille Loucelles. Certains coins émoussés, coupes en partie usées, manque pièce de tomaison, 2 petits trous de ver sur les mors, quelques épidermures sur le plats, cahiers déréglés, mouillures dans les coins inférieurs et dans la marge supérieur, surtout visibles en début et fin de volume, tome I seul.
Ce fer a probablement servi à l'un des quatre fils de Jean-Baptiste de Loucelles, seigneur de Saint-Marin et de Rouxeville. L'aîné, Jean-Baptiste IIème du nom, né en 1727, servit au volontaires de Flandre. Pierre, baptisé le 4 mai 1728, fut officier dans le régiment de Quercy. François-Anne, dans celui de la Sarre, ou René, sur lequel on n'a pas de renseignements.
A Amsterdam, s.é., 1772. Un vol. au format in-8 (202 x 132 mm) de 1 f. bl. et 290 pp. Reliure de l'époque de plein veau marbré havane, armes dorées de Froulay de Tessé portées au centre de chacun des plats, dos à nerfs orné de files gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, pièce de titre de maroquin tabac, titre doré, palette dorée en tête et queue, dentelle dorée sur les coupes, tranches mouchetées.
Exemplaire aux armes de Froulay de Tessé portées sur chacun des plats. Tome IVème seul. Barbier II, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 823 - Dubuisson, Armorial des principales maisons du royaume, p. 158 - Guignard, Nouvel armorial du bibliophile, p. 282 - Peignot II, Dictionnaire critique, littéraire et bibliographique des principaux ouvrages condamnés au feu, p. 71- Sabin, 68081 - Tooley, Maps and maps-makers, p. 44 - Quérard VII, La France littéraire, p. 473 - Rahir, Bibliothèque de l'amateur, p. 311 - Graesse VI, Trésor de livres rares et précieux, p. 41 - Brunet IV, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1126 - Chadenat, Catalogue de sa bibliothèque, 1466 (pour une édition de 1780 au format in-8). Angles et coupes élimés. Petit manque superficiel affectant la reliure. Coiffe de tête accidentée. Rares et claires rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
Troyes, Cardon, 1837 fort in-4, [6]-243-[1] pp., pl., maroquin vert, dos à nerfs, armes au centre des plats, tranches dorées, double filet doré sur les coupes, dentelle intérieure à froid (rel. de l'époque). Déchirure restaurée à la page de titre, tache d'encre bleue dans l'angle inférieur droit, déchirure à 3 planches dépliantes, rousseurs ou brunissures par endroit, deux coins usés.
L'un des plus beaux ouvrages consacré au département de l'Aube, tout particulièrement précieux pour l'archéologie religieuse puisque on y trouve de nombreux monuments aujourd'hui détruits ou détériorés.Il est illustré de 120 lithographies, dont certaines en bistre ou sanguine et 20 dépliantes.La table annonce 128 planches mais la collation semble varier d'un exemplaire à l'autre, l'ouvrage ayant paru en livraisons.Bel exemplaire, malgré les défauts signalés, aux armes de Pavée de Vendeuvre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
1660 In-12, plein veau brun de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons dorés aux petits fers, roulette sur les coupes, armes dorées au centre des plats (coif. inf. usée, qqs pet. accrocs), (10), 48 p., 204 f., (127) p. d'index, titre frontispice gravé, marque "à la Foi" au titre et en colophon. Parisiis, apud Carolum Savreux [Paris, Charles Savreux], 1660.
Deuxième édition augmentée de cette 'Histoire et Concorde des quatre Evangiles', la première du genre, composée par Antoine Arnauld. Sur l'importance de cet ouvrage qui s'inscrit dans les premiers travaux latins de Port-Royal, "dont le rôle ultérieur sera immense" et qui "donnera sa structure aux grands commentaires publiés plus tard, 'selon la Concorde' des Evangiles", cf. J.-R. Armogathe, 'Le Grand siècle et la Bible', p. 347 sq.Beau titre frontispice d'Eustache Le Sueur gravé par Karl Audran (daté de 1660), marque "à la Foi" au titre et à pleine page au colophon.L'index géographique de Nicolas Sanson est pourvu d'une page de titre particulière à la date de 1659. (Barenne, 'Bibliothèque de Port-Royal', p.182).Provenance: Jean-Pierre-Marie de Ruolz, seigneur des Trois-Fourneaux, fils du bailli du Vivarais, établi à Lyon, devenu avocat au Parlement et conseiller au Présidial de cette ville avec ses armes dorées sur les plats. (O.H.R., pl. 1985).Bel exemplaire, bien relié à lépoque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
("Ceux que Dieu appelle à combattre les nouveautez des heretiques, & à foutenir l'ancienne doctrine de l'Eglise, ne doivent pas fe borner à la refutation d'une erreur & à l'établiffement d'une verité particuliere. Leur principale vue doit entre toujours de faire servir l'une & l'autre au falut de ceux qui fe trouvent malheureusement engagez dans l'heresie & dans le fchisme en les portant à rentrer dans l'Eglise, hors de laquelle ils ne peuvent non plus se fauver, selon les Saints Peres, que ceux qui eftaient hors de l'arche fe garantir du déluge") ARNAULD Antoine). (Paris, 1612 - Bruxelles, 1694) "LE RENVERSEMENT DE LA MORALE DE JESUS-CHRIST PAR LES ERREURS DES CALVINISTES, TOUCHANT LA JUSTIFICATION". 1672, Paris, G. Desprez. 1 vol. fort in-4° (262x200 mm) (dimensions pages 250x182 mm) (16) ff. (titre, approbation et table des chapitres), 1015 pp. (mal ch. 1013), (1) p. (privilège). Reliure armoriée strictement de l'époque en veau brun granité. Dos à cinq nerfs avec décorations dorées dans les compartiments et titre en lettres dorées. Coupes ornées et tranches dorées. Edition Originale, rarissime, sans nom de l'auteur, d'un des ouvrages les plus importants d'Arnauld et du jansénisme de Port-Royal. Infime usure aux deux coins supérieurs et au mors du premier plat; rousseurs aux 5 derniers feuillets, mais superbe exemplaire en reliure armoriée de l'époque. Reçu docteur en théologie à la Sorbonne en 1641 et converti aux austères doctrines du jansénisme, Arnauld, après avoir critiqué la morale des jésuites, tourna l'impétuosité de son génie polémique contre les protestants. Il publia plusieurs ouvrages, destinés à "Contribuer à la conversion des Prétendus-Reformez", qui eurent un grand retentissement: "La Perpétuité de la foy..." (en collaboration avec Nicole: 1669, 1672, 1679); "Le Renversement de la morale de J.C. par les calvinistes..." (1672); "L'impiété de la morale des calvinistes" (1675). Bientôt entrainé de nouveau par son ardeur, il reprit sa guerre contre les jésuites, fut calomnié auprès du Roi, et jugea prudent de se retirer en Belgique, en 1679. "Son humeur impétueuse ne pouvait souffrir le repos; un jour que Nicole, d'un caractère plus accommodant, lui représentait qu'il était temps de se reposer: <Vous reposer!> - Répondit l'impétueux Arnauld - <Eh! N'aurez-vous pas pour cela l'éternité entière?>". Provenance: Superbe exemplaire aux armes dorées de Pierre Delpech de Cailly (Toulouse, ? - Paris, 1737), Président la Cour des Aides. Sa riche bibliothèque, objet d'un important catalogue, fut dispersée en plusieurs ventes, à partir de 1738. (O.H.R., pl. 391) (LCPCREL-0001) (1.800,00 Euros) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
("Ceux que Dieu appelle à combattre les nouveautez des heretiques, & à foutenir l'ancienne doctrine de l'Eglise, ne doivent pas fe borner à la refutation d'une erreur & à l'établiffement d'une verité particuliere. Leur principale vue doit entre toujours de faire servir l'une & l'autre au falut de ceux qui fe trouvent malheureusement engagez dans l'heresie & dans le fchisme en les portant à rentrer dans l'Eglise, hors de laquelle ils ne peuvent non plus se fauver, selon les Saints Peres, que ceux qui eftaient hors de l'arche fe garantir du déluge") (www.cepays-ci.com)
Lugduni (Lyon) Seb. Gryphium (Sébastien Gryphe) 1552 In-16° (121 x 73 mm), 421 pp. (mal chiffrées 419), basane havane, encadrement d'une double filet sur les plats avec fers aux feuillages en écoinçons et armes au centre, dos lisse orné, tranches dorées (reliure de l'époque ou légèrement postérieure vers 1580)
Rare impression lyonnaise par Sébastien Gryphe de l'Anabase d'Alexandre, longtemps considérée comme l'étude la plus rigoureuse des conquêtes d'Alexandre le Grand Né à Nicomédie vers 95, Arrien, de nationalité romaine mais de culture grecque, exerce comme prêtre de Déméter et de Koré et étudie auprès du philosophe stoïque Épictète, dont il consigne les enseignements dans les Entretiens et le Manuel. Il se lie d'amitié avec le futur empereur Hadrien, ouvert à l'hellénisme, qui lui confiera des fonctions aussi bien administratives que militaires, révélant Arrien comme un brillant tacticien. Admirateur de Xénophon, dont il emprunte le nom, Arrien s'illustre également dans le domaine de l'Histoire. Son Anabase d'Alexandre, fondée en grande partie sur les écrits de Ptolémée et d'Aristobule, sera longtemps considérée comme le récit le plus digne de foi des expéditions militaires d'Alexandre le Grand. Grand éditeur de la Renaissance reconnu pour la qualité de ses productions (ouvrages de droit, classiques latins et grecs de petit format imprimés en italiques), Sébastien Gryphe (1492-1556) s'attacha également à diffuser les écrits des humanistes. Il édita notamment la majorité des oeuvres de François Rabelais et d'André Alciat. PROVENANCE : - Famille d'Escoubleau de Sourdis avec armes sur les plats, « Parti d'azur & de gueules, à la bande d'or brochante sur le tout ». Il pourrait s'agir de Jacques d'Escoubleau de Sourdis (15??-1562), abbé des abbayes de Mauléon, Preuilly (1536), abbé commendataire d'Airvault (1551), nommé évêque de Maillezais en 1543, grand-oncle du cardinal François d'Escoubleau de Sourdis, ou de son neveu Henri d'Escoubleau de Sourdis (1548-1615), évêque de Maillezais à sa suite. Armoiries identifiées grâce au site internet Webaldic, - "Henrici Coureion" (?), ex-libris manuscrit sur le contreplat supérieur, non-identifié, XVIIe siècle, - "Bernard Levesque", ex-libris manuscrit sur la dernière garde blanche et en gouttière, non identifié, XVIIIe siècle, - "Aimé Mosquereau", ex-libris manuscrit sur le contreplat supérieur, non identifié, XVIIIe siècle. Épidermures, manque à la coiffe inférieure et aux coupes et coins, garde blanche absente, petite mouillure angulaire marginale en toute fin de volume ; Baudrier, VIII, 258
Cologne, héritiers de Herman Demen, [Bruxelles, Foppens], 1724 ; in-8 ; plein veau glacé caramel, dos à nerfs orné, armes du marquis Jacques de La Cour de Balleroy en tête et en pied, roulette décorative dorée sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque) ; (4) ff. (frontispice, titre imprimé en rouge et noir, Avis au lecteur, table), 352 pp.
Le dos est aux armes de Jacques, marquis de La Cour, seigneur de Manneville et de Balleroy en Normandie, maître des requêtes, décédé en 1725 (attribution d'après O.H.R., 1244-1245).Ex-libris gravé du célèbre bibliographe Georges Vicaire, représenté en cuisinier.Seconde édition. L'auteur, Thomas Artus, dont la vie est mal connue, a laissé plusieurs ouvrages ou traductions érudites. La première édition, parue en 1605 sous le titre "Les hermaphrodites" lui a assuré une célébrité qui dure encore ; il faut dire que cette satire contre les désordres de la cour de Henri III est fort bien écrite au point qu'elle a pu être comparée à la Satyre Ménippée. "Pour échapper aux maux qui désolent son pays, un Français voyage longuement. À son retour, lorsque la France est en paix avec l'Espagne, il arrive dans une île flottante, ballotée par la tempête comme la France par la guerre civile. Il passe en revue la religion, la justice, les lois militaires, la police de l'île. Les cérémonies de Bacchus, de Cupidon, de Vénus doivent être continuellement et religieusement observées, toute autre religion bannie à perpétuité. Dans la description du palais, que voit-il ? Dans un décor libertin, dans une atmosphère moite et odorante, des personnages fardés, efféminés, minaudant ; sur un lit de parade, Hermaphroditus, un roi-femme ou bien un homme-reine, qu'enduit de fards, d'onguents, de poudres, tout un monde empressé de courtisans : c'est bien le palais du dernier des Valois, d'Henri III et de ses mignons. Ce libelle eut une vogue extraordinaire. On le présenta à Henri IV qui défendit qu'on inquiétât l'auteur, [faisant conscience de fâcher un homme pour avoir dit la vérité]" (d'après J. Balteau, in "Dictionnaire de biographie française"). (Gay-Lemmonyer, I-866 et II-464)Bel exemplaire avec juste les coiffes usées et deux coins très légèrement usés, les pièces de titre sont légèrement passées.
Phone number : 06 60 22 21 35
Aux armes de Proust de Chambourg ( Orléanais ) - CORVINUS, Johannes Arnoldi Ravens dit.
Reference : c7082
Amstelodami, Apud Danielem Elzevirium, 1664 ; petit in-12°, plein veau blond , dos à nerfs orné à 5 compartiments du fer doré des armoiries de Proust de Chambourg, tranches dorées, titre doré ; (12) pp. ( titre-frontispice gravé, titre,épitre, index), 644pp.Quelques traces pales de mouillure, petite restauration en marge de 2 feuillets, sans manque de texte, reliure frottée avec manques aux coiffes coupes et coins et en bordure du 2ème plat.
Ex-libris armorié “Aymonis Proost vel Proust de Chambourg Mili=tis in Legibus Retiae Stirpis Apud Aurelios Professoris et rectoris“ . PROUST de CHAMBOURG, Aymon, docteur et professeur en droit à Orléans, d'une ancienne famille originaire de la noblesse de Flandre : Proost ou Proust “ Il s'appliqua comme ses ancêtres à la Jurisprudence… M. Aymon Proust de Chambourg pourroit compter dans sa famille dix professeurs… Entr'autres, Antoine Proust, dit Proust de Chambourg, qui commença à enseigner en 1629, & qui fut mis professeur à Bourges , à la place de François Pinsson…“( Cf. Moreri). (Reu-CO2