Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 28 novembre 1833 (Planche n°334) - Œuvre : Hauteur: 27.2cm x Largeur: 35.9cm - Image : Hauteur: 15.5cmx Largeur: 29.5cm - Titre en bas au centre : « Echec et mat ! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°159 [160]. », en ht à dte : « Pl. 332. » [erreur de numérotation] - Dans la lettre : « chez Aubert, galerie véro dodat » [presque illisible] [éditeur], « L. de Becquet, rue de Furstemberg 6 » [imprimeur]Description iconographique:Pl. représentant un plateau de jeu d’échecs faisant s’affronter deux adversaires : l’équipe du juste-milieu (c’est-à-dire le gouvernement de Juillet) et le camp de la liberté. L’explication précise que le dessinateur a choisi de représenter, non pas le début d’une partie, mais une partie en cours. Certains éléments sont donc déjà « soufflés » (in explication). La partie touche à sa fin : il ne reste plus au juste-milieu que ses deux tours (Soult et d’Argout), son fou (Thiers) et un de ses pions, « représentant une très petite partie de la force civique, la partie adorant quand même, la partie incurablement cataracteuse, la partie Tamerlan » (in explication). Restent également Barthe dans sa tour portant le motif de la balance de la justice, et Persil dans une tour portant le motif de la hache. Dans le camp de la liberté, les figures restantes sont plus nombreuses : les fous sont représentés par le « Charivari » et la « Caricature », les cavaliers par le « NATIO // NAL [NATIONAL] » et la « TRIBU // NE [TRIBUNE] ». Le roi est incarné par le coq gaulois, fier et flamboyant. Enfin, les pions dans le camp de la liberté sont « les hommes de juillet » (in explication) portant le bonnet phrygien, et les tours contiennent une foule de patriotes républicains et représentent la « Societé [Société] // des amis // du Peuple » et la « Societé [Société] // des droits // de l’homme ». Le dénouement de la partie se joue sur l’échec et mat effectué par la figure de la liberté (femme habillée à l’antique, portant un bonnet phrygien et une torche allumée), en acculant dans un coin la figure du roi Louis-Philippe, vu de dos, à gche au premier plan. L’explication précise que le dessinateur n’a pas décrit la situation politique d’alors mais bien plutôt une vision idéale de ce vers quoi tendent les républicains.Personne / Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Barthe, Félix; Persil, Jean-Charles; Soult, Nicolas-Jean de Dieu
iconographie:Pl. représentant un plateau de jeu d’échecs faisant s’affronter deux adversaires : l’équipe du juste-milieu (c’est-à-dire le gouvernement de Juillet) et le camp de la liberté. L’explication précise que le dessinateur a choisi de représenter, non pas le début d’une partie, mais une partie en cours. Certains éléments sont donc déjà « soufflés » (in explication). La partie touche à sa fin : il ne reste plus au juste-milieu que ses deux tours (Soult et d’Argout), son fou (Thiers) et un de ses pions, « représentant une très petite partie de la force civique, la partie adorant quand même, la partie incurablement cataracteuse, la partie Tamerlan » (in explication). Restent également Barthe dans sa tour portant le motif de la balance de la justice, et Persil dans une tour portant le motif de la hache. Dans le camp de la liberté, les figures restantes sont plus nombreuses : les fous sont représentés par le « Charivari » et la « Caricature », les cavaliers par le « NATIO // NAL [NATIONAL] » et la « TRIBU // NE [TRIBUNE] ». Le roi est incarné par le coq gaulois, fier et flamboyant. Enfin, les pions dans le camp de la liberté sont « les hommes de juillet » (in explication) portant le bonnet phrygien, et les tours contiennent une foule de patriotes républicains et représentent la « Societé [Société] // des amis // du Peuple » et la « Societé [Société] // des droits // de l’homme ». Le dénouement de la partie se joue sur l’échec et mat effectué par la figure de la liberté (femme habillée à l’antique, portant un bonnet phrygien et une torche allumée), en acculant dans un coin la figure du roi Louis-Philippe, vu de dos, à gche au premier plan. L’explication précise que le dessinateur n’a pas décrit la situation politique d’alors mais bien plutôt une vision idéale de ce vers quoi tendent les républicains.Personnages représentés:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Barthe, Félix; Persil, Jean-Charles; Soult, Nicolas-Jean de Dieu
Attribué à Grandville , dessinateur et Eugène Forest, lithographe
Reference : 25195
(1832)
1832 Planche double HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 22 novembre 1832 (Planche n°221-222) - Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image :Hauteur: 23.5cm x Largeur: 33.8cmTitre en bas au centre : « LA CHAIR EST FAIBLE. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°107. », en ht à dte : « Pl. 221.222. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographeDescription iconographique:Dans la partie gauche de la composition, les membres du gouvernement son rassemblés. Dans les bulles au-dessus des personnages, au second plan de gche à dte : Dupin, refusant de suivre d’Argout : « Non, non, // vous n’y voyez // pas plus long // que votre nez. Ça // finira mal. », d’Argout, s’adressant à Dupin : « Venez donc avec nous, // [mon] cher, chacun-z-a // le droit d’y aller. », Lobau : « Connu, connu, la // vieille. On les a // vues tes femmes ! », Guizot, s’adressant à Louis-Philippe : « J’ai prouvé que vous auriez // tort, j’ai prouvé que vous // auriez raison. Je prouverai // tout ce qu’il faudra. », Barthe, s’adressant à Louis-Philippe : « Allez y, je vous // y engage, foi de Carbonaro ! ». Au premier plan, de gche à dte : Soult, s’adressant à Louis-Philippe et posant une main sur l’épaule de ce dernier pour l’inciter : « Allez donc, allez // donc, ce sont de // bonnes personnes, // Je les connais de // longue main. », Thiers au tout premier plan, et enfin Louis-Philippe, vu de trois quarts dos. Il porte un grand manteau et tient à la main son chapeau décoré de la cocarde tricolore. Les membres du gouvernement se trouvent dans la rue, « Boulevard // De // Coblentz » (Coblentz est le lieu où Louis-Philippe trouva, lors de son exil, sauvegardées des éléments de la noblesse française d’ancien régime). Les ministres incitent le roi à aller rendre visite à des prostituées, incarnations de l’ancien régime. La pl. se moque ainsi des tentations monarchiques auxquelles est soumis Louis-Philippe. La mère maquerelle, vieille femme portant une fleur de lys sur sa coiffe, un médaillon avec la lettre « H » surmontant une poire au cou, est vêtue d’une robe sur laquelle peut se lire « GAZETTE //DE // FRANCE // et // Holyrood » : il s’agit du journal le plus légitimiste sous la Monarchie de Juillet. Il essaie d’attirer le roi. Holyrood est une référence à un des lieux de séjour en Ecosse des émigrés aristocrates après la Révolution française. Cette mère maquerelle dit à Louis-Philippe : « Venez donc, belhomme, // elles sont bien aimables, // elles ont un bon feu. belhomme ! // cupidon ! ». Derrière se tiennent deux courtisanes : la première, mince, porte une robe décorée d’une frise de poire en bas. Elle a le pied droit posé sur une feuille volante titrée « CHARTE », montrant de manière significative que les principes de la Charte sont bafoués. Il s’agit de la princesse Louise, fille aînée de Louis-Philippe. La seconde prostituée, plus forte, porte deux broches en forme de fleur de lys. Il s’agit de la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Les deux travailleuses représentent respectivement la légitimité et l’illégalité. Au fond à dte, dans la pénombre, un homme assiste à la scène. Il cache un fusil dans son dos, porte une arme blanche à sa ceinture, et un médaillon avec l’initial « H » autour du cou, certainement l’initial de Henri V, qui aurait dû monter sur le trône à la place de Louis-Philippe.La pl. dénonce les mauvais conseils prodigués par les ministres au roi des Français, lequel est poussé à abandonner ses principes républicains et d’embrasser les idées moins libérales. La pl. utilise le parallèle d’un homme incité à s’adonner aux plaisirs de la chair. Le titre est la parole du Christ tirée de l'Evangile affirmant « Ainsi vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi. Veiller et prier pour ne pas entrer en tentation; l'esprit est ardent mais la chair est faible ». Louis-Philippe est, quant à lui, tenté par les principes monarchiques.Personne / Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Mouton, Georges, comte de Lobau; Guizot, François; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix
Personnages : Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Mouton, Georges, comte de Lobau; Guizot, François; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix
Attribué à Grandville JJ - Attribué à Desperet ou Desperret, Auguste
Reference : 25630
(1834)
1834 Planche parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 10 avril 1834 (Planche n°376-377),Pli vertical médian- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.5cmx Largeur: 52.2cm - Image: Hauteur: 25.2cmx Largeur: 37.2cm - Titre en bas au centre : « Imitation libre d’un tableau de Mr. Horace Vernet, représentant le massacre des Janissaires. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°179 », en ht à dte : « Pl. 376 et 377. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, galerie Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur]Inscription - Les encens utilisés dans le brûle-parfum sont des feuilles de journaux favorables au gouvernement : le « FIGAR […] [FIGARO] », « PARFUMS // DES // DÉBATS » (Journal des débats), le « NOUVELLIST […] [NOUVELLISTE] », l’ « ENCE […] [ENCENS] // MON […] [MONITEUR] ». Sur la feuille tenu par le personnage se trouvant à côté de d’Argout : « SOMMATIONS ». L’enseigne de la boutique de l’immeuble à gche : « AU GUET-APENS // [ ?] ND MAGAZIN [MAGASIN] DE NOUVEAUTÉS »
Le 16 juin 1826, le sultan Mahmoud II fit massacrer les janissaires (l'élite de l'infanterie de l'armée ottomane) qui refusaient la modernisation de leur corps et se révoltèrent à de nombreuses reprises au début du XIXe siècle. La planche est une parodie de l’huile sur toile "Le massacre des mamelouks de la citadelle du Caire" réalisée par Horace Vernet (1819 ; Amiens, musée des Beaux-Arts), relatant le massacre des mamelouks par le gouverneur d’Egypte, Méhémet Ali, en 1811. Celui-ci ayant appris que les mamelouks souhaitaient l’assassiner, il décida d’éliminer 470 chefs mamelouks, mettant ainsi définitivement fin à leur puissance. Un parallèle est donc établi entre le massacre des mamelouks et celui des janissaires. L’explication insiste sur la répétition des événements historiques au fil du temps : « différence de forme ; cela ne change rien au fond ». Et c’est une comparaison avec le traitement réservé par le gouvernement de la monarchie de juillet au peuple que la pl. établit. Les persécutions d’innocents sous le règne du roi des Français sont comparables, d’après "La Caricature", aussi bien aux massacres des Janissaires qu’à ceux des Mamelouks. La pl. dénonce ainsi la violence faite à l’encontre des citoyens français. Louis-Philippe commanda de nombreuses œuvres à Horace Vernet, lequel participa à la propagande du futur roi. Il est ironique que la pl. fasse la parodie d’une œuvre de Vernet pour dénoncer les actions du règne de Louis-Philippe. A la place d’Ali Pacha de Janina (qui massacra la population musulmane de la ville de Gardiki) se trouve Louis-Philippe, portant une constituée d’une visière et d’un bonnet à pompon d’influence orientale. Il repose sur la « CHARTE » au lieu d’être allongé sur un tapis oriental. Le brûle-parfum a une forme de poire à face humaine et porte une couronne. Le perroquet de Valmy est à côté de lui. Derrière lui, s’abritant du soleil sous un parasol : Soult, Barthe et Persil. Une seringue à clystère dépasse du parasol (référence à Lobau) : elle est considérée comme le signe annonçant les massacres (au lieu de l’étendard de Mahomet dressé par Mahmoud II juste avant de massacrer les janissaires). Thiers, agenouillé au premier plan, tout en regardant le spectateur, est occupé à faire parvenir le tuyau partant du sac de « MILLIONS » « aux mains pompantes du Système » (in explication). D’Argout à gche, « présidant aux assomages [assommages], la cravache à la main » (in explication). A l’arrière-plan, à gche, à l’ombre du bâtiment de la Bourse se trouvent des assommeurs chargés de frapper les passants. Une femme est à terre avec son enfant. Ainsi, la pl. veut rendre la comparaison totale entre la répression française sous Louis-Philippe et le massacre des janissaires (ou des Mamelouks) : « au lieu du massacre des janissaires, vous aurez une scène d’ordre public, tel que l’entend le 9 Août qui, du reste, n’a pas que ce seul rapport avec les gouvernemens à la turque ». La comparaison avec ces régimes autoritaires n’est pas flatteuse pour la monarchie de Juillet.Personnages représentés:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Barthe, Félix; Thiers, Adolphe; Persil, Jean-Charles; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Mouton, Georges, comte de Lobau
Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)
Reference : 25607
(1832)
1832 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 29 novembre 1832 (Planche n°224)- Lithographie coloriée,avant les muméros- - Œuvre: Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image :Hauteur: 15cmx Largeur: 21.8cm - Titre en bas au centre : « Tau-tau-tau, battez chaud, du courage ! // il faut du cœur à l’ouvrage. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N° [108] », en ht à dte : « Pl. [224] »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert, N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Jean-Jacques Grandville, dessinateur ? Le titre est un extrait du Vaudeville du Maréchal : « Tôt, tôt, tôt, // Battez chaud // tôt, tôt, tôt, // Bon courage, // Il faut avoir cœur à l’ouvrage. » (contenu dans Les Sabbats jacobites, 1791), reprenant le vaudeville final du Maréchal Ferrant, opéra comique de Philidor (1761). L'air « Tôt, tôt, tôt, battez chaud » connut un succès particulier pendant la Révolution française. La pl. inverse le discours qui, pendant la révolution française, avait une connotation fortement républicaine, incitant à mettre à bas les institutions et symboles monarchiques. Au contraire, ici, c’est la figure de la république qui est mise à mal. Un jouet d’enfant est constitué de deux figurines peintes, chacune munie d’un marteau (le manche du marteau est planté dans les ventres): il s’agit de Soult à gche (une tenaille et un autre marteau, plus petit, dépassent de sa besace) et de Louis-Philippe à dte (des clés sont accrochées à son pantalon. Philipon, dans l’explication s’interroge d’ailleurs sur leur usage : « Sont-elles un témoignage de l’ordre et de l’économie qui règnent dans sa maison ? – Veulent-elles dire qu’il est un geôlier ? – Sont-ce les clefs d’Anvers ? – ou les clefs de nos coffres ? – ou bien celles de nos cœurs ? »). Ils exercent leur marteau à tour de rôle sur la tête féminine de la République (ou la Liberté) placée au milieu de la pièce de bois transversale. Selon qu'on tire dans un sens ou dans un autre, le jouet permet à Soult ou Louis-Philippe de taper à tour de rôle sur la Liberté. La pl. dénonce ainsi le mauvais traitement infligé par les membres du gouvernement de la monarchie de juillet à la liberté, dont les principes sont bafoués.
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 20 décembre 1832 (Planche n°230) Hauteur : 26.5 cm xLargeur : 35.8 cm - Image :Hauteur : 22.6 cmx Largeur : 29.4 cm - Titre en bas au centre : « Requiescant in pace amen !! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°111. », « Pl. 230. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert, n°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie Véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
C’est la mise en image d’un rêve que propose Bouquet, celui des funérailles du Juste-Milieu : dans une église, le catafalque du Juste-Milieu au centre, décoré de trois petites poires. Sous un bonnet et des seringues à clystère entrecroisées, des feuilles portant les inscriptions « JE // jure », « Etat de siege [siège] », « JE PROME […] [PROMETS] ». En allant vers la dte, celui du duc d'Orléans (surmonté d'une cruche et orné des canons du siège d'Anvers), et celui de Soult (surmonté d'une épaulette et orné de deux sabres entrecroisés). A gche, un autre catafalque est décoré d’une couronne royale. Sur un autre est posée une gerbe de fleurs. Tous sont posés sur la seconde marche menant au chœur dans lequel se trouvent un triptyque et des verrières. Le titre indique qu’ils reposent en paix (locution latine). L’artiste eut cette idée de mettre en scène la mort de Louis-Philippe et du duc d’Orléans, en référence à leur actualité respective : le premier fut victime d’un attentat le 19 novembre 1832, tandis que le second partit combattre les Hollandais lors du siège de la citadelle d’Anvers.Personnage représenté: Soult, Nicolas-Jean de Dieu ; Louis-Philippe Ier, roi des Français ; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 4 avril 1833 (Planche 261)La caricature, no. 126, plate 261 ( 4,avril 1833).LE FESTIN DE BALTHASAR. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°126. », en ht à dte : « Pl. 261. »Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « AB. » [Auguste Bouquet, dessinateur]
Dans la salle d’un palais, un festin est donné. Celui-ci rassemble autour d’une grande table le roi et les membres du gouvernement. C’est le coq gaulois qui est le plat principal de ce repas. Une grosse poire est également posée à proximité. Louis-Philippe, au centre de la table, vu de dos, se penche en arrière, ébloui par ce qu’il voit apparaître en hauteur, à gche. Les autres convives, effrayés, quittent leur place et se précipitent hors de la pièce. Les chaises sont renversées. Le tumulte règne. Parmi les invités, sont identifiables Soult, au premier plan, tombé à la renverse, d’Argout, juste derrière, tombant d’une chaise et protégeant son grand nez. Dupin semble pousser les convives vers l’extérieur en agitant ses souliers en l’air. A côté de lui se trouve Barthe. Enfin, Thiers est à plat ventre et se fait enjamber par les fuyards. Ce qui effraie les convives, c’est une inscription lumineuse qui apparaît dans le coin gche de la composition : « 27. 28. 29. », qui sont les dates des Trois Glorieuses de la révolution de juillet 1830. L’idée de l’apparition d’une inscription en lettres lumineuses sur un mur lors d’un repas est une référence au festin de Balthazar (narré dans Le Livre de Daniel), lors duquel une « inscription sur le mur » apparut, présage de destin malheureux pour le roi Balthazar puni de balsphèmes. C’est donc un avenir douloureux que semble prédire "La Caricature" au gouvernement de Juillet. Rappelant aux ministres les dates de la révolution de juillet, elle leur annonce un funeste destin, pour les punir du bafouement des valeurs de la république. Personnage représenté:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Barthe, Félix; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baronAuguste Bouquet, né à Abbeville (Somme) le 13 septembre 1810, et mort prématurément à Lucques (Italie) le 21 décembre 1846. Peintre, lithographe, graveur et caricaturiste français, Bouquet fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Élève d' Ary Scheffer, il s'oriente sous l'influence du maître vers l'art nazaréen. Il réalise de nombreuses lithographies de caricatures pour les journaux L'Artiste, La Caricature (1831-1834), Le Charivari (1832-1833), Le Triboulet (1843), ainsi que pour l'ouvrage de Jules Janin Deburau, l'histoire du théâtre à quatre sous (1832).Collaborateur et ami de Philippon, Honoré Daumier et Grandville, Auguste Bouquet fait partie de cette génération de caricaturistes courageux qui osèrent défier la censure, et dont la cible privilégiée était Louis-Philippe.
Lyon, Fr. Matrebon, de l'imprimerie de Brunet, 1816, pt. in-8°, 334 p., orné de 24 planches gravées, ex libris ms. ‘Ch[arle]s Hormann - 1844’, cartonnage en papier marbré dit ‘oeil-de-chat’ en orange et noir, pièce de titre en papier cuir noir, frottements, bon exemplaire.
Intéressant ouvrage d'initiation à la mythologie gréco-romaine, avec l'analyse de Virgile, d'Ovide et d'Homère, par de Basseville, homme de lettres et diplomate français, qui le fit publier pour la première fois en 1784. Quérard, la France LIttéraire I/208: Hoefer NBG IV/712.
Phone number : 41 (0)26 3223808
A Genève et se trouve à Paris, Chez Paul Barde / chez Laurent, 1784. In-8 de [2]-XV-208 pages, plein veau marbré, dos lisse orné de filets, fleurons et titre dorés, étiquette de titre marron, triple filet doré encadrant les plats, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure frottée, mors réparés.
Orné d'un portrait de François Le Fort par Schenk au frontispice. Edition originale.
A Genève et se trouve à Paris Chez Paul Barde / Chez Laurent, Libraire 1784 in 8 (20x12,5) 1 volume reliure plein veau fauve de l'époque, dos lisse orné de caissons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches teintées rouge, portrait gravé en frontispice, XV et 208 pages. Nicolas-Jean Hugou de Bassville, 1753-1793. Edition originale. Bel exemplaire
Très bon Reliure Ed. originale
A Paris, chez les Libraires associés, 1804. In-12, demi-basane blonde à coins, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). 332 pp. - [1] f. (table).
Nouvelle édition ornée de 24 planches hors-texte représentant 43 figures mythologiques gravées.Bassville (1743-1793), diplomate sous la Convention, fut tué lors d'une mission à Rome pour avoir fait porter la cocarde tricolore aux gens de sa suite.Ex-dono manuscrit sur le contreplat.Coins frottés et un mors inférieur légèrement fendillé. Bon exemplaire.
Paris, chez l'auteur, Bleuet, Potier de Lille, 1790 2 tomes en un fort vol. in-4, faux-titre, viij pp. [lvi] pp. mal chiffrées c, 272-133 pp., [2] pp. n. ch. de table ; xvj-364-91 pp., avec un frontispice gravé sous serpente, demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre verte, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Coupes frottées, coins abîmés, plats frottés.
Edition originale, au format in-4, de toute rareté. (elle se décline aussi en quatre volumes in-8). C'est l'une des premières histoires générales de la Révolution, encore à ses débuts : elle court depuis l'ouverture des Etats Généraux jusqu'au 10 septembre 1789 seulement. Avant de s'illustrer par un zèle déplacé dans la tragique affaire des ambassades à Rome et d'y trouver la mort, Bassville se voulut le chantre éclairé de la Révolution.Martin & Walter, 1910. Monglond, I, 799. Fierro, 87. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, chez l'auteur, Bleuet, Potier de Lille, 1790 4 vol. in-8, frontispice gravé au tome 1, demi-basane brune à coins, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). Certains coins abîmés, large mouillure au début du tome 1 ainsi qu'aux tomes 2 et 3.
Edition originale. Plus que de véritables mémoires, c'est l'une des premières histoires générales de la Révolution, encore à ses débuts : elle court depuis l'ouverture des Etats Généraux jusqu'au 10 septembre 1789 seulement. Avant de s'illustrer par un zèle déplacé dans la tragique affaire des ambassades à Rome et d'y trouver la mort, Bassville se voulut le chantre éclairé de la Révolution.Martin & Walter, 1910. Monglond, I, 799. Fierro, 87. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
BASSVILLE ...//... Nicolas-Jean Hugou de Bassville (1753-1793).
Reference : 9816
(1805)
Paris, Gabriel Dufour, An XIII, 1805, 1 volume, in-12, relié, XVI-342 p.. Nouvelle édition, revue, corrigée et ornée de vingt-quatre figures contenant quarante-trois sujets gravés en taille-douce et sur de nouveaux dessins. Bien complet de toutes les gravures dont plusieurs sont partiellement colorisées d'époque, notes et sources en bas de pages. Reliure d'époque, pleine basane marbrée, dos lisse avec caisson ornés de fleurons et de semis de petits fers dorés, titre doré, frise dorée d'encadrement sur les plats, accident à la coiffe supérieure, volume vrillé, divers ex-libris manuscrits sur les gardes, manque de papier dans la marge d'un feuillet, des petites tâches, plusieurs coins des feuillets cornés, petites salissures de manipulation. Exemplaire défraîchi.
Etat moyen. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 7 mars 1833 (Planche n°252 )- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.8cmx Largeur: 27.3cm - Image: Hauteur: 28.2cmx Largeur: 22.7cm - Titre en bas au centre : « Si elle tombait vous seriez écrasés. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°122. », en ht à dte : « Pl. 252. » - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur - Inscription - Les tables de la « LOI » derrière la figure de la république. Sur le globe : « ASIE » et « EUROPE »Au bas des marches de ce qui semble être la chambre des députés, la statue de la Liberté juchée sur un piédestal. Sept hommes ont accroché des ficelles autour de son cou et de son torse et tirent de toute leur force pour la faire tomber. De gche à dte : Barthe, qui regarde le spectateur d’un air affolé, Louis-Philippe de dos (mais reconnaissable aux favoris et au toupet), et Soult, de face. Au centre, d’Argout, ayant tiré trop fortement sur la corde, l’a cassée. Il tombe à la renverse. Trois autres ministres, dont les visages sont cachés, tirent de toutes leurs forces, à dte. L’un d’eux regarde le spectateur. Ils sont difficilement identifiables. La pl. dénonce le bafouement des valeurs de la république par les membres du gouvernement, en particulier la liberté. L’explication établit une comparaison entre l’acharnement à détruire au sens propre les statues de Napoléon après sa chute, et la volonté de faire tomber les valeurs républicaines, sous le règne de Louis-Philippe, au sens figuré.
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 10 mai 1832 (Planche n°161),pli central ,tache - Œuvre : Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm - Image :Hauteur: 24cm xLargeur: 22cm- Titre en bas au centre : « Enigme. // Plusieurs têtes de fous dans un bonnet de coton blanc formant la // poire……….devinez ! // c’est le juste-milieu. »- Dans la lettre : « Lith de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur]
iconographie:Ressemblant à une poire (allusion à Louis-Philippe, et plus largement au juste-milieu), un seul et même bonnet de coton blanc couvre la tête de cinq personnages, membres du gouvernement : baron Louis, Barthe, Périer, Soult, d’Argout (protagonistes du gouvernement Périer). Le bonnet de coton est traditionnellement considéré comme un symbole de la folie. Il est aussi un bonnet de nuit d’ « épicier » (in explication), couvrant le ministère du 13 mars : ainsi, c’est la tonalité bourgeoise du gouvernement qui est dénoncée iciPersonnages représentés:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Périer, Casimir; Barthe, Félix; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron
DEVOS Roger; GABION Robert; MARIOTTE Jean-Yves; NICOLAS Jean; ABRY Christian:
Reference : 12554
(1978)
Annecy, Archives departementales de la Haute-Savoie, 1978. In-8 broché de [4]-II-335 pages, couverture à rabats ornée du sceau d'Humbert de Genève au premier plat, d'une vignette imprimée par Valetta (1738) au second.
Illustré de quelques photographies et reproductions de documents, hors-texte, dont 2 dépliantes. Second volet de Sources et méthodes de l'histoire de la Savoie. Couverture légèrement jaunie et frottée, nom de possesseur au premier plat.
Forest] E. & J. Grandville -TALLEYRAND - Forest, Eugene Hippolyte
Reference : 24404
(1832)
1832 Planches HT parues dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 20 septembre 1832 (Planches n°200 et 201)La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature (Journal) No.98. [Paris] Becquet for Maison Aubert [22 September 1832] Lithograph. 32.7 × 52.3 cm.Talleyrand est Vulcain forgeant des chaînes et des protocoles ; il est assis sur les filets dont il entortille le monde... Une fleur de lys est tatouée sur le bras droit. Titre en bas au centre : « LES FAUX DIEUX DE L’OLYMPE. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°98) », en ht à dte : « Pl. 200, 201. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « E.F.J.G. » [Eugène Forest, lithographe, et Jean-Jacques Grandville, dessinateur]Inscription - Une fleur de lys tatouée sur le bras droit de Talleyrand ; sur les poteaux à gche : « TRAVAI […] [TRAVAIL] // PUBLIC », « ROUTE // des // BEAUX // ARTS » (charges ministérielles incombant à d’Argout)Assemblée des membres du gouvernement de Juillet, travestis en dieux de l’Olympe ou personnifications de concepts. Au premier plan, de gche à dte : Thiers en Mercure volant, un petit putto aux yeux bandés représentant le Juste-Milieu tenant un carquois contenant les « TRAITS LOURDS » des journaux favorables au gouvernement (« MONITE […] [MONITEUR] », « NOUVELL […] [NOUVELLISTE] », « [JOURNAL DES] DÉBATS »), une Vénus entourée de sacs d’or, de décorations (épaulettes, croix d’honneur, écharpes…). Elle tient, de plus, sur ses genoux, de petites statuettes (Némésis et sans doute le Figaro, c'est-à-dire les deux journaux naguère d’opposition, et servant ensuite le gouvernement, lequel a acheté leur silence avec de l’argent). Le baron Louis, dans l’ombre, représente l’Avarice, posant ses pieds crochus sur un sac d’or. Au deuxième plan, de gche à dte : Talleyrand en Vulcain, forgeant des chaînes et des protocoles (« PROTOCOLE // N°73050 », « BELGIQUE », « « ANGLETE […] [ANGLETERRE] », « PROTOC […] // N°74051 »), des serments (« SERMENS [SERMENTS] // de // 93 à 1832 »), l’histoire de la « révol [révolution] », Cerbère gardant les prisons de « Ste PELAGIE », de « LA FORCE » (chien à trois têtes couvertes de casquettes de police). La Discorde tenant non une pomme, mais une poire, et la Cupidité tenant un registre d’ « AGIOT » au-dessus du temple de la Bourse. Au troisième plan, de gche à dte : d’Argout en statue de Pan en terme (avec une palette et des pinceaux à la base), les furies : Persil avec ses « saisies » et « condamnation », Guizot et sa guizotine (la troisième furie n’est pas identifiée). Soult en Mars brandit un cierge, une figure ( ?) tient une fourche tordue et une clé de cachot. Barthe en Thémis tient un double glaive et une balance, Girod de l’Ain en Bacchus, Lobau en Neptune tenant la seringue à clystère se terminant en trident. Viennet en Apollon (ou Orphée ?) joue la « PHILIPPIDE » à la harpe, Montalivet, représentant la Flatterie, verse de l’ambroisie (sous forme de papiers avec les inscriptions : « TRES FIDELE SUJET // FLATTERIE ») dans la coupe de Louis-Philippe en Jupiter, accompagné de son coq foulant des armes, et coiffé d’une couronne en forme de poire. Derrière lui, la Paix avec son rameau, et la Frayeur avec son lièvre. Le duc d’Orléans en Hercule s’appuyant sur sa massue portant l’inscription « DISCOURS », Dupin en Momus, dieu de la Folie, ayant pour marotte une chaussure. Et enfin, Sébastiani, en paon (sans doute Junon). A l’arrière-plan, une figure volante représentant le journal le « MONITEUR », la Nuit, répandant des pavots, et un zodiaque qui sert à dénoncer les différents événements des derniers mois (« JUIN 1832 » avec une balance, « JUILLET 1832 » avec un lion, « AOUT 1832 » avec un scorpion, « SEPTEM […] [SEPTEMBRE 1832] »). Puis, un homme portant une faux : il s’agit de Saturne, emportant avec lui dans son sac la « MEILLEURE // REPUBLIQUE ». Ce dieu se retire aux Etats-Unis (La Fayette ?). Et enfin, un siège vide au centre : il s’agit de celui de la « Sagesse » (in explication).
Personnages représentés : Thiers, Adolphe ; Louis-Philippe Ier, roi des Français ; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet ; Girod de l'Ain, Louis Gaspard Amédée, baron (Louis Gaspard Amédée Girod dit) ; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné) ; Sebastiani, Horace ; Soult, Nicolas-Jean de Dieu ; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron ; Persil, Jean-Charles ; Barthe, Félix ; Viennet, Jean Pons Guillaume ; Cruciani, François ; Guizot, François ; Mouton, Georges, comte de Lobau ; Orléans, Ferdinand-Philippe d', ducA vitriolic caricature of all members of the July Monarchy govern- ment, mocking its repression of the opposition, and its weak foreign policy. Louis Philippe, represented as a fat, effeminate king wearing a toga, is accompanied by a decadent family and scheming, corrupt ministers. The composition is dominated by Talleyrand to the left who is portrayed as Vulcan, forging chains and protocols. He is sitting on netting with which he ensnares the world; a fleur-de-lys is tattooed on his right forearm; his orthopaedic shoe is on the correct foot and his crutch is partly buried under documents to his right.Print shows a group of French political figures as the "false gods of Olympus" each depicted with some attribute of the classical god they are portraying, among them are Georges Mouton as Neptune, Etienne-Denis Pasquier as flattery playing a lyre, Girod de l'Ain as Bacchus, a man as Themis, overhead is a female figure representing the "Moniteur", Marshall Soult as Mars, Félix Barthe as Cyclops, François Guizot as a Fury, Charles Maurice de Talleyrand-Périgord as Vulcan, comte d'Argout as Pan, Adolphe Thiers as Mercury, a blind putti with a quiver of arrows, Venus reclines among objects of wealth next to Joseph Dominique, H.F.B. Sébastiani as a peacock, Andre Dupin as Momus, wearing a fools cap, Ferdinand Philippe, duc d'Orleans as Hercules, and Louis-Philippe, the "citizen king" of the French, as Jupiter, seated with a rooster between his legs. In the upper right corner, Father Time departs.OCLC Number: 844964174
1832 Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 3, 5 janvier 1832, (Planche n°125)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 27.8cmx Largeur: 26.6cm- Titre en bas au centre : « Résurrection de la Censure. » ; légende plus bas au centre : « Et elle ressuscita le troisième jour après sa mort » (évangile St Luc) » ; indications, en ht à gche : « N°62. », en ht au centre : « La Caricature (Journal) », en ht à dte : « Pl. 125. Inscription - Dans la lettre : Lith. de Delaporte » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro-dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « J.J. Grandville / E. Forest [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sur les façades de théâtre, de gche à dte : « THEA[…] [THÉÂTRE] DE VARIÉTÉS », « […] [THÉÂTRE] NOUVEAU » ; noms des journaux indiqués sur des personnages ou des numéros épars : « CONSTITUTION[…] [CONSTITUTIONNEL] », « LA FRANCE [ ?] », « LA TRIBUNE » ; dans la boîte, sur des papiers : « PROCES du / MARECHAL / NEY » (maréchal Ney condamné à mort en 1815 ; jugé injuste par La Caricature); sur des pierres en bas,
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique volume 4, 25 octobre1832 (Planche n°211)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.6cmx Largeur: 27cm - Image: Hauteur: 24.5cmx Largeur: 20.6cm - Titre en bas au centre : « Elèvement des immondices » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°103. », en ht à dte : « Pl. 211. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, r. Childebert, 9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie Véro-Dodat. » ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. F. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sous le pied droit du roi, deux feuilles avec inscriptions : « 60 » pour l’une, et « la v’la la grande // Ordonnance // qui vient de // paraitre // tout à l’heure » pour l’autre ; sous les pieds de d’Argout, deux feuilles avec inscriptions : « Exposition // Annuelle » pour l’une, et « BEAUX ARTS » pour l’autre ; aux pieds de Soult, deux feuilles avec inscriptions : « Circulaire » pour l’une, et « ETAT DE SIEGE » pour l’autre.iconographie:La table des matières du 4e vol. de "La Caricature" apporte une précision au titre : « (Promotion des 60 pairs) ». Louis-Philippe, à gche, pousse avec un balai vers la pelle de d’Argout des figurines représentant les pairs de France prêts à être jetés dans la charrette qui les emmènera vers le « PALAIS DU LUXEMBOURG ». Soult, à dte, en jette quelques-uns avec sa pelle. Les hommes sont habillés en charetiers. Une poire se trouve dans le coin inf. droit. La pl. dénonce la nomination de soixante pairs de France. Le titre joue sur la ressemblance entre les mots « enlèvement » et « élèvement ».Personnages représentés:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 22 novembre 1832 (Planche n°225-226)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 35.8cmx Largeur: 52.2cm - Image: Hauteur: 28.1cmx Largeur: 46.3cm - Titre en bas au centre (paroles autour d’une partition de musique) : « Sopranos. Rondo allegretto con brio // An-vers [Anvers] prends garde, An-vers prends garde, car nous t’a-bat-trons [abattrons] bien. », « barytons // et basses-tailles // nous n’a-vons [avons] garde, nous n’a-vons garde, car nous nous te-nons [tenons] bien. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°109. », en ht à dte : « Pl. 225. 226. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue childebert n°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, parmi les graffitis présents sur le monument central, signatures : « JJG EF » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe], et « ohé Forest ! » [Eugène Forest, lithographe]Inscription - Sur le sac tenu en bandoulière sur l’épaule de d’Argout : « Ecole de // DESSIN » ; sur le fond de pantalon de Louis-Philippe, la représentation d’un texte titré « PROGRA […] PROGRAMME », évocation du programme de l’hôtel de ville sur lequel Louis-Philippe s’est assis, au sens propre dans la pl., comme au sens figuré tel qu’il est dénoncé par le caricaturiste ; Guizot porte un petit ouvrage en badoulière, duquel dépasse une feuille avec l’inscription « DOCTRINE » ; sur le grand monument autour duquel les hommes tournent : « CE MONUMENT // A ETE ERIGE // EN MEMOIRE DE LA GRANDE VICTOIRE // QUI SERA REMPORTEE // PAR L’ARMEE FRANCAISE SUR LES HOLLANDAIS // 15 NOV. 1832 » ; parmi les graffitis présents sur le monument central : « Credeville // voleur », « phi phi philipon », l’esquisse du portrait de d’Argout vu de profil avec un nez démesuré, une poire couronnée de lauriers, une poire à l’envers avec des ailes de chérubin (Louis-Philippe), une autre poire, plus grosse. En bas à dte, un graffiti caricaturant sans doute le duc d’Orléans vu de profil, et une autre figure, schématiquement tracée, représentant une tête casquée de profil (sur un corps sommairement dessiné)
iconographie:Dans une cour fermée par un muret décoré de deux vases, une ronde d’enfants se tenant la main tourne autour d’un haut monument commémoratif en forme de parallélépipède (un ressaut en arc de cercle a été ménagé dans le muret pour permettre de faire le tour du monument). Il s’agit en réalité des ministres, représentés avec leurs traits d’adulte mais avec une taille d’enfant. Depuis le fond à gche, vers le fond à dte, prennent place Lobau (vêtu d’une robe à rayures violettes, portant un chapeau en papier surmonté d’un panache tricolore. Une seringue à clystère est accrochée à son vêtement), Persil, Dupin (portant tous deux un couvre-chef rouge à pompon), Barthe (couvert de la coiffe de magistrat), le duc d’Orléans, d’Argout, Soult (dans ses habits de maréchal. Des croix d’honneur sont accrochées à ses bottes), Louis-Philippe (avec des sabots), Guizot (dont le corsage blanc est décoré de petites poires), trois personnages de dos non identifiables, Madier de Montjau (portant un pantalon jaune, et représenté très grand même enfant), et enfin Henri de Rigny. En ht du monument se trouvent des jouets et accessoires d’enfants en rapport avec le thème militaire : des cocottes en papier, un canon et un petit soldat de plomb. La pl. se moque de l’assurance qu’a le gouvernement français lors du siège de la citadelle d’Anvers par l’armée française (dirigée par le maréchal Gérard), en Belgique, face aux troupes hollandaises (siège du 15 novembre au 23 décembre). Monument commémoratif par anticipation. La pl. dénonce cette guerre meurtrière qui tua de nombreux soldats français, mais aussi bon nombre de civils belges. Grandville critique l’irresponsabilité des membres du gouvernement qui envisagent la guerre comme un jeu, sans avoir conscience des conséquences désastreuses.Personnages représentés:Mouton, Georges, comte de Lobau; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Gauthier de Rigny, Henri, comte; Madier de Montjau, Joseph Paulin; Barthe, Félix; Persil, Jean-Charles; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Guizot, François; Orléans, Ferdinand-Philippe d', duc; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 21 février 1833 (Planche n°248) -La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No 120, plate 248. [Paris] I. de Becquet for Maison Aubert -[28 February 1833]. Hand-coloured lithograph. Overall paper size 27.5 × 36.5 cm.Titre en bas à gche : « Memento homo quia pulvis es et in // pulverem reverteris. » ; légendes, en bas, de gche à dte : « Paillasse…. », « Tupin. », « Le grand conquérant // de la Hollande. », « Lebeau Lancelot. », « Le prince // Cartouche de Damas-scie. », « Le petit diable d’argent. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°120. », en ht à dte : « Pl. 248. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue de Childebert n°9. » [imprimeur] ; « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur].Description iconographique:Pl. n°1. de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°2 (pl. 250 du numéro 121) et pl. n°3 (pl. 251 du numéro 121). Le titre est une citation latine extraite de la Genèse, vers 19, signifiant : « Souviens-toi, homme, que tu es poussière, et que tu redeviendras poussière ». A gche se trouvent trois personnages, figures du peuple, dans l’encadrement d’une porte, juchés au sommet de deux marches : un homme (ayant participé à la révolution de Juillet) tient en l’air un pavé portant les dates des Trois Glorieuses « 27. 28 // 29 » (juillet) qu’il s’apprête à jeter sur le groupe de personnages en face de lui. Il est accompagné de deux enfants (« ces enfans [enfants] sont les gamins héroïques qui firent les barricades », in explication) : l’un, coiffé d’un bonnet phrygien décoré de la cocarde tricolore, porte un sac contenant des pavés, tandis que l’autre tient un plat sur lequel se trouvent deux autres pavés. Le groupe de personnages s’avançant se compose des membres du gouvernement. De gche à dte: Louis-Philippe, déguisé en Paillasse (les boutons du costume sont en forme de poire). Il a posé par terre sson chapeau décoré de la cocarde tricolore. A genoux, il joint ses mains pour supplier les hommes du peuple de l’épargner. Puis Dupin, déguisé en sauvage et tenant un gourdin portant l’inscription « PLAISANTERIE ». Ensuite, le conquérant de la Hollande (le duc d’Orléans). Puis vient Lobau, portant une perruque d’ancien régime, un grand tablier blanc et tenant de sa main dte un seringue à clystère. Soult vêtu à la mode de Louis XIII, fait reposer son genou droit sur une béquille. Enfin, Thiers, portant un vêtement de petit diable blanc (il porte un bonnet blanc pourvu de cornes, et une queue dépasse de son pantalon). La pl. met en garde le gouvernement de ne pas trahir les idéaux républicains qui ont présidé à la naissance de la monarchie de juillet. Elle rappelle le rôle fondamental du peuple dans l’instauration du régime. Elle entend rappeler au roi et aux ministres que c’est grâce au peuple que la monarchie de juillet a pu voir le jour, et menace de faire basculer le régime en place si les idées républicaines sont bafouées. L’explication est très claire : « Souvenez-vous que c’est moi, moi peuple, qui vous ai faits tous, et que je puis vous défaire demain si vous êtes parjures, si vous êtes prévaricateurs, si vous êtes prodigues de mon sang et de ma sueur, si vous gaspillez mon bien, si vous enchaînez ma liberté ».
Personnages représentés:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Mouton, Georges, comte de Lobau; Orléans, Ferdinand-Philippe d', ducA satire on royal censorship lifted for the carnival designed in two consecutive prints to be assembled as a panorama of a motley proces- sion of 22 comic figures, five of whom are carrying a rotund paper dummy made up of various newspapers. The first figure in the group is a judge with an axe who is holding up a poster proclaiming the death penalty, the last man is Talleyrand, depicted as a limping devil, all in red with a red face mask and horns; the artist has again attached the surgical boot in error to the left foot.
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847) - Traviès de Villers, Charles Joseph (dit C. J. Traviès)
Reference : 25188
(1833)
1833 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble) = LES FeuILLES PUBLIQUES et leurs souteneurs. Lithographie par Jean- Ignace-Isidore Gerard dit GRANDVILLE et Charles-Joseph TRAVIES, 260 × 465, marges 350 × 550 (Villa 13.235),pl 315/316 , publiee le 26 septembre 1833, pli central, quelques piqures.Inscription - Titre en bas au centre : « LES FEUILLES PUBLIQUES (Suite) // et leurs souteneurs. » ; légendes en bas, de gche à dte : "La Gazette et son Vicomte. », « La France Nouvelle et son rédacteur. », « La Débats et son préfet. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°153. », en ht à dte : « Pl. 320 et 321. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur]Description iconographique:Pl. n°3 et 4 de la série des "Feuilles publiques". Cf. pl. n°1 et 2 (pl. 315-316 du numéro 151).Dans le titre, jeu de mots entre « filles » et « feuilles » grâce à une différence de taille des lettres. Les journaux défenseurs du gouvernement sont alors assimilés à des prostituées peu avenantes, vieilles et défraîchies. A gche, la « GAZET […] [GAZETTE] // DE // FRAN […] [FRANCE] », journal légitimiste, incarné par une vieille prostituée grande et mince, portant une paire de lunettes. Elle tient dans la main gche une couronne. A son bras se tient un jeune homme pourvu d’un long cou. Il s’agit de la personnification de la « Jeunesse dorée » (in explication). Il tient une canne dont le pommeau est la tête de Chateaubriand, lequel est allé rendre visite à la famille royale à Prague de début septembre à début octobre 1833. Et justement, derrière eux, un panneau de bois indiquant le chemin pour la « ROUTE // DE PRAGUE ». Prague est la ville où émigra Henri V avec sa famille en 1832. La pl. met donc en scène les deux personnages sur le point de faire le pèlerinage pour cette ville. Au centre, le journal « FRANCE // NOUVELLE », incarné par une prostituée à l’embonpoint marqué. Elle porte un collier fait de croix de la légion d’honneur et une robe portant des motifs de poires. Elle porte une boucle d’oreille en forme de poire. Son tablier prend la forme d’un exemplaire de journal avec le titre de la revue et les lignes d’un article, illisibles. Louis-Philippe, qui finance ce journal et l’alimente d’informations, se tient face à la prostituée et porte sa main sous son menton. Il lui donne un billet portant l’inscription « article // communiqué ». Vu de dos, il porte une redingote, un bonnet et une plume sur l’oreille. Derrière eux se détache la silhouette de ce qui semble être la boutique du roi, assimilé à un écrivain public fournissant des articles au journal (« PEPIN (PHILIPPE) // ECRIVAIN // PUBLIQUE [PUBLIC] »). Une affiche est placardée sur le côté de l’échoppe, portant l’inscription « DEUX // ANNÉES DE // Regne [Règne] ». A dte, la prostituée du « JOURNAL // DES // DÉBATS », dont la versatilité et l’opportunisme politique sont dénoncés à travers les inscriptions sur le papier accroché à la robe : « VIVE LE // ROÂ !! », « VIVENT // les // Bourbon […] [Bourbons] », « VIVE // L’Emp […] [Empereur] ». La robe est décorée d’un aigle bicéphal et de la date d’instauration de la « […] ESTAURAT […] [RESTAURATION] » : « 1815 ». Son chapeau porte la cocarde tricolore et un médaillon orné d’une fleur de lys. Elle donne le bras à un préfet (Gisquet ?) ventripotent, qui met la main dte dans son veston. Sa redingote porte des distinctions honorifiques. Derrière eux, un canapé portant des motifs évocateurs de la monarchie de Juillet : une seringue à clystère, une toque de magistrat, une poire à face humaine, et plusieurs autres petites poires. Les accoudoirs sont sculptés de têtes humaines. On peut notamment reconnaître Soult.
A gauche, Louis-Philippe et le journal Le Moniteur (dont le vetement est decore d’aigles, de eurs de lys et de poires) ; au centre, Le Figaro avec M. de la Cour (mouchard ou policier) ; le Constitutionnel a droite, avec un naif a qui il fait voir des etoiles en plein midi.
1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, (Journal) N°128.volume 5, 18 avril 1833 (Planches n°265 et 266)- Hauteur: 35.8cm x Largeur: 52cm - Dimensions - Image : Hauteur: 22.5cm x Largeur: 40cmTitre en ht au centre : « RÈGNE ANIMAL. » ; légende en bas au centre : « CABINET D’HISTOIRE NATURELLE. » ; indications : en ht à gche : « Pl. 265, 266. », en ht à dte : « La Caricature »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ // G. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur], et sur la tablette basse de la table : « J.J. Grandv // E. For. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]Description iconographique:Pl. n°1 de la série du "Cabinet d’histoire naturelle" comportant trois numéros : cf. pl. n°2 (pl. 271-272 du numéro 131) et pl. n°3 : (pl. 275-276 du numéro 133). Pl. d’histoire naturelle représentant les membres du gouvernement sous la forme d’animaux. Chaque figure hybride, à tête humaine et au corps animal (exceptés d’Argout, le duc d’Orléans et Louis-Philippe qui ont une tête animale), est identifiable grâce à la mention de son nom (variation humoristique sur le nom de chaque homme, surnom) sur une pancarte ou sur le socle, sur lesquels est également précisé à chaque fois le faux nom scientifique en latin. De gche à dte et de ht en bas : accrochés sur le mur du fond : Barthe, représenté en caméléon portant sur le corps la mention « BART ». La pancarte indique « BARTOLUS CAMELEO // (Classe des Carbonari) ». Ce dessin dénonce l’opportunisme de Barthe, changeant d’opinion politique en fonction du régime en place, et fait référence à son passé de carbonaro. Schonen, représenté en tétard. La pancarte indique « CHONAINUS // Tétard Vineux », en référence à la tendance qu’a ce personnage à boire beaucoup. "Le Journal des Débats" est figuré sous la forme d’un long serpent. La pancarte précise « (SERPENT DEBAT // (JOURNALISTES REPTILES) ». Il porte sur son corps des étiquettes enroulées mentionnant : « EMPIRE // 1800 », « RESTAURATI […] [RESTAURATION] // 1815 », « Révolution de // Juillet de 1830 », et enfin une étiquette représentant une poire à face humaine. Puis vient Soult, représenté en caïman. Il est accompagné de la mention « CAYMAN // MARECHAL (dalmaticus) ». Est dénoncée ici la propension qu’a Soult à courir après les honneurs et les distinctions. Lameth est représenté en flascopsaro, gros poisson rond. Son nom est précisé : « FLASCOPSARO // (Stephanus) ». Enfin sur le mur du fond est également accroché Lobau, en crapaud. La pancarte indique « LANCELOT Aquatique // Famille des Crapauds ». Il porte une culotte avec des rayures bleues et blanches, l’écharpe de la légion d’honneur et la croix d’honneur, ainsi qu’un bicorne. La pl. rappelle l’émeute que Lobau avait réprimée en usant de lances à incendie. La thématique de l’eau, depuis lors, est toujours très présente dans les caricatures de Lobau élaborées par les journaux d’opposition. Sur la table adossée au mur sont posés quatre oiseaux empaillés.Le premier est Thiers, en tiercelt, appartenant à la catégorie des « OISEAUX MOUCHES // TIERCELET ». Un jaseur (« JASEEUR // (Statisticus) ». Viennet est représenté en gros volatile (« VIEUX NIAIS // ORPHEUS »). Sa queue prend la forme d’une lyre. La pl. se moque de son activité de poète. Il porte autour du cou une « clé d’or ». A côté de lui se trouve « FRANCARRET // (Vautour Accusator) » revêtu d’un habit de juge. Par terre au premier plan, le duc d’Orléans en « Oiseau Royal // (Fanfaronus Poulotus) », en habit militaire. A côté sont déposés des œufs sur un épais coussin rouge précisant la nature des œufs « PRINCIPICULES // EN // ŒUFS ». Viennent ensuite deux quadrupèdes posés sur un socle et se faisant face. Il s’agit de Guizot en hyène (le socle indique « GUIZOTHIENE (Doctrinarius Férox) », allusion à la doctrine de Guizot) et de Persil (le socle indique « CHACAL REQUISITOR Persicus », dénonçant la férocité avec laquelle Persil intente des procès contre les défenseurs des idées républicaines). A dte, la personnification de "La Caricature", portant un bonnet phrygien à cocarde tricolore, et dont l’extrêmité est décorée d’une plume et de grelots. Sa robe de chambre est décorée du motif de la poire transpersée d’une flèche. Il manipule un perroquet bleu incarnant Louis-Philippe. Il porte des épaulettes et l’écharpe de la légion d’honneur. Le roi avait déjà été caricaturé en perroquet afin de se moquer de sa propension à parler fréquemment des batailles de Valmy et Jemmapes, combats révolutionnaires de 1792 dans lesquels il se serait illustré (cf. pl. 86 du numéro 43 de "La Caricature"). Posé devant lui sur la table, un sac duquel se déversent des pièces d’or et portant l’inscription « Liste ». Il s’agit d’une allusion à la liste civile du roi. Enfin sur la table, de profil, se trouve d’Argout. Représenté avec une tête de pélican, il porte un petit costume et tient sous le bras le portefeuille du ministère de l’ « INT […] UR [INTERIEUR] ». La pancarte indique « NARGOUT // (Toucanus Nasiférus) 20/ ». Au tout premier plan, à dte, un porc-épic, emblème de la Caricature ou du journalisme d’opposition de manière plus générale (certains de ses pics sont des plumes d’écrivain ou des crayons lithographiques) s’attaque à un « SCORPION » qui est « Venimeux » et appartient à la « Famille Jiskêt », c’est-à-dire Gisquet, le préfet de la police de Paris. La pl. établit un parallèle entre cabinet scientifique et cabinet ministériel.
Personnages représentés:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Lameth, Charles Malo François de, comte; Guizot, François; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Thiers, Adolphe; Persil, Jean-Charles; Barthe, Félix; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Mouton, Georges, comte de Lobau; Schonen, Auguste Jean Marie de, baron
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847)- Desperet ou Desperret, Auguste
Reference : 25192
(1833)
1833 Planche HT double ,d'une suite de 3, parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 24 octobre 1833 (324-325) • Hauteur: 35.8cmxLargeur: 52.2cmDimensions - Image :Hauteur: 29.4cm xLargeur: 44.8cm.Dimension de la feuille hauteur 346 mm x longueur 522 mm.Description: Titre en ht à dte : « VOYAGE » ; légendes, en bas, de gche à dte: « De ses bienfaits chez nous tout parle : // Que le jour de la paix vienne, et // Notre bonheur sera fait par le // Grand Roâ que chante Viennet. », « Vive le rrrrroî ! Vive le rouâ ! vive le roâ ! Vive l’roué ! viv’ le roué ! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°155. », en ht au centre : « Pl. 324 et 325. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie Vero Dodat » [éditeur], « Lith. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J. J G. invt A D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Sur les marches de l’escalier menant au trône, un premier tapis portant des inscriptions : de bas en ht : « PROGRAM […] [PROGRAMME] », « NON // INTERVENTIO […] [INTERVENTION] », « DISSOLUTION // DES GARDES // NATIONAL […] [NATIONALES] », « NATIONALITE // POLONAISE », « ETAT DE // SIEGE // DE PARIS », « MISE EN // LIBE // RTE [LIBERTÉ] de // LA DUCHES […] [DUCHESSE] // [DE BERRY] ». Un second tapis sur le côté : « RESURRECTION // DE L’EDIT DE 1666. », « POURSUITE // DES AMIS // DU PEUPLE », « assommeurs // payés », « PROCES // AUX // JOURNAUX »Description iconographique:Pl. n°1 et 2 du "Voyage de la pensée immuable à travers les populations empressées". Cf. pl. n°3 et 4 (pl. 326-327 du numéro 156) et pl. n°5 et 6 (pl. 328-329 du numéro 157). Représentation de l’accueil réservé au roi par les populations de Lisieux et Evreux, lors de sa visite dans ces villes, en 1833 (Louis-Philippe a effectué un voyage en Normadie du 26 août au 12 septembre. Il s’est notamment rendu à Évreux, Lisieux, Falaise, Granville, Saint-Lô, Cherbourg, Bayeux, Caen, Rouen, Louviers, Le Havre). A gche se trouve le trône royal, au sommet de plusieurs marches. Ses pieds de devant sont sculptés en forme de tête de d’Argout, muni d’une trompe d’éléphant. Les accoudoirs sont sculptés en forme de seringues à clystère, et le dossier est marqué du mongramme de Louis-Philippe (« LP » entrecroisés). Au-dessus du dossier est posé une couronne surmontée d’un lampadaire tenu par Soult et Guizot ( ?). Derrière le trône se trouve un monumental arc de triomphe portant le nom des deux villes accueillantes (« EVREUX. » et « LISIEUX. »). Une frise décorative est composée d’une fleur de lys, d’une seringue à clystère, d’une poire entourée de fleur de lys et d’un coq. Dessous, un bas-relief d’un parapluie croisant une arme, et par-dessus un chapeau portant la cocarde tricolore. Dessous, une poignée de mains. Sur la base de l’arc, un motif de coffre fermé d’un cadenas, et en dessous, des sacs d’écus (« 1,000. »). Devant l’arc de triomphe, au premier plan, Viennet chevauchant un âne. Il tient une lyre en forme de poire entre les mains, porte une redingote dont le dos est marqué de l’inscription « IMPOPULARITE // MEPRIS ». Derrière lui, sur la selle est accroché un rouleau de son « EPÎTRE » surmonté d’un livre. Enfin, une petite plume d’écrivain est accrochée à sa chaussure. Tous ces éléments sont une référence à son ouvrage Epître aux mules de Don Miguel. Au second plan, des membres de la population acclament le roi : « les Constituées et les tamerlans, jusqu’aux femmes idolâtres de la royauté qu’elles ont élevé sur le pavois. » (des femmes vêtues en habit traditionnel). Au centre, au premier plan, des militaires se tiennent bien droit et portent leurs fusils devant eux. L’un, petit, tient un sabre sur le côté. Un autre, grand et peu élégant, derrière le groupe, tient le drapeau tricolore. A l’arrière-plan, une maison à la fenêtre de laquelle sèche du linge.Personnage représenté:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron
Personnages représentés:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Viennet, Jean Pons Guillaume; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron
1832 Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 9 août 1832 (Planche n°187) Lithographie par Jean-Ignace-Isidore Gerard dit GRANDVILLE, 250 × 305, marges 275 × 355 , petits manques dans les marges,tache en marge. Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 22cm - Titre en bas au centre : « Le pouvoir use les hommes. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°92 », en ht à dte : « Pl. 187. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, sur un pavé en bas à gche, signature : « JJ. Grand » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur]Inscription - Sur les feuilles de papiers situées sous les figurines à terre, noms lois ou de ministères : « Loi // DU DIVORCE », « TRAVEAU [TRAVAUX] PUBLIC » sous d’Argout, « CHARIVARISE // DE [ ?] », « SCEAUX // JUSTICE » (sous Barthe).Description iconographique:Cf. explication de la pl. p. 734. Complément d’explication p. 758 du numéro 95. Le pouvoir est représenté par la figure de Louis-Philippe, vu de dos, en rémouleur de personnages, figures miniatures de ministres. Celui qu’il est en train de passer à la meule des épaulettes, pièces d’or et décorations, semble être Dupin aîné. Les autres, déjà passés à la meule, gisent à terre : Soult sous le genou gche du roi, d’Argout, qui appuie sa tête sur le corps de Soult, Lobau (avec une seringue à clystère se dressant à côté de lui) et Barthe, situé sous le banc. Les autres personnages à terre sont plus difficilement identifiables (peut-être Montalivet, dont le dos repose sur les jambes de d’Argout ?). Au second plan, des ministres, parmi lesquels on reconnaît Athalin à gche, descendent les marches du Palais Bourbon et transportent des caisses remplies d’autres petites figures (militaires, députés) que le pouvoir pourra passer sous meule. La manivelle permettant le fonctionnement de la meule est actionnée par un personnage souriant, portant un bonnet dont la pointe est pourvue de plumes et de grelots : sans doute s’agit-il de la personnification du journal "La Caricature", sous les traits de Charles Philipon. La pl. dénonce l’avidité avec laquelle sont enclins les ministres à recevoir des distinctions honorifiques, avidité qu’a bien comprise le roi qui se sert de cette faiblesse. La pl. présente les ministres comme de petits pantins sans volonté que le roi manipule sans difficulté en leur promettant des privilèges.baron
Devant le Palais-Bourbon, le Pouvoir, personnfie par Louis-Philippe assiste de la Caricature (Philippon), est en train de passer Dupin a la meule, a la « poudre a user » et a celle des epaulettes, des sacs d’or et des decorations. Il a deja use de cette facon Soult [...] Lobau et Barthe ainsi que d’autres ministres qui gisent a terre.