Lyon, Jean Huguetan, 1650. In-8 de (2)-352-(20) pp., frontispice, vélin ivoire rigide, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque).
Édition originale rare sortie des presses de l'imprimeur lyonnais Jean Huguetan avec sa marque typographique sur le titre. Recueil de bons mots paru en 1650 dans le goût des compilations plaisantes et anonymes de formes brèves publiées à l'époque de la Fronde, entre 1640 et 1660 : le Glorieux étrillé, Plaisante réponse de Zapata à l'Empereur Charles, Plaisante répartie d'un vilain revêtu à une dame, Bon propos de Jules César, Du larron et du pauvre homme, D'une fille qui se voulait marier, le Gueux dépensier, L'égale tromperie, le Couard attrapé, Gaillardise récréative, D'un homme à qui on voulait ôter son cheval etc. Le frontispice montre un bouffon présentant à Hermès les "Divertissements curieux" : « Du début à la fin du siècle, des frontispices - qui présentent des bouffons de cour, voire la mélancolie elle-même subissant leurs assauts, en tête des recueils plaisants les plus ambitieux de la période - convoquent la figure bien reconnaissable du fol dotée de ses attributs traditionnels, capuchon terminé par des oreilles d’âne ou des grelots, marotte — qu’avaient fixés les illustrations de la Narrenschiff de Brant, à la fin du XVe siècle » (Tiphaine Rolland, La facétie dans les ruelles galantes ? Évolutions du lectorat des compilations plaisantes, 1640-1660 2018). Provenance attribuable au poète Nicolas Boileau Despréaux (1636-1711) avec la signature autographe "Despréaux" sur le titre attestée en 1871 par libraire-imprimeur Henri Fournier (1800-1888) sur les contreplats : « Ce livre fort rare a appartenu à Boileau Despréaux dont la signature est sur la seconde page (titre ndlr). Acheté à Stockholm, chez Bukowski en 1871. H. Fournier (2e contreplat) H. Fournier. Livre très rare Stockholm 1871- avec la signature de Despréaux (Boileau) ».La rare signature autographe de l'écrivain du Grand Siècle est mieux connue sous la forme "N. Boileau" (De Dagobert à De Gaulle, Écritures de la France, p. 99) qui pouvait néanmoins signer "Despréaux" comme le montre une lettre autographe signée adressée à Brossette, datée 1710 (Catalogue de vente publique, Drouot, 1983, n°40 cité par la Bibliothèque de la Société de Port-Royal : Scriptæ portail d'identification en ligne des autographes). Frère aîné du poète, le chanoine de la Sainte Chapelle à Paris Jacques Boileau (1635-1716) lui-même écrivain, possédait une bibliothèque dont les livres étaient signalés par son ex-libris manuscrit généralement sous la forme « Boileau Soc.[ius] Sorb.[onicus] ». Quelques rousseurs, le frontispice et le feuillet A (titre de départ) sont restaurés dans le coin inférieur droit.Brunet, II, 772.
Paris, , 1651. Petit in-4 de 39 pp., maroquin rouge, dos lisse orné à la grotesque, titre doré en long, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Mazarinade inspirée trente ans plus tard de la satire de la bourgeoisie parisienne Le Caquet de l'accouchée publiée en 1622, suivie l'année suivante du Nouveau Caquet, dans la même veine.Rare mazarinade reliée en maroquin rouge de l'époque.Provenance : Dominique-Martin Méon (1748-1829) bibliothécaire et historien, contraint de vendre sa bibliothèque en 1803 : Catalogue des livres précieux, singuliers et rares, tant imprimés que manuscrits, qui composaient la Bibliothèque de M. ** (Paris, Bleuet jeune, 1803), n°3490 ; Henry B.H. Beaufoy (1786-1851), avec ex-libris (Catalogue of a portion of the valuable library of books and manuscripts formed during the early part of the last century by H.B.H. Beaufoy, 1909., p. 80).Bel exemplaire. Mors du deuxième plat fendu en tête.Moreau, Mazarinades, 630.
A Paris, De l'Imprimerie de la Veufve d'Anthoine Coulon, 1649. 12 livraisons reliées en 1 vol. in-4 de 120 pp., maroquin bleu, dos à nerfs, large dentelle intérieure, tranches dorées (reliure du XIXe siècle signée P. Eenhaes).
Collection complète de cette rare mazarinade publiée en douze livraisons à l'époque de la Fronde. Le Journal poétique est une mazarinade que Naudé met au nombre des pièces dont les auteurs s’étaient obligés à faire rouler la presse moyennant une pistole par semaine. Naudé loue pourtant l'épisode du porteur d'eau, dont l'invention, dit-il, est jolie et l'expression fort naïve.Les initiales M. Q. sont celles de Mathutin Quesnier. Ce pamphlétaire était imprimeur de son métier, mais si pauvre que, bien que sans ménage et sans enfant, il écrivait pour vivre. Il avait la précaution de n'imprimer ni vendre ses pièces ; et en cela du moins, il a justifié cette opinion de Naudé : « que l'esprit de Quesnier était bon » ; car tout ce qu'il a publié, est exécrable. Pierre-François Eenhaes (1823-1910) fut relieur à Bruxelles, où il eut comme adresse 14 rue de l'Empereur, puis impasse Saint-Charles. Il travailla avec son frère cadet Jean-Baptiste, doreur, mais qui a peut-être lui aussi exécuté des reliures.Moreau, Bibliographie des mazarinades, 1763 ; Sgard, Dictionnaire des journaux, 775 ; Hatin, 16.
Paris, Librairie Hachette, 1873. In-8 demi basane au dos lisse orné de filets dorés. 1 f. blanc, faux-titre et titre, 467 pp. Frottements à la reliure, intérieur frais excepté une tache d'encre sur la page 455 qui reste lisible.
Paris, Hachette, 1872. In-8 demi basane au dos lisse orné de filets dorés. Faux-titre et titre, 428 pp. Frottements à la reliure, intérieur frais.
Paris. Le Club français du Livre. 1966. Petit in-12 (88 x 130 mm) pleine peau maroquinée noire, dos lisse, double filet d'encadrement des plats, 148, (5) pages. Charmant ouvrage de la Collection Privilège, n°2616/12000, très bon état.
Paris, Garnier-Flammarion, "Texte intégral", 1965 2 volumes 10,7 x 17,8cm Encollés sous couvertures aux 1ers plats ornés de vignettes couleurs. Vol.1: 501p., 3 feuillets; Vol.2: 446p., 1 feuillet. Bon état.
Réédition en collection "poche", en 2 volumes, de cette anthologie de poèmes français du XVIIè siècle établie et publiée par Maurice ALLEM (1872-1959) avec introduction et notices sur les écrivains. Exemplaire bien complet en 2 volumes.
1979 / 448 pages. Broché. Editions Bordas.
Bon état.
A Paris, chez Samuel Thiboust, 1623. 2 tomes en 1 vol. in-8 de (20) ff. (frontispice, épître dédicatoire à Jean de Rouen seigneur de Heunières, vie de l'Apulée, préface, privilège), 525 pp. (plusieurs erreurs de foliotation, quelques feuillets déplacés) et 352 p. (Commentaire), maroquin rouge, dos lisse, titre et date dorés, filet d'encadrement à froid aux plats, roulette intérieure, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
La plus belle édition de la traduction de Jean de Montlyard. Titre-frontispice et 16 figures en taille-douce d'une grande finesse dont 5 gravées par Crispin de Passe et 10 par Isaac Briot, le tout en premier tirage. L'édition se termine par un important Commentaire sur l'ouvrage, à pagination séparée.L'iconographie de toute beauté place l'ouvrage au premier rang des principaux livres illustrés du XVIIe siècle.Exemplaire aux multiples provenances : Antoine-Augustin Renouard, catalogue, 1854, n°1913 : « première édition bien préférable à celles de 1631 et 1648 dont de nombreuses gravures sont retouchées » (ex-libris) ; baron Roger Portalis, catalogue 1878 (ex-libris) ; Roger Paillet, « l'un des bibliophiles les plus accomplis de la fin du siècle dernier », Bibliothèque d'un bibliophile rédigé par Henri Beraldi, 1885, n°67 (signature).Bel exemplaire. Taches brunes en pied des deux plats.
Paris, Gaume frères et J. Duprey, 1859. In-8, broché, 594 pp. Intérieur frais. Couverture défraîchie, petite déchirure sur le plat supérieur.
Paris, Jean Baptiste Coignard, 1686 ; 1 vol. in-12 de 1 f, (12) (titre et épitre)-xxiv-(1)-588-(30) (table, errata et extrait du privilège) pp. Vélin rigide (autrefois) ivoire, dos muet. Vignette de titre, bandeaux et lettrine ; pas de gravure de frontispice. Ex libris à la plume sur le recto du premier feuillet.
AULNOY (Marie-Chatherine Le Jumelle de Berneville, comtesse d').
Reference : 11846
(1699)
A Paris, chez la Veuve Claude Barbin, 1699. 3 vol. in-12 de (16)-336 pp. ; 343 pp. ; (2)-419 pp., veau blond glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Remise en vente de l'édition originale (Claude Barbin, 1691), avec renouvellement de la page de titre à la date de 1699, par la veuve Claude Barbin.Fouché-Delbosc, dans l'éditon qu'il a publié et annoté en 1926, établit que l'illustre conteuse n'a probablement jamais visité l'Espagne, et que cette Relation est une habile compilation enrichie de sa vive imagination. L'ouvrage est écrit sous forme de lettres, au nombre de quinze, du 30 février 1679 au 28 septembre 1680. Après l'Histoire d'Hippolyte, comte de Douglas (1690), la Relation du voyage en Espagne donne le coup d'envoi à la mode des contes de fées en publiant l’Histoire de Mira qui reprend le thème de Mélusine (tome I, p.140). Barbier VI, 227 ; Tchemerzine-Scheler I, 211. Bel exemplaire.
Bourg-en-Bresse, Jean Tainturier, 1626. In-8 de (14)-1014 pp., basane havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure du XVIIIe siècle).
Premier livre imprimé à Bourg-en-Bresse selon Deschamps qui précise : « Nous ne pouvons faire remonter plus haut que 1626 l'imprimerie dans cette ville : Les Épistres d'Ovide, à Bourg-en-Bresse, chez Tainturier, 1626 » (Dictionnaire de Géographie ancienne et moderne).Édition originale des commentaires de Claude-Gaspard Bachet de Méziriac (1581-1638). La suite de l'ouvrage qu'indique la mention de « Première partie » sur le titre, n'a jamais paru. Une deuxième édition sera publiée en 1716 sous le titre Commentaires sur les Épistres d'Ovide. « Rien ne lui fit plus d'honneur que le Commentaire dont Bachet de Méziriac accompagna sa Traduction en vers français de quelques Epîtres d'Ovide. Tous les critiques conviennent qu'il est peu d'ouvrages d'une érudition plus variée et plus agréable. C'est une mine où n'ont pas manquer de puiser tous les auteurs qui ont écrit depuis sur la mythologie. Quoiqu'il vécût dans sa famille d'une manière très simple et très retirée, sa réputation l'avait fait connaître à Paris ; et l'Académie Française le reçut en 1635, quoiqu'absent » (Michaud).Claude-Gaspard Bachet de Méziriac, grammairien et mathématicien français né à Bourg-en-Bresse (1581-1638) enseigna au collège des Jésuites de Milan, avant de se consacrer aux traductions de poètes latins ou de mathématiciens grecs. Il publia en 1612 les Problèmes plaisans et délectables qui se font par les nombres, collection d'astuces arithmétiques et de questions ; sa traduction du grec vers le latin de l'Arithmetique de Diophante (1621) fut à l'origine de la célèbre note de Fermat qui annonçait qu'il avait la démonstration du Dernier théorème. Bachet fut le premier auteur à discuter de la résolution des équations indéterminées par les fractions continuées, à travailler sur la théorie des nombres et à trouver une méthode pour la construction des carrés magiques. Certaines sources accréditées le donnent aussi comme le véritable auteur de l'identité de Bézout. Il vécut une vie confortable à Bourg-en-Bresse et se maria en 1612. Reçu en 1635, il fut un des quarante premiers de l'Académie française. (W.W. Rouse Ball, A Short Account of the History of Mathematics).Très bon exemplaire. Trace de mouillure sur la page de titre. Ex-libris manuscrit : Constant Advocat a lion.Brunet, IV, 291 ; Deschamps, Dictionnaire de Géographie, 227 ; Lachèvre, Recueils collectifs de poésies, II, 251 ; Les Tainturier, imprimeurs-libraires à Bourg-en-Bresse au XVIIe siècle, Centre culturel de Buenc, 1978.
Riorti, , 1681. In-12 de (16)-86 pp., veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Deuxième édition (la première datée 1680) du poème satirique de Jean Barbier d'Aucour favorable aux Jansénistes dans la grande polémique qui eut lieu en France à l'occasion du Nouveau Testament traduit par Le Maistre de Sacy, Arnauld, Nicole, etc., publié à Mons en 1667. Exemplaire possiblement de l'auteur, annoté dont plusieurs marginalia et un becquet à l'encre du temps complètent les manchettes. « L'archevêque de Paris Hardouin de Péréfixe, défendit de lire, vendre et débiter cette traduction comme remplie d'hérésies, et le mandement de l'archevêque fut bientôt corroboré par un bref du pape Clément IX. Alors commença entre les jésuites et les jansénistes une furieuse guerre de brochures qui ne dura pas moins de quinze ou vingt ans. Le Nouveau Testament de Mons était toujours l'objet ou le prétexte de l'attaque et de la défense. Le Manifeste en vers burlesques ne fut pas une des armes les moins tranchantes que les partisans de Port-Royal opposèrent à la formidable coalition des auxiliaires de la Compagnie de Jésus » (Bulletin du Bibliophile). Contient : Épître dédicatioire à Monsieur Grandin Docteur de Sorbonne Scindic de l'Université de Paris et Censeur des Livres ; Préface au Révérend Père Maximin d'Aix Prédicateur Capucin ; Au lecteur ; Manifeste en vers burlesques (titre de départ).Né à Langres, le 1er septembre 1641, Jean Barbier d'Aucour avocat au Parlement, ami de Messieurs de Port-royal, attaqua Racine et le Père Bouhours. Précepteur d’un fils de Colbert, il il dut à la protection du ministre d’entrer à l’Académie française le 12 août 1683, en remplacement de Mézeray. Critique célèbre, collaborateur actif du Dictionnaire, il vota l’exclusion de Furetière, prononça publiquement un discours sur la guérison du roi le 27 janvier 1687 et reçut Testu de Mauroy. Janséniste, il combattit les jésuites. Jean Barbier d'Aucour qui publia aussi sous le pseudonyme Jean-François de Bonne-Foy, vécut et mourut pauvre à Paris, le 13 septembre 1694.Ex-libris macabre du bibliophile normand Émile Miguet (1863-1946), squelette traînant un chariot rempli de livres anciens et une banderole avec écrit : « 1905 Ex Libris Emile Miguet ».Bulletin du Bibliophile 1861, 15e série, n°215 p. 569. Coiffe de tête arasée, pâles rousseurs.
Paris. Pierre Le Monnier. 1671. In-12 (92 x 156mm) pleine basane brune, dos à 2 nerfs ornés, tranches mouchetées de rouge, 2ff., 250 pages. Edition originale. Défauts à la reliure, coiffe supérieure arasée, mors du 1er plat fendu sur 1 cm mais bon état intérieur.
Lugd. Batavorum, Apud Elzevirios, 1637. Petit in-12, plein maroquin époque à la Duseuil, dos à nerfs richement orné de filets et d'entrelacs dorés, titre doré, plats ornés d'un double encadrement d'un triple filet doré avec fleurons en écoinçons, coupes ornées de roulettes dorées, toutes tranches dorées, Ouvrage illustré d'un titre gravé. 1ère édition des cinq parties de cet ouvrage. Coiffe inférieure restaurée, 1 coin restauré, plat supérieur insolé, 2 taches noires sur les plats, quelques taches intérieures mouillures claires.
John Barclaius ou Jean Barclay (1582-1621) est un écrivain catholique français, de fils écossais et un des derniers humanistes. Il est l'auteur de "L'Argenis". La 5ème satire violemment anti jésuite, fit condamner le livre par le parlement de Dijon. Elle est l'oeuvre de Morisot de Dijon.
Lugd. Batav. et Roterod. ex officina hackiana Anno 1664, in-8, frontispice gravé par Hackins-(12 feuillet avec portrait gravé pleine page)-637 pages (8). Basane brune époque, dos à nerfs orné d'un décors avec une grande fleur de lys au centre des caissons. Manque les coiffes avec des pertes de cuir en tête du dos jusqu'au premier caisson, mors fendus, coins et coupes usés. Mouillure marginale aux huit premiers feuillets. 650 gr.
L'Argenis dédié au roi Louis XIII est un roman à clefs poétique, utopique et satirique. L'action se passe surtout en Sicile et en Mauritanie. Il aurait inspiré les aventures de Télémaque. C'est l'histoire voilée des règnes de Henri II et Henri IV, pleine d'allusions et de traits sur l'état politique et religieux de l'époque.
A Rotterdam, chez Reinier Leers, 1692. In-8 de (40)-400 pp. (8) pp. d'additions, veau brun glacé, dos orné à nerfs, triple filet doré d'encadrement sur les plats, pièce de titre en maroquin noir, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Édition originale très rare. Première ébauche et prospectus du dictionnaire de Bayle précédée d'une dissertation dans laquelle l'auteur expose son projet, reprise dans la première édition du Dictionnaire publiée cinq ans plus tard (1697).« Bayle fut forcé d'interrompre l'impression [du projet] pour se défendre contre les attaques violentes de M. Jurieu. Il se passa plus d'un an avant qu'il le reprit, et l'ouvrage parut enfin au mois de mai 1692. Le Dictionnaire projeté ne devait être pour ainsi dire, qu'un errata perpétuel des fautes relevés dans tous les autres dictionnaires, mais ce plan ne fut pas goûté, et Bayle forma dès lors et réalisa le dessein de son grand dictionnaire dont l'impression fut commencée dès le mois de septembre 1693, et qui ne paraîtra qu'en 1697 ».Bel exemplaire. Cioranescu, I, 10608.
Paris, Aubouin, Emery, Clousier, 1686. In-12, plein veau époque, dos à nerfs orné de filets et de fleurons dorés, titre doré, coupes ornées,faux-titre, titre, 12 ff non chiffrés, 246 pp; faux-titre, titre, 11 ff non chiffrés, 155 pp, 1 ff non chiffré. Edition originale française, bilingue français/grec. Les deux ouvrages sont illustrés d'un frontispice et ornés de bandeaux et de culs-de-lampe. Coins émoussés, coiffe inférieure frottée, coiffe supérieure manquante, manque de cuir sur le dos en tête, mors supérieur fendu sur 8 cm (néanmoins plat supérieur solide), plats défraîchis et frottés, papier roussi par endroits, manque le privilège du roi.
Ouvrage traduit du grec par le baron de Longepierre (1659-1721). (...) D'après le conseil de son père, il se mit à traduire en vers français les poètes grecs. (...) Après avoir beaucoup traduit, il s'essaya dans le genre tragique, et composa trois tragédies en cinq actes. (...) On doit en outre à Longepierre: "Les Odes d'Anacréon et de Sapho", (...) Parallèle de Corneille et de Racine (1686) dans lequel il donne la supériorité au dernier. (cf Grand dictionnaire universel Larousse). Le second ouvrage est anonyme et entièrement en vers français.
Six in-8 brochés couvertures rempliées avec film de protection en papier cristal; dimensions 190 x 135 mm. Bon état malgré petites déchirures du papier cristal (sur dos volumes 2 et 6). Intérieurs très propres; pages non coupées.
La Cité des livres, Paris, 1926-1927. Publiées avec des introductions et des notices par Henri Massis. (I-XII)+252 pp + 350pp + (I-XXX)+218pp + 327pp + (I-XXXV)+281pp + 412pp. 2,387 kg. Exemplaires numéro 500 sur vergé à la forme des papeteries d'Arches. Avec table à la fin de chaque volume.
à Paris, sné, 1862.
Peu commun in-octavo relié (185x115mm) demi-chagrin rouge, dos à 5 nerfs et caissons ornés, tranche de tête dorée, double liseré doré sur les plats. (lv, Notice sur la Vie et les Oeuvres de Pierre de Corneille Blessebois), 60 pages. Tirage numéroté (16/100), celui-ci un des 90 exemplaires imprimé sur papier vergé. En guise d'introduction, une notice sur la vie et les ouvrages de Pierre de Corneille Blessebois (né vers 1646-1697), qualifié par Guillaume Apollinaire de poète errant. D'intrigues galantes en périodes d'emprisonnement, Corneille Blessebois, officier de marine quitte Paris pour l'île de la Guadeloupe, et c'est là qu'il fit imprimer -en 1697- Le Zombi du Grand Pérou. Il fut l'auteur d'ouvrages dits sérieux et d'autres, beaucoup plus facétieux -dont celui-ci-. "Jamais pamphlet n'a été plus grossièrement approprié aux sales orgies d'un cercle d'hommes oisifs et dépravés" a pu écrire Charles Nodier, in Mélanges au sujet d'une petite bibliothèque, quant à Paul Lacroix, toujours au sujet de cet ouvrage : "certains passages rappellent le ton de descriptions d'ouvrages du marquis de Sade''. Certainement l'un des plus rares ouvrages de l'auteur, "3 ou 4 exemplaires" en édition originale. Relate, en vers et en prose, une relation de l'auteur aux Antilles, Zombi signifiant en patois créole un fantôme, un esprit, un sorcier et Grand Pérou désignant une habitation fort connue aux Antilles. Au vu du grand nombre de mots extraits du vocabulaire créole, Le Zombi du Pérou est "un monument linguistique" (G. Apollinaire) et dote la France de son "premier roman colonial". Coins frottés, charnières travaillées, intérieur très frais.
Paris, Furne, 1853, 1 demi chagrin, dos orné à caisson. in-8, f.t., portrait en frontispice dessiné par Rigaud et gravé par Hopwwood, titre, XV-403 pp., gravures h.t. dessinées par Moreau ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris. Déterville. 1793. In-8 (128 x 198mm) dos lisse basane racinée orné de frises, guirlandes et fleurons, pièce de titre maroquin rouge, plats et gardes marbrés, tranches rouges (reliure moderne), 2ff., 337 pages. Des rousseurs, reliure en très bon état.
Charles Palissot de Montenoy (Nancy 1730 - Paris 1814) est un auteur dramatique dont la comédie Les Philosophes connut un énorme succès.
P., de l'imprimerie de Crapelet, an VI-1798. In-4 (20.7 x 26.3 cm) relié plein veau marron clair, dos long orné de semis d'étoiles et de formes géométriques, pièce de titre en maroquin rouge, plats avec un encadrement de large roulette, roulette sur les coupes, roulette intérieure, gardes de papier marbré bleu, toutes tranches dorées, X pp.-1 ff.-535 pp.- 9 gravures hors-texte dont le frontispice (portrait de Boileau par Forty)-les autres gravures sont d'après Monsiau. Epidermures, en particulier au dernier plat où la roulette d'encadrement dorée est en partie effacée, frottement aux angles, mais bel exemplaire.
Amsterdam,chez Changuion,1775 ; 5 volumes in-12°, pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs très orné de fleurons et fleurettes dorés, titre et tomaison dorées sur étiquettes de maroquin brun, tranches marbrées;plus de 500pages par volume. Ex-libris manuscrit au verso du feuillet de garde de chaque volume.Coins un peu émoussés, petits trous d'insecte au dos en pied du Tome 2 et charnière des T.1 et 2, ors du dos un peu passés, rares piqûres,très petites épidermures; manque le faux-titre du T.3.
Bon exemplaire illustré de 5 fleurons gravés aux titres (différent à chaque titre), d'1 frontispice au Tome 1 et de 8 gravures hors texte d'après Picart au Tome 2 (qui contient l'Art Poétique, le Lutrin et Les Epitres). ( Reu-Bur)