Paris, aux dépens de la Société des Bibliophiles du Papier, 1932 (Imprimerie Stelmans).Un volume relié in 8 (14,5 x 22 cm) de [1]f. bl., [8], 125, [1] pp., [1] f. bl. Reliure plein vélin ivoire, titre imprimé sur le premier plat, tête dorée, garde de papier marbré, façon XVIIème sous étui, reliure non signée mais très probablement de Canape et Corrie. Frontispice gravé par Omer Bouchery et bandeaux dessinés par J. Bruna.Tirage à 110 exemplaires tous identifiés et numérotés sur papier vergé d'Arches fabriqué à la main et filigrané aux initiales des Bibliophiles du Papier. L'ouvrage est accompagné d'une circulaire indiquant que l'ouvrage est disponible chez Georges Canape, 18, rue de Visconti.Exemplaire en parfait état pour cette édition bibliophilique qui est suivie, en fin d'ouvrage, de "Remarques" intéressantes et érudites de Franz Calot.
Edme Boursault, né le 6 octobre 1638 à Mussy lÉvêque et mort le 15 septembre 1701 à Montluçon, est un dramaturge français. Ses Lettres amoureuses furent éditées pour la première fois en 1709.
Jouaust - Librairie Des Bibliophiles Paris 1884 In-12 ( 170 X 105 mm ) de XIII-58 pages, cartonnage de fine percaline crème à la bradel, dos lisse orné d'une pièce de titre de maroquin anthracite avec date dorée en queue, couverture conservée, non rogné ( Reliure signée de PIERSON ). Belle impression de JOUAUST. 1 des 20 exemplaires du tirage de tête sur papier de Chine ( celui-ci non justifié ). Bel exemplaire.
Jouaust - Librairie Des Bibliophiles Paris 1879 In-12 ( 170 X 105 mm ) de 67 pages, cartonnage de fine percaline coquille d'oeuf à la bradel, dos lisse orné d'une pièce de titre de maroquin anthracite avec date dorée en queue, couverture conservée, non rogné ( Reliure signée de PIERSON ). Belle impression de JOUAUST. 1 des 20 exemplaires du tirage de tête sur papier de Chine ( celui-ci non justifié ). Bel exemplaire. De la bibliothèque D. JOUAUST ( Ex-Libris gravé par J. CHAUVET imprimé par DELÂTRE, contrecollé au contreplat ).
Paris, Editions Nilsson, s.d. (ca 1900/1920). "9 x 17, 121 pp., broché, état moyen (papier jauni; 4e plat défraîchi)."
Chez Nicolas Gosselin, à Paris 1700, in-12 (8,5x15cm), (22) 97pp., relié.
Mention de troisième édition. Le colophon porte la date de 1702 ; en effet, la pièce ne fut représentée qu'en 1701, et la première publication, posthume n'eut lieu qu'en 1702. Il y a en fait eu trois tirages différents en 1702, l'un à l'adresse de Damien Beugnié, l'autre à celle de la Veuve de Clément Gasse, et le dernier chez Nicolas Gosselin. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de queue élimée. Ensemble frotté. Coins émoussé. Outre la dédicace qui explicite le projet de l'auteur, l'ouvrage contient une préface dans laquelle le dramaturge s'en prend aux objections contre sa pièce. Boursault décéda en 1701, avant l'impression. Comme la plupart des comédies de l'auteur qu'on nommait comédie à tiroirs ou à épisodes (en l'absence d'intrigue générale), celle-ci a été écrite en vers. certains passages qui pouvaient porter ombrage à Louis XIV furent censurés, et réécrits. Boursault connut souvent un fort beau succès avec ses pièces, en vertu d'un comique naturel et satirique et de nombreux vers bien tournés, et il est une figure incontournable du théâtre de l'époque, mais son oeuvre ne passa pas le temps, peut-être en raison de sa faiblesse dramaturgique. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Chez Le Breton, à Paris 1739, in-12 (9x16,2cm), viij 9-314p. ; (13) 14-288p., relié.
Nouvelle édition, rare, comme l'originale parue en 1670 de ces deux romans. Exemplaire aux armes des princes de Bourbon Condé, d'azur à trois fleurs de lys d'or, au bastion de gueules, ayant vraisemblablement appartenu à Louise-anne de Bourbon Condé, dite Mademoiselle de Charolais, fille de la fille légitime de Louis XIV, Mademoiselle de Nantes. Reliure en pleine basane blonde marbrée et glacée. Dos lisse orné de 4 fers avec petits fers angulaires et roulettes. Pièce de titre en maroquin rouge. Armes frappées sur les plats, triple filet d'encadrement. Une auréole jaune sur quelques feuillets en fin d'ouvrage. Mors finement restaurés. Bel exemplaire. Boursault est davantage connu et resté comme un dramaturge, bien que la postérité n'est souvent retenu que son rôle de censeur de L'école des femmes de Molière et de sa participation malheureuse dans les querelles théâtrale du XVIIe. L'auteur a pourtant oeuvré dans de nombreux domaines littéraires, notamment la nouvelle et le roman, dans une plume libre et légère. Ne pas croire ce qu'on voit est un ouvrage largement inspiré de Calderon et traduit très librement, La marquis de Chavigny étant un récit fait de péripéties amoureuses, de récits enchassés et de lettres ; on retient qu'un des épisodes annonce Les crimes de l'amour de Sade. On retiendra que l'action des oeuvres est contemporaine de l'auteur, ce qui est somme toute assez rare. Boursault, pour l'anecdote, a également écrit une nouvelle historique s'intitulant Le prince de Condé, ce n'est donc pas un hasard que de trouver des oeuvres de Boursault aux armes des princes de Condé. - Photos sur www.Edition-originale.com -
par La Compagnie des libraires, Paris 1746, in-12 (9,5x16,5), (1f. fx tit.) (1f. tit.) (3f. épit.) (16f. avert.) 542pp. et (1f. fx tit.) (1f. tit.) vij (1f. non-chif.) 10-528pp. et (1f. fx tit.) (1f. tit.) (1f. fx tit.) (6f. épit.) 535pp. (3p. priv.), 3 volumes reliés.
Nouvelle édition, "plus belle et plus complète que celle de 1725" (Brunet). Reliure en demi-basane verte XIXe. Dos lisses ornés de triples filets dorés, initiales dorées en queue. Quelques épidermures, coupes et coins frottés. Auteur aujourd'hui oublié, Boursault avait une grande place dans la vie théâtrale de son époque. Il prit même une part active dans les querelles avec Molière et Boileau. Certaines de ses comédies eurent un franc succès, et une de ses tragédies fut par Corneille lui-même comparée à celles de Racine ; mais toutes ses pièces souffrent d'un manque de dramaturgie, ce sont des scènes juxtaposées, sans mise en scène. - Photos sur www.Edition-originale.com -