Paris, Louis Janet, 1830. In-12 de VI-(2)-331 pp., cartonnage et tranches dorés sous étui décoré (Alph. Giroux).
Édition originale. Textes de Berthoud, Malo, Guizot, Hédouin, Hugo, Mérimée, Nodier, Saintine, Eugène Sue etc. illustré de 6 figures hors-texte dont La Glaneuse gravée par Finden d'après Holmes, Les Espagnols au Pérou gravée par Greatbach d'après Briggs, Céléna gravée par Bacon d'après Uwins, Le Fils de Cromwell, gravée par Goodyear d'après Smirke, Thimasiana gravée par Rolls d'après Penry Williams, Agathe gravée par Mitchell d'après Wilkie.Charmant cartonnage romantique conservé dans son étui. Très bel exemplaire. Vicaire, I, 29.
Paris, Paris, A. Durel, 1893., 1893. 2 parties en 1 vol. grand in-8, demi-percaline bordeaux à coins, dos lisse orné d'un fleuron florale doré au centre, pièce de titre en maroquin bordeaux, date et deux filet frappés dorés en pied, couvertures conservées, non rogné (Carayon)
La première partie de la bibliothèque fut dispersée du 16 au 18 février 1893 et la seconde partie ne comprenant que des livres courants a été vendue du 9 au 11 mars 1893. Fils d’un vannier, Adolphe-Émeri Bouret (1816-1876) fut envoyé à Paris pour être commis dans la librairie espagnole de Jacques-Frédéric Le Cointe et Antoine Lasserre, 6 rue de l’Éperon (VIe). Il s’associa en 1850 avec le libraire Frédéric Rosa, spécialisé dans les livres espagnols ; ils devinrent les représentants d’Hachette à Mexico en 1854. D’abord 13 rue de l’Abbaye, la Libreria de Rosa, Bouret et CIA, s’installa 23 rue Visconti de 1862 à 1873. En 1874, Bouret s’associa à son fils, Charles-Adolphe-Henry Bouret (1841-1892), qui lui succéda à sa mort en 1876. Les prix d'adjudication ont été reportés au crayon en marge. Bel exemplaire.
Reference : DEZ-7078
Paris, Le Fuel, sans date (circa 1810). In-16, cartonnage à la Bradel de l'époque, sous étui, dos lisse orné d'oiseaux, de papillons en noir et de filets noirs, titre en noir, plats encadrés de guirlandes en noir et ornés en leur centre de personnages féminins en noir, toutes tranches dorées, l'étui est décoré de la même manière. Titre, 6 ff non chiffrés, 252 pp. Ouvrage illustré d'une vignette de titre et de 6 gravures hors texte, sous serpentes par Villerey. Mors fendus à moitié, occasionnant un décollement du dos, quelques rousseurs.
Le Chevalier d'Armental.
Paris, Lévy, 1867, 2 volumes In-12 en demi-chagrin au dos à 5 faux nerfs filetés et encadrés de filets dorés. 1 ff de catalogue, 296 pp, 322 pp. Petits frottements aux coiffes supérieures. Quelques rousseurs.
Paris, Imprimerie d'Éverat ; Imp. de Béthune et Plon, 1833-1838. 7 vol. grand in-8, demi-percaline (reliure de l'époque).
Collection complète de ces deux revues littéraires catholiques, illustrées de nombreuses gravures.« Lorsqu'il nous vint à l'idée de fonder l'Écho de la Jeune France, ce fut la jeunesse française que nous eûmes en vue : nous conçûmes la noble ambition de lui donner une tribune, de peur qu'au milieu de tant de décrépitudes qui encombrent la surface du pays, on ne se prit à croire que la France aussi était décrépite, lacés que nous sommes au centre d'un immense mouvement moral et intellectuel, nous n'avons la prétention ni de le dominer ni de le conduire, nous voulons l'exprimer ».Rédacteur en chef : vicomte Walsh. Collaboration de Balzac qui publie dans le premier numéro l'édition originale de la Duchesse de Langeais sous le titre de Histoire des Treize, II. Ne touchez pas à la hache ; Bonald (Progrès de la civilisation par les réformes) ; Crétineau-Joly, Chateaubriand (Danger et inutilité de l'athéisme), Ballanche (De la formule générale de l'histoire de tous les peuples), Gobineau, etc.En 1836, la revue fusionne avec la Tribune de la jeunesse française et devient Écho de France, Revue monarchique et littéraire qui n'eut que six numéros. Bel exemplaire. Hatin, 388.
Paris, , 1803-1804. 11 livraisons reliées en 1 vol. in-8 de 264 pp., demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre rouge (reliure de l'époque).
Collection complète de cette revue fondée par Depenne. Publication éphémère donnant la critique des pièces jouées dans la capitale, illustrée de quatre planches gravées. Le catalogue Pochet-Deroche signale un prospectus de six pages.Pochet-Deroche, 2016 : « Journal très rare non cité par Hatin ».
Paris, veuve Louis, Corbet, 1839. In-16, plein veau époque, dos lisse orné de motifs floraux et de filets dorés, titre doré, plats encadrés d'un triple filet doré et ornés de fleurons en écoinçon, coupes filetées, chasses ornées d'un triple filet doré, toutes tranches dorées, titre, 287 pp, 1 p non chiffrée, 24 pp (partitions). Ouvrage illustré d'un frontispice et d'une vignette de titre. Coins tordus, épidermures sur le plat supérieur, dos insolé, quelques rousseurs.
Paris, Au bureau du journal, 1835. Grand in-8 à deux colonnes de (4)-384 pp., demi-basane havane, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Année 1835 (3e) complète reliée avec 4 livraisons de Septembre-Octobre-Novembre-Décembre 1834. Journal fondé en 1833 par Charles Malo, qui s'acheva en 1836. Hatin, 391.
Paris, , 1868-1869. Ensemble 24 pièces sous chemise étui.
Réunion de la plus grande rareté de "Lanternes" anonymes ou revendiquées, imprimées et publiées après la saisie le 18 août 1868 du onzième numéro de l'illustre hebdomadaire satirique à la couverture vermillon entièrement rédigé par Henri Rochefort. 1. ROCHEFORT (Henri). La Lanterne. Par Henri Rochefort. Paris, Imp. Dubuisson, 1868-1869. 11 livraisons en 2 vol. in-16 à pagination continue pour les huit premières livraisons de 483-(1), 58-(4), 58-(4), 59-(1) pp., toile décorée, pièce de titre havane, plats de couverture conservés en tête et fin de chaque volume (reliure de l'époque). Envoi autographe signé de Rochefort au verso du premier plat de couverture (tome 1) : Souvenir d’un ancien adversaire de l’Empire déporté pour la République Henri Rochefort 1901. Cachet "Timbre impérial" sur plusieurs feuillets. Tête de série censurée du numéro 1 daté samedi 31 mai au numéro 10 daté samedi 1er août 1868 plus le numéro 11 du samedi 8 août saisi tandis qu'Henri Rochefort, condamné à treize mois de prison et 10.000 francs d'amende, se réfugiait à Bruxelles chez les Hugo. Henri de Rochefort-Luçay (1831-1913) débuta comme journaliste au “Charivari” puis au “Figaro” avant de lancer “La Lanterne” en mai 1868, le plus populaire et le plus violent des hebdomadaires satiriques de la fin du Second Empire dont l'incipit est resté fameux : « La France contient trente six millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentements ». Le premier numéro eut un succès prodigieux qui ne fit que s'accroître jusqu'au 77e et dernier de la première série. C'était la première fois qu'un journaliste luttait ouvertement contre l'Empire. Condamné après la Commune à la déportation en Nouvelle-Calédonie dont il s'évada, “La Lanterne” poursuivit le combat jusqu'en 1876, à Londres comme à Genève. 2. MARCHAND (H.). Dialogue entre un fou qui peut être sage et un sage qui peut être fou, Communiqué aux lecteurs des dix premiers numéros de la "Lanterne", par H. Marchand. Paris, août 1868. In-12 de 31-(1) pp., couverture saumon imprimée. Seul numéro paru.« Au lecteur. Cette brochure était faite lors de la saisie de la Lanterne n°11. Je tiens à constater ce fait pour n'être pas accusé de vouloir frapper un vaincu. Des circonstances imprévues ont empêché la publication de ce Dialogue le samedi 8 août H.M. ». Cachet Timbre impérial.3. Pifre (Aimé fils). Réponse à "la Lanterne". Paris, Imprimerie de Vallée, 1868. In-12 de 16 pp., couverture saumon imprimée. Réponse au n° 11 de "La Lanterne" d'Henry Rochefort ayant fait l'objet d'une saisie.4. Babou (Hippolyte, pseudonyme Jean-sans-Peur). L'Homme à la lanterne par Jean-sans-Peur. Paris, L. Dufour et Cie (c.1868). In-16 de 61-(3) pp. Sur "la Lanterne" de Henri Rochefort, par Hippolyte Babou (1823-1878) nouvelliste, journaliste, critique littéraire, collaborateur notamment au "Corsaire", à "Charivari", à "L'Illustration", également à la "Revue de Paris" sous le pseudonyme Camille Lorrain. 5. La Lanterne décrochée par Henri R..... Paris, Madre, (1868). In-12 de 30 pp., couverture saumon illustrée. Portrait anonyme d'Henri Rochefort paru en 1868.6. ROCHEFORT (Henri). Almanach de La Lanterne pour 1869. Paris, Librairie centrale, 1869. In-16 de 189-(2) pp., couverture imprimée. Première année (sur trois) de l'almanach de Rochefort : choix de numéros de la Lanterne publiés avec un calendrier et sous la même couverture rouge que le pamphlet hebdomadaire. Grand-Carteret, 2953.7. L'Almanach des Lanternes. Paris, 1869. In-12 de 64 pp., couverture imprimée. Couverture rouge et noir imitant de loin la typographie de la "Lanterne". Vignettes de Gédéon, Régamey, Pépin ayant déjà servi à des publications de l'époque. Calendrier démocratique par E.A. Spoll, article élogieux de Jules Clarétie sur Rochefort, articles de Pothey, Durandeau, Lockroy, Victor Noir, Émile Blondey. Grand-Carteret, 2957.8. Baubeau de Secondigné (Achille). La Petite Lanterne par A. de Secondigné, paraissant tous les samedis. Paris, Imprimerie Kugelman, 1868. 5 livraisons in-16 à pagination continue de 32, 127-(1) pp., couvertures illustrées pour les numéros specimen, 1 et 2, couverture jaune imprimée pour les numéros 3 et 4. Tête de série (n°1 à 4) du 20 juin au 25 juillet 1868, plus le numéro spécimen. La collection complète compte 14 livraisons. Achille Baubeau de Secondigné (1844-1904) homme de lettres et journaliste de la Commune participa à de nombreuses publications outre la Petite Lanterne (Le Citoyen, L'Estafette, Le Bonnet rouge, Le Corsaire, etc.). Arrêté le 13 octobre 1871, il fut condamné et emprisonné à Belle-Île puis Embrun. Libéré en 1875, il fut le candidat battu du parti socialiste ouvrier aux élections législatives en 1881.9. [Baubeau de Secondigné (Achille)]. La Lanterne de poche. Paris, J. Defaux (1868). In-16 de 29-(2) pp., couverture illustrée en noir. Numéro Spécimen seul. La publication s'arrêta avec le numéro 1 publié le 16 septembre 1868.10. Humbert (Albert). La Lanterne magique illustrée de fond en comble. Paris, chez Armand Léon et cie, 1868. 2 livraisons in-16 à pagination suivie de 32 pp., couverture verte illustrée. Numéro 1 (en double) et n°2 des 3 et 8 août 1868. Albert Humbert (1835-1886) homme de lettres, journaliste et dessinateur. La collection complète compte 17 livraisons.11. Izambard (Henry). Les Lanternes de Paris, intermède. Revue des journaux parus sous ce titre - 1790 à 1868. Paris, A.-E. Rochette, 1868. In-12 de 36 pp., couverture imprimée. Précieuse bibliographie des "Lanternes" par ordre chronologique de La Lanterne des Français de 1790 à la Lanterne de Rochefort (1868). Journaliste et historien de la presse, Izambard est l'auteur de La presse parisienne : statistique bibliographique et alphabétique de tous les journaux (1853). 12. La Lanterne du Quartier latin. Paris, Plataut, Roy et Cie, brumaire An LXXVI (1868). In-12 de 32 pp., couverture grise imprimée en rouge. Seul numéro paru.13. Almanach du Quartier latin. Paris, Aux bureaux de l'Éclipse, (1869). In-12 de 32 pp., couverture illustrée d'un grand bois. Couverture illustrée par Hadol et servant de titre (un étudiant et une étudiante ayant à leurs côtés, une chope de bière posée sur un traité de droit et d'anatomie). Almanach publié par Eugène Vermesch, avec articles et poésies de B. Maroteau, Paul Verlaine, André Lemoyne, Alb. Mérat, d'Hervilly, Francis Enne. Grand-Carteret 2959. 14. HARDY (Auguste). La Lanterne de Rochefort (Charente-Inférieure). Paris, Chez tous les libraires, (1868). In-16 de 16 pp. « Aux habitants de Rochefort… ». Seul numéro paru.15. La Lanterne belge. Paris, Imprimerie de Vallée, (1868). In-16 de 16 pp., couverture illustrée d'un grand bois (clef). Seul numéro paru le 15 août 1868. Parodie de "La Lanterne par Henri Rochefort" ; le premier plat porte une mention fictive d'adresse à Bruxelles.16. La Lanterne espagnole. Paris, Imprimerie de Vallée, 1868. In-16 de 32 pp. couverture mauve imprimée en rouge. Seul numéro paru le 3 octobre 1868.17. La Lanterne suisse. Paris, Defaux, (1868). In-12 de 16 pp., couverture orange illustrée d'un grand bois. Seul numéro paru.18. Hardy (Auguste). A bas la Lanterne. Paris, Madre, 1868. In-16 de 16 pp., couverture saumon imprimée. Seul numéro paru. Titre de départ : Le Haricot rouge n°1 30 août 1868.19. Garnier-Ramand. Aux électeurs. La lanterne tricolore. Paris, Martinon, 1868. In-12 de 32 pp., couverture illustrée. Seul numéro paru signé Garnier-Ramand.20. La Lanterne des femmes. Paris, Imprimerie Kugelmann, (1868). In-12 de 16 pp., couverture verte illustrée d'un grand bois. Seul numéro paru.21. La Lanterne de Mr Réac. (Paris) chez tous les Libraires (1868). In-12 de 16 pp., couverture verte illustrée.22. La Lanterne du pochard. S.l.n.d. (Paris, Lith. Bedeau, 1873). In-12 de (16) pp. lithographiées. N° 1 seul paru du 6 mai 1873 (d'après la certification manuscrite de l'imprimeur selon la BnF). 23. HOLE (Louis pseudonyme Bab). La Lanterne du diable. Divagation d'un fantaisiste. Paris, F. Braud, 1868. In-12 de 22 pp., couverture bleu pâle imprimée. Seul numéro imprimé.24. Blaguefort de Renancourt. La Lanterne de Diogène N° 5. Paris, Armand Léon, Bruxelles, Oversacq et Laurent, 1868. In-16 de IX-16 pp. Numéro 5 seul. Selon la BnF, « le numéro 3 ferait suite à 2 (?) numéros parus sous le titre de : "La Chandelle". Aurait paru au moins jusqu'au n° 7 (18 octobre 1868), signalé par Quérard ». L'auteur est différent du Blaguefort qui signe la même année une autre imitation de la Lanterne de Rochefort sous le titre de "Le Falot".
Paris, Morris Père et Fils, 1879. 12 livraisons reliées en 1 vol. in-4, demi-maroquin noir (reliure moderne).
Collection complète. Revue littéraire fondée par Vast-Ricouart, pseudonyme collectif de Gustave Ricouard (1853-1887) et de Raoul Vast (1850-1889). A l'image d'Erckmann-Chatrian, cette fraternelle association fut douloureusement rompue au mois de mars 1887 par le décès de Gustave Ricouard.Principaux collaborateurs : Paul Ginisty, Marc Floréal (sous le pseudonyme Gross-Kost), Maurice Montégut, Edmond Benjamin, Edouard Rod, etc.Collection Vasseur, p. 82. Des rousseurs.
Paris, Imp. A. Bourdillat et Cie., 1859-1860. 9 livraisons in-folio, demi-toile souple de l'époque.
Collection complète, très rare. Revue littéraire éphémère fondée par Jules Noriac, Charles de Courcy et Aurélien Scholl. Collaborations de Xavier Aubryet, Edouard Bourdet, Jules Moinaux, Eugène Furpille, E. et J. de Goncourt, A. de Launay, J. Claretie, Charles Monselet et Henri de Pène (d'après Vaudun).Le journal se consacre à la chronique fantaisiste ainsi définie dans le premier numéro : « C'est une histoire invraisemblable racontée dans un style impossible ». D'après J.-F. Vaudun (Gazetiers et gazettes. Histoire critique et anecdotique de la presse parisienne, Paris, 1860) « la Silhouette a passé comme une ombre : on n'a jamais su le fin mot de MM. Noriac, Scholl et de Courcy, ses trois pères spirituels. Cette assemblée constituante de la Silhouette s'est dissoute au bout de huit numéros. Les antiquaires qui s'amuseront à fouiller dans les décombres du journalisme contemporain chercheront peut-être la raison de cette publication. La Silhouette de qui ? de quoi? Abrégeons leurs fouilles. Ce journal n'a été qu'un vide-poche. Jules Noriac, ex-rédacteur en chef du Figaro-Programme, ex-rédacteur du Figaro, ex-sous-officier. Il a fini par trouver sa véritable voie : le roman. Le 101e Régiment et la Bêtise humaine, sont deux francs succès et deux belles vengeances. Jules de Noriac a de l'esprit, de la jeunesse, du coeur. Courage donc, en avant, et bonne chance ! Charles de Courcy. fils, gandin en tous genres, modiste de lettres, d'après la nouvelle classification donnée dernièrement par M. Babou. Signalement particulier : Ce jolie garçon, quand il parle, se contemple dans les glaces. Daniel Lambert, ce drame qui a réussi à l'Odéon devant un auditoire lymphatique, a ajouté des embellissements à sa fatuité d'écrivain. Aurélien Scholl, fondateur du Satan, en 1854. auteur des Esprits malades, des Lettres à mon domestique, de Nouvelles à la main, et d'une bluette en un acte : Hosalinde. M. Scholl tenait dans la Silhouette la spécialité de l'article-cancan ; il y épluchait le théâtre et le boudoir, et probablement, en sa qualité de confident de ces dames, il imprimait des réflexions comme celles-ci : Pourquoi aime-t-on ? Parce qu'on s'ennuie, parce qu'on a bien diné ».
, , 1830. Tresse des cheveux chatains nouée en ovale avec ruban de soie bleue sous verre encadrée d'un médaillon de métal doré fixé sur une plaque de palissandre rectangulaire (225 x 180 mm).
Honoré de Balzac n’a que 22 ans quand il rencontre Laure de Berny (1777-1836) de 22 ans son ainée, au cours d’une fête de village à Villeparisis. Ils continueront de se fréquenter, entre amour et amitié, presque jusqu’à la mort de cette dernière. Elle suivit chaque étape de sa carrière, le conseilla, lui apporta soutien, tendresse, et aussi les deniers dont il manquait sans cesse. Son fils Alexandre Deberny sauva de la faillite une partie de l’imprimerie de Balzac, dont il fit une entreprise florissante : la fonderie de caractères « Deberny et Peignot » qui allait durer jusqu’en 1970.
Paris, Imp. Charles Blot, 1893-1894. 11 livraisons in-4, en feuilles, chemise étui.
Collection complète rare.Quittant la revue le Chat Noir avec toutes l'équipe des rédacteurs, Alphonse Allais fondait le 25 avril 1793 la Vie drôle. Le bandeau de titre est signé Georges Auriol. Directeur-administrateur : Henri Jouard. Directeur littéraire : Alphonse Allais. Rédacteur en chef : Georges Auriol.La Vie drôle resta très liée au cabaret le Chat Noir. On retrouvait dans ce nouvel hebdomadaire Maurice Donnay, Franc-Nohain, Charles de Sivry, Jules Jouy, Willy, Hugues Delorme, Gabriel de Lautrec, et des illustrateurs tels que Depaquit, Delaw, Auriol, Henri Pille, Fau, Verbeek, Jossot.Ce titre la Vie drôle, fut pour Allais une véritable obsession ; il l'utilisa dans Gil Blas et le reprendra dans le Journal. L'existence de la revue sera courte, sans doute due à une époque où paraissent de nombreux hebdomadaires illustrés populaires, et bientôt Le Rire. La Vie drôle cessa de paraître le 3 février 1894. Après cette dernière tentative malheureuse, l'équipe du Chat Noir se dispersa définitivement. Bel exemplaire.
Paris, F. Louis, [1826] 1 volume 8,7 x 13,8cm Reliure pleine percaline granitée rouge; dos à 6 filets à froid et titre doré souligné de doubles filets dorés; plats en encadrements à froid; gardes marbrées. Très nombreuses pages manquantes: titre, frontispice, 42 pages de texte, 4 pages de table (et la dernière présente avec manque en fin) et les 36 pages de musique de la fin (les manques de texte étant remplacés par des feuillets blancs); pâles rousseurs.
Volume "bricolé" réunissant malgré tout un certain nombre (288 pages de textes - 42 pages manquantes = 246 pages) des poésies et chansons (ici sans musique) publiées dans le volume de l'année 1826 de "Le Chansonnier des grâces". (Extrait du catalogue et avis de l'éditeur en 1ères pages, et titre "Le Chansonnier des grâces" surmontant le 1er texte en permettent l'identification).
Paris, Jouaust, librairie des bibliophiles, 1888. In-12 broché. Xxx, 220 pp, 4 ff. Illustrations in texte en noir et blanc. Bandeaux, Lettrines et culs-de-lampe. Tiré à petit nombre sur Hollande. Exemplaire non coupé. Le dos semble recollé. Intérieur frais.
A.Blaizot 1908 In-4 broché de (4) xxxii-237-(3)pp Couverture brune rempliée avec un tout petit accroc; intérieur sans rousseurs Portrait de Barbey en frontispice gravé par Noyon. 62 reproductions en fac-simile de ces dédicaces.
1 des 480 exemplaires sur papier vélin du marais.
Paris, Charles Warée, Sans date [1844]. Grand in-8 deXXXV-(1)-525-(3) pp., demi-chagrin lavallière, dos lisse orné de fers romantiques, tête dorée (Combe).
Premier tirage. Nombreuses figures dans le texte et 30 planches hors texte gravées sur bois.Dans le style des Français peints par eux-mêmes, l'éditeur à réuni des chroniques sur les visiteurs venus à Paris provenant de pays étrangers riverains de la France (Savoie comprise), mais aussi la Chine, la Russie, le Brésil, etc.Les textes sont signées Desnoyers, Jules Janin, Old Nick, S. Bellanger, E.Guinot, Marco Saint-Hilaire, E. Lemoine, Roger de Beauvoir, Ch. Schiller, A. Frémy, etc. ; les illustrations sont de Gavarni, Th. Frère, H. Emy, Th Guérin, Ed. Frère. Très bon exemplaire. Quelques rousseurs.Carteret III, p. 224.
Paris, Librairie Classique Elémentaire, 1826, 1 volume, in-18 (petit in-12), relié, 23-XIV-462 p.. Sans doute seconde édition, la première paru en 1824. Gravure en frontispice, notes et sources en bas de pages. Reliure d'époque, plein maroquin rouge à grains longs, dos à quatre nerfs avec fleurons dorés et à froid, filets et titre dorés, filet doré d'encadrement sur les plats avec très large décor romantique à froid formant cadre, hachures dorées aux coins, roulette dorée intérieure, gardes de papier moiré marron et gris, tranches dorées. Petite usure aux coins, quelques rousseurs, surtout sur le frontispice et sa serpente.
Félicité Robert de Lamennais (1782-1854) était ultramontain à ses débuts, puis il connaît une évolution qui fait de lui un précurseur du catholicisme libéral, du catholicisme social, ainsi que de la démocratie chrétienne. En 1833, il renonce à ses fonctions ecclésiastiques et publie l'année suivante Paroles d'un croyant qui est condamné par le pape Grégoire XVI et marque ses contemporains. En 1848, il est élu député à l'Assemblée nationale. Il meurt en 1854, alors qu'il est toujours brouillé avec l’Église et, selon ses volontés, il est enterré civilement. Bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Marseille , Imprimerie de Rouchon, s.d. (1811). In-12 de 154 pp., maroquin rouge à long grain, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, dédicace en capitales dorées sur le plat supérieur, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale imprimée à Marseille. Roman pastoral anonyme dont l’action se situe en Provence au début du XIXe siècle : « Campagnes de mon pays ! heureux climat de la Provence ! C’est pour décrire les moeurs simples de vos rustiques habitants, que j’ose pour la première fois, essayer de tirer des sons de ma flûte champêtre. » (incipit). Bel exemplaire dans une reliure du temps en maroquin rouge qui porte sur le premier plat la dédicace en lettres dorées : « À Mademoiselle Augustine Augustin ». Petites traces de frottement.Monglond, IX, col. 536 ; inconnu à Barbier et Gay.
Paris, Janet, sans date (1819). In-32, cartonnage de l'époque, dos muet, toutes tranches dorées, titre gravé, 48 pp; 18 ff non chiffrés pour "Petit souvenir des dames". Ouvrage illustré d'un portrait rehaussé en couleurs en frontispice, d'un titre gravé et de 6 gravures hors texte dont 3 en couleurs d'après Desenne. "Petit souvenir des dames" est un carnet de notes hebdomadaires et mensuelles entièrement vierge, les pages mensuelles étant encadrées d'un décor en noir. Il se termine par un calendrier de l'année 1819. Fentes aux mors, coins un peu frottés, quelques rousseurs.
Paris, Ambroise Tardieu, 1823-1824. 2 tomes en 2 vol. in-8 de (4)-452-(1) pp. ; 387-(1) pp., demi-basane havane à petits coins, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison rouge et bleu (reliure de l'époque).
Collection complète. Principaux collaborateurs : Victor Hugo, Alex. Soumet, A. de Vigny, Charles Nodier, E. Deschamps, Desbordes-Valmore, Sophie et Delphine Gay, etc. « La Muse française, est à coté et après le Conservateur littéraire, un des hérauts du Romantisme qui s'affirme, à la date de publication des 12 livraisons formant ce recueil. C'est là, vraiment, le moment des grandes démonstrations et les manifestes vont se succéder, préludes de la bataille qui aboutira à la préface de Cromwell et la représentation d'Hernani » (Escoffier).Provenance : Fernand Vandérem (1864-1939), auteur dramatique, romancier et critique littéraire. Rousseurs.Vicaire V, 1207 ; Escoffier, 468 ; Vasseur, p. 62.
Paris, L. Curmer, [1857]. Grand in-8 de (4)-142-(2) pp., chagrin vert, dos lisse orné de filets à froid, titre doré sur le dos, dentelle à froid intérieure, contreplats et gardes satinées, tranches dorées (reliure de l'époque).
Seule édition de ce recueil non mis dans le commerce. Cet ouvrage a été offert par Napoléon III aux principaux personnages de la cour et fonctionnaires de l'Empire.Contient : Nativité par Théophile Gautier ; Napoléon IV, par Barthélemy ; Le Fils de l'Empire par L. Belmontet ; pièce sans titre par H.H. Bramtot ; XVI Mars MDCCCLVI, par Camille Doucet ; Le Berceau Impérial, par Clara Reynard ; Adresse à S.M. l'Impératrice au nom des élèves du Lycée Impérial Saint-Louis, par Larocque et Gaultier ; Le Prince Impérial et la Paix, par Arbousse-Bastide pasteur ; Pâque Fleurie, par Paul Diard ; Les Jeunes Mères du 16 Mars par Evariste Thévenot, femme Lefebvre ; Te Deum par Gaston de Motheau ; Notre-Dame au Prince Impérial, par Mélanie Waldor ; Hommages d'un soldat de l'armée du Nord à Leurs Majestés impériales, par Ch. Dupuy ; Le Baptême du Prince Impérial, par Martial Bretin ; Baptême du Prince Impérial par Ernestine Decarpentry ; L'Ère impériale, par Edouard Bouscatel.Bel exemplaire. « La reliure et les gardes, plus ou moins riches, variaient suivant le rang et le grade » (Vicaire). Texte encadré d'un filet noir. Copie manuscrite du « brouillon d'une Lettre de Théophile Gautier à Napoléon III », contrecollée sur la garde ; ex-libris « TC ». Vicaire, VI, 22.
Paris, Desloges, 1841. In-16 broché de 144 pp., couverture illustrée.
Lhéritier, 44. Physologie rare.
Paris, Dupin (Imp. P. Baudoin), 1842. In-16 carré (140 x 110) de 127 pp., demi-percaline verte à coins, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, couverture illustrée conservée, non rogné (reliure fin XIXe siècle).
Édition originale rare. Ouvrage satirique mettant en scène le fameux Robert Macaire, bandit sans scrupule créé en 1823 par Benjamin Antier, précédé de ses XXI Commandements de Robert-Macaire ou Conseils à son fils.La couverture, conservée, est imprimée en blanc sur noir et bleu ornée d’une dentelle et de fleurs en relief (petites déchirures).Lhéritier, 63 ; Vicaire VI, 607.
Paris, Aux Bureaux de la Revue Contemporaine, 1858-1860. 3 années reliées 13 vol. in-8, demi-veau glacé violine, dos lisses ornés (reliure de l'époque).
Tête de collection de la deuxième série de cette importante revue, littéraire, politique et philosophique, bimensuel puis mensuel, dans laquelle Baudelaire a publié pour la première fois la première partie des Paradis artificiels : Le Haschisch, le 30 septembre 1858 et la deuxième partie, Un Mangeur d'opium, du 15 au 31 janvier le 1860 , et les poésies : Danse Macabre, Fantôme parisien, Sonnet d'Automne, Chant d'Automne, Le Masque.Fondée en 1852 et dirigée Auguste de Belval (1798-1857) puis à partir de 1855 par Alphonse Bernard de Calonne (1818-1902), elle compte parmi ses collaborateurs : H. Alis, Th. de Banville, M. Barrè, Boucamé, J. Chaillev, E. Chasles, F. Coppée, J. Hennique, C. Henry, H. James, Leconte de Lisle, J. Lemaître, J. Lorrain, P. et V. Margueritte, C. Mendès, C. Morice, F. de Pressensé, A. Remacle, E. Rod, Sainte-Beuve, A. Savine, L. Tiercelin, L. Tolstoi, I. Tourgenief, P. Verlaine, Villiers de l'Isle-Adam, J.-J. Weiss, E. Ziegler. Très bon exemplaire ; rousseurs.