Reference : S576
Paris, Losfeld (Nos 1 et 2) puis Pauvert (Nos I à 46), 1953-1968. Ensemble 37 fascicules in-4, numérotés 1 et 2 puis I à XVIII puis 19 à 46 (11 fascicules sont des numéros doubles). L'ensemble broché, présenté sous 7 chemises et boites-étuis cartonnées aux couleurs de l'arc en ciel. Collection complète de tout ce qui a paru.
N° 1, 1953. 90 pp. Hommage à Gaston Leroux.*** N° 2, 1953. 91 pp. Cent-cinquantenaire de J.J. Grandville.*** (Nouvelle série) N° I, mai 1955. 96 pp. Mélanges.*** N° II, oct. 1955. 96 pp. Mélanges.*** N° III, décembre 1955. 59 pp. Mélanges.*** N° IV, avril 1956. 168 pp. Les hétéroclites et les fous littéraires.*** N° V, juillet 1956. 64 pp. Mélanges.*** N° VI, novembre 1956. 78 pp. Mélanges.*** N° VII, mars 1957. 75 pp. Mélanges.*** N° VIII, juillet 1957. 66 pp. Mélanges.*** N° IX, juillet 1958. 32 pp. Perpetuum mobile (Le mouvement perpétuel).*** N° X, novembre 1958. 30 pp. Mélanges.*** N° XI-XII. Mai 1959. 99 pp. La Joconde.*** N° XIII-XIV, mars 1960. 103 pp. Dessins inavouables.*** N° XV, juin-juillet 1960. 16 pp. Dessins inavouables, petit supplément.*** N° XVI, sept.oct. 1960. 24 pp. Rembrandt : le mystère de La Ronde de nuit.*** N° XVII-XVIII, février 1961. 88 pp. Les monstres.*** N° 19, 2me tr. 1961. 15 pp. Cardon, Le Foll & Cie...*** N° 20, 3me tr. 1961. 16 pp. Siné et les cabinets.*** N° 21-22, 4me tr. 1961. 48 pp. A-t-on lu Rimbaud ?*** N° 23, 2me tr. 1962. 40 pp. L'Affaire Rimbaud.*** N° 24-25, 3me tr. 1962. 96 pp. Cinéma fantastique, L'Epouvante.*** N° 26, 4me tr. 1962. 43 pp. Discours imprononçable quoique méthodique à propos d'un épisode mal connu de la jeunesse de Degas par J.M. Lhôte.*** N° 27, 1er tr. 1963. 48 pp. Maisons de Paris 1900.*** N° 28, 2me tr. 1963. 36 pp. Guy Harloff, peintre fantastique.*** N° 29-30, 2me tr. 1963. 100 pp; Tarzan.*** N° 31, 3me tr. 1963. 48 pp. L'objectif de Ségalat.*** N° 32-33, 1er tr. 1964. 160 pp; Littérature illettrée ou la littérature à la lettre.*** N° 34-35, 2me tr. 1964. 160 pp. Raymond Roussel.*** N° 36-37, 4me tr. 1964. (222) pp. Dessin 64. Humour.*** N° 38, avril 1965. (62) pp. Les oiseaux sont des cons par Chaval.*** N° 39-40, février 1966. 208 pp. Les vies parallèles de Boris Vian.*** N° 41, juin 1966. 96 pp. Chaval, petit bilan.*** N° 42, déc. 1966. 64 pp. Wolinski, carnet de croquis.*** N° 43-44, juin 1967. 100 pp. Lhôte, Shakespeare dans les tarots et autres lieux.*** N° 45, oct. 1967. 62 pp. Spécial Ylipe, Ecrivez plus grand elle est sourde.*** N° 46, mars 1968. Romaine Brooks.
Reference : 1776
Deux fragments de tapisserie copte (toile de lin et laine), IVe-Ve siècle de notre ère.Dimension à vue : 10 x 7 cm.Représentant deux personnages à la gestuelle expressive, sur un fond rouge, les cheveux teints en noir, ayant le cou enserré par un serpent de couleur verte.La scène est encadrée d'un listel à motif de vagues.
Une rare représentation de Jason et Médée entourés du serpent gardien de la toison d’or.Ces intéressants fragments sont à rapprocher du médaillon tissé qui se trouve dans les collections du musée de Cluny (cote : CL 22913), lin et laine, diamètre de 7 cm, reproduit in Guide du Musée national du Moyen Age, Termes de Cluny (éd. Réunion des Musées nationaux, Paris, 1993, p. 160 n°195).Le musée de Cluny signale la rareté de ce thème. acheté 400
Reference : 212
A Paris, Jean Germont, 1628, 1 (bl), (6), 619 p. Pleine basane, dos à 5 nerfs orné de fleurons, tranches mouchetés, reliure d'époque.
Très rare relation de ce mystique et réformateur espagnol qui fut l'un des maîtres à penser de sainte Thérèse d'Avila. Le chapitre XI du récit relate les relations que celui-ci entretient avec la célèbre visionnaire. Ex-libris manuscrit à la plume ""Marie des Anges"". S'agit-il de la Marie des Anges du couvent de Louviers. acheté 400
Reference : 3014
Neuf volumes in-8 (formant 3 800 pages) en plein veau brun moucheté, dos plat ornés pièce de titre etde tomaison, reliure d’époque, quelques usures.Manuscrit d’une écriture appliquée et régulière, d’une même main alerte. Chaque vision, convulsionétant précédée de la date de la séance.Le mouvement des convulsionnairesTout le monde connaît le chamanisme ou le vaudou, mais qui sait que nous avons eu, en France,au XVIIIe siècle, un mouvement de transe provoqué, pratiqué dans des cercles restreints, par desmagistrats, des prélats, des sœurs ou des marchands ?Ces réunions clandestines, nées dans le désarroi provoqué par la destruction de Port Royalavaient lieu à Paris et à Lyon de 1720 jusqu’à la veille de la révolution, il s’agit desConvulsionnaires.À la destruction de l’abbaye de Port Royal les jansénistes désemparés prennent l’habitude de seretrouver au milieu des ruines des bâtiments. Un jeune prêtre, le Diacre Paris devient alors leconsolateur de ces âmes éplorées, mais le destin s’acharnant sur les infortunés jansénistes, leDiacre Paris meurt.C’est au cimetière de Saint Médard, sur la tombe même du diacre, qu’eurent lieu les premièresmanifestations d’extases mystiques.Rapidement, les miracles se succèdent, Marianne Couronneau, paralysée se remet à marcher,Marguerite Françoise Duchesne paralysée du côté gauche revient à la vie, Pierre Gauthier,aveugle, revoit, Demoiselle Hardoin allongée sur le tombeau de Maitre Paris recouvre l’usage dela parole et se remet à marcher...La foule de plus en plus nombreuse se répand en gémissements, hurlements, certains sont prisde tremblements, des femmes arrachent leur corsage...Pour mettre fin à ce désordre, et éviter toute résurgence de la « secte jansénistes » lesmanifestations du cimetière saint Médard sont interdites et les participants mis en prison en1732.C’est donc dans la clandestinité que les plus résolus d’entre eux vont poursuivre ces expériencesde délires collectifs en revendiquant eux même le titre de « Convulsionnaires ».Pour arriver à cet état de dédoublement de la personnalité, ils vont utiliser la plus éprouvantedes méthodes, celle de la douleur.La nature de ce qu’ils appellent pudiquement « les aides » est tout simplement incroyable : 400coups de bûche, coups de poings, de pieds, d’épées, de poignards, crucifixions, enterrements vifs,asphyxies se pratiquent de manière répétées jusqu’à obtention du phénomène de transe.On assiste alors à des dédoublements de la personnalité, voix d’enfant, babil, changement devoix, dans laquelle les officiants reconnaissent les esprits qui leur sont familiers dont le prophète« Eli ».La particularité de cet étrange mouvement est que, tradition janséniste oblige, chaque séquenceest scrupuleusement notée et détaillée au fil des jours et ce parfois sur plusieurs années.C’est une plongée directe dans l’inconscient de ces grands mystiques qui s’offre à nous. Auxvisions flamboyantes succèdent d’insupportables descriptions de sévices qui laissent le lecteurpantois.Il est inutile de souligner la rareté d’un tel document dont seuls quelques témoins circulentencore de nos jours.Description du manuscritLa sœur saint Brigide est présentée comme « convulsionnaire de l’Hôtel Dieu de Paris » elle estdirigée par Michel Pinel oratorien.C’est le père Pinel qui l’interpelle et pratique sur elle les sévices parfois insupportablesl’amenant aux convulsions.La Sœur Angélique Babet prit le relais de la sœur Sainte Brigide à la suite de la mort du père Pinel en1778. Ses transes la font retourner à l’état de bébé, ses visions étant souvent plus oniriques.Ces procès-verbaux, les premiers du genre, rendent compte de la partie obscure de l’humanité que nousnommons de nos jours - l’inconscient -. Les convulsionnaires, à leur corps défendant, sont lesexplorateurs involontaires d’un monde qui leur est inconnu. Leurs témoignages les situent à la croisée deplusieurs réalités que psychanalystes et surréalistes investiront deux siècles plus tard.
Citations : Nous en citons quelques exemples. 13 février 1744. « Mon cher petit papa, je vous prie, par grace et non parmort de me promettre d’approcher de J.C. Je meurs de faim ici papa je ne peux trouver de paix ny de repos qu’àl’ombre de J.C. Faites m’en approcher ou je mourray. Car je meurs tous les jours par la separation de J.C. (Enconvulsion) Oui moy meurs, papa, vous a le pain moy bien faim [...] car moy languis, moy tout maigre depuis 3mois bientôt »... 12 septembre 1745. « Comme c’etoit un dimanche le petit papa après avoir foulé la sœur auxpieds pendant les 7 ps. (psaumes) se contenta suivant l’usage de luy donner 50 coups de pierre sur le cœur 50sur la tête et 50 soufflets et recita aussi un ps. tenant un pied sur le collier et se portant entierement dessus »...17 mai 1746. « Je comptois procurer à la sr un troisieme entretien avec son père en luy crachant au visage [...]Je liay icy les mains de la sr ayant oublié de le faire plutôt, elle dit à ce signe eh bien je voudrois etre toujoursliée comme ça ce n’est qu’une corde mais c’est toujours bon, puis reprenant le fil de son prer discours, mon pèreles tient tous liés, ils ont les yeux ouverts et ne voyent pas clair, ils voudroient mieux qu’ils ne fussent pas ouvert,parce qu’ils voyent la beste, et la prennent pour mon BB (grands souffles par tête) j’ay mal au cœur, oh oh oh, ilvoudroit oter ce cœur la, mon papa otés le, otés le si vous l’aviés otez une fois il ne reviendrès plus otez le bienvite afin que jen ay plus, il n’aime pas asses ce qu’il doit aimer ; il n’aime pas assés mon BB. Il est trop attachéà sa nation, et n’est pas assés ardent pour ses freres. D. Est-ce les juifs R. ouy est-ce que vous ne scavez pas quej’ay le cœur d’un juif, je n’ay un cœur que pour les juifs »... 3 janvier 1747. « Pour executer les ordres de notreBB. [...] je dis à la Sr. quil s’agissoit de recevoir des coups sur la playe et elle s’y soumit de bonne grace, luiayant donc lié les mains derrière le dos et mis un bandeau sur la bouche je la couchay sur le dos ensuite je levail’appareil, je netoyai la playe et je mis dessus une compresse sur laquelle j’imposay les mains appuyant de toutema force pendant les 7 psaumes. Cette pression causa une telle douleur à la Sr qu’elle s’évanouit de cecommencement, et bientot après elle entra dans une penible agonie. Je remarquay que durant cette agonie elleavoit alternativement une espèce de rale accompagné de hoquet, les yeux demeurant renversés [...] Lorsqu’ellefut revenue je lui donnay cent coups de poingt de toute ma force sur la playe, c’étoit assurement de quoy la tuer[...] cependant ces coups ne servirent quà réveiller la Sr et à la tirer de l’abatement où l’agonie l’avoit mise.Elle se releva machinalement aux prrs coups sur son séant. Je la recouchay sans peine et je continuay sansqu’elle fit aucune résistance. Lorsque j’eus fini j’étanchay la playe qui saignait abondamment, après quoy jeregarday la Sr, elle étoit endormie ayant le visage frais et coloré [...] je mis un pied sur la compresse je recitayle ps. 102 et 110 ce qui fut suivi de 100 coups de pied que je donnay sur la playe »... Etc. *Journal. Lettres et visions de la Sœur Angélique, années 1773-1775 (1 vol.), 1776-1777 (1 vol.), 1777-1779 (1vol.), 1780-1787 (1 vol.). La page 1 du premier de ces volumes, réglés, porte au bas la date du 4 mars 1791 ; uneaddition tardive à la fin du même volume est datée du 24 avril 1798. Ce « Journal » comporte des relationsparfois longues d’événements survenus depuis la mort du Père Pinel (1772), ainsi que des prières, commentairessur les dix commandements, et récits détaillés de visions, introduits par l’invocation.« Au nom du père et du fils et du saint esprit »... Année 1773. « La sœur Babet après avoir été pendant 15 anssous la motion de l’esprit de Dieu, dans son œuvre fut privée de ce don vers la fin de l’année 1747. Voicy ce quidonna lieu à cette privation. Etant dans sa chambre, et dans son état naturel elle vit un homme (apparament leSt prophete) qui luy presentant un enfant couvert des croix sanglantes, luy dit : Voulés vous qu’on vous fasse descroix sur le corps comme à cet enfant ? Non assurement repondit la Sr j’en serois bien fachée. Eh bien repritl’homme vous n’aurés plus des convulsions. Les convulsions cesserent en effet de ce moment. La Sr Ba... au lieude s’en affliger s’en réjouit par la crainte extreme quelle avoit des croix »... Janvier 1774. « Au commencementde ce mois la Sr Babet dit, qu’étant avec son BB, la Sr Brigide et moy, son BB m’avoit dit : Il faut que vous soyéslà où je serai. Quand je quiterai langes, vous sortirés aussy des votres. Quand je parleray vous parlerés quandje feray relater ma puissance ce sera pour vous que je la ferai éclater. Quand je serai foulé, couronné de pierreset crucifié, vous le serés aussy »... 24 avril [1776]. « Au milieu des ténèbres j’ay apperçu une lumiere commecelle d’un flambeau mais qu’il n’éclairoit pas tout, car j’entendois plusieurs voix qui se disoient les unes auxautres les ténèbres sont au point de ne savoir où mettre le pied. J’ay dit à made : mais cela me paroît fortextraordinaire. Quand une lumiere est possée elle éclaire de tout part dans l’endroit où elle est placée ? Made adit, ma fille J.C. etoit la vraie Lumiere, qui cependant n’a éclairé que ceux qui ont eu la foy en luy et en sesœuvres. Le flambeau n’est autre que celuy qui doit éclairer Israel et un tres petit nombre de la gentilité etn’eclaire que celuy qui croit, et n’a d’esperance qu’en luy. J’ay dit mais madame je vois quelque chose qui va entravers de ce flambeau. PP. a dit : ma fille c’est le ministre aux lunettes, semblable au papillon, il courra autourde cette lumière. Heureux le moment où il en sera brulé »... Etc.Ces procès-verbaux, les premiers du genre, rendent compte de la partie obscure de l’humanité que nousnommons de nos jours - l’inconscient -. Les convulsionnaires, à leur corps défendant, sont lesexplorateurs involontaires d’un monde qui leur est inconnu. Leurs témoignages les situent à la croisée deplusieurs réalités que psychanalystes et surréalistes investiront deux siècles plus tard. acheté 400
Paris, Lami-Denozan & Firmin Didot, 1828, Grand in-8 réimposé, en plein chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs orné aux petits fers, tranches dorées, reliure signée Hardy.
50 portraits gravés par Hopwood, Fry, etc.Exemplaire réimposé sur grand papier vélin. Cf. Lachèvre, "Bibliographie des Keepsake".Très curieuse production sortie des presses de Firmin Didot, imprimée par le procédé stéréotype dont il fut l'inventeur. Véritable prouesse technique, la plaque stéréotypée écrite en caractères minuscules est ici placée au centre de la page, afin de renforcer par de vastes marges l'élégance de la typographie. acheté 400
XVIIe circa 1655 Pas de couverture Dim : 26 x 21 cm.Gouache sur vélin tendue sur panneau de bois. Première moitié du XVIIe s.
La miniature représente un jeune monarque, au teint replet, aux cheveux clairs et bouclés. Il est vêtu de la robe fleurdelisée surmontée du col d’hermine. Il porte autour du cou le collier de l’ordre de Saint Michel.Sur une table basse, à sa gauche, sont disposés la couronne royale, le sceptre et la main de justice.Le jeune souverain tient à la main une écuelle d’étain à l’aide d’un linge blanc. La scène se déroule dans un hospice. En arrière-plan, trois personnages : deux sont alités sur des couches à baldaquins, le troisième se tient debout dans une allée à l’aide de deux cannes. Les personnages portent tous des bonnets bruns, celui de gauche lit un ouvrage. En fond de scène, masqué par les tentures des lits, on distingue des fenêtres cintrées et grillagées. Le visage du jeune roi est empreint de douceur, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.L’étude de l’iconographie des jeunes rois de France ne laisse aucun doute quant à l’identité du monarque ici représenté : il s’agit du jeune Louis XIV, accédant au trône en 1643, et sacré à Reims en 1654. L’iconographie de Louis XIV enfant est assez restreinte, on peut citer les portraits faits par Claude Deruet et Philippe de Champaigne. Cette composition est à ce titre d’un grand intérêt. La représentation est manifestement allégorique et non pas faite au naturel : elle vente la piété du jeune souverain, son abnégation et l’attention qu’il compte porter aux indigents du royaume.L’image du roi guérisseur est ici renforcée par celle du roi charitable envers les malades. L’endroit représenté, spacieux, avec un seul malade par couche, pourrait être l’Hôtel-Dieu de Paris, auquel le pouvoir royal accordait une attention particulière.Une importante et émouvante pièce historique. acheté 400
Reference : 3044
Cicra 1860 Grand In-8 étroit à l’italienne (25x16 cm), relié en pleine percaline bleue marine dos à 4 nerfs titre frappé « Album de Plantes Marine », filet d’encadrement doré sur les plats, doré sur tranches. Traces de mouillures sur la reliure ainsi qu’à l’intérieur sur plusieurs pages. 74 ff avec sur chaque page une belle algue appliqué ainsi que son nom manuscrit indiqué à la plume bleue.
Intéressant album de « Plantes marines » composé de 74 échantillons d’algues au naturel appliquées sur des feuilles de papier crème, légendes avec le nom en latin de chaque spécimen d’algue rédigé à l’encre bleue. Les algues appliquées sont d’une telle finesse qu’on a l’impression avec une recherche de mouvement, reproduisant l'ondoiement de l'algue au fil de l'eau et leur aspect nébuleux. Composé dans les premières années du 19ème siècle, chaque espèce est pressée, afin de ne laisser qu’une empreinte sans altérer le support ni écraser l’algue, ce travail minutieux n’en est pas moins scientifique puisque chaque spécimen est accompagné en vis-à-vis de son nom latin. Cette prouesse technique est une spécialité de Bel Isle en Mer dont le savoir est à présent perdu. acheté 400
Paris Delahays & Paulin, de 1845 à 1861, en demi-chagrin tabac, et noir pour le tome XX
Cette très amusante et rare série de curiosités et bizarreries, initialement annoncée en deux volumes, a été ici augmentée de dix volumes supplémentaires extraits de divers auteurs sur le même thème des curiosités et bizarreries. L’amateur a tomé cet ensemble de 1 à 20 selon un ordre qui lui était propre et dont voici le détail :T. I : Curiosités des traditions, des moeurs et légendes (Ludovic Lalanne)T. II : Croyances populaires au Moyen Âge (P.L. Jacob)T. III : Curiosités historiquesT. IV : Curiosités de l’histoire de France (P.L. Jacob)T. V : Procès célèbres de l’histoire de France (P.L. Jacob)T. VI : Curiosités judiciaires (Waréé)T. VII : Curiosités des inventions et découvertesT. VIII : Curiosités de l’histoire de l’art (P.L. Jacob)T. IX : Curiosité de l’archéologie et des beaux-artsT.X : Curiosités anecdotiquesT. XI : Curiosités philologiques, géographiques, ethnologiquesT. XII : Curiosités biographiquesT. XIII : Curiosités littéraires (L. Lalanne)T. XIV : Curiosités militairesT. XV : Curiosités théologiquesT. XVI : Curiosités théâtrales (Fournel)T. XVII : Curiosités d’économie politique (Louvet)T. XVIII : Curiosités de l’histoire du vieux Paris (P.L. Jacob)T. XIX : Paris anecdoctes (Privat d’Anglemont)T. XX : Curiosités bibliographiques (L. Lalanne)Une très rare petite bibliothèque portative pour briller en société à moindre frais. acheté 400
Reference : 163
1790, 1791, demi veau marbré, reliure d'époque
L'abbé Meslier, n'avait pas la foi, mais avait des convictions.Toute sa vie il les coucha par écrit, en secret, dans deux gros manuscrit, afin de démontrer le bien fondé de son athéisme . Durant de nombreuses années , il continua ainsi d'officier le jour et d'écrire la nuit .Meslier garda toute sa vie cette bibliothèque à l'arrière du presbytère, ses écrits ne furent découvert qu'à sa mort en 1729 . Voltaire le premier en fit connaitre l'existence, de façon clandestine mais ce n'est qu'en 1790 que Sylvain Maréchal publia le catéchisme du Curé Meslier que voici.*Histoire naturelle des moines, écrite d’après la méthode de M. de Buffon, A Paris, quai des Augustins, 1790. Frontispice, XVI, 34 p. *Suivi de : De la conduite des curés dans les circonstances présentes, ou bien lettres d’un curé de campagne à son confrère, député à l’Assemblée Nationale, sur la conduite à tenir par les pasteurs des âmes, dans les affaires du jour, A Paris, de l’imprimerie Crapart, 1790. 16 p. *Suivi de : Développement du serment exigé des prêtres en fonction par l’Assemblée Nationale, extrait du journal ecclésiastique, numéro de décembre, Sl, sd. 15 p. *Suivi de : Lettre de M. de la Marche, ancien évêque de Léon à M. Laligne, vicaire de Saint Louis de Brest (…), A Brest, Malassis, 1791, 16 p. *Suivi de : Réponse de M. Doucet, curé de S. Pierre les Olivettes en Languedoc à M. l’évêque de Béziers (…), Sl, sd.19 p. *Suivi de : Le mariage des prêtres, ou le célibat détruit par un citoyen de B., Sl, 1790. 19 p. *Suivi de : Le mariage des prêtres réfutés ou le célibat vengé par M. Lesueur et P. Deburres, A Dieppe, Dubuc, 1790. 16 p. *Suivi de : Manifeste et protestation de cinquante mille français fidèles, armés dans le Vivarais pour la cause de la religion et de la monarchie, contre les usurpations de l’Assemblée soit disant Nationale, Au camp de Jales, octobre 1790. 30 p. *Suivi de : Catéchisme du curé Meslier, mis au jour par l’almanach des honnêtes gens (Sylvain Maréchal). L’An Premier du Règne de la Raison et de la Liberté ; de l’Ere vulgaire, Sl, 1790. Frontispice gravé, 55 p. *Suivi de : Réflexions d’un ami de la liberté ou principes de M. l’abbé de Mably, Sl, juin 1790. 8 p. *Suivi de : Réflexions très impartiales d’un citoyen sur la diminution des paroisses de Rouen et autres villes et campagnes du royaume, Sl, sd. 8 p. *Suivi de : Prône d’un bon curé sur le serment civique exigé des évêques et des curés, des prêtres en fonctions, A Paris chez Crapart, sd. 15 p. *Suivi de : Serment prononcé par M. l’abbé Mauger, curé maire d’Isneauville près Rouen, le dimanche 23 janvier 1791, Rouen, sd. 8 p. *Suivi de : Adresse à tous les citoyens du département de la Seine Inférieure sur le serment que doivent prêter les ecclésiastiques fonctionnaires publiques, Sl, sd. 23 p. *Suivi de : De par la mère Duchesne, anathèmes très énergiques contre les jureurs (…), Sl, sd. 23 p. *Suivi de : Discours d’un ecclésiastique fonctionnaire publique du district de Reims, Rouen, 1791. 8 p. *Suivi de : Lettres curieuses et patriotiques, Sl, sd. 8 p. *Suivi de : Discours prononcé par M. Noyon (…) lors de la prestation de son serment civique. Le 23 janvier 1791, Sl, sd. 6 p. *Suivi de : Exhortation des ecclésiastiques sur les circonstances actuelles, Paris, Granger, 1791. 16 p. *Suivi de : Ordonnance de M. l’évêque de Soissons, Crapart, 1791. 16 p. *Suivi de : Instruction pastorale de M. le ci-devant archevêque de Rouen, mis en pot pourri, pour en faciliter l’intelligence, Sl, sd. 7 p. *Suivi de : Instruction pastorale de M. le cardinal de la Rochefoucauld, archevêque de Rouen, au clergé séculier et régulier et aux fidèles de son diocèse, Paris, Crapart, 1791. 24 p. *Suivi de : Ordonnance de M. le cardinal de la Rochefoucauld, archevêque de Rouen (…), Paris, Crapart, 1791. 11 p. *Suivi de : Le livre de sang, ou calcul abrégé des assassinats commis ou occasionnés par les prêtres avec d’horribles massacres d’un grand nombre de Patriotes du Comtat par l’évêque de Vaison, Paris, sd. 8 p. *Suivi de : Le clergé chassé du collège, ou l’éducation confiée aux magistrats, Sl, sd. 8 p. *Suivi de : Consultation pour les religieuses, Paris, Guerbart, 1791. 8 p. *Suivi de : Le retour de l’abbé Maury aux enfers, ou le massacre de Carpentras en Avignon, Sl, sd. 8 p. acheté 400
A paris chez Nicolas de Clerc, 1697 1697, In-12 pleine veau brun moucheté dos à cinq nerfs orné de fleurons, pièce de titre, quelque usures, mors supérieur légèrement fendu, coins, mais malgré tout bon état. Orné de lettrines est bandeaux in texte. Tampon humide du séminaire de N. D . du Puy, épitre dédicatoire à Jacques-Bénigne Bossuet
L’ouvrage débute par l’origine des « sociniens » et de ce que l’auteur considère comme la plus dangereuse des hérésies ayant jamais existé. Le premier d’entre eux Michel Servet fait l’objet d’une biographie passant sous silence sa découverte de la circulation sanguine et insistant sur le fait que son statut d’hérétique lui valut d’être brulé vif. Le socinianisme avait comme trait principal la négation de la sainte trinité ainsi que la tolérance et la charité en s’opposant à la persécution religieuse. Traité aussi rare que curieux acheté 400
A la Haye, 1746, XIV, frontispice gravé, 182pp, (1bl), (2ff), 128pp In 12 en plein veau brun, dos à cinq nerfs orné de fleurons et de filets en encadrement des caissons, pièce de titre ne maroquin rouge frappé or.
Faisant partie des œuvres badines du comte de Caylus, « Les manteaux » parus de façon anonyme en 1746 est un livre aussi surprenant que fantasque. L’ouvrage est dédié à Monsieur Manteau, Couronne, rue du Chantre à Paris et se poursuis par la table des matières qui forme la préface, la première partie, prends comme fil conducteur le manteau sous toutes ses formes : Le mari manteau, le manteau de la cheminée, tirer par le manteau, portrait sous le manteau, le manteau de femme ou le mantelet, le manteau fourré, etc. Qui sont autant de nouvelles et historiettes, aussi piquantes que curieuses. La seconde partie « que l’on peut se dispenser de lire » poursuit l’investigation de manière plus technique, Les manteaux des Saints, Les manteaux des ducs, Les Blancs-manteaux, La rue Froide Manteau. Un ouvrage singulier rare et attachant comme tous les écrits de Anne-Claude Philippe de Tubières de Grimoard de Pestels de Levi comte de Caylus. acheté 400
J.-J.Pauvert, Paris 5.1959. Broché 27 x 19, fragile couverture photomontée à découpe de Siné, un brin défraîchie. Riche iconographie en noir.
Rarissime numéro spécial déclinant mille et une variantes humoureuses du célébrissime tableau de Leonardo… avec des interventions de Bellus, Chaval, Maurice Henri, Dali, Léger et l'incontournable Duchamp :-) À l'origine de ce numéro copieux est délirant, un immense travail de Jocondolâtrie de Jean Margat. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins, 1991 - fort in-8 broché, couv. illustrée, XVII+790 pages - TBE
A Paris chez les frères Guerin, Rue Saint Jacques, 1745 1745, Précédé de : Universae phisiologiae conspectus anatomico mechanicus (Montpelier) Monspelii, 1787xii, 226pp , 1ff ; précédé de : 156pp, 2ff In12, ne plein veau brun, dos à cinq nerfs ornés de fleurons, pièce de titre, tranches rougies, traces d’épidermures sur le plat supérieur, coiffe manquante .
Le propos d’Iasac Bellet est de combattre les idées reçues concernant les superstitions attachés aux femmes enceintes, mais déborde largement et s’intéresse à la relation mère/fœtus. Il combat le système des pères Mallebranche et prouve qu’il ne peut y avoir aucune communication d’idée entre la mère et l’enfant contenu en son sein. Il continu en démontrant l’impossibilité d’une communication entre la mère et son fœtus et donc l’impossibilité que la psyché de la mère influe sur le corps du petit. Une large partie des propos tente de trouver une cause physique aux taches de vins (taches noires ou brunes, peaux de sangliers etc.) qu’il met au même plan que la cause des maladies héréditaires. acheté 400
N° 28 de 2 ème trimestre 1963 - grand in-8 Broché - revue trimestrielle illustrée - 42 pages
bon état (petite trace de frottement sur la couv.)
broché - 19x27 - 64pp - revue périodique juillet 1956 n°v - librairie Jean Jacques PAUVERT
1981 N° 38 de Avril 1981 ("Ce volume est la réimpression du numéro 38 de Bizarre, publié en avril 1965") - grand in-8 Broché, couverture illustrée - revue illustrée - non paginé
Bon état
1964 Paris, Pauvert, 1964, in 4° broché ; couverture illustré par SINE ; frottis d'usage et menus défauts.
Dessins de Avoine, Beck, Bahut, Bel Cabu, Cardon, Cesar, Chaval, Copi, Folon, Gébé, Gourmelin, Hopf, Lagneau, Laville, Mose, Reiser, Sempé, Serre, Siné, Topor, Wolonski, etc., etc.... ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
1956 N° V de Juillet 1956 - Grand in-8 Broché - revue illustrée - 64 pages
bon état - légères rousseurs sur la bas du 4me plat
P., Pauvert, 1956, grand in 8° broché, 78 pages ; couverture illustrée en couleur (fanée) ; quelques rousseurs.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
broché - 19x27 - 32pp - revue périodique novembre 1958 n° X- librairie Jean Jacques PAUVERT
N° 24-25. Troisième trimestre 1962. In 4° broché, couverture illustrée, 96 pp. avec des hors texte.
****
Broché, 27X18 cm, 22 pages, septembre-octobre 1960, n° 16, illustrations noir et blanc, J.J. Pauvert. Très bon état.
Couverture souple. Broché. 48 pages.
Périodique. Texte de Robert Faurisson. Editions Jean-Jacques Pauvert, 4e trimestre 1961.
Paris, Glénat, 1994; in-8 à l'italienne, 50 pp., cartonnage de l'éditeur. Eo edition française.
Eo edition française.