Daté par l'auteur de 1983
London: Smith, Elder, & Co., 1889-94. 15 volumes in-12, reliures de l’éditeur percaline brune. (quelques reliures fanées, dommage dû à une forte mouillure au second plat de reliure du tome 8).
15 volumes on 17 : missing volumes 13 and 17. (some faded covers, damage due to strong wetting on the second plate of binding of the volume 8). Ex-libris Park Benjamin. ATTACHED: The Ballad of Buena Vista. (poem), by Park Benjamin, ORIGINAL MANUSCRIPT, 3 pages. This poem had been published in The Union College Magazine, Vol. 10: November, 1871. (Bur)
Paris, Bureaux Héraldiques, (circa 1854-1866) ; in-4, toile écru, grande pièce de titre rouge sur le plat ; 9, (1) pp., couverture de papier glacé blanc imprimée en doré : armes des de Comeau, d’azur à la fasce d’or, accompagnée de trois comètes d’argent posées 2 et 1, l’écu timbré d’un casque, ayant pour cimier une comète. Joint, un manuscrit petit in-4, broché Notisse sur la famille de Comeau faite par Richard de Comeau 16 ff. et 1 f. ajouté de notes, en plus des notes en bas de pages.
Originaire de Pouilly en Auxois en Bourgogne, des branches seront localisées en Lorraine, en Bresse et Maconnais (Pont de Vaux), etc. Alliances : de Gissey, Bréchard, Colombey, Colard, Chassenay, Equidam, Aequidam, Vienne, Bretagne, Voorme, Saint Vallier, la Ferrière, Argence, Lepeltier, Vergennes, la Ferté-Meung, Espiard de Macon, Chamflour, la Ferronays, Thy, Changey, Balathier-Lantage, Esbarres, Laincourt, Pernes, Germainvillier, Gagny, Brochereul, Couléart, Navel, Vassimon, Thierion de Briel, Rousset, Senigon, Roumefort du Cluseaux, Lorrain, Gabriel, Préval, Labouglize, Lesseux, Golbéry, etc. À part quelques petites rousseurs très claires, l’ensemble est en bon état. Il est intéressant de noter que le baron Sébatien Joseph de Comeau de Charry émigra, pendant la Révolution française, en Bavière, se mit au service de ce royaume, devint colonel puis major-général et reçut le titre de Chambellan du Roi de Bavière. En 1900, il a publié d’intéressants Souvenirs, pour la bataille d’Austerlitz et la campagne de Russie ; devenu l’intermédiaire entre Napoléon et Maximilien-Joseph lors de l’invasion de la Bavière par l’Autriche en 1805, il s’intègra ensuite dans la Grande Armée.
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Léon Daudet (1867-1942) écrivain, journaliste et homme politique français Manuscrit autographe signé Léon Daudet intitulé : " Les Terribles Jugements de Clemenceau". S.l.n.d - 3 pp. format 21 x 27 - papier verdâtre, document usé et fragile au niveau des pliures, papier bruni sur le pourtour et au niveau de la pliure centrale. Page 1 : deux déchirures réparées dans la partie supérieure de la page, fente de 4 cm au niveau de la pliure centrale. Page 2 : deux petits trous sans manque de texte. "Les Terribles Jugements de Clemenceau. L'Action Française n'a peu porté de jugements plus terribles sur les hommes de la démocratie et la démocratie elle même que Clemenceau, retiré des affaires, seul, au coin de sa cheminée, dans sa petite maison vendéenne, regardant les choses et les gens de loin et de haut. Recueillis par son secrétaire Martet, ses visiteurs Neuray, l'éminent directeur de la Nation Belge, René Benjamin et Treich, son ancien collaborateur Buré, ces propos, d'une éloquence drue, tantôt comiques, tantôt tragiques (- et que complèteront [...] les mémoires du glorieux vieillard - ) justifient tout ce que nous écrivons depuis vingt deux ans. C'est un jeu de massacre formidable. Poincaré, Briand, Painlevé, Bichot, Ferry et Cie sortent de là estropiés, talochés, mouchés, fessés, marqués d'un trait féroce et joyeux, ainsi que dans de nouveaux Châtiments. De souche rurale, Clemenceau avait gardé, de ses origines familiales, une verve franche [...]. Il en fut récompensé par une balle dans le dos, attentat mal élucidé et sur lequel la lumière sera peut être faite un jour. Clemenceau .... jusqu'à l'ingratitude du peuple qu'il avait arraché à [...] allemand et qui, au bout de quelques mois l'oublia, rappela même aux affaires ceux qu'il avait eu le tort - (en dépit de nos adjurations -) de ne pas faire fusiller. Nos affaires, en effet, auraient pris une autre tournure, si Caillaux, Malvy et Briand, pour ne citer que ces trois là, avaient été [...], les deux premiers vers le poteau de Vincennes, le troisième vers une forteresse, ou le bagne. Nous ne serions pas, comme aujourd'hui, à la merci d'une de ces conférences dont le ministre anglais Snowden disait récemment "encore une comme celle-ci et ce sera la guerre". Ces [...] expliquent la vision désespérée du Père la Victoire, telle qu'elle ressort du récit de Benjamin, dans ce chef d'oeuvre : Clemenceau dans la Retraite: Clemenceau se trompait : le relèvement de la France est possible, mais à une seule condition : le Roi. Léon Daudet"
Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1891 ; in-16, percaline rouge de l’éditeur, décorée à la plaque, Bibliothèque Elzevirienne, titre, sphère armillaire et édition dorés au dos, non rogné (cartonnage de la Bibliothèque Elzévirienne) ; XXXII, 232 pp., [2] ff. de Table et nom d’imprimeur ; 2 fac-similés dépliants sur chine, de la première page du manuscrit holographe du Neveu de Rameau et de la page de manuscrit contenant le texte de la fin de la pièce.
Cette édition peut être considérée comme la seule véritable édition originale car c’est la première qui est la copie intégrale et fidèle du manuscrit de Diderot, qui est une mise au propre et non un brouillon. Cet ouvrage, la meilleure pièce de Diderot, a eu un destin tout à fait curieux. En 1804, Schiller fait savoir à Goethe qu’il a en mains un manuscrit inédit et inconnu de Diderot, “le neveu de Rameau”, mais qu’avant de la publier en français, l’imprimeur Goeschen souhaitait l’imprimer en allemand. La traduction de Goethe parut à Leipzig en 1805. Cette édition resta relativement confidentielle en Allemagne ; ce n’est qu’en 1821 que paraitra, chez Delaunay, la première version française qui est la retraduction en français, du texte de Goethe, qui sera qualifié de “monstre littéraire”, les traducteurs, De Saur et Saint-Geniès n’ayant pas très bien saisi le style de Diderot. En 1823, le tome XXI des “Oeuvres de Denis Diderot” publiées par Brière, donne une version nettement améliorée du “Neveu de Rameau”, d’après un manuscrit fourni par les Vandeul, mais ce manuscrit n’est qu’une copie et peut-être une copie de copie avec tous les risques que cela représente. Cette édition est tout de même considérée par certains bibliographes comme “la véritable édition originale du Neveu de Rameau” (Adams : Bibliographie des oeuvres de Denis Diderot, II-NR1, note 3), tout en reconnaissant que la présente édition est le “point de départ de toutes les éditions modernes. Etablie à partir du manuscrit original autographe du “Neveu de Rameau”, le texte édité par Georges Monval fait indiscutablement autorité...” (Adams : II NR30 commentaire 2). Il aura donc fallu plus d’un siècle et un inouï concours de circonstances pour avoir enfin le vrai texte définitif de Diderot. Bel exemplaire.
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Eugène Frot est un homme politique français né le 2 octobre 1893 à Montargis dans le Loiret et décédé le 10 avril 1983 à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. Ministre de l'Intérieur du 30 janvier au 7 février 1934 dans le gouvernement Édouard Daladier, il aura à gérer les violences de la manifestation du 6 février 1934. Il est accusé d'avoir donné l'ordre aux policiers de tirer et même d'avoir organisé des provocations. La droite et l'extrême droite l'accusent après coup d'avoir été un « ministre de l'Intérieur aux mains sanglantes ». Il s'en défend mais voit sa carrière ministérielle brisée alors qu'on lui avait fait miroiter la présidence du Conseil. Manuscrit autographe signé Eugène Frot - préface pour le livre de Louis Guitard "Chroniques de Septembre" paru aux Éditions du Scorpion - s.l. mars 1947 - 10 pages sur dix feuillets format 21 x 31 - bon état, fentes / marques d'usure sur le pourtour des pages
Nuits-Saint-Georges, circa 1902 ; in-8 ; demi-chagrin maroquiné grenat, dos lisse orné de filets, palette et fleurons dorés, titre doré au centre, tranches rouges (reliure de l'époque) ; (1) f., 397 pp., quelques pages blanches, papier quadrillé à petits carreaux.
Manuscrit très différent de l'ouvrage publié par le même auteur (Citeaux, Imprimerie Saint-Joseph, 1896) ; il porte, en frontispice : "Hommage amical de l'auteur à Monsieur Marcel Nicolle, Docteur en Droit. A Dijon, Garnier Philippe-Symphorien". Relié avec : carte de visite de l'abbé Garnier, prêtre en retraite, avec ces mots de sa main "... sanitatem mantis et corporis utrique" ; portrait photographique de l'auteur. On ajoute 3 lettres manuscrites signées de Marcel Nicolle à l'abbé Garnier, datées des 24, 25 et 27 mars 1893, de Blidah en Algérie où M. Nicolle a mené une carrière de Conservateur des Hypothèques ; ces courriers sont émouvants : M. Nicolle est originaire de Nuits-St-Georges où il a connu par le passé l'abbé Garnier, son ami d'enfance (ils sont nés tous les deux en 1824) ; ils n'avaient pas correspondu depuis 1866 !Ce manuscrit, d'une écriture soignée, était probablement la mise au propre d'une future édition de ces Essais, qui n'a jamais été publiée, l'auteur en fait don à son vieil ami d'enfance juste avant sa mort.
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(23X27,5 cm), signé de Gaston, fils de France, frère unique du Roi (Louis XIII), duc d‘Orléans, de Valois et de Chartres, Comte de Blois, par lequel il attribue à Messire Pierre du Metz les biens qui appartenaient au Sieur de Saint-Léger, dans le baillage de Chartres et qui lui ont été confisqués par sentence de mort ; daté du 12 avril 1635.
Document contresigné par un sieur Toulas, probablement secrétaire ; curiosité, la date de condamnation à mort est restée en blanc ! Bon état pour ce document assez particulier.
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Petit in-folio, broché ; 36 pp., signé "Fait à Belley, le 20 mars 1787, signé Gaudet".
Copie (fin XIXe ou début XXe) d'un travail qui semble inédit et qui est fort intéressant. Il est accompagné de 2 feuillets de références et documents sur le Bugey. Bon état.
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1- Sans titre ; feuillets petit in-4 de poésies manuscrites numérotées de 2 (Dédicace) à 156, recto, datés de 1917. 2- Sans titre ; recueil de sonnets manuscrits petit in-4, recto seul, numérotés I-XXXVII ; copie de la même main II à XXXVII (Ackhileus et Briseis). 3- Un poème autographe à l'encre verte : Versailles, 1 f. recto. 4- Tapuscrit ; 23 ff. in-4 recto, avril à septembre 1917 (Amaryllis).
Bon état général. L'auteur habitait à Bourg en Bresse, boulevard de Brou. Il est connu pour son ouvrage sur le mobilier bressan, nous ignorions qu'il était également poète. Il semblerait que ces poèmes soient restés inédits.
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et qui paraitra sous le titre définitif "Le Charcutier de Machonville", par Marcel-E. Grancher, auteur lyonnais, journaliste, écrivain, un des principaux chefs de la Résistance à Lyon pendant l'Occupation allemande. In-4 ; demi-maroquin bordeaux, dos à nerfs, titre doré, non rogné ; (3) ff., 230 feuillets recto, à l'écriture bien lisible.Il s'agit du manuscrit brut, rempli de ratures, rajouts, modifications diverses y compris de bandes collées, du plus célèbre roman de Grancher, Grand Prix littéraire de Lyon en 1936 et Prix Courteline en 1938 ; il est daté de "Reyrieux, janvier 1942" et est émaillé d'indications typographiques. Comme il ne s'agit pas de la "mise au propre", il serait intéressant de comparer précisément ce texte avec celui finalement publié.Mention manuscrite sur la page de garde : "J'ai relié ce livre pendant la guerre de 40, le client ne m'a pas donné son nom ni adresse, je le tiens donc à sa disposition. Signé H. Jacquet, relieur 7, rue des Marronniers. Lyon".Document en très bel état.
Né à Lons-le-Saulnier, Marcel Grancher fit ses études à Lyon où il passera l'essentiel de sa vie. Blessé sur le front de Flandres en 1918, il reviendra avec la Légion d'Honneur et ses souvenirs de guerre que l'on retrouve dans "5 de campagne". Il commencera alors une longue acrrière de journaliste en fondant "Le Mois à Lyon" et en collaborant à de nombreux journaux et de romancier (plus d'une centaine d'ouvrages), publiant de bons ouvrages sur Lyon (La Soierie meurt ; Nuits de Lyon ; Reflets sur le Rhône ; Lyon la cendrée ; Lyon de mon coeur ; etc.), la gastronomie (Des vins de Henry IV à ceux de Brillat-Savarin ; De Courteline à Curnonsky ; Quand la soif s'apaise ; Cinquante ans à table ; etc.) ; il évoque la période de l'Occupation pendant laquelle il sera arrêté par la Gestapo et remis en liberté, et son action dans la Résistance dans "Au temps des pruneaux" ; ayant pris le parti de l'humour et quelquefois de la truculence, il publia aussi de nombreux romans dont l'intérêt est très inégal ; c'est lui aussi qui lança Frédéric Dard dans la carrière littéraire. Son oeuvre majeure reste "Le Charcutier de Machonville" qui se déroule à Neuville sur Saône, au nord de Lyon.
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adressé à “Monsieur de Javersy j’anvoie le Sr de meures (?), an vos quartiers qui vous fera antandre sa negosiasion et ce que nous tretons icy, les longueurs de cette court sont telles quil me contraingnet a demeurer icy deus ou trois iours mais il retourne avec argent et mieus depeche que ie ne pansais, ce pandans ie cherche des chiens pour vous ian ay deia un fort bon et beau ie charche les autres et sur ce ie baise vos mains. Vostre plus affectione amy Henry de Savoie. de Turin ce 19-septem.” Replié, le billet ne faisait que 22 x 111 mm, avec le nom du destinataire “A Monsieur de Javersy”, petites fentes en bout pour passer le scellé.
Nous sommes à la fin de 1595 ou au tout début de 1596; François de Gauville, sieur de Javercy est depuis très longtemps l’homme de confiance de Charles Emmanuel de Savoie, frère de Henry et demi-frère utérin de Charles de Lorraine, duc de Mayenne et chefs de la Ligue ; Charles Emmanuel de Savoie a été empoisonné à Annecy le 13 août 1595. Naturellement, Henry de Savoie chargea officiellement François de Gauville, sieur de Javercy des négociations qui aboutirent au Traité de Folembray du 12 janvier 1596 avec Henry IV, mettant fin à la guerre de religion de la Ligue. Beau document.
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manuscrit en feuilles de 390p. ecrites +table alphabetique non chiffrée+Epitre imprimée (4p.,Marseille 1768) + feuillets numérotés blanc 391 à 410.sd (debut/mi XVIIIe s.),sl (Marseille ?),traces de mouillures en coin à qques feuillets,semble inédit,fine ecriture lisible
Ensemble de 2 cahiers manuscrits, très certainement par l'artiste et critique d'art Irène Le Mesurier, compte-rendu de deux ouvrages sur Winston Churchill : - "Duels of Wits", Missions secrètes en France, 1941-1943, par Peter Churchill (en français). Format 21x14, 32 pages manuscrites + couverture. - Winston Churchill par Virginia Cowles, 1953 (en anglais). Format 21x14, 64 pages, jolie écriture. Joint une coupure de Journal de l'époque. ref/10
Grand tableau (double in-folio), colonnes imprimées, rempli à la main, de l’Etat des revenus et des charges de la Ville et Communauté de Jasseron en Bresse, Généralité de Bourgogne, sans date (postérieur à 1771, il est fait mention de cette date pour le bail de la Maison de Ville).
Intéressants renseignements : la communauté de Jasseron jouit, depuis près de 400 ans, par concession faite par le duc de Savoie, de droits sur le vin ; document plein de renseignements économiques à la veille de la Révolution. Bon état.
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Henry de Jouvenel, est un journaliste, diplomate et homme politique français, né le 5 avril 1876 à Paris, ville où il est mort le 5 octobre 1935. Il est le fils du préfet Raoul de Jouvenel (1843-1910), et le frère du journaliste Robert de Jouvenel (1882-1924) ; il fut aussi le mari de la romancière Colette entre 1912 et 1923. Après ses études, Henry s'intéresse d'abord aux affaires publiques et obtient le poste de directeur du cabinet du ministre du Commerce en 1905. Il entame par la suite une carrière de journaliste, notamment pour Le Journal, qui le conduit au poste de rédacteur en chef du quotidien Le Matin. C'est là qu'il rencontre Colette, qu'il épouse en secondes noces le 19 décembre 1912. En 1914, il est mobilisé au 23e régiment d'infanterie territoriale, et combat à Verdun. En 1917, il effectue des missions diplomatiques à Rome en tant que délégué de la triple entente, puis rejoint Henry Lémery, sous-secrétaire d'État à la Marine marchande du gouvernement Georges Clemenceau, dont il occupe le poste de chef de cabinet. Il occupe le poste de haut-commissaire de la République française en Syrie et au Liban du 10 novembre 1925 au 23 juin 1926. En 1932 et 1933, il est ambassadeur de France en Italie où il renoue en quelques mois des relations amicales avec le régime de Mussolini ; il est ensuite nommé ministre de la France d'Outre-mer du deuxième gouvernement Daladier, en 1934, et assure plusieurs fois la fonction de délégué de la France à la Société des Nations. Proche d'Aristide Briand, il milite pour la paix. Lot de 4 manuscrits autographes de Henry de Jouvenel : "Après incident Aussoleil" : manuscrit signé - 9 pages "Discours au déjeuner du Conseil National Économique 1935" : manuscrit non signé - 8 pages "Amendement Jouvenel" : manuscrit non signé - 4 pages Tourisme et divers : "Fragments tourisme Lozère" : manuscrit inachevé - 3 pages 4 discours dactylographiés 1 page autographe datée du 10 février 1934 1 lettre autographe signée Jouvenel - 28 janvier 1931 - 1 page sur papier à en-tête du Sénat
LARGUIER Léo - (La Grand-Combe 1878 - 1950) - Ecrivain français- manuscrit autographe - LARGUIER LEO
Reference : 27787
un volume en cahier, IN4 reliure ancienne demi chagrin à coins,dos lisse orné,manuscrit autographe avec dessins aquarèllés,daté janvier (19)34,47 pages recto, bon état
L'auteur (1878-1950), est un poète, nouvelliste, critique et essayiste. Il fit partie de l'Académie Goncourt. Nicolas BOILEAU, dit BOILEAU-DESPRÉAUX, poète, né à Paris en 1636, mort à Paris en 1711.Vite célèbre, il fut protégé par Louis XIV, et se lia à Molière, Lafontaine et Racine. Il entra à l’Académie française en 1684. Sa principale œuvre est « L’art poétique » (1674). Il fut le chef du parti favorable aux Anciens dans la querelle des Anciens et des Modernes. Au 26, rue Boileau figure une plaque commémorative : « Ici s’élevait la maison où vécut, de 1685 à 1709, Nicolas BOILEAU, poète et critique ».(in Hubert Demory, « La mémoire du XVIe arrondissement. Inventaire des plaques commémoratives ». L’Harmattan, coll. Histoire de Paris, 2010).La Société Historique d’Auteuil et de Passy (SHAP),
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(19 x 20 cm) envoyé par Henry de Savoie (marquis de Saint Sorlin) à "Monsieur de Javercy, je vous prie in continant la présente veue de vous acheminer jusques ycy pour ce que je désire par vous fé entendre a ses messieurs avec quy fault traicter de la tresve chose que je ne veux escrire ne parles d’aulcune a fé concernant ce fait la que je ne vous aye parlé et demendes un passeport pour le sieur de Marolle quy vous asitera a la negotiation. M’asseurant que me feres ce plaisir et en vous atendant je demeure votre plus assuré et meilleur amy Henry de Savoie" (signature autographe). En post scriptum, de la main de Henry de Savoie : "Je vous prye sy vous aimes monsieur mon frère et moy de ne faire ny bruit ni rien que ie ne vous aie parlé. HS".
Nous sommes vers la fin de 1595 ; Charles Emmanuel de Savoie, duc de Nemours, vient d’être assassiné par empoisonnement ; son frère, Henry marquis de Saint-Sorlin, un des derniers chefs de la Ligue avec son frère utérin Charles de Lorraine duc de Mayenne, voudrait entamer des négociations avec Henri IV ; il charge François de Gauville, sieur de Javercy, capitaine des gardes du corps du duc de Nemours et homme de confiance des chefs de la Ligue, de mener les négociations qui aboutiront à l’accord de Folembray du 12 janvier 1596. Important document par lequel Henry de Savoie fait connaitre, et c’est la première fois, son désir de traiter avec le roi qu’il a combattu pendant plusieurs années. Le billet était replié tout petit (25 x 100 mm) avec le nom du destinataire : A Monsieur de Javercy.
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Copie dactylographiée, ff. 134 à 254, de format 21 x 39,7 cm, broché.
Journal inédit. Nombreuses informations sur les galeries, ses clients, ses relations. Madeleine Luka, née Bottet en 1894 à Maffliers (Val-d’Oise), artiste autodidacte peintre, illustratrice et poétesse. Mariée à Robert Kula, elle signe ses œuvres Madeleine Luka ou encore Madeleine Kula. Son style, sensible et coloré, privilégie les formes rondes et lisses. Elle se lie d’amitié avec le poète et écrivain français Francis Jammes (1868-1938) qui lui commande des dessins pour illustrer son roman Le Poète rustique (Mercure de France, 1920). Les œuvres de Madeleine Luka ont été exposées à Paris et dans le monde entier dès la fin des années 1920. Certaines de ses peintures sont passées en vente aux enchères publiques à plusieurs reprises ces dernières années.
Manuscrit du XVIIIe siècle ; in-folio, br. ; 100 pp., (8) pp. complément d'une autre main et sur un autre papier du XIXe siècle. Les ratures indiquent un texte en cours de finition.
S'agit-il du manuscrit de Pacifique Rousselet ? Quelques manques de papier, bords défraichis mais l'ensemble reste tout à fait correct et lisible.
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Dossier original de l'ouvrage publié à Lyon en 1929 ; il comprend :– le manuscrit original des commentaires des 60 photographies par André Chagny.– l'épreuve d'imprimerie avec corrections et ajouts manuscrits d'André Chagny, de l'ensemble de l'ouvrage : présentation, commentaires des photographies, mémento bibliographique, table des matières.– 64 photographies de G. Arlaud tirées en photocontact au format 18 x 24 cm, quelques unes légendées à la main à l'envers avec le cachet du photographe au dos et une numérotation manuscrite en rouge, destinées à constituer la maquette de l'ouvrage.
Bel ensemble, paru dans la collection "Visions de France" destinée à faire connaitre les régions au grand public.
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Manuscrit ancien, in-8, vélin ivoire de l'époque, en deux parties de 64 et 80 pp., frontispice gravure de la Vierge à l'enfant.
Beau manuscrit bien relié de ce cours de philosophie tout à fait lisible.
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In-8, broché de XV, (1) pp., pp. 25-181 [182] ; (4), 270 pp. Ce manuscrit est du XVIIIe siècle, avant la Révolution.
Manuscrit très travaillé avec de nombreuses modifications : ajouts, suppressions, remplacements de feuillets et ratures ; le texte est dans un encadrement au crayon à papier, il est très lisible.Dans le tome Ier, l'auteur expose la grande différence qui existe entre les étangs et les marais. Il expose trois motifs pour l'existence des étangs, deux moyens d'engrais et 13 avantages différents des étangs. Dans le tome second, il réfute les différents points de critique conçernant l'insalubrité, la population, le bétail, etc.Le grand intérêt de ce manuscrit, qui émane d'un habitant de Dombes, réside dans le fait qu'il réalise, au XVIIIe siècle, la synthèse des arguments qui seront utilisés au XIXe par les adversaires et les partisans des étangs. A part l'idée du chemin de fer traversant la Dombes, tout y est déjà et, si certains arguments ne sont pas très solides en raison de l'absence de statistiques (M. Bossi comblera en partie ce problème), le bon sens pourvoit souvent à l'argumentation. A notre connaissance, ce manuscrit n'a jamais été publié.
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cahier broché 12,3 x 9,5 cm, de 17 pages manuscrites et 27 pages vierges, couverture réemploi pièce de parchemin. (H2)
[MANUSCRIT ORIGINAL / AQUARELLES/ MARINE / ORIGINAL MANUSCRIPT / WATERCOLORS / MARINE].
Reference : 4524
(1814)
[A bord des navires et à Londres, 1776-1817]. 1814 1 vol. in-folio (340 x 210 mm) de : 73 pp. de texte manuscrit. 45 aquarelles ou gouaches et 1 lavis dencre représentants des navires de diverses nations et une prison. Reliure dorigine en parchemin doublée, reliure intérieure renforcée de manuscrits sur papier en italien, au dos desquels se trouvent des aquarelles de navires. (Reliure conservée « dans son jus », avec ses défauts dusage et traces de salissures diverses, quelques restaurations de papier ou comblements anciens. Daprès la numérotation manuscrite, 7 ff. seraient absents).
Précieux « livre de bord » personnel dun marin de Marseille couvrant une période dune quarantaine dannées, relatant ses embarquements successifs au commerce et dans la « Royale », de 1776 jusqu'à sa capture le 3 novembre 1805, sa détention sur les pontons et à la prison de Dartmoor jusquau 27 mai 1814, et ses derniers embarquements de juin 1814 au 5 novembre 1817. Document dune valeur considérable pour la connaissance du milieu maritime de la fin du XVIIIe siècle, de limportant trafic en Méditerranée et au-delà, avec en outre des récits de première main des batailles dAboukir et de Trafalgar et de la vie des matelots français prisonniers sur les pontons britanniques. Ainsi nous pouvons articuler le manuscrit comme suit : Première partie : Du premier embarquement à Trafalgar (1776-1805) ; Deuxième partie : Captivité sur les pontons et à Dartmoor (1805-1814) ; Troisième partie : Liberté retrouvée. Derniers embarquements. (Mai 1814-Novembre 1817). La première partie (du premier embarquement à Trafalgar 1776-1805) comporte 31 embarquements, avec un texte indiquant, pour chaque navire, le récit détaillé de la navigation et une aquarelle le représentant. Ces navigations « au commerce », toutes en Méditerranée, sauf deux aux Antilles, deviennent à partir du 18ème embarquement (1792) des navigations descadre au service du Roi, de la République, puis de lEmpereur, dont la première, après un combat contre les Anglais, sachève par une désertion et un emprisonnement. La lecture de ce pittoresque et émouvant document laisse limpression dune vie tout entière dévouée à laction. À peine débarqué et malgré toutes les péripéties, Jaubert recherche immédiatement un autre navire, comme si le sol lui brulait les pieds ; attitude qui nest pas sans rappeler celle de lillustre Duguay Trouin. Les aventures vécues par Jaubert sont innombrables : il se retrouve passager clandestin sur un brigantin italien ; conduit le Pacha de Constantinople en Crète, le Grand Vizir de Crète à Constantinople et des femmes grecques dîle en île ; amène dAlger à Marseille 280 esclaves français capturés à Corfou ; charge des figues à Calamata, des oranges, du beurre, du fromage et du bétail à Cire (Skyros ?) ; transporte du café et du sucre de Guadeloupe jusquà Marseille ; vend des raisins de Corinthe et du tabac de Trieste à Gênes ; prend de lorge à Bizerte quil négocie à Malte ; poursuit des corsaires et des pirates « Mahomains » ; livre du blé à Bône pour le bey dAlger; échappe de peu à une épidémie de peste ; fait de la contrebande de Livourne à Barcelone ; est à deux doigts de tomber, comme il dit « en esclavitude » près de Hydra ; affronte maintes tempêtes ; est attaqué par des vaisseaux anglais, etc Cette première partie, trépidante, se termine en 1803, après la 38ème navigation, par une incarcération « menottes et chaîne au cou » au Fort Saint-Nicolas de Marseille, puis à Toulon. Elle est illustrée de 31 aquarelles, représentant avec une remarquable précision les coques et gréements des tartanes, barques, bricks, corvettes, bombardes, chebecks, seneaux, vaisseaux, brigantins, polacres, boulichous, frégates, goélettes, etc sur lesquels il embarque. Deux de ces aquarelles sont signées : lune « Degun fecit in Gange » (n°10), lautre « Degun fecit in nave Gange 1812 » (n°11). Or, Jaubert indique plus loin quil fut emprisonné 27 mois à bord du ponton anglais Le Gange, commandé par le « Capitaine Le Roux, Face de Feu » à partir de 1811. Il est donc possible que Degun, aquarelliste de talent, détenu lui-même sur le Gange, ai dessiné les navires que lui décrivait son compagnon dinfortune à partir de notes conservées de ses navigations. La qualité de ces aquarelles est proche des travaux des portraitistes de navires comme les « Roux » de Marseille. La variété des navires de toutes origines sur lesquels séjourne Jaubert constitue une remarquable source dinformations sur le trafic maritime de lépoque en méditerranée, et des acteurs : français, italiens, espagnols, grecs, arabes et même américains. De même la nature des cargaisons et les ports descales cités sont autant de détails précieux (Marseille, Toulon, Barcelone, Livourne, Mahon, Alger, Constantinople, Salonique, Corfou, Malte, Messine, Gènes, Cire, Cadix, Malaga, Trieste, Minna...). Jaubert relate aussi son enrôlement à bord de plusieurs navires de la « Royale », dont le vaisseau le Scipion qui participe à la bataille dAboukir en 1793 (figure la liste des navires de lescadre française). Après divers embarquements au commerce, notre marin retrouvera la Royale en 1805 : Jaubert est nommé gabier de hune sur le vaisseau Le Formidable, armé de 80 canons, qui part pour Gibraltar et gagne les Antilles, dans lescadre de lAmiral Villeneuve. Son récit relate diverses fortunes de mer et donne le détail des opérations militaires victorieuse de lAmiral contre les anglais en Martinique, puis en Guadeloupe, ainsi que des prises effectuées: Au retour de la Guadeloupe, au large des Açores le navire fait «prise dun bâtiment marchant anglais, [d]un corsaire idem avec une prise dun bâtiment marchand espagnol qui venoit de lIndes chargé de marchandises sèches de lIndes et [de] huit millions dargent monnoyes que nous avons pris à la remorque et le même soir nous avons bruler le batiment marchand pris anglais ainsi que le corsaire qui avoit fait la prise espagnole » (Fin juin 1805). Après avoir pris part à la bataille navale du Cap Finisterre du 22 juillet 1805, le Formidable le 20 octobre quitte Cadix et participe à la bataille de Trafalgar le 21 octobre, dont il parvient à réchapper, malgré de nombreuses avaries. Le récit de la bataille de Trafalgar est dune grande richesse et apporte des détails tant sur le déroulement de laction que sur les raisons du succès de la flotte anglaise. Il se termine par la remarque suivante : « Je noublieray pas de vous dire que avant de commencer le dernier combat que nous avons eu et que nous avons été pris après, le Général Dumanoir nous dit : « allons courage mes enfants je men vais vous amener dans un endroit que vous serez bien en repos. ». Il avoit fort bien raison car me voilà en prison dans ma 9ème année sans savoir quand est-ce que jen sortirai ». Ainsi, le 3 novembre, Jaubert et tout léquipage du Formidable sont faits prisonniers par les Anglais, et conduits sur le ponton « Le Généreux » à Plymouth. Suivent les tableaux détaillés des flottes française, espagnole et anglaise avec leur armement. En outre, un lavis dencre intitulé « Le Formidable pris par le vaisseau le Namur le 4 novembre 1805 » illustre le récit de la bataille. Cette première partie est dun style enjoué, populaire, et sans souci orthographique. Il est de toute évidence de la main de Jaubert. Deuxième partie : Captivité sur les pontons et à Dartmoor (1805-1814). Les récits qui suivent concernent les conditions de détention de J. B. Jaubert et de ses camarades sur les pontons de Plymouth, et dans la terrible prison de Dartmoor. Ils sont illustrés de 3 gouaches représentant, la première, les trois pontons où Jean Jaubert fut prisonnier (« Le ponton le généreux Capitaine Lanyon Resté 9 mois. Le ponton lhector capitaine Lépine resté 65 mois. Le ponton le ganges capitaine le roux resté 27 mois »), la seconde « le ponton Leptune [Le Neptune], capitaine Lorence, 1814 », et la dernière la « Dartmoor prison of war le 25 de mai 1809 » ou, (en pied de page « la prison de français dartimor gardé par le commandant kotgrave »). Le style et lorthographe étant plus châtiés, il est probable quun compagnon ait assisté Jaubert dans sa rédaction. Cette seconde partie constitue une somme précieuse dinformations sur les conditions de détention et la vie des marins français sur les pontons. Il existe un certain nombre de récits sur les pontons, parfois écrits sur le mode romanesque, et pour la grande majorité publiés après 1845, le plus ancien étant probablement « Histoire du sergent Flavigny, ou dix ans de ma captivité sur les pontons anglais » (par L. Chomel), avec notes de Louis Garneray, Paris, Nepveu, 1821. Cependant, le présent journal est à notre connaissance le seul exemple de manuscrit redirigé sur place par un prisonnier : comme sur tout navire, les marins sentraident et participent ensemble aux maigres distractions du bord. Jaubert sait raconter, Degun dessine pour lui ; et un codétenu, plus instruit, écrit pour lui quand il faut témoigner, à partir de sa propre expérience, de la condition générale des prisonniers des pontons anglais. Troisième partie : Liberté retrouvée. Nouveaux embarquements. (Mai 1814- novembre 1817). 10 gouaches aquarellées légendées, la première représentant le navire malouin qui ramena Jaubert en France : « la frégate la prujelle de sein malo capitaine fouge sorti de prison le 17 de mai 1814 ». Jaubert, à peine libéré, est aussitôt repris par sa frénésie de navigation et les embarquements se succèdent rapidement : notons en hommage au courageux gabier, sans trahir son orthographe, les légendes des 9 dernières gouaches aquarellées, figurant ses ultimes navigations : « Le sloop la marie Anne capitaine Boiton du Suquet le 27 de mai 1814 » [soit 10 jours après avoir quitté le ponton]» ; « La Marie henriette capitaine François thomas de brest 1814 » ; « Le brick lalliances de Dieppe Capitaine Michel Courbet de Dieppe le corsaire de Tripoli capitaine Halli le 15 aout 1815 prit é conduit à Tripoli » ; « Le trois mats danois capitaine Temonnen de Tripoli de barbarie anbarqué le 1 ? 1815 » ; « La corvette la Henriette de Toulon capitaine jean Viau de Bordeaux le 18 8bre 1815 » ; « La corvette la Catherine capitaine Charles Cimont de saint Malo 1816 parti de Maltes pour Marseille le 14 février 1816 » ; « La marie Elizabeth capitaine Bernabo de Marseille 1816 » ; « La bombarde la j[e]une Cécile capitaine Gantome de La Ciotat 1817 ; « [le jules c]èsar capitaine marquis de Marseille pri pour lé ein surget [pris par les insurgés ?] le 5 novembre 1817 ». Ces aquarelles se distinguent par lexactitude absolue apportée au dessin des gréements. Aucune dentre elles nest signée. Dune main différente, il est tout à fait probable que Jaubert en soit lauteur, ses 9 années de captivité lui ayant laissées tout le temps de se faire la main avec laide de Degun. Le document sachève par le récit dune quarantaine due à la peste, il est probable que le marin ait succombé à cette épidémie. Addenda : Epidémie de peste (1817) Cette épidémie doit être celle de 1817, qui sétendait du Proche Orient au Maghreb. Le récit, très correctement écrit, sachève au milieu dune phrase, en pleine épidémie. Lauteur, qui critique à juste titre les chirurgiens qui contestaient lépidémie, alors que les décès de porte-faix (dockers) sajoutaient à ceux des marins, laisse entrevoir son rôle pendant cette période : « Le 2, veille de St Jean Baptiste M. le grand prieur arrive de Gènes avec les galères du Roi ; M M. les échevins ont lhonneur de laller saluer et jai celui de les haranguer au nom de la ville. » Il sagit probablement de Valvielle, 1er juge du tribunal civil de Toulon, qui a signé sur la garde volante. 1 vol. in-folio. 73 pp. manuscript, 45 watercolors + 1 ink lavis. Original Velum binding. A precious personal "logbook" of a Marseilles sailor covering a period of forty years, recounting his successive embarkations in the trade and in the "Royale", from 1776 until his capture on November 3, 1805; his detention on the pontoons and at the Dartmoor Prison until May 27, 1814; and his last embarkations from June 1814 to November 5, 1817. Document of considerable value for the knowledge of the maritime environment of the end of the 18th century, the heavy traffic in the Mediterranean and beyond, with first-hand accounts of the battles of Aboukir and Trafalgar and the lives of French sailors trapped on British pontoons. The manuscript includes: Part One: From the first embarkation to Trafalgar (1776-1805); Part two: Captivity on the pontoons and at Dartmoor (1805-1814); Third part: freedom refound. Latest boarding. (May 1814-November 1817). First part: from the first embarkation to Trafalgar (1776-1805): it includes 31 embarkations, with a text indicating, for each ship, the detailed account of the navigation and a watercolor representing it. These navigations "to trade", all in the Mediterranean, except two in the Antilles, become from the 18th embarkation (1792) squadron sailing in the service of the King, the Republic, then the Emperor, whose first, after a fight against the English, ends with desertion and imprisonment. The reading of this picturesque and poignant document leaves the impression of a whole life devoted to action: Scarcely arrived and despite all the vicissitudes, Jaubert immediately seeks another ship, as if the ground burns his feet; attitude that is not unlike that of the illustrious Duguay Trouin. The adventures experienced by Jaubert are innumerable: he finds himself a stowaway on an Italian brigantine; led the Pasha of Constantinople to Crete, the Grand Vizier of Crete to Constantinople, and Greek women from island to island; brings from Algiers to Marseille 280 French slaves captured in Corfu; Loads of Calamata figs, oranges, butter, cheese and wax cattle (Skyros?); transports coffee and sugar from Guadeloupe to Marseilles; sells currants and tobacco from Trieste to Genoa; takes barley in Bizerte to negotiate in Malta; pursue privateers and pirates "Mahomains"; wheat in Bône for the bey of Algiers; scarcely escapes an epidemic of plague; smuggles Livorno to Barcelona; is on the verge of falling, as he says "in slavery" near Hydra; face many storms; is attacked by English ships, etc.This first part, hectic, ends in 1803, after the 38th navigation, by incarceration "handcuffs and chain neck" Fort Saint-Nicolas of Marseille, then Toulon. It is illustrated with 31 watercolors, representing with remarkable precision the hulls and rigging of tartanes, boats, brigs, corvettes, bombards, chebecks, seneaux, vessels, brigantines, polacres, boulichous, frigates, schooners, etc ... on which it embarks. Two of these watercolors are signed: one "Degun fecit in Gange" (n ° 10), the other "Degun fecit in nave Gange 1812" (n ° 11). However, Jaubert further indicates that he was imprisoned for 27 months aboard the English pontoon « Le Gange », commanded by "Captain Le Roux, Face of Fire" from 1811. It is therefore possible that Degun, talented watercolorist, detained himself on the Ganges, drew the ships that his companion of misfortune described him from preserved notes of his navigations. The quality of these watercolors is close to the work of the portraitists of ships like "Roux" of Marseille. The variety of ships of all origins on which Jaubert resides constitutes a remarkable source of information on maritime traffic of the time in the Mediterranean, and actors: French, Italian, Spanish, Greek, Arab ... and even American. In the same way the nature of the cargoes () and the ports of call mentioned are so many precious details (Marseilles, Toulon, Barcelona, Livorno, Mahon, Algiers, Constantinople, Thessaloniki, Corfu, Malta, Messina, Genoa, Wax, Cadiz, Malaga , Trieste, Minna ... Jaubert also relates his enlistment on several ships of the "Royal", including the ship Scipio which participates in the Battle of Aboukir in 1793 (figure the list of French squadron ships) . After various embarkations to trade, our sailor will join the French Navy in 1805: Jaubert is named gabier of hune on the ship The Formidable, armed with 80 guns, which leaves for Gibraltar to the Antilles, in the squadron of Admiral Villeneuve. His account relates various adventures of sea and gives the detail of the victorious military operations of the Admiral against the English in Martinique, then in Guadeloupe, as well as made catches. On the return from Guadeloupe, off the Azores, the ship "takes an English marching ship, (a) a corsair ditto with a catch of a Spanish merchant ship coming from India loaded with dry goods of the 'Indies and (of) eight million silver coins we took in tow and the same evening we burn the merchant ship taken English and the privateer who had made the Spanish catch (End of June 1805). After taking part in the Cape Finisterre naval battle of July 22, 1805, the Formidable October 20 leaves Cadiz and participates in the battle of Trafalgar October 21, which he manages to escape, despite many damage. The story of the Battle of Trafalgar is extremely rich and provides details of both the course of action and the reasons for the success of the English fleet. It ends with the following remark: "I will not forget to tell you that before starting the last fight, General Dumanoir told us:" let's go and fight my children I will take you to a place where you will be well rested. ". He was very right because I am in prison in my 9th year without knowing when I will come out. Thus, on the 3rd of November, Jaubert and all the crew of the Formidable were taken prisoner by the English, and conducted on the pontoon "The Generous" at Plymouth. Following are the detailed tables of the French, Spanish and English fleets with their armament. In addition, an ink wash titled "The Formidable taken by the ship Namur November 4, 1805" illustrates the story of the battle.This first part is of a playful style, popular, and without orthographic concern. It is obviously from Jaubert's hand. Part 2: Captivity on the pontoons and Dartmoor (1805-1814). The stories that follow relate to the conditions of J. B. Jaubert and his comrades on the Plymouth Pontoons and in the terrible Dartmoor Prison. They are illustrated with 3 gouaches representing, first, the three pontoons where Jean Jaubert was a prisoner ("The pontoon the generous Captain Lanyon Remained 9 months The pontoon the hector captain The thorn remained 65 months The pontoon the ganges captain the red remained for 27 months "), the second" the Neptune pontoon [The Neptune], Captain Lorence, 1814 ", and the last the" Dartmoor prison of war the 25 of May 1809 "or, (at the foot of the page" the prison of French dartimor guarded by the commander Kotgrave "). The style and the spelling being more chastised, it is probable that a companion assisted Jaubert in his writing. (1: "Arrival of JB Jaubert aboard the Le Généreux pontoon ... November 16, 1805"), sometimes is the spokesperson of all the prisoners of the pontoons, in a classic style, and even literary, with an excellent spelling ( 2, 4, 5). He goes so far as to compose a poem on the extreme harshness of the conditions of detention (3), and write a play (rather a skit) narrating the arrival of the English Roger (perhaps the commander of the pontoon " The Cato ") in Hell. This second part constitutes a precious sum of information on the conditions of detention and the life of the French sailors on the pontoons. There are a number of stories about pontoons, sometimes written in a novelistic way, and for the most part published after 1845, the oldest probably being "Sergeant Flavigny's story, or ten years of my captivity on the English pontoons" ( by L. Chomel), with notes by Louis Garneray, Paris, Nepveu, 1821. However, this journal is to our knowledge the only example of manuscript redirected by a prisoner on the spot: As on every ship, the sailors help each other and participate together in the meager distractions of the edge. Jaubert knows how to tell, Degun draws for him; and a more educated fellow-prisoner writes for him when it is necessary to testify, from his own experience, of the general condition of the prisoners of the English pontoons. Third part: refound freedom. New embarkments. (May 1814 - November 1817). 10 captioned watercolored gouaches, the first representing the Malouin ship that brought Jaubert back to France : "the frigate the breast preacher malo captain left prison on 17 May 1814". Jaubert, barely released, is immediately resumed by his frenzy of navigation and shipments follow one another quickly: Note in tribute to the brave gabier, without betraying his spelling, the legends of the last 9 watercolor gouaches, appearing his ultimate sailing: "The sloop marries Anne Captain Boiton du Suquet 27 May 1814" [ie 10 days after leaving the pontoon] "; "Marie henriette captain François thomas de brest 1814"; "The brig the alliances of Dieppe Captain Michel Courbet of Dieppe the corsair of Tripoli Captain Halli on August 15, 1815 took e led to Tripoli"; "The three Danish mats Captain Temonnen of Tripoli of barbarity anbarquered » « ; "The corvette Henriette from Toulon captain jean Viau of Bordeaux, 1815"; "The corvette Catherine captain Charles Cimont of Saint Malo 1816 left Maltes for Marseille on February 14, 1816"; "Marie Elizabeth Captain Bernabo of Marseille 1816"; "Bombs her (e) a Cécile Captain Gantome of La Ciotat 1817; "(Julius c) To Captain Marquis of Marseilles prayed for the ein surget [taken by the insurgents?] November 5, 1817". These watercolors are distinguished by the absolute accuracy of the design of the rigging. None of them are signed. by a different hand, it is quite likely that Jaubert is the author, his 9 years of captivity having left all the time to make the hand with the help of Degun. The document ends with the story of a quarantine due to the plague, it is likely that the sailor is succumbing to this epidemic (Plague epidemic of 1817, , which extended from the Middle East to the Maghreb. The author, who rightly criticizes the surgeons who contested the epidemic, while the deaths of porter-faix (dockers) added to those of the sailors, suggests his role during this period: "On the 2nd, eve of St. John the Baptist The High Priest arrives from Genoa with the King's galleys; M. the aldermen have the honor of going to greet him, and I have the honor to address them in the name of the city. " This is probably Valvielle, the first judge of the Civil Court of Toulon, who signed on the hand paper.
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