in-8vo, Brief + Couvert (Briefpapier des Nationalrats), beides in bestem Zustand erhalten. Einzelblatt
Zoller war Redaktor der ‘Basler Zeitung’ und von 1902 bis 1905 im Nationalrat für den Kanton BS. Er bedankt sich für den Erhalt einer "urgelungenen" Fotografie, geschossen an einem Fest in Genf. Auch seine Frau habe viel Spass daran gehabt. Er schliesst mit den Worten "Ich wusste ja gar nichts davon, Sie Attentäter! Freundschaftlicher und kollegialer Gruss - Zoller". Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris: Imprimerie nationale, 1877 , grand in-4 , 2ff.-283pp.-2ff. , relié demi cuir époque , dos à nerfs avec auteur et titre manuscrit, quelques rousseurs.
Catalogue de 168 volumes de manuscrits éthiopiens provenant de la bibliothèque nationale , une table alphabétique des rois d’Abyssinie mentionné dans l’ouvrage. Herman Zotenberg est un orientaliste et bibliothécaire français d'origine allemande , Il fut conservateur au département des manuscrits orientaux de la Bibliothèque impériale, puis nationale, à Paris, de 1862 à 1895 , fit parti de la Société Asiatique et traduit plusieurs ouvrages dont « les Chroniques de Tabari » , (histoire des prophètes et des rois).P2-8C
[ZOUAVES PONTIFICAUX] DE LISLE DU DRENEUC, vicomte Pierre-René, dit Pitre,
Reference : 21896
(1893)
Nantes E. Grimaud 1893 -in-4 broché un volume, broché petit in-quarto saumon Editeur (23,5 x 18,5 cm), dos muet, couverture saumon imprimée en noir et ornée d'une vignette aux armes de Bretagne en noir, sans illustrations, EXEMPLAIRE DE L'AUTEUR rempli de notes manuscrites en marge de l'auteur à l'encre brune + une gravure du volontaire Joseph Louis Guérin du corps des Zouaves Pontificaux, mort à ozimo le 30 octobre 1860 (noté au dos, enterré au pont du cens) + 2 lettres autographes manuscrites de l'auteur sur la campagne des Zouaves Pontificaux + 3 pages autographes manuscrites à l'encre violette du Vicomte Hervé Sioc'han de Kersabiec sur le même Sujet, 32 pages, 1893 Nantes : E. Grimaud Editeur,
Note : La couverture imprimée sert de titre...... Edition Originale......UNIQUE..................en bon état (good condition). bon état
Würzburg, Augustinus-Verlag 1966 764pp., 22cm., in the series "Cassiciacum" Band XX, softcover, good condition, R80751
Liancourt, Les Arts d'Oise et d'ailleurs, collection l'Oiseau Blanc n° 186, 1996, 1 carte postale de 11 x 15 cm, imprimée avec texte manuscrit, signé de l'auteur.
Zunino-Gérard, poétesse ardéchoise.
Phone number : 06 80 15 77 01
Lettre signée, Marseille le 8 février 1896, annonçant sa prise decommandement du 15è Corps d'armée, au Procureur Général de la Cour d'Appel d'Aix. 1 page in-4° Très bon Marseille 1896
Londres 26 décembre 1937, 17,9x22,9cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Stefan Zweig adressée à Alfred Cortot, deux pages sur un feuillet rédigées à l'encre violette. Superbe lettre autographe dans laquelle le fin collectionneur fait part de son acquisition de manuscrits inédits de Wagner à son ami Alfred Cortot qui lui-même doit à sa précoce découverte du compositeur allemand, sa carrière de chef d'orchestre. Cortot partageait en effet avec Zweig son « envoûtement quasi tyrannique [subi] avec autant d'ivresse que de ferveur » pour le compositeur. Zweig, qui parlait de sa collection comme « plus digne de me survivre que mes propres uvres » (Le Monde d'hier, 1942) refait pour son ami le détail de cette incroyable découverte de centaines de feuillets oubliés, comprenant de la correspondance intime de Wagner, des partitions et extraits de livrets d'opéras de sa main dont Le Hollandais volant, La sublime fiancée, Les Fées, La défense d'aimer (ou La Novice de Palerme) ainsi qu'une version orchestrale perdue de Rule Britannia. En ce mois de décembre 1937, alors qu'il est réfugié à Londres fuyant la terreur brune, Zweig s'enthousiasme pour des archives d'un temps où l'Europe intellectuelle vivait en parfait syncrétisme. L'écrivain pose un regard nostalgique sur les papiers de Richard Wagner, qui, comme lui, a passé sa jeunesse à parcourir les capitales européennes : «J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris)». Parmi ces précieux manuscrits, se trouve entre autres le rarissime arrangement orchestral du chant patriotique anglaisRule Britannia, disparupendant plus de soixante ans. Partageant sa passion de Wagner avec son ami le pianiste Cortot, il lui annonce sa découverte avec cet émerveillement si familier aux collectionneurs devant une trouvaille exceptionnelle :" [...]Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire) [...]presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance". La lettre constitue un fascinant témoignage de la vie parallèle de Zweig, qui s'était forgé une réputation de collectionneur éclairé. Sa collection lui a par ailleurs inspiré une de ses plus belles nouvelles,La collection invisible (die Unsichtbare Sammlung) ainsi qu'un essai pionnier dans leDeutscher Bibliophilen Kalender (De la collection d'autographes considérée comme un art). Ses centaines d'autographes historiques, musicaux et littéraires du Moyen-Age au XXe siècle, étaient soigneusement répertoriés dans des catalogues et rassemblés dans la bibliothèque-musée de sa maison du Kapuzinerberg : "Dans cette bibliothèque, "lieu de culte", il exerce aussi une véritable activité d'expert en autographes [...] La bibliothèque attirera un nombre de savants professeurs, parfois accompagnés de leurs assistants, qui n'hésiteront pas à revenir y travailler au calme des jours d'affilée, voire des semaines" (Stefan Zweig, le voyageur des mondes,Serge Niemetz). Avec cette acquisition, Zweig voit se réaliser le rêve de tout collectionneur. Exilé depuis deux ans en Angleterre, et bravant la progressive fermeture des frontières de l'Europe, Zweig retourne à Vienne à temps et fait l'achat de ces documents exceptionnels, soustraits aux émissaires de Bayreuth qui rassemblaient déjà à l'époque une importante collection aujourd'hui gérée par le musée et la fondation Wagner. On reconnaît également dans cette lettre la curiosité insatiable de Zweig biographe, en recherche constante de matériaux inédits, de sources premières à intégrer dans ses études biographiques - la même année, il avait silloné l'Europe avec sa future femme Lotte en quête des portulans de l'époque de Magellan pour l'écriture de sa biographie. A Paris, entre deux visites à la Bibliothèque natonale, Zweig reste à l'affût des manuscrits les plus rares, s'arrêtant comme Marcel Proust avant lui chez le négociant en autographes Charavay.L'écrivain ne put malheureusement jouir de sa collection pendant très longtemps, contraint d'en vendre à son départ de Vienne au célèbre marchand Martin Bodmer, puis d'en laisser à nouveau à Londres avant son voyage sans retour pour le Brésil. La collection de manuscrits musicaux, historiques et littéraires de Stefan Zweig se trouve désormais partagée entre la British Library à Londres, la fondation Bodmer de Genève, et la bibliothèque nationale d'Israël. Admirable témoignage de la plus grande et prestigieuse acquisition de l'écrivain. En cette veille de guerre mondiale, en proie à l'angoisse et la nostalgie du "monde d'hier",Stefan Zweig trouva le réconfort parmi lespapiers noircis d'encre de Richard Wagner, alors que la menace des totalitarismes pesait sur les villes européennes de sa jeunesse. "Mon cher ami et chère Madame, laissez vous envoyer les meilleurs voeux pour l'année nouvelle ; je suis tellement heureux de savoir que vous vous reposez maintenant après les semaines et les mois de travail. Je ne sais pas encore exactement quand je viendrai à Paris, mais certainement cela sera encore au printemps. J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris). Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire), des"Lieder"français, composés par lui ("Les aveux de Marie Stuart" par Béranger, deux Lieder, je crois inédites, de Victor Hugo) puis l'esquisse de la "Ballade de Senta" en Français. En outre la "Polonia ouverture"(version pour piano) des esquisses de la Ouverture pour le "Roi Enzio", ouverture et esquisses pour le"Liebesverbot", parties de sapremière symphonieet la"Neujahrs Cantate", le libretto allemand presque entier du"Liebesverbot", des lettres à Meyerbeer, à Pillet, etc. etc* - presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance. Vous ne vous doutez pas, j'espère, du plaisir que j'aurai de pouvoir vous montrer bientôt ces manuscrits ! Et votre conférence ou votre essai pour mon éditeur ? Il me l'a déjà écrit, qu'il serait heureux de pouvoir faire une édition. Mille amitiés de vous deux de votre Stefan Zweig * une partie du libretto de sa première opéra "die Feen", la musique pour une tragédie inconnue, un "entreacte" inconnu etc, etc." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
pet. in-12 de 21 pp.n.ch. br., couv
La Salette 26 août 1877. In-f°en hauteur (230 x 352mm) tenu par un cordon de soie verte, 6ff. titre compris, textes manuscrits en noir et en couleurs, dans des encadrements floraux variés lithographiés or et couleurs. Couverture un peu poussiéreuse, petits défauts en bords de feuilles mais exemplaire séduisant.
Paris, Gallimard, 1986.In-8, 282 pp., broché, couverture originale imprimée (quelques rares taches).
Nouvelle édition comportant quelques illustrations et les fac-similés des manuscrits d'Éluard. Un des 1100 exemplaires sur vélin ivoiré spécial des papeteries Grillet et Féau. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
1949 Sans date [1949]. 2 pages. encre noire. MANUSCRIT AUTOGRAPHE, hommage à l'Espagne pour le 18eanniversaire de la République [avril 1949]. "Ce n'est pas un hommage platonique que nous voudrions rendre ce soir à l'Espagne en commémorant le 18è anniversaire de la République. La situation mondiale actuelle donne à toute la lutte révolutionnaire que le peuple espagnol a soutenu et continue de soutenir un sens que nous ne devons jamais oublier. Elle nous montre, plus présente que jamais la nécessité de lutter. L'Espagne a connu avant nous la barbarie des dictatures. Elle a vu s'ouvrir dans sol le tombeau de Guernica, qui préfigurait celui d'Oradour. Et depuis cette épreuve de force, la guerre est entretenue dans chauds secteur prête à gagner la terre entière, de la façon la plus affreuse. Si l'Espagne, par son régime autoritaire, apparait aux fauteurs de guerre comme la clé de voûte de La Défense de l'Occident, elle nous apparait à nous, dans sa permanence révolutionnaire, par le courage de ses meilleurs enfants, comme la clé de voûte de notre espoir de liberté, de concorde, de justice et de paix. Oui, nous le savons, Franco est accroupi dans l'antichambre des signataires du Pacte atlantique. Franco s'étonne lui qui donne l'exemple de la plus cruelle répression de ne pas encore être admis parmi ces démocraties qui n'en sont pas. Comment lui, qui a été conservé, littéralement conservé comme authentique représentant de ce qu'a été le nazisme et le fascisme, n'a pas encore officiellement sa place dans les rangs des puissances d'agression. Il revendiquede plus en plus bruyamment cette place, il s'impatiente, il exige. Eh bien, nous aussi , nous nous impatientons, nous aussi notre lutte s'accentue. Et, de partout, monte la conscience que la victoire n'a pas été acquise, que la paix n'est pas gagnée, tant que Franco est au pouvoir. Le courage de nos camarades Guérilleros nous assure pour la paix du monde. " Nombreuses ratures et repentirs lisibles surtout présents à la conclusion.
Signé par l'auteur
1950 Sans date [1950]. 3 pages. encre noire. MANUSCRIT AUTOGRAPHE d'unvibrant hommage à la Roumanie : "En Roumanie, les syndicats ouvriers, les organisations féminines, les organisations de jeunesse déploient depuis la libération, une intense activité sur le plan international sous les auspices des Fédérations Mondiales auxquelles ils appartiennent.[] Les sections internationales de ces organisations entretiennent d'étroites relations avec toutes les organisations similaires de l'étranger en affirmant ainsi, non seulement la présence de la Roumanie dans tous ces secteurs d'activité internationale, mais aussi sa contribution à l'échange d'informations et en général la connaissance réciproque des peuples. Et, parmi ces peuples, le peuple de France, ses idées, sa sagesse, sa tradition de justice, de liberté - et aussi d'esprit critique - leur est particulièrement [cher] . A Bucarest, l'on m'a dit : "Même les pavés de Bucarest parle français. Et allez donc douter de cet amour pour la France devant Anna Pauker, qui parle notre langue avec un pur accent parisien. Seulement, cette France pour les citoyens de la libre Roumanie, ce n'est pas celle de Jules Moch, comme cette Roumanie délivrée, ce n'est pas celle qui a fait passer à Anna Pauker, 12 années de sa vie en prison et qui massacrait les ouvriers. Un peuple libre ne se laisse pas intimider par l'étranger. Et l'étranger, le parti de l'étranger, pour le peuple roumain, c'est notre gouvernement aux ordres de l'impérialisme américain, c'est le parti de la guerre et de l'oppression capitaliste. Ne vous y trompez pas, tous les hommes qui sur la terre, aiment vraiment la France, ce sont ceux qui la rêvent, qui la veulent en tête du progrès. Ils savent qu'elle a l'âge de raison et qu'elle peut se tenir debout, la tête haute, criant sa foi dans l'avenir. Ils savent et nous savons que céder à ses oppresseurs, ce serait déchoir de toute ambition humaine. La lumière est longtemps venue de France, pour tous les peuples. Et si elle n'éblouit pas aujourd'hui l'univers nul coeur honnête ne doute que le feu de notre raison est toujours là : on le nomme résistance, on le nommera demain offensive et victoire. "
Signé par l'auteur
1949 Sans date [1949]. 3 pages. Une paperolle collées, dernier feuillet coupé en deux. TAPUSCRIT AVEC CORRECTIONS AUTOGRAPHES de Paul Éluardd'une importante allocution sur le rôle du poète, pendant et au sortir de la Seconde Guerre Mondiale : "Je voudrais vous parler avec le plus grande franchise de ce qui me tient le plus à coeur. Il faut que nous communiquions dela meilleure façon possible entre nous. Tout dire est notreloi morale, tout dire est la condition même de la vie, del'espoir que nous avons en elle. Nous ne voulons rien avoirà cacher, nous voulons être libres, nous voulons que nos frontières, puisque frontières il y a, et si éloignées qu'ellessoient l'une de l'autre, deviennent transparentes. Il fautque nous nous voyions tels que nous sommes pour avoir une idée de ce que nous voudrions être. [] la conscience des poètes étant clairementapparue comme une arme, tortures et mort se sont substituéesaux sarcasmes et aux rires. Le poète assassiné n'est plus unmythe. En France, pendant l'occupation, le sens de lapoésie ne peut guère laisser de doute sur le but poursuivi: Aujourd'hui, les poètes ont vraiment le pouvoir de parler avec tous les hommes, ils sont sûrs que tous ont, comme eux, soobscurement que ce soit, le goût passionné de la beauté, d'une beauté sans bornesqui est le perfection de ce qui vit, le seul échange possibleavec un bien humain, le seul amour. Une fois de plus, ils n'ont pas accepté d'être dupes del'immonde qui veut séparer les hommes, les tailleren tranches inégales, les attrister; les pervertir. Leur donner l'idéeabsurde qu'il faut savoir se résigner à n'avoir pas de semblable partout. La guerre que nous avons menée, que nous menons, nous, poètes,depuis que le monde est monde, c'est la guerre de l'amour, car c'est la guerre contre l'esclavage, contre la misère et le mort.Nous avons pour fanion le rassemblement des mots d'ordre qui unissent le commun des hommes. Nous avons reflété leur espoir, ils ont le reflété le nôtre. "Autrefois, écrit Feuerbach, la pensée était pour moi le but de la vie, mais aujourd'hui, c'est la vie qui est pour moi le but de la pensée.' Nos deux peuples se sont débattus contre l'hypocrisie et la pire cruauté. Mais, pas un instant nous n'avons désespéré de l'homme, pas un instant, nous n'avons désespéré de la libération des opprimés et de la destruction des oppresseurs. Nous savions, parce que penser droit unit les peuples, que la liberté nous serait rendue. Ses défenseurs, les uns étaient enchaînés, torturés, massacrés, les autres luttaient dans l'ombre, mais ils ont toujours eu la même fureur au coeur, le même espoir couleur d'éternité. Nul ne disait plus Je mais Nous. Et ce fut et ce restera l'honneur des poètes d'avoir dit : Nous les hommes pour tous ceux qui, dans le monde entier, refusaient de vivre bassement, pour tous ceux qui préféraient mourrir debout que de vivre à genoux. Contrainte, misère, exil, prison, ne nous ont pas détruits. Nous sommes des survivants. []Nous nous sentons dégradés au spectacle des horreurs qui accablent les hommes depuis toujours et qui sont, vous l'accorderez, de plus en plus spectaculaires. Et comme nous voulons mériter le nom d'homme nous prenons parti. Nous n'avons plus à discuter, à peser des raisons qui ne sont pas la raison pure, la raison passionnée. Nous irons peut-être lentement, mais droit au but. L'instrument de notre vidoir est forgé. " Absent des Poésies retrouvées [et textes] publiés par La Pléiade.
Signé par l'auteur
Éluard, Paul (Iconographie réunie et commentée par R.-J. Ségalat)
Reference : 44803
(1968)
Gallimard Cuir Paris 1968
Très bon In-12. 322 pages. Sans la jaquette, avec le rhodoïd. Coll. "Bibliothèque de la Pléiade".
Belle pièce signée du maire d'Aix Émeric, avec cachet du Comité de Surveillance. Très bon Aix An 2 1 feuille pliée 18,5 x 28 cm
, , 1865-1870. 2 vol. in-4 manuscrits et imprimés de 163 pp. et (1)-217 pp., tables, demi-veau fauve, dos lisse orné (reliure de l’époque).
Recueil chronologique établi par ses soins où sont consignés, recopiés ou découpés dans la presse une grande partie des articles de Paul Émion qu’il publia sous plusieurs pseudonymes, principalement celui d’Alfred Sircos.Paul Émion (1850-1905), avait fait ses études à la Faculté de Droit et créé "La Jeunesse revue littéraire critique et philosophique" (28 numéros du 1er juillet 1868 au 12 avril 1869) puis l’Union des Jeunes (12 numéros, du 12 mai 1869 au 15 juin 1870). Il occupa ensuite un emploi de rédacteur en chef dans différents journaux de province puis se fit avocat après 1870. Il publia les Fragments trouvés dans la poche d'un pendu et en collaboration avec Th. Pallier Histoire des ballons et des ascensions célèbres (1876).Contient : (tome I, articles extraits de :) 1. l’Espoir (1865), 2. Journal de Granville (1867), 3. Démocrite (1868), 4. Moniteur vinicole (1868), 5. Journal de St Jean d’Angély (1868), 6. Jeunesse (1868-1869), 7. Bulletin de l’Union des Poètes (1869), 8. La France libre (1869) 9. Démocrate de la Somme (1869) 10. Union des Jeunes (1869) 11. Rappel (1869) 12. Le Doubs (1869) 13. Fraternité (1869) 14. Journal de Trouville (1869) 15. Contribuable (1869) 16. Moniteur Viennois (1869) 17. Jura (1869)18. Lettres charentaises (1869). Tomes II : 1. Basoche, 2. Commune (Rédaction en chef 1er Février - 10 Juillet 1870) 3. Lanterne magique, 4. Sylphe, 5. Triboulet, 6. Union des Jeunes (1870).Paul Émion/Alfred Sircos fut surtout célèbre pour avoir le premier reconnu le génie d’Isidore Ducasse comte de Lautréamont, en publiant un compte rendu signé “Épistémon” du premier des Chants de Maldoror dans le numéro 5 du bimensuel "La Jeunesse" - article qui manque à notre recueil. On sait désormais que l'auteur de cet article est un autre collaborateur de "La Jeunesse", Christian Calmeau. Alfred Sircos connaissait Ducasse personnellement. Dans le compte rendu que fait "La Jeunesse" à la parution du Chant Premier, l’endroit où l’on peut se procurer l’œuvre est indiqué, information que la brochure ne fournissait pas. Exemplaire défraîchi, manque de papier dominoté sur le plat supérieur du deuxième volume.LEFRÈRE, Jean-Jacques, « Paul Emion, allias Alfred Sircos, rédacteur en chef de La Jeunesse », Cahiers Lautréamont, 2e semestre 1993, livraisons XXVII et XXVIII, p. 3-56.
Editions du Cerf 1984. Bel exemplaire relié, cartonnnage orné d'éd., 23x25, 48 pages sur papier cartonné avec illustrations.
Χειρόγραφο ποίημα 1 σελ. χωρίς χρονολ. - μέσα 19ου και με σκισμένο το κάτω μέρος της υπογραφής του αγνώστου ποιητού αφιερωμένο στις ανδραγαθίες του μοναχού στην Χίο και στην Σάμο
Phone number : 00 30 210 3616330