Reference : 1090.1aaf
1820, 38 x 23 cm, cahier de 8 pages en papier, avec un sceau de Fribourg sur chaque page, plié.
Image disp.
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Reference : 90047aaf
ms. à l’encre brune sur papier, lettres sur doubles feuilles, pliées d’origine, avec destinataire indiqué au dos, bon état.
Ens. de 3 documents originaux de la correspondance de l’administration baillivale d’Echallens au XVIIIe s.: Lettre de M. Piccard, 1775 / Lettre de M. de Gingins Chevilly, Berne 1783 / Lettre du notaire Luthard avec examen des comptes concernant la succession Luthy, adressée à Mestrezat. Image disp.
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Reference : 47860aaf
1834, in-12°, 87 S. (90), ohne S. 85/86., Handkol. Titelblatt in einer Vignetteform, Text mit 3 grösseren farb. Abb. mit wiederholendem Herzmotiv und 3 farb. Abb. mit Blumenmotiv, sowie mit zahlr. farb. floralen Kopf- und Schlusstextzeilen, mehrzeiliger Besitzvermerk a.V., Ldr. mit ornament. Blind- bzw. Golddruck, etwas berieben.
Sehr seltenes, hübsches, handkoloriertes Gebetbuch aus der ersten Hälfte des 19. Jahrhuderts. Kalligraphisch geschriebener Text im Alttschechisch. Image disp.
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Reference : 66177aaf
1786, 1788, 1790, 17,5 x 22 cm, Handschrift auf handgezogenes Papier mit Wasserzeichen.
Jeder Beleg gibt zuerst den Zweck der "Steur Collect" an (mit Schätzung der Schadenssumme) und das genaue Datum der Durchführung. Dann folgt jeweils die Aufstellung der Einnahmen nach Kirchen und Gottesdiensten: "Grosse Kirch", "Predigerkirch", "Hl. Geist Kirch", "Nydeggkirch" und schliesslich noch "Ausser Krankenhaus" (offensichtlich fand dort die Sammlung vor dem Gebäude statt). Bei 2 Belegen kommen dann noch weitere Spenden hinzu. Die einzelnen Kollekten sind: 1786 zugunsten der Wasser- und Hagelgeschädigten von Twann, Ligerz, Niederhünigen und Freimettigen (zusätzl. Gelder aus Wattenwyl Familienstiften, Spitalhauskirche, Amt Nidau, Büren und Erlach); 1788 zugunsten der Opfer eines Brandes in Longirod, Amt Aubonne; 1790 zugunsten der Brandopfer einer nächtlichen Feuersbrunst im Städtchen Cudrefin (32 Häuser betroffen), (zusätzl. Gelder von den gnädigen Herren v. Bern, aus den deutschsprachigen Gebieten und dem Waadtland). Image disp.
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Reference : GITg792
Livret original (20cm sur 13cm) de 83pp imprimées avec des informations manuscrites. Cartonnage d'époque de papier chagriné noir, étiquette imprimée complétée à l'encre appliquée sur le 1er plat, celui-ci percé de 2 trous renforcés par des oeillets. Etiquette salie mais lisible, charnières fragiles, exemplaire bien complet. Ce livret appartenait à un gendarme à cheval de la Compagnie de Gendarmerie des Basses-Alpes, né en 1875 à Plancher Bas (Haute Saône), réformé en 1919, décoré de la Médaille Militaire.
Reference : 6395
4 L.A.S. et 2 C.P.A.S. (1921 - 1933). Guerre de 14/18 où il se retrouve enterré vivant. Fondateur de l'Association des Ecrivains Combattants. Il a du sauter du 2em étage d'une maison dévorée par les flammes. Il s'est trouvé pris dans un grave déraillement de train en Suède. Son bateau qui à la déclaration de guerre de 1939 le ramenait des Antilles en France est coulé par un sous-marin allemand. Et plein d'autres mésaventures ! José Germain fut dans les années 1930 le directeur de la collection "Aventures et légendes de mer" au Masque. Admirateur du Maréchal Pétain, il écrit de nombreux articles engagés dans différents journaux (La Gerbe,Nouveaux Temps...) pendant l'occupation, tout en aidant avec sa famille de nombreuses personnes (maquisards, juifs, communistes...) grâce à ses relations. erre de 14/18 où il se retrouve enterré vivant. 4 L.A.S. et 2 C.P.A.S. (1921 - 1933)
Reference : 112226aaf
1892-1894, quer in-8vo, 37 Widmungen auf unnumm. Doppelseiten (=37 Bl. ) + 31 leere Bl., in deutscher Kurrentschrift in Tinte geschrieben, zw. den Seiten eine Menukarte mit japanischem Motiv ms. in franz. Sprache beschrieben, viele Seiten lose und einige an den Rändern etwas eingerissen, Besitzervermerk auf Vorsatz, O.-Leinenband mit Goldprägung und aufgeklebter Chromolithographie (Kirschblüten), Rücken am vord. Scharnier lose.
Poesie- oder Freundschaftsalbum einer Schweizer Schülerin aus der Zeit, als die Beliebtheit der sogenannten Glanzbilder oder Oblaten (engl. auch scraps), im chromolithographischen Verfahren erstellter farbiger Darstellungen zeitgenössischer Motive im deutschsprachigen Raum auf dem Höhepunkt war. Mitschüler, Freunde und Verwandte klebten diese, den Umrissen der Motive entlang ausgestanzten Bildchen in das Album, begleitet von einer handschriftlichen Widmung auf der gegenüberliegenden Seite. Die Widmungen sind jeweils datiert und stammen alle aus Laufenburg. Die typischen Motive der Glanzbilder sind Blumen, auch mit Putenengeln, oder Kinder, sowie wenige Landschaftsdarstellungen. Image disp.
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, , 1782. In-8 manuscrit (19 x 13 cm) de (104) ff. à 14 lignes par page calligraphiées à l’encre rouge et brune dans double filet rouge d’encadrement, maroquin rouge, dos lisse orné à la grotesque, pièces de titre en maroquin vert, triple filet doré d’encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque).
État des trente-neuf gouvernements généraux des provinces décidés en 1776 par Louis XVI, chacune soumise à l'autorité militaire, administrative et exécutive d'un gouverneur - avec leurs noms, places, classes, traitements et appointements dont la Ville, vicomté et prévôté de Paris puis dix-huit gouvernements de la première classe (Isle de France , Picardie, Flandre française et de Hainaut, Champagne et Brie, Lorraine et Barrois, Alsace, Comté de Bourgogne, Duché de Bourgogne, Lyonnais, Forez, Beaujolais, Dauphiné, Provence, Languedoc, Roussillon, Navarre et Béarn, Guyenne, Bretagne, Normandie) et vingt-et-un de de la seconde classe (Le Havre de Grâce, Boulonnais, Artois, Principauté de Sedan, Toul, Toulois, Nivernais, Bourbonnais, Berry, Auvergne, Foix, Donezan et Andorre, Limousin, Haute et Basse Marche, Saintonge et Angoumois, La Rochelle et pays d'Aunis, Poitou, Saumurois, Anjou, Touraine, Maine, Perche et Comté de Laval, Orléanais, île de Corse).Extrait de l’ordonnance du 18 mars 1776 portant règlement sur les gouvernements généraux et particuliers, recopié en guise d'avertissement : « Les lieutenances générales des Provinces ont été de tout temps données aux Princes du Sang, à la Haute Noblesse, aux Maréchaux de France et autres Officiers généraux auxquels la naissance l’éducation et l’expérience ont rendu familiers les principes du gouvernement et l’art de commander. C’est à eux que s’adressent immédiatement les ordres du Roy surtout en ce qui a trait à l’administration militaire (…) Les Gouvernements des Provinces cy-après détaillés où sont compris les gouvernants, lieutenants de roy et Officiers des États-Majors commandant dans les places de guerre, frontières, villes maritimes et intérieures du Royaume ont été originairement formés sous Hugues dit Capet, trente sixième Roy de France et déterminés par Sa Majesté Louis XVI suivant son ordonnance du dix huit mars mille sept cent soixante seize et qui en déterminant différentes classes affecte particulièrement chacune d’elles aux différents grades militaires ». Très bel exemplaire calligraphié et relié à l’époque en maroquin rouge.
Sans lieu, , (1750 circa). Sans lieu, (1750 circa). In-4 manuscrit (23 x 15 cm) de (2)-134-(2) pp., 4 portées par page à l’encre rouge soulignées par le texte latin à l’encre brune, lettrines, veau brun, dos à nerfs, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches rouges (reliure de l’époque).
Graduel manuscrit entièrement noté en noir sur portées tracées à l’encre rouge établi au XVIIIe siècle pour le culte de saint Marcel (360-436) le neuvième évêque de Paris fêté au mois de novembre, auquel les Parisiens firent leurs dévotions pendant près de mille ans dans la cathédrale Notre-Dame qui conservait ses reliques.La fête liturgique de Saint Marcel est composée des parties suivantes : Annuale in I. (II.) Vesperis Psalmi de feria ; Ad nocturnos invitatorium. In I. (II. III.) Nocturno ; Ad laudes et per horas ; Ad primam hymnus ; Ad missam Introitus (titre orné à encadrement calligraphié à l'encre verte, or, bleue, rouge et noire) ; Annuale in festo S. Marcelli Episcopi (cette dernière partie rédigée en latin n'est pas notée).Titre à l'encre rouge, noire et or, initiales à l'encre rouge ou bleue, lettrines, culs de lampe et 2 portraits en pied de saint Marcel gravés, découpés et contrecollés : le premier en frontispice : saint Marcel terrassant le dragon accompagné de la légende "ils feront mourir les serpents par la vertu de mon nom. Jésus-Christ", et Saint Marcel évêque (page 72).Provenance : Bibliothèque de Picpus ; cachet ancien Bibliothèque de Picpus sur le titre répété en fin d'exemplaire. La bibliothèque de Picpus était remarquable, un certain Basile de Grené, novice au couvent de Franconville, avait donné 1.800 livres pour sa construction et 600 livres pour l'achat d'ouvrages de théologie. Elle renfermait des livres ayant appartenu au cardinal Du Perron et au père Hélyot. La bibliothèque Mazarine en conserve aujourd'hui quelques-uns dont les reliures sont assez remarquables. Ex-libris manuscrit "Duval fils 1850".Très beau manuscrit en reliure d’époque soigneusement orné et calligraphié. Dos restauré.
, , 1914-1917. Plus de 1000 lettres et cartes manuscrites.
Correspondance privée exceptionnelle de Léon Meltzheim pendant la Grande Guerre.Cette correspondance privée, rare et volumineuse, comprend plus de 1 100 lettres échangées entre le lieutenant Léon Meltzheim et son épouse Andrée, surnommée affectueusement "Dé", entre juillet 1914 et décembre 1918. Léon, affecté au 30e d’Artillerie, rédigea plus de 750 lettres (84 en 1914, 168 en 1915, 172 en 1916, 117 en 1917, et 150 en 1918), auxquelles s'ajoutent 350 lettres d'Andrée pour l’année 1917, et plus de 120 lettres et cartes manuscrites de la famille et des proches de Léon en 1916.Les premiers mois de la guerre. Dès juillet 1914, Léon Meltzheim, alors âgé de 31 ans, est affecté au 10e SMA sous les ordres du capitaine Desgrais. Ses lettres relatent les conditions difficiles de l'artillerie, les longues marches et le manque de repos, tout en minimisant les détails liés à la guerre pour rassurer sa femme. Léon mentionne parfois la Croix de Guerre qu'il reçoit, tout en minimisant ses activités militaires. Un an plus tard, il évoque des détails sur les gaz de combat et son équipement, notamment des lunettes de protection.La bataille de Verdun et la naissance de Georges. L’année 1916 est cruciale pour Léon, avec la bataille de Verdun et l'attente d'un heureux événement à la maison. Le 30e d’Artillerie est déployé pour protéger les lignes de ravitaillement, mais Léon préfère écrire à Dé pour lui assurer que tout va bien et qu'il se préoccupe de sa santé, notamment de son état de grossesse. En juillet, la naissance de leur fils Georges réjouit Léon, qui écrit : « Quelle joie que ce poupard ! ». Fin 1916, il se dit chanceux d’avoir échappé aux horreurs de Verdun.1917 : Un changement dans la correspondance. À partir de 1917, les lettres de Léon se font plus rares et évitent de décrire la guerre. En revanche, Andrée lui écrit quotidiennement, offrant un point de vue précieux sur la vie à l’arrière. Ses lettres dépeignent la gestion de la vie de famille, les débuts de leur enfant Georges, ainsi que les difficultés économiques de la guerre. Andrée écrit avec une grande fréquence, plus de 300 lettres durant l’année.La correspondance comme témoignage humain. Les lettres échangées entre le front et l’arrière sont d'une valeur inestimable, offrant un témoignage humain des conditions de guerre. Elles reflètent les émotions des soldats et de leurs proches, offrant des détails sur l’expérience vécue, tout en cachant souvent la brutalité des événements. Pour les soldats, la correspondance est un lien vital avec le monde extérieur, et pour les familles, c'est le signe de vie qu'elles attendent avec impatience. L'absence de nouvelles engendre une angoisse partagée entre le front et l'arrière.Documents associés : la correspondance est accompagnée de photographies, de coupons de mandat-lettre, d'un négatif de photographie et d’une monographie rédigée par le fils de Léon, Georges Meltzheim, intitulée Vie de Léon Meltzheim (1883-1972).Un ensemble exceptionnel de lettres conjugales et familiales pendant la Grande Guerre, entre Paris et le front, témoignant des réalités de la guerre et de la vie quotidienne.[Voir : Clémentine Vidal-Naquet, Couples dans la Grande Guerre (Les Belles Lettres) et Correspondances conjugales 1914-1918 (Robert Laffont)].
Reference : 1870
Grande initiale peinte, 170 x 170 mm, portant les lettres « C » et « N » dorées à la feuille, dans un cartouche d’or mat feuillagé, ouvrant sur un paysage en camaïeux d’or et de bleu, l’ensemble posé sur un fond à thème de roses et d’oeillets peints au naturel. La composition est équilibrée en haut et en bas par deux angelots peints en camaïeux d’or.
Reference : 122582aaf
(Renans), 1909, in-4to, oblong, 3 ff. imprimées (2 ff.: 12. Sitzung 27 Màrz 1909 + 60ème séance de la loge samedi 27 mars 1909 + 1 f. : Rapport de fondation de la loge Léon Tolstoj N° 50 à Renans) (avec une liste rempli à la main avec les noms des officiers et membres) + 190 p. (numérotées et remplies à la main bien lisible, une signature a été rajoutée sur chaque page ‘Clavel’ (Jacques)), livre en d.-toile, plat devant avec pièce de titre.
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Reference : 69934
Beaune, 1960, 220x190mm, 59pages, broché. Exemplaire numéroté n.° 4’744. Couverture à rabats. Pages non coupées. Bel exemplaire.
illustré, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal
Reference : 121875aaf
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, , 1870. Lettre manuscrite (13,5 x 10,5 cm) de 2 pp. plus suscription.
Émouvant billet écrit par le capitaine Octave Lasaulce adressé à son frère, lui donnant les dernières nouvelles du front. Nous étions 6000 contre 60 mille. Tout le monde tombait autour de moi qui était (sic) en 1ère ligne en tirailleurs, j'ai la vie sauve, je n'y comprendrais. Je suis à Soultz, commandant ce que j'ai rallié du 40e. Nous allons nous replier sur Haguenau, notre général est tué, la Division est perdue on va la reformer à Strasbourg. Ton frère Octave. Cachet Soultz-sous-Forêts. Au matin du 4 août 1870, la 2e division du général Douay est en position sur les hauteurs de Wissembourg à quelques centaines de mètres de la frontière ennemie. De l'autre côté, plusieurs corps prussiens et bavarois avancent sans avoir été repérés par les reconnaissances de cavalerie française. Une bataille inégale dans et autour de la ville s'engage au cours de laquelle le général Douay est tué. La bataille de Wissembourg s'achève par une défense héroïque dans le château de Geisberg. Malgré la bravoure des lignards et des turcos, les Français sont contraints à la retraite en direction du col du Pigeonnier, abandonnant sur le champ de bataille la moitié de leur effectif. Wissembourg est la première bataille de la guerre de 1870. Octave Lasaulce fut nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 8 août 1870.
, , 1870-1871. 2 liasses de (81) ff. et (150) ff.
Il s'agit des mémoires manuscrits et inédits d'un agent de la Trésorerie de l'Armée, qui a été engagé en juillet 1870. Son récit couvre une période dramatique de l'histoire française, marquée par la débâcle de Sedan, le siège de Paris, et la répression de la Commune de Paris. Bien que l'auteur ne signe pas son manuscrit, il semble avoir eu l'intention de le publier. Le texte est rédigé de manière détaillée et constitue un témoignage précieux de "l'Année terrible", un terme utilisé pour décrire cette période difficile de la guerre franco-prussienne.L'auteur semble être un certain Piquentin, qui se présente comme étant originaire de Falaise, en Normandie. Dans ses mémoires, il relate son engagement comme agent de la Trésorerie de l'Armée du Rhin, une fonction qui l'a amené à gérer les finances militaires, à distribuer les soldes aux soldats, à conduire les fourgons de trésorerie, et à trier la correspondance militaire. Son témoignage commence le 5 août 1870, lorsqu'il est nommé agent de la Trésorerie de l'Armée et se rend au Ministère des Finances pour recevoir ses instructions. Il raconte les difficultés rencontrées pour se procurer l'équipement nécessaire à sa mission, incluant un cheval, des uniformes et autres fournitures.L'un des moments marquants du récit est la défaite de Sedan, le 1er septembre 1870, à laquelle l'auteur assiste en tant qu'agent de la Trésorerie. Il décrit en détail l'horreur de la situation, notamment la mort de leur payeur, tué par un éclat d'obus. Les soldats sont entassés dans les rues, sous une pluie battante, et l'auteur évoque la panique générale. Les tensions entre les troupes françaises et les Prussiens sont palpables, et la situation se détériore rapidement. L'auteur fait état de la reddition des fonds aux autorités prussiennes à la Banque de France, en précisant que les agents du Trésor français sont contraints de rendre leur caisse aux Prussiens sous la pression de la situation.Après la défaite de Sedan, l'auteur rejoint 73 autres agents du Trésor et reprend ses fonctions, mais cette fois à Neuilly, près du quartier général du Trésor, après le déplacement des bureaux à la Porte Maillot. Il décrit la ville dévastée par les bombardements et notamment l'incendie du château de Saint-Cloud, causé par des obus lancés du Mont-Valérien. L'auteur témoigne des difficultés rencontrées par les agents du Trésor dans un contexte de guerre, d'occupation et de réorganisation administrative.La dernière partie des mémoires est consacrée à la Commune de Paris. L'auteur exprime son indignation face aux violences et à la brutalité de la rébellion, notamment lors de l'exécution du général Lecomte, qu'il connaît personnellement. L'auteur condamne la Commune en des termes sévères, qualifiant ses partisans de "misérables", "lâches" et "sans convictions". Cependant, il reconnaît que la répression versaillaise, menée par l'armée de Versailles, est également cruelle. Il témoigne de la répression des Communards, de la progression des Versaillais dans Paris, et de la répression sanglante qui s'ensuit.Les mémoires offrent une vision complète et détaillée de la guerre franco-prussienne, de la défaite de Sedan, du siège de Paris, et de la répression de la Commune, à travers les yeux d'un agent de la Trésorerie. Le texte est écrit avec une grande précision et donne un aperçu intime des horreurs de la guerre, des difficultés administratives, et des souffrances humaines vécues durant cette période dramatique de l'histoire de France.
, , 1858. Cahier manuscrit (205 x 165 m) de (2)-151-(1) pp. à 23 lignes par page, table, demi-toile verte muette (reliure de l'époque).
Journal de campagne inédit du soldat L. Baron, débarqué dans la baie de Kamiesch le 30 septembre 1855. « Sébastopol qui jusqu'alors avait été le but principal de l'expédition était pris depuis le 8 septembre. La campagne semblait se terminer là ; mais l'Armée Russe qui avait occupé la ville, s'était rejetée en arrière et occupait le littoral depuis la baie du Carénage jusqu'à Simferopol. Leurs communications se faisaient difficilement, leurs vivres et munitions ne leur arrivaient qu'avec de grands obstacles à cause du passage étroit qui reliait l'armée avec l'Empire et la difficulté des transports ; les routes étaient obstruées par la boue et l'eau qui était tombée en abondance pendant le mois de septembre. Avec un effort vigoureux et quelques mois de campagnes on pouvait en poussant jusqu'à Simferopol enfermer l'ennemi entre la mer et notre armée. Là il eut été obligé de poser les armes, ou d'accepter une bataille où toutes les chances du succès étaient pour nous. C'est dans ce but que la 4e division du 2e corps de réserve, sous les ordres du Général d'Aurelle (Louis Jean Baptiste d'Aurelle de Paladines, 1804-1877 ndlr) reçut l'ordre de pousser en avant. Mon régiment faisait partie de cette division ». Parti sur le Jemmapes qui croisait en 1855 pour la deuxième fois en Méditerranée, le soldat encore loin du champ de bataille décrit les paysages traversés à la manière d'un récit de voyage depuis le bagne de Toulon qu'il visita avant d'embarquer jusqu'au détroit des Dardanelles, Constantinople, le Bosphore et la Mer Noire. Arrivé sur la péninsule avec les dernières troupes françaises pour pacifier la région après les grandes batailles, le soldat découvre « sur la rive gauche de la Tchernaïa la grande plaine où s'est livrée la bataille qui porte son nom (…) J'ai remonté la rivière depuis le pont de Kreutzene jusqu'à Sebastopol, on y voyait encore des cadavres réduits à l'état de squelettes (…) sur la rive droite se trouvaient les Russes et le plateau de Makensie". Il passe l'hiver 1855-1856 en mission avec le 2e de ligne dont il décrit les conditions de vie, l'alimentation, le prix des denrées, mais aussi les mises à sac des maisons russes, les travaux de fortification (camp d'Albat) ainsi qu'un aperçu des Alliés anglais, piémontais ou turcs ; Sébastopol et le camp d'Inkermann, Balaclava, le camp de Kadi-Koï achèvent son expérience de la guerre : « j'en ai vu assez pour connaître un peu le soldat russe chez lui (…) J'ai gardé un profond souvenir de cette visite dans un camp russe. C'est la seule et probablement la dernière fois qu'une pareille occasion s'est présentée ». « C'est au mois d'Avril que la paix fut annoncée officiellement ». Le traité de Paris avait été signé le 30 mars 1856. « Tout a bien changé d'aspect en Crimée depuis la ratification de la paix. On n'est plus du tout sur le pied de guerre, les travaux de défense ont cessé, l'armée ne reçoit plus de renfort ». Rentré en France au mois d'août 1856, Baron encore en activité rédigea ses souvenirs sur cette « année de ma vie qui sera sans doute la plus agitée et la plus remplie en événements ». Le manuscrit autographe est titré, signé et daté 11 octobre 1858, L. Baron. Une lettre autographe du même soldat en poste à Alger est jointe adressée à son oncle le 3 janvier 1861 pour lui annoncer son retrait de la vie militaire. Cartonnage défraîchi. Cachet ancien sur le verso du dernier feuillet de garde "Eugène Duval Librairie Rue des Barbiers, 16, Montreuil-sur-Mer". Témoignage inédit sur les derniers mois de la Guerre de Crimée depuis la prise de Sébastopol jusqu'au au Traité de Paris.
Reference : 93570aaf
Rougemont, 1918, gr. in-8vo, environ 80 p. manuscrites dans une écriture dense bien lisible, encre brune puis violette, avec une carte dessinée à la main ‘Mainz-Karlsruhe (Weissenburg), cahier scolaire broché, avec couverture en toile.
Texte rédigé entre le 15 février et le 20 mars 1918 à Rougemont (FR). L’auteur, avant d’entrer à l’école de recrues, étudie et synthétise l’ouvrage intitulé “La guerre franco-allemande illustrée, en 1870-71” en 12 chapitres. Le dernier chapitre (XII) porte le titre: ‘Héroïsme du corps de Werder près de Belfort. L’Armée de Bourbaki et son entrée en Suisse. La paix - conclusion... ’. Conclusion: ‘La tâche de la France, comme de l’Allemagne, ...c’est de poursuivre dès maintenant une politique de paix, de travail et de liberté’.
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Reference : 76339aaf
in-4to, 2 ff. (table d. mat.) + titre + 35 p. + 132 p. vierges, avec 17 lettres et notes d'ordres entre les feuilles, dont une partie portant le sceau du Général Commandant, rel. orig. en demi-toile avec titre manuscrit sur le plat sup., plats usées et lég. abîmés, mais en bon état.
Document original et unique de la guerre de 1870/71. Ce livre contient les ordres généraux et les ordres de la division pour les troupes stationnées à Lyon pour les derniers jours de la guerre, du 23 décembre 1870 jusqu'au 24 janvier 1871. Après la défaite de Napoléon III à Sedan et la création de la 3e République à Paris, les armées françaises à l'ouest et au sud du pays continuent la lutte. Les ordres de ces derniers jours était marqués par des changements de commande et réorganisation des troupes, ainsi que 2 proclamations aux troupes d'abord par le général Crouzat en décembre 70 et plus tard le général Commagny en janvier 71, avant une attaque sur les positions allemandes près de Belfort (note dans la marge: 'Cet ordre ne sera communiqué et lu aux troupes qu'à leur réunion sous les armes pour marcher à l'ennemi'). Le dernier ordre concernant le rationnement du pain date du 24 janvier, 4 jours avant l'armistice et la fin de la guerre. Image disp.
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, , 1806-1831. Manuscrit in-8 carré de (49) pp., texte copié à l'encre brune, sur papier bleuté et blanc, écriture cursive bien lisible jusqu'en janvier 1818 mais plus difficile à déchiffrer les dernières pp. 47-49, titre et signature inscrits à l'encre sur la première page, deux cahiers cousus, sous couverture d'attente muette, documents conservés dans un emboîtage demi-chagrin bleu moderne. Couverture salie, quelques mouillures.
Le journal manuscrit de Pierre-Jean-Baptiste Adine (1776-1832), musicien militaire et ancien membre de la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois à Paris, constitue une précieuse source historique, retraçant le parcours de cet homme au service des armées françaises sous l'Ancien Régime, la Révolution et l'Empire. Entré en 1787 dans le Régiment des Gardes Françaises du Roi, il servit jusqu’à la dissolution de cette unité en août 1789. Par la suite, il rejoignit les Gardes nationales parisiennes, puis les armées révolutionnaires et impériales, d’abord comme musicien au sein de l’Armée du Rhin et de l’Armée du Nord, où il excella en tant que clarinettiste.Le voyage transatlantique et la carrière militaire. Le journal consigne en détail son retour de Cayenne à bord de la goélette suédoise L’Hermignone, commandée par le capitaine Bigard, en l’an XIII (1805). Adine décrit chaque étape du périple, notant les escales aux Îles du Salut, en Martinique, en Guadeloupe et aux Açores, ainsi que des rencontres avec des corsaires anglais. De retour en France en mai 1806, il poursuit son récit des affectations militaires et des déplacements de son régiment, le 112 régiment d’infanterie de ligne. En 1807, il quitte l’armée pour entrer au service des Douanes, où il est affecté à divers postes en Savoie, dans le Piémont et le sud de la France. Adine relate les conditions locales avec minutie, par exemple en décrivant le village pauvre de Gréolière, niché dans un vallon des Alpes-Maritimes.Une documentation riche et variée. Ces documents complètent le journal en fournissant des preuves officielles des étapes clés de la carrière d’Adine, confirmant ainsi la véracité et l’ampleur de ses expériences.Le journal est enrichi de douze documents annexes, témoins essentiels du parcours de cet homme :Certificat de service du Régiment des Gardes Françaises du Roi, daté du 30 août 1789.Certificat de service du Département des Gardes Nationales Parisiennes (en-tête de la Municipalité de Paris), daté du 1 janvier 1792.Congé de licenciement, Garde du Roi (en-tête de la Garde du Roi), daté du 1 janvier 1792.Certificat de présence au service, Armée du Nord, Compagnie de musique, daté du 14 octobre 1794.Duplicata du certificat de service, 3 bataillon de la 72 brigade d’infanterie de ligne, daté de Bréda, le 18 thermidor, an VI.Congé de l’Armée du Rhin (en-tête de la République française), daté de Strasbourg, le 7 germinal, an VII.Ordre de route, 27 demi-brigade légère, daté de Strasbourg, le 12 germinal, an VIII.Certificat de service, Armée du Danube, daté du 17 frimaire, an VIII.Duplicata du certificat de service, 72 demi-brigade d’infanterie de ligne, daté de Bruges, le 16 frimaire, an X.Attestation rétrospective du Directeur du Conservatoire de musique de Paris, datée du 5 nivôse, an X.Congé délivré par le 112 régiment d’infanterie de ligne, daté du 1 mai 1807.Signalement et détail des services (1807-1831), précisant la nature des emplois, les appointements, les dates de nominations, avec une mention ajoutant : « Cet employé est mort le 11 avril 1832, après vingt-quatre ans, onze mois et onze jours de service ».Une vie de service et d’observation. Le manuscrit met en lumière le quotidien d’un musicien militaire, ses responsabilités artistiques et administratives, ainsi que les conditions des campagnes militaires et des missions douanières. Au-delà des récits de voyages et des événements militaires, il illustre les préoccupations d’un homme attentif aux réalités locales, aux particularités des régions traversées et aux difficultés des populations rencontrées. Le journal, véritable témoignage de la mobilité et des expériences d’un individu sous l’Empire, enrichit notre compréhension des parcours personnels au sein des armées napoléoniennes.
6 pièces manuscrites in-8 et in-folio, pap., grand tableau manuscr. daté de 1746 ; preuves présentées devant d’Hozier, et filiation 1666, copie, 1 f. avec cachets et armoiries; extrait d’une lettre, note. Cachet humide du Cabinet d'Hozier.
Bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Reference : 24130aaf
Secretarius der Kammer, 7ten Januar 1775, 45x36 cm, in der Mitte gefaltet, 2 Bl. mit insges. ca. 50 Linien, Verwaltungsvermerk: ‘Auslegung der Kleidereformation. Verl(esen) im julio. 10.’. 1 Blatt
In diesem (Rund-)Schreiben wird auf eine neue Kleiderverordnung hingewiesen. Dabei unterscheidet die Kammer in Stadt, Land und Uniformen. Der Brief ist in gut leserlicher deutscher Schrift abgefasst. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Reference : 106867aaf
in-8vo, I - XX (mit 2 kalligraphierten Titelbl.) + 226 numm. S. (Texte u. Register), auf liniertem handgezogenem Papier in brauner Tinte in Schönschrift (dt. Kurrentschrift) verfasst, 1. Titelbl. lose, am Schluss wurden mehrere leere Bl. herausgeschnitten (kein Textverlust), guter Zustand, O-Halblederband mit Ecken, Spuren von 4 grünen Leinenbändern, rot gesprenkelter Schnitt, Deckel leicht berieben, guter Zustand.
Originalabschrift der Gesetzessammlung, dem sogenannten Landbuch des Kantons Appenzell Ausserrhoden in Schönschrift mit kalligraphischen Titelblättern. Die Appenzeller Landbücher gehen zurück bis ins 16. Jh., in die Zeit vor der Landteilung von 1597. Während Appenzell Innerrhoden das Landbuch von 1585 beibehielt und dieses formell bis 1993 Gültigkeit hatte, wurde das Ausserrhoder Landbuch im Laufe der Jahrhunderte immer wieder abgeschrieben, erweitert und ergänzt. Die vorliegende Schrift ist die 5. Landbuchrevision von 1747, welche 1834 durch die Kantonsverfassung abgelöst wurde. Sie stammt aus der Hand eines Schreibers aus Gais, welcher sein Werk am Ende datiert und signiert. Er nennt auch den Auftraggeber und ersten Besitzer, den Ratsherrn Nänny aus Wald. Das Landbuch enthält 189 nummerierte Artikel und einen Mandatstext von 1742, welche aus heutiger Sicht eine Mischung aller möglichen Themen enthält, so die Besoldung der öffentlichen Ämter, die Landsgemeinde, das richtige Verhalten beim Kirchgang oder die offiziellen Belohnungen für das Fangen wilder Tiere wie Bären, Wölfe oder Luchse. Daneben aber auch Strafrechtliches wie Friedensbruch mit der Waffe oder der Faust, Totschlag usw. image disp.
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Reference : 99562aaf
Bern, Lith. Nick u. Wwe. Schmid, 1851, 32 x 43.5 cm, auf Papier, mit lithographiertem, goldenem Zierrahmen, handschriftlich von R. Nick gestaltetem, kalligraphiertem Text mit Titel in Goldlettern und farbiger Vignette, sowie einem aufwendig gestalteten Siegel in 3 Farben), mit den Originalunterschriften von Präsident und Sekretär der Musikgesellschaft, in der Original-Pappschachtel mit Deckel.
Aufwendig gestaltete Urkunde mit lithographiertem Rahmen und kalligraphischer Handschrift. Neben den aufwendigen Titeln wurde der Text in schwarzer Tinte in deutscher Kurrentschrift verfasst. Die schweizerische Musikgesellschaft mit Sitz in Bern dankt Henriette für ihre „begeisterte Mitwirkung am diesjährigen Musikfest“. Der Text sowie die Titelvignette verweisen dabei auf Händel (Messiah). Der überschwengliche Verfasser endet mit den Worten „... gestatten Sie uns, Ihnen nachzurufen: Sie sind Künstlerin!“. Das grosse Siegel der Musikgesellschaft in Gold, rot und gelb ziert die Urkunde. Henriette Rordorf (1823-1890) liess sich in Gesang ausbilden und sang an den Musikfesten 1851 und 1854. Sie wurde bekannt als Limmat-Nachtigal. Die Musikgesellschaft widmete ihr einen speziellen Nachruf. Die Musikgesellschaft wurde 1809 gegründet mit dem Ziel jedes Jahr ein grosses Musikfest in einer andern Schweizer Stadt zu veranstalten. Neben ein paar Berufsmusikern waren die meisten Teilnehmer jeweils Laien. Image disp.
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