Reference : 2548
Deux miniatures sur vélin - l’une représentant « Job sur son fumier » (7,5 x 5, 5 cm) placée dans un petit encadrement mouluré doré ; la seconde « La mort de Job » (8,2 x 6 cm) dans un encadrement moderne.
Ces miniatures apparentées au maître de Jacques de Besançon, sont extraites des Vigiles des Mors imprimé par Verard entre 1496 et 1498.Antoine Verard, probablement le plus important imprimeur parisien de la fin du XVe siècle, travaillait pour la cours de France, il réservait deux et parfois trois exemplaires imprimés sur peau de vélin de ces livres à destination du roi de France ou de ses proches. Ces exemplaires royaux étaient recomposés afin de laisser un espace occupé par des peintures qui n’existent pas dans les exemplaires commercialisés. En ce qui concerne ce texte, deux exemplaires imprimés sur vélin sont répertoriés, l’un au musée Condé de Chantilly (Impr. 1956, alias XII. F. 44) et l’autre à la réserve de la Bibliothèque nationale (OE XV 847).Ces deux fragments proviennent donc d’un troisième exemplaire, démembré à une date incertaine et correspondent aux folios i4v et p4v de l’exemplaire détenu par la collection du musée de Chantilly. Les intéressantes variantes constatées entre ces miniatures et celles du musée Condé de Chantilly permettent de juger de la liberté que s’accordaient les enlumineurs selon la personnalité des commanditaires. On peut observer par exemple dans l’exemplaire de Chantilly, en ce qui concerne la mort de Job, la présence d’un transi poignant une flèche, qui est absent de notre miniature. Ou bien en ce qui concerne Job sur son fumier, l’attitude de celui-ci qui dans l’exemplaire de Chantilly a les bras croisé sur la poitrine en signe de refus, alors qu’il est représenté dans une position d’indifférence dans notre miniature. La proximité stylistique quant à elle ne fait aucun doute tant dans l’attitude des personnage (courbés), le modelé des visages, la palette et le traitement global du thème. Il est plaisant, à ce propos, de comparer ces deux intéressantes peintures à celles du cycle complet de l’exemplaire de la bibliothèque du château de Chantilly reproduites sur la base du CNRS (impr. XII-F-044).
Reference : 26866aaf
de format 16, 6 x 10 cm, 48 ff. n.n. ms. et de nombreuses ff. blanches, chaque page encadrée à la main, divisée en 4 colonnes: deux pour la date, une pour la Fête ou le Saint fêté et une (occupant les 3/4 de la largeur), çà et là, rousseurs et papier un peu bruni, cartonnage de fortune récent rapiécé.
Consacrée à des méditations et des réflexions tirées de passages bibliques, 7 à 10 lignes par jour de l'année, petite écriture cursive bien lisible. Un passage biblique à méditer pour chaque jour de l'année, dans ce document anonyme du milieu du XVIIIe siècle, témoignage matériel de la spiritualité d'un catholique anonyme. Image disp.
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Reference : 50966aaf
kl. in-8vo, XVI + 32 S., verstempelt, einf. Hlwd.
S. I - XVI enthalten "Zusammenfassung der wichtigsten Vorschriften über das Gesindewesen" (Eingehung des Dienstvertrages. / Pflichten des Gesindes. / Pflichten der Dienstherrschaft. / Beendigung des Dienstverhältnisses). - S. 1-32 sind für die Eintragungen der eingegangenen Dienststellen vorgesehen sowie für ein "Zeugnis der Dienstherrschaft über Fleiss, Treu, Sittlichkeit und übriges Wohlverhalten des Dienstboten, was von der unterschriebenen Dienstherrschaft auf Pflicht und Gewissen hiedurch bezeugt wird". Unser Dienstbotenbuch hat 4 Eintragungen. - Interessantes arbeitsrechtliches Zeitdokument zu Beginn des 20. Jahrhunderts der deutschen Provenienz.
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Sans lieu, , 1836. In-4 manuscrit (190 x 305 mm) de (2)-VI-329 pp. à 33 lignes par page, demi-veau blond, dos orné à nerfs, chiffre doré doré au dos (reliure de l'époque).
Histoire inédite de Dieppe depuis sa fondation en 912 à 1756 quand éclata une nouvelle guerre avec l'Angleterre, établie par l'historien de la Normandie Charles Renard qui signe la préface, éditeur de travaux régionalistes sous le pseudonyme « bibliophile normand ». L'auteur explique préalablement avoir remis en ordre un manuscrit de sa bibliothèque daté 1754, « Mémoire pour servir à la description de la ville de Dieppe écrite par Louis Clémence Écolier des Frères des Écoles Chrétiennes en la grande classe de Saint Remy » compilation de textes des XVIIe et XVIIIe siècle consacrés à Dieppe. Le texte est suivi de notices sur « quelques hommes célèbres, les églises, chapelles, couvents, hôpitaux et maladeries » dont la Chapelle de St Nicolas de Cote-Cote, la Maladerie de Janval, l’Hôtel-Dieu, l’abbaye de Ste Catherine, l’église paroissiale de St. Jacques, de l’église paroissiale de Saint-Remy, le couvent des Minimes, le couvent des RR.PP. Carmes déchaussés, le couvent des RR. PP. Capucins, le couvent de l’Oratoire, le couvent des Carmélites, Résidence des RR.PP. Jésuites, le couvent des Vésulines, la description de l’hôpital général, l’École des Frères de la doctrine chrétienne, les Quatre charités, les Processions, les stations et serments d’Avent et de Carême, les Saluts, de l’Église titulaire ou succursale des grèves.L'érudit local Charles Renard historien de la Normandie révolutionnaire, publia les Oeuvres politiques de Charlotte de Corday (1863), Dumouriez et les marguilliers de Cherbourg lettres inédites et autographes publiées par M. Ch. Renard, de Caen (1842) ; Rapports de Henri Grégoire faits à la Convention du 22 germinal an II au 24 frimaire an III, réédités par un bibliophile normand (1867).Provenances : l’abbé Julien Loth, curé de Saint-Maclou à Rouen avec son ex-libris gravé par Jules Adeline en 1896, à la devise Quidquid latet apparebit ; prélat du diocèse de Rouen, il fut membre de la Société des antiquaires de Normandie et de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Robert Thoumyre (cachet ex-libris) né le 16 février 1883 à Dieppe, député de la Seine-Inférieure de 1919 à 1932, ministre des Pensions (1930), sénateur de la Seine-Inférieure de 1932 à 1940 et président du conseil général de la Seine-Inférieure de 1937 à 1943 (†1947). Ex-libris moderne « J.M. » non identifié.Très beau manuscrit au chiffre « CR » de l'auteur sur le dos de la reliure, soigneusement rédigé à l'encre brune avec un titre calligraphié orné d'une vignette et d'un bandeau aux armes royales ; lettrine illustrée et historiée. Les pages 313 à 320 sont paginées mais laissées vierges avec un simple encadrement au crayon.Frère, I, 363 (Dieppe), II, 455 (Charles Renard).
Alès, , 1791. In-12 manuscrit de (1)-166-(1) pp. à 14 lignes par page, 10 dessins hors texte, maroquin rouge, dos orné à nerfs, double filet doré d’encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque).
Rituel des sacrements calligraphié à l’encre rouge et noire à l’usage de Jean-Joseph Giraud vicaire général d’Alès illustré à l’encre rouge avec des instructions sur le baptême, l’extrême onction, le saint viatique, la sépulture des enfants, la recommandation de l’âme, la sépulture des adultes, le mariage ; chaque sacrement est orné d’un dessin pleine-page hors-texte, en-tête et cul de lampe.Portrait de "Jean Joseph Giraud vicaire général d’Alais" en frontispice, titre-frontipisce au chiffre supposé de l'évêque Louis-François de Bausset, 8 figures pleine page, 7 en-têtes et 6 culs-de-lampe, le tout dessiné et encadré à l’encre rouge.Le diocèse d’Alais (Alès) érigé en 1694 fut supprimé par l’Assemblée constituante en 1790 et son évêque Louis-François de Bausset se joignit en 1791 à la protestation des évêques français contre la constitution civile du clergé. Le manuscrit qui porte le chiffre dessiné supposé de l’évêque (LFB) fut établi la même année pour son vicaire général Jean Joseph Giraud. Louis-François de Bausset (1748-1824) cardinal et homme de lettres, devint évêque d'Alais en 1784, et fut envoyé par les États du Languedoc aux deux assemblées des notables de 1787 et de 1788.Précieux rituel languedocien calligraphié et illustré dans un style naïf, dernier témoignage en 1791 du diocèse d’Alais bientôt rattaché à celui d'Avignon.
Sans lieu ni date (1791). 4 pp. in 4° manuscrites au XVIIIème siècle.
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Reference : 2874aaf
le 3 mars 1786, Manuscrit à la plume d'encre, de 29 lignes, sur solide parchemin plié de format de 42.5 x 24 cm, manque le sceau.
Intéressant acte de notaire neuchâtelois, avec une très élégante et lisible calligraphie. Cette “Donnation entres Vifs” (Testament ) de Marie-Madeleine Huguenin en faveur des ses nièces et neveux par alliance consiste en la somme de “vingt écus petits, soit cent livres foibles” en faveur de Judith Faton, le restant devant être équitablement partagé à sa mort, en échange “des soins, attentions et égards, qu'ils ont toujours eu pour elle, desquels elle attend & espère la continuation”. Le document a été signé en présence de cinq témoins, tous de Colombier: Samuel Piguet, Elie Mieville, Henry Mieville, Jean Pierre Claudon et Jean Pierre Kraspettz (de Bienne).
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Paris-Drouot Loudmer 1995 In-4 Cartonnage illustré Ed. originale
Catalogue de vente aux enchères décrivant 702 importants livres illustrés modernes et manuscrits de René Char enluminés par des peintres du XX° siècle appartenant à Monsieur Daniel Filipacchi. Vaction les 1er et 2 décembre 1995 à l'Hotel Drouot. Notices détaillées et nombreuses illustrations en couleurs. Cartonnage gris à système de fenêtres. Très bon 0
Reference : 6302
Imprimerie de Cellot rue des grands Augustin sans date (début XIXe) In4 demi velin vert à coins 65 pages chaque page étant en deux parties, imprimée et manuscrite.
très bon état
Reference : 578659
Document Manuscrit sur papier, gr. in-4, 4 pp. 2 beaux cachets de cire. Certifié à Paris le 2 may 1781.
Il donne procuration aux banquiers Louis Tourton et Henri Charles Chrétien Sartorius, banquiers à Paris, pour toucher les arrérages et rentes assignées sur les revenus du roi de Prusse, ainsi qu’à son épouse et à sa fille. Passé à Koenigsbruck, le 16 avril 1781. Belle pièce. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Reference : 92215aaf
1785-1822 / 1818-1840, in-8vo, 65 Bl. + 25 w. Bl.; 43 Bl., beide in grosszügiger deutscher Kurrentschrift, das ältere Büchlein mit Tinte geschrieben und etwas grösser, das jüngere mit Tinte und Bleistift, guter Zustand, Orig. Ganzledereinbd. über Holzdeckeln mit einfacher Blindprägung u. Messingschliesse; Orig. Halbledereinbd. mit Ecken u. Messingschliesse, beide abgegriffen und mit einigen Wurmspuren, feste Bände in gutem Zustand.
Diese Originalbüchlein stellten die Buchhaltung ihres anonymen Besitzers dar. In dieser reichen historischen Quelle wurden Einnahmen und Ausgaben mit Datum, Name und Ort genau festgehalten. Im ersten Büchlein (1785-1822) verkauft und kauft, bzw verleiht er vor allem Kühe und Pferde, sowie ,Füli’ und Stiere. Daneben gibt oder streckt er Geldsummen vor, bzw. kassiert Zahlungen ein, war also wohl auch Kreditgeber (jüdischer Viehhändler und Geldverleiher?). Seltener finden sich hier auch Einträge zu andern Ausgaben wie z.B. dem Verkauf eines Käseleibes oder wenn er eine Kuhhaut zum Gerben bringt. War ein Geschäft abgeschlossen, wurde dies beim Eintrag vermerkt (“Es ist zalt“). Bei Geldgeschäften weist er jeweils darauf hin , dass er eine „Geschrift“ als Beleg erhalten hat. Im jüngeren Büchlein für die erste H. des 19. Jh. (vielleicht vom Sohn weitergeführt) geht es vornehmlich um Einnahmen wie Hauszinsen und die Zahlung von Lohnkosten für Knechte und Angestellte. Die Orte und Namen weisen ins Emmental (Blabach, Signau, Sumiswald, Eggiwil, Schüpbach etc.) aber er war auch auch im Berner Oberland (Erlenbach im Simmental, Adelboden) aktiv. Die Einträge zeugen vom einfachen Bildungsstand des Schreibers, der eine, selbst für das 18. Jh., eigenwillige Rechtschreibung und eine stark mundartlich geprägte Sprache benutzt. Kostproben: „d(en) 10t Abrell 1786 hab ich dem Dafit Ängel Ein Kälbli vehr kauftt führ 30 Kr. (Kronen) und hats auf obegem dato an dei hant genomen“ / „den 28t Brachet 1820 hab ich däm knächt Petter Wärmuth Gält gäben mit 1 Kr. 15 bz (Batz)...“.
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Reference : 1117.1aaf
1803, 36.5 x 47.5 cm, was originally attached to the testament by the (now missing) seal. in all 2 parts.
Image disp.
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Reference : 2983
Allemage XVe siècle Grande initiale A enluminée sur peau de vélin (150 x 125 mm) représentant Sain Laurent tenant son grill de la main gauche et un livre dans la main droite. Placé sur un fond rose pale orné de croisillons d'or liquide, Saint Laurent est vêtu d’une chasuble bleue orné de médaillons dorés. Bel effet de drapé servi bandes d’or ornant le vêtement.
Reference : 2986
Dynastie Qin (1853) 117 portraits à l’aquarelle et au crayon, sur papier de Chine contrecollé sur cartonmonté en soufflets (185x13mm), recto ou recto-verso, protégé par deux haies de boisvernies.Certains onglets rompus ou consolidés anciennement par du scotch.Portant au dos un timbre humide à l’encre rouge plusieurs fois répété , en haut àdroite la plupart des portraits comportent une numérotation en chinois, deux de cesportraits sont accompagnés de commentaires en chinois.
Ces portraits de dignitaires sont tous vus de face et sont traités avec unegrande minutie dans un style que l’on pourrait qualifier d’hyperréalisme.Cette suite de visages au modelé parfait, d’une présence troublante, semble se détacher de son support.Certains d’entre eux n’ont qu’une esquisse de vêtements, d’autres quelques détails de col ou de veste, qui rendent plus présents encore ces visages inconnus. L’unité de cette galerie de portraits sur l’acuité des regardsprovoquant une curieuse sensation hypnotique.On note un désir de saisir la personnalité de chacun de ces personnages :Légers sourire esquissés, moues narquoises, voire méprisantes où complices: il s’agit de portraits réalisés au naturel, non idéalisés.Des personnages semblent revenir plusieurs fois.On remarque sur certains d’entre eux de menues caractéristiques qui ont étéscrupuleusement reportées : ces visages ne sont pas idéalisés.Les boucles d’oreilles en or, les visages blanchis aux lèvres marquées d’unpoint rouge pour les femmes, certaines coiffes portant des grosses perlesindiquent une origine aristocratique.L’un de ces portraits porte une indication marginale : la femme est décritecomme portant ou devant porter une robe de soie rouge à motifs de dragonsou python doré de rang numéro 5.Ce portrait est daté de l’année de Gui Chou, qui selon le calendrier lunairechinois peut s’interpréter comme l’an 1853 ou 1913 (le calendrier cycliquedes phases de la lune faisant se répéter le nom des années tout les 60 ans estabandonné en 1911). Il semble ainsi probable que la date à retenir soit plutôtcelle de 1853.Un nom apparaît, celui de «Ji Yuan Xiao», pourrait être celui du peintre.Une date évoque le nouvel an chinois ainsi qu’une adresse mais aucuneindication géographique.Le timbre humide au dos des peintures peut se lire : cabinet Song Yun. La fonction de ces portraits est incertaine mais il est tentant d’imaginerqu’ils proviennent des archives d’une officine spécialisée dans la réalisationde portraits d’ancêtres ou bien de portraits commandités pour d’autresfonctions.On sait que les portraits en pieds d’ancêtres revêtaient une grandeimportance dans la Chine ancienne. Protecteurs de la maison, ils se devaientd’être les plus ressemblants possibles afin d’éviter qu’un esprit approchantvienne incarner l’image.Le sentiment que génère ce magnifique document est proche du troubleque l’on ressent à la vue des portraits du Fayoum si l’on considère que lafonction de ces portraits est de garder pour l’éternité la personnalité et l’âmed’un défunt.En 2017 le Saatliche Museen de Berlin a pour la première fois réuni unensemble de portraits chinois provenant des plus importantes collectionsmondiales des musées européen et américain. Il y est exposé une galerie deportraits de même nature que notre ensemble bien que moins volumineuse.La présentation de l’exposition, toujours visible sur internet rend biencompte de l’extraordinaire présence de ces portraits énigmatiques.Pièce unique
, , 1733 ca. Manuscrit in-4 de 731-(1) pp.,17 lignes par page, nombreux passages soulignés, notes marginales, demi-basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Important recueil établi dans la première moitié du XVIIIe siècle, anonyme et manuscrit qui compile et met en forme plusieurs sources identifiables pour servir à l'histoire de l'Espagne. Incipit : L'Empire Romain d'Occident commençant à déchoir sous Honorius, les Vandales, les Filinges, les Suèves et les Alains, après avoir traversé les Gaules, s'emparèrent d'une bonne partie de l'Espagne… (Explicit :) La suite du règne de Charles II a parfaitement répondu à de si pitoiables commencements. Contient : L'Empire Romain (p. 1) Charles Quint (96) Instructions de Charles V à Philippe second son fils (187) De la découverte de l'Amérique (239) Philippe Second (333) Demelez entre les François et les Espagnols touchant les presseance (393) Portrait de Philippe Second (433) Instructions secrètes laissées au Roy Philippe III d'Espagne par Philippe II son pere (453) Philippe III (475) Philippe IV (511) Charles II (576).Parmi les dix chapitres (de graphie à chaque fois différente) qui composent cette histoire, nous avons pu authentifier trois sources (non attribuées dans le texte) à savoir 1. l'Histoire du Monde d'Urbain Chevreau (troisième édition de 1717) pour le chapitre sur la Découverte de l'Amérique (p. 244, Les Insulaires accourus en foule à l'arrivée des Espagnols…) 2. Les Instructions secrètes laissées au Roy Philippe III (p. 453) furent publiées par Sully (Mémoires) sous le titre Testament du Roy d'Espagne 3. le dernier chapitre sur le règne de Charles II (p. 576) est un extrait des Mémoires de la cour d'Espagne, de 1679 à 1681 du Marquis de Villars publiés une première fois en 1733 (Lorsque Dom Juan entra dans le gouvernement…). En 1860, Jacques Mangeart décrit sous le titre Mémoire sur l'Espagne et sur le Portugal (n°587 du Catalogue descriptif et raisonné des manuscrits de la bibliothèque de Valenciennes) 2 volumes petit in-folio manuscrits et anonymes qui présentent le même incipit : L'Empire Romain d'Occident commençant à déchoir sous Honorius (…).Un feuillet (pp. 25-26) restauré en marge, les premiers feuillets légèrement roussis ; reliure restaurée.Rare recueil manuscrit établi au XVIIIe siècle qui rassemble sous le voile de l'anonyme les sources importantes publiées à l'époque sur le Royaume d'Espagne.
Document manuscrit original daté du 25 mai 1863. In-4 broché (32cm sur 21cm) de 5 feuillets recto verso rédigé d'une fine écriture, élégante et bien lisible, signés Vicomte de Saint Priest. Orné d'un plan à l'encre rehaussé de couleurs. Petite coupure en tête de la page de titre, exemplaire frais et bien complet.
Après avoir établi un devis pour les travaux à envisager et calculé les bénéfices qui découleraient de la réalisation de ce projet, le Vicomte de Saint Priest argumente sur l'utilité de cette ligne de chemin de fer: facilité technique de la réalisation, nombre important de touristes qui visitent Rome et souhaiteraient se rendre à Tivoli pour en admirer les remarquables monuments, nouveaux débouchés industriels et commerciaux (existence d'une belle carrière de pierre et d'une mine de fer, possibilités d'approvisionner Rome en huile, grains, volailles, fruits, légumes). Ce beau document témoigne de l'esprit d'entreprise des hommes du XIXe siècle mais également de l'intérêt que la noblesse française légitimiste portait aux Etats Pontificaux.
Reference : 85672aaf
1914, in-folio, queroblong, 31 Bl. festes beiges Photoalbumpapier d. Z., mit insgesamt 82 original s/w-Photos (wohl von Fr. Schmelhaus, Zürich-Pfauen), davon 11 Aufnahmen der Schulgebäude und Werkstätten im Format 14x22 cm (1 gr. Ansicht der ETH) und 11x15 cm, der Rest sind Porträtaufnahmen im Format 15,5x10,5 cm (11 Professoren), 11x7 cm (61 Diplomanwärter und 1 Abwart), Albumseiten und Fotografien in sehr gutem Zustand, Papp-Fotoalbumeinband d. Z., Albumseiten mit zweifarbiger Leinenschnur zusammengehalten, Vorderdeckel mit geprägtem Titel, rückseitig der Herstellername Fr. Schmelhaus), Ecken etwas eingeknickt, ansonsten sehr guter Zustand.
In perfektem Zustand erhaltenes Fotoalbum der Abschlussklasse der Eidgenössisch Technischen Hochschule in Zürich mit schönen grossformatigen Bildern der Schulgebäude und des Maschinenlaboratoriums mit Zeichensaalgebäude, sowie der Klassenräume und Maschinenhallen zu Anfang des 20. Jahrhunderts, gefolgt von den Portraits der Professoren Rudolf Escher, A. Stodola, Fr. Prasil, E. Meyer, W. Wyssling, K. W. Wiesinger; K. Kuhlmann, J. L. Farny und K. Löhle. Die Namen wurden direkt in den unteren Bildrand retouchiert. Dies gilt auch für die darauffolgenden 61 Porträts der Hochschulabgänger von 1914, welche jeweils mit Namen und Herkunftsort bzw. Herkunftsland für ausländische Studenten bezeichnet werden. Schon 1914 finden sich hier Diplomanwärter aus der ganzen Schweiz, aus Norwegen, Chile, Frankreich, Armenien, Schlesien, Italien, Polen, Ungarn, Griechenland, Russland, Rumänien, Mähren, und ein Herr Jaeggly aus Afrika. Sogar der Abwart wird auf der letzten Seite mit einem Porträt bedacht! Das Album selbst ist nur mit dem Titel auf dem Vorderdeckel beschriftet. Die ausführliche Dokumentierung der Maschinenhallen zeigen den Stolz auf die hochmoderne Form der Lehre mit Praxislehrgängen an reellen Maschinen, wie sie dann eben auch in der Industrie Verwendung fanden. Diese neue Entwicklung in den Ingenieursschulen ging vor allem von den USA aus, wo das MIT schon früh auf Praxislehre und experimentelle Forschung setzte. Image disp.
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29 germinal An 11 (19 avril 1803) 1803 Trois pages in-folio sur papier filigrané « Texier Ponbreton » aux armes du bonnet frégien (An 2). Manuscrit à l’encre brune, se composant d’un tableau détaillant la condition des personnes détenues à bord de la corvette. Les catégories sont : nom / sexe / qualité / couleur / libre / esclave / observations. Il s’agit de l’état dressé des prisonniers, libres et esclaves, détenus à bord de la corvette « La Sagesse » le 29 germinal an 11 (19 avril 1803) en rade du Fort « Dhauphin » (Fort liberté). Le document est signé par le capitaine commandant Barnetche et l’agent comptable Peychaud. La liste contient quarante-quatre noms dans lesquels on ne relève que quatre blancs, les catégories font frémir : blanc, négresse libre, négresse esclave, mulâtre libre, griffon (enfant issu d’un.e mulâtre et d’un.e noir.e), gartron , nergilion … Les observations portées en marge sont explicites. En voici quelques exemples. "Harteaux", homme, blanc , « vagabond magasin et voleur d’une montre ! Au moins déportation ! »Tous les membres proches de la famille d’Albert qu’ils soient libres ou esclaves sont affublés du commentaire suivant « Canaille Canaille de la famille Albert. Quinze individus très dangereux à conserver (gouverner ?) »Leferve, femme mulâtre, libre : « Son fils est passé à l’ennemi et carabinier d’Albert »On note le nom de Marie, domestique, caractéristique : « enfant, négresse et esclave. » Plus loin Louis d’Espinase, une femme quarteronne, libre : « Concubine de La Croze, fusillé (…) » La majorité des détenus sont des femmes comme cette Cassile, mulâtresse esclave qualifiée de « Concubine d’un chasseur passé à l’ennemi ». Un autre blanc se glisse au milieu de cette sinistre liste, il s’appelle Bassidaux, c’est « un lâche et un traitre », il écrit « fusillable » souligné deux fois, puis encore « Ce Bassidaux est fusillable ! » Sur d’autres « Je ne veux point de ces hommes chasseurs » « Concubine de chasseur » Fanchonelle, femme, négresse, esclave « Concubine d’un chasseur passé à l’ennemi ».Sophie, blanche, taxée de « Concubine de l’Univers et d’un chasseur ennemi » Quasiment tous les prisonniers ont le droit à ces commentaires cinglants « coquinissime », « déportable », « ce français italien de nation » , « parente des deux babys fusillées hier » « à chasser ». Sur des négrillons, esclaves : « enfants : très petits enfants »
Le Document est certifié en rade du Fort Dhauphin le 29 Germinal 11e année, vue par le capitaine commandant Barnetche et l’agent comptable Peychaud. Le Fort Dauphin, ex Fort Liberté, était la place fortifiée de Toussaint Louverture, et a été réduit à la suite d’âpres combats. Ces documents inédits concernant la répression de la révolte de Saint Domingue dont ont été victimes les proches des insurgés. Déportés et fusillés en masse. Rappelons qu’en 1802, le premier consul rétablit l’esclavage. Un important corps expéditionnaire formé de 23 000 hommes va s’opposer à partir du mois de mai 1802 à l’armée de Toussaint qui dispose d’une armée de plus de 20 000 hommes. L’offensive, extrêmement meurtrière se concentre alors sur les forts et le port dont la réduction signera la fin de l’aventure Toussain Louverture. Déporté en France au Fort de Joux dans le Jura ou Toussaint meurt d’épuisement le 7 avril 1803. Il ne connaîtra donc pas l’indépendance de Saint-Domingue promulguée le premier janvier 1804, par son lieutenant affranchi Jean-Jacques Dessaline.
Très beau manuscrit très soigné signé par Alexandre Tambour âgé de 77 ans, à Clamecy. Le manuscrit de 365 pages suivies d'une table, est entièrement règlé et écrit à l'encre noire et rouge. Plein veau brun sombre, dos à nerfs très orné. Très bon 1742 1 volume in-8°
édition originale
Reference : 11013
Mézin, 1824. Une page manuscrite sur vergé filigrané, cachet imprimé et timbre à sec.
Bon état.
Reference : 1074
Toulon, An 8, 1 4 pages in-4;
Concerne les comunes de Collobrières, Solliés et Toulon.
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Extrait des registres de la Cour de la bourse de Bordeaux. 17 janvier 1782. 4 pages in-4°. Curieux document : jugement entre le seigneur de Bonneval, habitant en son château de Lacroze et Marie Audié, aubergiste. Cette dernière semble ne pas avoir réglé la somme de 400 livres pour l’achat de 8 barriques de vin rouge. Très bon 1782 4 pages in-4°.
Reference : 3815
paris bibliothèque nationale 1956 - ministère de l éducation national - In 8 broché paginé 242 à 244
Reference : 1066
An 5, 1 3 pages in-8 ;
Conciliation de partage. Concerne les communes de Salernes, Villecroze, Aups, Draguignan.
Phone number : 06 80 15 77 01
Reference : 112299
24 x 23 cm, plié en deux. Daté juin 1624. Constitution d'une rente annuelle de .... moyennant un capital de 400 £ tournois, rente hypothéquée sur un ensemble de biens fonds situés en la ville de Sebourg (59). L'une des parties prenantes est un certain Jan de BARIAZ (prêteur ou emprunteur ?).