S.n. [Paysage dimanche], s.l. [Paris] s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages 1/2 in-4.
Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages et demie in-4 publiée dans le numéro 23 du 18 Novembre 1945 du Paysage Dimanche. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire de l'oeuvre d'André Dhôtel. On joint le tapuscrit complet. Lorsque l'apôtre du silence de la littérature parle du romancier de l'invisible, cela donne une étrange apologie d'une oeuvre « destinée à sauver [...] l'essence du romanesque, sa vie pure et secrète », « passionnante jusque dans sa monotonie, selon le rythme des plus belles histoires romanesques où il ne se passe rien, mais où l'imprévu est toujours imminent. » Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n. [Paysage dimanche], s.l. [Paris] s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages in-4.
Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages in-4 publiée dans le numéro 17 du 7 Octobre 1945 du journal Le Paysage Dimanche. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique publiée à l'occasion des nombreuses études sur l'oeuvre de Giraudoux parues depuis sa mort en janvier 1944. On joint le tapuscrit complet. Si les nombreuses références à son oeuvre dans les articles du Journal des Débatsrévèlent l'ascendant de Giraudoux sur Blanchot, celui-ci manifeste pourtant le désir patent de s'affranchir de cette paternité. Ainsi supprime-til dans Faux-Pas de nombreuses références à l'oeuvre de Giraudoux (cf C. Bident,M. B. De la chronique à la théorisation). Cet article paru en 1945 est un témoignage unique l'ambivalence des sentiments envers un maitre admiré mais qui ne peut plus servir de modèle à son discipletransformé par l'écriture et la guerre. "Certes, un auteur, comme celui de Judith ne peut pas être un auteur de tout repos mais ce qu'il a créé est beau et ce beau n'est pas "ce qui nous désespère". Il est trop facile de voir que, quoi qu'il veuille, il ne va jamais jusqu'à compromettre en son art, l'harmonie la compréhension, la mesure. Comme une malédiction jetée sur la réalité inaccessible, il formerait un monde entièrement faux? Mais pas si faux: nous n'y perdons pas pied, nous ne cessons de nous y reconnaitre et au contraire, pour certains comme Sartre, c'est celui de la banalité même des concepts de chaque jour." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit signé complet. Chronique parue à l'occasion de la publication du roman posthume de Jarry, La Dragonne. Dans cette chronique consacrée à Alfred Jarry et au Père Ubu, Maurice Blanchot s'intéresse à la confusion de l'un avec l'autre et à ses conséquences: «[...] on peut penser que Jarry, en s'entêtant à être le Père Ubu, a pendant sa vie gaspillé une partie de ses ressources d'écrivain et après sa mort égaré le jugement littéraire sur sa véritable valeur.» Pourtant, cette confusion témoigne de la cohérence de l'auteur: «Chez Jarry, le choix d'un masque aussi peu flatteur a un sens fort clair. Il y a d'abord une volonté de mettre à mal tout sérieux et particulièrement cette volonté même; il n'est pas question de tracer des frontières au ridicule; on rit d'abord de soi, on en rit parce que ce rire n'est qu'un écho du vide. Et puis ce double grotesque que l'auteur revendique comme une représentation dont il est fier, affirme sa complicité, pleine de défi, avec les travers qu'il caricature.» La Dragonne, dernière uvre du père d'Ubu que Gallimard publie alors, étonnera donc Blanchot pour «le sérieux avec lequel Jarry a accepté son métier de romancier», qui louera également «les soudains mouvements d'imagination poétique qui dérangent le plan». Unique texte monographique consacré par Blanchot à Jarry. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n. [Journal des débats], s.l. (Paris) s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit signé complet. Chronique parue à l'occasion de la publication du roman posthume de Jarry, La Dragonne. Dans cette chronique consacrée à Alfred Jarry et au Père Ubu, Maurice Blanchot s'intéresse à la confusion de l'un avec l'autre et à ses conséquences: «[...] on peut penser que Jarry, en s'entêtant à être le Père Ubu, a pendant sa vie gaspillé une partie de ses ressources d'écrivain et après sa mort égaré le jugement littéraire sur sa véritable valeur.» Pourtant, cette confusion témoigne de la cohérence de l'auteur: «Chez Jarry, le choix d'un masque aussi peu flatteur a un sens fort clair. Il y a d'abord une volonté de mettre à mal tout sérieux et particulièrement cette volonté même; il n'est pas question de tracer des frontières au ridicule; on rit d'abord de soi, on en rit parce que ce rire n'est qu'un écho du vide. Et puis ce double grotesque que l'auteur revendique comme une représentation dont il est fier, affirme sa complicité, pleine de défi, avec les travers qu'il caricature.» La Dragonne, dernière uvre du père d'Ubu que Gallimard publie alors, étonnera donc Blanchot pour «le sérieux avec lequel Jarry a accepté son métier de romancier», qui louera également «les soudains mouvements d'imagination poétique qui dérangent le plan». Unique texte monographique consacré par Blanchot à Jarry. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Grasset, Paris 1946, 12x19cm, broché.
Edition originale, fausse mention de troisième édition, poinçon du service de presse. Précieux envoi autographe signé de l'auteur à son ami Maurice Blanchot : "... à qui je ne veux rien dire de ce livre si plein de douleur, mais qui, j'en suis sûr, comprendra". Blanchot fut dès 1933 le principal rédacteur des journaux fondés par Paul Lévy, " Le Rempart" et "aux Ecoutes", aux orientations clairement patriotiques, anti-démocratiques, antiparlementaires, anticapitalistes et dans le même temps centré sur la dénonciation de l'hitlérisme et des persécutions antijuives. L'amitié des deux hommes contribuera avec celle de Lévinas au revirement politique de Blanchot qui refusera progressivement la dérive antisémite et la radicalisation fasciste qui le guettait. En 1940, il prend "officiellement" la direction du journal de Paul Lévy et en novembre le sauve en le prévenant de son arrestation imminente. Paul Lévy prend la fuite au Maroc. C'est lors de cet exil qu'il rédige 'Le chemin de la Mosquée", roman qui s'inspire de son engagement politique des années 20-30 et s'interroge sur leurs conséquences. Un texte douloureux que Blanchot peut en effet "comprendre". Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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La Table Ronde, Paris 1959, 12x19cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse. Précieux envoi autographe signé de Marie-Emilie Rey à Maurice Blanchot. Une petite déchirure en pied du dos, légères piqûres sur le deuxième plat. Exemplaire complet de son prière d'insérer. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 20 Avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire de l'oeuvre de Claude Roy. On joint le tapuscrit complet. Cette critique de La Mer à boire de Claude Roy est tout à la fois une analyse détaillée de chaque nouvelles et un hymne poétique à l'écriture du poète: "Le style de Claude Roy répond à merveille à ce jeu de nuances : il est lui aussi plein d'échos qui s'évanouissent, de mots qui se répercutent: il est libre, discipliné, tout en inventions et fidèle à la réalité qu'il décrit." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n. [Journal des débats], s.l. (Paris) 1944, 13,5x21cm & 2 pages in-4 & 2 1/2 in-8, 2 pages 1/2 in-4.
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 30 Mars 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Il s'agit d'une chronique parue à l'occasion de la réédition du Château d'Otrante d'Horace Walpole avec une préface de Paul Eluard. On joint le tapuscrit complet. La réédition par les éditions José Corti du Château d'Otrante d'Horace Walpole avec une préface de Paul Eluard, est l'occasion pour Maurice Blanchot de donner sa définition du roman noir, qui provoque, grâce aux surréalistes notamment, un regain d'intérêt. : "Le roman noir ne se confond pas simplement avec la littérature fantastique. S'il fait une large part au merveilleux "de toute nature", il a pour principal objet d'émouvoir la sensibilité par les ressources de la terreur. il veut secouer l'imagination. Il l'entraîne dans un mouvement frénétique qui ne lui laisse pas de repos. Il la provoque à tout croire, hormis les dénouements heureux et les compromis agréables, par des moyens dont le caractère conventionnel augmente encore la puissance. C'est un art méthodique qui connaît sa grossiéreté et en tire souvent des effets subtils et remarquables." Blanchot poursuit par une analyse presque politique du roman noir - né au temps du rationalisme pré-révolutionnaire, pour s'épanouir dans les suites de 1789, avant de s'essouffler sous la Restauration. Et de conclure : "Horace Walpole est beaucoup plus qu'un précurseur. Avec ce volume fort mince, il apparait vraiment comme l'auteur de milliers d'ouvrages qui sont nés de lui. Avec ce volume fort mince (sic), il est le plus fécond des écrivains. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de Thomas l'obscur fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de La Part du feu à L'Entretien infini et L'Écriture du désastre. Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au coeur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" ("Le livre", In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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PARIS RENE DEBRESSE 1954 1 volume in-8 broché de 93 pages non coupées , bel envoi et carte de visite jointe , bon à très bon exemplaire . Bon Couverture souple
Phone number : 04.71.02.85.23
0 1 lettre manuscrite de 3 pages, signée par Louis Blanc, à Londres, 10 Melina Place, St John's Wood, le 23 février 1865, sur papier fin filigrané. Feuillet double de format in 8: 210x135mm. Ce document original est présenté à plat sur un montage ancien du début du XXème siècle, la lettre est collée au verso par un fin onglet posé le long de l'extrémité de la marge inférieure et sur un feuillet de beau papier vergé fort (format: 325x250mm) '' Mon cher collaborateur, J'aurais dû plus tôt vous accuser réception de votre bienveillance, vous remercier de la franchise qui en rehausse le prix...''. Louis Blanc demande. Louis Jean Joseph Blanc, Madrid 1811 - Cannes 1862, journaliste et historien français, membre du gouvernement provisoire de 1848
Très bon Pas de couverture Signé par l'auteur
Il ne reçoit plus d’épreuves, « …sont-elles arrivées à bon port, ainsi que le chapitre, une visite au fort de Ham ? Si les deux premières feuilles ne sont pas tirées, veuillez, je vous prie, dans le passage du 2ème chapitre, où je parle de ceux qui, dans la réunion Barrot furent d'avis de se rendre au banquet, ajouter aux noms de d'Aragon et d'Alton Shee ceux de MM. de Lamartine, Lherbette, Courtais et Boissy. Le duc d'Harcourt n'était pas là, mais il avait donné ses pouvoirs à d'Alton … ».
BLANC (Louis) journaliste et historien français, membre du gouvernement provisoire de 1848, député sous la troisième République (1811-1882)
Reference : 15C25
Beau portait portant cette dédicace : « A Mr Lafagette, son bien dévoué Louis Blanc ».
Denoël, Paris 1956, 14,5x21cm, broché.
Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 60 pur fil en grands papiers. Sympathique envoi de l'auteur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Flammarion, Paris 1946, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant, fantaisiste mention de mille. Bel envoi quasi pleine page de l'auteur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Editions N° 1, 1994 - In-8°, broché, couverture jaune ill, 178 pages, bel exemplaire, enrichi d'un envoi autographe de l'auteur en page de faux titre. Propre.
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1 vol. in-8 reliure demi-toile blanche, Aux dépens des O.P.G., Achevé d'imprimer le 15 juillet 1941 à Wuppertal-Elberfeld, 77 pp.
Très intéressant exemplaire, non numéroté mais contenant un dessin original signé de Morel-Fatio (variante du dessin illustrant la page 14), sur un feuillet portant le cachet de l'Oflag et également signé de 11 autres prisonniers, et portant la mention "En captivité, Camp de Soest (Westphalie) ce 20 septembre 1940. On y découvre également 2 feuillets au cachet de l'Oflag (liste des livres du lieutenant André Sauvageot, 3610 Bloc III chambre 58 et adresse du lieutenant), 2 laisser-passers pour Maurice Hurvoy, daté de mars 1943, et un programme du "Théâtre libre de Soest", mâtinée du 8 septembre 1940. La justification signale 50 exemplaires numérotés contenant un dessin original de Morel-Fatio (notre exemplaire n'est pas numéroté).On sait que l'écrivain Robert Brasillach fut détenu dans ce même camp de juin 1940 à mars 1940, où il rédigea son roman inachevé "Les Captifs".
Suzanne Et Henri Blanc La Roche Beaumont 2002 In-8 ( 240 X 160 mm ) de 134 pages, broché sous couverture illustrée. Illustrations dans et hors-texte. Edition originale. Très bel exemplaire enrichi d'un très bel envoi autographe signé de l'auteur à Jean-Pierre COFFE. De la bibliothèque de Jean-Pierre COFFE avec son timbre humide.
Paris, Société d’Editions Artistiques de tourisme et de Sport ; imprimerie de Vaugirard et Dijon, chez l’Auteur, 1920 ; in 8 carré, bradel demi chagrin rouge sang de boeuf, couverture illustrée et dos conservé, non rogné (reliure moderne) ; XXXVI, 338 pp., [1] ff. achevé d’imprimer ; 2 eaux-fortes H.T, 6 illustrations H.T en couleurs et 3 contrecollées sur carton gris, en noir ou en couleurs et très nombreuses illustrations en noir ou en couleurs, in texte ou à pleine page.
Edition originale en tirage de luxe numéroté à 500 exemplaires, envoi autographe signé et daté de l’auteur pour les souscripteurs de cette édition qui existe également en tirage ordinaire non numéroté. Ouvrage célèbre et très agréable à lire en raison de son style direct et amusant et de sa riche iconographie; il s’achève par de très nombreuses recettes de gibier. Bon exemplaire dans une belle reliure moderne.
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris Armand Colin 2007 1 vol. broché in-8, broché, 308 pp., index. Envoi autographe signé de l'auteur. Très bon état.
Edgard Malfère, Amiens 1928, 14,5x19,5cm, broché.
Edition originale, un des 10 exemplaires numérotés sur japon, tirage de tête. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé d'Henri Blandin à Henri Michel sur la page de faux-titre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Lettre Autographe militaire signée de Jean-Baptiste Blangini (1796-1852) datée de 1848. Avec une notice biographique jointe.Simple soldat en 1817, il est capitaine en 1835, et maréchal de camp en 1847. La lettre est signée du général de brigade en 1848.LAS 1 page. Format in-4°(31x20) plié. Très bon état.
Pagnerre & Paulin & Cie, Paris 1849, 9,5x16cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi veau fauve, dos lisse orné de triples filets dorés, nom doré de bibliothèque en queue, pièce de titre de maroquin rouge, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, tranches mouchetées, reliure de l'époque. Exemplaire exempt de rousseur. Précieux envoi autographe signé d'Adolphe Blanqui à l'économiste Michel Chevalier. Provenance : de la bibliothèque de l'économiste Michel Chevalier avec son ex-libris gravé encollé sur un contreplat et de celle de Jacques Laget avec son ex-libris encollé sur la page en regard. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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BLANQUI Adolphe (Nice 1798 - Paris 1854), économiste, député de la Gironde en 1846.
Reference : 11803
Lettre à "Mon cher Monsieur", de Paris 28 juillet 1853. Lettre de recommandation, sans doute au directeur du Conservatoire des Arts et Métiers, pour le "jeune Rembielinski, déjà lauréat du Conservatoire qui se présente pour le concours de piano…Son père…est l'un des premiers, si ce n'est le premier graveur de cartes du dépôt de la Guerre. C'est toute une famille d'artistes polonais devenus français et qui mérite nos sympathies…"
Adolphe Blanqui économiste et membre de l'Institut, partisan du libre-échange, proche de J.B. Say, à qui il succède aux Conservatoire des Arts et Métiers, et auteur de "l' Histoire de l'Economie politique" est le frère aîné du théoricien révolutionnaire Auguste Blanqui. Il évoque Eugène Rembielinski (1814-1880) cartographe et graveur, à l'occasion de la recommandation de son fils Laurent-Charles-Léon Rembielinski ( 1836 -1900), compositeur de musique.( ClGr4)
Paris Gallimard 1957 1 vol. broché in-12, broché, 267 pp. Envoi de l'auteur. 2 coupures de presse jointes.
Paris Gallimard 1957 1 vol. broché in-12, broché, 267 pp. Edition originale en service de presse avec un envoi de l'auteur à Henri Bosco.