Paris, 4 Thermidor an XII (23 juillet 1804) in-4, 1 p.
Au sujet d'individus ayant provoqués des troubles.Belle vignette du Grand-Juge et Ministre de la Justice. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1 brochure in-8 carré, 1987
Etat très satisfaisant pour cet exemplaire enrichi d'un dessin original à la plume et d'un envoi du peintre Sarthou au sénateur Jean-François Pintat, sénateur-maire de Soulac (qq. rouss. sur la couv. de la brochure)
Charlieu La Bartavelle 1994 1 vol. broché in-16, broché, 61 pp. Edition originale avec un envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. Très bon état.
Köln : Kiepenheuer & Witsch, 1988. un volume 11,8x20,5cm broché sous couverture illustrée, 96 pages. Bon état. Edition originale avec une carte autographe signée en français de Joachim Sartorius adressé à l'écrivain et dramaturge Bruno Bayen.
s.d., une feuille.
Une page autographe recto-verso écrite à l'encre noire, sans date. Ébauche manuscrite inédite d'une scène de théâtre de Jean-Paul Sartre vraisemblablement inachevée, qui demande encore à être placée au sein de l'uvre dramatique de l'écrivain. La scène prend la forme d'un dialogue satirique sur la noblesse de l'Ancien régime et comporte une longue didascalie introductive. Cet extrait théâtral semble reprendre le thème de la visite aux Enfers et rappelle un célèbre passage de Virgile, la catabase d'Enée visitant ses ancêtres défunts. Un personnage principal nommé Pierre prend le rôle de spectateur d'un dialogue entre une série de protagonistes ayant vécu à différents âges de l'Histoire de France. Une didascalie au début nous renseigne sur les personnages, représentants de la noblesse de l'Ancien régime qui accompagnent et vilipendent deux de leurs descendants encore vivants?: «?Deux rejetons misérables sont suivis par toute une ascendance noble (marquis du XVIIIe, Seigneurs du XVIe en pourpoint, chevaliers du Moyen Âge avec armure).?» Cette descente dans le tombeau de la noblesse française est teintée d'ironie et d'absurde, les aïeuls poursuivent leurs descendants et s'offusquent de leur manque de sérieux?: «?Le Chevalier Ce sont les deux misérables rejetons vivants de notre noble lignage. La race s'éteindra avec eux. Est-ce que vous pensez que c'est pour ça que j'ai abattu tant de Sarrasins de ma main?? [...] Le Mousquetaire Et que j'ai eu, moi, quatorze duels?? Le Vieillard Et que j'ai émigré à Coblence???» En quelques répliques, Sartre déconstruit la mystique de l'ordre privilégié et de la conscience de classe. Au travers du dialogue, les deux descendants vivants de la noblesse - qui gardent le silence - semblent oublier leurs obligations nobiliaires qui faisaient d'eux des sujets contraints à l'histoire de leur lignage. La scène s'achève sur des paroles sibyllines?: «?Pierre Mais s'ils vous dégoûtent tant que ça qu'est-ce que vous avez besoin d'être tout le temps derrière eux?? Le Chevalier [...] nous attendons qu'ils soient morts pour pouvoir les engueuler.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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(Paris), Gallimard, (1949). Uncut and unopened in the orig. printed wrappers, excellent copy + original handwritten manuscript-leaf in ink, 2pp., 4to, for the pages 134-138 in the first edition, containing numerous corrections and emendations as well as a burnt hole from one of Sartre's cigarettes. The paper is watermarked ""Herakles"". Both items are placed in a very beautiful custom-made red full-morocco box, internally broadened to fit both items, w. single gilt line-borders to boards and back, beatifully gilt titles on back. The manuscript-fragment is placed in a red morocco-backed plastic-folder.
First edition of this splendid and important novel, without doubt the best of the novel-cycle, one of three copies out of commerce printed on ""vergé antique blanc"", numbered ""C"". The manuscript-fragment greatly varies from the printed leaves, and is probably part of Sartre's very first notes to the manuscript, which were written several years before the publication of the work. The work was announced already in 1945 under the title ""La Dernière Chance"", and was supposed to appear in ""Les Temps modernes"" in November 1947, but because the work grew to great, Sartre let it become part three of the novel-cycle ""Les chemins de la liberté"", instead of setting free the characters in the already printed novels (I and II) and casting them as main characters in new independent novels. This work represents one of Sartre's best literary works, and in it he presents us with the existentialist moral sentiments that were philosophically outlined in his main philosophical work, L'être et le néant, but this time in literary form.""Le volume - qui est sans doute le meilleur de la série - fut écrit en 1947-1948 en même temps, notons-le que l'ébauche de la morale de l'existentialisme promise à la fin de L'ÊTRE ET LE NÉANT. Le première partie couvre chronologiquement la période du 1 au 18 juin 1940 et se termine en laissant Mathieu dans une situation particulièrement despérée"" la deuxième partie décrit le début de captivité d'un groupe de soldats francais qui comprend le militant communiste Brunet et un certain Schneider que l'on soupconne d'être un indicateur."" (Contat & Rybalka, p. 207).The first edition of the work appeared in 2163 copies , out of which 8 were on ""vergé antique blanc"", numbered I-V and A-C (the last three being ""hors commerce""), 105 were on ""vélin pur fil Lafuma Navarre"", numbered VI-CV and D-H (the last five being ""hors commerce""), and 2.050 on ""alfa Navarre"", numbered 1-2050 (the last 50 being ""hors commerce""). Contat & Rybalka 49/179.
Gallimard, Paris 1945, 13x20,5cm, relié.
Réédition. Reliure en demi maroquin bordeaux, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, couvertures et dos conservés, reliure signée de Goy & Vilaine. Envoi autographe signé de Jean-Paul Sartre à Geneviève Calliat. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Gallimard, Paris 1946, 14x22,5cm, broché.
Nouvelle édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Petits manques en tête et pied du dos, légères déchirures marginales sur les plats. Envoi autographe signé de Jean-Paul Sartre à Mr Guillaumet. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.d. (1957), 21x27,2cm, 5 feuillets et une lettre tapuscrite.
Manuscrit autographe de deux brouillons de réponses à des lecteurs de France Observateursuite à la parution de l'article intitulé "Quand la police frappe les trois coups" et rédigé à l'encre bleue sur cinq feuillets quadrillés. Ratures et corrections. L'article, paru en 1957, a été reproduit en 1965 dans Situations 7 Problèmes de marxisme 2. Dans cet article, Sartre proteste contre l'interdiction préfectorale de jouer La Reine de Césarée de Robert Brasillach, sous la pression des résistants, déportés et fils des déportés, et contre les pressions policières exercées contre des pièces de théâtre de Fabre-Luce et Jean Genet. Intéressants brouillons, dans lesquels le philosophe invite M. Ginsburgh à monter lui-mêmeLe Balcon: "Mais puisqu'il ne dément rien de ce que j'ai dit, je me borne pour l'instant à considérer sa lettre comme une confirmation tacite de mon article. Par reste, M. Ginsburgh a l'occasion de me confondre avec éclat : que ne monte-t-il pas le Balcon ? Ce n'est pas un défi, c'est une proposition honnête : si le Balcon est joué sur la scène du théâtre d'Aujourd'hui, je ferai ici même des excuses à M. Ginsburgh et au directeur de l'Alliance Française."Fabre-Luce semble lui-même avoir également écrit à Sartre après la parution de l'article : "Pour M. Fabre-Luce, même réponse : je le remercie de confirmer tacitement les informations que j'avais données sur sa pièce. Il n'ose nier la présence de la police. En témoignage de gratitude, je prends acte, il déclare simplement qu'il ne l'a pas appelée lui-même. [...] M. Fabre-Luce, fort de son succès antérieur, ne craignait rien. La préfecture de police, elle, qui devait être au courant de ce succès, craignait pour M. Fabre-Luce. On voudrait connaître les origines de cette touchante sollicitude. Ce qui compte, c'est beau." Les deux lettres reçues par le philosophe n'ont pas été jointes à cette ébauche de réponse, mais on dispose de la lettre de Gilles Martinet de France Observateurqui joint lesdites réponses des lecteurs à Sartre. Importants brouillons, témoignage du souci avec lequel le penseur germanopratin répondait à ses commentateurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1966 3 pages et demie in-4 à l'encre bleue, s.d.[vers 1966]. Manuscrit autographe complet de la préface de Sartre à La Promenade du Dimanche, pièce en deux actes de Georges Michel, composée à la fin de la Guerre d'Algérie, qui met en scène une famille petite bourgeoise dont la promenade dominicale est perturbée par une fusillade. Les dialogues, qui reprennent tous les clichés ordinaires de la vie familiale, inscrivent cette oeuvre dans le registre du théâtre de l'absurde. L'auteur y démasque la violence des rapports humains derrière le conformisme social.Dans sa préface, Sartre se plaît à souligner la dimension "existentialiste" de l'argument, qui s'articule autour du conflit entre Histoire et répétition. "La répétition, ce sont nos petits rites misérables et ce bavardage qui nous assourdit : les lieux communs. (...) Les récitants n'entendent plus le bruit de leur vraie vie, de la mort qui s'approche. Ils n'ont de solidarité qu'en ceci qu'ils s'entraident à passer sous silence la vérité, à cacher hors de nous, en nous, la violence, le malheur, notre misérable condition. Le seul personnage qui connaît encore l'angoisse d'être né, qui s'interroge un peu sur la signification de son existence, c'est un enfant".L'auteur des Mots évoque un souvenir d'enfance : "Nous avons tous été ce môme à cloche pied - "les enfants s'ennuient le Dimanche, le Dimanche les enfants s'ennuient" - qui ne sait que faire de son corps et qui sent ce jour-là, plus amèrement que les autres jours, sa parfaite gratuité. Et nous avons vu, depuis, cinq cents ou mille fois, ces familles grises, endimanchées, le père brutal et peureux, pompeux et grossier, content de soi et honteux ; la mère aigre raisonneuse, disputant et cédant toujours, glisser dans les rues sous un ciel pluvieux"."Cette pièce est scandaleuse et forte parce que, puisque la vie s'y résume en une promenade, l'invraisemblable y devient la vérité. Le grand-père meurt, tué par une balle perdue, un service spécial de la voirie fait disparaître le corps en vitesse et les survivants poursuivent la promenade dominicale comme si de rien n'était. Et si l'invraisemblable devient la vérité, du coup c'est la vérité qui nous paraît invraisemblable. C'est invraisemblable et vrai, cette indifférence à la mort des vieux, cet égoïsme, ces mots veules et mille fois répétés qui tombent comme des pelletées de terre sur le cadavre : voilà comment nous sommes dans la vie avec nos morts. Nous le savions, bien sûr : mais ce grossissement savant et réglé nous fait voir, avec un humour noir, cet Autre étrange, inacceptable et scandaleux : nous-mêmes".La Promenade du Dimanche fut créée en 1966 au Studio des Champs-Élysées et publiée chez Gallimard. Elle est aussi parue en allemand et aux États-Unis dans une collection de manuel scolaires pour l'apprentissage du français. C'est la deuxième pièce d'un artisan horloger de Belleville, écrivain autodidacte d'origine prolétarienne dont Sartre avait publié le premier texte dans Les Temps Modernes. L'auteur sera l'un des proches compagnons du philosophe dans les dernières années de sa vie, distribuant notamment avec lui La Cause du Peuple dans les rues.
s.d. (1952), 12 feuillets.
Manuscrit autographe de 12 pages sur feuillets à carreaux, rédigé à l'encre bleue, nombreux passages soulignés. Ensemble de réflexions inédites de Jean-Paul Sartre portant sur la structure sociale et l'idéologie bourgeoise écrites probablement en 1952 dans le cadre d'un projet de scénario sur la période révolutionnaire. Cette série de dialogues intérieurs sur la nature du pouvoir individuel et collectif constituent une première ébauche des idées développées dans son chef-d'uvre de 1960, la Critique de la raison dialectique. à travers l'exemple de la Révolution française et de la Terreur, Sartre s'interroge sur le rôle du citoyen et de la propriété en invoquant les écrits de Kant, Marx, Rousseau, Hobbes, Saint Paul et Luther. Cet ensemble de feuillets présente de nombreuses similarités dans son contenu et sa forme avec deux manuscrits antérieurs à 1953 et aujourd'hui conservés à l'Université d'Austin, Texas (manuscrit «?Liberté - Egalité?», fonds Harry Ransom Humanities Research Center) et à l'Université d'Ottawa (manuscrit «?Scénario / Joseph Le Bon?»). Une référence dans notre manuscrit à une étude de Jean Vialatoux sur Hobbes, rééditée en 1952, corrobore davantage sa datation dans le courant de cette année. On reconnaît à travers ces feuillets le style de notation sartrien, composé d'affirmations et de notes fulgurantes s'attaquant aux systèmes et structures sociales?: «?car le bourgeois ne peut tirer son sacré que de lui-même?», «?On est sacré en tant qu'esclave du souverain qui défend chacun de ses esclaves contre les autres esclaves?». C'est l'occasion pour le philosophe de déployer de nombreux raisonnements et syllogismes, ainsi que pour le lecteur de suivre en détails son cheminement intellectuel?: «?Qu'est-ce que donc que le souverain par rapport à moi?? 1/ Ma propre volonté mais aliénée. On me la renvoie comme autre. C'est-à-dire que je la réintériorise sous la forme de commandement, de devoir et de loi. Ex?: je possède et cultive ma terre. Je donne mon droit au souverain. Il me confirme dans cette possession?». Au travers d'une série de mises à l'épreuve d'affirmations idéologiques, Sartre analyse le phénomène de la dévolution du pouvoir et la place de la volonté individuelle, et déconstruit ainsi la mystique de l'État dont Hobbes s'est fait le chantre. Le début des années 1950 correspond à une période de grande productivité de l'écrivain, qui créée au théâtre sa scandaleuse pièce Le diable et le bon dieu et se mobilise pour la libération d'Henri Martin, condamné à la suite de son action contre la guerre d'Indochine. En 1952, il se consacre à des projets biographiques avec la publication de son Saint Genet et débute également la rédaction d'un scénario resté inachevé sur la vie d'un révolutionnaire méconnu, le montagnard Joseph Le Bon, destiné à être «?une sorte de biographie philosophique filmée qui repensait les données mises en avant par l'historiographie de la Révolution?» (Philippe Gilles, Construction du personnage et argumentation philosophique (sur un scénario inédit de Jean-Paul Sartre)) dont les ébauches sont aujourd'hui conservées à l'Université d'Ottawa et d'Austin. Ces notes manuscrites font probablement partie d'un ensemble de réflexions préalables à la rédaction de ce scénario, de larges passages étant consacrés à une approche anthropologique et particulièrement novatrice de la Terreur ayant pour but de comprendre l'apparition de la violence dans l'Histoire (dans le manuscrit le «?germe de la Terreur?»)?: «?Il y a terreur quand le pessimisme se change en optimisme sans que la conception originelle de l'homme soit changée. Là alors le Mal devient une broussaille parasitaire à écarter pour retrouver le bien. Le Mal est niant. Si non partons de l'idée que l'Homme est métaphysiquement mauvais par suite d'un acte libre sur lequel on ne peut revenir, il y a pessimisme et non terreur.?» Au-delà de la période révolutionnaire abordée en quelques pages, ce manuscrit reflète les préoccupations et le débat interne sous-jacent de la philosophie sartrienne, entre individuel et collectif, réel et idéel, souverain et masses. En effet, ces notes portent en germe les thèmes principaux de la Critique de la raison dialectique, sa monumentale étude qui après L'Etre et le Néant assure le volet social de sa pensée et demanda de nombreuses années de maturation. Dans le manuscrit datant de quelques années avant sa publication, se trouve la même démarche visant à créer une anthropologie d'inspiration marxiste, alors que Sartre se rapproche progressivement du PCF après une longue période de désaveu et signe la même année sa série d'articles élogieux dans les Temps modernes, intitulée «?Les communistes et la paix?». Véritable «?archéologie?» de la dialectique sociale, ces notes reprennent et confrontent avec grand sens critique les théories de ses aînés, Rousseau et Hobbes en tête?: «?N'oublions pas que le système de Hobbes est engendré par la peur (la peur est ma passion dit-il). Il réclame la paix. Mais la paix civile (contre la guerre civile). Il s'agit donc de vivre en sécurité. 'N'avoir rien à craindre des autres hommes, acquérir sans rivaux, conserver sans envieux'. La paix mercantiliste du bourgeois anglais?». On remarque l'influence nettement plus positive qu'exerce le Contrat social, cité à plusieurs reprises et dont le marxisme lui-même est largement redevable?: «?Mais chez Rousseau la somme des actes d'engagement se fait à un être d'abord purement fictif et non existant mais qui «?à l'instant (du pacte)?» nait reçoit son unité, son moi commun, sa vie, sa volonté?». Par ailleurs, Sartre insiste avec beaucoup de force sur l'assouvissement des masses et la passivité qui semblent être les immuables conditions de la dialectique sociale qu'il condamne?: «?C'est que la personne du Monarque (ou de l'assemblée) étant aussi une personne individuelle ne peut pas s'identifier à une pure volonté du général. Sans doute elle incarne les volontés de tous mais elle est aussi volonté d'un seul. Et comme telle elle peut aller me chercher dans ma particularité et ma vie comme telle. Si je m'aliène à une personne, je suis esclave.?» Ces notes de travail en vue d'un projet cinématographique inachevé s'avèrent également d'une importance capitale pour la génétique de l'uvre philosophique sartrienne, par leur parenté explicite avec la Critique de la raison dialectique. Aux confins de la sociologie et la philosophie, ces pages de Sartre encore inédites comblent les lacunes de la philosophie marxiste et jettent les bases mêmes d'une nouvelle anthropologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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SARTRE Jean-Paul & (BEAUVOIR Simone de) & SABINO Fernando & BRAGA Rubem
Reference : 67586
(1960)
Editôra do autor, Rio de Janeiro 1960, 14x20,5cm, broché.
Rare édition originale, publiée seulement en portugais, de cet important écrit politique de Jean-Paul Sartre rédigé à Cuba en 1960. Ce texte ne fut publié en France que sous la forme d'articles dans le journal France-Soir, puis intégralement en 2008 dans la revue Les Temps Modernes. à la fois reportage sur Fidel Castro et violent pamphlet contre la politique américaine durant la dictature de Batista, cet essai sur la révolution cubaine est précédé d'une préface inédite de Sartre et suivi d'articles des intellectuels brésiliens Fernando Sabino et Rubem Braga. Envoi autographe signé de Jean-Paul Sartre adressé à Georges Raillard, surmonté de la signature de Simone de Beauvoir. Dos habilement restauré, une petite restauration de papier en marge basse de la page de titre. C'est sur l'invitation de Carlos Franqui, alors directeur du journal Revolucion, que Sartre et Simone de Beauvoir se rendent à Cuba entre février et mars 1960. Quatorze mois après la Révolution, le couple d'intellectuels accompagnent Fidel en tournée dans l'île. De ce périple et de leurs multiples rencontres, notamment avec Che Guevara, naît ce long reportage très engagé intitulé Ouragan sur le sucre qui sera divisé en une série de seize articles publiés dans France-Soir entre le 28 juin et le 15 juillet 1960 dans le but de faire connaître au grand public la jeune révolution cubaine, un an après la chute de Fulgencio Batista. En 2008, près d'un demi-siècle plus tard, la revue Les Temps Modernes publia enfin, dans un seul numéro, ce sulfureux essai de Sartre, elle y joignit les notes contemporaines inédites de l'écrivain rédigées à l'époque en vue d'une édition française. Celle-ci ne vit jamais le jour, sans doute parce que, au même moment, en France, un autre combat pour la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes occupe l'énergie du philosophe?: l'indépendance algérienne. C'est d'ailleurs avec la volonté de réunir les deux combats que Sartre et Beauvoir acceptent en septembre 1960 l'invitation du Congrès des Critiques qui se déroule à Recife au Brésil. Ils n'évoqueront que très brièvement la littérature brésilienne mais utiliseront ce voyage comme tribune pour rapprocher la Guerre d'Algérie et la Révolution Cubaine, comme le racontera Simone de Beauvoir dans La Force des Choses II. Très vite, le séjour brésilien des deux figures de proue de la gauche intellectuelle française prend une tournure hautement politique et durant les conférences de presse, Sartre concentre ses interventions sur la révolution cubaine comme réponse à la situation algérienne, parce que «?le phénomène le plus important de ce siècle est la libération des peuples coloniaux?». Affirmant que l'Amérique Latine et le Brésil en particulier seront amenés à jouer un rôle essentiel contre la politique des blocs et en faveur de cette nouvelle forme de communisme fondée sur la recherche de la paix et non du pouvoir, Sartre galvanise de nombreux intellectuels. Parmi eux, le futur grand critique littéraire et artistique Georges Raillard, alors jeune professeur à l'Université de Rio de Janeiro, et sa femme Alice, traductrice, décident avec quelques grandes figures de l'intelligentsia brésilienne de laisser une trace de cette présence historique du philosophe qui, par sa constante assimilation de la situation cubaine à celle de l'Algérie, semble porter l'espoir d'une révolution universelle. Réunissant plusieurs grands écrivains comme Jorge Amado, proche ami des Raillard, Fernando Sabino et Rubem Braga, le groupe de jeunes intellectuels décident donc de publier pour le continent sud-américain un ouvrage entièrement inédit du philosophe, avant son retour en France. En quelques semaines, un éditeur brésilien réussit ce tour de force et bientôt, cette Tempête sur Cuba (Furacão Sôbre Cuba) en déclenche une autre à la librairie française de São Paulo qui connaît alors «?la plus affolante des séances de signatures?: plus de mille cinq cents personnes se ruèrent dans la boutique, Sartre s'exécuta au cours de longues heures de paraphes, et Simone de Beauvoir fut également priée d'accoler son nom à celui de son compagnon...?» (Annie Cohen-Solal, Sartre, 1985) Avec cette signature manuscrite, Sartre, reconnaît la paternité de son brûlot offert en exclusivité au public brésilien, mais ce n'est probablement qu'aux participants de cet acte politique majeur et exploit éditorial qu'il adresse quelques envois personnels, comme celui à Georges et Alice Raillard. C'est d'ailleurs le seul exemplaire nominativement adressé de ce rare ouvrage qu'il nous ait été donné de rencontrer. L'ouvrage reprend donc le texte intégral de la visite de Sartre à Cuba, mais contient également un préambule éditorial et une préface inédite de l'auteur. Elle est l'occasion pour Sartre de reformuler son parallèle entre la France - nation colonisatrice - et Cuba - terre colonisée - et de mettre également en relation la situation de l'île avec celle du Brésil?: «?E, apesar de tôdas as características que distinguem um pais do outro, acabei compreendo que falar aos brasileiros sôbre a ilha rebelde cubana era falar dêmes proprios.?» («?Et malgré toutes les caractéristiques qui distinguent un pays de l'autre, j'ai fini par comprendre que parler aux Brésiliens de l'île rebelle cubaine, c'était leur parler de leur pays.?»). Jean-Paul Sartre souligne l'importance d'étendre les principes de la Révolution Cubaine à l'ensemble de l'Amérique latine et précède ainsi de sa plume l'imminente épopée tragique du Che. Ce texte, qui connut un grand succès au Brésil et fut même réédité, demeura tout à fait confidentiel en France. Ce silence a probablement des raisons politiques?: le 6 septembre 1960, concomitamment à la publication de Furacão Sôbre Cuba, paraît dans Vérité-Liberté le célèbre Manifeste des 121, plaidoyer dénonçant la violence et les injustices de la guerre d'Algérie et auquel Jean-Paul Sartre appose sa signature. Sans doute, Sartre découvrit-il assez tôt les limites et les dangers de la politique de Fidel Castro, et préféra concentrer son engagement sur les problèmes français. Alors qu'à sa suite se succéderont sur l'île les visites d'intellectuels envoûtés par la figure charismatique de Fidel Castro, Sartre ne retournera jamais à Cuba ni au Brésil. Ne demeureront, pour toutes traces de son engouement cubain, que les quelques articles oubliés de France- Soir et cette édition brésilienne demeurée à peu près inconnue en France. Le 22 mai 1971, le philosophe mettra un terme définitif à ses liens avec «?El Commandante?» en signant, avec une soixantaine d'intellectuels, une lettre ouverte dans Le Monde pour manifester leur soutien au poète cubain Heberto Padilla et «?leur honte et leur colère?» contre Fidel. Rarissime exemplaire de cet ouvrage unique et dédicacé à l'un des très rares français ayant participé à la courte mais intense aventure révolutionnaire internationale du philosophe germanopratin. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n. [Paysage dimanche], s.l. [Paris] s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages 1/2 in-4.
Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 21 octobre 1945 (n° 19) de Paysage dimanche. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire parue à l'occasion de la publication des deux premiers volumes de la trilogie Les chemins de la liberté de Jean-Paul Sartre: «L'Age de raison» et «Le Sursis». On joint le tapuscrit complet, comportant une biffure et une correction autographes de l'auteur. Quand paraît à l'automne 1945 cette chronique, Maurice Blanchot et Jean-Paul Sartre ont déjà témoigné de l'intérêt mutuel porté à leurs travaux respectifs, dans des articles tantôt critiques, tantôt élogieux, toujours attentifs. De même, si Les chemins de la liberté suscite l'admiration de Blanchot, c'est essentiellement par l'usage que le philosophe a su faire de l'influence de deux monuments de la littérature anglo-saxonne, Virginia Woolf et John Dos Passos: «Ce qui nous paraît frappant, c'est le caractère d'uvre d'art qu'en reçoit le livre, uvre extrêmement composée, calculée avec un souci infiniment sûr des effets, où la confusion reste claire, où le désordre est perfection, et telle qu'on y reconnaît sans cesse la présence de l'écrivain le plus lucide, capable de tout obtenir du langage dont il est maître.» Mais ce «Roman de Sartre» est avant tout l'occasion pour Blanchot de soulever la question des liens de la littérature et de la politique, sur laquelle les deux hommes auront bien du mal à s'entendre au cours des décennies suivantes. Ainsi, Blanchot résume la vision de Sartre, évoquant le problème de l'engagement: «Il est indéniable que l'art de Sartre atteint son plus grand pouvoir lorsqu'il décrit l'engloutissement des consciences par les choses qui les hantent et les débordent, et de laquelle elles coulent comme une pâte pleine d'odeurs. Le monde qu'il sent est celui d'une métamorphose, mais cette métamorphose n'est pas changement de forme, elle n'est pas la transformation d'un être en un autre être, fût-ce d'un homme en une vermine; elle va plus loin, elle est irrémédiable, car c'est la conscience même qui devient un matériel, c'est la pensée qui se fige en une substance gluante, visqueuse, sans contour, sans apparence, un dedans triste et vague, que nous ne pouvons saisir et qui, pourtant, comme tel, continue désespérément à penser. Tel est l'univers dans lequel nous sommes jetés, tant que nous n'essayons pas de le reprendre par une action qui nous engage.» Le troisième volume des Chemins de la liberté, non encore paru, laisse, aux yeux de Blanchot, peu de doutes quant à son contenu; et de résumer, un brin sarcastique: «Ce qui suivra est facile à imaginer: nous aurons la guerre, l'occupation, nous aurons la résistance, l'obscur combat, la première victoire; et nous risquons d'avoir l'aventure de personnages assez veules et désaxés qui cherchent la liberté [...] et finiront par la vivre en s'engageant pleinement dans une action collective qu'ils acceptent.» Le manuscrit comporte d'importantes variantes avec le texte tapuscrit, qui témoignent du souci de Blanchot d'utiliser à bon escient les concepts sartriens, pour mieux revenir à ce qui le préoccupe: l'usage du langage dans la vocation révolutionnaire de la littérature. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n. [Paysage dimanche], s.l. (Paris) s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages 1/2 in-4.
Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 21 octobre 1945 (n° 19) de Paysage dimanche. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire parue à l'occasion de la publication des deux premiers volumes de la trilogie Les chemins de la liberté de Jean-Paul Sartre: «L'Age de raison» et «Le Sursis». On joint le tapuscrit complet, comportant une biffure et une correction autographes de l'auteur. Quand paraît à l'automne 1945 cette chronique, Maurice Blanchot et Jean-Paul Sartre ont déjà témoigné de l'intérêt mutuel porté à leurs travaux respectifs, dans des articles tantôt critiques, tantôt élogieux, toujours attentifs. De même, si Les chemins de la liberté suscite l'admiration de Blanchot, c'est essentiellement par l'usage que le philosophe a su faire de l'influence de deux monuments de la littérature anglo-saxonne, Virginia Woolf et John Dos Passos: «Ce qui nous paraît frappant, c'est le caractère d'uvre d'art qu'en reçoit le livre, uvre extrêmement composée, calculée avec un souci infiniment sûr des effets, où la confusion reste claire, où le désordre est perfection, et telle qu'on y reconnaît sans cesse la présence de l'écrivain le plus lucide, capable de tout obtenir du langage dont il est maître.» Mais ce «Roman de Sartre» est avant tout l'occasion pour Blanchot de soulever la question des liens de la littérature et de la politique, sur laquelle les deux hommes auront bien du mal à s'entendre au cours des décennies suivantes. Ainsi, Blanchot résume la vision de Sartre, évoquant le problème de l'engagement: «Il est indéniable que l'art de Sartre atteint son plus grand pouvoir lorsqu'il décrit l'engloutissement des consciences par les choses qui les hantent et les débordent, et de laquelle elles coulent comme une pâte pleine d'odeurs. Le monde qu'il sent est celui d'une métamorphose, mais cette métamorphose n'est pas changement de forme, elle n'est pas la transformation d'un être en un autre être, fût-ce d'un homme en une vermine; elle va plus loin, elle est irrémédiable, car c'est la conscience même qui devient un matériel, c'est la pensée qui se fige en une substance gluante, visqueuse, sans contour, sans apparence, un dedans triste et vague, que nous ne pouvons saisir et qui, pourtant, comme tel, continue désespérément à penser. Tel est l'univers dans lequel nous sommes jetés, tant que nous n'essayons pas de le reprendre par une action qui nous engage.» Le troisième volume des Chemins de la liberté, non encore paru, laisse, aux yeux de Blanchot, peu de doutes quant à son contenu; et de résumer, un brin sarcastique: «Ce qui suivra est facile à imaginer: nous aurons la guerre, l'occupation, nous aurons la résistance, l'obscur combat, la première victoire; et nous risquons d'avoir l'aventure de personnages assez veules et désaxés qui cherchent la liberté [...] et finiront par la vivre en s'engageant pleinement dans une action collective qu'ils acceptent.» Le manuscrit comporte d'importantes variantes avec le texte tapuscrit, qui témoignent du souci de Blanchot d'utiliser à bon escient les concepts sartriens, pour mieux revenir à ce qui le préoccupe: l'usage du langage dans la vocation révolutionnaire de la littérature. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Gallimard, Paris 1953, 14,5x20,5cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Textes de Michel Leiris, Jacques Prévert, Vercors, Hervé Bazin et commentaires de Jean-Paul Sartre. Envoi autographe signé de Jean-Paul Sartre à mademoiselle Marchais. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Editions du Myrte, coll. "Pensée et civilisation" 1947 1 vol. in-8, broché, 372 pp. Edition originale avec une lettre-préface inédite de Sartre. Envoi de Francis Jeanson.
Paris Maren Sell 1988 1 vol. Broché in-8, broché, couverture illustrée, 189 pp., 16 planches de reproductions photographiques. Edition originale avec un envoi autographe signé de l'autrice à Anne Sarraute. Couverture très légèrement défraîchie, sinon bonne condition.
Lib. de l'Harmonie, Anvers 1939, 24,5x32cm, broché.
Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur Ingres, tirage de tête après 3 Japon et 25 autres Ingres. Notre exemplaire, ainsi qu'il l'est stipulé à la justification du tirage, est bien complet de son tiré à part qui consiste en une illustration. Illustrations hors-texte de Xavier Collet. Signatures de l'auteur et de l'illustrateur à la justification du tirage. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Hordago publikapenak, Donostia 1959, 12x19cm, broché.
Edition originale. Agréable exemplaire en dépit d'une petite pliure en angle inférieur droit du premier plat. Envoi autographe signé d'Alfonso Sastre à Gisèle Halimi et son mari Claude Faux : 'Para Gisèle y Calude un abrazo muy fuerte Alfonso. En page 19 il y a une citation de ton 'procès de Burgos', Gisèle." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1 vol. in-4 carré relié pleine toile éditeur sous jaquette, University of Toronto Press, Toronto and Buffalo, 1973, 207 pp.
Exceptionnel exemplaire enrichi d'une dédicace de Rolf Sattler au grand mathématicien et philosophe français René Thom, "en souvenir de notre rencontre en face du Mont Blanc". Honoré par la Médaille Fields en 1958, le mathématicien français René Thom (1923 - 2002) est le célèbre fondateur de la théorie des catastrophes. Bon exemplaire. Good copy signed by Rolf Sattler, to the famous french mathematician René Thom.
SAUDE Jean BOURDELLE Antoine & LEPAPE Georges & BEAUZEE-REYNAUD Marguerite & DORIVAL Géo & SEM & RODIN Auguste & BRUNETTA & BENEDICTUS & HALOUZE & COLLECTIF
Reference : 81039
(1925)
Aux éditions de l'Ibis, Paris 1925, 25x33cm, en feuilles sous chemise et étui.
Édition originale, un des 415 exemplaires numérotés sur vergé pur fil Zuber, seul tirage après 60 exemplaires enrichis de suplléments, le nôtre signé par l'auteur à la justification. Les planches ont été tirées sur papier du Marais, papier d'Arches, papier à grain et papier Japon Impérial. Notes par Antoine Bourdelle, Sem et Lucien Descaves. Ouvrage illustré de18 illustrations in-texte au pochoir et de 14 figures démonstratives en noir. La chemise, comportant quelques éraflures, est ornée d'un pochoir de Benedictus, les gardes sont ornées d'un pochoir de Lucien Chapuis. L'étui est fendu et ses mors sont fragiles. Notre exemplaire comporte bien20 planches hors texte au pochoir, certaines en plusieurs états, par Antoine Bourdelle, Georges Lepape, Géo Dorival, Marguerite Beauzée-Reynaud, Abel Faivre, Sem, Vignal, Auguste Rodin, Brunetta, Benedictus, Lucien Chapuis, Edouard Halouze, Madelaine, André Morisset et Abel Besnard. L'on joint le prospectus de souscription de l'ouvrage, une discrère annotation chiffrée en angle supérieur gauche du prospectus. Signature de Jean Saudé en dessous de la justification du tirage. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe signée de Jean Saudé, à en-tête de son établissement d'enluminure d'art, à Antoine Bourdelle l'interrogeant, respectueusement, sur l'avancée de ses travaux de corrections en vue de la publication prochaine de l'ouvrage : "Cher maître, avez-vous terminé les corrections ? Si oui voulez-vous, je vous prie les remettre au porteur ? Si vous n'avez pas eu le temps - voulez-vous dire au porteur quand il pourra revenir sans vous gêner dans vos travaux. Avec tous mes remerciements veuillez accepter cher maître ainsi que madame Bourdelle l'expression de ma sincère reconnaissance. J. Saudé." Rare et bel exemplaire enrichi de plusieurs états de certains des pochoirs : 4 états pour la planche VI ; 4 états pour la planche VIII :Les roses de Madeleine Beauzée-Reynaud; 3 états pour la planche IX : Un type disparu de Sem (le troisième état comporte un petit manque en angle inférieur droit) ; deux états pour la planche XV : Clair de lune d'André Morisset ; deux états pour la planche XIX :Femme se chauffant d'Abel Besnard. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. 9 Juillet 1910, 12,5x20cm, 1 page recto verso.
Billet autographe signé du compositeur Emil von Sauer adressé à monsieur Daudelot, 17 lignes à l'encre noire sur un feuillet recto verso Pliure inhérente à l'envoi postal. Emi von Sauer est très occupé devant répondre à plusieurs sollicitations et représentations : "En janvier, je n'ai plus un jour de libre et en février je me suis engagé le 6 à Glasgow, le 12 aux Consuls Colonne et le 19 à la St Cécile de Bordeaux... Autrement, il faut laisser la date fixée : le 4 mars." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Paris 26 Février 1911, 14x9,5cm, 1 carte postale.
Carte postale autographe datée et signée du compositeur Emil von Sauer adressé à madame Daudelot, 10 lignes à l'encre noire à en-tête de l'hotel Bedford à Paris. Le compositeur se montre affligé par l'état de santé précaire de sa correspondante : "J'étais tout attristé et malheureux de vous savoir si souffrante, et je ne suis qu'un peu plus gai depuis hier soir, quand votre mari me portait des nouvelles beaucoup plus assurantes sur l'état actuel de votre maladie..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Sous la direction du compositeur Pierre Ancelin, 1 vol. grand in-8 br., La Revue Musicale, Triple Numéro 361-362-363, Paris, 1983, 280 pp.
Bel envoi du compositeur d'origine bordelais Henri Sauguet (1901-1989) à Micheline Banzet, "qui me connaît si bien pour m'avoir questionné et mis en images télévisuelles. En souvenir bien amical". Epouse de Hugues Lawton, Micheline Banzet fut l'une des co-fondatrices de France Musique ; le grand public la connaît également comme la présentatrice de "La Cuisine des Mousquetaires" aux côtés de Maïté ! Bon exemplaire
SAUGUET (Henri Pierre Poupard, dit Henri) compositeur français (1901-1989)
Reference : 109C24
Belles lettres. A propos de sa candidature à l’Académie des Beaux-Arts. Il espère le soutient du peintre pour sa candidature, afin de succéder au fauteuil vacant de son ami, Darius Milhaud. « Une longue et parfaite amitié de cinquante années qui m’a liée à lui est, évidemment, une raison bien insuffisante pour justifier l’ambition de siéger dans votre illustre compagnie. Puis-je cependant espérer que vous voudrez bien m’accorder votre voix amicale, en cette occasion solennelle, que je viens solliciter ? Ce serait pour moi, vous le pensez une grande fierté de l’obtenir…». Les années ont passées et en 1985, c’est à l’ami et maintenant au confrère qu’il s’adresse, manifestant sa reconnaissance pour lui avoir adressé « une charmante lettre après l’émission TV du samedi soir », où il a pu y dire, « des choses qui sont chères à ma pensée d’artistes brimés par un faux modernisme… ». Il est fermement hostile et opposé comme de nombreux intellectuels, à la réalisation programmée des travaux relatifs aux « Colonnes de Buren », travaux qu’il caractérise de dépenses inutiles et absurdes. « Quant aux Colonnes du Palais Royal c’est le comble de l’absurde. Il y a cinquante ans les surréalistes mettaient des moustaches à la Joconde mais c’était en effigie, PAS sur le tableau de Léonard de Vinci… ». Pressé de le retrouver « Quai Conti où vous manquez trop, je fais des vœux pour le prochain et complet rétablissement de votre santé… », lui avouant qu’il n’avait pas encore pu se rendre et visiter son exposition, mais songeant à la rejoindre très prochainement, « On a dit mercredi passé qu’elle est admirable… ». [Les Colonnes de Buren. Ce projet vit le jour malgré le refus de la Commission supérieure des monuments historiques, celle-ci se prononçant le 14 octobre 1985 contre le projet qu'elle jugeait « trop moderne et hautement intellectuel ». Ce refus fut encouragé par les nombreux amis du patrimoine formant association, tels que Claude Lévi-Strauss, Jacques Soustelle, Henri Troyat, Michel Déon qui protestèrent, et se manifestèrent en écrivant au président de la République, alors François Mitterrand, afin d’abandonner ce projet et de veiller à protéger la beauté du site. Bernard-Henri Lévy défendit au contraire, le projet de Daniel Buren.].