Editions Surréalistes, Paris 1932, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Dos passé comme généralement, deux petites déchirures recollées en tête et en pied d'un mors, un feuillet mal découpé par le dédicataire avec légers manques marginaux. Précieux envoi autographe signé de l'auteur à Colette. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1 page in4 - enveloppe jointe - trés bon état -
A son "cher peintre" : elle est à Monte-Carlo et non à St Tropez - Elle ne peut rien rédiger à cause d'une "assez cruelle" arthrite - Elle termine: "compatriotiquement à vous"- Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
1946 1946. Enveloppes conservées. BEL ENSEMBLE COMPOSÉ DE 5 LETTRES AUTOGRAPHES SIGNÉES ET D'UNE PHOTOGRAPHIE - Lettre autographe signée adressée à la famille Blanchar alors que Marthe Blanchar est enceinte de Dominque, 1 feuillet in-12 : Bonjour Marthoune! Bonjour Pierrette! Bonjour, et bonjour aussi à la plus lointaine Colette - Lettre autographe signée, 2 pages in-4, enveloppe autographe conservée, tampon daté du 21 juin 1949 : "Au loup Minou, au Loup ! » Je suis contente chère Minou, d'avoir ces images charmantes de vous. Il faut venir m'embrasser avant les départs. Si je peux partir ce sera le 16 ou 17 juillet. Mais votre temps est plus pris que le mien. Il suffira d'un coup de téléphone, d'une heure libre, pour que vous abordiez mon radeau d'où je ne bouge guère. J'ai tant souffert physiquement de mois-ci que j'en suis honteuse. Il me semble toujours que souffrir est une occupation indigne, tout au moins inutile. Merci aussi pour les fleurs. Vues à la loupe, elles sont faites de mille petits tuyaux, et ressemblent à une fleur sous-marine. Chère Minou, je vous dis à bientôt, je voudrais que rien ne vous change, que rien ne vous abîme ni l'une ni l'autre, ravissante «paire» que vous êtes. Je vous embrasse tous, à commencer par Pierre Blanchar, et en finissant par Emile. (Ici je vous montrerai les photos du chat nageur et plongeur.) Votre Colette." - Lettre autographe signée, 1 page in-8, enveloppe autographe conservée, tampon daté du 4 avril 1949. Chère Minou, j'aurais bien voulu vous voir en «saltimbanque». S'il y a une photo, même une pas très bonne, de votre numéro, puis-je l'avoir? Aucun des chiens blancs n'est sourd? Cela arrive aux animaux entièrement blancs. Tendresses à toue la famille. Colette. - Lettre autographe signée, 2 pages in-8, enveloppe autographe conservée, tampon daté du 3 janvier 1950. "Chère Minou, merci pour la colombe, pour les roses, pour les souhaits. Donnez à tous « mes » Blanchar, mes vux, et mon désir de m'asseoir à la bonne table, un jour de détente un peu plus tiède. Et si, un autre jour plus proche, vous traversez le premier arrondissement Je vous embrasse tous Mimile aussi. Pour Minou, j'ai toujours ce sentiment qui me porte ensemble à vouloir pour elle tous les succès, cependant que je n'aime pas toujours la voir jetée, indivise, à la foule. Votre vieille amie alitée Colette. Excusez la ridicule enveloppe, on n'en a pas trouvé d'autres dans la «cour» - lisez: Palais Royal" - Lettre autographe signée, 1 page in-4, enveloppe autographe conservée, tampon daté du 5 février 1952. "Hôtel de Paris Monte-Carlo C'est vrai que te voilà mariée, ma Minou? Mon Dieu, tu es bien pressée. Je ne sais pas où tu es; je soigne mon arthrite ici depuis un mois. Je la soigne mais je ne la guéris pas. J'embrasse tous les Blanchar, anciens et nouveaux. Surtout sois très jolie, et heureuse. Je vous embrasse tous. Colette." LIPNITZKI Boris - Photographie originale signée en blanc au format carte postale, Portrait de Colette écrivant à sa table de travail. Fameux portrait photographique de Colette assise à son bureau au Palais Royal, fenêtre ouverte. Colette a ajouté à l'encre noire sous son stylo : " Chère Minou "
Signé par l'auteur
Presses de la renaissance, Paris 2007, 26,5x20,5cm, reliure de l'éditeur.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Bel exemplaire. Reliure de l'éditeur en cartonnage blanc, dos de toile bleu. Envoi autographe signé de Macha Méril à son ami Richard Ducousset : "Tu es le premier, mon cher Richard à qui j'envoie ce livre. C'est une invitation à faire une promenade dans la vie d'une très grande dame avec laquelle j'ai des nombreuses affinités. Je t'embrasse Macha." enrichi d'un dessin original de Philippe Lorin, au crayon de papier, représentant les étangs de Saint-Sauveur-en-Puisaye, village natal de Colette. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1 page in-12, 160 x 115, cachet de la Poste daté du 13 mars 1931.
Curnonsky prétextant la visite d’une amie agonisante pour ne pas rendre visite à Colette, cette dernière lui demande des précisions : « Une pauvre amie agonisante » ? Est-ce que je la connais ? Dis-moi quand nous pourrions nous voir. » Elle revient d’une longue série de conférences en Autriche, Roumanie et en Afrique du Nord, qu’elle juge peu lucratives : « Je reviens de Bucarest et de Vienne, (conférences) Mais propagande à part, quelle piètre combine que d’aller dans ces pays lointains, au point de vue profit matériel ! »
Rare tirage au format carte postale réalisé à partir de la technique de photogravure d’un cliché provenant d’une série de photographies prises par Reutlinger et répertoriées dans le volume 53 de l’Album Reutlinger de portraits divers, sous le numéro 11213. Tout juste divorcée de Willy et très fière de son corps qu’elle entretenait par la pratique assidue de la culture physique et de la gymnastique, Colette refusait à l’époque dans ses pantomimes, de porter le justaucorps utilisé alors par les actrices pour cacher leur nudité. Reutlinger se servira alors d’un drap « mouillé » pour suggérer la nudité de Colette. Cette dernière est ici debout, drapée d’un tissu blanc laissant sans équivoque deviner ses formes.On peut lire au verso quelques mots de Colette, Lugné Poe son épouse ainsi que Missy. « Bonjour Moreno, Nous venons de déjeuner avec Lugné et Suzanne, et on a parlé de toi. Voilà pourquoi on t’écrit et on signe avec mille amitiés. Colette Willy. Suzanne. C’est moi qui ai vendu la mèche – car j’ai encore votre « lapin » sur le coeur. Amitiés. Missy. »
1925
Divorcée d’Henri de Jouvenel depuis avril, Colette est en villégiature à Saint-Jean de Luz avec Maurice Goudeket rencontré en février de cette même année : « Pas eu le temps de t’écrire, ma Marguerite ! Mais je me rattraperai « Tout marche et tout fonctionne » comme dit Firenzi. »Peut-être doit-on lire dans cette formule, placée entre guillemets, la confession d’une femme amoureuse à sa meilleure amie !
1918
Malgré l’utilisation de l’expression « mon cher vieux ami que j’aime », c’est bien à Marguerite Moreno que Colette adresse cette très émouvante lettre.Restée à Paris, Colette survit, entre la peur des bombardements qui s’estompe progressivement, supplantée par celle, encore plus terrible, de ne plus revoir son mari (Sidi) : « Écrire aujourd’hui ? je n’ai qu’une chose à t’écrire, la même que demain : j’ai appris que Sidi est entre Ham et Noyon. Cela suffit bien à emplir une lettre, n’est-ce pas ? Évidemment je « tiens », mais je n’ai pas de lettres, je ne peux pas en avoir. Alors… J’ai un grand mal de tête et je me promène beaucoup. On ne nous bombarde plus, depuis 24 heures au moins. Et puis, tu sais, les alertes de nuit, les tambours et tout l’orchestre, ce que je m’en f… en ce moment. C’est pas une alerte de nuit qui me fera lever, moins maintenant que jamais. À part mon état d’Ham (ah ! ah !) tout va bien. Du moins je le crois. »Alors, comme souvent, l’écriture apparaît comme un remède : « Vois à quoi tu échappes, et réjouis-toi de tout ce que tu rencontres ; pourvu que tu me l’écrives. […] Mais j’avoue que je suis un peu décollée. Vieillir, comme ce serait beau, et dépasser ce moment qui est comme une boule dans la gorge. »Reste d’onglet en marge.
Très émouvante lettre. Colette semble très déprimée : « Chère Moreno, je ne t’écris que des semblants de lettres. Des pensées que je jette… »Elle décrit une vie morose et sans joie, ponctuée de petits moments de grâce : « Mon physique veille sur mon moral, car il lui est très supérieur. Je dîne en ville. Chez les Grosclaude frères. Et chez Cointreau dit Triple-sec que je ne connais pas du tout, mais où le Curnonsky national m’avait conviée. Atmosphère réconfortante (pour un instant !) des gens que l’on ne connaît pas et qui pensent peu. »Triple-sec est le surnom d’Édouard Cointreau (1849-1923), fondateur de la liqueur éponyme.Même si ce genre de dîner lui permet de changer un peu d’air : « J’aime bien de temps en temps ne connaître personne. J’aime bien n’importe quoi, en ce moment-ci. », la guerre s’invite à la fête : « J’ai une lettre de Sidi ce matin, et qui contient trois violettes et une primevère. Mais il ne reçoit rien de moi et cela le désole. Il est du côté de Vie-sur Aisne. T’ai-je dit qu’il m’avoue avoir « échappé par miracle » sa compagnie avec lui ? C’est donc au miracle qu’il faut se fier. » Les deniers mots sont assez alarmistes : « Écris-moi, c’est très important, - pour moi. Paris est tranquille et il y a mille taxis, grâce aux personnes qui ont f… le camp. Je t’aime, je t’embrasse, ne sois pas malade et embrasse… »Reste d’onglet en marge. La partie basse de la lettre a été rognée trop court faisant disparaître une partie du texte ainsi que la signature. Quelques tâches brunes.
2 pages in-8 : 210 x 160, sur un feuillet bleu à l’en-tête de Georges Zeller Impresario, accompagnée de son enveloppe timbrée à la date du 14 août 1926.
Prenant comme support une lettre de l’impresario Georges Zeller, Colette demande sans détour à son amie Marguerite Moreno si elle peut lui faire confiance : « Lis ceci, ô ma Marguerite, et dis-moi si Zeller est bien. Je lui réponds en lui disant que je ne joue ni Chéri ni la Vagabonde sans Marguerite Moreno, (Pierre Moreno pourra prêter un concours bien rétribué, je pense ?) et selon ce que tu vas m’écrire, on causera avec Zeller à mon retour de Bordeaux, le 6 ou 7 septembre. »Georges Zeller use pour impressionner Colette de tous les artifices à sa disposition : liste des villes dans lesquelles il présente des galas (« les principales villes de France, Belgique et Suisse »), comédiennes avec lesquelles il travaille (« Je donne couramment des représentations avec des sociétaires de la Comédie Française. Mes dernières et récents galas ont été donnés avec Cécile Sorel »), cachet (« Nous serions, je l’espère, vite d’accord au sujet de votre cachet ! »).
Lettre à quatre mains, rédigée en partie par Colette et en partie par son époux Henri de Jouvenel. Elle est adressée à Marguerite Moreno Chez les Zoaques. Il s’agit de la demeure de Sacha Guitry et de Charlotte Lysès.Elle évoque un séjour prochain dans sa propriété de Rozven, acquise par Missy en 1910 et que cette dernière lui laissa lors de leur rupture : « Tu vois, j’ai déménagé, les Boudet [ ?], qui habitent comme tu sais rue Cortambert, te prient à dîner jeudi 10 ( ?) parce que je vais à Rozven. »La lettre est signée Collerette. La partie rédigée par Henri de Jouvenel est un curieux poème bachique dont nous n’avons trouvé aucune occurrence : « Démone aux almes cheveux vieux sourire au haut gout de l’acajou vineux qu’habite un démiurge incertain. Ex quel vins ! Je suis la Grèce et toi l’Épire qu’attends-tu pour nous réunire (sic) ? … vieux vampire circoncire L’ennui royal et dur dont le dard noir me point. Je voudrais bien mettre quelque chose pour Sacha mais quand il saura que je ressemble à la momie de Ramsès II ça ne lui fera plus plaisir. »Quelques gouttes ont taché l’enveloppe. Reste d’onglet en marge.
4 pages in-8, 218 x 144, sur papier crème à l’en-tête du Chalet des Sapins près Lons-le-Saulnier (Jura).
Superbe lettre autographe signée de Colette. En villégiature dans la maison familiale de ses beaux-parents à Lons-le-Saulnier, la jeune Colette fait l’éloge de la nature qui l’entoure avec toute la gourmandise et la tendresse qu’on lui connaît : « Mon vieux, si tu voyais, y’a plein des pêches et des pommes et des vignes avecque (sic) des raisins, et je mange de tout ça. Et puis y a une petite rivière qui sort de dessous une grotte, et qui est peuplée de salamandres, qui sont bestioles faites à la manière des lézards, le dessus gris et le ventre jaune. Quand je les tire de l’eau, elles soupirent comme des personnes, ça m’attendrit tout de suite. On pêche aussi des têtards, des grenouilles, et on rencontre parfois dans les allées un certain crapaud — nommé par moi Maurice, à cause de toi — gros comme un petit chien, et dont l’aspect vous arrête le coeur dans l’estomac. »Elle évoque son mari à travers des qualificatifs très flatteurs… peut-être un peu trop : « Le doux Maître est toujours beau, svelte et fier, l’humaine perfection, comme tu sais. »Quelques ratures et mot biffés. Les rectos et versos ne sont pas rédigés dans le même sens.
3 pages in-12, 178 x 113.
Lettre autographe signée de Colette à son ami, auquel elle adresse des reproches plutôt virulents assaisonnés d’une pointe d’argot : « Tu es un mufle et un pas grand chose et un veau et un Marlou, puisque tu ne m’as pas répondu. On t’en reflanquera de la prose remarquable ! Mais situ crois que ça va m’empêcher de t’utiliser ! Tu vas immédiatement filer chez un bouquiniste quelconque et m’acheter La Terre d’un jeune auteur peu connu et qui sonne de grandes espérances, E. Zola. (On ne fait jamais de Z majuscules, on s’en sert si peu. Seulement, qu’on vienne à écrire Zola ou Zoroastre, et nous voilà tout bêtes — toi surtout —. Aussi, quand Willy sera tout à fait ruiné, j’ouvrirai un cours de Majuscules.) »Colette avait très jeune, découvert et aimé Émile Zola. C’est sur un ton tout à fait ironique qu’elle enjoint son ami à lire (ou relire) le grand auteur !La fin de la lettre est très théâtrale, digne de sa réputation de jeune sauvageonne : « Adieu. Je ne saurais, vu ta conduite, te donner ma main à baiser. Un geste bref de la tête, c’est tout. Colette. Ma signature a bien l’air vexé, s’pas ? »
4 pages in-12, 182 x 116, à l’en-tête du Chalet des Sapins à Lons-Le-Saulnier.
Lettre autographe signée adressée à Curnonsky que Colette affuble affectueusement du sobriquet de Rnonsky.La plume de Colette, plus crue et détendue qu’à l’accoutumé, laisse transparaître la profonde amitié qui unissait les deux auteurs.C’est d’ailleurs cette même année 1895 que Curnonsky fut engagé comme prête-plume par Willy, et peut-être doit-on voir dans ces premiers mots une allusion à des difficultés d’écriture : « Cher gosse, je pourrais te dire un tas de grosses méchancetés, que ton « cochon universitaire » que tu prétends ensommeillé près de l’autre, aurait rudement besoin de têtes de pavot, vu ses insomnies, - je pourrais te dire que le papier d’Arménie se trouve au Bon Marché, rayon de parfumerie, au premier étage à droite quand on entre par la porte de la rue de Sèvres, — que, pour une graphologue aussi distinguée que moi, ton écriture bavarde un peu beaucoup sur ton caractère jeune, mais, comme dit ma nièce Renée « aujourd’hui, je suis Bbbonne ! » Avec beaucoup de b pour que ça soye (sic) plus onctueux. » Dans cette missive elle fait allusion à un ouvrage du pamphlétaire Henri Rochefort paru pour la première fois dans le journal l’Intransigeant le 2 août 1880 : « As-tu demandé chez Dentu “Melle Bismarck” ? »Colette, alors en villégiature avec son mari Henry Gauthier-Villars (1859-1931), dans la ville thermale de Lons le Saunier, évoque sans complexe sa vie de jeune couple : « Je prends des bains salés, - heureux bains salés - si salés que maintenant quand Willy me… m’embrasse, dis-je, il faut qu’il se relève trois fois la nuit pour aller boire. » Elle s’apprêtait à passer par Munich pour rejoindre le Festival musical de Bayreuth comme l’annonce Willy dans un post-scriptum en regard de la signature de Colette. Ce dernier en profite pour donner quelques instructions à son jeune « collaborateur » l’enjoignant lui aussi à retrouver le fameux ouvrage de Rochefort : « Mon cochon bleu, je post scriptum la lettre de ma gosse, pour te dire de chercher à la nationale la trace de Mademoiselle Bismarck. Nous partons dix jour pour Munich, et, pendant mon séjour transrhénan, il me faudra deux topos. Donc, envoie grandes manoeuvres le plus tôt possible, et soigné, mon petit chat, je t’en prie… ».
C’est sous le sceau du secret, d’une écriture assez peu soignée, que Colette sollicite l’appui de son amie de toujours pour soutenir la nouvelle carrière politique de son mari Henri de Jouvenel : « Ma très chère créature Ceci est une lettre à laquelle tu ne devras pas répondre. […] Mais ne me réponds pas. Car Sidi se jette sur ton écriture avec un appétit que je partage, et il ne me pardonnerait pas d’avoir voulu soulever le chape de plomb de sa modestie. »L’année 1917 est jalonnée de séjours à Rome, organisés au rythme des missions diplomatiques de Henri de Jouvenel (surnommé Sidi) désormais délégué de la Triple Entente : « Mabilleau emporte dans sa poche, ce soir mercredi, 21. Une lettre de Sidi, concernant maints graves sujets, la soie, - soumi ???, - Barrère, - ??? qui point à l’horizon – enfin : Léon Bourgeois. »Ainsi évoque-t-elle la présence de Léopold Mabilleau, Léon Bourgeois, Camille Barrère… dans le sillage de ce brillant époux qu’elle admire « Je ne puis qu’admirer sans restriction la rapidité avec laquelle Sidi a fait siennes, depuis son arrivée en Italie, certaines questions lourdes, - la passion, la persuasion et l’autorité qu’il dépense pour des buts excellents. On l’apprécie on l’aime ici, on l’écoute. J’en suis enchantée. Il a une idée de voyage (et de mission) Léon Bourgeois que je ne te conterai pas, mais dont tu entendras inévitablement parler. »Trace d’onglet en marge.
non datée, 4 pages in-8 : 210 x 135, sur un feuillet à l'en-tête de Claridge's Hotel, 74 Avenue des Champs Élysées, accompagnée de son enveloppe timbrée à la date du 19 février 1932.
Très intéressante lettre dans laquelle Colette évoque un moment crucial de sa vie, à savoir la création de son institut de beauté situé rue de Miromesnil à Paris. Elle décrit à son amie l’excitation qui accompagne cette naissance qui l’accapare tout entière : « Nous travaillons beaucoup. L’usine nous voit souvent. Je gratte aussi le papier, naturellement. Nos « produits » sont des merveilles, - et je ne blague pas. Et puis on nous fait d’ici et de là des propositions que nous devons avoir l’héroïsme de ne pas accepter. Et puis… et puis. Voilà pourquoi je n’ai pas écrit. »Suit un long paragraphe sur les sourdes-muettes d’Auray, dans lequel elle explique à son amie le travail des éducatrices : « J’ai vu les sourdes-muettes à Auray, en Bretagne, autrefois. Et j’ai admiré aussi avec horreur, les saintes qui se vouent à elles. Tu sais comment les éducatrices leur apprennent à parler ? En leur tenant les doigts dans la bouche, et en mettant les doigts des muettes dans leur propre bouche, pour montrer la position de la langue !!! C’est terrible. »Enfin, elle parle de la pièce de théâtre La Banque Nemo de Louis Verneuil, créée le 21 novembre 1931 au théâtre de La Michodière : « Est-ce curieux, cette vitalité de la Banque Nemo ! Personne n’y comptait, sauf peut-être Verneuil. » La pièce, qui connut un franc succès, fut par la suite adaptée au cinéma en 1934.Colette s’excuse ensuite de devoir abréger sa lettre à cause d’une conjonctivite douloureuse provoquée par : « un vent d’Est glacial, […] La longue sécheresse et le vent d’Est s’entendent pour suspendre dans l’air toutes les saloperies imaginables. »
Georges Crès & Cie, Paris 1916, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Ouvrage illustré d'un frontispice de Théophile Alexandre Steinlen. Bel et évocateur envoi autographe signé de Colette à son amante Valentine Feydeau : "A Valentine Feydeau (1) / (1) Elle n'aura le reste de la dédicace que si elle revient." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Mercure de France, 1904. . In 12, broché, non rogné, quelques piqûres sur le premier plat et le titre, envoi (Emboitage de Julie Nadaud). 119 pp., [2 ff.].
Édition originale sur papier vergé d’édition. Bel envoi à Gyp : « À madame la comtesse de Mirabeau-Martel très-déférent hommage (moi je ne sais faire parler que les bêtes…) Colette Willy. » Gyp a inscrit son chiffre « G » sur le premier plat. Un envoi aussi long de Colette à cette époque est rarissime. Joint à l’exemplaire : GYP. Lettre autographe signée à Colette, sur papier à large liseré et cachet noirs de deuil. Mardi 9, 4 pp. in 8°, en remerciements des Dialogues de bêtes. Elle lui dit « tout le plaisir que Toby-Chien et Kiki-la-Doucette m’ont fait. Leurs pensées sont délicates et leurs paroles itou. C’est joli, joli, un bijou ! Je vous remercie d’avoir pensé à l’ours du boulevard Bineau […] »
Colette YVER - [Antoinette de Bergevin] - [Segré 1874 - Rouen 1953] - Ecrivaine française
Reference : 33086
1 page in4 - Bon état -
Elle le remercie pour les renseignements fournis et lui envoie sa demande au Général Fayolle "qui est désormais entre [ses] mains" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Colette YVER - [Antoinette de Bergevin] - [Segré 1874 - Rouen 1953] - Ecrivaine française
Reference : 33222
2 pages in4 - Bon état -
Elle souhaiterait aller au front français en Italie pour le compte de la Revue de Paris et faire un article "sur notre front français en Italie, sur les organisations du Service de Santé, les transports des blessés, les modes de ravitaillement des troupes" - Elle aimerait y rencontrer des officiers qui la renseigneraient et lui montreraient "des spectacles que je pourrai décrire" - Elle a déjà fait une mission de ce genre dans la Somme en 1916, et au Front belge récemment - Ses articles paraissent avoir un "effet moral sur les civils" - Elle souhaite donc avoir une "mission de presse" avec toutes les autorisations nécessaires - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Colette YVER - [Antoinette de Bergevin] - [Segré 1874 - Rouen 1953] - Ecrivaine française
Reference : 33087
10 pages grand in4 - Bon état -
Beau manuscrit de la Dixième et dernière Lettre à un jeune mari parue en feuilleton dans l'Eclair en 1929 : "Ne vous ai-je pas entendu,à Elbeuf même, railler avec persistance les délicatesses de Marie-Edith qui refait dix fois sa robe parce que rien ne saurait la satisfaire; ou qui lit et relit pendant un mois et simultanèment deux livres de Mauriac et de Drieu La Rochelle pour établir une comparaison essentielle entre des visions si détaillées ...de la vie intérieure humaine"...- Longue conversation entre Alain et Colette Yver au sujet du couple qu'il forme avec Marie-Edith - Beau texte - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
1 page à l'encre verte, datée 4 mars 1953. Colinet félicite et remercie Noël Arnaud de sa revue Le Petit Jésus… J'ai traversé une région où les nuages étaient si bas qu'ils me détrempaient les organes loco-moteurs. Une belle éclaircie toutefois : la réception du n° 6 du Petit Jésus dont je suis vraiment confus de venir vous féliciter et remercier si tardivement. Il décide un versement mensuel pour un nouvel abonnement à la revue ainsi qu'aux Cahiers du Collège de 'Pataphysique. (…) Et dans la marge : " Reproduction interdite " : Au verso, mes traits survivants tels que j'ai pu les repêcher, il y a quelques heures à peine dans mon miroir. Au verso : autoportrait de Colinet en couleurs à l'encre de Chine et aquarelle, format 13,2 × 9, signé en bas à droite P.C. et daté 3/53.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
2 pages, 13,2 × 8,9 à l'encre verte, 31 août 1953. J'espère que vous avez bien reçu, il y a plusieurs mois déjà, les 3 otaries acrobatiques mises bas selon votre désir. A présent je lis dans " Les Temps Mêlés ", outre votre prose très bien venue et très stimulante, que le Petit Jésus n° 7 publie du Colinet, du Piqueray, du Schwitters, du Blavier, etc. Il est évident que je ne puis rester indifférent à une telle annonce. Il lui demande si ce n° 7 est déjà paru, s'il y a eu des tirés à part avec les frontispices [de son neveu Robert Willems]. Quand recevrons-nous toutes ces choses excitantes ? Piqueray et lui veulent l'aider en achetant des tirés à part… D'autre part, il va de soi que je reste abonné à la nouvelle série du P'tit. Des Cahiers du Collège de 'Pataphysique, il n'a que le n° 7 qu'il n'a pas encore payé mais espère y arriver bientôt en souhaitant que les publications ne soient pas épuisées. J'attends de vos nouvelles cher ami Arnaud.
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[Capacci] - COLINET Paul, PIQUERAY Marcel et Gabriel, LECOMTE Marcel
Reference : 003017
(1946)
Bruxelles La Boétie 1946 In-12 Broché Edition originale
Edition originale de cette étude, illustrée d'un portrait du peintre et de 30 reproductions d'oeuvres. Tirage à 1500 exemplaire numérotés, celui-ci portant un ENVOI autographe signé de Bruno Capacci. Bon exemplaire 0
1 vol. in-4 br., A. Parent, Paris, 1868, 44 pp.
Bon état. Envoi de l'auteur au Docteur Ducourneau sur le premier plat.