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‎VIVIEN Renée‎

Reference : 79031

(1900)

‎Lettre d'amour autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : "Tu veux entrer dans mon cur ? Mon cur n'est qu'un miroir où tu te mires..."‎

‎s.l. [Londres] Le 20 mars [1900], 9,9x15,2cm, 4 pages sur un double feuillet.‎


‎Très longue lettre autographe manuscrite de Renée Vivien signée « Pauline » rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier à en-tête du 24 Hyde Park Street.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre d'amour expédiée depuis Londres alors que Renée est auprès de sa famille : «Quelle lente et lourde journée, mon tout petit ! j'en ai tout le poids sur le cur Dieu, que j'ai mal, que je m'ennuie ! Ce matin, j'avais un faible rayon d'espoir, je croyais peut-être te rejoindre bientôt, ou même tout de suite, hélas ! hélas ! hélas ! Il est arrivé ce que je craignais, j'ai dû rester On se serait étonné, on aurait trouvé ça louche, si j'étais partie tout de même.» Cela ne fait que quelques mois que Renée et Natalie se fréquentent et on peut lire ici l'importance que revêt cette relation pour la Muse aux violettes qui n'a de cesse de se flageller: «Ta pauvre lettre, où chaque mot respire la mélancolie et la souffrance, me brise le cur. Je souffre, en la lisant, tout ce que tu as souffert. Pardonne-moi, Natalie, ma bien-aimée ! Tes reproches sont si doux qu'ils me déchirent l'âme plus que toutes les récriminations amères qu'un autre être moins aimant m'aurait criées... J'ai eu tort, cent fois tort, mille fois tort, de rester pourquoi donc ai-je obéi à un fantôme de Devoir, à un spectre de Pitié qui, je ne sais pourquoi, m'obsède et vient m'ôter des heures divines que le Destin pitoyable m'accorde... La réalité, c'est l'Amour, il n'y a que lui, rien n'est en dehors de lui, et, on souffre toujours de l'avoir sacrifié à quelque chose, si sainte soit-elle...» Très belle lettre empreinte de la dévorante passion de la Muse aux violettes pour son Amazone. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon,Ibid.) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVIEN Renée‎

Reference : 78722

(1906)

‎Poème autographe à Kérimé "Pour elle seule" [Eminé]‎

‎s.l. s.d. (1906), 17,7x21,9cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Poème autographe intitulé "Pour elle seule", dédié et offert à Kérimé. Deux pages rédigées à l'encre violette sur un feuillet de papier ligné et margé, au total 30 vers en alexandrins. Le poème a été publié sous le titre "Eminé" dansÀ l'Heure des Mains jointes (Alphonse Lemerre,1906). Cette première version manuscrite comporte plusieurs variantes avec le texte imprimé. Certains vers ont même totalement été abandonnés : "Et lui dirai : Voici que les temps sont venus / Visage détaché sur le fond d'une trame ; / Mais je dédaignerai les arbres aux troncs d'or / Et les fleurs de saphir pour un plus beau trésor." Le couchant répandra la neige des opales, Et l'air sera chargé d'odeurs orientales Les caïques furtifs jetteront leur éclair De poissons argentins qui sillonnent la mer. Ce sera le hasard qu'on aime et qu'on redoute. A pas lents, mon destin marchera sur la route. Je le reconnaîtrai parmi les inconnus Et lui dirai : Voici que les temps sont venus. Et mon destin aura la forme d'une femme, Visage détaché sur le fond d'une trame ; Et mon destin aura de profonds cheveux bleus. Ce sera le fantasque et le miraculeux. Involontairement, comme lorsque l'on pleure Je me répéterai : toute femme a son heure. «Aucune ne sera pareille à celle-ci. «Nul être n'attendra ce que j'attends ici.» Celle qui brillera dans l'ombre solitaire M'emmènera dans le domaine du mystère. Près d'elle, j'entrerai, pâle comme Aladdin Dans un prestigieux et terrible jardin. Mon cher destin, avec des lenteurs attendries, Détachera pour moi des fruits de pierreries. Mais je dédaignerai les arbres aux troncs d'or Et les fleurs de saphir pour un plus beau trésor. Car je mépriserai le soleil et la lune Et les astres fleuris, pour cette femme brune. Ses yeux seront l'abîme où sombre l'univers Et ses cheveux seront la nuit où je me perds. A ses pieds nus, pleurant d'extases infinies, Je laisserai tomber la lampe des génies. Considérée comme une oeuvre littéraire à part entière, l'importante correspondance de Renée Vivien à Kérimé est parsemée de très rares poèmes qui subliment toute la passion amoureuse de la poétesse pour sa muse orientale. «Au printemps 1904, Vivien reçut une lettre inattendue. Une mystérieuse jeune femme turque, habitant Constantinople et qui signait Kérimé Turkhan-Pacha, lui parlait avec enthousiasme d'un livre d'elle qu'elle venait de lire. [...] Intriguée en même temps que flattée, Vivien répondit à l'inconnue [...] Cette lettre allait être suivie de plus d'une centaine d'autres et de dizaines de cartes postales à Kérimé Turkhan-Pacha. [...] Lorsque, pendant l'été 1905, Vivien fera en compagnie de Natalie Barney un pèlerinage à Lesbos, elle tiendra absolument à s'arrêter à Constantinople pour faire la connaissance de la romanesque (ainsi se l'imaginait-elle) Kérimé. Elle la reverra à plusieurs reprises, toujours à Constantinople, et leur correspondance se poursuivra jusqu'en 1908. Née en 1876, Kérimé Turkhan-Pacha appartenait à la haute société de Constantinople. Très cultivée, élevée à la française, elle brillait dans les salons de la capitale ottomane. Elle s'y distinguait par une réelle beauté [...]. Cette séduisante créature, que Vivien devait s'imaginer alanguie sur des coussins dans l'ombre d'un harem du Bosphore, avait épousé vers 1900 un Turc bien plus âgé qu'elle, Turkhan-Pacha. [...] Devenue veuve, Kérimé vécut à Paris, où elle aura l'occasion de fréquenter Natalie Barney, puis mourut à Athènes en 1948. Mondaine et fort belle, [...] Kérimé appartenait à l'élite turque [...] dont les femmes commençaient à changer de mentalité. Tout comme les Désenchantées de Loti [...] Kérimé supportait difficilement les anciens usages de son pays. «J'étais très jeune et j'étais cloîtrée et n'aspirais qu'à mordre à tous les fruits défendus», avouera-t-elle à Le Dantec. [...] Kérimé représentait pour Vivien le mirage de l'Orient, qui avait déjà fasciné tout le XIXe siècle: Chateaubriand, Delacroix, Nerval, Flaubert, Loti, Barrès... [Le] romantisme turc imprégnait alors la littérature française. Jean Lorrain avait publié en 1898 La Dame turque (autre femme de pacha...) et Loti allait, en 1906, publier son fameux roman Les Désenchantées.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Cette superbe élégie à sa "sultane du Bosphore" reprend tous les éléments de cette mythologie esthétique dans une superbe réappropriation sapphique des langueurs et de la sensualité de l'Orient fantasmé. D'une insigne rareté, les manuscrits à ses amantes de cette icone du lesbianisme moderne sont absents de la plupart des collections publiques, à l'exception notable du fonds Jacques Doucet, qui possède neuf poèmes de Vivien à Natalie Clifford Barney. Seuls quatre poèmes manuscrits à Kérimé sont connus à ce jour. Provenance : Kérimé Turkhan-Pacha. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVIEN Renée‎

Reference : 78723

(1907)

‎Poème autographe à Kérimé "Que la volupté est triste...!" [Paroles soupirées]‎

‎Constantinople s.d. (1907), 21x27cm, 1/2 page et quelques lignes sur un feuillet.‎


‎Poème autographe intitulé "Que la volupté est triste...!", dédié et offertà Kérimé. Une demi-page rédigée à l'encre noire sur un feuillet à en-tête du Péra-Palace & Summer-Palace de Constantinople, soit un total de 15 vers en alexandrins. Le poème a été publié sous le titre "Paroles soupirées" dansFlambeaux éteints(Edward Sansot &Cie,1907).Cette première version manuscrite comporte plusieurs variantes avec le texte imprimé. Certains vers ont même totalement été abandonnés : "Pareille au chant brisé qui vient nous décevoir, / Avec les cierges d'or allumés dans le soir" Quelle tristesse après le plaisir, mon amie, Quand le dernier baiser, plus triste qu'un sanglot, S'échappe en frémissant de ta bouche blêmie, Et que, mélancolique et lente, sans un mot, Tu t'éloignes à pas songeurs, ô mon amie ! Pareille à la douleur des adieux, dans le soir, L'angoisse qui vient de la volupté lasse ! Pareille au chant brisé qui vient nous décevoir, Pareille au noir cortège impérial qui passe Avec les cierges d'or allumés dans le soir... Et je te sens déçue et je me sens lointaine... Nous demeurons, avec les yeux de l'exilé, Suivant, tandis qu'un fil d'or frêle nous enchaîne, Du même regard las notre rêve envolé... Autre déjà, tu me souris, déjà lointaine... Considérée comme une oeuvre littéraire à part entière, l'importante correspondance de Renée Vivien à Kérimé est parsemée de très rares poèmes qui subliment toute la passion amoureuse de la poétesse pour sa muse orientale. «Au printemps 1904, Vivien reçut une lettre inattendue. Une mystérieuse jeune femme turque, habitant Constantinople et qui signait Kérimé Turkhan-Pacha, lui parlait avec enthousiasme d'un livre d'elle qu'elle venait de lire. [...] Intriguée en même temps que flattée, Vivien répondit à l'inconnue [...] Cette lettre allait être suivie de plus d'une centaine d'autres et de dizaines de cartes postales à Kérimé Turkhan-Pacha. [...] Lorsque, pendant l'été 1905, Vivien fera en compagnie de Natalie Barney un pèlerinage à Lesbos, elle tiendra absolument à s'arrêter à Constantinople pour faire la connaissance de la romanesque (ainsi se l'imaginait-elle) Kérimé. Elle la reverra à plusieurs reprises, toujours à Constantinople, et leur correspondance se poursuivra jusqu'en 1908. Née en 1876, Kérimé Turkhan-Pacha appartenait à la haute société de Constantinople. Très cultivée, élevée à la française, elle brillait dans les salons de la capitale ottomane. Elle s'y distinguait par une réelle beauté [...]. Cette séduisante créature, que Vivien devait s'imaginer alanguie sur des coussins dans l'ombre d'un harem du Bosphore, avait épousé vers 1900 un Turc bien plus âgé qu'elle, Turkhan-Pacha. [...] Devenue veuve, Kérimé vécut à Paris, où elle aura l'occasion de fréquenter Natalie Barney, puis mourut à Athènes en 1948. Mondaine et fort belle, [...] Kérimé appartenait à l'élite turque [...] dont les femmes commençaient à changer de mentalité. Tout comme les Désenchantées de Loti [...] Kérimé supportait difficilement les anciens usages de son pays. «J'étais très jeune et j'étais cloîtrée et n'aspirais qu'à mordre à tous les fruits défendus», avouera-t-elle à Le Dantec. [...] Kérimé représentait pour Vivien le mirage de l'Orient, qui avait déjà fasciné tout le XIXe siècle: Chateaubriand, Delacroix, Nerval, Flaubert, Loti, Barrès... [Le] romantisme turc imprégnait alors la littérature française. Jean Lorrain avait publié en 1898 La Dame turque (autre femme de pacha...) et Loti allait, en 1906, publier son fameux roman Les Désenchantées.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Cette superbe élégie à sa "sultane du Bosphore" reprend tous les éléments de cette mythologie esthétique dans une superbe réappropriation sapphique des langueurs et de la sensualité de l'Orient fantasmé. D'une insigne rareté, les manuscrits à ses amantes de cette icone du lesbianisme moderne sont absents de la plupart des collections publiques, à l'exception notable du fonds Jacques Doucet, qui possède neuf poèmes de Vivien à Natalie Clifford Barney. Seuls quatre poèmes manuscrits à Kérimé sont connus à ce jour. Provenance : Kérimé Turkhan-Pacha. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVIEN Renée‎

Reference : 78737

(1900)

‎Poème d'amour autographe inédit à Natalie Clifford Barney "A l'absente"‎

‎s.l. 20 mars 1900, 10x15,7cm, 2 pages sur un double feuillet.‎


‎Poème autographe intitulé "A l'absente" et adressé à Natalie Clifford Barney. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête du 24 Hyde Park Street. Ce poème de trois strophes en octosyllabes est à notre connaissance inédit. Il est précédé, sur le premier volet de ce double feuillet, d'un petit message manuscrit : "Voici des vers que j'ai faits, - je dirais plutôt des larmes que j'ai versées - pour toi. Tourne la page, tu les y trouveras, dans toute leur mélancolie." Oui, c'est toi mon rêve suprême Pendant ces longs, ces mornes jours Où je pleure au fond de moi-même L'exil triste de mes amours! [...] N'as-tu pas entendu, ma blonde, Le bruit d'un sanglot qui revient Dans le cur de la nuit profonde? - C'est mon amour qui se souvient. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVIEN Renée‎

Reference : 78724

(1907)

‎Poème d'amour autographe à Kérimé "Je cacherai ma flûte"‎

‎s.l. s.d. (1907), 15,7x23,1cm, 1 page 1/2 sur 2 feuillets.‎


‎Poème autographe intitulé "Je cacherai ma flûte",dédié et offertà Kérimé ("Pour le petit faune"). Une page et demie rédigée à l'encre violette sur deux feuillets bordés d'un liseret de violettes,soit un total de 32 vers en alexandrins. Le poème a été publié sous ce même titre dansFlambeaux éteints(Edward Sansot &Cie,1907). Cette première version manuscrite comporte quelques variantes avec le texte imprimé. Je m'écoute, avec des frissons ardents, Moi, le petit faune au regard farouche... L'âme des forêts vit entre mes dents Et le Dieu du rythme habite ma bouche. Dans ce bois, loin des aegipans rôdeurs Mon cur est plus doux qu'une rose ouverte; Les rayons, chargés d'heureuses odeurs, Dansent au son frais de ma flûte verte. Mêlez vos cheveux et joignez vos bras Sur l'herbe humide où le bélier s'ébroue, Nymphes des halliers! - ne m'approchez pas, Allez rire ailleurs pendant que je joue. Car j'ai la pudeur de mon art sacré, Et, pour honorer la muse hautaine Je chercherai l'ombre et je cacherai Mes pipeaux vibrants dans le creux d'un chêne. Parmi la tiédeur, parmi les parfums, Je jouerai le long du jour, jusqu'à l'heure Des churs turbulents et des jeux communs Et des seins offerts que la brise effleure. Je tairai mon chant pieux et loyal Aux amants de vin, aux chercheurs de proie Seul le vent du soir apprendra mon mal Et les arbres seuls apprendront ma joie. Je défends ainsi mes instants meilleurs... Vous qui m'épiez de vos yeux de chèvres, Ô mes compagnons ! allez rire ailleurs Pendant que le chant fleurit sur mes lèvres. Sinon, je suis faune après tout, si beau Que soit mon chant, et, bouc qui se rebiffe, Je me vengerai d'un coup de sabot Et d'un coup de corne et d'un coup de griffe. Considérée comme une oeuvre littéraire à part entière, l'importante correspondance de Renée Vivien à Kérimé est parsemée de très rares poèmes qui subliment toute la passion amoureuse de la poétesse pour sa muse orientale. «Au printemps 1904, Vivien reçut une lettre inattendue. Une mystérieuse jeune femme turque, habitant Constantinople et qui signait Kérimé Turkhan-Pacha, lui parlait avec enthousiasme d'un livre d'elle qu'elle venait de lire. [...] Intriguée en même temps que flattée, Vivien répondit à l'inconnue [...] Cette lettre allait être suivie de plus d'une centaine d'autres et de dizaines de cartes postales à Kérimé Turkhan-Pacha. [...] Lorsque, pendant l'été 1905, Vivien fera en compagnie de Natalie Barney un pèlerinage à Lesbos, elle tiendra absolument à s'arrêter à Constantinople pour faire la connaissance de la romanesque (ainsi se l'imaginait-elle) Kérimé. Elle la reverra à plusieurs reprises, toujours à Constantinople, et leur correspondance se poursuivra jusqu'en 1908. Née en 1876, Kérimé Turkhan-Pacha appartenait à la haute société de Constantinople. Très cultivée, élevée à la française, elle brillait dans les salons de la capitale ottomane. Elle s'y distinguait par une réelle beauté [...]. Cette séduisante créature, que Vivien devait s'imaginer alanguie sur des coussins dans l'ombre d'un harem du Bosphore, avait épousé vers 1900 un Turc bien plus âgé qu'elle, Turkhan-Pacha. [...] Devenue veuve, Kérimé vécut à Paris, où elle aura l'occasion de fréquenter Natalie Barney, puis mourut à Athènes en 1948. Mondaine et fort belle, [...] Kérimé appartenait à l'élite turque [...] dont les femmes commençaient à changer de mentalité. Tout comme les Désenchantées de Loti [...] Kérimé supportait difficilement les anciens usages de son pays. «J'étais très jeune et j'étais cloîtrée et n'aspirais qu'à mordre à tous les fruits défendus», avouera-t-elle à Le Dantec. [...] Kérimé représentait pour Vivien le mirage de l'Orient, qui avait déjà fasciné tout le XIXe siècle: Chateaubriand, Delacroix, Nerval, Flaubert, Loti, Barrès... [Le] romantisme turc imprégnait alors la littérature française. Jean Lorrain avait publié en 1898 La Dame turque (autre femme de pacha...) et Loti allait, en 1906, publier son fameux roman Les Désenchantées.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Cette superbe élégie à sa "sultane du Bosphore" reprend tous les éléments de cette mythologie esthétique dans une superbe réappropriation sapphique des langueurs et de la sensualité de l'Orient fantasmé. D'une insigne rareté, les manuscrits à ses amantes de cette icone du lesbianisme moderne sont absents de la plupart des collections publiques, à l'exception notable du fonds Jacques Doucet, qui possède neuf poèmes de Vivien à Natalie Clifford Barney. Seuls quatre poèmes manuscrits à Kérimé sont connus à ce jour. Provenance : Kérimé Turkhan-Pacha. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVIEN Renée & ZUYLEN Hélène de‎

Reference : 79017

(1906)

‎Lettre autographe signée de Renée Vivien et Hélène de Zuylen adressée à Natalie Clifford Barney : "Dis à tes cheveux que je les aime."‎

‎s.l. [Paris] s.d. [ca 1906], 11,5x15,9cm, 4 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée "Paul" de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à liseré de violettes. La baronne Hélène de Zuylen a adjoint un petit message manuscrit signé à la fin de la lettre : "Paule a raison vous êtes un être charmant et féerique!"Pliures transversales inhérentes à l'envoi. "Cher Tout-Petit, Ton domestique est venu dire que tu nous rejoindrais au théâtre. Mais il n'y a pas de théâtre! Peux-tu dîner avec nous jeudi ou vendredi? Si, dans la soirée de jeudi, tu n'es libre qu'après le dîner, viens nous rejoindre à n'importe quelle heure. Donne-moi un petit coup de téléphone pour me dire ce que tu feras et si je dois te faire chercher et à quelle heure? Dis à tes cheveux que je les aime." C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon,Ibid.) Précieuse et très rare lettre de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVIER (Robert)‎

Reference : 18178

‎ET LA POESIE FUT LANGAGE,Turold, Villon, Racine, Verlaine, Mallarmé.‎

‎ Bruxelles, Palais des Académies, 1954. In-8 br., 232 pp. Ex. en bonne condition. Envoi autographe de l'auteur.‎


Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

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‎VIZIER (Marcel) -‎

Reference : 43827

‎Le ciel après l'orage. Poèmes. ‎

‎ Préface de Jean Montaurier. Rodez : Editions Subervie, 1975. Un volume broché (14,5x18,5 cm), 90 pages. Première édition avec un envoi autographe signé de Marcel Vizier à Lucien Chevalier. Petites rousseurs en couverture et une trace de feutre en quatrième, intérieur en bon état. ‎


Le Livre à Venir - Chantelle

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‎VIZIER (Marcel) -‎

Reference : 43826

‎Les Sables du silence. Poèmes.‎

‎ Préface de Jacques de Bourbon Busset. Montluçon : A compte d'auteur, 1977. Un volume broché (14,2x19,5 cm), 79 pages. Dessins en hors texte de Latallerie-Beurier. Edition originale tirée à 400 exemplaires numérotés avec un envoi autographe de Marcel Vizier à Lucien Chevalier. Bon état. ‎


Le Livre à Venir - Chantelle

Phone number : 06 44 78 76 58

EUR20.00 (€20.00 )

‎VIZIER (Marcel) -‎

Reference : 43828

‎Rien que la neige. Poèmes.‎

‎ A compte d'auteur, 1980. Un volume broché (14,5x21 cm), 68 pages. Première édition avec un envoi autographe signé de Marcel Vizier à Lucien Chevalier. Bon état. ‎


Le Livre à Venir - Chantelle

Phone number : 06 44 78 76 58

EUR20.00 (€20.00 )

‎VLADY Marina‎

Reference : 80832

(1993)

‎Le voyage de Sergueï Ivanovitch‎

‎Fayard, Paris 1993, 15,5x23,5cm, broché.‎


‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire. Envoi autographe daté et signé de Marina Vlady à une femme prénommée Anne-Thérèse. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR70.00 (€70.00 )

‎VLADY Marina‎

Reference : 79040

(1987)

‎Vladimir ou le Vol arrêté‎

‎Fayard, Paris 1987, 15,5x23,5cm, broché.‎


‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire malgré de légères taches sans gravité sur le premier plat. Hommage autographe signé de Marina Vlady sur la page de faux-titre. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR50.00 (€50.00 )

‎VLAMINCK.‎

Reference : 10213

(1936)

‎Le Chemin qui mène à rien.‎

‎Paris Denoël et Steele 1936 1 vol. broché in-12, broché, couverture illustrée, 277 pp. Edition originale. Exemplaire du service de presse avec un envoi de l'auteur à Maurice Delamain, son éditeur chez Stock. Prière d'insérer conservé.‎


Vignes Online - Eymoutiers
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Phone number : 05 55 14 44 53

EUR200.00 (€200.00 )

‎VLAMINCK‎

Reference : DQO-400

‎LE GARDE-FOU Roman‎

‎Flammarion, Paris, 1958. In-12, broché, 249 pages. Edition originale sur papier d'édition (après 30 ex. sur chiffon). Envoi autographe de l'auteur. Pages jaunies.‎


Phone number : 06 37 66 58 01

EUR60.00 (€60.00 )

‎VLAMINCK Maurice‎

Reference : 014284

(1936)

‎Désobéir‎

‎Paris Corréa 1936 In-12 Broché Dédicacé par l'auteur‎


‎Edition originale. Exemplaire du service de presse. ENVOI AUTOGRAPHE de l'auteur à André Warnod. Très bon 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

EUR60.00 (€60.00 )

‎VLAMINCK Maurice de‎

Reference : 45127

(1941)

‎La mort de Mindrais‎

‎Corrêa, Paris 1941, 12x19cm, broché.‎


‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux envoi autographe signé de Maurice de Vlaminck à son ami montmartrois Pierre Mac Orlan : " ... son vieux copain..." Dos légèrement insolé, petites taches marginales sur le premier plat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR400.00 (€400.00 )

‎VLAMINCK Maurice de ‎

Reference : 89

‎L.A.S. adressée à [Christian] Zervos. Rueil-la-Gadelière, sans date. 1 p. petit in-4.‎

‎ « Mon cher Zervos, Si vous pensez faire paraître ce que je vous ai envoyé, veuillez donc ajouter sur le texte ces deux lignes.Pour elle tout ça ne veut rien dire, mais elle sait « que ça fait bien ». Dimanche dernier Vollard étant venu déjeuner à la maison j’ai eu toutes les peines du monde à l’empêcher de se couper les cheveux à la garçonne. Elle tient à montrer qu’elle est au courant des dernières créations de Paris et qu’il ne faut pas qu’on la prenne pour une imbécile ».Ce qui est souligné est à ajouter.Bien cordialementVlaminck ». ‎

‎[Christian Zervos (1889-1970) était critique d’art et écrivain, fondateur de la Revue Cahiers d’Art en 1926.Ambroise Vollard (1866-1939) était marchand d’art. Celui qui donna sa 1ere exposition à Cézanne et Picasso, s’intéressa à Vlaminck dès 1905 et lui consacrera une exposition en 1908. Il meurt dans un « accident de voiture », la nuque brisée par un bronze de Maillol]. ‎


L.A.S. adressée à [Christian] Zervos. Rueil-la-Gadelière, sans date. 1 p.  petit in-4.. VLAMINCK Maurice de L.A.S. adressée à [Christian] Zervos. Rueil-la-Gadelière, sans date. 1 p.  petit in-4.. VLAMINCK Maurice de

Phone number : 0660877546

EUR500.00 (€500.00 )

‎VLAMINCK Maurice de‎

Reference : 68468

(1936)

‎Le chemin qui mène à rien‎

‎Denoël & Steele, Paris 1936, 12x19cm, broché.‎


‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Claires rousseurs sans gravité sur les plats, exemplaire complet de son prière d'insérer. Envoi autographe signé de Maurice de Vlaminck à monsieur Van de Voerde. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR100.00 (€100.00 )

‎VLAMINCK Maurice de‎

Reference : 60001

(1958)

‎Le garde-fou‎

‎Flammarion, Paris 1958, 12x19cm, broché.‎


‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux envoi autographe signé de Maurice de Vlaminck à son ami montmartrois Pierre Mac Orlan : " ... son vieil ami le peintre Vlaminck..." Piqûres en tête du premier plat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR400.00 (€400.00 )

‎VLAMINCK Maurice de‎

Reference : 86962

(1941)

‎Lettre autographe datée et signée à son ami Francis Carco : "On a du te raconter des conneries... Mon cher Carco les gens sont vaches !"‎

‎Rueil-la-Godelière (Eure-et-Loir) 16 Juillet 1941, 15,5x19,5cm, deux pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe datée et signée de Maurice de Vlaminck, adressée, depuis sa maison de la "Tourillière" à Rueil-la-Godelière en Eure-et-Loir, à son ami Francis Carco, 31 lignes à l'encre noire sur un double feuillet. Une pliure centrale inhérente à l'envoi postal, mouillures claires en tête du double feuillet sans aucune atteinte au texte de la missive. Le peintre se montre très atteint et triste du refus de son amipour un projet les associant : "J'ai l'impression que tu ne dis pas la vérité. Ces raisons que tu invoques pour expliquer ton refus ne sont pas les vraies. Tu as peut être du travail mais cela n'a rien à faire "je ne suis pas bon" Il tente de rassurer Francis Carco, persuadé qu'il est que son ami a été mal renseigné ou influencé : "Je peux t'affirmer que personne ne connait le manuscrit... A mon avis c'est regrettable pour nous deux. Mon cher Carco les gens sont vaches ! " Sans grande rancune, il l'invite dans sa maison d'Eure-et-Loirde la "Tourillière" : "Viens donc dîner à la Tourillière. Tu ne perdras pas ta soirée. Enfin avec toute mon amitié, mes deux mains. Vlaminck. P.S. Qu'est-ce que tu risques ? " mais reste fortement préoccupé par le rejet de son ami : "Cette histoire m'agace... Quant à la pièce je m'en fous ! Mais je voudrais savoir ce qu'il y a derrière ton refus... Ce qu'on a t'a dit !" - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR450.00 (€450.00 )

‎VLAMINCK (Maurice de) peintre français (1876-1958)‎

Reference : 48C29

‎Photo représentant une de ses œuvres, avec au verso sa signature autographe, datée 1908, et titrée « Nature morte »‎

‎Ces annotations sont entièrement de la main du peintre. Cachet de la galerie Kahnweiler où ce tableau était exposé. (18,5 x 14,5 cm). ‎


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Phone number : 33 01 45 66 48 65

EUR380.00 (€380.00 )

‎VLASSENKO (Natalie).‎

Reference : 13299

(1978)

‎On voit des fleurs à l'intérieur.‎

‎Paris Editions de Minuit, coll. "Autrement dites" 1978 1 vol. broché in-8, broché, 146 pp. Edition originale (sans grand papier). Envoi de l'auteur à un critique. En parfaite condition.‎


Vignes Online - Eymoutiers
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Phone number : 05 55 14 44 53

EUR20.00 (€20.00 )

‎(VODAINE Jean) PILON Veno‎

Reference : 28367

(1968)

‎L'oracle des peintres‎

‎Vodaine, Basse-Yutz 1968, 24,5x16cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 150 exemplaires numérotés sur Ingres chiffon rose ancien signés et numérotés par l'auteur. Plats et dos partiellement ombrés, sinon bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR250.00 (€250.00 )

‎Vogel Jean: ‎

Reference : 492

(1945)

‎Flûte à tue-tête. ‎

‎Porrentruy, Aux Portes de France, 1945. Grand in-8 broché, couverture rempliée imprimée en deux tons. ‎


‎Edition originale de ce recueil de poèmes, exemplaire de presse. Enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à la rédaction de l'Illustré. Ex-libris. * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin décembre - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *‎

La Bergerie - Carouge
CHF30.00 (€32.16 )

‎VOGT (Blanche). ‎

Reference : AMA-584

(1928)

‎2 lettres autographes signées à Jeanne Landre. ‎

‎ 1928. 2 pp. 1/2 in 4°, sur papier à en-tête de l’Intransigeant. ‎


‎ — 14 juillet: «Chère grande Jeanne Landre…Si c’est votre… dernier œuf, laissez-moi vous dire que c’est votre chef-d’œuvre avec la Gargouille. Je l’ai lu page à page dans l’Œuvre… Quel jour recevez-vous sans qu’on vous embête? Je vous aime assez pour traverser la Seine pour vous…» — 6 octobre 1928: «… Comme vous me l’avez gentiment conseillé je présente une maigre candidature au Secrétariat des gens de Lettres et je viens vous demander d’être ma chère Marraine…»‎

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