Editions De Fallois Paris 2001 In-8 ( 225 X 155 mm ) de 397 pages, broché sous couverture illustrée. Edition originale. Précieux exemplaire de la bibliothèque de Renée NARCEJAC ( ou Kitty SWANSON, femme et collaboratrice de Thomas NARCEJAC célèbre écrivain de romans policiers avec son compère BOILEAU ), envoi autographe signé de l'auteur à celle-ci. Parfait état.
S.n., Lisboa s.d. (circa 1938), 19x25,5cm, broché.
Edition originale. Envoi autographe de Arlindo Camilo Monteiro en tête de la page de faux-titre. Une trace de pliure angulaire en pied du premier plat, sinon rare et agréable brochure. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Librairie Lacoustene Marseille 1976 In-8 carré ( 215 X 150 mm ) de 152 pages, broché sous couverture illustrée. EDITION ORIGINALE. Très bel exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur.Un Grand Médecin d'autrefois. Jean-Baptiste BERTRAND 1670-1752 et La Peste de Marseille en 1720.
Préface de Maurice Rat, 1 vol. in-12 br., Editions du Cerf-Volant, 1968, 99 pp.
Bel envoi de l'auteur à son préfacier : "A Maurice Rat, "Quand même", avec toute ma reconnaissance". Bon exemplaire pour cette biographe de Napoléon-Elisa Baciocchi 1806-1869), nièce de Napoléon Ier.
MONTEPIN Xavier de (Apremont 1823 - Paris 1902) - Ecrivain français
Reference : GF16173
1 page in12 + adresse - bon état -
Il envoie la dernière partie de "la Morte-Vivante" par le chemin de fer - Pour la suite, ce sera le mois prochain - "Si le manuscrit n'arrivait pas, écrivez moi" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Dentu, Paris 1877, 13x19cm, broché.
Edition originale. Envoi de Xavier de Montépin. Dos passé comportant deux petites déchirures en pied, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Niort Imprimerie Nicolas 1952 1 vol. broché in-8, broché, 80 pp. Edition originale. Envoi autographe signé de l'auteur au duc de Lévis-Mirepoix. Couverture un peu défraîchie, sinon bon exemplaire.
MONTESQIOU (Robert de) homme de lettres français, critique d’art et de littérature, poète français (1855-1921)
Reference : 115C30
« Voulez-vous me permettre de vous offrir ce billet pour vous, vos amis ou vos proches ? Ce don serait une heureuse occasion de vous rencontrer là, et vous renouveler mes affectueux hommages. ».
1 vol. in-12 reliure de l'époque plein veau marbré brun, dos lisse orné, Chez Durand, Paris, 1755, 2 ff., frontispice, 365 pp. et 1 f. n. ch.
Exemplaire modeste mais de provenance remarquable : une note manuscrite autographe de Charlotte Grouchy, l'épouse du médecin et philosophe Pierre Jean Georges Cabanis (1757-1808) précise en page de titre de l'exemplaire : "donné par M. de Condorcet". Il semble que Cabanis ait connu Condorcet lors de son admission dans le salon de Mme Helvétius. Cabanis deviendra d'ailleurs suspect en 1793 pour avoir aidé Condorcet dans sa fuite. Etat moyen (dos frotté, fentes en mors, forts travaux de vers en marges). Prix en l'état pour ce rare témoignage de l'amitié de Nicolas de Condorcet pour Cabanis et son épouse.
Editions Baudinière, Paris 1944, 14,5x23cm, broché.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés et paraphés par l'auteur sur parcheminé Japon, seuls grands papiers avec 7 Madagascar et 18 vergé extra. Rare et bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Félix Juven (Imprimerie Paul Dupont), (1905) ; petit in-8, bradel de percaline à coins vert lentilles d’eau, pièce de titre chair (reliure de l’époque) ; XXXIV, 313 pp., [1] f. de table.
Edition originale. Envoi autographe signé “A Monsieur de Miquel Souvenir d’Au Revoir. Comte Robert de Montesquiou. Juin 1905”. Ex-libris blasonné imprimé de Walther v. Miquel.Cet ouvrage est une collection d’essais sur la comtesse de Castiglione, Anna de Noailles et Lucie Delarue-Mardrus, le Docteur Joseph Charles Mardrus, Aubrey Beardsley, Jean François Raffaëlli, Antonio de La Gandara, Paul César Helleu, Madeleine Lemaire, Louise Catherine Breslau, Alfred Bruyas, Madame Aubernon, L’exposition universelle de 1900, etc. Poète, dandy, écrivain, critique, il a malgré certaines critiques, ébloui et fasciné ses contemporains par son talent et ses goûts hors du commun, au point de servir de modèle à plusieurs héros de romans de Huysmans (des Esseintes), Jean Lorrain (comte de Muzaret) et surtout Marcel Proust (le baron de Charlus). Bel exemplaire, très propre.
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S.n., Paris s.d. (circa 1910), 14x18,5cm, un feuillet.
Billet autographe signé du comte dandy, 10 lignes écrites à l'encre noire, adressé à une amie. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Chère madame et amie, si le Paris-Noël vous tombe sous les yeux, faites-moi la grâce d'y lire un mien sonnet qui, j'espère, vous plaira. Votre affectionné. Robert de M. 15 Déc." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Fontemoing & Cie, Paris 1912, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Quelques petites rousseurs en marges des plats légèrement et partiellement éclaircis. Bel envoi autographe daté et signé de Robert de Montesquiou à la comtesse de Castellane, belle-soeur du célèbre dandy Boni : "A la comtesse J. de Castellane. Vous dont les thés ont le bonheur de ne pas être "poétiques", ne les changez pas!.. RMontesquiou 1912." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., S.l. 1910, 18x11,5cm, une feuille recto verso.
Bristol autographe signé du comte dandy, 9 lignes écrites à l'encre noire, adressée à une amie sur une feuille cartonnée : "Chère amie, C'était donc pour "Femina ! " Je devrais vous en vouloir, moi qui avais prononcé, contre ce lieu, les formules exécratoires ! Enfin... je pardonne, à vous ! A vous Robert de M. 910." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., S.l. 24 Octobre 1898, 11x14cm, une feuille.
Carte-lettre autographe signée du comte dandy, 13 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher monsieur, je vous offre jeudi matin (onze et demie heures) entre bien des malles ! pour me venir voir (et montrer La Tour) selon le désir que vous m'en avez exprimé. Si 2h 1/2 vous convenait mieux voulez-vous bien me le faire savoir et recevoir mes amitiés. Cte Robert de Monstesquiou 24 oct. 14, avenue Bosquet." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.d. (ca 1920), 620 ff. sous trois chemises de 25x33cm, en feuilles sous chemises.
| Un inestimable testament poétique du mentor de Marcel Proust, qui dort à l'abri des regards depuis la mort de son auteur|<br>* L'ensemble de poèmes manuscrits autographes en grande partie inédits de Robert de Montesquiou-Fezensac est rassemblé par le comte en un recueil intitulé Le Dernier Pli des neuf voiles, dont la composition s'étend de son tout premier recueil (Les Chauves-Souris, 1892) jusqu'à son dernier triptyque (Offrandes, 1915). Ensemble manuscrit de 620 feuillets. 532 feuillets inédits, de premier jet, manuscrits au recto et numérotés au crayon, conservés dans 3 chemises en demi-maroquin rouge à coins de l'époque, étiquettes de maroquin rouge avec auteur et titre doré?; les poèmes sont ensuite placés dans des chemises avec titre manuscrit et numérotation prévue pour leur parution. Selon une note de l'auteur, «?les différences d'encre n'ont pas de signification, simple hasard de copie?». Rares feuillets de la main de son secrétaire Henri Piniaud?: f.20 du «?Huitième voile?» et f.29 du «?Neuvième voile?». 23 feuillets présentent les textes imprimés ou tapuscrits des poèmes et sont enrichis de corrections de la main de Montesquiou. Un jeu d'épreuves imprimées se trouve en tête de la première chemise, ainsi qu'un calque au crayon d'après Aubrey Beardsley réalisé par l'auteur et accompagné de ses indications manuscrites. Sublime ode au dandysme, à l'homosexualité et la beauté, cette promenade mondaine et poétique de Montesquiou plonge le lecteur dans le Paris fin-de-siècle et décadent décrit dans la Recherche du temps perdu de son ami Marcel Proust. Empreint de son enthousiasme légendaire pour l'Art pictural, décoratif, théâtral et floral, le recueil livre également des centaines de vers endeuillés par la disparition de l'amant du comte, Gabriel Yturri. Grâce à ce recueil de poèmes de Robert de Montesquiou-Fezensac dont on avait perdu toute trace depuis 1986, il est désormais possible d'achever la réhabilitation du poète aristocrate qui a longtemps incarné et façonné l'esprit parisien. Montesquiou a laissé en mai 1920 des instructions manuscrites pour la publication posthume du recueil, initialement annoncée en deux volumes, et jamais réalisée. à sa mort un an plus tard, les poèmes seront légués à son secrétaire Henri Pinard, qui les vendra à une date inconnue. Passés aux enchères le 24 novembre 1986, ils sont mentionnés dans le colloque Loire-Littérature en 1989. Ce manuscrit considérable de Montesquiou se construit comme une véritable «?demeure de poésie?» à l'image de ses célèbres appartements d'esthète décrits par Huysmans, où les «?voiles?» en enfilade contiennent des dizaines de poèmes inédits écrits parallèlement à ses précédents recueils. L'auteur a lui-même indiqué la parenté de chaque «?voile?» avec un recueil publié, annonçant ici la complétion totale de son uvre par l'ajout de poèmes qui dormaient encore dans ses papiers. Les trois épaisses chemises renferment des trésors de rareté et de curiosité, parfois tracés sur des feuilles colorées, souvent contrecollés sur de plus grandes feuilles rigoureusement ordonnées en attendant leur parution. Des poèmes écrits sans rature, fluides, à l'écriture galbée et précieuse côtoient de nombreux autres manuscrits de premier jet?: biffures et corrections témoignent également du travail en cours sur les nouveaux poèmes?; elles ont été appliquées dans les épreuves imprimées de l'ouvrage, présentes en tête de la première chemise du manuscrit. Quelques poèmes sont repris tels quels de recueils déjà parus mais sont légèrement modifiés, selon les explications données par l'auteur. Montesquiou ajoute également quelques bandes de notes manuscrites détaillant ses intentions. Le manuscrit renferme un florilège poétique d'art sacré, de fleurs rarissimes et de mobiliers anciens ornant ses célèbres appartements parisiens «?autour desquels s'étaient bâties tant de légendes?» (Jacques Saint-Cère) qui alimentèrent les personnalités de Des Esseintes, du baron Charlus, de Dorian Gray et du paon vaniteux dans le Chantecler d'Edmond Rostand. Montesquiou était d'ailleurs accablé par les traits de ces célèbres fantômes de fiction dont il serait le dénominateur commun, la matrice originelle. Les goûts qui ont forgé ces personnages poussant le raffinement à l'excès ne sont pourtant jamais loin?: porcelaines de Saxe, tasses de chine, mobilier Empire... un véritable musée de papier se construit au fil des vers, reconstituant les intérieurs si célébrés du comte?: «?[...] quand je [touchais un laque, Un ivoire, un objet [qui séduit le regard, Et du cristal [limpide ou de l'albâtre opaque Je sentais me [frôler l'effleurement de l'art?» Les «?voiles?» du recueil manuscrit regorgent de poèmes orientalistes et symbolistes où l'on croise les tableaux de Gustave Moreau, l'extase de Sainte-Thérèse du Bernin qui «?frissonne d'amour?» ou le Saint-Sébastien, martyr fétiche de l'uranisme, transpercé par les flèches de l'amour et du désir. On retrouve également les manuscrits de ses curieuses dédicaces florales et parfumées sur des papiers colorés, dans le plus pur esprit d'un Des Esseintes, réunies dans le Commentaire descriptif d'une collection d'objets de parfumerie. Ce titre hautement scientifique désignait des impressions poétiques nées d'expériences olfactives?: «?Les subtiles cassolettes / Où dort le dernier soupir / De la mort des violettes / Dans un reste d'élixir?». L'omniprésence des titres latins rappelle également la bibliothèque de son alter ego huysmansien, grand bibliomane comme Montesquiou. Dans l'intimité de l'idylle de Montesquiou, le manuscrit renferme l'ultime hommage du poète à son amant. Présenté ici dans son état final, son recueil à la mémoire de «?son fidèle Yturri?», intitulé Le Chancelier de Fleurs, est complété grâce aux soixante-dix poèmes inédits sur son compagnon. Le jeune Argentin flamboyant et ombrageux de neuf ans son cadet, que le poète, du haut de sa vénérable lignée, anoblit en «?don Gabriel de Yturri?», partagea sa vie durant vingt années. Ce dernier s'éteignit des suites de son diabète en 1905, deux mois seulement avant la mère de Marcel Proust. La sensibilité des deux amants les avait encore davantage rapprochés d'eux-mêmes et éloignés des autres, se complaisant dans la préciosité artistique, l'amour de la Beauté et du bibelot dont ces poèmes sont l'éclatant témoignage?: «?Pourtant vous êtes là, sur ce [papier sensible, Comme mon cur. Tous deux [nous sommes fiers de nous Lui, de garder encor votre image [visible, Moi, de faire durer ce qui reste de [vous?» («?Premier voile?»). L'union Montesquiou-Yturri est si fusionnelle qu'un doute plana longtemps sur le véritable auteur des vers publiés sous le nom du comte. Montesquiou n'hésite pas à placer des allusions facétieuses à son attirance homosexuelle qu'il condamne - pour le moins hypocritement - chez ses contemporains et ses prédécesseurs, notamment dans un sonnet sur Philippe d'Orléans, installant une statue lascive d'Antinoüs et Hadrien?: «?Accoudés l'un à l'autre, ils sont debout et nus / Leur mollesse les unit, mais leur type contracté [...] Seul, le passant lettré sait ce qui les diffame / Et que, pour sa gouverne, en ce lieu les a mis / Monsieur frère du Roi, qui n'aime pas Madame?!?» («?Sixième voile?»). à la mort d'Yturri, Montesquiou inconsolable publie Le Chancelier, recueil poétique et biographique en l'honneur de ce messager tant aimé, qui portait les fameux bouquets que le poète offrait à ses proches. Leur relation houleuse et passionnelle transpire de ces lignes macabres aux accents désespérés, dévoilées après sa propre disparition?: «?Vous qui m'avez, d'hier, devancé [dans la tombe. Vous avez en cela, qui ne m'est [point offert. Déjà le jour descend, le soir naît, la [nuit tombe. Et je demeure seul, comme [l'anneau de fer.?» Avec la publication du Dernier Pli des neuf voiles, Montesquiou espérait le triomphe posthume de ses uvres poétiques, tandis que ses mémoires - qui, eux, ont été édités - assureraient sa renommée en tant que chroniqueur de son temps. Jaloux de son protégé Marcel Proust, désormais couronné de gloire et d'honneurs, Montesquiou se souvient amèrement des temps où son jeune disciple s'initiait auprès de lui aux arcanes de la haute société et aiguisait ses aspirations littéraires. Les deux hommes accusent en 1905 le deuil d'une mère vénérée et d'un compagnon irremplaçable, qui les unit étroitement. Proust a par la suite fameusement sacrifié son amitié avec le comte pour son grand uvre, exposant sans pitié ses vices au travers du baron de Charlus, en qui Montesquiou s'était aisément reconnu malgré les dénégations de l'écrivain. Leurs caractères capricieux et la réclusion de Proust eurent raison de cette amitié fraternelle, qui influença néanmoins grandement le style et la substance de la Recherche du temps perdu. Passées ses déceptions avec les littérateurs, Montesquiou se montre plus clément avec les poètes, et notamment l'inconstant D'Annunzio avec lequel il eut des relations troublées, mais aussi Paul Verlaine dont il fut proche durant les dernières années de l'auteur des Poèmes saturniens. Dans une version tapuscrite avec corrections manuscrites du «?Sonnet anniversaire?», marquant les 25 ans de la mort du clochard céleste, il mentionne sa destructrice et paroxysmique relation avec Rimbaud?: «?Ce hasard t'a conduit en de [tristes méandres?; Les uns furent [cruels, à force [d'être tendres?; Les autres [furent beaux, [à force d'être [amers?». L'ensemble manuscrit contient également des hommages aux icônes artistiques du Tout-Paris, les acteurs Charles Le Bagy, Ida Rubinstein, Réjane, mais surtout Sarah Bernhardt, le corpus de Montesquiou s'enrichissant de deux poèmes jusqu'alors inconnus dédiés à l'actrice. Proche du cercle des inverties, Montesquiou multiplie également les offrandes poétiques à ses muses aux penchants lesbiens. Le «?premier voile?» du manuscrit renferme le tout premier poème encore inédit dédié à la poétesse Lucie Delarue-Mardrus, amante de Nathalie Clifford-Barney, qui avait fameusement éconduit le jeune Philippe Pétain. Elle fut rivale d'Anna de Noailles dans les affections de Montesquiou, qui consacre également un poème à cette dernière. Oscillant entre admiration et haine de la gent féminine, on retrouve des sonnets dédiés aux grandes personnalités qui l'entourèrent, telles la marquise de Casa-Fuerte, Mme Edmond Rostand, la princesse Bibesco, la comtesse Piccolomini, mais aussi des vers au vitriol sur les courtisanes célèbres, la Pompadour («?Elle est épouvantable en même temps qu'exquise?», («?Deuxième voile?»), ou encore la Païva «?la belle Juive qui s'empare de Paris / Pour y faire un choix sinistre de maris?» («?Deuxième voile?»). Le «?seigneur des Hortensias?», signe ses adieux au travers de centaines de feuillets manuscrits inédits et dévoile une pièce de sa demeure poétique encore inexplorée. Son personnage de fiction a longtemps fait de l'ombre à sa qualité d'auteur, qui retrouve sa juste place dans cet exceptionnel ensemble perdu depuis un siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., S.l. 16 mai 1911, 31x19,5cm, 3 feuilles.
Lettre autographe signée du comte dandy, 56 lignes écrites à l'encre noire sur trois feuillets, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze évoquant notamment une oeuvre d'Ingres en sa possession, remerciant aussi son correspondant pour ses critiques toujours lucides et bienveillantes à son égard. "16 mai 911, Cher ami, merci pour le magnifique volume, au sujet duquel je me félicite (sans trop insister...) que votre catégorique réponse de l'autre jour, sur la non-participation des non-contemporains, à votre index me permette de n'avoir pas à vous adresser le beau reproche que j'avais préparé, non sur "Phidias absent" puisqu'il y est... mais sur moi-même oublié. Quand, donc, vous en serez à l'index en vie, je suis bien sûr que, dans votre équité non moins que dans votre estime méritée vous croirez, justement, devoir faire une part à l'homme qui a publié, il y a quinze années, cet essai qu'il juge mui-même aujourd'hui, insuffisamment respectueux, à l'heure où les jeunes gens ont trouvé ce titre pour Ingres "un maître sans génie". Tout de même, je ne doute pas que, sous l'enveloppe insuffisamment libérée, du style (n'oubliez pas qu'il y a quinze ans) la documentation ne vous semble assez forte, et le jugement assez expressif, pour un temps où vous ne nous aviez pas facilité la chose, avec tant de révélations, qui sont votre gloire. Je le répète, mon cher Lapauze, le mot ne me semble pas trop fort, pour l'admirable monument, élevé par vous au génie des génies, dans votre ouvrage, si noblement animé, mieux que de la ferveur d'un compatriote, d'un concitoyen, disons le si joli titre, disons d'un "pays". Votre lecteur et ami Robert de Montesquiou. (et voici que Jacques Blanche vient de s'y mettre - quinze ans trop tard ! Quel dommage qu'il ne m'ait pas consulté sur l'institut. Je l'aurais trouvé, car mon génie à moi, il ne faut pas le défier... Dominique jugé par Jacquot. " Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., S.l. 1898, 11x14cm, une feuille.
Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de18 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et journaliste Henri Lapauze dans laquelle, piqué au vif dans son orgueuil, Robert de montesquiou demande à ce dernier, en lui imposant cette rectification, de bien vouloir rectifier la presque impardonnable erreur du Gaulois: "Cher monsieur et ami, me faisant l'amitié d'annoncer, ce matin, mon volume, il est regrettable que le Gaulois ait omis de dire qu'il était de moi.Je compte sur vous pour combler cette lacune (dans le numéro qui doit paraître lundi matin) par deux lignes ainsi conçues - ou à peu près : "c'est par erreur que signalant hier à nos lecteurs l'apparition d'un intéressant volume de critique intitulé Autels priviliégés, nous avons omis de dire que l'auteur était le Cte Robert de Montesquiou. Merci, cher monsieur, et à bientôt. Robert de M." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Albin Michel, Paris s.d. (1911), 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Quelques petites rousseurs affectant les gardes et les tranches. Envoi autographe signé de Robert de Montesquiou sur une garde à l'homme politique Jean de Castellane, frère du célèbre dandy Boni : "Au comte & à la comtesse Jean de Castellane. Mon petit dernier.. Quel amour d'enfant ! Robert de Montesquiou." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Emile-Paul frères, Paris 1921, 12x18,5cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Quelques petites rousseurs en marges des plats. Bel envoi autographe daté et signé de Robert de Montesquiou : "A notre jeune ami, Henry Bardac, dont j'apprends avec effroi qu'il a 32 ans. Cela fait réflechir sur l'âge des vieux amis. RMontesquiou Février 1921." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. 8 Avril 1911, 27x21,5cm, deux pages sur une feuille.
Lettre autographe datéedu 8 Avril 1911 et signée du comte dandy, de deux pages sur une feuille recto-verso (19 lignes), écrite à l'encre noire invitant son ami Henri Lapauze et sa femme pour un déjeuner pascal, le 18 du mois en cours, dans sa propriété landaise près de Vic-Bigorre. Robert de Montesquiou, afin d'emporter la décision de son ami convié et pour faciliter ses déplacements, lui propose de mettre à sa disposition un véhicule. Mais avant ce repas de Pâques proposé, le poète envisage de rendre visite à son ami tout prochainement. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., S.l. Juin 1905, 11x14cm, une feuille.
Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de 12 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher confrère et ami, je viens de vous écrire un mot, et mes inquiètudes de garde-malade. Un mot troublé au point de vous adresser (je crois) au Figaro, ce qui devait s'arrêter avant... Cela me donne le plaisir d'inscrire deux fois votre nom apprécié. RM." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., S.l. s.d. (circa 1900), 11x14cm, une feuille.
Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de 14 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher monsieur, il est bien convenu que vous rappelez n'est-ce pas ? nos fêtes de lundi dans votre numéro de ce soir par un petit entrefilet invitant et signifiant avec l'heure du départ et les attractions etc... Merci et bon sentiment. Cye R.de M." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., S.l. 4 février 1908, 21,5x28cm, une feuille.
Lettre autographe signée du comte dandy, 22 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Neuilly, En effet, cher ami, vous me ferez grand plaisir en continuant de signaler à vos lecteurs la fidélité de parole & la bonne tenue de cette édition, qui rencontre de plus en plus le sérieux accueil auquel, je l'espère, elle a droit, en montrant plus nettement ce que contenaient des titres devenus célèbres, un peu de confiance, et qui veulent mériter de l'être après un plus mûr examen. Et, si vous insistez sur la pauvre passiflore, dont votre femme me parle si éloquemment et élégamment en une lettre qui serait bien belle "critique d'art", ce sera réjouir, à la fois, une ombre lumineuse, et mon clair-obscur. Robert de M. 4 Février 08." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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