La Louvière Le Daily-bul 1982 In-8 carré En feuilles, couverture illustrée à rabats Dédicacé par l'auteur
EDITION ORIGINALE illustrée hosr texte de 9 dessins d'Antonio Segui, dont un repris sur la couverture rose. Exemplaire sur Flashprint justifié "H.C. pour les amis", portant un ENVOI AUTOGRAPHE signé de l'auteur. Très bon 0
Paris Maeght 1970 In-2 En feuilles, couverture illustrée Edition originale Dédicacé par l'illustrateur
PREMIER TIRAGE de ce numéro édité pour l'exposition de sculptures de MIRO à la Galerie Maeght Textes d'André Balthazar et de Jacques Dupin. 2 LITHOGRAPHIES originales en couleurs de Joan MIRO, en couverture et à double page. Six autres lithographies en couleurs hors texte sont réalisées d'après des compositions de l'artiste. Reproductions et liste des 53 oeuvres exposées in fine. >>Couvrant la première page blanche, ENVOI autographe signé au crayon de MIRO avec le dessin d'une étoile. Très bon exemplaire 0
Chassy 30 décembre 1953, 9x14,5cm, une feuille.
Carte postale autographe signée de Balthus adressée à la galerisre Henriette (Gomès), 17 lignes à l'encre noire. Une claire mouillure en marge supéreure droite de la carte postale représentant une piste de ski. "Chassy le 30 XII 53 Ma petite Henriette, comme il n'est pas impossible que mon petit mot de Rome ait été englouti par la pgrève, je préfère pour plus de sûreté t'envoyer une nouvelle litanie de souhaits et de bons voeux d'ici où je suis rentré hier - Quand viens-tu ? J'espère que tu t'arrangeras popur rester quelques jours. Je t'embrasse ainsi qu'André. B. L'adresse de Georges Parent G. Parent, 1, rue de Narbonne Paris 7e."" "Durant l'été 1952, Balthus trouve un château dans la Nièvre, entre Autun et Avallon qu'il décide de louer et où il s'installe au printemps de l'année suivante. Les moyens lui en sont donnés par ses marchands, Henriette Gomès, Pierre Matisse et avec eux un collectif de collectionneurs, dont Maurice Rheims, Alix de Rotschild et Claude Hersent. Ils lui versent une pension en échange de ses derniers tableaux qu'ils répartissent entre eux. Le château est fort dégradé et Balthus y vit modestement dans un continuel chantier de remise en état. Il a pour lui tenir compagnie, l'aider à s'installer et assurer une présence quand il se rend à Paris la poétesse Léna Leclercq, rencontrée par l'intermédiaire de Giacometti. Cette dernière reste jusqu'au printemps 1955. Entre temps, Balthus a commencé une relation amoureuse avec sa nièce par alliance, Frédérique Tison, fille d'une précédente union de l'épouse de son frère Pierre." (Fondation Balthus) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Chaumard (Nièvre) juillet 1953, 21,8x27,9cm, une page sur un feuillet.
Lettre autographe signée de Balthus adressée à la galerisre Henriette Gomès. Une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet, enveloppe jointe. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. "Impossible de me souvenir de l'adresse de Baladine Bd St Michel..."Baladine est le surnom de Merline Klossowska, la mère de Balthus qui fut également la maîtresse de Rilke. "Durant l'été 1952, Balthus trouve un château dans la Nièvre, entre Autun et Avallon qu'il décide de louer et où il s'installe au printemps de l'année suivante. Les moyens lui en sont donnés par ses marchands, Henriette Gomès, Pierre Matisse et avec eux un collectif de collectionneurs, dont Maurice Rheims, Alix de Rotschild et Claude Hersent. Ils lui versent une pension en échange de ses derniers tableaux qu'ils répartissent entre eux. Le château est fort dégradé et Balthus y vit modestement dans un continuel chantier de remise en état. Il a pour lui tenir compagnie, l'aider à s'installer et assurer une présence quand il se rend à Paris la poétesse Léna Leclercq, rencontrée par l'intermédiaire de Giacometti. Cette dernière reste jusqu'au printemps 1955. Entre temps, Balthus a commencé une relation amoureuse avec sa nièce par alliance, Frédérique Tison, fille d'une précédente union de l'épouse de son frère Pierre." (Fondation Balthus) - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Rome s.d. (circa 1961), 22x27,5cm, une page sur un feuillet.
Lettre autographe signée de Balthus adressée à la galerisre Henriette (Gomès). Une page rédigée à l'encre noire à en-tête de l'Académie de France à Rome dont Balthus a été nommé directeur par André Malraux en 1961, 13 lignes. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, ldeux petites déchirures en marges gauche et droite de la lettre sans atteinte au texte, traces d'épingle en marge gauche supérieure de la lettre, l'encre de certains mots ayant pâli. "Ma petite Henriette, imossible de me souvenir de l'adresse de Claude Hersent ni de celle de Lefebvre dont je ne trouve plus l'enveloppe. C'est donc à toi que j'envoie le papier ci-joint à remettre au personnage en question. - Quant aux dégats subis par mon tableau, une fois la toile montée, il n'y parait plus. Donc inutile de se lancer dans des correspondances à n'en plus finir. Je t'embrasse. B." "Durant l'été 1952, Balthus trouve un château dans la Nièvre, entre Autun et Avallon qu'il décide de louer et où il s'installe au printemps de l'année suivante. Les moyens lui en sont donnés par ses marchands, Henriette Gomès, Pierre Matisse et avec eux un collectif de collectionneurs, dont Maurice Rheims, Alix de Rotschild et Claude Hersent. Ils lui versent une pension en échange de ses derniers tableaux qu'ils répartissent entre eux. Le château est fort dégradé et Balthus y vit modestement dans un continuel chantier de remise en état. Il a pour lui tenir compagnie, l'aider à s'installer et assurer une présence quand il se rend à Paris la poétesse Léna Leclercq, rencontrée par l'intermédiaire de Giacometti. Cette dernière reste jusqu'au printemps 1955. Entre temps, Balthus a commencé une relation amoureuse avec sa nièce par alliance, Frédérique Tison, fille d'une précédente union de l'épouse de son frère Pierre." (Fondation Balthus) - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Chassy 4 Janvier 1954, 21x27cm, une feuille + une enveloppe.
Lettre autographe signée de Balthus adressée à la galerisre Henriette Gomès. 7 lignes, enveloppe jointe. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, une petite déchirure en marge gauche de la lettre sans atteinte au texte, l'encre ayant pâli. "Chassy, mardi (le r et le d ayant bavé) Ma petite Henriette, je reçois ce papier mystérieux - si tu trouves un moment pourrais-tu voir de quoi il s'agit ? En toute hâte - Je t'embrasse et André. B." "Durant l'été 1952, Balthus trouve un château dans la Nièvre, entre Autun et Avallon qu'il décide de louer et où il s'installe au printemps de l'année suivante. Les moyens lui en sont donnés par ses marchands, Henriette Gomès, Pierre Matisse et avec eux un collectif de collectionneurs, dont Maurice Rheims, Alix de Rotschild et Claude Hersent. Ils lui versent une pension en échange de ses derniers tableaux qu'ils répartissent entre eux. Le château est fort dégradé et Balthus y vit modestement dans un continuel chantier de remise en état. Il a pour lui tenir compagnie, l'aider à s'installer et assurer une présence quand il se rend à Paris la poétesse Léna Leclercq, rencontrée par l'intermédiaire de Giacometti. Cette dernière reste jusqu'au printemps 1955. Entre temps, Balthus a commencé une relation amoureuse avec sa nièce par alliance, Frédérique Tison, fille d'une précédente union de l'épouse de son frère Pierre." (Fondation Balthus) - Photos sur www.Edition-originale.com -
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0 1 lettre manuscrite de 2 pages sur papier à en-tête du journal '' L'Hérault '' à Béziers, signée par Auguste Baluffe, datée du : '' 25 mars 1878, à Béziers '', et adressée à : '' Monsieur et cher confrère '' (de format: 210mm x 130mm). Auguste Baluffe, Abeilhan (Hérault) 1843, mort en 1900, poète, homme de presse et moliériste, rédacteur en chef de L'Artiste (1881), membre de la Société archéologique de Béziers, dont il fut exclu pour injures publiées dans L'Hérault
Très bon Pas de couverture Signé par l'auteur
1 vol. in-18 reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs, toutes tranches dorées, initiales H.C. au premier plat, Librairie Nouvelle, Paris, 1856, 2 ff., 405 pp. et 1 f. n. ch.
Etonnant exemplaire enrichi en garde d'une note autographe signée de l'écrivain Lucien Descaves (1861-1949) : "Les initiales H.C. au dos de la reliure sont celles de ma mère Hélène Chateau, qui avait 17 ans en 1856". On peut voir dans cet exemplaire un véritable passage de témoin de Balzac à Lucien Descaves ! Etat satisfaisant (mq. en coiffe sup.)
1936 broché in-octavo, dos et couverture jaune, non-rogné en partie non-coupé long papier, avec introduction et variantes par Maurice Allem ainsi quun envoi autographe manuscrit de Maurice Allem à Georges Courville le célèbre libraire Balzacien de la rue Bonaparte, 365 pages, 1936 Paris Garnier Editeur,
de la collection des classiques Garnier, parfait état.
Hippolyte Souverain, Paris 1842, 13,5x22cm, relié.
Edition originale rare. Reliure en demi maroquin caramel, dos à cinq nerfs, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures restaurées conservées, toutes tranches peignées. Rousseurs. Important envoi autographe signé d'Honoré de Balzac sur la page de faux-titre à son ami Laurent-Jan, dédicataire de Vautrin, modèle de Bixiou, de Léon de Lora et de nombreux autres personnages de La Comédie humaine. Il fut pour Balzac à la fois son meilleur ami, son secrétaire fondé de pouvoir, son nègre littéraire et peut-être même... son « dilectus ». « ... le singulier fait de l'inventeur qui fit manuvrer à Barcelone, au XVIème siècle un vaisseau par la vapeur, et qui le coula devant trois cent mille spectateurs sans qu'on sache ce qu'il est devenu, ni le pourquoi de cette rage. Mais j'ai deviné le pourquoi et c'est ma comédie. » (lettre à Mme Hanska) Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. Peut-être l'auteur de La Comédie humaine pensait-il que le principal ressort comique tient au personnage principal et à ses réparties cinglantes. Or justement, ce personnage, cet arlequin féroce et éloquent, Balzac le connaissait bien, il se nommait Laurent-Jan et ce fut le plus proche et le plus fidèle ami des dernières années de sa vie. Bien que la majeure partie de leur correspondance semble avoir disparu, on estime que leur rencontre est antérieure à 1835.(Albéric Second fait mention d'un diner rue Cassini où Balzac demeura de 1829 à 1835). Personnage excentrique et provocateur, Laurent-Jan occupe une place de choix dans la vie de bohème que Balzac mène durant ces années avec notamment Léon Gozlan, Charles Lassailly, Paul Gavarni et Albéric Second, auprès desquels l'écrivain « s'encanaille avec plaisir et profit » (Maurice Regard, Balzac et Laurent-Jan). Tous sont restés discrets sur les « excès » de ces années tumultueuses dont on conserve pourtant d'éloquentes traces dans leurs correspondances, comme cette missive dans laquelle Balzac invite Gavarni à une soirée chez Laurent-Jan pour « [s]'élonger un brin une chotepis très bien habillée » signée « TicTac dit vit d'ours ». Laurent-Jan fut le principal organisateur de ces orgies balzaciennes, dans sa demeure du 23 rue des Martyrs, qui ont inspirées quelques scènes de la Comédie Humaine : «Le sérail offrait comme le salon d'un bordel des séductions pour tous les yeux et des voluptés pour tous les caprices. Il y avait une danseuse nue sous des voiles de soie, des vierges factices, mais qui respiraient une religieuse innocence, des beautés aristocratiques, fières mais indolentes, une anglaise blanche et chaste des jeunes filles engageant la conversation en assénant quelques vérités premières comme : - La vertu, nous la laissons aux laides et aux bossues !» (cf. Hervé Manéglier, Les artistes au bordel, 1997) Ces années folles coïncident dans l'uvre de Balzac avec la création de personnages sexuellement ambivalents ou clairement homosexuels comme Zambinella et Séraphita les androgynes, Raphaël de Valentin qui a « une sorte de grâce efféminée», Louis Lambert, « toujours gracieux comme une femme qui aime », Lucien de Rubempré, et surtout celui que l'on considère aujourd'hui comme le premier homosexuel de la littérature française : Vautrin. Au regard de cet intérêt particulier pour les différentes formes de sexualité dont témoigne La Comédie humaine durant les années 1830 à 1836 (ni avant, ni après si l'on en croit Maurice Regard), de nombreux critiques se sont intéressés à la sexualité de Balzac durant cette période lors de laquelle l'écrivain connut la presque totalité de ses jeunes collaborateurs. Ainsi S. J. Bérard et P. Citron s'interrogent-ils sur les surprenantes saillies qui parsèment la correspondance de Balzac avec ses jeunes « protégés ». « Vous qui m'envoyez faire foutre [...], vous me prenez [...] par le sentiment que j'ai pour vous, venez donc vous faire foutre ici; et au plus vite» écrit-il à Latouche. Plus étranges encore, ses correspondances avec Eugène Sue se concluent par des formules pour le moins étonnantes: « à vous de glande pinéale » ; « à vous de périnée» ; « j'admire votre prépuce et je suis le vôtre » ... On n'a retrouvé aucune correspondance avec Laurent-Jan avant 1840, mais à cette date, celui-ci lui adresse des lettres s'ouvrant sur un « très aimé» ou « mon chéri » et s'achevant par un explicite « je me presse sur ton gros sein ». D'après les allusions de certains de ses contemporains, la double sexualité de Balzac semble avérée. Albéric Second compare ses relations masculines à celles de Nisus et Euryale, Roger de Beauvoir le surnomme « Seraphitus », et Edward Allet légende sa caricature de Balzac : « le R.P. dom Seraphitus culus mysticus Goriot(...) conçoit (...) une foule de choses inconcevables et d'incubes éphialtesticulaires.» [Référence à Ephialte qui prit à Revers Léonidas aux Thermopyles]. Pour les critiques actuels en revanche, la question de ce que Pierre Citron nomme « l'ambisexualité » de Balzac, reste posée. Parmi les hypothèses avancées par P. Citron, S. J. Bérard ou P. Berthier, les relations de Balzac avec Laurent-Jan, auquel on ne connaîtra pas d'aventures féminines, concordent avec l'hypothèse d'une homosexualité active ou fantasmée de Balzac. Si l'on ajoute que la pièce Vautrin est dédiée à Laurent-Jan - pour le remercier, écrira Gautier, d'avoir « sérieusement mis la main à la pâte » - Laurent-Jan apparaît comme une des principales figures liées aux « zones obscures de la psychologie de Balzac » (titre de l'étude que Pierre Citron consacre à ce sujet). A partir de 1841, la correspondance entre Balzac et Laurent-Jan s'avère moins ambiguë, et les excès de langage font place aux déclarations d'amitié et d'admiration réciproques jusqu'à la mort du Maître dont Laurent-Jan signe le 18 août 1850 l'acte de décès. Durant ces dix dernières années, celui que Gozlan considérait comme le « meilleur ami de Balzac » et Philibert Audebrant comme « le bras droit de l'auteur de La Comédie humaine » fut plus particulièrement le principal partenaire de Balzac dans sa grande aventure théâtrale, passion qui allait consumer le romancier endetté en quête de reconnaissance et de succès financier. Théophile Gautier relate qu'en 1840, lorsque Balzac le convie avec Laurent-Jan, Ourliac et de Belloy à lui écrire la pièce Vautrin qu'il a déjà vendue au théâtre de la Porte-Saint-Martin mais pas encore composée, seul Laurent-Jan se prête au jeu : « Balzac a commencé par me dire, en parlant de Vautrin, votre pièce puis, peu à peu, notre pièce et enfin... ma pièce. » Laurent-Jan héritera toutefois d'une prestigieuse dédicace imprimée, un honneur qu'il partage avec quelques illustres contemporains dont Victor Hugo, George Sand ou Eveline Hanska, auxquels Balzac dédia également certaines de ses uvres. L'interdiction de la pièce ne décourage pas Balzac qui persiste dans son rêve de fortune théâtrale, avec la collaboration active et enthousiaste de Laurent-Jan auquel le Maître confie l'écriture, la correction ou la réécriture de nombreuses pièces et ouvrages : Lecamus, Monographie de la presse parisienne, Le Roi des mendiants (« un scénario superbe pour une pièce à deux »), etc. « Aussi recevras-tu plusieurs scénarios qui pourront occuper tes loisirs, car je veux ta collaboration » lui écrit Balzac de Wierzchownia en 1849. L'année précédente, avant son départ en Pologne, Balzac avait officialisé cette collaboration par une procuration littéraire à Laurent-Jan établie le 19 septembre 1848 : « Je déclare avoir investi Monsieur Laurent-Jan de tous mes pouvoirs, en tout ce qui concerne la littérature. [...] Il pourra faire les coupures ou les ajouts, enfin tous les changements nécessaires ; [...] Enfin il me représentera entièrement. » Laurent-Jan accomplira sa mission avec le plus grand sérieux comme en témoignent ses multiples échanges avec le malheureux démiurge. Balzac ne connaîtra jamais le succès espéré, contrairement à ses amis Dumas et Hugo auxquels il se compare pourtant, même dans l'échec. Ainsi, après le four des Ressources de Quinola, écrit-il à Mme Hanska : « Quinola a été l'objet d'une bataille mémorable, semblable à celle d'Hernani. » Dont acte ! Le 10 décembre 1849, c'est un Balzac presque mourant qui associe encore Laurent-Jan à tous ses projets dans une lettre admirable de courage et d'espoir : « Allons mon ami, encore un peu de courage, et nous nous embarquerons sur la galère dramatique avec de bons sujets, pour aller vers les terres de Marivaux, de New-Beaumarchais, et de la nouvelle Comédie ». Il est très probable que le personnage de Quinola soit en partie inspiré de cet ami fidèle et admiré de Balzac qui concluait ses lettres de « mille amitiés » ; « tout à toi de cur » ou « ton maître respectueux et fier de son prétendu valet » (en réponse au titre que s'attribuait Laurent-Jan). Cet homme d'un esprit aussi brillant que vain ne produisit aucune uvre digne de ce nom mais fut sans doute une source d'inspiration considérable pour Balzac qui lui doit nombre de « bons mots » ponctuant ses uvres. Dans La Comédie humaine en particulier, Bixiou et Léon de Lora, sont directement inspirés de ce bohème excentrique, mais au-delà de ces deux personnages, écrit Maurice Regard : « Bien des ombres balzaciennes accompagnent ce vieux corps bossu et sec: Schinner, Steinbock, Gendrin » lui doivent «un peu d'eux même [et] beaucoup de leur esprit ». Balzac n'aura de cesse de communiquer à ses proches l'indéfectible affection qu'il éprouve pour son « misanthrope sans repentir » qui n'eut pas toujours bonne presse. « Il vaut mieux que ses apparences. Moi je l'aime beaucoup et sérieusement » (lettre à Laure de Surville). Quelques jours avant la mort de son mari, Eve de Balzac rapportait encore à sa nièce Sophie de Surville, l'effet salvateur des visites de son dilectus. « Votre oncle va beaucoup mieux, il a été fort gai, fort animé, toute la journée, et je l'attribue à une bonne visite de notre ami Laurent-Jan, qui a été plus éblouissant que jamais hier soir - il nous a fasciné véritablement, et mon cher malade a répété plusieurs fois hier et aujourd'hui : « avouez qu'on n'a pas plus d'esprit que ce garçon ». - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.l. [Passy] « mardi matin » [28 décembre 1841], 13,5x21,6cm, une page sur un double feuillet, enveloppe jointe.
| Le succès damné d'Honoré |<br>* Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à Jean-Baptiste Violet d'Epagny, directeur du théâtre de l'Odéon. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Est jointe et collée sur la seconde page l'enveloppe qui accompagnait cette lettre, rédigée de la main de Balzac. «Mon cher directeur, aux termes de nos conventions, je suis prêt à lire, j'ai choisi demain mercredi et j'ai dit à votre régisseur les noms des comédiens auxquels je confie notre pièce. J'ai un peu fait votre métier, j'ai conquis madame Dorval qui vous enrichira, je l'amènerai moi-même. Trouvez ici, mon cher d'Épagny, mille amitiés, je vous ai donné les preuves de notre ancienne connaissance en vous choisissant Les Ressources de Quinola, j'attendrai du retour dans nos relations et j'ai droit à bien du zèle.» Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs Molière et Beaumarchais. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. « Le 15 juillet 1841 d'Épagny obtint le privilège de la direction de l'Odéon [...] ainsi que tout directeur de théâtre l'eut fait à sa place, [il] profita des vacances estivales pour organiser sa campagne d'hiver. Il demanda une pièce à Balzac et celui-ci se rendit à ses désirs en choisissant les Ressources de Quinola. [...] On sait quel tapage se fit autour de la pièce de Balzac, avec quelle enfantine naïveté l'auteur voulut organiser une salle composée de la plus haute société parisienne et de l'élite de la colonie étrangère afin de donner aux snobs l'envie de se joindre à une si brillante assemblée. [...] Madame Dorval, plus avisée que l'auteur, refusa, dès la lecture faite par Balzac [...] le rôle qui lui était destiné. Elle fit bien car jamais échec ne fut plus complet. » (L'Amateur d'autographes, mai 1911) Intéressante lettre révélant les dessous de la création des Ressources de Quinola et le système de lecture de l'uvre par l'auteur soumise à l'appréciation des comédiens qui à la suite d'un vote acceptaient ou refusaient la pièce. Provenance : collection Arthur Meyer, puis « AGR » (tampon sur la lettre et l'enveloppe). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.l. [Neuchâtel] [29 septembre 1833], 13,4x21,1cm, une page sur un double feuillet.
| Balzac rencontre Madame Hanska pour la première fois : "Je suis très content de ce que j'ai vu" | * Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à son ami l'écrivainCharles de Bernard. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Au verso du dernier feuillet, figure l'adresse du destinataire [Charles de Bernard du Grail] rédigée de la main de Balzac, ainsi que des tampons postaux et le cachet portant les armesdes Balzac d'Entraigues, que l'écrivains'était appropriées. Quelques infimes trous sans atteinte au texte, traces de plis inhérentes à l'envoi. Publiée dans sa correspondance (Paris, Calmann Lévy, 1876, CXIV, p. 252-253). Balzac écrit cette missive quatre jours après sa toute première rencontre et son premier baiser avec Madame Hanska à Neuchâtel, à la suite de longs mois d'échanges épistolaires. J'ai été très heureux ici. Je suis très content de ce que j'ai vu, le pays est délicieux; mais vous savez que Jupiter a deux tonneaux et que les dieux n'ont point de faveurs qui soient pures. Deux ans après la première lettre de « l'Étrangère »Eveline Rzewuska, un Balzac enamouré quitte Paris pour la retrouver en Suisse. L'écrivain faisant une « escale » à Besançon, servant de prétexte à son départ de la capitale, y avait brièvement vu son correspondant Charles de Bernard :«Il me semble que je vous ai bien peu remercié de la bonne journée que vous m'avez donnée; mais j'espère vous prouver que je ne suis point un ingrat. A mercredi donc; vous devez penser que j'aurai bien du plaisir à vous revoir, vous qui avez fait que mon voyage à Besançon n'a pas été inutile et que j'y ai trouvé du plaisir». Après cette journée à Besançon et un voyage en malle-poste chaotique, Balzac rencontra enfin sa belle, qu'il dut malheureusement partager avec son mari le comte Hanski. Profitant d'une absence de ce dernier, l'écrivain échangea, sur un antique banc de pierre de la colline du Crêt, un baiser tant attendu avec Madame Hanska. Tout au bonheur de cette première rencontre, il ne peut s'empêcher cependant de citer l'omineuse fable de la Fontaine dans cette lettre : «mais vous savez que Jupiter a deux tonneaux et que les dieux n'ont point de faveurs qui soient pures». Ses amours avec Madame Hanska ne seront pas, en effet, d'un calme olympien, comme le résumera Gonzague Saint Bris:«dix-huit ans d'amour, seize ans d'attente, deux ans de bonheur et six mois de mariage». De Neuchâtel, ils garderont l'image d'un lieu symbolisant leur union. La ville figurera dans une soixantaine de leurs lettres :« Neuchâtel, c'est comme le lys blanc, pur, plein d'odeurs pénétrantes, la jeunesse, la fraîcheur, l'éclat, l'espoir, le bonheur entrevu », lui écrira-t-il. De Bernard, qui avait arrangé son transport vers la Suisse, est de nouveau missionné pour le retour de Balzac : «J'aurai le plaisir de vous revoir mercredi, 2 octobre. Voulez-vous avoir l'obligeance de me retenir une place àla malle pour Paris ?». Le voyage le séparant de nouveau de sa bien-aimée sera particulièrement misérable : « La Malle-poste était retenue pour 6 jours, en sorte que mon ami de Besançon [Charles de Bernard] n'a pu m'y avoir une place ; j'ai donc fait la route sur l'impériale d'une diligence en compagnie de 5 Suisses du canton de Vaud qui m'ont traité corporellement comme un animal qu'on mène au marché et qui ont singulièrement aidé les paquets à me contusionner» (lettre à Madame Hanska, 6 octobre 1833). Balzac livre dans ces lignes sa toute première impression de ses premiers moments passés avec l'objet de sa plus vive passion, à qui il devait plus tard donner son nom. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Tours 23 juin [1830], 13,2x19,9cm, une feuille.
Lettre autographe signée inédite d'Honoré de Balzac, une page et demie rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc.Pliures transversales et encre un peu passée en bas de la première page, sans difficulté pour la lecture. Le Tourangeau raconte d'une manière très poétique ses errances sur les côtes bretonnes, à l'occasion d'un séjour qu'il effectua en compagnie de Madame de Berny. Ensemble, ils ont remonté la Loire en Bateau et se sont rendus au Croisic :«Aussitôt que j'ai été arrivé à Tours, j'ai été lancé sur les côtes de la Bretagne par l'envie la mieux conditionnée qui jamais ait empoigné un homme de fermer l'atmosphère de Paris et ses idées en allant courir sur les beaux rochers qui bordent la mer en Bretagne et là, parvenu, y suis resté quinze notables jours, les plus délicieux du monde, courant sur les baies, sur les goémons, ramassant des pucelages qui sont en grand nombre sur le sable marin, au rebours de la rue Vivienne.» Les «pucelages» sont ici des coquillages, ainsi nommés en raison de leur forme vulvoïdale, permettant à Balzac une grivoise allusion à la prostitution - très en vogue à l'époque - occupant la galerie Vivienne. Cette amusante s'adresse à l'un des rédacteurs de la revue La Silhouette comme en témoignent notamment les salutations de la fin de la lettre, évoquant le fondateur du périodique: «Mille bonnes amitiés n'oubliez pas d'en donner partie grande à notre ami [Victor] Ratier.» Balzac y évoque également plusieurs articles: «[...] je vous écris pour vous donner signe de vie, preuve d'intérêt et d'amitié, mais je vous écris succinctement parce que j'ai vingt lettres à répondre, et que je vous promets une lettre pour ... le 1er juillet laquelle contiendra, la fin du charlatan 2° la bella dona et enfin des articles qui m'auront passé par la tête et dont vous serez garni de manière à ne me rien demander d'ici à un mois ou deux et de manière à ce que vers le mois d'août vous soyez mon éditeur [...]» Nous n'avons trouvé aucune trace de ladite lettre dans la correspondance de l'écrivain, pas plus d'ailleurs que la suite du Charlatan (dont la première partie avait paru dans la deuxième livraison de La Silhouette). Aucun article sous le titre de «Bella Dona» n'apparaît non plus dans les numéros suivants, bien que Balzac souligne dans sa lettre le désir de fournir d'autres textes, «attendu qu'il ne faut pas que les charmes de la Loire [lui] fassent oublier qu'[il est] le plus pauvre de ceux qui vivent d'une plume d'oie» Belle et piquante lettre inédite. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.d. (ca 1839), 13x8cm, une feuille.
Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à Louis Desnoyers rédigée sur un feuillet de papier blanc à l'encre noire. «?Mon cher monsieur Desnoyers, par extraordinaire, j'assiste aujourd'hui à un dîner diplomatique de bons enfants qui veulent rire et boire, et comme je suis hébété de travail je n'ai pas le courage de me refuser cette débauche; je ne serai donc pas chez moi. Venez dimanche matin de bonne heure. / Tout à vous / de Balzac?» Louis Desnoyers joua un rôle important dans la fondation de la Société des gens de lettres, qui visait à la protection de la propriété littéraire et artistique et la création d'un fonds de solidarité. Honoré de Balzac soutint la création de cette Société dont Desnoyers fut le vice-président. Amusante lettre, témoignage de l'amour de Balzac pour la bonne chère. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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[Paris] 12 mars 1842, 13,5x26cm, 4 pages sur un feuillet.
| «Ah ! si vous saviez quel monde de jolies femmes !» | * Lettre autographe signée d'Honoré de Balzacà Sophie Koslowska. 4 pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Plis transversaux inhérents à l'envoi. De très infimes endroits ajourés le long du pli horizontal du premier feuillet. Publiée dans sa Correspondance 1819-1850, II. Paris, Calmann-Lévy, 1875, p. 31-33. Longue et fébrile missive de Balzac, à quelques jours de la création desRessources de Quinolaau théâtre de l'Odéon, qu'il adresse à sa proche amie Sophie Kozlowska, fille du prince Kozlowski. L'écrivain se confie sur les chaotiques derniers préparatifs et emploie son amie à remplir la salle de toute la haute société russe de Paris. Balzac adresse cette importante lettre alors qu'il s'apprête à prendre l'un des plus grands paris de sa carrière: pour la première des Ressources de Quinola, il voulut convoquer un vrai public, et faire représenter la pièce devant une salle pleine de spectateurs payants - au lieu d'employer les fameux claqueurs traditionnellement installés dans le parterre pour encourager les réactions du public. L'insuccès de cette épreuve sera si bien constaté par tous les journaux, que cette représentation prouvera la nécessité des claqueurs: «L'auteur a préféré le péril. Telle est la raison de cette première représentation, où tant de personnes ont été mécontentes d'avoir été élevées à la dignité de juges indépendants.» (Notes de l'éditeur, Oeuvres complètes,A. Houssiaux,1855). Faisant fi, avec un bon mot, de la santé fragile de la destinataire («La Mina m'a écrit que vous étiez malade, et ça m'a porté un coup comme si on avait dit à Napoléon que son aide de camp était mort»), Balzac s'échine à remplir les douze cent places du Théâtre-Françaisde tout ce que Paris compte de spectateurs de haut rang et grande fortune. Il mise sur les connaissances de sa "carrissima Sofia"pour payer les places au prix fort, ce qui lui vaudra d'être accusé de spéculation. Il prend effectivement un soin particulier au détail des tarifs : «Nous jouerons mercredi prochain, à moins de malheur. Les premières découvertes de quatre places sont de cent francs la loge, et tout le monde veut être là. Mais la place fashionable, où sont les Aguado, les Rothschild, les Doudeauville, les Castries, etc., c'est la loge des premières fermées, parce qu'on est chez soi. [...] Lamartine m'a demandé une loge : je le mettrai entre les Russes.La princesse Troubetskoï n'est pas la même dont je connais le mari. Vous verrez à écrire au prince, Puis vos Makanof, ne les oubliez pas [...] Ainsi : les balcons, vingt-cinq francs; les stalles, vingt francs; les premières découvertes, vingt cinq francs la place; les deuxièmes découvertes, vingt francs; les deuxièmes fermées, vingt-cinq francs; les baignoires, vingt francs la place. [...] Ah ! si vous saviez quel monde de jolies femmes ! Il n'y aura pas de claqueurs au parterre, qui est mis à cinq francs [...]Écrivez aussi un petit mot à la princesse Constantine Razumovska. Je n'ose pas le faire moi-même. Pour vous et pour votre mère, vous irez aux premièresdécouvertes ; je vous placerai bien.» On perçoit dans ces lignes pressées les grandes attentes de Balzac, qui croyait profondément aux mérites de sa comédie sur un homme de génie industriel, dans l'Espagne du XVIe siècle - dont l'appréciation a certainement pâti des circonstances de sa création. L'écrivain attendait le succès de cette pièce pour régler ses difficultés financières et lui permettre de voyager avec sa chère Madame Hanska. Après avoir fini l'écriture des derniers actes dans l'urgence, il décrit les terribles jours menant à la première: «Je suis accablé, sur les dents! Je fais répéter les acteurs le matin, tout le personnel de la distribution pendant là journée, et les actrices le soir. Il y a dans la pièce pour vingt mille francs de costumes. Les décors sont tout neufs. On me soutient que l'ouvrage est un chef-d'uvre, et ça me fait frémir ! Ce sera toujours d'une solennité effrayante.» Certaines lignes frisent même la paranoïa, abondamment soulignées de traits rageurs: «Dites à toutes vos Russes qu'il me faut les noms et les adresses, avec leur recommandation écrite et personnelle, pour ceux de leurs amis (hommes) qui voudront des stalles. Il m'en vient cinquante par jour, sous de faux noms, et qui refusent de dire leur adresse; des ennemis qui veulent faire tomber la pièce [doublement ou triplement biffé]. Nous sommes obligés aux plus sévères précautions. Dans cinq jours, je ne saurai plus ce que je ferai. Je suis ivre de ma pièce. Il y a un acteur malade. [...]» Superbe manuscrit d'un Balzac se démenant pour bouleverser les codes du théâtre français à l'image du personnage de Fontanarès dans les Ressources de Quinola : "un homme de progrès, rationnel, en butte aux tracasseries d'une masse d'imbéciles, d'inutiles, ou d'arriérés qui ne veulent surtout pas subir de changement" (Laélia Véron). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Librairie Nouvelle 1858, 11x17cm, relié.
Nouvelle édition, volume seul des uvres complètes. Reliure de lecture en demi percaline verte, dos carré, pièces de titre de papier encollées, habiles restaurations aux mors, coins émoussés, modeste reliure de l'époque.Exemplaire présenté sous chemise en demi veau tabac, dos lisse orné de double filets dorés, date en queue, étui bordé de veau tabac, ensemble signé de Goy & Vilaine. Précieux envoi autographe signé d'Ewelina Hanska, «Madame de Balzac, Princesse Hanska», à Angelo de Sorr. Angelo de Sorr, pseudonyme de Ludovic Sclafer, est un écrivain bordelais ami d'Aurélien Scholl, Charles Monselet et des frères Goncourt. Il publia en 1855 Les Pinadas qui connut un grand retentissement. Ce premier roman sur les landes de Bordeaux fut encensé, notamment par Théophile Gautier qui déclara: «Son auteur, disciple de Balzac, nous a révélé les superstitions et les murs de cescontrées étranges.» D'autres critiques relevèrent à la suite les influences balzaciennes du roman. Ainsi Paul d'Amby dans L'Artiste: «L'auteur des Pinadas s'est vivement préoccupé de la manière de Balzac, et nous l'approuvons dans le choix de son guide.» Lorsque Madame Hanska lui offre cette histoire d'un génie mort à la tâche, Angelo Sorr vient de publier Les Inutiles dont le style està nouveau comparé, dans la presse, à son modèle: «On devine une préoccupation de la manière de Balzac; la route du maître est la bonne; nous n'en voulons détourner personne et nous estimons le talent de M. de Sorr» (inLa Correspondance littéraire, 1858). Emouvant envoi de la célèbre amoureuse épistolaire et éphémère épouse de Balzac qui cultive ainsi le souvenir de son amant, mort quelques mois à peine après leur mariage. Leur histoire d'amour vécue à distance futrésumée ainsi par Gonzague Saint Bris:«dix-huit ans d'amour, seize ans d'attente, deux ans de bonheur et six mois de mariage». Huit ans après la disparition du poète, cette émouvante dédicacede la légataire au disciple témoigne de la force d'un amour qui sut résister à toutes les séparations. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Charpentier, Paris 1842, 12x19cm, relié.
Premières éditions définitives, en partie originales. Reliure en demi chagrin rouge à coins, dos à quatre faux nerfs orné de caissons et filets estampés à froid, chiffre enlacé de Jules Hetzel en pied, exemplaire non rogné, reliure de l'époque. Quelques rares rousseurs. Précieux envoi autographe signé d'Honoré de Balzac à Jules Hetzel «en témoignage de l'amitié de l'auteur». Dans les années 1840, Balzac «collabore à un recueil collectif illustré de vignettes de Grandville Scènes de la vie privée et publique des animaux,publié en livraisons par un nouvel éditeur, Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), qui va devenir un ami et jouer un rôle essentiel dans l'association d'éditeurs qui publieront la Comédie humaine. [Balzac] aide également Hetzel dans la rédaction des textes signés P.-J. Stahl, pseudonyme de l'éditeur.» (Roger Pierrot, Honoré de Balzac, Paris, Fayard, 1994) Remarquable exemplaire, portant un précieux envoi autographe, dans une charmante reliure du temps. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris La Jeune Parque, coll. "Le cheval parlant" 1947 1 vol. Broché in-8, broché, couverture rempliée, non coupé, 415 pp. Edition originale de ce recueil de textes choisis par Jean-Louis Bory et précédés d'un essai : "Balzac et les ténèbres". Exemplaire du service de presse avec un très bel envoi de Jean-Louis Bory à Justin Saget, alias Maurice Saillet. En excellent état.
Editions Kra, Paris 1930, 15,5x21,5cm, broché.
Edition ornée d'illustrations en couleurs de Georges Beuville et imprimée à 1000 exemplaires numérotés sur vélin de rives. Agréable exemplaire une claire mouillure en tête des premiers feuillets. Envoi autographe signé de Georges Beuville à Rose et Henri Bourillon. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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BALZAC Honoré de & COLLECTIF GAVARNI Paul & DELACROIX Eugène & DAUMIER Honoré
Reference : 77055
(1840)
Léon Curmer, Paris 1840-1842, 18x26,5cm, 11 volumes reliés.
Édition originale en premier tirage, un des exemplaires de luxe comportant un double état des illustrations pour les 8 volumes des Français?: en noir sur papier teinté et rehaussées à l'aquarelle puis vernis, selon la technique du «?coloris gommé?», sur papier blanc. Les Anglais peints par eux-mêmes comportent les gravures en noir. Il n'a pas été tiré d'exemplaires de luxe rehaussés en couleur pour cette rare suite des Français. Exemplaire complet de toutes ses gravures et enrichi de gravures non annoncées soit 930 gravures dont 415 rehaussées en couleur. Pages de titres à la date de 1841 pour tous les tomes des Français sauf pour le tome 5 des Parisiens et le tome 3 de la Province qui sont à la date de 1842. Les Français peints par eux-mêmes comporte 415 gravures en noir, (dont celle de Napoléon à cheval) au lieu des 405 annoncées et 415 en couleurs dont a carte de France en double page du tome III de la Province. Le volume des Anglais, illustré par Kenny Meadous, pour sa part, est complet des 100 planches en noir, soit pour cet ensemble unique?: presqu'un millier de gravures hors texte en noir et couleur et plus de 1500 illustrations in-texte. Reliures en demi maroquin brun à coins, dos à cinq nerfs rehaussés de pointillés et double caissons dorés richement ornés de motifs floraux dorés encadrant un médaillon mosaïqué de maroquin vert avec, au centre, une rose estampée à l'or, cartouches en tête ornés d'une guirlande dorée, cartouches en queue ornés de guirlandes dorées encadrant le lieu et la date de publication, quelques légers frottements sans gravité sur certains nerfs, filets dorés sur les plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, élégantes reliures fin dix-neuvième signées Durvand Thivet. Rares rousseurs affectant essentiellement le Prisme et les Anglais. Célèbre galerie de portraits gravés sur bois des classes sociales du XIXè siècle réalisés par les plus grands artistes de l'époque?: Gavarni, Daumier, Delacroix, Grandville, Johannot, Bellangé, Charlet, Daubigny, Vernet, Isabey, Lami, Meissonnier, Monnier, Traviès, etc... Les portraits sont tous accompagnés de contributions originales des plus fameux auteurs romantiques dont?: Balzac (qui écrit le premier article, «?l'épicier?»), Nodier, Gautier, Nerval, Gozlan, Janin, Karr, etc... Les textes et les illustrations de l'ouvrage sont consacrés aux métiers, ainsi qu'aux habitants des régions de la France métropolitaine et des colonies. L'ensemble constitue la genèse d'un genre nouveau?: la littérature panoramique - définie par Walter Benjamin in Charles Baudelaire. Un poète lyrique à l'apogée du capitalisme. Outre ces portraits des Français, «?l'apport de tout un aréopage de grands et petits auteurs et illustrateurs?» (Ségolène Le Men, «?La «?littérature panoramique?» dans la genèse de la Comédie Humaine?: Balzac et Les Français peints par eux-mêmes?», L'Année balzacienne 2002/1 (n°3) CAIRN) rassemble les plus grands acteurs de l'art et la littérature de son temps. On compte parmi «?l'aréopage?» des contributeurs certains des plus grands auteurs et dessinateurs de l'époque qui contribuent chacun de manière originale au projet. Cette fresque protéique est dirigée par un éditeur, Léon Curmer, qui est déjà connu alors pour le succès éditorial de Paul et Virginie entre 1836 et 1838 - il est d'ailleurs représenté dans son propre livre par un article, «?l'éditeur?», au tome IV, écrit par Elias Regnault. Ce dernier prend pour modèle le Tableau de Paris de Louis-Sébastien Mercier, publié en 1781, dont il étend la perspective en représentant la province. C'est grâce à ce chef d'orchestre que l'uvre ne se réduit pas à une simple compilation de portraits et trouve un sens plus large?: «?l'éditeur a élargi son cadre, et au lieu de laisser quelques portraits fugaces se perdre dans l'immense tourbillon quotidien qui engloutit toutes choses, il a cherché à réunir les physionomies les plus saillantes de cette époque.?» (Ségolène Le Men, Ibid.) En effet, c'est lui qui sélectionne les auteurs et dessinateurs en fonction des types qu'ils auront à dépeindre pour que le portrait des Français dressé par le livre se rapproche autant que cela est possible d'un autoportrait?: «?Il s'agit donc de faire appel à des auteurs et à des illustrateurs bien sélectionnés en fonction des «?types?» qu'ils auront à dépeindre.?» (Ségolène Le Men, Ibid.). De plus, la forme que prend la publication est celle de la livraison - format très commun à l'époque. Celle-ci permet un investissement plus fort du public qui souscrit à la publication et dont l'avis compte pour l'orientation des articles à venir. Les lecteurs sont appelés à contribution comme en témoigne la «?Correspondance des Français?» conservée dans notre exemplaire du Prisme où l'éditeur répond aux propositions d'articles des lecteurs?: «?Le Coiffeur de M. Paul Tén... est un article des plus spirituels. Nous regrettons que ce type ayant été pris nous ne puissions pas l'accepter.?» (Prisme, Livraison 84) L'ouvrage est richement illustré dans le texte par des vignettes et des culs-de-lampe mais ce sont surtout les illustrations hors-texte, les «?types?» - figure en-pied dans un paysage esquissé en pleine page mises au regard du texte - qui inaugurent une nouveauté pour le livre illustré. Ces dessins d'habitants de régions ou de professions se rapprochent de la science de la physiologie en vogue à l'époque. Cette science consiste en une étude des groupes sociaux. Elle a pour objectif de déterminer une représentation d'un individu qui serait l'exemple de son groupe, cela la pousse à une forme de caricature. Ce «?projet d'encyclopédie morale qui résume toute la société?» (Léon Curmer) est le témoignage accompli d'une époque. Ses contemporains trouvent dans l'ouvrage?: «?une sorte d'autoportrait collectif où se succèdent "Paris" et "la province", et où chaque groupe pourra, dans une livraison ou une autre, se reconnaître.?» (Ségolène Le Men, Ibid.). Dès sa conception, il a déjà pour vocation de cristalliser un présent fugace qui vit selon la mode baudelairienne pour «?faire un portrait des murs contemporaines, amusant pour le présent, instructif pour l'avenir.?» (Ségolène Le Men, Ibid.) Superbe et rare exemplaire de ce grand chef-d'uvre du livre illustré romantique en tirage de luxe avec Le Prisme et auquel sont joints Les Anglais peints par eux-mêmes, établi dans de parfaites reliures uniformes et mosaïquées signées Durvand Thivet. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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La Table Ronde 1945 1 vol. broché in-12, broché, 240 pp. Envoi de l'auteur à Jean Duché. Couverture et dos défraîchis, intérieur frais.
Société nationale d'édition et de diffusion, Tunis 1962, 14x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Texte précédé d'un chant populaire adapté par Sembène Ousmane. Envoi autographe daté et signé de Pierre Bamboté à Armand Monjo. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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[Se vend chez Teycheney, Baillière] - BANCAL, A. P. ; [ BANCAL, Antoine Pascal ]
Reference : 64708
(1834)
1 vol. in-8 reliure bradel demi-vélin blanc, couvertures conservées, Se vend chez Teycheney, Bordeaux, Baillière, Paris, 1834, ii-195 pp.
Mention autographe non signée "de la part de l'Auteur à Mons. Didier Béchade" en couverture conservée. Bon exemplaire (ex-libris Vicomte de Pelleport Burète, baron de l'Empire). Labadie, 672
Saint-Laurent du Pont (Isère) Le Verbe et l'Empreinte 1991 1 vol. broché in-8 étroit, en feuilles, sous couverture à rabats, 33 pp. Edition originale imprimée par Thierry Bouchard et illustrée de 4 gravures originales par Marc Pessin. Tirage limité à 50 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, tous signés par l'auteur et l'artiste. Envoi de l'auteur sur une carte jointe, complet du bulletin de souscription. En belle condition.
Parole gravée, Albertville 2008, 19,5x29cm, en feuilles sous étui en plein plexiglas.
Edition originale imprimée à 33 exemplaires numérotés sur B.F.K. rives. Ouvrage illustré de 6 gravures originales d'Alin Bar. Rare et agréable exemplaire bien complet de son étui en plexiglas. Signatures manucrites de Marie-Claire Bancquart et d'Alain Bar au colophon. . - Photos sur www.Edition-originale.com -
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