18, square Alboni
75016 Paris
France
E-mail : librairielegalet@wanadoo.fr
Phone number : 06 79 60 18 56 Catalogue de l'exposition organisée par le Musée de Tourcoing (novembre-janvier 81/82) 72 pp. Textes et reproductions d'oeuvres de l'auteur. Bien complet du feuillet rédigé par Françoise Poiret comportant le curriculum vitae de Bonnier. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé. Joint un feuillet autographe signé et daté remerciant l'auteur de la photographie de A. Bonnier à Sérifos qui orne une des pages du catalogue. Bel état malgré une couverture un peu piquée.
LIVRE SIGNE
Deux tapuscrits de 12 feuillets chacun, le premier sans correction, le second avec de nombreuses variantes autographes du précédent : ajouts (4 paragraphes entiers, au total environ 80 lignes), corrections de vocabulaire et de tournures, suppressions. Ce second tapuscrit corrigé constitue le texte définitif de l’article publié dans le Gringoire du 27 novembre 1936. Dans cet article qui suit immédiatement le suicide de Salengro, Béraud accuse Léon Blum, « ce septembriseur de boudoir » de vouloir supprimer la liberté de la presse : « Allez, messieurs… accablez nous d’amendes… rétablissez l’autorisation préalable, le cautionnement, le droit de timbre, le délit de fausses nouvelles, la censure préventive, la saisie, la suspension. Après cela, braves antifascistes, il ne vous restera qu’à réunir les chambres ardentes, à rétablir les lettres de cachet, à reconstruire la Bastille. »Joint l’article découpé par Béraud dans Gringoire et contrecollé sur 3 feuillets de papier rose.Provenance archives Henri Béraud.
Manuscrit autographe, titré Basta! et signé B in fine soit 7 feuillets rédigés au crayon au recto d’une écriture appliquée, probablement pour Gringoire (1938). Violente charge contre Interlandi, le directeur du journal fasciste et antisémite Il Tevere, accusé de cracher sur la France:«Tout le monde sait, en Italie, que le nommé Hinterland, dit Interlandi, est un Allemand, doublé d’un imbécile et triplé d’un agent provocateur. Un Allemand? Pas même… un citoyen de nulle part, un heimatlos d’entre les tranchées, quelque chose comme un champignon des charniers, poussé dans le no man’s land du bas Tyrol pendant les combats de Vittorio Veneto.»Provenance archives Henri Béraud.
Manuscrit autographe et tapuscrit corrigé d’un article écrit par Béraud pour Gringoire, début 40, en réplique à la protestation de Léon Blum dont un article avait été censuré au terme d’un échange musclé avec Kérillis. Béraud voit dans cette censure gouvernementale un moyen d’empêcher toute critique de la SFIO et de son chef :«Une loi mystérieuse mais générale veut en effet que les plus intrépides défenseurs de la liberté d’opinion pour eux-mêmes, soient en même temps les plus déterminés partisans du bâillon pour autrui… On veut bien se taire sans murmurer. Seulement on trouverait juste et bon que la règle s’applique à chacun.»Nous présentons ensemble:a) le manuscrit autographe, titré Histoire sans paroles et signé B in fine soit 28 feuillets rédigés au crayon au recto d’une écriture appliquée, b) 22 feuillets de notes de travail écrites au crayon dont un indiquant les dessins devant accompagner l’article, c) le tapuscritde 15 feuillets titrés Histoire sans paroles, portant de nombreuses corrections (ratures, ajouts, suppressions, etc.)d) trois coupures de presse dont l’article de Léon Blum découpé dans Le Populaire et contrecollé sur papier rose, avec une annotation autographe.Provenance archives Henri Béraud.
Tapuscritde 9 feuillets titrés Une histoire de l’an quarante, portant diverses corrections (ratures, ajouts, indications typographiques). Article pour Gringoire sur le congrès de la Confédération générale des œuvres laïques qui réunissait «le bataillon sacré des comitards, les émules de Paul Bert, le dessus du panier de l’enterrement civil et l’élite des saucissonneurs du Vendredi Saint.» et dont le sujet principal fut la loi des 36 heures. Béraud s’indigne qu’au moment où le pays est devant l’alternative d’une «guerre sans espoir ou d’une paix sans fierté», on puisse préconiser de réduire les heures de production. Provenance archives Henri Béraud.
Trois tapuscrits, de 9, 10 et 9 feuillets, abondamment corrigé et réécrit pour le premier, un peu pour le deuxième, définitif sans correction pour le troisième, d’un article paru dans Gringoire le 21 août 1936. Dans cet article, Béraud réplique à Chautemps qui avait réclamé l’union des républicains : « Vous suivez en cortège les insulteurs de la France et saluant à leur manière le torchon moscovite, vous osez prétendre que ceux-là même qui, depuis vingt ans, nous désarment se trouvent à leur place au plus haut poste, quand l’heure va peut-être sonner de défendre une terre où leurs aïeux n’ont pas plus laissé leur sueur que leurs ossements » Provenance : archives Henri Béraud.
Huit lettres autographes s’échelonnant de 59 à 68, rédigées au recto de feuillets 13 x 21 cm ou 21 x 27 cm à en-tête du Figaro ou du Figaro littéraire. Amicale correspondance adressée au poète et libraire Pierre Béarn: invitations à déjeuner à Barbizon, commande de livres, etc. A deux reprises, Billy y évoque le Goncourt:«Ce prix Goncourt [67] a été grotesque mais c’est déjà du passé! Maintenant, il s’agit de remplacer Baüer» et «Guy des Cars grand favori en 1941? Première nouvelle. Il est vrai que j’étais de l’autre côté en ce temps-là … A mon avis, il ne peut plus en être question maintenant». L’ensemble.
Tapuscrit de 10 feuillets, daté du 20 juin 1932 avec indication au crayon : Radio Paris, adressé à Henri Béraud par André Billy avec ces mots autographes : « Affectueusement / à toi / André ». Critique élogieuse des Lurons de Sabolas lors de leur parution. A. Billy y résume l’histoire et cite in extenso le long récit de la mort du vieux colonel Chambard, morceau de bravoure de l’ouvrage.
TAPUSCRIT
Trois lettres autographes adressées au poète Pierre Béarn en 61, 68 et 70. Sur un ton amical, Bosquet évoque le nom d’André Miquel pour le mandat des poètes : « Il est très pauvre et doit soigner, depuis des années, sa femme-peintre. De plus, c’est un être délicieux et fier, qui ne se plaindrait pour rien au monde. » Dans une autre lettre, il remercie Béarn pour l’envoi de ses poèmes, « de très belles choses » et de son Jean-Marie et la navigation qu’il n’a pas chroniqué s’agissant d’un livre technique et d’une réimpression.
Ensemble de 40 lettres (23 manuscrites, 17 dactylographiées) adressées par Jean Merrien (René de Fréminville) au poète et libraire Pierre Béarn entre 1941 et 1968. Correspondance très amicale d’un écrivain maritime à un autre: confidences et conseils sur les œuvres en cours, nouvelles familiales, échos littéraires, potins d’édition. Joints trois autres documents: la recette du canard au blé noir inventée par Merrien (1feuille dactylographiée), le catalogue des vins fins distribués par sa «petite affaire» (1feuille dactylographiée) et 3 éloges posthumes de Merrien par Béarn pour le Nouvelliste, les Nouvelles Littéraires et Adelf (tapuscrits corrigés de 6, 1 et 2 pages). Ensemble de grand intérêt.
Un feuillet A4 à l’en-tête de Guy Chambelland Editeur, Le Pont de l’Epée, avenue Poincaré à Dijon, sd, dactylographié au recto.Le poète-éditeur Guy Chambelland répond vertement à son confrère Pierre Béarn qui, semble-t-il, lui aurait reproché d'avoir ignoré longtemps le « mandat des poètes ». « Me croirez-vous si je vous dit que je ne suis vraiment rentré dans l'univers des poètes qu’il y a 2 ou 3 ans … » et « Si je n'ai pas voté –et non pas versé- cette année, c’est parce que les candidats que vous me proposiez ne me paraissaient pas être suffisamment mal foutus pour susciter un geste de charité ». En tout 27 lignes, signature autographe.
Ensemble de 26 lettres échangées entre les deux poètes de septembre 57 à février 2001 soit 22 lettres de Charpentreau (13 manuscrites et 9 dactylographiées) et 4 de Béarn (dactylographiées). L'objet principal en est la publication par Béarn de poèmes de Charpentreau dans diverses anthologies. Les problèmes de droits liés à ces publications, exacerbés par la susceptibilité de Béarn, occupent l'essentiel de ces échanges. Joint une carte postale autographe de Robert Houdelot à Pierre Béarn à propos de ses démêlées avec Charpentreau : « Que cela ne te rende pas malade. Ta très belle place de poète est faite depuis longtemps. Moi je me contrefous de ce que les autres pensent de moi ! A Dieuvat ! ».
Lettre autographe signée. Un feuillet 13 x 17 cm, rédigé au recto d’une vingtaine de lignes, daté du 9 décembre 1944 à Paris 88, rue Michel-Ange. Lettre à Guy Tosi, alors lecteur aux Editions Denoël. « Je vous adresse, chez Denoël, mon dernier livre : Mes Goncourt vous y verrez les Dix florissants, les Purs et les Intègres. Cruel rapprochement ! » Descaves évoque leur « cauchemar commun… Il faut savoir porter sa croix en s’aidant. C’est pour moi la grande leçon de cette époque de chiennerie et de passions vulgaires »
Un feuillet de vergé Renage filigrané, 20,5 x 26,5 cm. Quatrain autographe: «Muses, je tiens pour vous séduire / Que des mots qui faisaient l’amour / Mon ciel d’hiver va tout vous dire: / Je n’ai pas encore vu le jour / Louis Emié / Février 1963 / Copié pour Pierre Béarn». Louis Emié a encadré le poème d’arabesques dessinées à l’encre bleue sur trois côtés du feuillet.
Réunion en un volume relié de 5 brochures (quatre ronéotypées à 1000 ex., deux signées par l’auteur, la dernière imprimée à 1200 ex.) publiées par Fabre-Luce en 1944 et 1945 à compte d’auteur sous le sigle des Editions de Midi. In-4, bradel demi-toile, pièces de titre au dos. Ex-libris gravé (P. Lagache) de Max Lazard (1875-1953), fils de Simon Lazard, associé-fondateur de la Banque Lazard, officier artilleur en 14, militant du mouvement des Universités populaires et spécialiste des questions sociales. Dans Ecrit en prison et L’enfermé, Fabre-Luce fait le récit de ses emprisonnements, par les Allemands au Cherche-Midi puis chez Boemelburg à Neuilly, par la Résistance à Drancy. En pleine liberté et Opposition sont une défense et illustration de la politique pétainiste, et sans doute la mieux construite. Joint une lettre tapuscrite signée de Fabre-Luce aux Nouvelles littéraires pour remercier un destinataire inconnu d’une rectification.
Quatre lettres autographes adressées au poète Pierre Béarn entre 1976 et 1980. Madame Favory demande à son correspondant de l’aider à décider un grand musée à organiser une rétrospective André Favory: «N’estimez-vous pas qu’il en mérite autant, que Villon, Segonzac, Miro et tant d’autres contemporains.» Après avoir espéré une exposition au Musée du Luxembourg en 1977, elle compte ensuite sur le Musée d’Art Moderne qui lui a dépêché Jacques Lassaigne. Malheureusement, celui-ci ne lui donne plus de nouvelles…
Carte postale, 150 x 105 rédigée au verso, adressée en février 1952 par P.-L. Flouquet à Pierre Béarn. Flouquet y remercie Béarn de sa réponse à une enquête (du Journal des Poètes) et lui adresse ses vœux pour son prochain voyage en Afrique:«Si vous passez par Bamako, demandez des nouvelles de mon ami Mambi Sidibé (noir) jadis professeur à l’Ecole Terrasson de Fougères. Il recueillait dans les tribus des poèmes magnifiques, d’amour, de chasse et de guerre. C’était en 1933-36. Suis sans nouvelle de cet ami noir». Joint un billet autographe au même du 27/4/31. Flouquet, sans nouvelles de son correspondant, lui «lance un nouvel et pressant appel en faveur du Journal des Poètes». «Si vous ne pouvez, ou ne voulez pas y collaborer, dîtes le moi. Rien ne vaut les situations nettes».
Tapuscrit original signé par Robert Ganzo, 3 pages A4 dactylographiées au recto, signées en dernière page, sans date (années 50). Quelques corrections manuscrites par Pierre Béarn, notamment une modification du titre. Texte très dense dans lequel Ganzo défend une conception élevée de la poésie contre la « poésie populaire » alors à la mode. « Les sources de la poésie populaire sont polluées. C’est le cri presque secret des ombres qu'il nous faut écouter, des ombres où sont les éternelles gestations des vérités ». « Nous savons qu'aux tréfonds de l'espèce, c’est la beauté, la découverte, la plus haute information, le poème pour tout dire, qui balance le Temps ».
Manoir du Kerdro par Clohars-Carnoët, Finistère. Un feuillet de papier bleu, plié en deux, rédigé au recto, une trentaine de lignes signées. Réponse à une enquête sur le théâtre. Pour Gregh, le théâtre n’est pas un délassement mais un grand et haut plaisir. «Un délassement, oui, le music-hall ou le cinéma en sont un pour moi. Du cinéma, je n’aime d’ailleurs que les actualités – et certains Charlie Chaplin véritablement irrésistibles…Je veux mettre à part, en y réfléchissant, des œuvres comme Forfaiture, ou comme dans un autre genre Cabiria d’Annunzio et la Gorgona, moins connu, mais admirable de Sam Benelli.»
3 lettres autographes dont une ornée d'une aquarelle. - Une lettre autographe de 19 lignes sur papier vert, envoyée du " Mesnil ". Elle est adressée à Pierre Béarn, écrivain et fondateur de revues littéraires. Il lui annonce qu'il s'est fêlé trois côtes : " Comment va ton talon Achille ? Adam Hambourg s'est fêlé trois côtes ! elles sont dures à remonter !... ", lui demande des nouvelles de " l' Ange Gabrielle " (la femme de Pierre Béarn qui se prénommait Gabrielle) et lui donne de ses nouvelles " … Pour mon compte le Puma est un ange gardien de la Paix … ". A droite du texte une aquarelle signée Hambourg qui représente une péniche sur fond de berge de rivière. - Un poème autographe de 3 strophes (12 lignes) sur papier vert et daté 15 août 56 au Puma. " Les marguerites ont fleuri Dans le jardin de la bouchère Les étourneaux ont fait leurs nids Sous l'arc de la porte cochère... " - Un poème autographe de 12 lignes (avec ratures) sur papier jaune. " Ton sommeil est empli de tellement d'absences Que je reste interdit Sur ton visage clos au seuil de mon silence Lorsque sonne minuit… "
Deux lettres et deux cartes autographes adressées à l’écrivain de mer Pierre Béarn entre 1982 et 1985. Correspondance amicale. La Prairie évoque son anthologie dans laquelle il reconnait avoir réservé une place modeste à Béarn mais cela sera corrigé dans une seconde édition. Il le félicite pour sa Passerelle et notamment son numéro 54:"J’ai été à 100 % en phase avec toi: que ce soit sur la montée des ordinateurs, sur la vulgarité de Coluche… sur cet étonnant Laugier que je suis heureux de connaître depuis peu".
Un feuillet double 12 x 18 cm, portant la marque imprimée de Georges Lecomte et rédigé à l'encre sur trois pages, daté du 27 septembre 1904 (en fait 1914). Lettre adressée à l'écrivain Marcel Roland, auteur d'ouvrages d'anticipation et de vulgarisation scientifique (1879-1955). La guerre vient de débuter. Bien que son service littéraire du Matin ait été supprimé, Lecomte a beaucoup à faire dans les diverses œuvres d’assistance. « Il y a tant de gens à Bordeaux ou ailleurs … Ce sont de rudes moments que nous vivons … Je suis arrivé à l'âge d'homme avec la quasi conviction que nous n'aurions plus l'affreux spectacle , la souffrance et le déchirement d'une grande guerre. Mais depuis 7 ou 8 ans, j'ai eu des doutes, qui, dès 1908, au moment de la brutale annexion de la Bosnie-Herzégovine, se sont chargés de certitude. Il devenait visible que l'Allemagne poussait l'Autriche à humilier et à exaspérer la Russie pour faire naître le conflit général. Dès que cette conviction très raisonnée s'est faite en moi, j'ai voulu être de ceux qui, sans fanfaronnade, jactance ni provocation cherchèrent à exalter la force morale et matérielle du pays, sa foi en son avenir. Voilà pourquoi j'ai soutenu avec énergie la loi de trois ans … Et d'aucuns me reprochent à cause de cela d'être devenu réactionnaire ! » Georges Lecomte vit dans l'espoir. « Que la vie nous sera douce, légère, lumineuse lorsque nous aurons reconquis la liberté pour nous et pour l'Europe ». Il évoque en fin la réorganisation du Matin où « toutes les bouches inutiles ont, par mesure d'économie, été débarquées … Et je n'ai pas été de ceux qui consentirent au voyage de Bordeaux ».En tout, plus de 70 lignes. Note au crayon en marge : « Inédite, à mettre en tête d'un livre de G. Lecomte ».
Tapuscrit original. 6 feuillets, 21 x 24 cm, dactylographiés au recto. Deux corrections autographes. Envoi:«A Monsieur René Mourrut / en témoignage d’une / profonde estime et d’une / sincère amitié / Fernand Marc».
TAPUSCRIT ORIGINAL LIVRE DEDICACE
Deux feuillets, 21 x 13,5 cm, rédigés au recto, datés de mai et septembre 1956, rue Spontini et Thias. Margerit écrit à son «cher confrère» (René Bailly, l’auteur du Dictionnaire des synonymes). Il le remercie de ses articles, notamment sur la Malaquaise:«votre jugement me flatte, il me fait grand plaisir et je suis touché par votre gentillesse». Margerit y est d’autant plus sensible que Bailly est son «auteur le plus familier, (son) compagnon de travail quotidien, avec Charles Maquet. Votre Dictionnaire des synonymes et son Dictionnaire analogique me sont aussi indispensables que mon stylo». Il évoque aussi le romancier Eric Jourdan dont l’œuvre l’intéresse. Ne possédant pas lui-même d’exemplaire des Mauvais Anges, il écrit à Jourdan, via Plon où vient de paraître La Détresse et la violence, pour faire passer un exemplaire à son correspondant. En tout, une cinquantaine de lignes signées. L’ensemble.
Six lettres autographes adressées à Pierre Béarn entre 1959 et 1966. Six feuillets A4 rédigés recto-verso. Correspondance décontractée ornée par Menanteau d’un poème et de 4 dessins en couleurs.