Librairie Camille Sourget

La Librairie Camille Sourget est spécialisée dans les livres de voyage, les éditions originales littéraires, les livres de science, les manuscrits et les beaux livres illustrés ayant marqué leur époque. Son domaine de recherche s’étend du XVe au début du XXe siècle.

Mlle Camille Sourget

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‎ADANSON, Michel.‎

Reference : LCS-18190

‎Histoire naturelle du Sénégal. Coquillages. Avec la Relation abrégée d’un Voyage fait en ce pays, pendant les années 1749, 50, 51, 52 & 53. Rare édition originale de ce récit de voyage au Sénégal par le naturaliste Michel Adanson illustrée d’une grande carte et de 19 planches gravées dépliantes.‎

‎« Cet ouvrage qui a eu un grand succès, comme le prouvent ses éditions en anglais et en allemand, reste encore aujourd’hui un grand classique de l’Histoire naturelle. » Paris, Claude-Jean-Baptiste Bauche, 1757.In-4 de (8) pp., 190 pp., (1) f., xcvi pp., 275 pp., 1 grande carte dépliante et 19 planches dépliantes. Veau marbré, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, double filet or sur les coupes, tranches marbrées. Reliure de l’époque.255 x 185 mm.‎


‎Rare édition originale de ce récit de voyage au Sénégal par le naturaliste Michel Adanson.« En 1757, Michel Adanson, jeune naturaliste de trente ans, élève de Réaumur et de Jussieu, publie son ‘Histoire naturelle du Sénégal’, livre dans lequel il apporte, après un séjour de cinq ans en Afrique, de très nombreuses nouvelles observations botaniques, zoologiques et ethnographiques. Cet ouvrage comporte une seconde partie intitulée ‘Histoire des coquillages’ qui contient, après une préface de 96 pages, 275 pages consacrées aux coquillages locaux, d’eau de mer ou d’eau douce, 19 planches de magnifiques dessins ainsi qu’une grande carte du Sénégal. Cet ouvrage qui a eu un grand succès, comme le prouvent ses éditions en anglais et en allemand, reste encore aujourd’hui un grand classique de l’Histoire naturelle. » (Bulletin de la Société pharmaceutique de Bordeaux).« ‘L’Histoire naturelle du Sénégal’, premier ouvrage de Michel Adanson (1787-1806), rassemble les observations faites au Sénégal pendant le séjour de cinq années qu’y fit ce jeune naturaliste élève de Réaumur et de Jussieu. Dans la première partie, Adanson donne une présentation complète des nouvelles plantes et des nouveaux animaux qu’il a découverts ; il rapporte également les caractères, modes de vie, mœurs et coutumes des habitants du pays. La deuxième partie, plus importante, est consacrée aux mollusques locaux et à leurs coquilles dont la description est précédée d’un chapitre proposant une nouvelle taxonomie…La mémoire de ce savant remarquable a été maintenant définitivement tirée de l’oubli et le monde scientifique s’attache à reconnaitre l’importance de l’œuvre de ce travailleur acharné que fut Michel Adanson, l’illustre auteur des ‘Familles des plantes’ et du ‘Voyage au Sénégal, à l’isle de Gorée et au fleuve Gambie’ ». (Guy Devaux, Revue d’Histoire de la Pharmacie)L’ouvrage est orné en premier tirage d’une grande carte dépliante du Sénégal et de 19 planches gravées dépliantes de mollusques et coquillages.Précieux exemplaire d’une grande fraicheur conservé dans sa reliure de l’époque parfaitement conservée.‎

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EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎AUDEBERT, Jean-Baptiste/ VIEILLOT, Louis-Pierre‎

Reference : LCS-18107

‎Oiseaux dorés ou à reflets métalliques. I- Histoire naturelle et générale des colibris, oiseaux-mouches, jacamars et promerops. II- ... des grimpereaux et des oiseaux de paradis. 190 superbes estampes d’oiseaux imprimées en couleur et rehaussées d’or. L’un des 200 somptueux exemplaires du tirage de luxe au format grand in-folio avec les légendes imprimées en or.‎

‎"One of the most beautiful books of its era" (Fine Bird Books). Paris, Desray, 1802. 5 parties réunies en 2 grands volumes in-folio de : I/ (2) ff., x pp., 128, 70 planches numérotées à pleine page, 8 pp., 6 planches numérotées à pleine page, 28 pp., 9 planches numérotées à pleine page ; II/ (2) ff., 128 pp., 89 planches numérotées à pleine page (numérotées 88 car il y a une 26 bis), 40 pp., 16 planches numérotées à pleine page dont une sur double page (n°14). Soit au total 190 planches. Qs. légères piqûres sans gravité. Demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs ornés. Reliure de l’époque. 505 x 333 mm.‎


‎Edition originale ornée de 190 estampes gravées sur cuivre d’après les dessins de Jean-Baptiste Audebert, imprimées en couleurs et rehaussées à l’or pur selon une méthode originale mise au point par Audebert. Fine Bird Books p. 56 ; Nissen IVB, 47; Ronsil 103; Wood, p. 206; Zimmer, p. 17; Sander, Illustrierten franz ö sischen Bücher des 18. Jahrhunderts, 58 ; Balis 52 ; Buchanan, Nature into Art 105 ; Copenhagen / Anker 14 ; Cottrell 19 ; Ellis/Mengel 93 ; McGilI/Wood 206. Publié en 32 livraisons sur 26 mois, le tirage fut limité à 312 exemplaires : 200 légendés en or, 100 exemplaires in-4 légendés en noir et 12 exemplaires avec le texte entièrement imprimé à l’or. L’un des très précieux 200 exemplaires de luxe tirés au format grand in-folio avec les légendes imprimées en or. Jean-Baptiste Audebert (1759-1800) mourut au cours de la publication de cette œuvre qui fut poursuivie par Louis-Pierre Vieillot (1748-1831). Il s’agit de l’une des plus importantes publications ornithologiques du XIXe siècle. L’illustration comprend 190 planches hors texte dessinées par Audebert, gravées sur cuivre par Louis Bouquet et imprimées en couleurs par Langlois, l’un des meilleurs imprimeurs en taille-douce de l’époque. Soixante-huit nouvelles espèces y sont décrites pour la première fois avec une extrême précision, "particulièrement de la Nouvelle Hollande". Audebert avait en effet sollicité collectionneurs et cabinets étrangers afin d'offrir l'ouvrage le plus complet possible. Ayant amélioré le procédé d'impression et de coloriage, Audebert avait également fait appel aux plus grands artistes de son époque. "Its plates, heightened with gold, and so finished that they are little less than hand-illuminated engravings, make this one of the most beautiful books of its era. It is the gold reflections of the plumage that render the book unique and wonderful" (Fine Bird Books). "The plates with the bird portraits are in beautiful colours; in this respect they are among the best color prints found in ornithology" Anker 14. L’ouvrage est un magnifique témoignage de l’engouement pour le livre d’ornithologie qui, né dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, s’épanouit au XIXe siècle grâce aux prouesses techniques de l’impression en couleurs. « Fleuron de cet âge d’or de l’iconographie ornithologique française, l’ouvrage de Jean-Baptiste Audebert et Louis-Pierre Vieillot a pour objet les oiseaux au plumage doré ou argenté que Buffon avait précisément renoncé à faire figurer faute de pouvoir en rendre le lustre ». (Bibliothèque nationale de France, Des livres rares depuis l’invention de l’imprimerie, n°108). Afin de restituer les effets de plumages, Audebert eut l’idée d’appliquer, [...] après l’impression de la couleur, un fin réseau de petits traits dorés ou argentés. Ainsi rehaussé, le plumage de l’oiseau devient étincelant et change de couleur et d’aspect suivant l’angle de vue sous lequel on l’observe. Une surprenante prouesse technique dont on ignore encore le procédé tenu secret » (Michel Schlup, Les grands livres d’oiseaux illustrés de la bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel, p. 85, article publié en 2000 dans la Revue de la Société suisse des bibliophiles). “On most of the plates, even the gold was applied mechanically and not by hand, with the effect that the plates « look like medieval illuminations »” (Buchanan). Le tirage in-folio avec les légendes en or est fort rare (200 exemplaires en 1802) et très recherché. Le 7 juin 1989, il y a 32 ans, l’exemplaire Bradley Martin en demi-reliure usagée était adjugé $44,000 par Sotheby’s New York. Le 16 juin 1988, l’exemplaire Marcel Jeanson relié par Bozérian était estimé avec frais 222 000 FF - 333 000 FF (33 800 € - 50 760 €), il y a 33 ans. Superbe exemplaire de l’un des plus beaux livres consacrés aux oiseaux, très grand de marges et conservé dans sa reliure de l’époque.‎

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EUR65,000.00 (€65,000.00 )

‎BARLA, J. B.‎

Reference : LCS-18216

‎Les champignons de la province de Nice et principalement les espèces comestibles, suspectes ou vénéneuses dessinés d’après nature et décrits. Édition originale du premier ouvrage de l'auteur, illustré de 48 planches lithographiées en couleurs et rehaussées à la gomme arabique.‎

‎La présente iconographie est illustré de 48 planches lithographiées en couleurs et gommées d'après les dessins de l’auteur. Nice, imprimerie Canis frères, 1859. In-4 oblong de (1) f., lv pp., 138 pp., (1) f., 48 planches hors-texte en couleurs. Relié en percaline verte, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 263 x 345 mm.‎


‎Édition originale du premier ouvrage de l'auteur, consacré aux champignons de sa région natale. Pritzel, 410 ; Jackson, 288 ; Volbracht 59 ; Uellner 50 ; Stafleu 309 ; Nissen 77 ; Stiftung für Botanik 27. Fils et petit-fils de commerçants fortunés niçois, Jean-Baptiste Barla (1817-1896) s'intéresse dès son enfance à l'histoire naturelle et plus particulièrement à la flore de sa région, avec un intérêt marqué pour les champignons et les orchidées. Il fut l'élève d'Antoine Risso et fonda le Muséum d’histoire naturelle de Nice, auquel il légua ses collections comportant des milliers de champignons. « Nous devons une mention toute particulière au magnifique livre de M. Barla, directeur du Musée de Nice, dans lequel le savant mycologue italien a fait connaitre les Champignons de la province de Nice (1 vol. grand in-4, 1859), et principalement les espèces comestibles, suspectes ou vénéneuses. Les planches représentant toutes les espèces décrites ont été dessinées par l’auteur dans leurs divers états de développements avec un soin scrupuleux et coloriées avec une fidélité qui ajoute à l’intérêt incontestable attaché à ce bon et bel ouvrage. Les champignons de la province de Nice devraient être dans les mains de tous les amis de l’humanité et de tous les gens du monde. » La présente iconographie est illustré de 48 planches lithographiées en couleurs et gommées d'après les dessins de l’auteur. Précieux exemplaire portant un envoi autographe signé de l'auteur sur le faux-titre : « A l’Académie Mont-Réal. Hommage de l’Auteur. J.B. Barla », conservé dans sa reliure de l’époque.‎

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EUR5,500.00 (€5,500.00 )

‎BERQUEN, Robert de.‎

Reference : LCS-17920

‎Les Merveilles des Indes Orientales et Occidentales ou nouveau traitté des Pierres précieuses et perles, contenant leur vray nature, dureté, couleurs et vertus : Le tiltre de l’Or et de l’Argent. Les raisons contre les chercheurs de la Pierre Philosophale et souffleurs d’Alquemie… du prix des Diamants, & des Perles. Les pierres précieuses, perles, diamants, saphirs, topaze, rubis, émeraudes, etc…, leur prix « dédié A la Grande Mademoiselle, Duchesse de Montpensier ».‎

‎Edition ornée du portrait aux perles et collier de la Duchesse de Montpensier, dessiné par Larmessin en 1664. Paris, 1669.In-4 de (4) ff., 1 portrait et 152 pp. Maroquin olive, double encadrement de filets dorés sur les plats orné de motifs latéraux aux petits fers et d’un décor central composé d’un cœur percé d’une flèche ceint de petits fers dorés, dos à nerfs fleurdelysé, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 219 x 155 mm.‎


‎Rarissime et précieux volume consacré aux pierres précieuses et à la joaillerie et traitant des différentes pierres telles que diamant, saphir, topaze, rubis, émeraude, perles, or et argent. Sabin, 4957 ; Palau, 28.340 ; Penney, p.59 ; Goldsmith, 1921 ; Duveen, 71.L’un des ouvrages les plus intéressants concernant les pierres précieuses et la joaillerie.Cette seconde édition est plus intéressante que la première de 1661 car, elle est augmentée d'un « prix courant » pour les diamants et les perles et du chapitre « contre la fausse Pierre Philosophale et souffleurs d Alquemie » et une « Suite du chapitre de la perle » qui a trait à l'Amérique du Sud (PalauII, 194).Robert de Berquen était marchand orfèvre à Paris.« In terms of substance, this edition is considerably superior to the first; both are rare » (Sinkankas).« Svitte du chapitre de la Perle, comme elle fe pefche, & par quy, & autres chofes qui fe font paffées dans la Merique depuis l’Hiftoire de Francifque Coulombe. Vous, remarquerés Lecteur, Que les Perles que l’on voit à prefent qui font iaulnes, la nature ne les a pas créés imparfaites, comme nous les voyons, car s’il s’en voit tant rondes que autres qui font tellement iaulne que vous diriés que c’eft de l’Ambre iaulne, c’eft que deuant que les Efpagnols euffent conquis la Merique, qu’ils appellent à prefent la neufue Efpagne, il y à la riuiere de la Marguerite qui trauerfe une partie du Pays, & va rendre dans la mer, le reflus faifoit qu’il s’y pefchoit anciennement quantiré d’huitres dans cette riuiere, & les Indiens qui les pefchoient les faifoiet bouillir dans des chaudrons d’or où d’argent, car il n’y auoit point de cuiure, ny de laton, ny d’eftain, ny de plomb en ce pays là, les Efpagnols y en ont porté quantité depuis, comme des Chenets, des Chaudrons, des Chandeliers, & autres chofes de laton, les Indiens leur en donnoient le poids de l’or en efchange. Et pour ce qui eftoit de l’eftain qui eftoit en ouuraf et faits, comme Baffins, Plats Efcuelles leur en bailloient la pefanteur d’Argent ; tellement qu’en faifant cuire les fuiftres dans l’eau bouillante la chaleur leur faifoit venir cette couleur, ils les aymoient mieux de cette couleur que blanche à caufe qu’ils ont la chair grifattre, & la iaulneur de ces Perles leur faifoient paroiftre la chair plus blanche, & les Perles qui fe pefchoient anciennement dans cette riuiere eftoient plus belles que les autres ; c’eft pourquoy quant quelqu’un auoit de belle Perles à vendre il difoit elle font de la Marguerite, mais à prefent il n’y en a plus, car depuis les Efpagnols y font elle a tellement efté pefchée que l’on en a ofté la fource, & l’on à beau y traifner les grilles & des rateaux dans cette riuiere il ne s’y en trouue plus, car l’on n’oferoit ny beigner ny plonger dans icllee riuiere à caufe de la quantité de Cocodriles qui font dedans. » Belle édition dédicacée à la grande mademoiselle, duchesse de Montpensier, « seule fille de Gaston d’Orléans et de Marie de Bourbon », née en 1627. Elle est ornée de son portrait dessiné par Larmessin en 1664 rehaussé de son collier de perles.La présence peu banale sur cet ouvrage d’une reliure en maroquin, celle plus rare encore des fleurs de lys ornant le dos du volume, le cœur percé d’une flèche au centre des plats répondant à la dédicace où l’auteur supplie Mademoiselle de considérer la rareté des choses contenues dans ce livre et « le cœur de celuy qui la luy présente »…, la signature autographe du lieutenant de Police de Louis XIV, Nicolas Gabriel de La Reynie, nous permettent de considérer cet exemplaire comme un Présent de l’auteur à la Grande Mademoiselle.Provenances : La Grande Mademoiselle, Duchesse de Montpensier, née en 1627 ; Gabriel de La Reynie, premier lieutenant général de police de Paris (1625-1709) et Madame la Duchesse de Vendôme.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎BOCK, Hieronymus.‎

Reference : LCS-18265

‎Kreutterbuch darin vnderscheidt Name(n) vnnd würckunng der Kreutter, Stauden, Hecken vnd Beümen, sampt iren Früchten, so inn Teütschen Landen wachsen... auB langwiriger vnnd gewisser erfahrung beschriben. Vnd jetzund von newem fIeiBig vbersehen, gebessert vnd gemehret... Le célèbre herbier de Bock de 1572 orné de plus de 500 gravures en coloris de l’époque.‎

‎Précieux exemplaire à grandes marges conservé dans sa belle reliure de l’époque. Strasbourg, Josias Rihel, 1572. In-folio de (20) ff., 369 ff., (17) ff. Qq. rousseurs et brunissures, qq. mouillures marginales, dernier f. déchiré sans manque. Peau de truie estampée à froid, trois frises d’encadrement sur les plats, attaches conservées. Reliure estampée à froid de l’époque. 319 x 204 mm.‎


‎Précieuse et fort rare édition imprimée et coloriée à la main à Strasbourg en 1572 du célèbre herbier de Bock orné des centaines de gravures sur bois bien connues de David Kandel : marque d’imprimeur sur le feuillet de titre, portrait de l’auteur et plus de 500 gravures dans le texte entièrement rehaussées de couleurs à l’époque. Le premier herbier méthodique du XVIe siècle. VD 16, B 6021 ; IA 120.597 ; Heilmann 193 ; Muller III, 519,137 ; Nissen, BBI 182 ; Stafleu/C. 575 ; STC 130 ; Pritzel 866, Jourdan, Biog. médicale, F. Ritter, Repr. bibliog. des livres imprimés en Alsace au xviè siècle, 1934, 219 ; Arber, Herbals, 1938, 59 et 221. Pasteur Luthérien, Jérôme Tragus, dit Bock (1498-1554), pratiquait également les fonctions de médecin et d’apothicaire. Exilé à Sarrebruck, à la suite des troubles religieux, il devint médecin à la cour du Comte de Nassau. Bock figure au premier rang des restaurateurs de la botanique au XVIe siècle. Ses études des plantes résultaient d’observations effectuées sur le vif, dans la nature, au cours de fréquentes excursions dans les Ardennes, les Vosges, le Jura, les Alpes Suisses et les bords du Rhin. « Bock est le second des fondateurs germaniques de la Botanique... Ses descriptions de fleurs étaient remarquablement claires… il prenait en considération des éléments que ses prédécesseurs avaient complètement ignorés. Il reconnaissait la corolle, les étamines et les pistils comme parties essentielles de beaucoup de fleurs et il est probablement le 1er botaniste du XVIe, siècle à avoir compris la nécessité d’une classification. » Hunt. « Ce fut lui qui, le premier introduisit dans la botanique une certaine méthode dont on ne trouve encore aucune trace ni dans Brunfel ni dans Fuchs. » (Jourdan, Biographie médicale.) Le « New Kreutter Buch », grand ouvrage de Jérôme Bock, vit le jour à Strasbourg en 1539. Loué pour ses admirables descriptions, il ne comportait cependant aucune illustration. Toute la partie iconographique du recueil fut confiée au peintre de fleurs David Kandel qui conçut et exécuta ainsi plus de 500 dessins de botanique, gravés sur bois dans l’ouvrage, certains avec monogramme de l’artiste. La plupart de ces planches, parues en 1546, étaient originales ; quelques-unes étaient inspirées de Brunfels et Fuchs. La 4ème partie posthume de l’ouvrage, d’un remarquable intérêt documentaire par son panorama des métiers du temps, ne fut adjointe au recueil que dans l’édition de 1556. Belle édition gothique strasbourgeoise ornée de plus de 500 gravures sur bois, dont la richesse iconographique manifeste est magnifiée dans l’exemplaire par les teintes douces dont un aquarelliste a revêtu, à l’époque, chacune des estampes. Beaucoup des gravures sur bois reprennent la présentation assez classique d’un herbier du XVIe siècle. Certaines, empreintes de fantaisie, sont cependant prétexte pour l’auteur à la représentation d’une scène animalière ou d’une scène animée, sur fond d’arbre ou de plante : Homme assoupi sous la Vigne. Porcs conduits à la glandée sous un chêne. Bergers sous un hêtre. Danse villageoise, cigognes, cueillette des cerises, cueillette des noix par femme parée... Plusieurs gravures sur bois, d’un grand intérêt, sont consacrées à un panorama de différents métiers du temps : forgeron, travaux des champs, traite des vaches et fabrication du beurre, ruches à miel, purification du sel, boulanger, pressoir, mise du vin en tonnelets, vente des œufs et basse-cour, boucher, fabrication du boudin, étal de poissons, épicier, marché villageois, repas bourgeois… Très bel exemplaire en séduisante reliure de l’époque en peau de truie estampée à froid sur ais de bois, avec les fermoirs conservés, magnifié par le coloris main de l’époque.‎

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EUR39,000.00 (€39,000.00 )

‎BONAPARTE, Charles-Lucie.‎

Reference : LCS-17310

‎Iconographie des pigeons non figurés par Mme Knip (Mme Pauline de Courcelles) dans les deux volumes de MM. Temminck et Florent Prévost. Un grand livre de chasse et d’ornithologie consacré aux pigeons.‎

‎Edition originale de l’un des plus beaux livres de chasse et d’ornithologie consacré aux pigeons, orné de 55 estampes coloriées à la main à l’époque. Paris, P. Bertrand, 1857 (1858).Grand in-folio de (123) ff., 55 planches en couleurs à pleine page dans le texte. Relié en demi-maroquin bleu, titre frappé en lettres d’or sur le dos lisse, couverture de la 3è livraison reliée à la fin. Reliure du XXe siècle.550 x 360 mm.‎


‎Edition originale de l’un des plus beaux livres de chasse et d’ornithologie consacré aux pigeons, orné de 55 estampes coloriées à la main à l’époque gravées d’après les dessins de Paul-Louis Oudart, F. Willy et E. Blanchart, imprimées par Lemercier.Brunet, I, 1087 ; Nissen IVB, 117 ; Ronsil, p. 58 (donne par erreur 57 planches) ; Sitwell 79 ; Ayer/Zimmer 78 ; Fine Bird Books, 60 ; Mc Gill/Wood 248.Cette œuvre avait à l’origine pour but de compléter « Les Pigeons » de Madame Knip mais sa beauté en fit tout de suite une œuvre indépendante et originale.Ce traité fut édité par A. Moquin Tandon, un ornithologiste distingué, membre de l’Institut.Le prince Bonaparte avait planifié le projet en 30 livraisons et 150 estampes mais sa mort survenue après la publication de la 4e livraison laissa le manuscrit et les estampes inachevés ; ce qui explique l’irrégularité de numérotation des planches.Stiwell dans Fine Bird Books, l’ouvrage de référence, considère ce livre comme fort beau et lui décerne 2 étoiles.Considered among the finest books ever published on the subject of pigeons, this work was intended to form a supplement to Mme. Knip's Les Pigeons but “ranks as a completely separate work” (Fine Bird Books).“The hand-colored bird portraits are extremely fine.” (Mc Gill/Wood).L’illustration se compose de 55 superbes planches lithographiées et coloriées à la main à l’époque.‎

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EUR15,500.00 (€15,500.00 )

‎BRY, Joh. Theod. De (1561-1623)‎

Reference : LCS-18313

‎Anthologia magna, Sive Florilegium novum & absolutum, variorum maximeque rariorum Germinum, Florum ac Plantarum, quas pulchritudo… Edition originale complète conservée dans sa pure reliure en vélin ivoire de l’époque à recouvrement.‎

‎Les exemplaires complets, tel celui-ci, des œuvres florales de Jean-Theodrore de Bry conservés dans leur pure reliure de l’époque sont très rares. Francofurti, in off. Brÿana, 1626. In-folio de (6) ff., titre finement gravé (avec une fontaine au centre, des pots de lys et de cyclamens et des guirlandes de fruits ornent la structure), illustré de 142 planches gravées (dont 5 dépliantes), numérotées de 1 à 23 et de 1 à 116. Les numéros 37 et 50 ont été utilisés deux fois, la dernière planche n'a pas de numéro. De nombreuses plantes non-européennes apparaissent dans le Florilegium novum... D'autres planches montrent des exemples de "monstruosités" qui étaient cultivées dans les jardins baroques. Reliure en vélin de l'époque, taches sur le plat inférieur, titre à l'encre sur le dos. 313 x 195 mm.‎


‎Edition originale. Pritzel 1299 ; Nissen BBI, 273 ; De Belder 92. Cet ouvrage est largement basé sur le Florilegium novum de l'auteur, 1612, qui comporte 87 planches qui réapparaissent ici. Exemplaire complet de l'un des plus célèbres et influents des premiers florilèges, publié pour la première fois en 1612 avec seulement 87 planches. « L'art inégalé pour lequel de Bry était renommé dans toute l'Europe apparaît clairement dans les planches de ce florilège. Chacune d'entre elles a été composée avec soin, et le trait assuré de la gravure, avec ses fines nuances, dénote la main d'un véritable maître. » « De nombreuses figures sur les planches sont des copies (à l'envers) du Jardin du Roy de Pierre Vallet, 1608, avec la suppression de certains des insectes montrés dans le Vallet, et avec l'ajout de bulbes pour certaines des plantes. Nissen... mentionne l'Hortus Eystettensis de Besler, 1613, et l'Hortus Floridus de Van de Pas, 1614, comme autres sources de l'œuvre ultérieure de De Bry » (Hunt). Jean-Théodore de Bry, né à Liège en 1561, mort à Francfort en 1623 fut un graveur habile, lequel, suivant Heinecken, surpassa son frère et même son père. Il a dessiné et gravé des fleurs pour le Florilegium novum, Francfort, 1612-18, 3 vol. in-folio. ; réimprimé en 1641, à Francfort, chez Merian, sous le titre de Florilegii renovati et aucti ; et pour l’Anthologia magna, 1626, ou 1692, in-folio : ces figures ont été utiles aux brodeurs et aux fabricants de papiers peints ainsi qu’aux botanistes. Les exemplaires complets, tel celui-ci, des œuvres florales de Jean-Theodore de Bry conservés dans leur pure reliure de l’époque sont très rares. L’exemplaire de Belder du Florilegium Renovatum de 1641 en coloris ancien « engraved title, B1-3 and the double-page garden plate skilfully remargined, a little worming in lower margins of last few plates ; recently expertly rebacked preserving original spine (extremitites very lightly rubbed) » fut adjugé GBP 181 250 le 23 octobre 2010. Superbe exemplaire complet de l’édition originale de 1626 conservé dans sa pure reliure de l’époque en vélin ivoire à recouvrement.‎

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EUR35,000.00 (€35,000.00 )

‎BULLIARD, Pierre.‎

Reference : LCS-18536

‎Dictionnaire élémentaire de botanique, ou exposition par ordre alphabétique, des Préceptes de la Botanique, & de tous les Termes, tant françois que latins, consacrés à l’étude de cette Science… Edition originale de la plus grande rareté du Dictionnaire de botanique publié par Bulliard pour compléter son Herbier de France.‎

‎Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement. Paris, chez l’Auteur et chez Didot le jeune, Barrois le jeune, Belin, 1783. In-folio de viii pp., 242 pp., (7) ff. d’explication des planches et (1) f. d’errata, 10 planches hors texte à pleine page dont 9 en couleurs. Cartonnage de papier marbré bleu de l’éditeur avec une pièce de titre au centre du plat supérieur, dos lisse, non rogné, qq. frottements. Reliure de l’époque. 352 x 226 mm.‎


‎Edition originale de la plus grande rareté de ce très pratique dictionnaire de botanique, qui connut de nombreuses rééditions dans les dernières années du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Pritzel, 1355. Monglond IV, 288. «Jean Baptiste François Bulliard (1752-1793), called Pierre Bulliard, was another picturesque outsider whose works represented the Linnaean tradition in Paris. Bulliard was a descriptive naturalist, little given to theoretical or methodological meditations, but an industrious and skilled draftsman and floristic botanist” (Stafleu). Bulliard obtint une place à la nomination de l’abbé de Clairvaux. A cet emploi, dont le modique revenu suffisait à tous ses besoins, était attaché un logement à l’abbaye; il employa le temps qu’il passa dans cette retraite à étudier l’anatomie et la botanique, dans les meilleurs ouvrages. Il apprit aussi le dessin, et vint ensuite à Paris, pour y continuer ses études médicales; mais son goût pour l’histoire naturelle lui fit changer de résolution. Il résolut de réunir en lui seul les talents de l’artiste à ceux de l’auteur, il perfectionna les connaissances qu’il avait acquises dans le dessin, et apprit à graver sous François Martinet, habile peintre et graveur. C’est la parution de sonHerbier de France, dont la diffusionpar cahiers débute en 1780, qui achèvera de lui donner une certaine célébrité.À son lancement, il était prévu que cet ouvrage comporterait cinq parties : plantes vénéneuses, plantes médicinales, champignons, plantes grasses, plantes frumentacées et fourrages. Abondamment illustrée par ses soins, cette publication bénéficied’une nouvelletechnique, mise au point parJohannes Teyler, qui évite d’avoir à faire des retouches au pinceau, ce qui a pour effet de faire baisser le coût de fabrication du livre sans nuire à la qualité du dessin en couleurs. En outre, la vente par livraisons permet à l’auteur d’étaler les frais d’impression dans le temps, et de mettre le livre en vente à un prix modique. Disciple de Rousseau, Bulliard ambitionne d’être un vulgarisateur qui mettrait la connaissance de la botanique à la portée du plus grand nombre. Il ne réalise pas de découvertes, il ne poursuit aucune recherche mais, partant de ce qui est déjà connu, il réalise un grand travail de synthèseet ouvre de nouvelles pistes de réflexion. Dès la parution de son ouvrage, il ressent le besoin de le compléter par un dictionnaire général sur la botanique, destiné aux lecteurs qui ne bénéficient pas au départ d’un grand bagage scientifique. C’est ainsi que paraît en 1783 leDictionnaire élémentaire de botanique, ou Exposition par ordre alphabétique des préceptes de la botanique et de tous les termes, tant françois que latins, consacrés à l’étude de cette science, dont il est bien précisé sur la page de titre qu’il a été composé comme une introduction à l’Herbier de France. Pédagogue avant tout, Bulliard multiplie les exemples et les études de cas à l’appui de ses démonstrations. Dans ses descriptions, ilse réfère en permanence à des illustrations qu’il a voulu les plus exactes possible.Si l’objectif premier de l’auteur consiste à “familiariser avec le langage de la Botanique etrendre plus facile l’étude des principes de cette science”, il entend également baliser la démarche de ceux qui voudraient aller plus loindans l’étude de la botanique,en traçant “un plan méthodique à celui qui désire la cultiver”. Dans ce but,à l’articlePrincipes, il explique qu’“on pourra voir de quelle manière il faut s’y prendre pour s’engager avec succès dans la carrière de la Botanique, soit que l’on se trouve à même de profiter des secours d’un jardin botanique, d’un herbier naturel ou artificiel, ou soit qu’absolument éloigné du commerce des lettres, on n’ait aucune de ces ressources à sa disposition”. Dans le même ordre d’idées, il défend la théorie“qu’une méthode est d’une nécessité indispensable, que c’est un fil qui nous guide, nous ramène au but lorsque nous nous égarons”, mais il ne peut s’empêcher en même temps de fustiger“l’abus que l’on ne fait que trop souvent des méthodes, et combien, en changeant tous les jours la surface de la Botanique, elles s’opposent à ce qu’on puisse diriger cette science vers l’utilité publique”. Il est vrai qu’à l’époque, la botanique, à l’instar d’autres sciences, est dans la phase de bouillonnement intellectuel qui précède inévitablement l’unification du corpus et de la méthodologie, caractérisée par la multiplication des classifications, des théories et des méthodes. Le latin constituant le véritable “espéranto” des botanistes, chaque nom de plante écrit en français est accompagné de son équivalent latin. Bulliard enrichit son livre d’un petit, qui est une traduction duTermini Botanici de Linné, dans lequel chaque mot est assorti d’unrenvoi à sa définition dans le corps du dictionnaire principal. Après le décès de Bulliard, survenu en 1793, ce dictionnaire, qui a rencontré le succès,connaîtra en 1797 une réédition. Ilsera ensuite repris, corrigé et refonduparLouis-Claude Rciahrd, qui le republiera en1800, puis en1802 dans une nouvelle version augmentée. «Bulliard a fait lui-même les dessins et les gravures de ses ouvrages». Le présent dictionnaire est orné en premier tirage de 10 planches à pleine page dessinées et gravées par Bulliard lui-même dont 9 ont été coloriées à la main à l'époque. Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement.‎

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‎BULLIARD, Pierre.‎

Reference : LCS-18004

‎Flora Parisiensis ou descriptions et figures des plantes qui croissent aux environs de Paris avec les différens noms, classes, ordres et genres qui leur conviennent, rangés selon la méthode sexuelle de Linné. Première édition du traité de botanique de Bulliard orné d’un titre et de 642 estampes aquarellés à l’époque. Bien complet de la rarissime introduction.‎

‎Superbe exemplaire bien complet du titre et des 642 planches à pleine page gravées et aquarellées en brillant coloris. Paris, chez Didot jeune, 1776-1783. 6 tomes en 4 volumes in-8 + index in-8 : I/ (3) ff. dont un frontispice, 32 pp. (enrichi comme souvent de l’Introduction à la flore des environs de Paris de 32 pp. publiée à part), (2) ff., 68 pp., 2 planches (complet des 2 planches supplémentaires reliées dans l’introduction), planches 1 à 169 avec autant de ff. de texte explicatif ; II/ (1) f. de titre, pl. 170 à 318 avec autant de feuillets explicatifs ; III/ (1) f. de titre, pl. 319 à 462 avec autant de ff. explicatifs ; IV/ (1) f. de titre, pl. 463 à 640 avec autant de ff. explicatifs. Index : 16 pp., 52 pp. (les 52 pp du système de Linné publiées également à part ont bien été insérées dans cet exemplaire). Veau marbré, triple filet doré encadrant les plats avec fleurons d’angle, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, pastilles de tomaison de maroquin rouge, coupes décorées, tranches dorées. Reliure de l’époque. 182 x 123 mm.‎


‎Première et seule édition de ce fort bel ouvrage illustré consacré par le botaniste Pierre Bulliard à la flore des environs de Paris. Stafleu & Cowan 902 ; Nissen BBI 295 ; Great Flower books p. 52 ; Brunet, I, 1388 ; Pritzel 1353. “Jean-Baptiste François Bulliard (1752-1793) was a descriptive naturalist, little given to theorical or methodological meditations but an industrious and skilled draftsman and floristic botanic. His works represented the Linnaean tradition in Paris.” Stafleu. Bulliard obtint une place à la nomination de l’abbé de Clairvaux. A cet emploi, dont le modique revenu suffisait à tous ses besoins, était attaché un logement à l’abbaye ; il employa le temps qu’il passa dans cette retraite à étudier l’anatomie et la botanique, dans les meilleurs ouvrages. Il apprit aussi le dessin, et vint ensuite à Paris, pour y continuer ses études médicales ; mais son goût pour l’histoire naturelle lui fit changer de résolution, et ses promenades aux environs de la capitale lui donnèrent l’idée de sa Flore Parisienne. Pour l’exécuter d’une manière neuve et utile, il résolut de réunir en lui seul les talents de l’artiste à ceux de l’auteur, il perfectionna les connaissances qu’il avait acquises dans le dessin, et apprit à graver sous François Martinet, habile peintre et graveur. « Bulliard a fait lui-même les dessins et les gravures de ses ouvrages ». Superbe exemplaire bien complet du titre et des 642 planches à pleine page gravées et aquarellées en brillant coloris. Il présente la rare introduction avec titre séparé qui manque souvent et notamment dans l’exemplaire de la bibliothèque nationale. « Les ouvrages de Bulliard, utiles et estimés, ont contribué à répandre le goût de la Botanique. Il dessinait et gravait lui-même ses figures. Le premier, il employa le procédé d’imprimer en couleur ». “The six volumes ‘flora Parisiensis (1776-1783), now a rarity, had descriptions and plates (by Bulliard himself) of 640 taxa… The Linnaean system was outlined in a separate introduction » (Stafleu, p. 289). “Un so sympathischer stechen von diesen ansprunchsvollen Darbietungen die mit liebevoller Sachlichkeit gezeichneten Figuren des - wie Nic. Robert aus Langres stammenden – Botanikers Pierre Bulliard ab. In seiner “Flora Parisiensis”… hat er Abbildungen von erstaunlicher Einprägsamkeit geschaffen, und zwar mit den simpelsten Mitteln. Es sind einfache Umrissradierungen, die mit der Roulette schattiert sind. Das Koloriet ist von einer seltenen Delikatesse und Naturtreue” (Nissen BBI p. 137). Précieux exemplaire complet de ses 642 estampes coloriées à la main à l’époque sur papier fort de Hollande, conservé dans sa reliure uniforme de l’époque aux dos finement ornés.‎

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‎CASTELLI, P. / ALDINI, Tobie‎

Reference : LCS-1993

‎Exactissima descriptio rariorum quarundam plantarum, Que continentur Rome in Horto Farnesiano : Tobia Aldino Cesenate Auctore. L' "Hortus Farnesianus" en édition originale‎

‎Première édition de l’ « Hortus Farnesianus » imprimé à Rome en 1625. Magnifique exemplaire conservé dans sa première reliure d’éditeur. Rome, J. Mascardi, 1625.In-folio, plein cartonnage d’éditeur. Reliure de l’époque. 350 x 243 mm.‎


‎Edition originale. Hunt, 208 ; Nissen, 13 ; Seguier, p.34 ; L. Allatius, Apes Urbanae, sive de viris illustribus qui ad anno 1630 per totum 1632 Romae adsuerunt, 1633, p.218. 1 titre gravé, 22 gravures à pleine page, 6 gravures sur bois. « There has been considerable dispute about the authorship of this work; Seguier quotes Allatius for the statement that Petrus Castelli wrote a book which answers to this description “Alieno nomine… edidit” but Nissen quotes a contrary opinion from a friend of Castelli. It has not, we believe, been previously noticed that the preliminary leaf with the poem “to the learned author” by J.C. Lummenaeus contains an acrostic, the initial letters giving “Petrus C&stellus Romanus”. » « Le livre parut sous le nom de Tobie Aldini. Celui-ci, médecin et botaniste italien de Césène, dans le XVIIe siècle, était médecin du cardinal Odoard Farnese, qui l’établit directeur de son jardin botanique. Aldini en fit imprimer une description sous ce titre : « Descriptio plantarum horti Farnesiani, Tomoe », 1625, in-folio, cum tab. 28, plus connu sous le nom d’ « Hortus Farnesianus ». Aldini a donné d’assez bonnes figures de quelques-unes de ces plantes, et des descriptions exactes, mais surchargées d’érudition. Dans ce nombre, il y a un acacia, ou un mimosa, auquel on a conservé le surnom de Farnesiana, qui rappelle la reconnaissance que l’on doit à la mémoire du cardinal Farnèse, protecteur et ami des savants, et qui indique le jardin où cet arbre a été cultivé pour la première fois. Il est aujourd’hui naturalisé en Italie et dans les contrées méridionales de la France. L’auteur avait promis de publier beaucoup d’autres figures ; mais elles sont restées inédites. Il paraît qu’Aldini ne fut que le prête nom de cet ouvrage, et qu’il était réellement de Pierre Castelli, Médecin de Rome, qui dit expressément dans la préface, qu’il a tout écrit : « Omnia scripsi ». Magnifique exemplaire à toutes marges, absolument non rogné, les gravures de plantes en très beau tirage, conservé dans sa première reliure d’éditeur en cartonnage de l’époque, condition des plus rares. ‎

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‎CAUSE, Hendrick.‎

Reference : LCS-18440

‎De Koninglycke hovenier aanwyzende De Middelen om Boomen, Bloemen en Kruyden, te Zaayen, planten, aen, queeken en voort teelen. Les fleurs, fruits et jardins de l’âge d’or hollandais. Premier tirage de toute beauté de 55 estampes.‎

‎En séduisantes reliure hollandaise de l’époque au chiffre couronné. Amsterdam, Marcus Doornick, [1676]. - [Relié avec :] Commelyn, Johannes. Nederlantze hesperides, Dat is, Oeffening en Gebruik van de Limoen en Oranje-Boomen Geftelt na den Aardt, en Climaat der Nederlanden. Amsterdam, Marcus Doornick, 1676. 2 ouvrages en 1 volume in-folio de: I/ 1 frontispice, (2) ff., 144 pp. (1) f., pp. 145 à 224, 31 planches hors-texte dont 4 remontées; II/ 1 frontispice, (2) ff., 47 pp., (2) pp., 26 planches hors-texte. Veau fauve moucheté, double encadrement de filet or, large chiffre couronné frappé à froid sur les plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tanches jaspées. Reliure hollandaise de l’époque. 358 x 215 mm.‎


‎[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/02/CAUSE.mp4"][/video] Réunion des premières éditions de deux ouvrages illustrant la flore et les jardins hollandais du XVIIe siècle. - Première édition du plus attractif des ouvrages hollandais du XVIIe siècle consacré aux jardins. Ce recueil illustré avec art par Hendrick Cause (1648-1699) est dédicacé à Guillaume d’Orange (le futur roi anglais). Il présente 31 estampes à pleine page dont la finesse évoque la maîtrise de De Pass. Deux estampes représentent le jardin royal de Saint-Germain-en-Laye et celui du Prince d’Orange à Soestdijk. 13 estampes doubles sont consacrées aux fruits et aux fleurs: roses, pavots, iris, jacinthes, narcisses, hellébores, lis martagon, œillets, pivoines, fritillaires, anémones, nigelles, aquillées, cyclamens, tulipes…, peuplées d’insectes et de papillons. 16 estampes à pleine page présentent enfin les plans élaborés de 32 jardins. Nissen; Benezit, II, 601; Hunt, 344. - Première édition de l’ouvrage de Johannes Commelin (1629-1692) consacré aux citronniers, aux orangers et aux jardins d’hiver et d’été d’agrumes au Pays-Bas. Il renferme 26 estampes à pleine page d’agrumes et d’orangeries, gravées sur cuivre sur les dessins de C. Kick. Cet ouvrage illustré constitue un document d’importance pour l’histoire de la culture sous serre des agrumes dans le nord de l’Europe au XVIIe siècle. Nissen, 390; Hunt, 345. Précieux recueil sur très grand papier présentant deux ouvrages de botanique hollandais préservés dans leur séduisante reliure de l’époque au grand chiffre couronné.‎

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‎COLLAERT, Adriaen.‎

Reference : LCS-18248

‎Piscium Vivae Icones inventae ab Adriano Collardo et Excusae. Première édition et premier tirage de la rarissime suite gravée en 1630 de Nicolas de Bruyn ‎

‎Merveilleux recueil du XVIIe siècle orné de 159 estampesdes meilleurs artistes d’Occident : Perelle, Poilly, Collaert, de Bruyn, Wenzel Hollar, Ducerceau. [Amsterdam], Nic. Jos. Visscher, 1634. Titre et 19 planches numerotées de 2 à 20. Première édition donnée à Amsterdam en 1634, complète de ses 20 planches de poissons, et seconde édition générale différente de la première imprimée à Anvers vers 1610. Nissen, Zoologische, p. 98. II-Bruyn, Nicolaes de. Libellus varia genera piscium complectens Pictoribus, sculptoribus, caelatoribus, aurifabris etc. mire utilis et necessarius. Nicolaes de Bruyn inventor, Claes J. Visscher, vers 1630. Antwerpen um 1550 – 1656 Rotterdam (Th.-B.) In-4 de 1 titre frontispice et 12 estampes de poissons et batraciens numérotées de 2 à 13. Première planche piquée, ptes. déchirures restaurées en marge des pl. 3, 4, 11 et 12. Première édition décrite par Nissen, Zoologische, p. 69. III- Collaert, Adriaen. Avium Vivae et artificiosissimae Delineationes. Amstelodami, impressae apud Nicolaum Visscher, Anno 1659. In-4 oblong, 1 titre frontispice et 23 estampes d’oiseaux numérotées 2 à 24. Pte. rest. En marge des pl. 4, 10, 15 et 24 ; pl. 6, 11 et 18 piquées. IV- Wenzel Hollar, Henri Le Roy / Weyen, Herman. 6 estampes de multiples oiseaux. V- Wenzel Hollar, Henri Le Roy / Weyen, Herman. Muscarum Scarabeorum Vermiung Varie Figure & Formae omnes primo ad vivum coloribus depictae & ex Collectionne Arundeliam. A Paris, rue St Jacques, 1651. Oblong in-4 de 6 estampes de multiples papillons, insectes, scarabées, chenilles, sauterelles etc. y compris le titre (Nissen, Zoologische, 206). VI- Wenceslas Hollar. Animalium, ferarum & Bestiarum, Florum, Fructuum, Muscarum, Vermiumq: Icones variae, omnes ad vivum delineatae, per Wenceflaum Hollar, & In lucem editae a Petro Stent, Londini, A° 1663. A New and perfect Book, of Beasts, Flowers Fruits, butterflies, & other Vermines Exactly drawne after v° life & naturall by W. Hollar. Printed and are to be sould, by Iohn Onertonat the White Horse : without New-Gate, London, A° 1674. Titre et 11 superbes estampes de fleurs et d’animaux gravées en 1662 et 1663 suivies de 4 estampes de paysages de Hollar et Chauveau gravées par L. Galle. Pl. 1 piquée, pliure dans la pl. 2, pte. déchirure restaurée pl. 3 et dernière. VII- Le Pautre. 3 estampes présentant 6 gravures de décoration baroque chez Mariette. VIII- Perelle. 56 planches. Saisons, vues des châteaux de Versailles, Vincennes, Tuileries… et paysages divers. Paris, Langlois et Leblond. S.d. IX- Poilly. Éléments de décoration baroque. 9 planches. X- Ducerceau, A. Divers Ornements de feuillages en forme de panneau... Paris, de Poilly, s.d. Titre et 4 planches. [A la fin]. 2 gravures allemandes. [N.-D. de Paris, Pont Saint-Michel] + 3 paysages non signés. 2 pl. piquées. Soit un total de 10 suites gravées du XVIIe siècle d’une extrême rareté présentant 159 estampes d’oiseaux, insectes, papillons, fleurs, scarabées, animaux, paysages, saisons, maisons, parcs et châteaux, éléments de décorations baroques, poissons, vues de Paris, reliées en 1 volume in-8 à l’italienne, veau marbré, roulette dorée d’encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, hachures intérieures et sur les coupes, tranches rouges. Reliure du XIXe siècle. 284 x 183 mm.‎


‎Premier tirage de la rarissime suite de Nicolas de Bruyn né à Anvers vers 1550 accompagné de 8 rarissimes suites du XVIIe siècle des meilleurs artistes d’Occident : Adrian Collaert, Wenzel Hollar, G. Perelle, Poilly et Ducerceau. « Pour des bourses modestes, on édita aux Pays-Bas au XVIIe de petits albums de planches sur les fleurs et sur les animaux. Un des plus remarquables est le petit livre d’oiseaux du graveur sur cuivre flamand Adriaan Collaert (Anvers, ca. 1560-1618). De lui personnellement, on connaît peu de chose : on sait qu'il fut reçu dans la Guilde St-Luc et qu'il épousa en 1586 la fille de Philippe Galle, graveur sur cuivre et éditeur d'estampes, dans l'atelier duquel il débuta. Sous les titres « Avium vivae icones » et « Avium iconum edition secundo » paraissent, exécutées de la main de Collaert respectivement en 1580 et aux environs de 1600, deux séries de 16 gravures d'oiseaux. Dans la première, chaque oiseau est pourvu d'un nom latin. La plupart des figures représentent des espèces indigènes, comme la pie, le geai, l'étourneau, le moineau, la mésange charbonnière, le jaseur d'Europe, etc. On y voit aussi quelques espèces sélectionnées d'animaux domestiques : le coq, le pigeon, etc., ainsi que des oiseaux exotiques : l'autruche, la grue couronnée, la pintade et le perroquet. La deuxième série numérotée de 1 à 16 (page de titre comprise), n'est pas une réédition de la première, comme le titre le laisserait supposer, mais une suite. Après quelques oiseaux indigènes, qui figuraient déjà dans le premier recueil, le choix s'étend aux oiseaux plus rares, aussi bien indigènes qu'exotiques. Le plus souvent, on trouve deux sujets présentés sur une seule planche, mais le rapport de grandeur d'une espèce à l'autre n'est pas respecté. Par contre, les oiseaux semblent en majeure partie dessinés sur le vif. Leur attitude, par exemple celle du perroquet qui mange des cerises, est très naturelle. En opposition avec ses devanciers, Collaert présente ses oiseaux dans un paysage et place au premier plan, sur la plupart des planches, une plante ou un arbre facilement reconnaissable. Sans vouloir trouver en lui un précurseur de ceux qui ont représenté l'habitat, on peut, en tout cas, soutenir que sa nouvelle façon de présenter les oiseaux est à l’origine des plus belles illustrations ornithologiques postérieures. Les planches d’oiseaux d’Adriaan Collaert ont de surcroît une grande valeur scientifique. A.C. Oudemans voit dans l'Avis indica d'A. Collaert (ici à la planche 16), la seule représentation connue de la Laguatia gigantea Schlegel, que les marins néerlandais avaient ramenés vers 1599 ou 1600 de l'île Maurice et qui avait été exposée dans le jardin du comte Van Solms sur le Boitenhof à La Haye. Dans les Voyages et aventures de François Leguat et de ses compagnons en deux îles désertes des Indes orientales (Londres, 1708, p. 171), on rencontre la description de cette bécasse que Schlegel baptisa Leguatia, parce qu'il croyait que la gravure de Leguat était la seule image de cette espèce éteinte : « On voit de grandes volées de Butors et beaucoup de certains oiseaux qu'on appelle Géans, parce que leur tête s'élève à la hauteur d'environ six pieds. Ils sont extrêmement haut montez et ont le cou fort long. Le corps n'est pas plus gros que celui d'une Oye. Ils sont tout blancs, excepté un endroit sous l'aile qui est un peu rouge. Ils ont un bec d'oye, mais un peu plus pointu ; & ses doits des pieds séparez, & fort longs. Ils paissent dans les lieux marécageux, & les Chiens les surprennent souvent, à cause qu'il leur faut beaucoup de temps pour s'élever de terre. Nous en vimes un jour un à Rodrigue, & nous le primes à la main tant il étoit gras ; c'est le seul que nous y ayons remarqué : ce qui me fait croire qu'il y avait été poussé par quelque vent à la force duquel il n'avoit pu résister. Ce gibier est assez bon ». L'illustration que Leguat donne de son Géans, apparaît nettement comme une très maladroite copie de l'Avis indica, dont on a lu l'histoire plus haut. Après une traversée très mouvementée, qui lui valut le surnom de « Robinson français », Leguat débarqua à Flessingue. Probablement élabora-t-il alors son manuscrit en vue d'une édition dans les Pays-Bas, où il s’était déjà refugié en 1689 après la révocation de l'édit de Nantes. On peut donc dire que la planche de Collaert est l'unique bonne représentation de cet oiseau disparu. Si Schlegel l'avait connue, il aurait peut-être donné au Géans le nom de Collaersia » (Catalogue d'exposition de la Bibliothèque Royale de Belgique « En toute sorte de plume », 1968). Les éditions données par la bibliothèque royale de Belgique sont les suivantes : I. Avium vivae icones, in aes incisae et editae ab Adriano Collardo, 16 pl. 8° obl. Antverpiae, s.d. [ca. 1580 selon Engelmpan], et non 17 feuillets indiqués par Nissen (199). 2. Avium iconum editio secunda. Adrianus Collaert fecit et excudit. 16 pl. Antverpiae, s.d. 4° obl. 3. Avium vivae icones, in aes incisae et editae ab Adriano Collardo et Theodaro Galineo. 8° obl. 32 pl. s. loc. [Antverpiae], s.d. [1637]. 4. Avium vivae icones, Adriano Collardo inventore, excisae apus C. J. Visscher. Anno 1625. [Antverpiae]. Suivant Nissen 18 pl. 5. Casey Wood signale aussi un Avium vivae icones, Anumtissima imitatio earum atiae incisea et edige sunt... édité par G. B. Rossi, Piazza Navona, [Roma]. 16 pl. (frontispice inclus). Puisque Hollstein, qui, jusqu’à présent a dressé l’inventaire le plus complet de l’oeuvre de Collaert, ne la signale pas, il n’est donc pas sans intérêt de joindre ici une description de cette édition italienne, d’après l’exemplaire de la McGill University Library : « one of the artist's earliest and best album of bird life. Evidently first states of the plate and before all letters (except the systematic natures of the birds). A very clean, clear copy. Very rare in this condition ». 6. Clauss Nissen signale encore une édition contenant 30 illustrations chez F. de Witt, à Anvers, aux environs de 1640. 7. La présente édition donnée à Amsterdam en 1659 semble inconnue des bibliographes. Superbe ensemble de 159 estampes du XVIIe siècle de la plus insigne rareté.‎

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‎COMBLES, Charles-Jean de (1735-1803).‎

Reference : LCS-18087

‎L’Ecole du jardin potager, Contenant la Description exacte de toutes les Plantes potagères ; leur Culture ; les terres, leur situation, & les climats qui leur sont propres ; leurs Propriétés ; les différents moyens de les multiplier, le temps de recueillir les Graines, leur durée, &c. &c. par M. de Combles. Troisième édition augmentée du Traité de la Culture des Pêchers, du même auteur ; & à laquelle on a joint la Manière de semer en toute saison. Peut-être le plus bel exemplaire répertorié de L’École du jardin potager revêtu d’une somptueuse reliure de l’époque en maroquin vert à large dentelle aux oiseaux de Derome le Jeune.‎

‎De la bibliothèque de la Comtesse de Behague. Paris, Didot le Jeune, Delalain, 1780. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ 1 frontispice, vi pages, 512 pp., 120 pp. ; II/ (1) f., 386 pp., xii pp., 167 pp. Maroquin vert, large dentelle aux petits fers spéciaux dont les colombes se becquetant, dos à faux nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, filet doré aux coupes, dentelles intérieures, doublures et gardes de soie rose, tranches dorées. Riche reliure à dentelle de l’époque de Derome le Jeune. 164 x 94 mm.‎


‎Édition en partie originale augmentée du Traité de la culture des Pêchers. Précieux exemplaire orné de la vignette de titre du premier volume délicatement coloriée à la main à l’époque. Charles-Jean de Combles est un écrivain et agronome français né à Lyon en 1735. Il publie plusieurs traités sur son passe-temps favori qu’il développe à Naples, le jardinage. Lorsque Combles, prit la plume, il y avait déjà bien des années, ainsi qu’il le dit lui-même, qu’il faisait « du jardinage l’amusement de son loisir et la plus solide occupation de sa vie ». Il aimait ce genre de travail ; il voulut le connaître à fond. Livré d’abord à un jardinier routinier et présomptueux, comme le sont ordinairement les ignorants, de Combles s’aperçut bientôt qu’il était devenu plus habile que celui dont il avait la bonhomie de recevoir les leçons. Le premier fruit des connaissances qu’il avait acquises dans les diverses parties du jardinage fut un Traité sur la culture des pêchers (1745, in-12), qu’il rédigea par complaisance et à la recommandation d’une personne qu’il désigne comme étant de la plus haute considération. Ce traité ayant passé manuscrit par plusieurs mains, et obtenu l’approbation des connaisseurs, l’auteur se décida à le livrer à l’impression. « Si le succès de ce morceau, dit-il, peut répondre à mon intention, j’en donnerai successivement sur la culture des autres fruits, et sur toutes les autres parties du jardinage. » Malheureusement le Traité sur la culture des pêchers fut accueilli d’abord assez froidement ; les amateurs des jardins étaient peu nombreux encore. Cependant la 2ème édition fut mise au jour en 1750, revue, corrigée et augmentée ; la 3ème parut en 1770 ; la 4ème en 1802 ; la 5ème est de 1822. C’est le premier traité qui ait été publié sur cette importante partie de notre jardinage, puisque les Observations de Roger Schabol sur Montreuil et les pêchers ne furent imprimées qu’en 1755. En 1749, de Combles livra au public le fruit de ses longues observations et de sa pratique éclairée, son École du jardin potager, ou l’Art de cultiver toutes les plantes potagères, 2 vol. in-12. C’est le plus connu et le plus recherché de ses ouvrages : production très utile, et qui n’a pas cessé d’être consultée avec avantage. Magnifique exemplaire revêtu de maroquin vert par Derome le Jeune orné d’une somptueuse dentelle aux oiseaux se becquetant. De la bibliothèque de la Comtesse de Behague et du Marquis de Ganay.‎

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‎CURTIS, John.‎

Reference : LCS-17929

‎British entomology; being illustrations and descriptions of the genera of insects found in Great Britain and Ireland: containing coloured figures from nature of the most rare and beautiful species, and in many instances of the plants upon which they are found. Cuvier considérait l’ouvrage de John Curtis comme « the paragon of perfection ».‎

‎770 planches d’insectes et de fleurs finement coloriées à la main à l’époque. London, printed for the author, 1824-1839. 16 volumes in-8 illustrés de 770 planches au total, un cahier dérelié dans le tome 16, pl. 737 reliée à l’envers, quelques discrètes rousseurs. Ensemble relié en percaline beige de l’époque, dos lisses. 231 x 147 mm.‎


‎Edition originale de ce splendide ouvrage consacré aux insectes par l’entomologiste anglais John Curtis (1791-1862). Nissen ZBI 1000 ; Brunet, II, 447. L’ouvrage, publié sous forme de livraisons mensuelles par souscription de 1824 à 1839, est considéré comme l’un des meilleurs ouvrages d’entomologie du XIXe siècle. L’auteur précise dans la préface que "the plates of several of the early volumes for the greater part, and those of the last and a considerable part of the fifteenth were entirely my own engravings, and all the others were corrected and finished by myself: the drawings also are the effort of my pencil, and the articles and descriptions are my own writing; for any errors therefore I alone am accountable". Il poursuit en expliquant qu’en décembre 1839 les planches avaient "already cost upwards of £3000". "Cuvier pronounced British Entomology to be 'the paragon of perfection'" (ODNB). L’ouvrage est orné de 770 planches hors texte (planches 1 à 769 et une planche 205*) gravées d’après nature et finement coloriées à la main à l’époque. Elles montrent les espèces d’insectes que l’on trouvait au Royaume-Uni avec les différentes parties de leur anatomie détaillées dans des dessins au trait occupant souvent le bas des planches, et les insectes présentés dans leur milieu naturel sur des plantes ou des fleurs. Précieux exemplaire bien complet de l’ensemble de ses planches, conservé dans sa reliure de l’époque.‎

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‎DUHAMEL DU MONCEAU, Henri-Louis.‎

Reference : LCS-18497

‎La Physique des arbres : où il est traité de l'anatomie des plantes et de l'économie végétale : Pour servir d'Introduction au Traité complet des Bois & des Forests ; avec une dissertation sur l'utilité des Méthodes de Botanique ; & une Explication des termes propres à cette Science, & qui sont en usage pour l'exploitation des Bois & des Forêts. L'œuvre de Duhamel du Monceau sur « La Physique des Arbres » ornée de 50 estampes à pleine page.‎

‎Edition originale ornée de 50 planches gravées hors-texte du premier grand ouvrage de Duhamel du Monceau (1700-1782), célèbre botaniste et agronome français. A Paris, Chez H.L. Guérin & L.F Delatour, rue Saint Jacques, à Saint Thomas d'Aquin, 1758. Avec approbation et privilège du Roi. 2 volumes in-4: I/ (3) ff., lxviii pp., 307 pp., 28 planches ; II/ (2) ff., iii pp., 432 pp., 22 planches dépliantes. Plein veau fauve marbré, dos à nerfs richement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches mouchetées rouges. Reliure de l'époque. 255 x 194 mm.‎


‎Edition originale ornée de 50 planches gravées hors-texte du premier grand ouvrage de Duhamel du Monceau (1700-1782), célèbre botaniste et agronome français. « Se logeant près du Jardin des Plantes, il suivit les leçons de Dufay et de Bernard de Jussieu. Comme il était riche, il put cultiver aisément ses deux sciences favorites, la botanique et l'arboriculture, soit à Paris, soit dans sa terre du Gâtinais. « En sa qualité d'inspecteur de la marine, Duhamel avait été amené à rechercher tout ce qui concernait la culture et la conservation des bois propres aux constructions navales. Il en était ensuite venu à s'occuper des plantes et des arbustes qui pouvaient supporter le climat de la France. C'est ainsi qu'il fit connaître en Europe un grand nombre d'espèces américaines. Les espèces et les variétés énumérées par Duhamel, au nombre de plus de 1 000, sont rangées par ordre alphabétique, suivant leur nom latin générique. L'auteur prit pour base de son ouvrage la nomenclature de Tournefort. On doit regretter qu'il n'ait pas adopté la nomenclature de Linné, dont le Species Plantarum avait paru 2 ans auparavant ; mais peut-être Duhamel n'était-il pas assez classificateur pour comprendre le mérite transcendant de ce dernier ouvrage. De la physique des arbres ; 1758, 2 volumes in-4 est le chef-d'oeuvre de Duhamel ; il y a réuni tout ce qu'avaient dit avant lui sur cette matière Malphighi, Grew, Hales et Bonnet, ainsi que ses observations et ses remarques particulières. Le grand mérite de cet ouvrage consiste dans des détails concernant la structure, l'anatomie et la physiologie des plantes. » Le premier volume traite de l'Anatomie des Arbres, des Boutons, Fleurs et Fruits, des Semences, de l'accroissement des arbres, des maladies des Arbres, etc... Très bel exemplaire conservé dans ses belles reliures de l’époque en veau fauve marbré.‎

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‎DUMERIL, André-Marie-Constant‎

Reference : LCS-3756

‎Traité élémentaire d’histoire naturelle. L'enseignement des sciences naturelles‎

‎Édition originale de cet ouvrage dédié à l’enseignement des sciences naturelles dans les lycées. Paris, Deterville, 1804.In-8 de (1) f.bl., xii pp., 394 pp. Quelques piqûres. Relié en pleine basane racinée, filet à froid encadrant les plats, dos lisse finement orné, pièce de titre de maroquin vert, filet doré sur les coupes. Reliure de l’époque. 197 x 128 mm.‎


‎Édition originale de cet ouvrage composé par ordre du gouvernement pour servir à l’enseignement de l’histoire naturelle dans les Lycées. Pritzel, 2476.« J’ai inséré dans le premier volume de l’anatomie comparée de M. Cuvier, en 1800, les premières tentatives que j’ai faites de la classification, par familles naturelles, des genres d’insectes. Dans les deux années suivantes, j’ai continué ce travail. L’An IX j’en ai publié un extrait dans le Journal de physique et dans le Magasin encyclopédique. En 1804 parut la première édition de mon Traité élémentaire d’histoire naturelle, dans lequel j’ai exposé avec plus d’étendue le plan que je suivais depuis près de quatre ans dans mes cours d’histoire naturelle aux écoles centrales » (Duméril).André-Marie-Constant Duméril (1774-1860), médecin et naturaliste, eut une grande carrière dans l’enseignement. Il fut professeur d’anatomie à la Faculté de Médecine, et enseigna également au Musée d’Histoire naturelle, tout comme à l’Ecole centrale du Panthéon en tant que remplaçant de Cuvier. Il fut élu membre de l’Académie des Sciences en 1816, et membre de l’Académie de médecine en 1731. Il est enfin fait chevalier de la Légion d’Honneur deux mois avant sa mort.L’épitre dédicatoire à Cuvier présente ce dernier comme un ami cher à Duméril, mais également comme un grand naturaliste qui a contribué par ses études à faire que l’auteur puisse produire cet ouvrage. Ils ont d’ailleurs travaillé ensemble sur les Leçons d’anatomie comparée de M. G. Cuvier publié en 1799 à Paris. Duméril explique dans cette épitre les différentes classifications faites dans ce livre et se réfère à d’autres savants qui ont contribué à ce bilan de l’état actuel de l’histoire naturelle en France, tels que Lacepède, Lamarck, Haüy, etc. Intéressant ouvrage d’enseignement de sciences naturelles réalisé par un grand naturaliste français sur commande du gouvernement impérial. Provenance : ex libris Doisy Md, Passementier à Verdun sur le faux titre.‎

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‎DUMONT D'URVILLE, Jules Sébastien César.‎

Reference : LCS-18278

‎Voyage de la corvette de l’Astrolabe (autour du Monde) exécuté par ordre du Roi pendant les années 1826-1827-1828-1829. Edition originale du plus important voyage français entrepris dans le Pacifique au XIXe siècle.‎

‎Bon exemplaire de ce très important voyage dans le Pacifique, conservé dans ses reliures uniformes de l’époque. Paris, J. Tastu, 1830-1834. 11 volumes grand in-8 et 3 parties en 1 volume in-4 pour le texte, 5 parties en 4 volumes in-folio pour les Atlas; des rousseurs à l'atlas historique. Demi-basane brune, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert. Reliure de l'époque. Dimensions des volumes de texte : 230 x 143 mm / 293 x 226 mm. Dimensions des atlas : 550 x 350 mm.‎


‎Edition originale du plus important voyage français entrepris dans le Pacifique au XIXe siècle. Bagnall, 1687 (partie); Davidson, pp. 115-6 (partie); Ferguson, 1341 (partie); Hill 2, 504 (partie); Hocken, p. 47 (partie); Sabin, 21210 (partie) ; Chadenat 60 ; Hill, p.88. Il s'agit de la première expédition de Dumont d'Urville, qui avait pour objet de préciser et de compléter les informations sur les îles du Pacifique déjà recueillies par Duperrey. Après avoir passé le Cap de Bonne Espérance, l'Astrolabe fit relâche à Port Jackson, avant de se diriger vers la Nouvelle Zélande et en particulier le détroit de Cook. Les navigateurs explorèrent ensuite les îles Tonga, une partie de l'archipel des Fiji, la Nouvelle Angleterre, la Nouvelle Guinée, Amboina, la Tasmanie, Vanikoro et Java. Grâce aux importantes collections et observations rapportées, l'expédition de Dumont d'Urville fut un grand succès scientifique. Les textes sont illustrés de 9 planches pour l'Histoire du voyage, 8 planches pour la Zoologie, 2 tableaux dépliants pour les Observations nautiques; les atlas contiennent un portrait, 8 cartes dont une en couleurs, et 239 planches (dont 57 coloriées) pour l'Histoire du voyage, 204 planches de zoologie, 80 planches de botanique. 1° Historique – 10 tomes en 5 vol. avec gravures, et 2 Atlas de 247 belles planches, noires et coloriées : vues, paysages, portraits, types d’indigènes, scènes de mœurs, etc. 2° Zoologie – 6 parties en 4 vol. in-8 avec 8 pl. et Atlas de 192 pl. coloriées. 3° Botanique – 2 tomes en 1 vol. et Atlas de 80 pl. noires et coloriées. 4° Entomologie – 2 tomes en 1 vol. et Atlas de 12 pl. coloriées. « The scientific voyage of the Astrolabe was arguably the most important and the most influential nineteenth-century French voyage to the Pacific. In addition to its comprehensive hydrographical work, especially in New Zealand, the Astrolabe scientists made extensive scientific observations and vast collections of natural history. The outstanding results of the expedition were published from 1830 to 1835. The atlases contain what are generally acknowledged to be some of the finest plates ever produced of the natural history, topography, and anthropology of the Australasian and South-west Pacific. Most of the fine topographical views are after Louis Auguste de Sainson. The official account of the voyage is rarely found complete ». Bon exemplaire de ce très important voyage dans le Pacifique, conservé dans ses reliures uniformes de l’époque. Il manque à cette collection les 2 tomes de texte de Philologie par Dumont d'Urville, et l'atlas d'hydrographie, d'un format supérieur aux autres atlas et qui manque souvent.‎

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‎DUPERREY, Louis-Isidore.‎

Reference : LCS-18061

‎Voyage autour du Monde, exécuté par ordre du Roi sur la corvette de sa Majesté la Coquille pendant les années 1822, 1823, 1824 et 1825, sous le Ministere et conformement aux Instructions de S.E.M. le Marquis de Clermont-Tonnerre, Ministre de la Marine. [Atlas] Histoire du Voyage, Zoologie, Botanique, and Hydrographie. Précieux et rarissime ensemble complet des quatre atlas illustrant le récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique, édité en livraisons de 1825 à 1835.‎

‎Précieux et rarissime ensemble complet des quatre atlas illustrant le récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique Paris, Bertrand, 1826-1827. L’exemplaire comporte l’ensemble complet des Atlas de ce voyage, à savoir : -Historique.. atlasin-folio comportant 60 planches en couleurs dans leurs 15 livraisons d’origine. -Zoologie.. atlasin-folio contenant 157 planches en couleurs dans leurs 27 livraisons d’origine. -Botanique.. atlas in-folio contenant 106 planches (25 en couleurs) dans leurs 15 livraisons d’origine. -Hydrographie.. atlas in-folio contenant 55 cartes et tableaux relié dans le cartonnage d’origine. Soit au total 57 livraisons conservées brochées telles que parues et un volume conservé dans son cartonnage d’origine. Très bon état de conservation des couvertures de livrasions. L’ensemble est conservé dans 5 boites protectrices en demi-maroquin bleu. 565 x 375 mm.‎


‎Précieux et rarissime ensemble complet des quatre atlas illustrant le récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique, édité en livraisons de 1825 à 1835 et dont la publication ne fut jamais achevée. Borba de Moreas, p. 275-76; Ferguson, 1069; Hill, 517; Hocken, 42; Sabin, 21353; Nissen IVB, 280; Nissen BBI, 1210. Parti de Toulon le 11 août 1822 à bord de la Coquille avec Dumont d'Urville comme second, Louis-Isidore Duperrey (1786-1865) traversa l’Atlantique et se dirigea vers le Brésil, puis le Chili, où il mène une enquête ethnographique sur les Indiens Araucans. Il explora ensuite les Iles du Pacifique (Touamotou, Tahiti, Bora-Bora), la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande et les Moluques. La Coquille traverse le canal d’Ombay, pour atteindre finalement Sidney en janvier. En avril 1825, l'expédition est de retour à Marseille. Sitôt revenu de son voyage, Duperrey s'attelle à sa publication dont il se réserve la partie "historique", l'hydrographie et la physique. Ce voyage qui n'a essuyé aucune perte et aucune avarie majeure, suscite l'enthousiasme. Les contemporains de Duperrey sont impressionnés par la réussite sanitaire et la portée scientifique de la campagne. Les résultats de l'expédition sont évalués par une commission d'éminents scientifiques de l'Académie des sciences : "L'académie trouvera, dans les analyses qui précèdent, la preuve que le voyage de la Coquille mérite d'occuper un rang distingué, parmi les plus brillantes expéditions scientifiques exécutées, soit par la marine française, soit par celle des autres nations." Les collections récoltées sont d'une richesse surprenante en quantité et en qualité. Les collections zoologiques s'élèvent à près de 1900 échantillons (insectes, poissons, oiseaux, reptiles) et 3000 espèces ont été recueillies en botanique. Le naturaliste Lesson a méthodologiquement dessiné ces espèces. Des témoignages sur le mode de vie des Carolins, Tahitiens, Zélandais, Papous et Alfourous ont été recueillis. Gabert a constitué des lexiques et glossaires des mots les plus utilisés par les populations visitées. Les croquis réalisés par Jules-Louis Lejeune sont remarquables et constituent un véritable témoignage ethnologique. Ses dessins (calques, croquis, dessins aquarellés) sont en grande partie gravés pour être intégrés aux albums de l'expédition. Il a réalisé 43 portraits, 40 "petits tableaux", 43 vues ou paysages, 59 dessins "représentant des armes, des ustensiles de ménage et divers autres objets". L'enseigne de vaisseau Bérard a dessiné différents types de pirogues. Des observations ont été réalisées en astronomie, en magnétisme, en météorologie, des études sont effectuées sur la zoologie, la botanique. Le voyage constitue également une source pour la médecine puisque les maladies survenues à bord et celles diagnostiquées parmi les indigènes ont été recensées. 53 cartes ont été élaborées. Elles complètent les cartes établies lors de précédents voyages par d'autres explorateurs et en corrigent les erreurs grâce aux avancées technologiques (notamment l'invention des chronomètres) permettant le calcul de la longitude. En effet, si la configuration du Pacifique est déjà connue grâce à Bougainville, Cook, Lapérouse et d'Entrecastreaux, les connaissances géographiques, ethnologiques et biologiques de certains espaces sont superficielles, lacunaires voire totalement erronées. La cartographie de l'Océanie est approximative car le calcul de la longitude est mal maîtrisé jusque-là. C'est ainsi que figurent sur certaines cartes des îles imaginaires, des écueils, des bancs de sable qui n'existent pas. Duperrey est le premier à élaborer une carte où figurent les méridiens et les parallèles magnétiques. Resté inachevé, ce récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique fut publié sous forme de livraisons de 1825 à 1835. Le nombre de volumes diffère donc suivant les exemplaires et les bibliographies; l'ouvrage est cependant le plus souvent relié en 11 volumes et comprend toujours 4 volumes d'atlas. L'atlas de Zoologie est divisé en sept parties (oiseaux, reptiles, poissons, mollusques, insectes, crustacés et zoophytes). L'Histoire du voyage est illustrée de belles planches représentant des vues de villages, des habitations, des indigènes, etc. Rare et précieux ensemble complet des quatre atlas du récit de voyage de Duperrey, conservés tels que parus sous forme de livraisons brochées.‎

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EUR115,000.00 (€115,000.00 )

‎DURANTE, Castore‎

Reference : LCS-16194

‎Herbario novo di Castore Durante medico, et cittadino Romano. Con Figure, che rappresentano le vive Piante, che nascono in tutta Europa, & nell’ Indie Orientali, & Occidentali... Rare seconde édition de ce très bel herbier conservée dans son vélin de l’époque à recouvrement‎

‎Rare seconde édition augmentée de 112 gravures sur bois de ce très bel herbier conservée dans son vélin de l’époque à recouvrement. Venetia, Appresso li Sessa, 1602.In-folio de (1) f.bl., (12) pp., 480 pp. (mal numérotées 492), (26) ff. d’index, de table et de figures. Pte. restauration à l’angle droit supérieur des pp. 159 et 447 avec atteinte à qq. lettres, pte. galerie de vers dans la marge blanche des pp. 397 à 445 sans atteinte au texte. 826 gravures et vignettes dans le texte et 112 gravures ds. les 10 ff. situés après l’index. Plein vélin à recouvrement, dos lisse avec le titre manuscrit, tranches bleues. Reliure de l’époque. 307 x 217 mm.‎


‎Rare seconde édition augmentée de 112 gravures sur bois, ornée de deux portraits et de plus de 935 gravures de plantes, fleurs et fruits, parue 17 ans après la première. Références (pour l’édition de 1585) : Pritzel 2552, Nissen 565 ; (pour la présente édition) : Catalogue des livres de M. le Duc de La Vallière, n°5005. Ce livre rencontra un vif succès et il fut réimprimé en italien, puis traduit et publié dans de nombreuses langues pendant de nombreuses années. Castore Durante (1529-1590) était un poète, physicien et botaniste italien. Les descriptions des plantes sont rédigées sous la forme de poèmes qu’Arber décrit comme étant « pleasingly unscientific ». Elles sont imprimées directement sous les gravures et sont suivies d’informations concernant les noms des plantes, leurs formes, leurs localisations et leurs vertus médicales. “The Linnean genus Duranta, formerly Castorea, is named after the author.” (Hunt) L’édition est ornée de deux portraits gravés sur bois de J.A. Cortusi et de Durante et de 938 gravures sur bois de plantes, fleurs et fruits, certaines d’entre elles animées de manière amusante par l’ajout de figures humaines ou animales. La suite de 112 gravures qui se trouve dans les 10 feuillets terminant l’ouvrage parait ici pour la première fois. Précieux exemplaire de ce très bel herbier, conserve dans son vélin souple de l’époque à recouvrement. Provenance : ex-libris manuscrit Collegis J. Michaelis Vienne sur le titre.‎

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EUR6,500.00 (€6,500.00 )

‎EDWARDS, George.‎

Reference : LCS-2797

‎A Natural History of Birds. A Natural History of Birds en contre-épreuve‎

‎L’un des 25 exemplaires tiré en contre-épreuves et imprimé sur grand-papier, de ce magnifique ouvrage d’ornithologie illustré de 362 planches à pleine page coloriées à l’époque. London, Will. Gardiner, Robinsons, Paternoster-Row, 1802-1806. 2 ouvrages reliés en 4 volumes in-folio. 362 planches imprimées à l’envers et coloriées à la main. Quelques rousseurs et piqûres. Relié en plein maroquin rouge à grain long, fleurons feuillagés dorés aux angles des plats, dos à nerfs richement ornés, roulette intérieure dorée à la grecque, tranches dorées. Quelques épidermures et restaurations à la reliure. Reliures uniformes de l’époque. 450 x 280 mm.‎


‎Très rare exemplaire de ce magnifique ouvrage d’ornithologie, l’un des 25 imprimés sur grand-papier et tirés en contre-épreuve. Fine Bird Books, p. 74 ; Nissen IVB 286 et 288 ; Zimmer pp. 192-203. L’illustration superbe se compose de 362 planches à pleine page représentant des oiseaux d’espèces variées. Marquées du filigrane J. Whatman 1794 et Ruse & Turner 1801-05, elles ont toutes été finement coloriées à la main à l’époque, et revelent un fini plus doux que les planches de l’édition originale de 1743-51. Afin de ressembler à des aquarelles originales, elles furent tirées en contre-épreuves, une méthode techniquement ambitieuse qui fournit des impressions délicates sans cuvette : les estampes furent tirées à partir des épreuves originales fraichement imprimées et aussitôt repassées sous presse avec une seconde feuille de papier. Les gravures alors obtenues sont ainsi du même sens que le dessin d’origine. Cette méthode de production de planches était très coûteuse et prenait beaucoup de temps ; cela explique la rareté de ce type d’exemplaires. « George Edwards (1694-1773) was born at Stratford, Essex, and received his early education at a public school at Leytonstone, later being apprenticed to a tradesman in … London. Having access to a large library of scientific books Edwards studied these assiduously and, having made up his mind not to enter business, decided to travel abroad. Between 1716 and 1733 he visited many foreign countries but in December of the latter year settled down in London and, through the influence of Sir Hans Sloane, was chosen Librarian to the Royal College of Physicians… Almost immediately after he was appointed … Edwards commenced the preparation of a series of coloured drawings of animals and birds, used later to illustrate [the present work]; for these he was awarded the Gold Medal of the Royal Society and subsequently elected a fellow” (Lisney, p. 127). “At its date of issue the 'Natural History' and 'Gleanings' was one of the most important of all Bird Books, both as a fine bird book and as a work of ornithology. It is still high on each list”. (Fine Bird Books). Précieux exemplaire, l’un des 25 tirés en contre-épreuves et imprimés sur grand papier, de ce magnifique ouvrage abondamment illustré de gravures d’oiseaux coloriées à l’époque. Provenance: ex libris J. Griffith Dearden. ‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR75,000.00 (€75,000.00 )

‎EDWARDS, George.‎

Reference : LCS-17932

‎A Natural History of Birds. [Avec:] Gleanings of Natural History, exhibiting figures of Quadrupeds, Birds, Insect, Plants, &c. Précieux exemplaire de ce magnifique ouvrage d’ornithologie illustré de 362 planches à pleine page coloriées à l’époque.‎

‎L’illustration superbe se compose de 362 planches à pleine page représentant des oiseaux d’espèces variées. London, Will. Gardiner, Robinsons, Paternoster-Row, 1802-1806.7 volumes grand in-4 de : I/ xxiii pp. dont 1 portrait de l’auteur non relié gravé par Miller d’après Dandridg,, 52 pp. accompagnées de 52 pl. en couleurs numérotées 1 à 52 ; II/ iv pp., pp. 53 à 126, pl. numérotées 53 à 105 ; III/ (2) ff., pp. 106 à 157, pl. numérotées 106 à 157 ; IV/ (1) f., pp. 158 à 210 puis 218 à 249, pl. num. 158 à 210 ; V/ (2) ff., xxxv pp., 108 pp., pl. num. 211 à 260 ; VI/ (4) ff., 220 pp., pl. num. 261 à 310 ; VII/ (3) ff., vii pp. de préface, pp. 221 à 347, pl. 311 à 362. Quelques rares rousseurs et taches. Soit un total de 362 planches à pleine page en couleurs.Reliés en plein maroquin vert à grain long, filet doré et large roulette dorée composée de multiples animaux encadrant les plats, dos à nerfs ornés d’oiseaux différents dans chacun des caissons, coupes décorées, roulette intérieure dorée ornée d’oiseaux, tranches dorées. Superbe reliure de l’époque.293 x 228 mm.‎


‎Superbe exemplaire de la seconde édition de ce magnifique ouvrage d’ornithologie.Fine Bird Books, p. 74 ; Nissen IVB 286 et 288 ; Zimmer pp. 201-203 ; Anker 124-126; Lisney, p. 128.L’illustration superbe se compose de 362 planches à pleine page représentant des oiseaux d’espèces variées, 210 pour A Natural History of Birds et 152 pour Gleanings.Elles ont toutes été finement coloriées à la main à l’époque.« George Edwards (1694-1773) was born at Stratford, Essex, and received his early education at a public school at Leytonstone, later being apprenticed to a tradesman in … London. Having access to a large library of scientific books Edwards studied these assiduously and, having made up his mind not to enter business, decided to travel abroad. Between 1716 and 1733 he visited many foreign countries but in December of the latter year settled down in London and, through the influence of Sir Hans Sloane, was chosen Librarian to the Royal College of Physicians… Almost immediately after he was appointed … Edwards commenced the preparation of a series of coloured drawings of animals and birds, used later to illustrate [the present work]; for these he was awarded the Gold Medal of the Royal Society and subsequently elected a fellow” (Lisney, p. 127).“At its date of issue the 'Natural History' and 'Gleanings' was one of the most important of all Bird Books, both as a fine bird book and as a work of ornithology. It is still high on each list”. (Fine Bird Books).Gleanings qui occupe les tomes 5 à 7 possède des feuillets de titre en français et en anglais ainsi qu’un texte sur deux colonnes en anglais et en français.Précieux exemplaire de ce magnifique ouvrage abondamment illustré de gravures d’oiseaux coloriées à l’époque.‎

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‎ELLIS, Jean.‎

Reference : LCS-12624

‎Essai sur l’histoire naturelle des corallines, et d’autres productions marines du même genre, qu’on trouve communément sur les cotes de la Grande-Bretagne et d’Irlande… Le meilleur ouvrage consacré au corail au XVIIIe siècle‎

‎Le meilleur ouvrage consacré au corail au XVIIIe siècle. Précieux exemplaire entièrement enluminé à la main à l’époque. La Haye, Pierre de Hondt, 1756.In-4 de 1 frontispice gravé, xvi pp., 125, (3), 39 planches hors texte numérotées. Relié en plein veau porphyre de l’époque, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs finement orné, pièce de titre de maroquin havane, filets dorés sur les coupes, tranches marbrées. Reliure de l’époque. 270 x 204 mm.‎


‎Première et seule édition de la traduction française de cet intéressant ouvrage consacré à l’histoire naturelle des corallines que l’on trouve sur les cotes anglaises. Brunet, II, 963; Nissen, BBI 590; Stafleu & Cowan, Taxonomic lit. 1661; DNB, 17, p. 385; Stafleu, Linnaeus and the Linnaeans, p. 151, 236, 1971; Plesch, p. 217; Blanche Henrey, British botanical and horticult. lit., II, p. 283. La présente édition parait un an seulement après l’originale anglaise. John Ellis (1710-1776) était un naturaliste irlandais. Marchand de lin à Londres, il fut commissionné en Floride en 1764 et en Dominique en 1770, il fit parvenir en Grande-Bretagne de nombreuses semences américaines. Ellis s’intéressait particulièrement au transport des semences et des plants. Il correspondait avec Carl Von Linné (1707-1778) qui le décrit comme une « étoile de l’histoire naturelle ». Il devint membre de la Royal Society en 1754. « Ellis publia en 1755 un ‘Essai sur l’histoire naturelle des corallines’, ouvrage qui, traduit l’année suivante en français, s’est répandu dans toutes les bibliothèques, où il est d’un usage journalier ; les planches en étaient fort bonnes pour le temps, et ont été très citées ». (Encyclopédie méthodique, II, p. 639). Quelques rares exemplaires furent imprimés sur grand papier, « avec les estampes très proprement et très exactement enluminées d’après nature. » (V. Donati, Essai sur l’histoire naturelle de la mer Adriatique, p. 75). La superbe illustration se compose d’un frontispice et de 39 planches hors texte dont 5 dépliantes, représentant des plantes et des algues. L’ensemble des planches a été gravé par James Kirk, J. Mynde et H. Roberts d’après les dessins d’Ehret. Exemplaire du tirage de luxe, dont l’ensemble des 40 gravures a été finement enluminé à la main à l’époque. Précieux exemplaire du meilleur ouvrage consacré au corail au XVIIIe siècle, l’un des très rares imprimé sur grand papier et entièrement enluminé à la main à l’époque, conservé dans son élégante reliure de l’époque en veau porphyre.‎

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‎FERRARI, Jean-Baptiste‎

Reference : LCS-18480

‎De Florum cultura libri IV. Édition originale de l’un des plus beaux livres baroques de botanique ornée de 47 planches à pleine page.‎

‎Il comprend 47 planches comprises dans la pagination, soit : un titre, 7 scènes mythologiques, 24 représentations botaniques (dont 4 de bouquets), 7 représentations d'outils, vases et supports seuls, et 8 plans de jardins. Romae, Stephanus Paulinus, 1633. In-4 de (12) pp., 524 pp. (mal ch. 522), (18) dont les 3 dernières blanches, pte. déchirure restaurée sans manque en marge inf. d’une page, qq. pâles mouillures sans gravité, 1 cahier légèrement plus court relié à l’époque. Plein vélin rigide de l’époque, dos lisse avec une pièce de titre en maroquin, tranches mouchetées rouges. Reliure italienne de l’époque. 263 x 194 mm.‎


‎Edition originale de ce chef-d’œuvre du livre baroque illustré. Nissen, BBI, n°620 ; Pritzel, n°2877; Madeleine Pinault Sørensen, Le Livre de botanique, XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, BnF, 2008, pp. 215-216. Il comprend 47 planches comprises dans la pagination, soit : un titre, 7 scènes mythologiques, 24 représentations botaniques (dont 4 de bouquets), 7 représentations d'outils, vases et supports seuls, et 8 plans de jardins. Les belles représentations botaniques ont été gravées par la peintre et graveuse florentine Anna Maria Vaiani (par ailleurs connue comme liée à Galilée), d'après des dessins du Museo cartaceo, célèbre recueil iconographique encyclopédique constitué par Cassiano Dal Pozzo. La suite mythologique est de la composition de trois grands peintres du temps: Pietro Berrettini dit Pierre de Cortone (auteur de 5 scènes), Guido Reni (une scène) et Andrea Sacchi (une scène). Le travail de gravure est dû au talent de Claude Mellan (une planche) et Johann-Friedrich Greuter (6 planches). Giovanni-Battista Ferrari s'applique à décrire les principaux jardins romains de sa connaissance, et principalement le superbe jardin botanique du palais Barberini au Quirinal: le cardinal Francesco Barberini, qui a financé l'édition du De Flora cultura, y avait réuni les espèces exotiques les plus rares et de toute récente introduction en Europe, comme l'Amaryllis du Cap, l'Hémanthe du Cap ou le Rosier de Chine. Ferrari traite également de la composition et de l'entretien des jardins, de la culture des fleurs (dont un passage sur les moyens de les conserver durant les longs transports), et de l'art des compositions florales. Il s'est servi de ses propres observations et de ses vastes lectures, mais aussi de l'expérience d'horticulteurs éclairés comme Tranquillo Romauli et Giovan Battista Martelletti. Le présent ouvrage est en outre l’un des premiers livres scientifiques à contenir des illustrations faites d’après microscope: la planche représentant 3 graines du Rosier chinois a ainsi été dessinée par observation à l'aide d'un microscope de l'Academia dei Lincei. L’orientaliste et naturaliste jésuite Giovanni-Battista Ferrari (1584-1655) avait appris l'hébreu, le syriaque, l'arabe. Il fut membre de la commission chargée de traduire la Bible en arabe, préfet des études au Collège maronite (1616-1619 et 1628) et professeur d'hébreux, de lettres et de grammaire au Collège romain (1618-1647). Il publia de nombreux traités, notamment de prêches, mais il demeure à la postérité pour ses deux ouvrages d'horticulture et de botanique, ses passions primordiales. Lié à la haute société romaine, il avait pu avoir accès aux grands jardins romains, et, grâce au cardinal Barberini, avait pu fréquenter les milieux savants et artistiques, notamment Cassiano Dal Pozzo, Federico Cesi et l'Academia dei Lincei. Les Barberini furent les mécènes de ses deux livres d'histoire naturelle, le présent De Florum cultura (1633) et les Hespérides (1646, la première monographie sur les agrumes), tandis que Cassiano Dal Pozzo en fournit les deux fois les dessins botaniques. Superbe exemplaire bien complet, conservé dans sa reliure italienne de l’époque en vélin.‎

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‎JACQUIN, Nikolaus Joseph, Baron Von.‎

Reference : LCS-18499

‎Selectarum stirpium Americanarum historia in qua ad Linnaeanum systema determinatae descriptaeque sistuntur plantae illae, quas in insulis Martinica, Jamaica, Domingo, Aliique, et in Viciniae continentis parte, observavit rariores ; adjectis iconibus in solo natali delineatis. Edition originale de la première publication majeure de Jacquin et son premier ouvrage illustré.‎

‎Exceptionnel exemplaire de haute bibliophilie à toutes marges, non rogné (hauteur: 378 mm) en reliure de l’époque. Vindobonae (Vienna), ex officina Krausiana, 1763. In-folio, (5) ff., vii pp., (5), 284 pp., (3) ff., (1) f.bl., 1 frontispice gravé, (4) ff., 184 planches dont 6 dépliantes. 1 cahier bruni. a-b4, c-c2, [1] - 284, [1] leaf, 184 planches et 1 frontispice (engraved emblematic frontispiece of Native Americans holding up a banner containing a map of the West Indies surrounded by Caribbean flowering plants and animals, engraved title vignette, and 2 headpieces, 184 engraved plates after Jacquin, including 6 folding, woodcut head-and tailpieces). Complet. Demi-basane à coins, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin citron, à toutes marges, non rogné, qq. usures aux coiffes et aux coins. Reliure de l’époque. 378 x 240 mm.‎


‎Edition originale de la première publication majeure de Jacquin et son premier ouvrage illustré. Dunthorne 148; Hunt 579; Nissen BBI979; Pritzel 4362; Sabin 35521; Stafleu & Cowan TL2 3243 ('an important complément to the 1760 Enumeratio and should always be consulted with it’). One of the earliest detailed accounts of American botany. In 1752, the Dutch physician and botanist Gerard van Swieten, an old friend of Jacquin's father, invited the young man, aged 25 at the time, to come study in Vienna. The young man showed such great promise in his botanical studies that he attracted the interest of Francis I, Maria Theresa's husband, while working in the Schönbrunn gardens. The Emperor soon commissioned him to produce a systematic catalogue of the plants in the gardens, and in 1754 asked him to voyage to the West Indies to collect tropical plant specimens and live animals for the gardens at Schonbrunn and the royal Menagerie. Jacquin spent the next four years exploring the Antilles and part of South America diligently amassing plants, natural history specimens, and ethnographica. 'Ants damaged Jacquin's herbarium material, and he therefore supplemented his descriptions and notes on the new species with watercolour drawings' (Blunt and Stearn, p.175). The project was a great success, and Jacquin's work provided the first solid foundation for European knowledge of the natural history of this area. “In 1754, at the age of 27, a botanist born in Leiden, Nikolaus Joseph von Jacquin, made his first expedition to Central America. He was collecting seeds and plants for the Imperial gardens at Schonbrunn in Vienna. He took with him his Dutch head gardener and two Italian zoologists, and initially they concentrated on Grenada, Martinique, and Domingo, then under the control of the French. Von Jacquin sent the others home, in succession, laden with plants, but was himself captured by the British and kept prisoner for over a year. On his release, he remained in America, visiting Cuba and Jamaica to collect more plants before returning to Vienna in 1759. His books are among the finest of the period: 'Selectarum stirpium Americanarum historia' was first published in 1763” as here (Martyn Rix, "The Golden Age of Botanical Art," p. 114). L’illustration superbe se compose de 184 planches de plantes dont 6 dépliantes, et d’un frontispice montrant deux Amérindiens brandissant une bannière contenant une carte des Antilles entourée de plantes et d’animaux des Caraïbes. The plates were engraved by J. Wagner after the author’s drawings. Jacquin had previously published his short Enumeratio of newly-discovered Caribbean plants; “the 1763 publication is an important complement to the 1760 Enumeratio and should always be consulted with it” (Stafleu). «The magnificent plates engraved according to drawings by the author "are excellent for the period"”. Exceptionnel exemplaire à toutes marges imprimé sur grand papier de Hollande.‎

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‎JAUME SAINT-HILAIRE, Jean Henri.‎

Reference : LCS-18361

‎Plantes de la France décrites et peintes d’après nature par M. Jaume Saint-Hilaire. Edition originale et premier tirage de ce célèbre ouvrage représentant les fleurs et les plantes de la France.‎

‎«Il n’existe point de collection dans laquelle se trouvent réunies autant de plantes de France et surtout des figures dont l’exécution soit aussi satisfaisante». Paris, chez l’auteur, 1808-1809. 4 tomes reliés en 4 volumes petit in-4 de: I/(1) f., vi pp., xxviii, (82) ff., 94 planches; II/(1) f., (114) ff., 114 planches; III/(1) f., 93 ff. texte et 92 pl.; IV/(1) f., (99) ff., 99 pl, (6) ff. Soit un total de 399 planches lithographiées (sur 400). La planche «Pervenche grande» qui devait se trouver dans le tome III a été placée dans le tome II et la planche «Narcisse jonquille» (p. 265) n’a jamais été insérée dans le même tome III. Reliés en maroquin rouge à grain long de l’époque, large roulette dorée encadrant les plats, dos à petits nerfs ornés aux mille points, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, gardes et doublures de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque signée de Simier. 257 x 164 mm.‎


‎Édition originale et premier tirage de ce célèbre ouvrage orné de 399 planches gravées et imprimées en couleurs d’après les dessins de l’auteur, représentant les fleurs et les plantes de la France. Graesse, Trésor de livres rares, 454; Brunet, III, 517; Stafleu 579; Dunthorne 211; Nissen 989. «L’ouvrage a pour but de faire connaitre par une figure imprimée en couleur et de grandeur naturelle toutes les plantes qui croissent naturellement sur le sol de la France et qui s’y trouvent naturalisées; donner une description exacte du caractère général de la plante et de ce qu’elle offre de particulier à l’observateur; décrire ses usages dans les arts, en médecine, dans l’économie rurale et domestique, dans les jardins potagers ou dans les parterres; offrir enfin la réunion des procédés les plus généralement suivis pour la cultiver avec succès; ce but, l’auteur l’a bien rempli. Ce n’est pas seulement pour les botanistes qu’il a écrit, assez d’autres ouvrages pourraient leur offrir des descriptions et des figures plus ou moins satisfaisantes; mais l’amateur éclairé, celui qui faisant de la botanique une occupation propre à charmer ses loisirs, ne veut point acheter un grand nombre d’ouvrages très dispendieux et hors de son usage par la manière dont ils sont traités; cet amateur, soit simple particulier, soit même cultivateur dans un genre quelconque, trouvera dans l’ouvrage de M. Jaume de Saint-Hilaire toutes les notions qu’il peut désirer et qui peuvent l’intéresser, soit comme objet d’utilité, soit comme pur agrément: les figures peintes par l’auteur sur des individus vivans et exécutés sous ses yeux, laissent peu à désirer. Au reste, le succès qu’a obtenu l’ouvrage, tant en France que chez l’étranger, est une preuve qu’il n’est pas au-dessous du jugement que nous en portons. Si nous avons dit que cet ouvrage était particulièrement utile aux amateurs, nous n’avons pas voulu dire que le botaniste ne peut en retirer beaucoup d’utilité. Nous croyons au contraire, qu’il n’existe point de collection dans laquelle se trouvent réunies autant de plantes de France et surtout des figures dont l’exécution soit aussi satisfaisante.» (Esprit des Journaux Français et étrangers par une société de gens de Lettres, 1811). Le présent exemplaire appartient au tirage sur grand papier, dont la publication coûta deux fois plus cher que le tirage in-8. Cet ouvrage fut publié en 54 livraisons. Selon Stafleu, il y eut 2 tirages de cet ouvrage, l’un sur papier vélin, l’autre sur papier vergé, avec au total seulement 400 exemplaires imprimés. Il est illustré en premier tirage de 399 «small but exquisitely delicate plates of pure colour printing» (Dunthorne). Les 399 planches hors texte imprimées en couleurs ont été gravées au pointillé par Dubreuil et Veron. Chaque planche est accompagnée d'un texte donnant une description botanique, les indications de floraison, leurs dénominations étrangères, leurs cultures, et éventuellement leurs vertus médicinales. Elles sont, selon Arpad Plesch, de «charmantes et exquises planches de pure impression en couleurs ». Précieux exemplaire imprimé sur grand papier, particulièrement grand de marges, somptueusement relié en maroquin rouge de l’époque par Simier.‎

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Histoire Naturelle - Librairie Camille Sourget
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