Librairie Camille Sourget

La Librairie Camille Sourget est spécialisée dans les livres de voyage, les éditions originales littéraires, les livres de science, les manuscrits et les beaux livres illustrés ayant marqué leur époque. Son domaine de recherche s’étend du XVe au début du XXe siècle.

Mlle Camille Sourget

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Reference : LCS-11579

‎Album Amicorum 40 gravures aquarellés aux sujets divers‎

‎Charmant album amicorum composé vers 1840 regroupant 40 gravures aquarellées aux sujets divers. S.n., s.l., probablement Paris, gravures datant de 1760-1835. In-folio oblong de 1 titre-frontispice et 40 ff. Chaque feuillet comporte une gravure contrecollée. Relié en plein chagrin bordeaux, dos à nerfs, deux fermoirs en métal ouvragé, tranches dorées. Reliure du milieu du XIXe siècle. 350 x 240 mm.‎


‎Superbe album amicorum réunissant 40 gravures aux sujets variés: les métiers, les jeux de l’enfance, des illustrations pour Paul et Virginie et Robinson Crusoé, des chinoiseries, des scènes tirées de la Bible … Le présent album comprend40 gravures par divers artistes qui représentent des sujets divers, parmi lesquels: -un titre-frontispice finement rehaussé à l’or, -6 gravures signées de Daumont: Dieu créa les animaux, Dieu forma la femme, Dieu forma l’homme, La Femme prit du Fruit de l’Arbre de la Vie, Dieu chassa Adam et Eve, Dieu fit sortir Adam du Jardin délicieux, -Le Grand Balet de l’Opéra, anonyme, -Le Printemps, anonyme, -Une planche représentant 6 métiers par J.-B. Jean, vers 1797, -Les Maris comères, à Paris chez Basset, vers 1805, -Le Jeu du Sabot et le Jeu de la Fossette, anonyme, -Le Jeu du Cheval fondu et le Jeu de l’Oie, à Paris chez Genty, vers 1818-1831 -4 gravures pour Paul et Virginie dessinées par Lambert et gravées par Legrand, à Paris, chez Genty, -l’Histoire de Robinson Crusoé en 1 planche divisée en 8 vignettes, à Paris, chez Basset, -les Petits Métiers parisiens en 1 planche divisée en 8 vignettes, à Paris, chez Basset, -les Personnages du Carnaval en 1 planche divisée en 8 vignettes, à Paris, chez Basset, -Les Petits Métiers et Artistes en 1 planche divisée en 8 vignettes, à Paris, chez Basset, -Les Contes de Perrault en 1 planche divisée en 6 vignettes, anonyme, -Les quatre parties du jour en 4 vignettes, anonyme, -4 vignettes pour Paul et Virginie, anonyme, -Le Spectacle de la Rue en 6 vignettes, à Paris, chez Basset, -Les Premiers pas de l’enfance, à Paris chez Boulard, vers 1810, -La Satisfaction maternelle, à Paris chez Boulard, vers 1810, -Les Soins maternels, à Paris chez Boulard, vers 1810, -9 planches de chinoiseries du milieu du XVIIIe siècle («A Paris, chez Crepy, rue Saint-Jacques», «A Paris chez Jacques Chereau»…) -La Femme mise à la raison par son mary. L’ensemble des 40 gravures réunies dans ce recueil ont toutes été finement aquarellées à l’époque. Émouvant recueil de gravures en vifs coloris de l’époque, constitué par un amateur au début du XIXe siècle.‎

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EUR8,500.00 (€8,500.00 )

Reference : LCS-16868

‎ALBUM D’AQUARELLES SUR L’INDE. ALBUM DES MÉTIERS. Précieux et unique recueil indien de 60 aquarelles.‎

‎Précieux et unique album d’aquarelles aux coloris très vifs rehaussés d’or, dédié aux professions artisanales dans l’Inde du début du XIXe siècle. Inde, début du XIXe siècle. Album in-4 composé de (2) ff. bl. et de 60 aquarelles. Petite déchirure sans gravité à 2 planches. Relié en plein maroquin brun, encadrement et décor composés de motif végétaux dans un style oriental frappés à froid sur les plats. Dos anciennement refait. Reliure de l’époque. 277 x 180 mm. ‎


‎[video width="1828" height="1028" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2016/11/Album-aquarelles-Inde-MD-version-site-web.mp4"][/video] Précieux album d’aquarelles constitué au XIXe siècle par un Lieutenant Britannique en poste en Inde et représentant principalement l’ensemble des professions artisanales telles qu’elles étaient alors pratiquées en Inde. L’album compte 60 superbes aquarelles d’une grande finesse d’exécution parmi lesquelles 10 représentent des souverains Sikhs aux costumes chatoyants et aux drapés élaborés, 40 les professions artisanales telles qu’elles étaient pratiquées au XIXe siècle en Inde et 10 des vues de monuments comme le Temple d’Or d’Amritsar, la tombe de Ranjît Singh, la Mosquée Dorée de Lahore au Pakistan, le Taj Mahal à Āgrā... La suite d’aquarelles consacrée aux métiers présente: un cordonnier, un forgeron, un potier, un tisserand, un ébéniste, un dresseur de serpent, un chasseur, un teinturier, des musiciens, un barbier, un boucher, etc. Chaque artisan est représenté en plein travail, entouré de ses outils et de ses réalisations en cours. Chaque scène offre une vision détaillée et réaliste de l’atelier de l’artisan, avec les divers outils et instruments qui lui sont nécessaires dans son travail accrochés au mur, posés sur une table ou à même le sol. Les aquarelles aux coloris particulièrement vifs et chatoyants ont été subtilement rehaussées à l’or et sont délimitées par un liseré peint. Les noms des personnages, des monuments et des professions représentés sont inscrits en persan à l’encre noire sous les cadres. Un rare témoignage de l’activité artisanale dans l’Inde du début du XIXe siècle. Recueil unique composé de 60 aquarelles peintes au début du XIXe siècle, dédié aux souverains de l’empire sikh et aux professions artisanales typiques de l’Inde de cette période, d’une grande valeur artistique et du plus haut intérêt pour l’histoire de l’artisanat. Provenance : ex libris manuscrit “L.S. Parry. Found by Lieutenant C.J. Tyler, R.A., in the Bagh Palace at Lucknow after the seige. 1856” sur la garde.‎

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EUR39,000.00 (€39,000.00 )

Reference : LCS-16804

‎ARS MORIENDI. Le Livre nomme Lart et science de bien vivre et de bien mourir avecques plusieurs belles histoires... L’Art de bien vivre et de bien mourir‎

‎L’Art de bien vivre et de bien mourir, catalogué il y a 42 ans par Georges Heilbrun. De la bibliothèque Edmée Maus. Paris, vers 1530. Lyon, Jaques Moderne dit Grad Jaques, s.d. [vers 1530]. In-8 de (36) ff. (A-I4) dont 1 titre gravé dans une bordure, gothique à longues lignes, 12 gravures sur bois à pleine page, ptes. déchirures à 3 ff. sans manque, pte. restauration dans la partie supérieure du f. B3. Maroquin brun janséniste, dos lisse avec le titre doré en long, filet doré sur les coupes, triple filet doré intérieur, tranches dorées. Gruel. 162 x 113 mm.‎


‎Rare édition de l’Ars Moriendi « Art de bien vivre et de bien mourir » illustré de xylographies, petit livre de piété dont on ignore l’auteur et la date de composition, et dont il y eut plusieurs traductions. Dutuit, Livres xylographiques, I, p.62 ; Graesse, Trésor de Livres rares, 47 ; Brunet, I, 512 ; Baudrier, XI, 516-517 et 512 ; Pogue, Jacques Moderne, n°67. Guillaume Tardif, lecteur de Charles VIII, fut, selon Émile Mâle, l’auteur de cette libre traduction du texte des anciennes éditions xylographiques, dans laquelle le latin concis et obscur est « traduit, expliqué, développé par un véritable écrivain qui parle une langue grave et un français déjà classique ». Les premiers exemplaires de « l’Ars Moriendi » illustré apparaissent vers la moitié du XVe siècle avec des xylographies d’une efficacité tellement dramatique qu’elles ont contribué, à elles seules, beaucoup plus que le texte, à la diffusion très importante du petit livre : chaque image est placée en regard du texte, et illustre tour à tour la tentation du diable et la bonne inspiration de l’ange agonisant. Au fil des décennies (une des dernières éditions est de 1538), l’Ars devient un genre littéraire, et cependant il tend à se cristalliser, tandis que les illustrations deviennent de plus en plus grossières et se simplifient au maximum ; toutefois quelques thèmes du drame qui se déroule dans l’âme du fidèle au moment du trépas, représentés par l’ars moriendi, sont accueillis dans les traités contemporains sur les « novissima », lesquels, outre les thèmes, qui sont propres à l’Ars, en contiennent d’autres (Ubi sunt, de la description de l’agonie, etc.). L’esprit et la substance des artes moriendi passèrent aussi dans bien d’autres livres de piété, et il survécut quelque chose d’eux dans les innombrables exhortations aux malades et aux moribonds qui furent publiées, surtout en France, au cours du XVIIe et XVIIIe siècles. Cette curieuse édition contient en plus de « l’Ars moriendi » « les Dix et les Cinq commandements » et « les Fantaisies du monde », de Guillaume Alexis. L’iconographie saisissante comprend 12 grands bois à pleine page, reprenant les bois primitifs du maître de « l’Ars moriendi » de Jean Siber, reproduits par Claudin III, 210 à 212 et 445, 446 et Baudrier, XI, 512. Deux petits bois représentent Moïse sur le feuillet de titre et la Crucifixion. Précieux volume provenant de la bibliothèque Edmée Maus, avec ex libris. Il fut catalogué il y a 42 ans au prix considérable de 42 500 F (7 000 €) (cat. 39, 1973, n°9) par Georges Heilbrun.‎

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EUR45,000.00 (€45,000.00 )

Reference : LCS-18485

‎[ART DE TRANCHER.] De Cierlijcke Voorsnydinge Aller tafel-gerechten. Le premier livre enseignant à l’aristocratie hollandaise les arts de la table et la pratique de l’écuyer tranchant.‎

‎Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur l’art de trancher, particulièrement grand de marges. Amsterdam, Hieronymus Sweerts, 1664. In-12 oblong de: 1 frontispice gravé, 96 pages, 31 planches hors texte gravées sur cuivre (comme souvent sans la planche dépliante), qq. taches sur le frontispice. Conservé dans sa brochure de la fin du XVIIe siècle, petit manque à l’angle supérieur gauche du premier plat. 101 x 154 mm.‎


‎Rare édition originale du premier livre enseignant à l’aristocratie hollandaise les arts de la table et la pratique de l’écuyer tranchant. Witteveen & Cuperus 6510; Waller 1790 ; Vicaire, 870-871 ; Bitting, 530 ; Cagle, 1080 ; 116 Uncommon Books on Food and Drink, 33 ; Landwehr, n° 17. «Le dessein de l’ouvrage est semblable à celui de ‘l’Art de Trancher la Viande’ du manuel manuscrit de Jacques Vontet de la première moitié du dix-septième siècle, inspiré lui-même du ‘Trinciante’ de Mathia Giegher de 1639, mais s’en différencie tant par son objet et son traitement que par son iconographie. L’illustration, gravée au burin, comporte 32 figures enseignant la manière de découper volailles, gibiers, viandes, poissons, jambon, langouste, voire artichauts, tartes et gâteaux; contrairement à ses modèles antérieurs, elle ne présente pas de planche de fruits. Le frontispice montre un seigneur devant une table garnie; debout à ses côtés, un écuyer découpe une volaille; à droite, un chien se jette sur des reliefs; le titre est inscrit sur la retombée antérieure de la nappe.» (Pierre Berès, catalogue 82, Nourritures). Exemplaire de premier état, dont la préface n'est pas encore signée des initiales de l'auteur, marchand de livres et d'images. Hieronymus Sweerts (1629-1696), libraire, graveur et poète, témoigne en préface que c'est par émulation qu'il a voulu donner à ses compatriotes ce traité, à l'instar de ceux utilisés par les Italiens, Allemands et Français. De fait, la suite des planches qu'il a sans doute gravées lui-même est issue du fameux Il Trinciante de Matthias Giegher (Padoue, 1621), source vive de tout l'art de trancher européen des XVIIe et XVIIIe siècles. Il annonce la publication d'une seconde partie, consacrée à l'art de trancher les fruits, qui n'a jamais vu le jour. Il se targue de faire connaître comment découper dans l'assiette et sans fourchette, ce qui, selon lui, n'a jamais été pratiqué auparavant. «Le frontispice représente un seigneur à table: debout près de lui, un écuyer-tranchant découpe, au bout de la fourchette, une volaille. Sur la nappe de la table, on lit: ‘De Cierlijcke Voorsnydinge Aller Tafel Gerechten’ et au-dessous, sur une seule ligne: ‘t’Amsterdam by Hieronymus Sveerts, Bock…’. Il est à noter que dans certaines éditions du ‘Cuisinier français’ de La Varenne, notamment dans celle d’Amsterdam, Pierre Brunel, 1712, le frontispice est analogue sans être tout à fait semblable.» (Vicaire, Bibliographie gastronomique, 870-871) L'art de trancher illustré de 31 planches gravées sur cuivre. La suite hors texte est précédée d'un remarquable titre-frontispice figurant une table dressée où le maître de maison admire la dextérité de son officier de bouche, découpant une volaille in alto. Il donne à voir, poule, dinde, faisan, canard, oie, tête de sanglier, tête de veau, cuissot d'agneau, jambon, homard, perche, brochet, artichaut, tarte, et pâté en croûte, entre autres. Après la préface, l'auteur explique la nature exacte des différents couteaux à tailler. Il exhorte ensuite l’officier de bouche à ne pas se déchaîner comme un escrimeur, mais à travailler calmement et surtout avec des mains bien lavées et, surtout, à ne pas se lécher les doigts. En 96 pages, 49 exemples sont décrits et illustrés par des gravures sur cuivre très instructives. Volailles, gibiers, porcs, poissons et pâtisseries sont soumis au couteau à prédécouper. OCLC recense en Institutions publiques 5 exemplaires aux Pays-Bas et celui de la British Library ; les exemplaires datés par erreur 1660 sont des réimpressions postérieures à 1668. Il en va de même pour l'exemplaire Marcus Crahan, présenté comme l'édition originale. Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur l’art de trancher, particulièrement grand de marges. Provenance : de la bibliothèque du Vicomte de Cossette avec son ex libris héraldique.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

Reference : LCS-6279

‎CATALOGUE DE DÉGUISEMENTS POUR LE CARNAVAL, offerts à la vente en 1926 par un marchand parisien, représentant plus de 450 articles en couleurs. Catalogue de déguisements pour le carnaval‎

‎Plus de 450 déguisements et accessoires de fête imprimés en couleurs vives en 1926. Rare catalogue de vente imprimé à Paris dans l’entre-deux-guerres. Paris, Omnium Français de Publicité, 1926.Petit in-folio de 24 planches imprimées en couleurs. Conservé broché tel que paru, dans sa couverture souple en papier de ton orange vif, titre «Carnaval» et figure d’une femme masquée d’un loup noir sur le plat supérieur. Trois tampons apposés sur le plat supérieur. Couverture d’origine.315 x 210 mm.‎


‎Rare témoignage du commerce des déguisements et accessoires de fête à Paris pendant les années folles. Catalogue de vente publié par un marchand de déguisements français à l’occasion du carnaval de 1927, bien complet de ses 24 planches au format in-folio présentant plus de 450 articles. Une table des matières répertorie au verso de la couverture les nombreux articles figurant au catalogue : loups et dominos, masques en carton pour enfants, hommes et femmes, demi-visages et nez, masques en jersey, masques artistiques, barbes et moustaches, perruques, tambourins, grosses têtes colin-maillard, articles pour décoration de chars, nombreux costumes (clowns, Pierrots, Arlequin, cow-boy, Marquise, Paysan Normand, Carmen, Colombine, Fée, Pêcheur, Bécassine, …), coiffures diverses, coiffures en papier, articles de noël (costume de Père noël, sabots de noël, …) etc. Chaque article de déguisement proposé à la vente est illustré en couleurs. Le présent exemplaire contient encore sur la première page le coupon de remise confidentielle de 40% effectué par le vendeur. Le carnaval et les soirées déguisées étaient très en vogue pendant l’entre-deux-guerres, période durant laquelle les divertissements étaient vivement recherchés pour oublier les affres de la guerre. Hommes et femmes se rendaient au cinéma, dans les salons, dans les « dancings », pour danser, rire et faire la fête. Le présent catalogue est tout à fait représentatif de l’atmosphère qui règne encore à Paris à la fin des années folles et à la veille du krach de 1929. Précieux catalogue entièrement imprimé en couleurs, présentant toute la gamme de masques, déguisements et accessoires de fête disponibles en France pour le Carnaval de 1927.‎

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EUR2,000.00 (€2,000.00 )

Reference : LCS-17410

‎[CATALOGUE DE PARFUMS ET COSMETIQUES]. Parfumeries de Maugenet et Coudray. 22 rue Bourg L’Abbe. Superbe catalogue d’échantillons des parfums proposés à la vente par la maison parisienne Maugenet et Coudray.‎

‎Rare et luxueux catalogue de vente d’un fabricant de parfums et produits cosmétiques parisien abondamment illustré de plus de 400 échantillons en couleurs et rehaussés d’or. Paris, milieu du XIXe siècle. Paris, [v. 1840-1856].In-4 oblong de 20 double-pages numérotées. Relié en chagrin vert, double filet or encadrant les plats, nom de l’entreprise de parfumerie ainsi que son adresse frappés or sur le plat supérieur. Reliure de l’époque présentant quelques traces d’usure.237 x 305 mm.‎


‎Superbe catalogue d’échantillons de parfums et produits cosmétiques du milieu du XIXe siècle, présentant la collection de produits proposés à la vente par la maison parisienne Maugenet et Coudray.Rare témoin de la richesse et du luxe des marchandises produites dans ce secteur au XIXe siècle, il était utilisé comme catalogue de vente par ce marchand français.Ce recueil unique présente plus de 400 produits cosmétiques reproduits en lithographie, tels que des savons multiples, des baumes à lèvres, des crèmes de Perse, des parfums, des huiles pour les cheveux, des huiles aux fleurs, de la brillantine, des pommades diverses, des lotions pour les cheveux, des extraits de senteur, des eaux de lavande et de Cologne, des eaux de toilette, des dentifrices, des poudres pour le teint, des crèmes pour la moustache, …Chacun des produits a été colorié et un grand nombre d’entre eux porte une étiquette gaufrée à l’or.Ils sont tous numérotés à la main afin de faciliter les commandes des clients, comme l’explique la note manuscrite inscrite au début du volume : “Carnet n°27348. Avoir soin de nous indiquer le numéro du carnet avec le numéro de l’article. ”La petite parfumerie M. Maugenet & E. Coudray s’établit à Paris vers 1810. Au cours du XIXe siècle, Maugenet & Coudray, anciennement appelé Dela Salle & Chaulin, devint l’un des plus grands exportateurs de parfums et cosmétiques de luxe.Edmond Coudray, un docteur-chimiste, voyageait dans le monde entier pour rapporter des produits exotiques. En 1837, la maison de Coudray devint le fournisseur officiel de la cour Britannique.Maugenet et Coudray restèrent associés jusqu’en 1856, date à laquelle Maugenet décida de quitter la compagnie. Ils ouvrirent ensuite un petit magasin de cosmétiques et de parfums situé au 348 rue Saint-Honoré à Paris en 1882. L’entreprise produisait de nombreuses présentations luxueuses et remporta de nombreux prix. Ils gagnèrent deux médailles d’argent à l’Exposition de 1882 pour leur eau de Cologne.Les Parfums Coudray restèrent une affaire familiale jusqu’en 1908, date à laquelle la compagnie fut acquise par Edouard Colmant.Après la seconde guerre mondiale la maison fut à nouveau très active grâce à des formules de parfums ayant survécu.Current Literature, Volume 5, 1890:"Coudray, Lubin and all cologne makers though the house of famous for extracts for the Coudray for sachet powders and soaps...The amber and distilled lavender waters made by Coudray are also excellent...The most famous French sachet powders are those made by Coudray. There is more violet powder sold than all other sachet powders put together. Heliotrope is next to violet in popularity and after that comes white rose and jockey club. In the original packages, Coudray's powders come in no smaller size than a quarter of a pound. Violet powder is not a lasting perfume but may be improved in fragrance and made more lasting by adding to it one-half its bulk of orrisroot powder. This is an excellent sachet for the linen closet and is considerably less expensive than pure violet powder...Lubin, Coudray, and Pinaud of Paris the most famous manufacturers of French soaps. Lubin's violet and other soaps need no recommendation. Coudray and Pinaud both make delightful lettuce soaps one which is just now among the most popular of fine perfumed soaps...All Coudray's soaps may be safely recommended..."Lorsque Coudray arrive, « la maison prend alors une extension extraordinaire : créations sur créations, le soin apporté aux articles même les plus simples, le bon goût remplaçant les objets criards et sans élégance qui caractérisaient autrefois l’article d’exportation, la publication d’un catalogue illustrée, fait tout nouveau en parfumerie, la fondation d’une usine modèle à Saint-Denis, à côté de cela les qualités du chef de la maison, sa rondeur en affaires, sa probité rigoureuse, une régularité sans démenti, voilà les principales traces de cet édifice commercial. »Dans le monde précieux de la Maison Coudray, tout n’est que luxe et douceur, fantaisie et volupté. Un univers féminin tout en délicatesse dédié à la beauté des femmes depuis 1822. Sous le règne de Louis XVIII, Edmond Coudray, médecin-chimiste, devient fournisseur en eaux de Cologne, crèmes, savons, onguents et autres pommades des cours royales d’Angleterre, de Belgique, d’Italie, d’Afrique, du Portugal, du Brésil et de Russie.Coudray devient l’une des cinq plus grandes parfumeries du 19ème siècle. Précieux et rare témoignage de l’engouement pour les produits cosmétiques de luxe en Europe au milieu du XIXe siècle.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR24,000.00 (€24,000.00 )

Reference : LCS-8503

‎CATALOGUE DE PARFUMS ET COSMETIQUES Rare et luxueux catalogue de vente d’un fabricant de parfums et produits cosmétiques‎

‎Rare et luxueux catalogue de vente d’un fabricant de parfums et produits cosmétiques abondamment illustré de plus de 775 échantillons en couleurs et rehaussés d’or. Francfort, 1898. [CATALOGUE DE PARFUMS ET COSMETIQUES]. J.G. Mouson & Cie. Parfumerien & Toiletteseifen. Francfort, [1898]. In-folio de (1) feuillet de titre, xii pp., 106 pp. Relié en demi-chagrin bordeaux à coins, plats de percaline verte, nom de l’entreprise frappé au centre du plat supérieur, dos lisse. Reliure du XXe siècle. 430 x 310 mm.‎


‎Superbe catalogue datant de la fin du XIXe siècle, qui présente la collection de parfums et produits cosmétiques proposés à la vente par la maison allemande Mouson. Rare témoin de la richesse et du luxe des marchandises produites dans ce secteur au XIXe siècle, il était utilisé comme catalogue de vente par ce marchand allemand. Ce recueil unique présente plus de 775 cosmétiques tels que des savons multiples, des parfums, des huiles pour les cheveux, des huiles aux fleurs, de la brillantine, des pommades diverses, des lotions pour les cheveux, des extraits de senteur, des eaux de lavande et de Cologne, des eaux de toilette, des dentifrices, des poudres pour le teint, des crèmes pour la barbe, … Fondée en 1798, l’entreprise Mouson & Cie était l’une des plus importantes de son secteur avec un catalogue proposant plus de 700 produits variés en 1898. L’entreprise de Johann Georg Mouson s'était développée progressivement jusqu’à devenir universellement connue au XIXe siècle avec des établissements à Paris et Londres. Lors des expositions universelles de 1862 à Londres, de 1873 à Vienne, de 1879 à Sidney et avant tout en 1900 à Paris, les savons et parfums de la société Mouson étaient toujours exposés. Ses savons aux parfums exotiques (depuis ceux à la violette ou au lilas blanc, jusqu’à ceux influencés par la mode japonaise tel le Mikado ou le Kananga) étaient très célèbres. Un autre de leurs produits phares était leur eau de lavande. Au XIXème siècle, les catalogues de cette société se distinguent par une multiplicité de produits les plus divers. Dans le présent catalogue, datant de 1898, plus de 700 articles sont mentionnés. Le choix proposé s’étend des simples savons bon marché aux savons fins ou médicaux jusqu'aux parfums exotiques. Il est également intéressant de remarquer que les étiquettes des produits présentés sont écrites dans différentes langues afin de toucher la clientèle la plus vaste possible: les notices sont ainsi écrites en français, anglais, allemand, … afin de pouvoir être exportés dans le monde entier. L’ensemble des 775 échantillons finement gravés ont été mis en couleurs à l’époque et la plupart d’entre eux ont été rehaussés d’or. Bel exemplaire de ce rare témoignage de l’engouement pour les produits cosmétiques de luxe dans le monde à la fin du XIXe siècle.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

Reference : LCS-4422

‎CATALOGUE D'INVENTAIRE D'OUTILS offerts à la vente vers 1850 par un marchand français. Catalogues d’outils du XIXe siècle entièrement dessiné et mis en couleurs à la main‎

‎Plus de 180 outils et ustensiles dessinés et mis en couleurs vers 1850. Un recueil unique du plus haut intérêt pour l’histoire des techniques et de l’artisanat. France, milieu du XIXe siècle. Grand in-8 oblong de (60) ff. et (7) ff. plus petits reliés à la suite. Quelques déchirures anciennement restaurées, quelques salissures. Relié en pleine basane verte, encadrement d’un filet à froid sur les plats, dos lisse. Reliure de l’époque. 243 x 171 mm. ‎


‎Rare témoignage du commerce des outils et ustensiles dans la France du milieu du XIXe siècle. Recueil unique, regroupant plus de 180 outils et ustensiles répartis sur 67 feuillets au format grand in-8 oblong, présentant l’inventaire des outils disponibles chez un quincailler français dans les années 1850. Il était utilisé comme catalogue de vente par un marchand. Plus de 180 outils, des plus simples aux plus sophistiqués furent ici finement dessinés et coloriés à l’époque par le marchand lui-même. Ces dessins offrent une vision très nette des formes et des couleurs des nombreux ustensiles alors proposés à la vente : tournevis, vis, scies, écrous, têtes de marteaux, burins, chevilles, tenailles, clous, forets, perceuses, mèches, pinces, enclumes, haches, moulins à café, couteaux, truelles, cadenas, limes, ciseaux à bois, manivelles … Presque toutes les illustrations sont numérotées, et certains objets sont disponibles dans différentes couleurs comme par exemple les moulins à café ou encore les perceuses. Le présent recueil, produit vers le milieu du XIXe siècle, est un très intéressant témoignage de la fabrication traditionnelle des outils en France et nous permet d’évaluer l’évolution de leurs formes et de leur efficacité. Recueil unique, entièrement dessiné et mis en couleurs à l’époque par un quincailler français. Il est du plus grand intérêt non seulement pour l’histoire des techniques et du bricolage au milieu du XIXe siècle, mais aussi pour l’artisanat. Quelques annotations manuscrites ajoutées en français par le marchand en marge de certaines illustrations (« fumé rouge », « rouge vif », …) nous confirment l’origine française du présent catalogue de vente.‎

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EUR12,500.00 (€12,500.00 )

Reference : LCS-18476

‎Hortorum viridariorumque elegantes & multiplicis formae… Unique réunion répertoriée de 5 éditions originales rarissimes réunissant 82 gravures du XVIe siècle sur les jardins, leur architecture et leurs embellissements.‎

‎Provenance: Rothschild; Baron Alexis de Rédé. Vredeman de Vries, Jan (1527-1609), Floris, Cornelis (1514-1575) et Galle, Philippe (1537-1612). - Hortorum viridariorumque elegantes & multiplicis formae… Anvers, Philippe Galle, 1583. In-folio oblong (260 x 323 mm). Titre-frontispice et 20 planches de jardins, numérotées. Edition originale. Berlin Kat. 3390 ; Hollstein XLVIII, 470-490. - [Relié avec] : du même : Jardins. Anvers, Philippe Galle, c. 1583. 6 gravures numérotées. Edition originale. - [Relié avec] : du même : Artis Perspectiuae plurium generum elegantissimae Formulae, [graphic], multigenis Fontibus, nonnullisq[ue] Hortulis affabre factis exornatae, in comodum Artificum, eorumq[ue] qui Architectura, aedificiorumq[ue] comensurata uarietate delectantur, antea nunquam impressae. Anvers, Gerardus de Jode, 1568. Titre-frontispice et 17 gravures. Edition originale. - [Relié avec] : du même : Puits et fontaines. Anvers, Philippe Galle, 1573. 24 gravures numérotées sur 12 feuillets, minime déchirure à une planche. - [Relié avec] : Floris, Cornelis. Veelderleij niewe inventien van antijcksche sepultueren diemen nou zeere ghebruijkende is met noch zeer fraeije grotissen... Anvers, Jerôme Cock, 1557. Titre et 15 planches gravées montrant des décorations fantastiques, et des monuments funéraires dans le style grotesque. Edition originale rarissime. Reliure en vélin ancien, gardes renouvelées. Titre de la première suite frotté et effrangé avec déchirures marginales et pliure et joint à la garde ; taches à quelques planches. 257 x 326 mm.‎


‎“Important album of 5 suites of 16th century Dutch engravings by Vredeman de Vries et Conerlis Floris comprising 3 engraved titles and 82 engravings of gardens, fountains and wells, and grotesque tombs. All bound in an old parchment binding». Rare première édition de cette série de 20 planches de jardins associées aux ordres dorique (6), ionique (7) et corinthien (7) : parterres, allées, cours, avec en arrières plans de beaux édifices. Beau titre gravé, sur fond architectural fleuri. Le graveur n'a pas été identifié. Some of the plates have later been copied by Hans Puechfelder and are used in his work on gardens, published in 1591. «Un cabinet de curiosités à ciel ouvert. La Nature conduite par la providence Divine est admirable, en comprenant sous la connexité des cieux, sur la superficie & estendue de la terre tant de sortes d’animaux & vegetaux. Des Vegetaux & plantes, eu esgard aux diverses parties du monde & provinces, le nombre n’en peut estre exprimé, & en une telle multitude & amas il y auroit de la confusion, n’estoit que l’art & industrie humaine, pour perfectionner la Nature a excogité divers compartimens & parterres en forme de croix, de roses, de cœur &c. quelques fois separés, quelquefois entremeslés, pour loger lesdites plantes, comme dans des chambrettes & lieux de reserve.» Daniel Loris, Le thrésor des Parterres de l’univers, 1629. Dans Le thrésor des Parterres de l’univers Daniel Loris, médecin des ducs de Wurtemberg, invoque la nécessité de perfectionner la nature en compartimentant l’espace, en concevant des «chambrettes » et « lieux de réserves » jardinés destinés à recevoir une collection de végétaux cultivés remarquables. Un « programme » pour « Jardins de plaisir, tracés en compartimans, & garnis de plantes, & arbres curieux » nous est donné, il s’apparente à celui des cabinets de curiosités. Le mot allemand Wunderkammer signifie « chambre de merveilles » et désigne les collections des princes d’Europe à partir des années 1560-1570. Ce phénomène repose sur un regain d’intérêt pour l’antique, pour les sciences naturelles et la géographie. L’organisation du jardin, telle qu’on la perçoit notamment dans les œuvres de du Cerceau, s’établit clairement selon une composition à un ou plusieurs axes de fuite. Mais cette perspective n’unifie pas la surface du jardin d’une façon tout à fait linéaire. La juxtaposition des parterres, comme le pavement des scènes de Serlio préfigurées par les peintures du quattrocento, compartimente et séquence l’espace du jardin. Le livre IV du Regole generali di architettura publié en 1537 comprend six illustrations de parterre, quatre carreaux rompus et deux dédales. Serlio produit les plus anciens modèles pour la compartimentation et l’ornementation des jardins qui nous soient parvenus. De fait, il s’intéresse à la scénographie de ces espaces et il l’écrit : Li giardini sono ancor l’oro, parte de l’ornamento della fabrica, per il che queste quatro figure differente qui sotto, sono per compartimenti d’essi giardini, ancora che per altre cose potrebbono seruire, oltra li dua Labirinthi qui adietro che a tal proposito sono. Ainsi, le jardin de la Renaissance, lieu théâtral a fortiori, est une scène d’illusion en perspective. Dans ce « site idéal », ce microcosme, espace fictif unifié par la « construction perspective », chaque chose, même la plus curieuse, peut trouver sa place. Les premiers jardins botaniques naquirent à partir du milieu du XVIe siècle et se multiplièrent sur une période assez courte. L’invention des jardins botaniques résulte d’un projet de « didactique du regard» qui s’appuie sur un dispositif scénographique. Rappelons que Daniele Barbaro, un des concepteurs de l’Horto de’i simplici de Padoue (1545), est un traducteur de Vitruve. Dans La Prattica della Perspettiva (1569), il est aussi l’auteur d’une réflexion sur la scénographie comme perspective artificielle ; mais ce n’est pas cet effet de scène qui domine à Padoue. Le jardin est compris dans un cercle de 84 mètres de diamètre, qui symbolise l’univers. À l’intérieur du cercle est inscrit un carré divisé en quatre Spaldi représentant les quatre continents d’où proviennent les plantes. Vus à vol d’oiseau, les Spaldi offrent une profusion de formes et de couleurs obtenues par le fractionnement caractéristique du Parterre de carreaux rompus – ainsi nommé par Charles Estienne dans La Maison rustique (1583). De fait, la parcelle cultivée dessinée à partir d’un pourtraict devient un ornement du jardin. Mais à Padoue, le parterre n’est pas seulement l’élément d’une architecture de jardin à effets décoratifs. Les formes particulières et diverses des Compartiments aident à reconnaître et à situer les espaces. Ainsi, la scénographie codifierait visuellement l’emplacement où se cultive telle ou telle plante et faciliterait l’apprentissage de la botanique basé sur l’identification des végétaux ; il pourrait s’agir d’une forme d’Art de la mémoire ou de méthode des lieux. L’ordonnancement mis au point à Padoue va se retrouver dans presque tous les jardins botaniques fondés aux XVIè et XVIIè siècles. Les formes élaborées dans ces institutions sont les modèles de la plupart des jardins de plantes médicinales et de plantes curieuses. Le succès de ces « théâtres de terre » encourage donc à la création de collections privées. Selon Claudia Lazzaro, ces espaces nommés giardini variati par Ulisse Aldrovandi, se distinguent des giardini volgari et des medicinali purement pratiques. Agostino del Riccio recommande de suivre le modèle du jardin des plantes de Florence pour la plantation de végétaux exotiques et nouveaux. Une série de planches exécutée pour le jardin botanique de Pise comprend certains modèles de parterres répétant exactement les motifs de Serlio. D’après Lucia Tongiorgi Tomasi cet exemple montre le transfert de l’institution vers le jardin aristocratique. En effet, cette compilation est à la base d’une autre série de dessins réalisée par Bartholomeus Memkins, et destinée au jardin de l’électeur Palatin Ludwig VII de Bavière, amateur de plantes rares. Memkins propose de cultiver une seule plante sur chaque planche du compartiment. Les travaux de Lucia Tongiorgi Tomasi et d’Ada Segré ont montré le détail de la composition des parterres. Sur la période qui nous intéresse, plusieurs traités d’architecture, d’agriculture ou d’horticulture - Serlio (1537), Estienne (1584), de Serres (1600), Vinet et Mizault (1607), Lauremberg (1631-2), Ferrari (1633) - montrent des plans destinés au dessin des parterres. Un recueil de projets de jardins dessiné par Hans Vredeman de Vries (1587) demeure un précieux témoignage et une source d’inspiration. Un seul véritable livre de modèles rédigé par Daniel Loris en 1629 est connu, il rassemble une suite de plus de deux cents motifs. Des compositions complexes, raffinées et souvent « contre-nature» qui nient parfois l’ordre régulier de la perspective artificielle. Ces modules juxtaposés à l’échelle du jardin, la virtuosité du tracé convertissaient certainement un certain aspect répétitif en une profusion de formes et de couleurs, probable allégorie de « la puissance germinative de la nature ». Aussi, la multiplicité des éléments perceptibles devait effacer et dissoudre dans la masse le dessin des motifs. De fait, la compartimentation en des carreaux garnis de plantes rares cultivées sur des planches aux formes chaotiques, est aussi, en tant que « processus sériel », un phénomène excessif. La compartimentation, outil de la pensée rationnelle, fut-elle détournée par le mouvement maniériste ? Compartir un jardin en diverses fleurs et figures. Durant la deuxième moitié du XVIe siècle les compositions à base de fleurs se caractérisaient certainement par leur légèreté. Les floraisons encore très proches de leurs parentes sauvages étaient relativement discrètes tant par la taille que par l’abondance. En résumé, l’évolution des parterres de fleurs se fait du Préau, d’origine médiévale, vers le parterre de bulbes des premières années du XVIIesiècle. Dans les années 1550 on fabrique encore les couronnes et les bouquets de fleurs sauvages dans des préaux en carreaux rompus. On y apprécie l’effet mil fleur ou esmaillé qu’évoque ici Maurice Scève et ailleurs Ronsard ou Catherine des Roches : Les jardins agencer en maints lieux tournoyés De promenoirs croisés de berseaux voutoyés, D’herbes, plantes, semés communes, & satives, Et odorantes fleurs de mille couleurs vives. À propos de la dernière suite, de Cornelis Floris: «These panels belong to a series of sixteen diverse ornament and tomb designs after drawings by one of the most prominent architects and sculptors in the Netherlands at the time, Cornelis Floris. Floris drew inspiration from the grotesque ornamentation unearthed in Roman ruins and from the work of contemporary Italian artists influenced by the motifs. These lighthearted inventions were intended to inspire craftsmen and artists”. (Met Museum). Exceptionnel ensemble à grandes marges réunissant 5 éditions originales rares et rarissimes ornées de 82 gravures du XVIe siècle sur les jardins, et leur embellissement: puits, fontaines etc… Provenances: Rothschild; Baron Alexis de Rédé.‎

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Reference : LCS-17479

‎JOURNAL DES DAMES ET DES MODES. Le Journal des Modes de l’Empire orné de 864 estampes finement coloriées à l'époque à la main, en très fraîches reliures de l'époque.‎

‎Superbe exemplaire, à l’état neuf, regroupant en 10 volumes la totalité des 864 estampes de onze années de la revue (1803 à 1813), présentant les costumes aquarellés à l’époque à la main, conservé dans ses reliures fraiches et chatoyantes du temps. Francfort-sur-le-Mein, An XII [1803] à 1813.10 volumes in-8 regroupant 864 planches au total :-An XII : 85 pl. numérotées de 500 à 584.-An XIII : 84 pl. numérotées de 585 à 668. Pte. tache à la pl. 656.-An XIV-1806 : 107 pl. numérotées de 669 à 776.-1807 : 84 pl. numérotées de 777 à 860, ptes. taches aux pl. 808, 839.-1808 : 84 pl. numérotées de 861 à 944.-1809 : 84 pl. numérotées de 945 à 1028, qq. rousseurs aux pl. 945, 1004, 1028.-1810 : 84 pl. numérotées de 1029 à 1112.-1811 : 84 pl. numérotées de 1113 à 1196. Pte. tache à la pl. 1185.-1812 : 84 pl. numérotées de 1197 à 1280.-1813 : 84 pl. numérotées de 1281 à 1364. Pte. tache pl. 1364.Exemplaire relié à l’époque sans le texte explicatif. Qq visages dessinés au crayon sur les planches de chapeaux.Reliés en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses richement ornés, pièces de titre de maroquin rouge. Reliure de l’époque.202 x 124 mm.‎


‎Les années 1803 à 1813 du Journal des dames et des modes inspiré de la Revue de La Mésangère.Colas 1565 ; Lipperheide, zb 15 ; Hiler, 486.« Commencé en juin 1797, ce journal a été continué sans interruption jusqu’à la fin de 1829. Il en paraissait tous les cinq jours un numéro orné d’une jolie figure coloriée représentant un costume, et le numéro du 15 de chaque mois renfermait même deux planches, ce qui faisait 72 numéros avec 84 planches pour l’année entière, dont le prix était de 35 fr. » (Brunet, III, 795).« Cette publication, format in-octavo, était accompagnée de gravures de mode intitulées ‘Costumes parisiens’. On se contenterait des gravures, pour le cas où le texte manquerait ». (Bulletin du bouquiniste, année 1857).Ce journal parut sans discontinuer de 1797 à 1829. C’est l'une des premières revues de mode illustrées françaises.Son modèle, la revue La Mésangère vit le jour à Paris le 20 mars 1797, fondé par le libraire Séllèque et Madame Clément, avec La Mésangère comme collaborateur pour les gravures.Ce périodique a paru sous plusieurs noms : Journal des dames, Costumes parisiens, Journal des modes ou Journal des dames, Journal de la Mésangère et enfin Gazette des salons pour ses dernières parutions.Le retour à la liberté vestimentaire s'accompagna en 1797 de l'apparition de revues spécialisées : Tableau général du Goût, des Modes et Costumes de Paris, de Francesco Bonafide, et Le Journal des Dames et des modes, lancé par le libraire Jean-Baptiste Sellèque que rejoignit l'abbé La Mésangère. Ce dernier touchait à tous les aspects de la revue, dessinant, composant les légendes des illustrations, rédigeant des articles. Il courait Paris à l'affût de nouveautés dont il faisait ensuite le blâme ou l'éloge dans le Journal des dames. En effet, la royauté disparue, ce n'était plus la cour qui faisait ou défaisait la mode, mais les endroits courus de la capitale, promenades, théâtres, bals, où l'on s'affichait dans des tenues nouvelles et audacieuses élaborées par les couturiers, couturières et « modistes ».Le journal connut son apogée sous le consulat et l'empire. Entouré d'une cour somptueuse, qui aspirait à rivaliser avec celle de l'ancien régime mais manquait parfois d'assurance et de discernement, Napoléon le recommandait comme guide du bon goût. Des actrices, comme la toute jeune Mademoiselle George mettaient en valeur les créations des modistes que consultait La Mésangère. Les dames de la cour adoptaient ces nouveaux modèles que les autres femmes copiaient à leur tour. Le goût des modes à l'antique, auxquelles David avait contribué, avait défrayé la chronique par ses excès. Un nouveau public de lecteurs, notamment des femmes, était avide de nouveautés et de conseils. Le Journal des Dames lui offrait cette information, tout en se faisant la vitrine de l'industrie textile et du savoir-faire français.La revue était consacrée aux modes féminines mais aussi masculines. Elle portait un intérêt tout particulier aux accessoires, notamment les chapeaux et les écharpes. Elle s'intéressait aux chaussures et à la façon de les entretenir. Les coupes de cheveux à la mode y étaient aussi répertoriéesSuperbe exemplaire, à l’état neuf, regroupant en 10 volumes la totalité des 864 estampes de onze années de la revue (1803 à 1813), présentant les costumes aquarellés à l’époque à la main, conservé dans ses reliures fraiches et chatoyantes du temps.Les exemplaires du Journal des dames et des modes regroupant plus de dix années de la revue complets de l’ensemble des estampes et uniformément reliés à l’époque sont de la plus grande rareté.L’ensemble forme un panorama très raffiné des modes féminines du début de l’empire.‎

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Reference : LCS-14866

‎PEINTURE CHINOISE EN ROULEAU REPRÉSENTANT UN CORTÈGE DE MARIAGE. Cortège d’un mariage luxueux sur rouleau chinois du XIXe siècle‎

‎Superbe peinture chinoise en rouleau horizontal représentant le cortège d’un mariage luxueux. Chine, dynastie Qing, seconde moitié du XIXe siècle. S.l.n.d. [Chine, dynastie Qing, seconde moitié du XIXe siècle].Rouleau horizontal peint sur soie et papier traditionnel chinois. Encre de Chine et lavis coloriés. Baguette d’enroulement en bois sombre ornée d’une bande de soie bleue. L’axe central du rouleau a un diamètre de 2 cm environ. Couverture décorée de soie multicolore. Dimensions du rouleau : environ 3,85 m de longueur x 0,36 m de largeur.‎


‎Superbe peinture chinoise en rouleau horizontal représentant le cortège d’un mariage luxueux. Le rouleau offre une palette de couleurs très variée, et en particulier de superbes violets, roses et verts traditionnels. La scène est également rythmée par l’emploi du rouge qui occupe une place importante dans ce thème festif. Il est intéressant de noter que les couleurs de peau sont codifiées selon les types de personnages. De nombreux rehauts d’or et d’argent ponctuent la scène et lui donnent du relief.On peut déduire du caractère luxueux de la peinture qu’elle fut commandée par une famille noble, puissante et aisée, comme en témoignent les inscriptions visibles sur la peinture, les somptueux trousseaux de la mariée, contenus dans un coffre d’une grande richesse décoré d’un dragon, symbole de puissance... Les nombreux détails du rouleau : les palanquins élégants, les magnifiques lanternes et boites de cadeaux, les bannières, soulignent l’importance et la richesse de la famille, sans jamais révéler son identité. La peinture porte trois inscriptions : 1. Sur une bannière : Deng Ke, 登科, signifiant qu'un membre de la famille (probablement le père déjà décédé) a été reçu aux examens impériaux, au niveau le plus élevé, ouvrant la voie à une haute fonction dans le gouvernement impérial, 2. sur une boîte: 登科, la même inscription que sur la bannière, mais en caractères stylisés, 3. sur une autre bannière (le deuxième caractère est à moitié caché): Shi Jia, せ家, signifiant qu'il s'agit d'une famille de “Mandarins” (les personnes de la famille, de génération en génération et depuis des temps anciens, ont toujours été des hauts fonctionnaires du gouvernement impérial). 76 personnages sont représentées sur la peinture. Le cortège se compose essentiellement de six groupes, définis selon des règles strictes de l'époque: a. la mère de la mariée, portée sur un palanquin, (le père, probablement décédé, n'est pas représenté sur le rouleau), b. un premier groupe de musiciens, c. un groupe de personnages porteurs de cadeaux, d. un deuxième groupe de musiciens, e. la mariée en tête d'un groupe de jeunes femmes, membres de la famille ou amies proches de la mariée, f. les porteurs du magnifique trousseau. Les deux groupes de musiciens, se composant de 8 et de 12 instrumentistes, accentuent l'atmosphère festive. Les instruments de musique représentés sont d'un grand intérêt pour les historiens de la musique chinoise: une cithare, plusieurs cornets, cymbales, flûtes, tambours ou tambourins, un lute et deux instruments dont on ne connaît pas l'équivalent en Europe et qui pourraient être des instruments de percussion. Les visages des 76 personnages sont expressifs et, contrairement à de nombreuses peintures chinoises, sont individualisés et peints avec une grande minutie. Les vêtements, aux couleurs particulièrement vives, sont élégants, en conformité avec la fête. Superbe peinture chinoise sur rouleau, mettant en scène le cortège de mariage d’une famille aisée sous la dynastie Qing, somptueusement mis en couleurs dans des tons vifs et chatoyants avec de nombreux rehauts d’or et d’argent.‎

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Reference : LCS-13741

‎Poésie libre de Piron, Voltaire, Grécourt, etc. [Suivi de] : Recueil de Poésies diverses de La Fontaine, Piron, Voltaire et Grécourt, etc.- Gaudrioles. Un « unica libre » à l’érotisme affiché d’une saisissante modernité‎

‎ Paris, 1833.In-18 de: 206 pp., 36 pp., 1 frontispice aquarellé, 7 gravures coloriées, 9 gouaches originales ajoutées, Plein chagrin vert, encadrement de filets dorés et à froid sur les plats, dos à nerfs finement orné, tranches dorées. Reliure de l’époque. 115 x 70 mm.‎


‎Édition originale de la plus grande rareté. Rarissime volume d’un érotisme puissant tant au plan du texte que de l’illustration. Gay, Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour, aux femmes, ..., p. 89. Ce volume est si rare que Gay, dans sa Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour le cite, mais ne mentionne aucun exemplaire en main-privée ni en vente publique. «Ce livre renferme en outre un opuscule intitulé: ‘Gaudrioles’, qui a 36 pages. Condamnation insérée au Moniteur du 9 juin 1839» (Gay). Le présent recueil contient 5 contes de La Fontaine : "Le Juge de Mesle, Le Paysan qui avait offensé son seigneur, Le Faiseur d'oreilles, L'Anneau d'Hans Carvel, Le Muletier". Continuellement poursuivi, notamment au XIXe siècle, la destruction de cette édition fut ordonnée par arrêt de la cour d’assises de la Vienne du 12 décembre 1838, inséré au Moniteur du 9 juin 1839. Des gravures destinées à illustrer ce recueil et notamment celles intitulées le Mal d’aventure, Tirliberly, l’Hospitalière, la Puce, la Planche, ont été également condamnées par jugement du tribunal correctionnel de la Seine du 6 mars 1852. Le volume constitue un véritable objet érotique; notre exemplaire est orné d’un titre libre à la date de 1804 peint à la main à l’époque, de 6 gravures libres à pleine page aquarellées à l’époque rehaussées d’un cadre plein or. Le volume fut en outre enrichi de 9 gouaches originales érotiques d’une rare intensité et modernité. Ces illustrations originales furent peintes sur les feuillets blancs reliés au début et à la fin du volume magnifiant celui-ci en un véritable unica érotique ancien. Localisation des exemplaires: 1 seul dans le monde, à la B.n.F.!‎

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Reference : LCS-14077

‎RECUEIL DE GOUACHES DU CHÂTEAU DE CHENONCEAU Recueil original gouaché du XVIIIe siècle, provenant du Château de Chenonceau‎

‎Le recueil original gouaché provenant du château de Chenonceau conservé dans sa reliure du XVIIIe siècle. S. l. n. d. vers 1770. Grand oblong in-8, vers 1770, demi-maroquin rouge à rabat de l’époque. 210 x 180 mm.‎


‎Précieux album composé de feuilles de papier fort dont le recto et le verso sont soit bleutés, soit peints en vert sombre. Sur ce support peint ont été montés à l’époque des personnages, et scènes diverses sur carton découpé et gouaché à l’époque. Constitué à l’époque où la France s’entichait de l’Extrême-Orient, l’album présente nombre de scènes extrême-orientales : danses chinoises, musiciens chinois, mandarins, courtisanes et courtisans de Pékin, guerrier d’Extrême-Orient. Parmi les 96 personnages et scènes découpés et somptueusement gouachés, outre les aristocrates, gentilshommes et bourgeoises du temps, l’on remarque plus particulièrement d’admirables scènes baroques avec fontaines, bosquets et déjeuner sur l’herbe, des comédiens, danseurs, perroquets et perruches diverses, cavaliers, jeux d’enfants, fleurs, oiseaux, village sur fond de paysage, sans omettre une intéressante scène musicale exotique. De tels albums conservés tels que depuis le XVIIIe siècle sont fort rares et celui-ci, dans sa condition de l’époque, portant l’inscription manuscrite ancienne en tête « cet album vient du château de Chenonceaux » est porteur d’un charme et d’une atmosphère particulièrement attrayants, typiquement d’esprit Louis XV.‎

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Reference : LCS-18406

‎Sermones prestantissimi Sacrarum literarum doctoris Joanis Geilerii Keiserspergii, concionatoris argentinensis, fructuosissimi de tempore et de sanctis accomodandi. De arbore humana. De xii excellentiis arboris Crucifixi. De xii fructibus Spiritus sancti. De xiii conditionibus mortis sub typo majoris villani arborum Cesaris Gorsmeier Holtzmeier. De morte virtuali sive gratie. De dispositione ad felicem mortem. De xxiii obsequiis mortuis impendendisque sermonibus de morte virtuali annectuntur. - "A la fin" : Expliciunt sermones... Joannis Geileri Keyserspergii de morte preciosa ac aliis sub diverso typo, quos Joannes Grüniger ["sic"]... Argentine impressit, anno millesimo quingentesimo decimoquinto, in vigilia nativitatis Marie (1515). Exemplaire conservé dans sa première reliure en peau de truie estampée sur ais de bois.‎

‎Seconde édition des sermons strasbourgeois de Geyler von Kaiserberg, ornée de la très rare danse des morts ainsi que du très beau frontispice «criblé». Strasbourg, Johannes Grüninger, 1515. In-folio de (6) ff., 214 ff. (le dernier est marqué CXVI par erreur). Peau de truie sur ais de bois, plats biseautés estampés à froid avec décors d'entrelacs et de fleurs, dos à nerfs, fermoirs métalliques, traces d'écoinçons et de cabochons, trace d'attache d'une chaîne. Reliure de l'époque. 280 x 190 mm.‎


‎Seconde édition de cette série de trois sermons prêchés à la cathédrale de Strasbourg entre 1495 et 1497 illustrée d'un ensemble de "danses macabres" et d'un encadrement de titre "criblé" par Hans Wechtlin. Ritter, 971; Kristeller 155; Muller II:35, 126; Muther 1435; Schmidt 146. See Minns, Dance of Death Collection, 194. La danse des morts de Geyler von Kaysersberg est très rare. «Ces sermons furent traduits en latin par Jacques Biethen, de Riquewihr, et dédiés par lui à Conrad Wickram, vicaire général du diocèse de Strasbourg, et à Clément Daniel, curé de Ribeauvillé, ex aedibus domini mei Petri Wickram, summae aedis concinatoris. Biethen dit que Geiler lui-même avait désiré la publication de ces sermons, prêchés en 1495, en partie dans la cathédrale, en partie à Sainte-Madeline et à Saint-Nicolas-aux-Ondes.» “Second edition of Geiler’s sermons, illustrated with the same unusual set of woodcuts representing danse macabre subjects that appeared in the first edition of 1514. Geiler, sometimes called the German Savonarola, was a “preacher at the Strassburg cathedral, who attracted huge audiences while advocating reform. Inspired by the ideals of humanism, Geiler composed and delivered sermons that were at once learned and passionate, and above all, accessible to a broad audience.” Carlos M.N. Eire, Reformations: The Early Modern World, 1450-1650 (2016). The title page is printed in the dotted manner or manière criblée or Schrotblatt, a technique found in Germany and France in the late 15th and early 16th centuries, in which the design is created from punches or stamps on a metal plate. Seven woodcuts and numerous woodcut initials also decorate the book”. Geyler, nommé aussi Kaisersberg de l’endroit où il fut élevé, fameux prédicateur, naquit à Schafhouse le 16 mars 1445. Il perdit en bas âge son père, notaire à Ammerweiler, et se rendit à Kaisersberg (en Allemagne), auprès de son grand-père. Il fut élevé chez son grand-père, en Alsace, étudia les belles-lettres à Fribourg en Brisgau et la théologie à Bâle, où il devint docteur en 1475. Il se distingua bientôt dans l’éloquence sacrée à Fribourg et à Wurtzbourg, et remplit pendant 30 ans, à partir de 1478, les fonctions de prédicateur à la cathédrale de Strasbourg. «Les dominicains avaient occupé jusqu’alors la chaire de la cathédrale de cette ville; mais des disputes scandaleuses qu’il avaient eues en 1454 avec Jean Cruizer, curé de St-Laurent, et avec les autres curés de la ville, et des propositions indécentes qu’ils avaient débités dans la chaire de vérité, firent perdre peu après à ces religieux la prérogative de prédicateurs-nés de la cathédrale. Geyler s’y livra au saint ministère avec le plus grand zèle pendant trente années consécutives. Ses sermons forment un mélange du sacré et du profane, de latin et d’allemand. Geyler s’y élève sans cesse avec force contre les désordres des moines de son temps. Le choix de ses images et de ses expressions, qui blesseraient aujourd’hui nos oreilles délicates et n’exciteraient que le rire, touchait alors nos ancêtres jusqu’aux larmes, et convertissait quelquefois les pêcheurs les plus endurcis. On doit à l’éloquence de Geyler l’abolition de plusieurs abus contre la décence et la majesté du culte divin, tels que les cérémonies qui se faisaient dans la cathédrale le jour des Innocents et pendant la semaine de la Pentecôte, ainsi que les assemblées nocturnes de la Dédicace. C’est aussi à ses exhortations que la ville de Strasbourg doit la première idée d’une école publique. Les sermons de Geyler attiraient un si nombreux auditoire que la place de la chapelle de St-Laurent, où était la chaire de la basilique, devint bientôt trop étroite pour pouvoir contenir la foule. On construisit alors en 1486 cette chaire magnifique qui existe encore aujourd’hui, sur les dessins de Jean Hammerer, architecte de fabrique, et d’après les idées de Geyler lui-même. Cet orateur sacré était fort considéré par Maximilien Ier, à cause de sa probité et de son érudition; cet empereur l’appela souvent à sa cour, le consulta sur les matières les plus importantes, et le protégea contre les ennemis que suscitait à l’orateur la hardiesse avec laquelle il prêchait… Aucun de ses contemporains ne possédait peut-être une bibliothèque aussi considérable et aussi bien choisie que la sienne. Il avait l’habitude d’écrire tous ses sermons tantôt en latin, tantôt en allemand; ces manuscrits passaient ensuite entre les mains de ses amis et de ses admirateurs, qui les ont publiés en partie de son vivant, en partie après sa mort; car il n’avait pas la patience de soigner lui-même l’impression de ses ouvrages… Tous les ouvrages de Geyler sont curieux par les détails qu’ils renferment sur les usages et les mœurs du temps de l’empereur Maximilien Ier.» (Michaud, Biographie universelle). L’ouvrage comporte un frontispice gravé sur bois «criblé» comprenant les initiales E.F. G.W. V.A. attribué à Hans Wechtlin ainsi que 7 gravures sur bois mettant en scène des danses macabres, dont une à pleine page. Elles sont attribuées selon les spécialistes à Hans Baldung Grien. “Kristeller describes the full-page "Figura Mortis" cut (showing death slaying a whole family) as "a Dance of Death scene of the most moving character."” Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en peau de truie estampée à froid sur ais de bois. Mention manuscrite sur le titre : Monastère St Anne Bamberg.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR25,000.00 (€25,000.00 )

Reference : LCS-580

‎Tapisseries du Roi, où sont représentez les quatre éléments et les quatre saisons. Les Tapisseries commandées par le roi Louis XIV pour Versailles‎

‎Exemplaire relié en maroquin rouge aux armes et au chiffre du roi. A Paris, de l’Imprimerie Royale, 1670.Grand in-folio de (4) ff., 43 pp., (1) f.bl., (1) f., 47 pp., (1) p., 8 planches sur double page. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, large roulette dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de chiffres couronnés, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées.560 x 405 mm.‎


‎Premier tirage de ce merveilleux recueil d’estampes exécuté par ordre de Louis XIV pour célébrer sa gloire à travers les arts décoratifs. Brunet, II, 727 ; Lipperheide, 3757 ; Catalogue de la Bibliothèque Pichon, 473. Le Cabinet du roi est l’œuvre du jeune Louis XIV qui voulait proclamer sans plus tarder sa puissance et sa gloire, et, dans ce but, faire connaître la somptuosité des fêtes qu’il donnait et les richesses de ses palais. Le 22 décembre 1667, un arrêt du Conseil décidait donc de faire graver les plans et élévations des maisons royales, les représentations des objets précieux qui les décoraient ainsi que des animaux et plantes de toutes espèces. Puis Colbert décida de faire reproduire par la presse le premier grand manuscrit réalisé pour le souverain qui venait d’être achevé : les Devises pour les tapisseries du Roi. C’est en 1663 que la petite académie qui venait d’être fondée par Colbert fut chargée de choisir les emblèmes, avec légendes appropriées, qui devaient figurer sur les tapisseries commandées par le roi pour ses appartements de Versailles. Ces emblèmes firent l’objet d’un luxueux manuscrit daté de 1668, pour le Cabinet du roi : 32 médaillons peints sur vélin par le miniaturiste Jacques Bailly et texte écrit par Nicolas Jarry. Le manuscrit fut l’objet de cette somptueuse édition avec des gravures en taille-douce par Le Brun et Sébastien Le Clerc. « Ce volume contient 3 fontispices gravés par Bailly et Sébastien Le Clerc, 8 grandes planches d’après Le Brun, gravées par Sébastien Le Clerc et Goyton, 10 fleurons, culs-de-lampe, grandes lettres par Sébastien Le Clerc et Bailly, et 32 figures d’emblèmes, avec des vers français de Perrault, Chapelain, Charpentier, etc., au bas de la planche » (Brunet). Magnifique volume orne des tapisseries commandées par le roi Louis XIV pour ses appartements de Versailles, relié à l’époque en maroquin rouge à ses armes et à son chiffre. ‎

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EUR17,000.00 (€17,000.00 )

‎ABRAHAM BAR HIYYA.‎

Reference : LCS-18054

‎Sefer Zurat ha-Erets... Sphaera mundi, describens figuram terrae dispositionemque orbium coelestium & motus stellarum, autore Rabi Abraham Hispano filio R. Haijae… Item arithmetica (Sefer ha-Mispar)... in numeris integris & fractis, a Rabi Elia [Mizrahi]... conscripta. Accesserunt... S. Munsteri annotationes marginales. Rarissime édition originale bilingue hébreu-latin du plus célèbre traité d’astronomie d’Abraham bar Hiyya.‎

‎Superbe exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en peau de truie estampée à froid sur ais de bois. Basel, H. Petri, 1546. 2 textes en 1 volume in-4 de : I/ (3) ff., (1) f.bl., 351 pp., (1) p. avec la marque ; II/ (4) ff. (sur 5, relié sans le titre latin de la 2e partie), (1) f.bl., 207 pp., (1) p. avec la marque. Hebrew and Roman letters, illustration: woodcut figures and diagrams. Reliure en peau de truie de l’époque estampée à froid sur ais de bois. Les plats sont ornés d’une plaque à froid avec une frise comportant des scènes bibliques en encadrement. Le plat supérieur est monogrammé et daté « I S 1558 ». Dos à nerfs comportant le titre manuscrit. Superbe reliure allemande de l’époque. 195 x 140 mm.‎


‎Rarissime édition originale bilingue hébreu-latin du plus célèbre traité d’astronomie d’Abraham bar Hiyya (1065-1136), un mathématicien, astronome et philosophe juif espagnol. Adams A-33 ; VD16 ZV-19 ; USTC 661378 ; STC German 1; Zinner 1891; Macclesfield 119; Burmeister, Münster 146; Houzeau & Lancaster 1217; IA 100.165; Steinschneider 673.3; Zinner 1891. Sphaera Mundi, printed with Mizrahi (Elijah) Arithmetica, translated by O. Schreckenfuchs, edited by Sebastian Munster, printed in Hebrew and Latin. “This beautifully printed volume, is both in its Hebrew and Latin parts, illustrated by neat Diagrams and Figures cut in wood; and subsequent to a Preface in Latin, gives us (underneath a short Hebrew Title) the following copious Latin Title […]. The above work of Rabbi Abraham is thus entered in the Bibliotheca Brittanica. Abraham R. Fil. Haijae, a native of Spain, and author of ‘Sphaera Mundi, Hebraice, cim versione Oswaldi Schreckenfuchsii, et Notis Sebastiani Munsteri’, Basil, 1546, 4to. The Device of Henry Petrus (the printer of this finely executed volume) appears at the end of both the Hebrew and Latin texts. The following extract from the ‘General Biography’ must necessarily be understood to designate the author of the ‘Sphaera Mundi’ notwithstanding the variation in spelling his Father’s name – ‘Abraham Ben Chaila, a Spanish Rabbi, in the 13th century, practiced Astrology, and assumed the character of a Prophet. He predicted the coming of the Messiah, and fixed for the time of his advent, the year 1358, but fortunately died in 1303 (fifty-five years before the time when his prediction was to be fulfilled). He is also said to have written a Treatise on the Figure of the Earth in Hebrew and Latin, which was published at Basel in 1546, 4to.” (A descriptive catalogue of books in the Library of John Holmes). The author, often known as Savasorda, wrote a treatise on practical geometry, which contains the earliest account of Arabic algebra written in Europe. This work deals with astronomy and geography. Il était connu sous plusieurs autres noms, dont Savasordia, Abraham Judaeus et également Abraham Hispano comme dans le présent ouvrage. Il comporte aussi « Compendium arithmetices » par Elija Orientali, également en hébreu et en latin, et « Quos Libros Osvvaldus » par Erasme Oswald Schreckenfuchs. The treatise on arithmetic by Elijah Mizrahi (c. 1540-1526), an important figure in Ottoman Jewry, was first published in Constantinople in 1533. L’ouvrage, imprimé en hébreu et en latin, comporte des commentaires et des explications de Sebastian Münster. Il est orné de nombreuses gravures sur bois et diagrammes dans le texte ainsi que de la marque de l’imprimeur répétée à la fin de chacune des deux versions hébreu et latine. Superbe exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en peau de truie estampée à froid sur ais de bois.‎

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EUR14,500.00 (€14,500.00 )

‎AGRICOLA, Georgius‎

Reference : LCS-16751

‎De re Metallica. De animantibus subterraneis liber. “One of the first technological books of modern times”‎

‎Édition originale du « De Re Metallica » d’Agricola, “one of the first technological books of modern times”, illustré de 273 gravures sur bois de H. R. M. Deutsch. Bâle, J. Froben & N. Episcopius, 1556.In-folio de (5) ff, 1 f.bl., 502 pp. et (37) ff., ainsi complet du rare feuillet blanc. Relié en demi-vélin, tranches rouges. Reliure du XIXe siècle. 332 x 226 mm.‎


‎Édition originale du plus célèbre ouvrage d’Agricola, premier traité sur les mines et la métallurgie et “one of the first technological books of modern times”. P.M.M., n°79. Georges Bauer Agricola (1494-1555) effectua ses études à Leipzig, Bologne et Padoue avant de devenir médecin et minéralogiste dans le centre minier de Joachimstral en Bohème puis à Chemnitz, principal centre minier de la Saxe. Il poursuivit sans relâche ses recherches scientifiques, les étayant d’observations très concrètes qui contribuent à rendre son ouvrage particulièrement crédible et attrayant. Agricola est considéré, par cet ouvrage « De Re Metallica », comme l’un des fondateurs de la minéralogie systématique, dont le sujet n’avait été traité auparavant que dans le « Probierbüchlein » en 1510 et le « De la Pirotechnia » de Biringuccio en 1540. Le « De Re Metallica » divisé en 12 livres est une véritable encyclopédie de l’industrie minière. Les six premiers livres traitent de « l’art d’extraire les métaux » et donc de l’exploitation minière proprement dite. Le livre VII traite des fours et des opérations propres à l’essai des minerais et des métaux. L’illustration se compose de 273 gravures sur bois dues à Hans Rudolf Manuel Deutsch. Certaines à pleine page (235 x 140 mm), d’autres à mi-page, elles sont saisissantes de réalisme et campent d’une façon précise l’univers quotidien d’un centre minier actif au milieu du XVIe siècle tout en illustrant l’état des connaissances mécaniques, physiques et géologiques du temps. Les passages les plus importants du traité abordent la mécanique, l’utilisation de l’énergie de l’eau, les systèmes de pompage, la ventilation, le transport des minerais et font preuve d’une technologie très élaborée. Exemplaire grand de marges (hauteur : 332 mm) et de grande pureté de cette première édition de l’un des plus précoces ouvrages de technologie européens. Il provient de la bibliothèque Horace William Sandars avec ex-libris, et porte une signature contemporaine sur le feuillet de titre.‎

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EUR49,000.00 (€49,000.00 )

‎AGRICOLA, Georgius‎

Reference : LCS-18192

‎De re Metallica. Unique exemplaire répertorié sur le marché de cette édition originale scientifique conservé dans sa belle reliure baloise de l’époque en peau de truie estampée à froid avec ses fermoirs d’origine conservés.‎

‎“One of the first technological books of modern times”. Bâle, J. Froben & N. Episcopius, 1556. In-folio de (5) ff., (1) feuillet blanc, 502 pages et (37) ff., 2 planches hors texte reliées entre les pp. 100 et 101, déch. en marge des pp. 293, 306 et 385 sans manque, manque de papier dans la marge blanche de la p. 307, quelques taches, annotations manuscrites anciennes dans les marges. Ainsi complet du rare feuillet blanc. Relié en pleine peau de truie sur ais de bois, à riche décor estampé à froid de palmettes, vignettes bibliques, portraits et de semé de fleurs de lys, dos à nerfs, fermoirs en laitons. Reliure de l’époque. 319 x 205 mm.‎


‎Edition originale du plus célèbre ouvrage d’Agricola, premier Traité sur les mines et la métallurgie et « one of the first technological books of modern times » Printing and the Mind of Man, n°79. Agricola (Georges Bauer) (1494-1555) effectua ses études à Leipzig, Bologne et Padoue avant de devenir médecin et minéralogiste dans le centre minier de Joachimstral en Bohème puis à Chemnitz, principal centre minier de la Saxe. Il poursuivit sans relâche ses recherches scientifiques, les étayant d’observations très concrètes qui contribuent à rendre son ouvrage particulièrement crédible et attrayant. Agricola est considéré, par cet ouvrage « De Re Metallica », comme l’un des fondateurs de la minéralogie systématique, dont le sujet n’avait été traité auparavant que dans le « Probierbüchlein » en 1510 et le « De la Pirotechnia » de Biringuccio en 1540. Le « De Re Metallica » divisé en 12 livres est une véritable encyclopédie de l’industrie minière. Les six premiers livres traitent de « l’art d’extraire les métaux » et donc de l’exploitation minière proprement dite. Le livre VII traite des fours et des opérations propres à l’essai des minerais et des métaux. Le livre VIII étudie la préparation des minerais (concassage, broyage, lavage…). Le livre IX décrit les fours, machines et instruments nécessaires, les livres X et XI l’affinage des métaux. Le livre XII a pour sujet les sels, les nitres, les aluns, les substances sulfureuses et se termine par la fabrication du verre. Les passages les plus importants du traité abordent la mécanique, l’utilisation de l’énergie de l’eau, les systèmes de pompage, la ventilation, le transport des minerais et font preuve d’une technologie très élaborée. L’illustration se compose de 273 gravures sur bois dues à Hans Rudolf Manuel Deutsch. Certaines à pleine page (235 x 140 mm), d’autres à mi-page, elles sont saisissantes de réalisme et campent d’une façon très précise l’univers quotidien d’un centre minier actif au milieu du XVIe siècle tout en illustrant l’état des connaissances mécaniques, physiques et géologiques du temps. Plus qu’une étude des minéraux, l’auteur relate dans cet écrit le savoir-faire technique appliqué à l’exploitation minière qu’il a pu observer lors de ses nombreux voyages au travers de l’Europe. La mécanique, l’usage spécifique de l’eau, les systèmes de pompage et extraction, la ventilation, l’outillage et le transport des minerais sont quelques-uns des sujets étudiés dans ce livre. L’iconographie offre un témoignage saisissant sur l’environnement quotidien d’un centre minier du XVIe siècle tant sur les techniques, les savoir-faire mais aussi sur l’habillement et les modes capillaires du temps. Son environnement de vie permit à Agricola de coupler à ses recherches scientifiques, des observations concrètes qui participèrent à la qualité du contenu de ses publications dont De re Metallica. Bel exemplaire dans une reliure du temps bien conservée, usures d’usage des pages intérieures. Très souvent lus et feuilletés pour l’intérêt de leur texte et de leurs illustrations, les exemplaires parvenus jusqu’à nous sont généralement revêtus de reliures très postérieures voire réemboîtés. Exemplaire d’exception, le seul répertorié sur le marché conservé dans sa belle reliure bâloise de l’époque en peau de truie estampée à froid avec ses fermoirs d’origine conservés. Il est d’une grandeur de marges peu commune : 319 mm. Réf. : Adams A-349 ; Soltész A-80 ; Printing and the Mind of Man n°79 ; Van Lennep, Alchimie, Bruxelles, 1984, p 21 ; not in Machiels.‎

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EUR65,000.00 (€65,000.00 )

‎ALCIAT‎

Reference : LCS-16101

‎Diverse Imprese Accomodate a diverse moralità, con versi che i loro significati dichiarano insieme con molte altre nella lingua Italiana non piu tradotte. Tratte da gli Emblemi dell’ Alciato. Edition rare de ce livre d’emblèmes illustré‎

‎L'un des recueils de pièces en vers du XVIe siècle, œuvres d'Andrea Alciati illustre milanais, orné de 180 fines gravures sur bois insérées dans des encadrements à arabesques, grotesques ou motifs d’architecture. Lyon, Mathias Bonhomme, 1551.In-8 de 191 pp. comprenant 169 emblèmes et 11 gravures d’arbres. Plusieurs ex-libris sur le f. de titre, pte. déchirure dans la marge extérieure de la p.3 avec légère atteinte à l’encadrement de la gravure. Vélin souple de l’époque, roulette dorée encadrant les plats, coupe droite légèrement rognée, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 182 x 114 mm.‎


‎Une édition rare de ce livre d’emblèmes illustré qui connut un succès foudroyant tout au long du XVIe siècle. Graesse, I, p.62; Baudrier, Bibliographie lyonnaise, IX, p. 187; Fairfax Murray, French, 10. Les emblèmes sont ici dédiés à Francesco Donato, Doge de Venise, par Giovanni Marquale, le traducteur du texte. André Alciat naquit à Milan le 8 mai 1492. Après avoir fait ses humanités dans cette ville, il alla étudier le droit à Pavie et à Bologne. Nommé, en 1521, professeur de droit à l'université d'Avignon, il obtint dans cette ville de si grands succès, que l'on compta jusqu'à huit cents personnes dans son auditoire ; mais le peu d'exactitude qu'on mit dans le paiement de ses honoraires le détermina à retourner à Milan. Alciat fut un des premiers à sentir que l'étude de l'histoire est indispensable pour ne pas commettre d'erreurs dans celle des lois, et que la culture des lettres n'est pas moins nécessaire à l'étude de la jurisprudence. "Il fut obligé, en 1529, de se réfugier en France, où François Ier, mettant à profit l'aveugle fureur des compatriotes d'Alciat, le fixa dans ses Etats par ses bienfaits, et lui donna la chaire de Bourges, avec une pension de 600 écus, qui fut doublée l'année suivante. Alciat était avare, et l'argent fut toujours le meilleur moyen de se l'attirer. François Sforce, duc de Milan, le réclama ; et, connaissant sa passion, le menaça de confisquer ses propriétés s'il ne revenait. Une pareille menace, accompagnée à la vérité d'offres de présents, de pensions considérables, et de la dignité de sénateur, détermina Alciat de retourner dans sa patrie. Il revint alors professer à Pavie ; mais bientôt il passa à l'université de Bologne ; quatre ans après, il vint reprendre sa chaire à Pavie, et, au bout de quelque temps, il se laissa encore attirer à Ferrare par les largesses du duc Hercule d'Est". Son œuvre la plus célèbre, les Emblèmes, sont des pièces de quatre, six, huit ou douze vers renfermant des réflexions littéraires et morales. L’illustration se compose de 180 fines gravures sur bois (61 x 65 mm) qui évoquent le style de Bernard Salomon dit Le Petit Bernard auquel certains bibliographes les attribuent. Les dessins semblent en fait avoir été exécutés par ce graveur de Fribourg Pierre Vase qui arriva à Lyon vers 1548 et y séjourna quelques années avant d’aller résider à Genève. Celui-ci développa les thèmes utilisés par Bernard Salomon et y ajouta maints motifs très personnels. Chacune des 169 premières figures est une évocation très précise de l’emblème explicité en caractères italiques sous la gravure. Les 11 dernières figures gravées au trait représentent diverses essences d’arbres. L’édition contient un nombre de gravures très nettement supérieur à celui de l’édition de 1548 qui ne contenait que 127 bois et à celui de l’édition de 1549 qui comportait 165 figures. Outre le titre orné d’un portique soutenu par deux enfants, Pierre Vase a spécialement dessiné pour ces emblèmes 35 types différents d’encadrements, lesquels, alternés, encadrent à pleine page chacune des 180 gravures. Arabesques, grotesques, motifs d’architecture, enfants et animaux, paysages, nefs et monstres marins, fleurs et fruits se mêlent harmonieusement en une évocation de style Renaissance. Bel exemplaire d’une grande pureté, de l’un des livres illustrés les plus célèbres de la Renaissance, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Provenance: Henry Colborne, ex dono Fookes (inscription à l’encre dans le bas du f. de titre et au verso du dernier f.).‎

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EUR4,900.00 (€4,900.00 )

‎ALCIAT, Andrea‎

Reference : LCS-17232

‎Emblemata Cum Commentariis... par Claude Minorem Les Emblèmes d’Alciat ornés de 211 gravures sur bois‎

‎Les Emblèmes d’Alciat ornés de 211 gravures sur bois reliés en maroquin de l’époque aux armes de François de la Mure, seigneur de Biénavant. Paris, Jean Richer et François Gueffier, 1618. Fort in-8 de (24) ff., 970 pp. mal chiffrées 968, (15) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, roulette dorées encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisse orné de la même roulette, titre doré frappé sur le dos, tranches dorées. Reliure de l’époque. 174 x 107 mm.‎


‎Superbe et rare édition illustrée des Emblèmes d’Alciat ornée de 211 jolies gravures sur bois (55 x 55 mm) placées dans de gracieux encadrements. La présente édition est augmentée de commentaires nouveaux donnés par Fédéric Morel qui paraissent ici pour la première fois. « André Alciat naquit à Milan le 8 mai 1492. Après avoir fait ses humanités dans cette ville, il alla étudier le droit à Pavie et à Bologne. Nommé en 1521 professeur de droit à l’université d’Avignon, il obtint dans cette ville de si grands succès que l’on compta jusqu’à huit cents personnes dans son auditoire ; mais le peu d’exactitude qu’on mit dans le paiement de ses honoraires le détermina à retourner à Milan. Alciat fut un des premiers à sentir que l’étude de l’histoire est indispensable pour ne pas commettre d’erreurs dans celle des lois, et que la culture des lettres n’est pas moins nécessaire à l’étude de la jurisprudence ». « Il fut obligé, en 1529, de se réfugier en France, où François Ier, mettant à profit l’aveugle fureur des compatriotes d’Alciat, le fixa dans ses Etats par ses bienfaits, et lui donna la chaire de Bourges, avec une pension de 600 écus, qui fut doublée l’année suivante. Alciat était avare, et l’urgent fut toujours le meilleur moyen de se l’attirer. François Sforza, duc de Milan, le réclama : et, connaissant sa passion, le menaça de confisquer ses propriétés s’il ne revenait pas. Une pareille menace, accompagnée à la vérité d’offres de présents, de pensions considérables, et de la dignité de sénateur, détermina Alciat de retourner dans sa patrie. Il revint alors professer à Pavie ; mais bientôt il passa à l’université de Bologne ; quatre ans après, il vint reprendre sa chaire à Pavie, et, au bout de quelque temps, il se laissa encore attirer à Ferrare par les largesses du duc Hercule d’Este. » Son œuvre la plus célèbre, les Emblèmes, sont des pièces de quatre, six, huit ou douze vers renfermant des réflexions littéraires et morales. Cette édition recherchée est ornée de 211 fines gravures sur bois de toute beauté. Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de François de la Mure, seigneur de Biénavant en Poitou, et de Changy et Chantois, en Forez. « Il fut conseiller du Roi, président en l’élection de Roanne, premier président en 1614, et mourut en 1637. Il avait épousé à Roanne, le 15 mars 1609, Jeanne Gayardon de Grezolles, dont il eut dix enfants. » (Olivier, Pl. 611). Provenance : François de la Mure (armes) et de la bibliothèque de l’Ambassadeur de France et de la Vicomtesse de Fontenay (ex libris gravé).‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎ALKEN‎

Reference : LCS-10552

‎The National Sports of Great Britain. Chasse et amusemens nationaux de la grande Bretagne. With descriptions in English and French. La chasse et les courses de chevaux illustrés par Alken‎

‎Première édition de la plus célèbre suite d’Alken consacrée à la chasse et aux chevaux anglais ornée de 50 belles estampes aquarellées à la main. De toute rareté en superbe maroquin orné de l’époque. Londres, Thomas Mc Lean, 1823. Grand in-folio, frontispice, titre frontispice, 5 feuillets pour les titres en anglais et en français, les préfaces en anglais et en français, et la table bilingue, 50 planches gravées, 50 feuillets pour les descriptions en anglais au recto et en français au verso. Maroquin bleu nuit à grain long, large encadrement de roulettes dorées et à froid sur les plats, dos à nerfs richement orné de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 492 x 332 mm.‎


‎Édition originale de second tirage à la date de 1823, du plus célèbre ouvrage d’Henry Alken consacré à la chasse et aux courses de chevaux en Angleterre. Le frontispice porte la date 1820, le titre frontispice la date 1821 et les deux titres en noir la date 1823. Les deux tirages de ce très bel ouvrage sont rares et très recherchés, la beauté des estampes ayant incité les amateurs à disséquer les exemplaires pour en extraire les gravures. Schwerdt I. 19 ; Menessier de La Lance I. 14-15 ; Souhart 10 ; Benezit I ; 116.L’illustration très réputée comprend un grand titre frontispice gravé figurant chasses et chevaux, et 50 grandes estampes à pleine page magistralement dessinées par Henry Alken, gravées par I. Clark et entièrement coloriées à la main. La plupart de ces planches sont consacrées à la chasse (36): 2 planches figurent la chasse au lièvre, 6 la chasse au renard, 2 la chasse au cerf, les autres la chasse au pigeon, celle du hallebran, celle des oiseaux aquatiques, de la poule d’eau, de la bécassine, du faisan, de la perdrix, du coq de bruyère, du hibou, du blaireau, de la loutre, la chasse dans les Highlands… 3 gravures sont consacrées à la pêche et 6 aux combats de taureaux, d’ours et de coqs.La beauté de l’ensemble très apprécié des amateurs est soulignée par les bibliographes. "The Alken was noted for his delicacy of touch and some of his tinted pencil sketches are delightful" Schwerdt. “Henry Alken was a genius in every respect. His style was admirable and his colouring delightful. He was a first-class sport-man who drew from his own long experience in field and cover and in fact in every branch of sport excepting hawking. His artistic talents alone could scarcely have produced the charm with which his drawings and prints are imbued, if he had not possessed a practical knowledge of horses and hounds going, harness and craftsmanship while a gift for composition and a ready appreciation of a comical situation crown his remarkable qualities.” La rareté de ces suites complètes en brillant coloris est soulignée par les bibliographes. "It is unfortunate that Alken’s value as an artist was not fully recognized soon because most of his sets of coloured prints, in brilliant state and in the original wrappers are now «introuvables»." Magnifique exemplaire de la suite la plus recherchée de l’artiste, et la seule avec texte en français, de toute rareté en somptueuse reliure de l’époque en maroquin orné.‎

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EUR39,000.00 (€39,000.00 )

‎ALKEN, Henry.‎

Reference : LCS-18194

‎Symptoms of being amused. [Followed by]: Illustrations to Popular songs. Première édition de ce recueil de caricatures d’Alken. Tooley, 57. ‎

‎« A book which contains no full plate pictures, but a large quantity of well drawn and finely coloured humorous sketches of sporting interest » (Schwerdt). London, Thomas Mc Lean, 1823. 2 parties en 1 volume petit in-folio oblong de : I/ (2) ff.bl., (1) titre, (1) f. de préface, 41 planches ; II/ (2) ff., 43 planches. Relié en plein maroquin rouge anglais du XIXe siècle, triple encadrement de filets dorés sur les plats, titre frappé or sur le plat supérieur, dos à nerfs orné de filets dorés, large roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée Hatchards. 336 x 230 mm.‎


‎I/ Première édition de ce recueil de caricatures d’Alken. Tooley, 57. Les planches très humoristiques d'Alken dépeignent une variété étonnante de catastrophes, élaborant un de ses thèmes favoris : les pièges de l’amusement et des jeux, en particulier ceux impliquant un cheval ou un fusil. La présente édition est illustrée de 42 eaux-fortes comiques coloriées à la main, y compris le titre pictural gravé, toutes filigranées 1822 Thomas McLean. Chaque planche contient plusieurs dessins accompagnés de légendes. Le format crée de la vivacité sur la page et contribue au sens inimitable du mouvement si essentiel à l'art d'Alken.Étant signées d’Alken, la plupart des illustrations présentent un intérêt équin ou sportif, et les scènes satyriques sont essentiellement visuelles. « A book which contains no full plate pictures, but a large quantity of well drawn and finely coloured humorous sketches of sporting interest » (Schwerdt). II/ Première édition et deuxième tirage de cette évocation de la régence d’Angleterre. Not in Abbey; cf. Schwerdt IV, p. 4 (édition de 1822 avec 40 planches); cf. Tooley 37 (tirage de 1822, mentionnant quatre tirages successifs). Le premier tirage de cette œuvre fut publié en 1822, la présente en 1823 puis une autre en 1825. Chaque gravure est composée de deux à six vignettes, chacune d’elle illustrant, de façon humoristique, une phrase tirée d’une chanson populaire de l’époque. Il n’est pas surprenant de constater que nombre des illustrations représentent la chasse, le tir et les chevaux, et comprennent également des scènes de la vie quotidienne de toutes les classes, de la mode, de la vie urbaine et rurale, de la vie militaire et navale, etc. L’ouvrage 'Illustrations of Popular Songs’ est une œuvre ayant pour but de railler l’Amateur de Beaux-Arts et de chansons, avec des représentations caractéristiques de ses sujets favoris. L’illustration se compose de 43 planches coloriées à la main et toutes datées de 1822. Elles présentent des caricatures humoristiques avec des scènes de chasse, de sport, de la vie de commerces, la consommation d’alcool, des arts, de la vie maritale…‎

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‎AMMAN‎

Reference : LCS-5719

‎Icones Novi Testamenti Une suite de 93 gravures de Jost Amman. « Son chef-d’œuvre », en très séduisant vélin de l’époque.‎

‎ AMMAN, Jost. Icones novi testamenti. Arte et industria singulari experimentes, tum evangeliorum dominicalium argumenta. Francfort, Martin Lechler pour Jérôme Feyerabend. 1571. Petit in-4, oblong, de 10 feuillets préliminaires, 93 planches et 1 f. de marque Vélin. Reliure de l’époque. 208 x 158 mm.‎


‎Première édition et premier tirage de cette très jolie suite de 93 gravures sur bois de Jost Amman, considerée comme son chef-d’œuvre et figurant les scènes du nouveau testament. Plusieurs sont signées de son monogramme: I1 Andreas Andresen. Jost Amman, 1864, N° 184. Becker. Jost Amman, Leipzig, 1854, p. 12. Toutes ces gravures sur bois, fines et raffinées témoignent de l’habileté de l’artiste, qui campe avec cet art ses personnages élégants dans des scènes réalistes devant des paysages escarpés aux multiples détails ou des perspectives architecturales d’un réel intérêt. La dédicace de l’éditeur Feyerabend nous renseigne sur la valeur attribuée aux artistes par leurs contemporains. Ainsi Conrad Gessner et Pierre Belon sont-ils appréciés pour leurs figures d’animaux et de plantes; Dürer est considéré comme le grand précurseur, suivi de Christophe Amberger, Hans Bocksberger (qui a gravé plusieurs planches de cette suite), Virgil Solis, Lucas Cranach et enfin, non le moindre, Jost Amman lui-même. «Comme ces grands devanciers allemands, les Dürer, les Aldegrever, les Beham, Jost Amman (1539-1591), porta surtout son effort artistique sur l’expression gravée.Il vint s’établir à Nuremberg en 1560 et continua avec bonheur, jusqu’à la fin de sa vie, dans cette ville, la tradition des grands artistes qui l’avaient précédé. Son succès fut considérable. Il grava avec une égale autorité sur cuivre et sur bois et fit preuve dans ses œuvres de remarquables qualités de trait et de composition.» Benezit, I, 159. Cette suite est absolument rarissime. Elle est inconnue à Bartsch et manque à Fairfax-Murray, German books. L’Index Aureliensis (I, vol. 3, n° 104-810) ne peut citer que 4 exemplaires (Paris, Londres, Munich, Vienne) parmi les très nombreuses bibliothèques recensées. Aucun exemplaire n’est passé dans les ventes publiques au cours de 20 dernières années.‎

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EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎ANCIENNES DENTELLES BELGES.‎

Reference : LCS-18227

‎formant la collection de Feue Madame Augusta Bnne Liedts, et donnée au Musée de Gruuthuus à Bruges. Magnifique et imposante reliure en maroquin bleu à dentelle et aux grandes armes mosaïquées au centre des plats, signée de Desamblancx-Weckesser.‎

‎Somptueux ouvrage dédié aux précieuses dentelles belges qui formaient la collection de la Baronne Liedts et qui furent offertes au Musée de Bruges. Phototypie, Jos. Maes, Anvers, 1889. Très grand in-folio. Maroquin bleu, grandes armes mosaïquées frappées au centre des plats, large dentelle dorées autour des plats avec des couronnes aux angles, dos à nerfs richement orné avec des couronnes dans les caissons, tranches dorées, large roulette intérieure dorée, gardes et doublures de soie ivoire. Reliure signée Desamblancx – Weckesser, relieurs. Bruxelles, 1891. 541 x 390 mm. Dimensions de la reliure : 555 x 403 mm.‎


‎Somptueux ouvrage dédié aux précieuses dentelles belges qui formaient la collection de la Baronne Liedts et qui furent offertes au Musée de Bruges. L’ouvrage est composé d’un feuillet de titre, d’un feuillet de dédicace à la reine, d’un portrait de la baronne Liedts, de 146 planches à pleine page de modèles de dentelles en phototypie, de 35 planches à pleine page de supplément aux dentelles représentées et d’un feuillet de table. Magnifique et imposante reliure en maroquin bleu à dentelle et aux grandes armes belges mosaïquées au centre des plats, signée de Desamblancx-Weckesser.‎

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‎APIANUS, Petri Apiani.‎

Reference : LCS-17897

‎Cosmographia, per gemmam Phrysium, apud Louanienses Medicum ac Mathematicarum insignem, Denuo restituta. Additis de eadem re ipsius Gemmae Phry. Libellis, quos sequens pagina docet. Précieux exemplaire de la Cosmographie de Pierre Apian en reliure ancienne.‎

‎Troisième édition latine. La première traduction française ne paraîtra que plusieurs années plus tard. Anvers, 1540. Voeneunt Antwerpiae in pingui gallina Arnoldo Berkmâno. ({Colophon} Excusum Antuerpiae opera Aegidij Copenij. Anno à Christo nato. 1540.) In-4 de 62 feuillets (Sabin indique 61 feuillets) bien complet du feuillet de marque avec texte au recto. Demi vélin ancien. 233 x 160 mm.‎


‎Troisième édition latine. La première traduction française ne paraîtra que plusieurs années plus tard. Brunet, I, 342, Van Ortroy, Bibli. de l’oeuvre de Pierre Apian, n° 31. Sabin, 1745. Célèbre ouvrage illustré de nombreux et superbes bois, de 5 volvelles avec parties mobiles aux feuillets x verso xi verso (la partie mobile manque ici) : xiii verso, xxix recto ; et xlv recto) Les volvelles montrent notamment les mouvements des planètes et permettent d'en déduire les longitudes, méthode qu’Apianus fut l’un des premiers à découvrir et qui fut utilisée jusqu'au xixè siècle. L'auteur de l'ouvrage, Petrus Apianus, nom latinisé de Bienewith (1495-1552) astronome et géographe, fut à partir, de 1520 professeur de mathématiques et d'astronomie à l'université d'Ingolstadt qu'il ne quitta plus, malgré les offres les plus séduisantes de l'empereur Charles Quint, qui l'anoblit. Apianus proposa le premier la méthode employée pour les longitudes terrestres et consistant à observer d'abord la distance de la lune à quelque étoile fixe près de l'écliptique, et de suivre les mouvements ultérieurs de la lune par rapport à cette étoile. Son élève Gemma Frisius, mathématicien et professeur de Mercator et Jean de Rojas, corrigea le texte et ajouta d'importantes additions sous son propre nom. Contrairement à ce qu’indique Sabin, nous avons pu établir qu’il ne fallait pas de carte dans l’édition de la cosmographie de 1540. Selon van Ortray (Bibliographie de l’œuvre de Pierre Apian, 1902) cette carte apparaît dans la première édition française (15 44 ; van Ortray, n° 33), puis dans une édition hollandaise (van Ortray, n° 35). La première édition latine qui la contienne est celle de 1545 (van Ortray, n° 36). Bel exemplaire à grandes marges conservé dans sa reliure ancienne.‎

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Livres illustrés - Librairie Camille Sourget
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