Neuchâtel et Paris, Ides et Calendes, 1945. Petit in-8 de 197 x 148 mm, 50 pp. Première édition dans le commerce, l'édition originale datant de 1938. Exemplaire de tête portant le numéro 3, soit non seulement l'un des 10 exemplaires sur Chine mais encore l'un des 3 exemplaires dits de passe, comme l'éditeur le signale à la main par une mention au crayon. Broché, couverture illustrée rempliée. Plat de couverture orné d'une vignette d'Henri Matisse. Lettrine rouge en début de texte, pagination en rouge au bas des pages. En très bel état. Discret morceau d'adhésif à l'arrière de la coiffe, sinon solide et frais.
Paris, Pierre Lafitte & Cie, 1910. Édition originale complète avec couverture, dos broché et 4e de couverture. In-12, 190 x 120 mm, (8) + 520 p. Fausse mention de "12 édition" au verso de la page de titre. L'erreur de typographie de la page 400, trouvable sur la première édition uniquement car corrigée par la suite, est bien présente, avec "fatal rocher" à la place du "fatal nocher". En très bon état. Quelques très petites taches noires en haut à droite de la couverture, un petit trou au mors près de la main du personnage en couverture (voir photos), légères marques d'usure au dos sans manque. Texte complet, pages légèrement jaunies de façon habituelle pour un livre de cet âge, exempt de rousseurs. Photos sur demande. Livre vendu avec une boîte dite "clamshell" (220 x 150 mm) sur mesure, reliée demi-maroquin glacé café, avec dos à 5 nerfs, filets aux nerfs, coiffe et queue, nom d'auteur/titre/année en doré, plats marbrés et un plat anthracite derrière le livre.
Venise, imprimé par Rapirio et Cesano, 1551. Rarissime première édition d'Il Filocopo de Boccace édité par Francesco Sansovino. En italien. Un épais in-12 de 160 x 110 mm pour 50 mm d'épaisseur et 390 pp. Relié plein vélin d'époque. Plats muets à l'exception d'une mention à la plume quasi effacée sur le plat avant. Dos à trois coutures plus tranchefiles, mention "Gio Boccaccio il Filicopo" (sic) ancienne, étiquette papier ancienne en coiffe avec inscriptions à la plume. Ex-libris au premier contreplat, extrémités des cordelettes de couture apparentes aux contreplats, mentions à la plume sur deux gardes blanches, page de titre, dédicace de F. Sansovino à Vitellozo Vitelli. Lettrines, indication du livre en haut de page. Table des matières en fin d'ouvrage. "Boccace a revisité l'histoire d'amour française du XIIe siècle de Floire (Florio), prince musulman d'Andalousie, et Blancheflor (Biancifiore), la fille orpheline de la dame d'honneur romaine chrétienne de sa mère. Ils grandissent ensemble dans la maison royale, mais lorsqu'ils tombent amoureux, les parents de la jeune femme tentent de mettre fin à leur romance en la vendant à des marchands qui l'emmèneront à Alexandrie pour la faire entrer dans un harem. Florio, sous le pseudonyme de Filocopo, la sauve et l'épouse. Il se convertit au christianisme et ils rentrent en Andalousie, où il monte sur le trône et convertit son peuple au christianisme. Boccace a introduit de nombreux éléments nouveaux dans l'histoire et l'a racontée avec son sens habituel de l'humour (souvent osé). Il a servi d'inspiration à des écrivains du monde entier, de Chaucer à Keats, et Boccace lui-même a développé plusieurs épisodes pour des histoires dans son Décaméron. Francesco Sansovino (1521-1583) avait produit la première édition variorum du Décaméron en 1546, puis avait tourné son érudition éditoriale vers Il Filocopo, en commençant par le texte de Gaetano (éditions en 1527 et 1538)."
L'intérieur du livre est en excellent état au vu de l'âge. Papier frais, quasi exempt de jaunissement et de rousseurs, un minuscule trou de mite près du coin inférieur des pages 192 à 232 sans aucune perte au texte. La charnière avant est fendue entre les 2e et 3e coutures en partant du haut, révélant les feuillets pliés et la couture sans la compromettre. Le vélin a pris un certain relief avec le temps, la reliure est en très bon état.
Londres, Longman, Hurst Rees, Orme and Brown, 1816. In-4, 287 x 223 mm, ix + 501 pp. Édition originale. Complet de ses gravures colorées hors-texte et de ses cartes. Relié cuir de chevreau café au lait à coins, dos à nerfs avec nerfs soulignés dorés aux entrenerfs, pièce de titre anthracite avec titre et nom d'auteur en caractères d'imprimerie dorés, année en queue. Plats jaspés, discret ex-libris en papier transparent à la deuxième garde blanche, première gravure en revers de la page de titre. Préface et table des matières en début d'ouvrage. Papier de soie sur chaque gravure. Pages avec carte ou gravure sans texte au dos. Annexes. "Henry Koster est né au Portugal de parents anglais et a vécu de nombreuses années dans le Pernambuco. Il a traversé Pernambuco, Parahyba, Rio Grande do Norte et le Maranhão. En 1815, il a quitté Brésil pour l'Angleterre, en disant (chap. XV) que si la seconde était sa patrie, le Portugal et le Brésil l'étaient aussi et qu'il se sentait compatriote des Portugais et des Brésiliens. Ses descriptions sont très détaillées, les meilleurs chapitres étant les tous derniers du livre sur l'agriculture au Brésil" (Rodrigues) Œuvre classique sur le Nord-Est du Brésil, citée dans toutes les bibliographies sur l'histoire du pays (Rodrigues, p. 350, n 1344 ; Maggs, p. 290 ; Carvalho, p. 104 ; Borba de Moraes, I, p.370 et ed. 83, p. 437 ; Sabin, 38272 ; Bosch, p. 246, no 299-12) et souvent dans des classiques ultérieurs comme Maîtres et esclaves de Freyre (Casa Grande e Senzala) qui la cite fréquemment. Après un succès de librairie, le livre a été réédité à plus gros tirage avec une version noir et blanc des gravures, réalisées d'après les dessins de l'auteur. L'édition originale avec gravures colorées est rare et recherchée. L'ouvrage fourmille de détails et est aussi superbement illustré qu'instructif !
Quelques dommages superficiels au dos, plats un brin décolorés, menus frottements aux chasses et aux coins. Reliure solide. Le premier papier de soie est détaché et la page de titre l'est à la couture d'en bas, quelques traits à la page de titre, à part ça très bon état.
El golpe fascista contra Venezuela "Aquí está en juego la vida de la patria" Hugo Chávez La Havane (Cuba), Ediciones Plaza, 2003. Édition originale. En espagnol. Autographé par Hugo Chávez avec sa signature caractéristique. Un volume in-8 broché de 21 x 14 cm de 207 pp. (1 ff). Porte les inscriptions suivantes : "Clarissa [illisible], Forum Social Mundial, Porto Alegre/2003" au stylo bleu en revers de la couverture, "Clarissa" au stylo rouge sur la page de titre, la signature "CHAVEZ" caractéristique au feutre noir à la page de copyright, et un "A" qui semble avoir été tracé par Chávez au bic bleu à la première page du sommaire. Ce volume est une compilation de discours tenus par le président de Venezuela en décembre 2002 et janvier 2003. Il se termine par un appendice rédigé par le Ministère des relations extérieures de Cuba. Quelques rousseurs et léger jaunissement de la marge aux premières pages sans atteinte de la signature. Tranches jaunies. La couverture présente quelques traces de frottement mais sa couleur est intacte. Dos et reliure en bon état. Livre obtenu lors d'une vente aux enchères à São Paulo, Brésil. Lettre d'attestation de la provenance en portugais du commissaire-priseur et traduction assermentée de ladite lettre fournie sur demande sans coût supplémentaire (avec délai). Signature extrêmement rare et recherchée de l'homme qui fut président du Venezuela de 1999 à 2013, obtenue au Forum social mondial de Porto Alegre en 2003.
La Haye, Brill et Nijhoff, 2021. Première et unique édition. Texte bilingue en anglais et en français. Par le Tribunal international du droit de la mer (TIDM). Un fort volume in-8 de 165 x 240 mm, 857 pp. Reliure bleu marine éditeur, charnières à la Bradel, mentions écrites en doré sur les plats et le dos. Tranchefile blanc. "Le présent volume reproduit les pièces de la procédure écrite, les procès-verbaux des audiences publiques et d'autres documents relatifs à la procédure concernant l' Affaire du navire « Norstar » (Panama c. Italie), fond. Les documents sont publiés dans la langue originale utilisée. Le Tribunal a rendu son arrêt le 10 avril 2019. Les pièces de procédure écrites, plaidoiries et documents relatifs à l'affaire du M/V Norstar sont publiés dans l'ordre suivant : 2016, vol. 25, Exceptions préliminaires ; 2019, vol. 27, Fond." Très bon exemplaire. Un choc au bas du dos, une très légère marque en haut, sinon comme neuf. Pages impeccables et propres.
Paris, Aubier Montaigne, coll. Bibliothèque philosophique, 1945. Traduit pour la première fois en français avec deux études sur J. Boehme de N. Berdiaeff. Deux volumes in-12, 185 x 120 mm, 592 et 516 pp. Édition originale de cette traduction."On connaît l'influence profonde que l'œuvre de Jacob Boehme a exercée sur la pensée allemande (et pas seulement sur la pensée allemande). Et ce ne sont pas uniquement des théosophes et des mystiques, des Porvadge et des Law, des Henry More, des Oettinger, des Baader et des Saint-Martin, qui ont médité et propagé ses doctrines. L'œuvre du cordonnier-théosophe a eu des lecteurs d'une importance bien plus considérable : Milton et Newton, Poiret et Leibniz, Comenius et Blake, pour ne parler que des plus grands. Quant à l'Allemagne, il est certain que tous les dii majores minoresque du romantisme et de l'idéalisme allemands en ont subi une influence directe ou indirecte : Hamann et Novalis, Schlegel et Schelling, Gœthe et Hegel, peut-être même Kant et Fichte, et certainement Schopenhauer et Hartmann. Un livre sur « ceux qui ont lu Boehme » jetterait une lumière curieuse sur la pensée moderne, celle du XIXe siècle tout particulièrement. En France, l'influence de Boehme s'est exercée par le truchement de Louis-Claude de Saint-Martin, « le philosophe inconnu ». C'est lui qui dans ses œuvres a propagé la doctrine boehmiste ; c'est lui aussi qui, au début du XIXe siècle, a publié des traductions de Boehme : L'Aurore naissante, en 1800 ; Des trois principes de l'essence divine, en 1802 ; La Clef des expressions théosophiques, en 1805. Personne, après lui, n'a eu le courage d'en faire autant. Aussi faut-il féliciter le traducteur anonyme grâce à qui une des œuvres principales de Jacob Boehme devient accessible au lecteur français. Le Mystérium magnum [sic] est peut-être, de toutes les œuvres de Boehme, la plus systématique (ce qui ne veut pas dire grand-chose). C'est, en tout cas, celle où se trouvent le plus amplement développées deux conceptions maîtresses du théosophe : l'idée de Dieu comme mystérium revelans seipsum seipso, ainsi que celle de la Sophia, Sagesse, ou, plus exactement, imagination divine, dans et par laquelle la pure pensée de Dieu prend « formes et couleurs » et s'incarne dans le sensible. Deux idées d'une importance capitale, que l'on retrouve chez Hegel, chez Novalis, chez Schelling, dans la philosophie religieuse russe. Les deux substantielles et intéressantes études de M. Berdiaeff (« L' « Ungründ » et la liberté » [pp. 5-28] et « La doctrine de la Sophia et de l'Androgyne. Jacob Boehme et les courants sophiologiques russes » [pp. 29-45]) forment une bonne introduction au Mystérium." (Alexandre Koyré, compte-rendu de lecture, 1947) Exemplaire non coupé, plats et intérieurs propres, papier peu jauni. En excellent état. Rare et recherché.
United Kingdom, Scarlet Imprint, 2020. Limited to 51 copies of 278 x 192 mm, 261 pp. Half-bound in black goatskin, with yellow silk boards, black marbled endpapers, all edges gilt, finished with a silk ribbon and presented in a lined slip case, this copy being #50. "In Artaud and the Gnostic Drama, Jane Goodall offers a reappraisal of the importance of Antonin Artaud (18961948), mythologised as an icon of failure and madness, and examines the intricate parallels between his heretical dramaturgy and the heresies of ancient Gnosticism. The book situates Artaud, as the most extravagant of heretics, in company with the Gnostics whose speculations served to define heresy in the beginnings of the Christian tradition. Artaud subscribed to the Gnostic idea that the sensible world was created by a demiurge who was “imperfect, possibly evil and depraved.” His cosmology is inherently dramatic, setting creature against creator, force against form, matter against spirit, pious knowledge against heretical gnosis. Jane Goodall argues that major post-structuralist critics such as Derrida, Deleuze, and Foucault, who have enlisted Artaud in their own anti-orthodoxies, have refused to pay attention to the terms of his own heresy. In this refusal, they display an anxiety towards the gnostic drama and its heresies, which mount an assault that may be more powerful than their own upon the founding tenets of western thought." (Publisher's abstract) This work was first published by the Clarendon Press, Oxford in 1994. The text has been lightly revised for this second edition and is illustrated. Unread and kept spotless. A fine copy.
London: Bickers & Son, 1886. First English edition of this acclaimed Brazilian romance. Translated by Isabel Burton. Slim in-12 volume. 179 x 125 mm, (vii) 101 pp. Bound in half algae green morocco, two raised bands, five gilded bands, name printed vertically in gilt print letters, date on the bottom. Marbled papers with a touch of bright copper on covers, multiple white pages on both ends. White and green headbands. Title page, Translator's preface, Historical argument by the author. Each chapter is merely "Chapter XX", no table of contents. "I cannot allow my readers to remain ignorant of the name of Senhor J. de Alencar, the author of this and several other works; for he deserves to be as well known in England as in Brazil, and it must be the result of the usual modesty of a really clever man that he is not so. He is their first prose and romance writer." (Translator's preface) "In 1603, Pero Coelho, a gentleman of Parahyba, then already belonging to the Portuguese, arrived at the mouth of the river Jaguaribe in Ceará, with a command of 80 colonists and 800 Indians. He there founded the first settlement in Ceará, and called it Nova Lisboa. He was abandoned by his comrades when a certain João Soromenho was sent to him with reinforcements... He did not respect even the Indians of the Jaguaribe river, who were friendly to the Portuguese. This proved the downfall of the growing settlement: the natives resented such tyranny. Pero Coelho, with his wife and young children, was compelled to fly by land to his own province." (Alencar's Historical argument) Pristine and artful recent binding. Pages are clean and bright. A very good copy.
Paris, Gallimard / NRF, 1966. Édition originale. Envoi autographe de l'auteur. Broché éditeur in-8, 22,5 x 14 cm, 400 pp. (ff.) Plats à rabats. Signé par Michel Foucault au stylo à bille bleu à la première garde blanche : "Pour Lea, qui parle et pense pour moi vraiment mieux que moi, avec ma reconnaissance, MF". Marque "Lea Novaes 1971" en page de faux-titre. Préface en italique, essai en dix chapitres, table des matières en fin d'ouvrage, page dépliante avec un imprimé en noir et blanc des Ménines de Velasquez sur papier couché. Courts catalogues d'ouvrage du même auteur, de la "Bibliothèque des sciences humaines" et mentions sur ff. non paginés.
Rarissime envoi autographe de Michel Foucault. Plats et dos jaunis, dos fatigué, intérieur en bon état. De menues rousseurs aux marges de certaines pages sans perte au texte. Quelques rousseurs sur la page de la dédicace. Reliure en bon état.
Paris, Gallimard NRF, 1971. Édition originale. Envoi autographe de Michel Foucault à la page de faux-titre. Leçon inaugurale au Collègue de France prononcée le 2 décembre 1970. Un avis liminaire signale que les passages coupés lors de la lecture de cette leçon ont été rétablis, ce qui fait de ce livre la première communication intégrale de ladite leçon. Petit in-12 broché éditeur typique de la collection NRF, 185 x 120 mm pour 82 pages dont 6 ff (garde blanche, faux-titre, titre et avis) plus 2 ff (autres ouvrages et mentions d'impression). Tampon de librairie violet en haut à droite de la première page de garde blanche. Signé en noir à la plume par Michel Foucault en haut de la page de faux-titre : "Pour José M... [illisible], cordialement, Michel Foucault 73" (ou 83?). Plats et dos un peu salis, menues rousseurs qui s'amenuisent rapidement au fil des pages, intérieur plutôt frais avec un papier quasi exempt du jaunissement caractéristique. La page signée est en bon état. "Le discours n'est pas simplement ce qui traduit les luttes ou les systèmes de domination, mais ce pour quoi, ce par quoi on lutte, le pouvoir dont on cherche à s'emparer. Il existe dans notre société un autre principe d'exclusion : non plus un interdit, mais un partage et un rejet. Je pense à l'opposition raison et folie. Depuis le fond du Moyen Age [sic] le fou est celui dont le discours ne peut pas circuler comme celui des autres : il arrive que sa parole soit tenue pour nulle et non avenue, n'ayant ni vérité ni importance, ne pouvant pas faire foi en justice... Ou bien [la parole du fou] tombait dans le néant, rejetée aussitôt que proférée; ou bien on y déchiffrait une raison naïve ou rusée, une raison plus raisonnable que celle des gens raisonnables." (pp. 12-13) Sans table des matières ni index. Texte suivi d'une liste de livres du même auteur et des mentions "Achevé d'imprimer". Note : la "Table des procédures de contrôle des discours" de la page Wikipédia sur ce livre n'en fait pas partie et est l’œuvre de l'un des étudiants du philosophe.
Précieux envoi autographe du Foucault de la maturité, vivant la consécration de l'une des carrières de penseur français les plus importantes du XXe siècle.
Relation de l'Ambassade Anglaise envoyée en 1795 dans le Royaume d'Ava ou l'Empire des Birmans par le Major Michel Symes chargé de cette Ambassade. suivie d'un voyage fait, en 1798, à Colombo, dans l'ïle de Ceylan, et à la baie de Da Lagoa, sur la côte orientale de l'Afrique de la description de l'ïle de Carnicobar et des ruines de Mavalipouram Paris, F. Buisson, 1800 (année XI de la révolution). In-4 de 350 X 265 mm, non paginé. Atlas seul de la Relation (3 vol.). Traduit de l'anglais avec des notes par J. Castéra. Volume complet de ses 30 planches, pleine page ou dépliantes. Liste des planches en début d'ouvrage : I. Carte générale de l'Empire Birman. II. Carte du Cours de l'Irrouaddy, ou Grande Rivière d'Ava. III. Temple de Schoe-Madou. IV. Plan horizontal du Temple de Schoe-Madou. V. Rhahaan, ou Prêtre Birman. VI. Empreinte du Pied de Gandma. VII. Statue de Boudh à Gaya. VIII. Un Woungée, ou Membre du Conseil d'état, avec sa Femme, tous deux en habit de cérémonie. IX. Un Woundock et sa Femme, tous deux en habit de cérémonie. X. Un Attawoun et sa Femme, un Seré-Dogée, tous en habit de cérémonie. XI. Un Paysan Birman et sa Femme. XII. Cavalier Cassayer. XIII. Alphabets Birman, Sanscrit et Pali. XIV. Manière de prendre les Éléphans sauvages dans les forêts du royaume d'Ava. XV. Statue de Gaudma dans le Temple d'Ummperapoura. XVI. Kioum ou Monastère de Rhahaans. XVII. Vue de la Cour d'Ummerapoura, au moment de la réception de l'Ambassadeur Anglais. XVIII. Schoe-Paun-Dogée, ou Yahct de cérémonie de l'Empereur Birman. XIX Chaloupe de Guerre. XX. Un Montagnard et sa Femme, de la Tribu des Kaïns. XXI. Thalia cannaeformis, Plante. XXII. Gardenia coronaria, id. XXIII. Pontederia dilatata, id. XXIV. Bauhinia diphylla, id. XXV. Sonneratia apetaïa, Plante. XXVI. Epidendrum moschatum, id. XXVII. Agyneja coccinea, id. XXVIII. Heritiera fomes, id. XXIX. Habitans de la rive méridionale du fleuve Mafumo, l'un d'eux fumant de la bangue. XXX. Naturels de la rive septentrionale de Mafumo, dans leur habit de guerre. Relié demi-maroquin tabac, dos à nerf avec nom d'auteur, titre et mention "Planches" en doré, date en queue, plats marbrés, page de titre, liste des planches, complet des 30 planches. Légers frottements aux plats, menues rousseurs en marges des premières pages sans perte, reliure solide, intérieur frais.
Lière, 1935, Aux dépends d'un dilettante. 250 x 197 mm, in-4, 80 pp. Relié demi-maroquin grenat à coins, dos à 4 nerfs avec nom d'auteur et titre frappés or, orné d'un dessin saphique frappé or. Plats et gardes colorées à motifs rougeoyants. Couverture conservée. Complet de ses 6 illustrations couleur hors texte par Paul-Émile Becat. Exemplaire numéroté sur vélin blanc, celui-ci portant le n° 96 sur un total de 171 exemplaires. Texte entouré d'un encadré bleu avec lettrine en début de chapitre. La reliure et le texte sont en excellent état. Modestes frottements au mors arrière et au nerf de coiffe, quelques rousseurs sur les pages des figures qui n'en entament pas le contenu (voir photos). Pierre-Félix Louis (1870-1925), dit Pierre Louys, est un poète et littérateur français de la Belle Époque. Condisciple d'André Gide, il se lie aux poètes du Parnasse, notamment Leconte de Lisle. Sa revue littéraire La Conque, fondée en 1891, publiera des Mallarmé ou des Verlaine déjà connus, mais également d'autres figures encore inconnues comme Gide, Paul Valéry ou Pierre Louys lui-même. "Du Parnasse et du symbolisme le jeune esthète a d'abord retenu la sensualité païenne et le goût de la beauté. De ces descriptions de paysages, de ces scènes tendrement érotiques se dégage un paganisme calme. Debussy composa un accompagnement pour trois des chansons du recueil. Son premier roman... séduit d'abord par son aspect licencieux ; cependant la justesse de l'érudition et la finesse des observations psychologiques, si elles ne donnent pas au livre son unité, légitiment pleinement le succès qu'eut ce tableau de mœurs alexandrines " (A. Companon, Universalis) La première édition de l'Histoire du Roi Gonzalve et des Douze Princesses paraît de façon posthume en 1927. Louys y parodie les contes de fées et surtout son propre roman "public" de 1901, les Aventures du roi Pausole. Ici, il laisse libre cours à sa fantaisie érotique et enchaîne des scènes de sexualité incestueuse des plus débridées. Bel exemplaire sur beau papier, agréablement relié, d'un roman érotique court mais efficace.
Paris, L. Genonceaux, 1891. Rarissime édition originale. Un volume in-12 relié, 19 x 12,5 cm, 319 pp. Relié demi-maroquin havane à coins, reliure moderne. Dos à 5 nerfs, nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie frappés dorés avec soulignement et surlignement dorés, pointillés aux nerfs, date en doré en queue. Fers de lance ton sur ton en prolongement des nerfs sur les mors, encadrement à motif de corde tressée aux limites des mors et des coins, papiers de plat marbrés à traits verts et dorés. Sans la couverture originale. Page de faux-titre avec une menue réparation au coin, page de titre. L'une des œuvres les plus mystérieuses de la littérature française. Éditée par Louis Genonceaux, qui bataillait contre la censure après avoir publié Rimbaud et Lautréamont, l’œuvre ne fut jamais mise en vente après impression et resta oubliée pendant des décennies avant sa redécouverte par le critique Pascal Pia. "Le hasard seul m'a fait découvrir ce roman... Tous les personnages du livres sont des excentriques, des extravagants, voire des monstres - au sens propre du terme. Le premier d'entre eux, Mauri de Noirof, épouse une riche héritière obèse et portée sur la boisson, engrosse une femme à deux têtes qui s'exhibait dans les cirques, subit le traitement grâce auquel un médecin procure aux femmes stériles comme aux hommes la possibilité d'allaiter, devient député, ministre de la Justice, et se livre en compagnie de sa mère à des orgies de débris anatomiques dans la garçonnière où Gabrielle Bompard et son amant avaient estourbi l'huissier Gouffé. Mauri et Madame de Noirof mère se délectent des Chants de Maldoror. Mauri les lit à haute voix, ce qui permet à l'auteur du Tutu d'en reproduire textuellement plusieurs pages (trois pages et demie du Chant troisième et six pages du Chant quatrième)." (Pascal Pia, la Quinzaine Littéraire, 1966).
Réparation à la p. 49-50 et à la p. 316, complet des 4 pages blanches en fin des chapitres I, IV, VI et IX, de la planche de musique céleste p.90 et de la composition symbolique de Binet en hors-texte. Taches et rousseurs sur de nombreuses pages qui ne gênent pas la lecture, menus trous de mite aux premières pages et aux toutes dernières également. Vendu tel quel. Selon la commissaire-priseur Vera Nunes, il n'existerait qu'une vingtaine d'exemplaires de cette édition originale.
Paris, George Crès, 1914. Grand in-8 de 162 x 310 mm, non paginé. 2nde édition, en partie originale. Exemplaire n° 16/35 en Grand Papier de Tribut. Relié « en accordéon » ou « en portefeuille » selon les méthodes de reliure traditionnelles chinoises. Accompagné d'un très bel emboîtage protecteur clamshell demi-maroquin vert à coins et à motifs, 2 faux-nerfs sur le dos et titre frappé or à la verticale, signé HABILIS BRASIL, atelier de reliure renommé de São Paulo vainqueur d'un prix en 2009. Livre de la Collection Coréenne composée sous la direction de Victor Segalen à Péking pour George Crès, éditeur à Paris. Dédié en hommage à Paul Claudel. Trois sceaux chinois apposés à l'encre rouge, le premier avec une légère décharge sur la page opposée, dont la signification est expliquée à la dernière page. Quelques plis d'humidité au bas de la première page, plis et légères traces sombres aux dernières pages, sinon excellent état. Plusieurs pages présentent des textes en coréen, chaque poème est accompagné d'une épigraphe coréenne. "Ce n'est pas - comme on le croit parfois - une simple réimpression de l'originale de 1912, puisqu'elle contient 64 stèles, soit 16 poèmes de plus que la première." (Jean Loize, De Tahiti au Thibet, 44) En effet, les 16 poèmes inédits sont parus en pré-originale dans le numéro du Mercure de France du 16 décembre 1913.
Rarissime dans cette édition, en très bon état, dans un emboîtage protecteur unique.
Munich, The Bremer Press for the New York Academy of Medicine and the University of Munich Library, 1934. [10] ff (dont portrait et titres), 130 pp. [3] ff. Un monumental volume in-folio de 550 x 380 mm. L'un des 615 exemplaires numérotés, celui-ci portant le numéro 206. Relié en demi-peau de porc originale blanc ivoire, dos à nerfs avec pièce de titre, nom d'auteur et titre frappés en doré, date frappée en doré en queue en chiffres romains. Titre et dessin originaux éditeur frappés or sur le tissu de couverture. Portrait de Vésale en frontispice, 277 gravures sur bois (227 depuis les blocs de bois originaux, les 50 restantes étant reproduites). Avec explications en latin tout du long et avis bilingue anglais/latin en fin d'ouvrage. Œuvre éditée à partir des gravures sur bois originales utilisées pour l'édition originale de 1543, lors de la publication du livre par le docteur André Vésale (1514-1564), considéré par beaucoup comme l'un des pères de l'anatomie moderne. Les blocs de bois originaux furent sculptés par Étienne Calcar, élève du peintre Titien, puis perdus. Ils furent retrouvés à Monaco en 1932, mais détruits en 1943 lors du bombardement de Munich par l'aviation alliée. Cette édition ne pourra plus jamais être reproduite faute du support physique. Elle serait de meilleure qualité que l'édition originale elle-même grâce au travail d'artisanat de Bremer Press. Quelques minuscules rousseurs aux gardes blanches et aux tranches, l'une des dernière page (celle de l'avis en anglais) est une feuille volante, à part ça excellent état.