Aquarelle originale signée. 38 x 28 cm. Encadrement. Belle composition de fleurs.
Abbé PIERRE (Marie Joseph Henry Grouès, dit) prêtre catholique français, fondateur du mouvement Emmaüs (1912-2007)
Reference : 101C24
Collage original de son portrait, extrait d’une revue, monté sur support carton portant cette dédicace : « A ….. et à tous les siens. 10 janvier 1994, la Halte d’Emmaüs ».
Intéressant ensemble de 25 souscripteurs, la plupart de grands renoms qui se sont manifestés afin de souscrire à cette édition, en la signant et en indiquant leurs adresses. On compte parmi les signataires, Jules Dumont d’Urville, Geoffroy Saint-Hilaire, André Thouin, René Desfontaines, Arsène Thiébaut de Berneaud, Christiaan Hendrik Persoon, Kératry, Alexandre Lameth, J. D. Lhéritier, G. Samuel Perrottet, etc.
ACHARD (Claude-François) médecin, lexicographe français et bibliothécaire de la ville de Marseille, membre de plusieurs Académies. (1751-1809)
Reference : 1C30
Il répond tardivement à sa lettre, lettre « sans date, que j’ai reçue en son temps et j’y réponds article par article. D’abord vous êtes curieux de connaître les ouvrages de bibliographie d’architecture. Je ne connais aucune traduction française de l’ouvrage de Comolli que vous me citez. 2° Je ne suis pas mieux instruit d’autres du même genre qui peuvent avoir été publié, 3° vous trouverez dans Cardanus [Girolamo Cardano, en latin, Hieronymus Cardanus] de subtilitate, une étude par Vitruve, c’est l’auteur qui en a parlé le plus, à ma connaissance, 4° j’ignore l’existence de ce livre que l’on vous a dit imprimé à Venise vers 1780, en général, nous ne sommes guère au fait en France de ce que l’on publie en Italie et si vous aviez quelques notices des impressions nouvelles de ce pays, je vous serais obligé de vouloir bien me la communiquer. Vous connaissez sans doute la traduction italienne de Vitruve par le marquis Galliani, Naples, 1758 [Berardo Galiani, théoricien italien de l’architecture, (1724-1774), et l’édition de Perrault [Claude Perrault, traducteur des ouvrages d’architecture de Vitruve], Paris, 1684. ». [Édition de Jean-Baptiste Coignard, libraire et éditeur à Paris, 1684, in-folio, pièces limin. 354 p. table, frontisp. et fig. gr. sur cuivre et sur bois]. Il sera ravi de pouvoir faire sa connaissance, « et je négligerai rien pour la cultiver si vous vouliez bien y consentir… ».
ACHARD (Marcel) auteur dramatique et scénariste français, élu à l’Académie française le 28 mai 1959 (1899-1974)
Reference : 52C29
« Ton mot m’a fait un vrai grand plaisir venant d’un maître tel que toi. J’avoue que c’est une vraie récompense. J’attends ta deuxième Partie de Campagne avec passion. J’avais adoré l’autre. Et ton Jekyll moderne pour quand est-ce ? ».
ACHARD (Marcel) auteur dramatique et scénariste français, élu à l’Académie française le 28 mai 1959 (1899-1974)
Reference : 51C29
Belle lettre amicale, relative au film « La valse de Paris » réalisé par Marcel Achard en 1949, une adaptation de la vie d’Hortense Schneider (Yvonne Printemps) et de Jacques Offenbach (Pierre Fresnay). « J’attendais pour vous remercier de votre accueil adorable, de pouvoir joindre à ma lettre, les photos de vos merveilleux, précieux, précis et spirituels dessins d’Offenbach. Je ne puis attendre que le photographe ait fini son travail car aujourd’hui Fonssier m’apporte une nouvelle et touchante preuve de votre sympathie. Deux mots authentiques de mon héroïne et de mon héros, si heureusement choisis que je n’aurai qu’à les mettre dans la bouche de mes personnages….».
« Je regrette infiniment de n’avoir pu avoir l’honneur de vous recevoir ce matin. J’espère que vous voudrez bien m’en dédommager en venant vendredi prochain pour la soirée chez moi tous les vendredis. Je réunis quelques amis, ils se feront ainsi que moi une fête de vous entendre et d’apprécier votre voix et votre talent dont mon ami Vivienne fait les plus grandes éloges ».
ADAM (Juliette), célèbre salonnière féministe et femme de lettres française (1836-1936).
Reference : HCLM16
Elle demande à son correspondant d’avoir une attention particulière pour l’un de ses amis musicien « Vous savez que j’ai un candidat auprès de vous : c’est Duchesne. Il chante le grand air de la Reine de Saba, avec Gounod (le compositeur Charles Gounod) dimanche au Trocadéro et si vous ne l’aviez pas entendu ces derniers temps, je vous prierai d’aller l’entendre. La carrière de Duchesne sera entièrement faite si vous l’engagiez vers novembre, ne fut-ce que pour une année à l’opéra. J’ai beaucoup d’amitié pour Duchesne, Monsieur, et je vous aurais une vraie gratitude de votre bonne grâce pour lui… ».
ADAM (Juliette), née LAMBERT , écrivaine, polémiste, salonnière féministe (1836-1936).
Reference : HCJA1
Elle l’engage à venir le rencontrer afin d’établir les prochains sujets pour La Nouvelle Revue. Elle compte plusieurs sujets qu’elle envisage, en particulier sur sa manière de travailler, sur Diderot, sur le divorce, sur l’école des jeunes demoiselles etc…. « Il faut que nous convenions de la forme qui relèvera et présentera les différents sujets …». On joint deux cartes de visite à son nom mais rédigées par son secrétaire et 2 pièces imprimées, une relative au dîner de « La Nouvelle Revue » de 1883 précisant le nom tous les membres adhérents présents à ce dîner et la seconde concernant une souscription pour l’achat d’un objet d’art afin de l’offrir à Juliette Adam comme témoignage de leur respectueuse affection. (L’objet d’art choisi est une réduction du groupe « Quand même ! » d’Antonin Mercié. La fonte de ce groupe a entraîné d’assez longs délais).
ADAM (Juliette) écrivaine française, polémiste, salonnière féministe (1836-1936).
Reference : 1C23
Elle l’engage à venir le rencontrer afin d’établir les prochains sujets pour La Nouvelle Revue. Elle compte plusieurs sujets qu’elle envisage, en particulier sur sa manière de travailler, sur Diderot, sur le divorce, sur l’école des jeunes demoiselles etc…. « Il faut que nous convenions de la forme qui relèvera et présentera les différents sujets …». On joint deux cartes de visite à son nom mais rédigées par son secrétaire et 2 pièces imprimées, une relative au dîner de « La Nouvelle Revue » de 1883, précisant le nom de tous les membres adhérents présents à ce dîner et la seconde concernant une souscription pour l’achat d’un objet d’art, afin de l’offrir à Juliette Adam, comme témoignage de leur respectueuse affection. (L’objet d’art choisi est une réduction du groupe « Quand même ! » d’Antonin Mercié. La fonte de ce groupe a entraîné d’assez longs délais).
Belle lettre. Le congrès Américaniste peine à séduire et manque d’adhérents. Dans ce contexte, Lucien Adam, alors secrétaire de ce congrès, adresse une première lettre à son correspondant dans laquelle il l’accuse d’avoir lacérer « son carnet », en bourse, puis le qualifie de « Républicain ». Il poursuit tentant de convaincre son correspondant de participer au Congrès International des Américanistes. « Vous faîtes de l’Anjou un tableau charmant. L’heureux pays ! Et comme l’université de Mgr Freppel sera bien placée ! Je vous plains sincèrement Monsieur […] Il faut avouer qu’à ce point de vue, Pont-à-Mousson est bien autre chose qu’Angers, le congrès y compte déjà une dizaine de membres et j’espère que ce nombre sera plus que doublé. […] Surtout, il est fâcheux, qu’adorant l’Amérique, vous détestiez les congrès. Pourquoi ne feriez-vous pas une exception en faveur d’un Congrès exclusivement Américain ? ». Dans la seconde lettre, il lui précise avec humour qu’il n’est pas le Lucien Adam de Louis Le grand, « dont l’habit à queue de morue est demeuré gravé dans votre souvenir ». Il regrette de l’avoir accusé à tort et s’en excuse. A propos des homonymes, pour le premier « je crains fort de lui avoir joué un assez vilain tour de mon métier. En effet, pendant que j’étais substitut près la cour d’appel des Vosges, j’ai requis quelle atroce condamnation contre un Lucien Adam qui avait passé la frontière après avoir banquerouté frauduleusement. Était-ce votre homme ? J’espère encore que non vu que j’ai eu connaissance il y a deux ou trois ans d’un second homonyme par le fait de la poste. Ceci m’amène à confesser que je vous ai accusé faussement d’avoir lacéré mon carnet après la lettre. Ai-je également porté une fausse accusation en vous qualifiant de Républicain (je n’ai pas dit Radical) ? [ …] Quoi qu’il en soit de la justesse de ma qualification, vous paraissez ne pas croire à la vérité de l’adage que tous les républicains sont des voleurs. Cela m’étonne de votre part. Après cela, ne croyez-vous pas peut-être à la vérité des suivants : Les Bonapartistes sont tous absolument désintéressés. Les Orléanistes méprisent l’argent. Les Légitimistes sont essentiellement progressistes… ». Il termine en lui indiquant qu’il lui adresse de nouveau un carnet « à l’aide duquel j’ai bon espoir que vous nous procurerez dix adhérents Angevins ».
ADAM (Nicolas Sébastien, le Cadet) sculpteur français né à Nancy (1705-1778)
Reference : 1C29
Rare lettre de ce maître qui réalisa de nombreuses œuvres pour des institutions et musées. Il exécuta, entre autres en collaboration avec son frère, le « Triomphe de Neptune et d’Amphitrite », pour le bassin de Neptune à Versailles, ainsi qu’à Nancy, sollicité par le roi Stanislas 1er, le mausolée de son épouse, la reine Catherine Opalinska, qui sera érigé dans l’église Notre-Dame-de-Bonsecours. « Je viens davoir lhonneur de recevoir votre lettre par la quel vous me de mende en quel état est mon Barlief. J’ai lhonneur de vous dire que je travaile après la cire. Jai touché cinq cent livre a conte pour de La Bronze. Je nen né point recu…. ».
Redoute organisée au Profit de la Caisse de Secours de l'Aéronautique et des Artistes de Théâtres et de Music-halls. Fête célébrée à Paris, au Moulin Rouge, le 9 mars 1912. (80 x 60 cm). Bauduin, imprimeur, à Paris. Bon état.
Redoute organisée au Profit de la Caisse de Secours de l'Aéronautique et des Artistes de Théâtres et de Music-halls. Fête célébrée à Paris, au Moulin Rouge, le 9 mars 1912. (16 x 12,5 cm). Edmond Lefèvre, graveur, 2, rue du marché St Honoré, à Paris.
AEROSTATION - BALLONS POSTE Intéressante affiche recto-verso (33 x 46 cm) retraçant l’historique des ballons-poste construits et lancés pendant le siège de Paris par Eugène Godard.
Reference : 53C29
Au verso, publicité pour une ascension à Bordeaux le 12 novembre 1871, 3ème ascension du Gigantesque conduit par Eugène Godard. « La fête sera annoncée par des Bombes Aériennes ».
Acrylique sur toile de 1990, intitulée « L’écrit que tu peux voir ». (53,5 x 28 cm).
Placard imprimé à Foix, chez Louis Fontes, imprimeur du département de l’Ariège, « 1793, l’an second de la République Françoise ». Petites imperfections d’usage. (43,5 x 52,5 cm). Encadrement.
[Imprimerie Nationale du Louvre, 1792] léger manque en haut à droite (35 x 45 cm). Encadrement.
[Imprimerie J. R. Lottin, imprimeur de la Préfecture de Police, Cour de la Sainte-Chapelle, n° 1, division du Pont-Neuf, An XIV] 34ème bulletin. 9 décembre 1805. « L’empereur a reçu aujourd’hui M. le prince Repnin fait prisonnier à la bataille d’Austerlitz à la tête des chevaliers-gardes, dont il était le colonel. S.M. lui a dit qu’elle ne voulait pas priver l’empereur Alexandre d’aussi braves gens, et qu’il pouvait réunir tous les prisonniers de la garde impériale russe et retourner avec eux en Russie. S.M. a exprimé le regret que l’empereur de Russie eût voulu livrer bataille, et a dit que ce monarque, s’il l’avait cru la veille, aurait épargné le sang et l’honneur de son armée… ». 35ème bulletin. 10 décembre 1805. « L’armée russe s’est mise en marche le 17 frimaire sur trois colonnes, pour retourner en Russie. La première a pris le chemin de Cracovie et Therespol : la seconde, celui de Kaschau, Lemberg et Brody, et la troisième, celui de Cizrnau, Wotrell et Hussiatin. À la tête de la première, est parti l’empereur de Russie avec son frère le grand-duc Constantin. Indépendamment de l’artillerie de bataille, un parc entier de cent pièces de canon a été pris aux Russes avec tous leurs caissons. L’empereur est allé voir ce parc ; il a ordonné que toutes les pièces prises fussent transportées en France. Il est sans exemple que, dans une bataille, on ait pris cent cinquante a cent soixante pièces de canon, toutes ayant fait feu et servi dans l’action. Le chef d’escadron Chaloppin, aide-de-camp du général Bernadette, a été tué… ».
« Je prie votre altesse Sérénissime de porter à la connaissance de S. M. L’Empereur que l’armée de Tormazow qui avait pris une position derrière Horoderzna et Podubne, fut attaquée le 12 par celle que j’ai l’honneur de commander, battue et poursuivie le lendemain 13 jusqu’au de-là de Kobryn. L’ennemi essuya une perte de 3 000 hommes à peu-près tant tués que blessés. On lui a fait 500 prisonniers… ». [Imprimerie J. R. Lottin, imprimeur de la Préfecture de Police, rue de Nazareth, n°1] (42,5 x 54 cm). Encadrement.
Proclamation du comte Auguste de Bigarré, Lieutenant-général, commandant la 103ème Division Militaire. Au quartier-général à Rennes, le 11 mai 1815. « Avis aux habitants des campagnes des 4 Départements de la 13ème Division Militaire. Honnêtes et braves cultivateurs bretons ».
Le Préfet du département du Var, [Jean-François] Defermon, Baron de l’Empire, à ses administrés, habitants du Var. Draguignan 29 juin 1815. [Nommé préfet du Var le 22 mars 1815, il sera destitué le 10 juillet 1815]. « On a voulu vous tromper ; quelques-uns d’entre vous ont été trompés. Des émissaires partis d’Aix et de Marseille ont colportés des nouvelles qui paraissaient d’un grand intérêt, et ont répandu sur leur passage des bruits plus ou moins allarmans (sic). Ces nouvelles sont fausses. Ces bruits sont controuvés ; Mgr. Le Maréchal Brune, Gouverneur de la Provence m’en donne aujourd’hui l’assurance [….] Que la tranquilité se rétablisse dans les lieux où elle a été troublée… ».
Notice sur le tirage du Bœuf et sur un instrument employé dans les État de Rome et de Naples pour dompter cet animal. De la connaissance de l’âge des Bœufs ; par M. Lionet, Vétérinaire de l’arrondissement de Saumur Météorologie des mois d’avril, mai, juin et juillet 1829 ; par M. le Docteur Roubieu. État des Prix des Grains d’après les mercuriales de Montpellier, Béziers et Pézenas, pendant le mois de juillet 1829.