Daté du 13 novembre 1874 extrait du Tome VII de Documents & rapports de la Société Royale Paléontologique et Archéologique de l’arrondissement judiciaire de Charleroi fondée le 27 novembre 1863 (Hector Manceaux ; 1875). 151×227 mm. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
In-4, vélin, dos de basane brune orné de filets dorés, pièce de titre bordeaux, étiquette de bibliothèque en pied, tranches rouges (reliure de l’époque). 31 ff n. ch., 416 pages, 10 ff n. ch. / 37 ff n. ch., 423 pages, 29 ff n. ch., 3 planches dépliantes (207×166 mm). Importante revue médicale, relativement à l'histoire des vampires. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Leipzig, s.n., 1717-1719. Douze numéros reliés en 1 fort vol. in-8 (160×94 mm). 3 ff. n. ch., 1153 pages, 1 f. n. ch., 12 frontispices gravés. Veau brun, dos à quatre nerfs orné, caissons dorés, entre-nerf du titre vierge, tranches jaspées, douze petits signets en vélin collés (reliure de l’époque). La première gravure a été découpée et collée au recto d’un feuillet. Reliure restaurée ; le titre, au dos, est effacé. Bon exemplaire cependant. Peut-être la première représentation d'un vampire ? Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
4 pages numérotées 347-350. Texte sur deux colonnes. Numéro extrait d’une reliure, sans manque de papier à la charnière. Tranches rouges. 180×234 mm Contient un article sur le vampirisme. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
International News reporter John George Haigh, le vampire Londres, mars 1949 Impression argentique vintage sur papier brillant*, 250×205 mm, crayon, capion au verso John George Haigh, le vampire, menotté à un policier Horsham, mars 1949 Tirage argentique d’époque sur papier brillant, 255×215 mm, écriture dans les marges, crayon, cachet, légende au verso. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Reference : KHF-74
16 pages in-4, chiffré 17 à 33, d’une main non identifiée. Seconde moitié du XIXe. 253×191 mm. Une vingtaine de lignes par page, écrites dans le sens de la largeur. A la fin de la dernière page, un trait horizontal. Très rare et très intéressant manuscrit traitant notamment du vampirisme. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Paris, chez Guillaume Cavelier, La Veuve Pissot, Jean de Nully. Un volume relié en demi-basane, tranches rouges (reliure de l’époque). Ce volume couvre la période d’avril à juin 1732. Environ 830 p., 90×160 mm. Les 5 hors-textes requis, représentant des médailles ou des partitions musicales, sont présents (l’un de ceux du mois de mai, la partition, provient d’un autre exemplaire ; il est glissé entre deux pages). Quelques usures à la reliure (coins émoussés, avec manques de cuir, coiffes en partie absentes, dos craquelé…). Importantes taches d’encre aux p. 672-673 (livraison d’avril), quelques annotations anciennes p. 1115 (juin). Bon exemplaire malgré les défauts signalés. Nous joignons trois autres volumes complétant l'année 1732 (reliures similaires) La livraison de mai contient un célèbre article sur les vampires. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Deux numéros du Mercure Galant. Mars 1693. Paris, Chez G. de Luyne, T. Girard, Et Michel Brunet, 1693. Édition originale. Petit in-8 (139×85 mm). 340 pages, 2 ff. non chiffrés Une gravures et un feuillet de musique replié. Veau brun moucheté, dos à cinq nerfs orné, caissons et fleurons dorés, tranches dorées (reliure de l’époque). –May 1693. Paris, Chez G. de Luyne, T. Girard, Et Michel Brunet, 1693. Édition originale. Pet. in-8 (135×83 mm). 333 pages, 1 ff. n. ch. Un feuillet de musique gravé replié. Demi-veau brun, plats de veau brun, dos à cinq nerfs, tranches mouchetées (reliure de l’époque). La gravure représentant une médaille manque. Manque de cuir au dos et celui-ci est découpé près des charnières (nous fournirons des photos avant achat) ; restaurations, un coin émoussé. Premier volume : coiffes manquantes et petits manques de cuir au dos et aux mors (reliure usée). Chacun de ces deux numéros contient un article se rattachant à l'histoire des vampires. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
À La Haye. Chez Fred. Henri Scheurleer. Tome CXXXVIII ; 1755. In-12, basane, dos à nerfs, tranches rouges (reliure de l’époque). Traces de restaurations ; coiffes élimées ; les pièces de titre et de tomaison sont absentes mais on peut lire les caractères (gravés). Bon exemplaire. 712 pages et 4 feuillets de table (128×70 mm). La reliure couvre les mois de janvier à juin. Deux articles se rapportant aux vampires figurent dans cette reliure. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Reference : KHF-6
s.d. 1 feuillet imprimé au recto. À Lyon chez Joubert Md d’estampes Rue Merciere. 353×244 mm (228×213 mm pour l’illustration). Un très petit manque de papier dans un coin, quelques petits trous, une minuscule déchirure à la pliure. Le texte tient sur deux colonnes de part et d’autre de l’illustration. Celle-ci représente un animal à tête en partie humaine, avec des cornes, des pattes griffues, des ailes de dragon, deux queues et un corps avec des écailles. Le monstre dont traite ce canard a été capturé entre le Pérou et le Tucuman, puis emmené en Europe ; il pourrait représenter une caricature de Marie-Antoinette. Il existe une autre publication similaire à celle-ci, à la date de 1784. D’après le Dictionnaire des graveurs-éditeurs et marchands d’estampes à Lyon aux XVIIe et XVIIe siècles. Catalogue des pièces éditées (par Sylvie Martin de Vesvrotte, Marie-Félicie Perez, Henriette Pommier ; Presses Universitaires de Lyon ; 2002), p. 94, Joubert aurait exercé rue Mercière de 1791 à 1795. Le musée d’Epinal possède un exemplaire de cette gravure (Numéro d’inventaire : D 996.1.11703 B). Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Erfurt, 1732. 105×167 mm. page de titre double, 745 p., 4 ff. n. ch. Frontispices (un par livraison, sauf pour le mois de décembre : carte sur une double page*). Plusieurs erreurs de pagination, sans manque. Réunion des douze livraisons de l’année 1732. Reliure d’époque, demi-vélin, un peu usée, avec des brunissures importantes. Intérieur en bon état. Cette revue contient un article particulièrement intéressant relativement à l'histoire du vampire. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
4 pages (environ 370×540 mm). Numéro extrait d’une reliure. Quelques déchirures et petits manques restaurés (surtout sur la partie gauche), mais état correct. Texte sur cinq colonnes. On trouve aux pages 3-4 un très intéressant article de 27 lignes relatant une récente affaire de vampirisme. Il débute ainsi : « Dantzig (Allemagne), 7 janvier. – “Mes enfants, je vais mourir, je me meurs. Avant de m’enterrer, prenez soin de me couper la tête, ainsi que je l’ai fait à ma mère. C’est que nous sommes une famille de vampires, et, à moins qu’on ne prenne la précaution que je viens de vous dire, nous ne trouvons pas de repos dans la tombe, nous revenons […].” Ainsi parlait le baron de Gostowski, seigneur-propriétaire de Saboucz, près de Dantzig… » Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
London. Printed by C. Ackers, in St John’s-Street ; for T. Cox… 1737. Un volume broché, extrait d’une reliure, donnant la livraison du mois de mai. Le texte est sur deux colonnes. Le premier plat est celui de la livraison, le deuxième est constitué d’un papier ancien. (viii), 225-280. 145×224 mm. Manque de papier comblé au dernier feuillet, avec perte de quelques mots. Ce numéro contient un article concernant le vampirisme. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Un volume broché de 111 pages (96×153 mm). Les couleurs du brochage sont passées, le dos est insolé et fendillé, mais solide. Quelques rousseurs, sans gravité. Édition originale. Plusieurs poèmes de cet intéressant recueil baignent dans une atmosphère fantastique. C’est le cas notamment de "La croix abandonnée ou le Strigoï (Vampire)", qui aborde plus spécifiquement le thème du vampirisme. Dans "La vieille Kloantza et Kraiu-Nou ou la nouvelle lune", il est question de Baba Cloantza, une sorte de sorcière pouvant jouer le rôle de prophète, de guérisseuse, de démon… Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Lettre consacrée au projet du livre sur les vampires que Robert Ambelain publia en 1976. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Contes pour les enfants. Traduits du danois par V. Caralp. Illustrations à deux teintes par Derancourt (12 gravures en tout, sous serpentes : elles sont au complet). Paris, Belin-Leprieur et Morizot. Sans date (fin 1848). 329 pp. et 1 ff de table. In-8. Quelques frottements sans gravité à la reliure. Tranches dorées. Les deux gardes sont absentes, elles ont été retirées (photo). Petit manque en bas du feuillet de table et petit trou (sans manque, cette fois). Petits trous au feuillet qui précède le faux-titre. Bon état intérieur (celui-ci est globalement frais en dépit de pâles rousseurs éparses). Cette édition est l’originale française “des” contes d’Andersen (de ses premiers en tout cas puisque, lors de la parution de ce livre, l’auteur n’en avait écrit qu’une cinquantaine. Une centaine d’autres suivirent, le dernier en 1873. Cela étant, certains parmi ceux recueillis ici font partie des plus beaux. Plus précisément, le recueil contient "Le Sarrasin", "Les Cygnes Sauvages", "L’Ange", "Elise", "Le Petit Gardeur de Pourceaux", "La Malle Volante", "Le Jardin du Paradis", "La Pauvre Marchande d’Allumettes", "Les Souliers rouges", "Le Méchant Roi", "Le Rossignol de l’Empereur", "La Petite paire d’Amants", "Le Sapin", et "Le Petit Canard Vert"). Gumuchian 342. Une édition en langue française parut quelques mois plus tôt en Allemagne, en 1848 également, vers le mois de mai. On peut noter à ce sujet que la première édition établie à partir du danois et non pas d’une traduction est celle de Soldi, en 1856. La nôtre (comme toutes [?] celles antérieures à 1856) est traduite de textes en allemand. Pourtant, Andersen n'était pas complètement inconnu en France à l'époque. Par exemple, dès 1837, Xavier Marmier lui avait consacré un article dans la "Revue de Paris" et traduit à cette occasion le poème "L'enfant mourant", que l’on retrouve dans l’un de ses recueils, en 1842 ainsi qu'un autre texte. De même, « L’Improvisateur » avait été traduit en 1847. Voir notre site : https://livres-rares-imaginaires.com/
Bruxelles, Meline, Cans et compagnie. Cette reliure contient à la suite les livraisons de juillet et août 1848. On trouve dans la seconde la traduction par Thérèse Karr d’un conte d’Andersen : « L’Ange » (pages 112-114). Cette traduction est différente de celle parue quelques mois plus tard dans le recueil publié par Morizot (première publication en librairie, en France, de contes de l'auteur danois). Bien que les éditions belges de la « Revue de Paris » soient des contrefaçons, il arrive que certains textes ne figurent pas dans la version originale parisienne. Nous n’avons pas pu savoir si tel est le cas ou pas, ici. Hauteur des feuillets : 163 mm. Très joli exemplaire. Voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/
Paris, Pour Vincent Norment, et Jehanne bruneau, 1564. In-8 (173×111 mm). Troisième édition. Grande marque typographique sur la page de titre. ã8ẽ4 A-Y8 Z4 : 192 ff. foliotés (12)-1-180. Édition ornée d’une cinquantaine de gravures sur bois, remarquables (dimensions : 104×75 mm). Vélin souple, dos titré à l’encre (reliure de l’époque). Quelques notes manuscrites marginales et nombreuses marques de lecture à l’encre. Ex-libris du Docteur Lorraine. Dommage au papier et au vélin dans un coin inférieur (manque de papier sur environ 130 feuillets, allant assez vite en s’atténuant. Photos sur demande). Tache brune sur le plat supérieur. L’édition critique des Histoires prodigieuses (texte établi et introduit par Stephen Bamforth, annoté par Jean Céard ; Droz, 2010) recense et décrit 24 éditions : 1560, 1561, 1564 (la nôtre), 1566 (…), 1598 pour la dernière – nous en connaissons toutefois une autre à la date de 1569, chez Hierosme de Marnef. S. Bamforth indique que les éditions parues entre 1560 et 1566 constituent « un premier groupe, qui présente, dans les deux sens du terme, un air de famille : les imprimeurs / libraires concernés sont liés par des liens de parenté et de mariage, et les éditions elles-mêmes sont chacune la continuation de l’autre, le format et la foliotation étant les mêmes. Fait d’exception l’édition de 1560, la première, dont le format est in-quarto. Dans chacune de ces éditions, cependant, les 49 gravures restent celles de la première édition. » Ainsi, les gravures de la nôtre, identiques à celles de l’originale, mesurent-elles donc également 104×75 mm. Dès 1567 cette situation évolue : le privilège de 1560 est désormais éteint, et, signe positif du succès du texte en librairie, d’autres éditeurs vont tenter d’en tirer profit et d’autres auteurs, dont Tesserant et Belleforest, complèteront les histoires de Pierre Boaistuau avec les leurs, augmentant très considérablement le volume de l’ouvrage (p. 203-204). À trois exceptions près (1567, 1575 et 1576), les gravures seront fortement réduites, devenant environ quatre fois moins grandes (50×35mm ou 52×40). Dans ce cas, le format des livres est bien sûr nettement réduit lui aussi. Notre édition, comme toutes celles publiées avant 1567, est composée uniquement des quarante histoires de Boaistuau ; celles-ci concernent des monstres – certaines relèvent de la tératologie –, ou bien des faits réels ou fabuleux, ou encore des animaux réels ou mythiques…. Par exemple : Histoire prodigieuse d’un homme de nostre temps qui se lavoit la face et les mains de plomb fondu ; Prodiges d’un horrible monstre de nostre temps sur le discours duquel la question est décidée, si les diables peuvent engendrer et exercer les œuvres de nature ; Prodiges de quelques horribles tremblemens de terre, advenuz en diverses provinces, avec un prestige de Sathan, lequel par son astuce feit precipiter un chevalier romain en un gouffre… Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Naumbourg, chez G. Paetz, libraire-éditeur, 1863. 6 tomes en 2 volumes ; demi chagrin bleu, dos à nerfs, titre, auteur et tomaison dorés (reliure de l’époque ; couvertures non conservées). Tomes 1-5 : 160 p. chacun. Tome 6 : 134 p. et 5 ff. (catalogue de l’éditeur). Le roman se termine p. 32 ; à la suite : La Belle Wilhelmine, conte humoristique, d’Auguste Nitot et Marina, souvenirs de la vie d’artiste à Rome (Émile de Laveleye). 95×137 mm. Quelques rousseurs et frottements aux plats ; exemplaire agréable. Première édition en langue française du roman occulte A Strange Story, que l’auteur fit paraître pour la première fois d’août 1861 à mars 1862 dans la revue All the Year Round, dirigée par Charles Dickens. Elle fait partie de la collection « Bibliothèque choisie » de l’éditeur. Dans Épouvante et surnaturel en littérature, Lovecraft, tout en critiquant certains aspects de l’écriture de l’auteur, loue A Strange Story qu’il estime supérieur à Zanoni : « …l’ensemble possède un immense pouvoir d’évocation, suggère mille images provocantes, fourmille de descriptions, de tableaux mélodramatiques […] L’ouvrage recèle une des scènes les plus extravagantes et extraordinaires de la littérature fantastique. Le héros, poussé par un esprit diabolique qui a pris forme de lumière, se lève en pleine nuit et, tout en dormant, saisit une baguette magique égyptienne […] il [l’auteur] atteignait les plus cristallines essences de la peur. Peur s’élevant bien au-dessus des réalités terrestres et transcendant toute poésie… » (p. 58-60) La revue Le Voile d’Isis, qui publia à partir de 1920 la traduction de Jean Thuile, qualifia quant à elle Une étrange histoire de « plus belle œuvre magique écrite par un initié ». Cette édition, publiée au cours du premier semestre 1863, reprend la traduction qu’Amédée Pichot donna du 1er novembre 1861 au 1er octobre 1862 dans la Revue Britannique. Dans la mesure où Paetz publiait des contrefaçons (par exemple, Le Capitaine Fracasse, un peu avant l’originale, ou encore Laura, de George Sand) et qu’Amédée Pichot ne se préoccupait pas des droits des auteurs qu’il traduisait dans la Revue Britannique, on peut envisager qu’aucune de ces deux publications n’était autorisée. Nous n’avons trouvé aucune trace d’une autre édition en français de ce roman, pour le dix-neuvième siècle (seulement la traduction de quelques pages dans le numéro de septembre 1896 de L’Initiation). Il n’en figurait pas dans le catalogue des éditions Hachette à la date 1880 – celui-ci était pourtant riche de quinze titres de l’auteur, dont Zanoni, initialement publié chez un autre éditeur. Plus précisément, cette publication semble à la fois (très ?) rare et mal connue, voire ignorée. Pas d’exemplaire dans la vente Guaita, où figuraient pourtant Zanoni [une réédition], La Maison hantée et La race future. Absente également de Bibliotheca Esoterica, Loliée, Oberlé, Saunier (Les Fatidiques). La bibliographie de la sorcellerie d’Yve-Plessis liste Zanoni et La Maison hantée mais ne mentionne pas ce titre (pas plus que Caillet qui, pourtant, en signale sept autres). Pas d’exemplaire dans le Catalogue collectif de France. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Edition originale. Exemplaire exceptionnel dans la mesure où c’est le seul que nous connaissions avec un envoi. En l’occurrence : « A mon ami Gandais C. Berard ». (Augustin Gandais, le traducteur en 1835 du Don Quichotte romantique, ou voyage du docteur Syntaxe… ?) Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Traduction de l’anglais, par S. AD. DE LA MADELAINE. Paris, Chez Janet et Cotelle, 1811. In-8, cartonnage moderne Bradel, titre en long (Goy et Vilaine). 37 pages et 1 ff blanc. 201×123 mm. Petit manque de papier au dernier feuillet (blanc). Quelques rousseurs sur les trois premiers feuillets (surtout au faux-titre). Les prémices de la littérature vampirique et du fantastique. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Paris, De Bure , 1746 . Reliure basane (époque). xxxvi-500 pp et 2 ff (catalogue de l’éditeur). Edition originale de ce traité. En 1732, des cas de vampirisme se produisirent en Serbie. Ils furent très fortement médiatisés en Allemagne où ils donnèrent lieu à de nombreuses publications. Parallèlement, l’information fut relayée en France par des gazettes, la première fois en mars (Glaneur Hollandais), puis en mai (Mercure de France). Le sujet cessa ensuite d'être évoqué jusqu'à 1736, lorsque parut un article du Mercure historique. Cet article inspira peu après une célèbre analyse au philosophe Boyer d’Argens ; elle figure dans ses Lettres juives. Par la suite, quelques autres auteurs (très peu, en fait) livrèrent également leur point de vue, puis Calmet publia ce traité très documenté, auquel il avait commencé de travailler en 1741. On y trouve notamment des informations inédites, le bénédictin ayant fait appel à des correspondants à l’étranger. L’initiative surprit beaucoup dans la mesure où le vampirisme ne suscitait aucun débat en France. L’auteur, jugé crédule et même sénile, fut cruellement moqué, y compris par Voltaire, bien plus tard, en 1772. Pendant longtemps, cette étude et la communication de Boyer d’Argens furent les textes le plus souvent cités, pas seulement en France. La Dissertation du religieux connut trois rééditions augmentées (1749, 1751, 1759) et fut traduite à l’époque en allemand, anglais et italien. Coiffes élimées, coins émoussées, restaurations à la reliure (manques de cuir comblés, mors supérieur fendu en haut, restauré ; mors inférieur légèrement fendu). Intérieur bien conservé. Bon exemplaire. Voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/
Paris, Rue et Hôtel Serpente, 1783. Un volume in-12, reliure veau (époque), (lxiv), 326 p., 3 ff. n. ch. (privilège et errata). 93×167 mm. Tache marginale sur le frontispice et le titre. Bel exemplaire. Edition originale. Cet ouvrage aborde le sujet du vampirisme. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Paris, Bailly, 1770. Un volume in-12, reliure basane (époque), tranches marbrées. 476 p., 2 ff. n. ch. (privilège). Un trou restauré à la page de titre, avec perte d’une lettre, coiffes élimées, mors et dos frottés, coins émoussés. 99×161 mm. Edition originale. Contient des développements sur le vampire. Pour plus de détails, voir notre site https://livres-rares-imaginaires.com/ (chercher dans les catégories, ou bien utiliser le moteur de recherche interne du site. Nous ne donnons pas de lien direct en raison d’un problème technique)
Paris, Tournachon-Molin, 1825-1829. 14 tomes en 7 volumes. 2 ff., vi, xxviij pp., 246 pp.- 2 ff., 282 pp (erreurs de pagination).- 2 ff., 272 pp.- 2 ff., 288 pp.- 2 ff.- 250 pp. ,1 f.- 2 ff., 258 pp., 1 f.- 2 ff., 237 pp., 1 f.- 2 ff., XII pp., 278 pp.- 2 ff., 292 pp.- 2 ff., 299 pp.- 2 ff., 288 pp.- 2 ff., 292 pp.- 2 ff., 284 pp.- 2 ff., 346 pp. Edition originale en langue française. Reliures du XIXe siècle, tranches mouchetées. Cachet rouge aux titres. Des feuillets salis, ou avec des rousseurs importantes. Ceux-ci se rencontrent surtout dans les deux premiers volumes, plus particulièrement au tome 4. Cela étant, les pages, dans leur grande majorité, sont convenablement conservées, y compris pour les tomes 1-4 (rousseurs ou brunissures « normales »). A cet égard, les photos 8, 9 et 10 sont bien plus représentatives que les autres. Quelques déchirures à des feuillets (notamment celles, plus importantes, illustrées par les photos 3 et 4. Perte d'un chiffre de la pagination), une galerie de vers en haut des pages 279-292 du tome 14 (sans gravité : voir la photo 3). Bon exemplaire, plutôt satisfaisant malgré les défauts signalés. L'éditeur Brockhaus publia de 1822 à 1828 une traduction allemande des Mémoires de Casanova, commencées en 1789 et écrites en français. Le succès de cette édition - la première au monde - fut tel qu'elle fut piratée dès 1825 (notre édition). Cet ensemble publié par Tournachon et Molin, qui est donc une traduction d'une traduction, a le très grand mérite de donner la première édition française des Mémoires de Casanova (mais le défaut, cependant, d'être très négligé et de contenir des passages apocryphes). L'éditeur allemand, lésé, s'associa alors avec des éditeurs parisiens pour faire paraître une nouvelle édition en français, établie cette fois à partir du manuscrit original. Cette entreprise fut confiée aux soins d'un professeur de français : Jean Laforgue. Celui-ci prit également des libertés avec le texte, notamment en le purgeant de ses italianismes et en le censurant selon la morale de l'époque. Les quatre premiers tomes parurent entre 1826 et 1827 et les huit autres entre 1832 et 1838 (bien après la fin de la publication Tournachon-Molin, donc). Par la suite, les autres éditeurs se basèrent pour l'essentiel sur la version de Laforgue et il fallut attendre l'édition Brockhaus-Plon de 1960-1962 pour avoir le texte le plus proche du manuscrit. D'après Quérard, les premiers volumes de notre édition furent traduits par un certain Jung et les suivants par Aubert de Vitry, dont le nom n'apparaît qu'à partir du huitième tome.