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Reference : KHF-17

(1692)

‎MERCURE GALANT [Baguette]‎

‎MERCURE GALANT. Aoust (août) 1692. Paris, Chez Chez G. de Luyne, T. Girard, Et Michel Brunet, 1692. Édition originale. Pet. in-8 (145 x 84 mm). 334 p., 1 f.n.ch. 2 gravures, une médaille et un feuillet de musique replié. Veau brun moucheté, dos à cinq nerfs orné, caissons et fleurons dorés, tranches dorées (reliure de l’époque). Reliure usée, coiffes manquantes. Ce numéro contient aux p. 114-128 un article anonyme : Lettre touchant un prodige arrivé à Lion (datée du 31 juillet 1692). Il débute ainsi : « Vous aurez peut estre oüy parler d’un Prodige, qui fait grand bruit à Lyon. La lettre qui suit vous en apprendra les circonstances. Je ne change rien aux termes, afin que chacun fasse là-dessus les raisonnemens qu’il luy plaira… Le 5. de ce mois, un Artisan de cette Ville qui vendoit du vin pour un Bourgeois, ayant esté attiré dans sa cave par des gens qui feignoient de vouloir en acheter, y fut assassiné avec sa femme, qui y estoit descenduë pour luy éclairer. Après cet assassinat, on leur vola cinq cens francs dans la boutique qui leur servoit de Chambre. Un jeune homme de Dauphiné qui vendoit du vin dans le mesme quartier, épouvanté de ce double meurtre, et voyant que toutes les diligences que les Officiers de Justice avoient faites pour en découvrir les Auteurs, avoient esté inutiles, leur dit qu’il avoit un Voisin à la Campagne [Jacques Aymar] qui cherchant des eaux, et se servant d’une baguette pour les trouver, avoit découvert dans la cave d’un cabaret, par le moyen de cette mesme baguette, un corps enfermé dans un tonneau, et que cette premiere découverte l’ayant engagé à d’autres épreuves, il avoit reconnu que sa baguette remuoit sur le lieu où des Criminels avoient passé, avec la mesme agitation que sur les rameaux, et les écoulemens des fontaines, dont il cherchoit les sources […] On luy donna du premier bois qu’on trouva, et il commença à poser sa baguette dans le fonds de cette cave, où elle ne fit aucun mouvement que sur le lieu où l’Artisan avoit esté assassiné. On s’apperçût d’abord non-seulement d’une agitation extraordinaire de la Baguette, mais que cet homme pâlit et tomba en sueur, ce qui redoubla quand il s’avança jusqu’à la place où le meurtre de la Femme avoit esté fait. On le laissa suivre le mouvement de sa Baguette, qui le conduisit directement à la boutique où les Assassins avoient fait le vol des cinq cens francs, et de là jusqu’à la porte du Pont du Rhône. Elle estoit fermée parce qu’on n’avoit voulu faire cette épreuve que la nuit, ce qui fut cause que l’on attendit jusqu’au lendemain qu’elle fut ouverte. Le paysan trouva que les Criminels avoient passé le pont, que pour n’entrer pas dans le Fauxbourg ils avoient évité les Isles qui sont le long de cette Riviere, et qu’ils estoient néanmoins entrez dans la maison d’un Jardinier. Il suivit leur piste jusqu’à une lieuë de Lyon, toûjours sur le bord du Rhône […] » Cette lettre est peut-être la première occurrence dans une publication de cette fameuse affaire mise au jour un mois plus tôt, où des assassins furent découverts grâce à la baguette divinatoire. Le cas d’Aymar ne se distinguait guère des quantités de relations de prodiges qui fleurissaient à l’époque dans les gazettes mais, à la différence des autres, il fit l’objet d’un débat intense lancé par cet article. Le Mercure Galant y consacra plus de 260 pages entre 1692 et 1693. Plusieurs grandes figures de l’époque s’affrontèrent : Malebranche, partisan de l’intervention diabolique, Leibniz, opposé à ce dernier, Pierre Le Brun, l’abbé de Vallemont, Claude-François Ménestrier… Mais ni les clercs, ni les savants ne furent capables d’argumenter de façon décisive et la solution vint d’une initiative du prince de Condé, qui soumit tout simplement le charlatan à quelques tests. Par exemple de l’or fut caché dans un parc, et ce dernier ne le trouva pas. Penaud, Aymar avoua qu’il n’avait cherché qu’à gagner sa vie. « Leibniz fut bien obligé de reconnaître qu’un aristocrate, aussi curieux que sceptique, avait fait plus pour la République des Lettres que la publication de centaines de pages bavardes et souvent obsolètes. » (Stanis Perez) Source : Perez, Stanis. La République des Lettres menée à la baguette ? L’affaire Jacques Aymar, Dix-septième siècle, vol. 226, no. 1, 2005, p. 145-154. S. Perez ajoute, citant R. Ariew : « Malgré tout, n’oublions pas que Leibniz croyait aux licornes et prétendait avoir vu un chien capable de prononcer quelques mots. » Cette anecdote se rattache aux croyances en les forces de la nature, qui seront peu après mises à contribution pour expliquer le vampirisme. Bien d’autres phénomènes étaient expliqués ainsi, notamment le saignement d’un corps quand le meurtrier se trouve à proximité, comme l’illustrent par exemple les canards intitulés Histoire horrible et espoventable d’un enfant, lequel apres avoir meurtry et estranglé son pere, en fin le pendit (c. 1574) et Histoire admirable arrivée en la personne d’un Chirurgien, qui fut condamné par justice il y a environ quatre mois, comme homicide de soy-mesme (1649). Rappelons enfin que c’est justement dans un article traitant de la baguette que l’on trouve la première mention française des vampires polonais (Mercure Galant, mars 1693). Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/mercure-galant-aoust-0892/)‎


Librairie Ancienne Liri - Gif sur Yvette

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EUR230.00 (€230.00 )

Reference : KHF-6

‎Monstre amphibie trouvé dans le Perou [canard]‎

‎s.d. 1 feuillet imprimé au recto. À Lyon chez Joubert Md d’estampes Rue Merciere. 353×244 mm (228×213 mm pour l’illustration). Un très petit manque de papier dans un coin, quelques petits trous, une minuscule déchirure à la pliure. Le texte tient sur deux colonnes de part et d’autre de l’illustration. Celle-ci représente un animal à tête en partie humaine, avec des cornes, des pattes griffues, des ailes de dragon, deux queues et un corps avec des écailles. Le monstre dont traite ce canard a été capturé entre le Pérou et le Tucuman, puis emmené en Europe ; il pourrait représenter une caricature de Marie-Antoinette. Il existe une autre publication similaire à celle-ci, à la date de 1784. D’après le Dictionnaire des graveurs-éditeurs et marchands d’estampes à Lyon aux XVIIe et XVIIe siècles. Catalogue des pièces éditées (par Sylvie Martin de Vesvrotte, Marie-Félicie Perez, Henriette Pommier ; Presses Universitaires de Lyon ; 2002), p. 94, Joubert aurait exercé rue Mercière de 1791 à 1795. Le musée d’Epinal possède un exemplaire de cette gravure (Numéro d’inventaire : D 996.1.11703 B). Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/monstre-amphibie-trouve-dans-le-perou/)‎


Monstre amphibie trouvé dans le Perou [canard].
Librairie Ancienne Liri - Gif sur Yvette

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EUR880.00 (€880.00 )

‎BAUM (Franck)‎

Reference : KHF-13

(1931)

‎Le Magicien d’Ohz‎

‎Denoël et Steele (1931). Un volume en cartonnage d’éditeur crème. 249 p. et 2 ff. Illustrations dans le texte. 125×193 mm. Édition originale française. Cartonnage un peu sali avec quelques accrocs aux coiffes et mors, et deux coins émoussés. Edition originale française de The Wonderful Wizard of Oz (1900), premier titre de la série des Oz imaginée par Lyman Frank Baum (1856-1919). On la voit rarement. C’est de ce livre que fut tiré en 1939 le célèbre film avec Judy Garland. Baum publia quatorze titres jusqu’à 1920 ; d’autres écrivains poursuivront l’aventure jusqu’en 1963, avec vingt-six nouveaux volumes. Il existe également un nombre important de publications autour du pays d’Oz. Cette première édition française, traduite par Marcelle Gauwin, contient trente-cinq illustrations dans le texte, en noir et blanc, inspirées de celles de l’originale américaine (W. W. Denslow). Elle constitue le quatrième titre de la Bibliothèque Merveilleuse, qui fut inaugurée avec Alice au pays des merveilles. Cette collection destinée aux enfants de six à douze ans, née dès le début de l’association de Robert Denoël et Bernard Steele (1930), en connut neuf entre 1931 et 1933, dont Le petit roi d’Ohz en 1932, c’est-à-dire The Marvelous land of Oz, deuxième tome de la série, paru en 1904. Ce titre et Le Magicien sont les seuls de la série à avoir été traduits dans la Bibliothèque Merveilleuse. Deux autres publications étaient annoncées pour 1934, mais elles ne parurent jamais. Notre exemplaire comporte une étiquette de prix scolaire collée sur le premier contreplat, ainsi qu’un bandeau de papier [froissé, avec une déchirure] indiquant le nom du récipiendaire, André Dufour (Canton de Genève, année scolaire 1932-1933, école primaire du Grütli). Le catalogue de l’éditeur est joint (quatre feuillets repliés). Quatre pages sont consacrées à la Bibliothèque Merveilleuse dans laquelle, outre Alice au pays des merveilles, étaient déjà parus La traversée du miroir et La fée réglisse, de Thackeray. On y lit en particulier : « Les volumes de la “Bibliothèque Merveilleuse” sont imprimés au format in-8° écu, en un caractère Bodoni, choisi pour sa parfaite lisibilité. Ils comportent tous 256 pages et de nombreuses illustrations dans le texte. Le papier, un vélin bouffant amélioré, est d’une solidité parfaite. D’ailleurs, un cartonnage, joliment décoré, et renforcé intérieurement d’une mousseline, assure la conservation de ces charmants volumes. » Des photographies des quatre premiers titres figurent. Nous avions consulté il y a quelques années le site Thyssens.com, créé par Henri Thyssens, consacré à l’éditeur Robert Denöel. De mémoire, l’existence d’une jaquette était évoquée, mais la formulation n’était pas très claire. Peut-être était-il plutôt question de la couverture cartonnée ? Aujourd’hui, le site présente des problèmes techniques et Henri Thyssens est décédé. L’information que nous mentionnons n’est plus accessible. En tout cas, le catalogue dont nous avons reproduit un extrait ne confirme pas l’existence de cette jaquette, pas plus que les publicités d’époque, dans la presse. Nous n’avons pas d’autres informations et nous n’avons jamais eu l’occasion de voir un ouvrage de cette collection avec une jaquette. Pour plus de détails : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/baum-franck-le-magicien-dohz/)‎


Librairie Ancienne Liri - Gif sur Yvette

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EUR400.00 (€400.00 )

‎BOAISTUAU, Pierre‎

Reference : KHF-15

(1564)

‎Histoires prodigieuses, extraictes de plusieurs fameux autheurs, Grecs & Latins, sacrez & prophanes : mises en nostre langue par P. Boaistuau, surnommé Launay. natif de Bretaigne : avec les pourtraicts & figures‎

‎Paris, Pour Vincent Norment, et Jehanne bruneau, 1564. In-8 (173×111 mm). Troisième édition. Grande marque typographique sur la page de titre. ã8ẽ4 A-Y8 Z4 : 192 ff. foliotés (12)-1-180. Édition ornée d’une cinquantaine de gravures sur bois, remarquables (dimensions : 104×75 mm). Vélin souple, dos titré à l’encre (reliure de l’époque). Quelques notes manuscrites marginales et nombreuses marques de lecture à l’encre. Ex-libris du Docteur Lorraine. Dommage au papier et au vélin dans un coin inférieur (manque de papier sur environ 130 feuillets, allant assez vite en s’atténuant. Photos sur demande). Tache brune sur le plat supérieur. L’édition critique des Histoires prodigieuses (texte établi et introduit par Stephen Bamforth, annoté par Jean Céard ; Droz, 2010) recense et décrit 24 éditions : 1560, 1561, 1564 (la nôtre), 1566 (…), 1598 pour la dernière – nous en connaissons toutefois une autre à la date de 1569, chez Hierosme de Marnef. S. Bamforth indique que les éditions parues entre 1560 et 1566 constituent « un premier groupe, qui présente, dans les deux sens du terme, un air de famille : les imprimeurs / libraires concernés sont liés par des liens de parenté et de mariage, et les éditions elles-mêmes sont chacune la continuation de l’autre, le format et la foliotation étant les mêmes. Fait d’exception l’édition de 1560, la première, dont le format est in-quarto. Dans chacune de ces éditions, cependant, les 49 gravures restent celles de la première édition. » Ainsi, les gravures de la nôtre, identiques à celles de l’originale, mesurent-elles donc également 104×75 mm. Dès 1567 cette situation évolue : le privilège de 1560 est désormais éteint, et, signe positif du succès du texte en librairie, d’autres éditeurs vont tenter d’en tirer profit et d’autres auteurs, dont Tesserant et Belleforest, complèteront les histoires de Pierre Boaistuau avec les leurs, augmentant très considérablement le volume de l’ouvrage (p. 203-204). À trois exceptions près (1567, 1575 et 1576), les gravures seront fortement réduites, devenant environ quatre fois moins grandes (50×35mm ou 52×40). Dans ce cas, le format des livres est bien sûr nettement réduit lui aussi. Notre édition, comme toutes celles publiées avant 1567, est composée uniquement des quarante histoires de Boaistuau ; celles-ci concernent des monstres – certaines relèvent de la tératologie –, ou bien des faits réels ou fabuleux, ou encore des animaux réels ou mythiques…. Par exemple : Histoire prodigieuse d’un homme de nostre temps qui se lavoit la face et les mains de plomb fondu ; Prodiges d’un horrible monstre de nostre temps sur le discours duquel la question est décidée, si les diables peuvent engendrer et exercer les œuvres de nature ; Prodiges de quelques horribles tremblemens de terre, advenuz en diverses provinces, avec un prestige de Sathan, lequel par son astuce feit precipiter un chevalier romain en un gouffre… Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/boaistuau-histoires-prodigieuses-1564/)‎


Librairie Ancienne Liri - Gif sur Yvette

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EUR1,300.00 (€1,300.00 )

‎BOYER D’ARGENS (Jean-Baptiste)‎

Reference : KHF-18

(1736)

‎Lettres juives, ou correspondance philosophique historique et critique, Entre un Juif Voyageur à Paris & ses correspondants en divers endroits. [Tome cinquième seul]‎

‎Tome cinquième (lettres CXXI à CL). Édition originale. À La Haye, Chez Pierre Paupie, 1737. Un volume seul (sur six), dont la reliure n’a pas été achevée : les plats et le dos ne sont pas recouverts. 8 ff. n. ch., 240 pages (170×104 mm). Édition originale de ce tome. Ce volume contient la fameuse lettre juive consacrée au vampirisme ; inspirée par un article d’octobre 1736 paru dans le Mercure historique, elle fut publiée la même année, ou bien peut-être en 1737. Cette lettre systématiquement citée par les vampirologues, rédigée après la retombée de la vague d’intérêt suscitée par les événements serbes de 1732, fait partie des rares imprimés d’époque en français se consacrant entièrement et sérieusement au vampirisme. Elle inspira en 1737 un article dans une revue anglaise et connut une traduction allemande en 1748, illustrée par le poème Der Vampir, d’Heinrich August Ossenfelder, que l’on considère quant à lui comme la première œuvre littéraire sur le thème. « Au dix-huitième siècle le raisonnement logique s’oppose fréquemment aux croyances, qu’elles soient populaires ou religieuses. Les philosophes déclarent une guerre sans merci à la crédulité, à la superstition et au fanatisme », comme en témoignent les vives réactions suscitées par plusieurs affaires de possessions diaboliques, guérisons miraculeuses et transes collectives. « Leur esprit critique ébranle l’édifice religieux en s’attaquant à la fois aux gens de l’Église et aux enseignements des livres saints. En même temps, au siècle des Lumières, la crise du christianisme est déjà bien amorcée en Occident et la place des croyances religieuses se réduit comme une peau de chagrin au fur et à mesure que les découvertes scientifiques s’accumulent. […] C’est à cette époque précise que les récits sur les vampires serbes fournissent un autre exemple de corps prodigieux. L’occasion est trop belle pour que médecins et philosophes la laissent passer. Ils en profiteront pour arracher aux clercs le monopole du jugement sur les faits surnaturels. […] Ce sera leur façon à eux de contrer le discours désuet des théologiens qui s’obstinent à rechercher dans tout fait inexplicable les signes d’une éventuelle intervention d’agents divins ou diaboliques. » (Daniela Soloviova-Horville : « Les Vampires du Folklore Slave a la Littérature Occidentale ») Ainsi, le marquis d’Argens, dont le combat contre la superstition fut un engagement majeur, fut, avec cette 125e lettre [la 137e dans les éditions ultérieures], le premier philosophe français à émettre un jugement sur les vampires. Il reproduit intégralement l’article du Mercure historique et politique (1736) et expose ses idées. On lit par exemple, au sujet de l’incorruptibilité des cadavres de vampires : « L’expérience nous apprend, qu’il est de certains Terrains qui sont propres à conserver les corps dans toute leur Fraicheur […] Quant à l’Accroissement des Ongles, des Cheveux, et de la Barbe, on l’apperçoit très souvent dans plusieurs Cadavres. Tandis qu’il reste encore beaucoup d’Humidité dans les corps, il n’y a rien de surprenant, que, pendant quelque Tems, on voie quelque Augmentation dans des parties qui n’exigent point les Esprits vitaux. » « Voilà, mon cher Isaac, ce qu’on peut dire […] ou les Corps de ces Vampires sortent de leurs Tombeaux pour venir sucer, ou ils n’en sortent pas. S’ils sortent, ils doivent être visibles. Or, l’on ne les voit point ; car quand ceux qui s’en plaignent appellent au Secours, on ne découvre rien. Il faut donc, qu’ils ne sortent pas. » Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/boyer-dargens/)‎


Librairie Ancienne Liri - Gif sur Yvette

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EUR150.00 (€150.00 )

‎BULWER-LYTTON (Edward George)‎

Reference : KHF-10

(1863)

‎Une Étrange Histoire‎

‎Naumbourg, chez G. Paetz, libraire-éditeur, 1863. 6 tomes en 2 volumes ; demi chagrin bleu, dos à nerfs, titre, auteur et tomaison dorés (reliure de l’époque ; couvertures non conservées). Tomes 1-5 : 160 p. chacun. Tome 6 : 134 p. et 5 ff. (catalogue de l’éditeur). Le roman se termine p. 32 ; à la suite : La Belle Wilhelmine, conte humoristique, d’Auguste Nitot et Marina, souvenirs de la vie d’artiste à Rome (Émile de Laveleye). 95×137 mm. Quelques rousseurs et frottements aux plats ; exemplaire agréable. Première édition en langue française du roman occulte A Strange Story, que l’auteur fit paraître pour la première fois d’août 1861 à mars 1862 dans la revue All the Year Round, dirigée par Charles Dickens. Elle fait partie de la collection « Bibliothèque choisie » de l’éditeur. Dans Épouvante et surnaturel en littérature, Lovecraft, tout en critiquant certains aspects de l’écriture de l’auteur, loue A Strange Story qu’il estime supérieur à Zanoni : « …l’ensemble possède un immense pouvoir d’évocation, suggère mille images provocantes, fourmille de descriptions, de tableaux mélodramatiques […] L’ouvrage recèle une des scènes les plus extravagantes et extraordinaires de la littérature fantastique. Le héros, poussé par un esprit diabolique qui a pris forme de lumière, se lève en pleine nuit et, tout en dormant, saisit une baguette magique égyptienne […] il [l’auteur] atteignait les plus cristallines essences de la peur. Peur s’élevant bien au-dessus des réalités terrestres et transcendant toute poésie… » (p. 58-60) La revue Le Voile d’Isis, qui publia à partir de 1920 la traduction de Jean Thuile, qualifia quant à elle Une étrange histoire de « plus belle œuvre magique écrite par un initié ». Cette édition, publiée au cours du premier semestre 1863, reprend la traduction qu’Amédée Pichot donna du 1er novembre 1861 au 1er octobre 1862 dans la Revue Britannique. Dans la mesure où Paetz publiait des contrefaçons (par exemple, Le Capitaine Fracasse, un peu avant l’originale, ou encore Laura, de George Sand) et qu’Amédée Pichot ne se préoccupait pas des droits des auteurs qu’il traduisait dans la Revue Britannique, on peut envisager qu’aucune de ces deux publications n’était autorisée. Nous n’avons trouvé aucune trace d’une autre édition en français de ce roman, pour le dix-neuvième siècle (seulement la traduction de quelques pages dans le numéro de septembre 1896 de L’Initiation). Il n’en figurait pas dans le catalogue des éditions Hachette à la date 1880 – celui-ci était pourtant riche de quinze titres de l’auteur, dont Zanoni, initialement publié chez un autre éditeur. Plus précisément, cette publication semble à la fois (très ?) rare et mal connue, voire ignorée. Pas d’exemplaire dans la vente Guaita, où figuraient pourtant Zanoni [une réédition], La Maison hantée et La race future. Absente également de Bibliotheca Esoterica, Loliée, Oberlé, Saunier (Les Fatidiques). La bibliographie de la sorcellerie d’Yve-Plessis liste Zanoni et La Maison hantée mais ne mentionne pas ce titre (pas plus que Caillet qui, pourtant, en signale sept autres). Pas d’exemplaire dans le Catalogue collectif de France. Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/bulwer-lytton-une-etrange-histoire/)‎


Librairie Ancienne Liri - Gif sur Yvette

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EUR800.00 (€800.00 )

‎BULWER-LYTTON (Edward George)‎

Reference : KHF-19

(1842)

‎Zanoni‎

‎Paris, Dumont, 1842. 2 tomes en 2 volumes in-8. Demi-basane brune, filets dorés, pièces de titre et de tomaison noires (reliure de l’époque). Fleurons à froid au dos. 356 et 338 p. 128×200 mm. Légers défauts aux reliures (petits manques de papier, coins et mors frottés – l’un est fendu sur quelques centimètres). Mouillure en bas des feuillets des deux volumes atteignant les deux dernières lignes dans le second volume. En dehors de ce défaut, l’intérieur est très bien conservé et l’exemplaire est globalement plutôt plaisant. Ex-libris Saur. Rare édition originale française de ce roman rosicrucien mettant en scène deux immortels. L’originale anglaise est également parue en 1842. « Dans le chaos gigantesque régnant autour d’eux, les éléments luttaient, s’enflammaient, se confondaient. L’air et le feu, les ténèbres et la lumière se combattaient, la vapeur et le nuage se transformaient en montagnes, et le souffle de vie se mouvait tel qu’une splendeur profonde sur le tout. Tandis que la rêveuse regardait, frémissait, elle vit que les deux fantômes humains n’étaient pas seuls. Des formes monstrueuses que ce désordre engendrait, la première race colossale de reptiles, qui rampe sur les premières couches solidifiées d’un monde en travail pour arriver à la vie, se traînait, se pliait dans la matière boueuse… » (tome 2, p.173) Lovecraft consacre un long passage de son essai intitulé "Épouvante et surnaturel en littérature" à Bulwer-Lytton auquel il ne manque pas, toutefois, de faire certains reproches. « Le roman Zanoni contient des éléments semblables [à ceux de The Haunted and the Haunters] mais plus élaborés, construits d’une façon plus subtile. L’œuvre nous conduit dans les immenses espaces de l’inconnu, si proches de notre propre monde, et gardés par une horrible “habitante de la Grande Porte” ; cette habitante hante et poursuit tous ceux qui ont essayé d’entrer dans son domaine […] ». La version française de ce roman qui a pu inspirer un peu Villiers de l’Isle-Adam pour Isis (et George Sand pour Consuelo) est due à Melle A. de Sobry, traductrice des précédentes œuvres de l’auteur et d’autres romans anglais. Il existe au moins deux contrefaçons belges à la même date. Elles sont rares, mais il est sans doute plus difficile de trouver l’originale que l’une d’elles. Par ailleurs, une nouvelle traduction parut chez Hachette en 1858 ; elle fut rééditée au moins trois fois au cours des décennies suivantes. Rappelons enfin que William Godwin, le père de Mary Shelley, avait déjà abordé le thème de la vie éternelle en 1799 dans Saint-Léon, un roman teinté de rosicrucianisme (l'originale française est en vente sur notre site : https://livres-rares-imaginaires.com/godwin-saint-leon/). Notre édition est absente du catalogue Guaita (celle qui y figure est plus tardive).Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/bulwer-lytton-zanoni/)‎


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EUR900.00 (€900.00 )

‎Calmet Augustin‎

Reference : KHF-23

(1746)

‎Dissertations sur les apparitions des Anges, des Demons et des Esprits et sur les revenans et vampires de Hongrie, de Boheme, de Moravie et de Silesie‎

‎Paris, De Bure , 1746 . Reliure basane (époque). xxxvi-500 pp et 2 ff (catalogue de l’éditeur). Edition originale de ce traité. En 1732, des cas de vampirisme se produisirent en Serbie. Ils furent très fortement médiatisés en Allemagne où ils donnèrent lieu à de nombreuses publications. Parallèlement, l’information fut relayée en France par des gazettes, la première fois en mars (Glaneur Hollandais), puis en mai (Mercure de France). Le sujet cessa ensuite d'être évoqué jusqu'à 1736, lorsque parut un article du Mercure historique. Cet article inspira peu après une célèbre analyse au philosophe Boyer d’Argens ; elle figure dans ses Lettres juives. Par la suite, quelques autres auteurs (très peu, en fait) livrèrent également leur point de vue, puis Calmet publia ce traité très documenté, auquel il avait commencé de travailler en 1741. On y trouve notamment des informations inédites, le bénédictin ayant fait appel à des correspondants à l’étranger. L’initiative surprit beaucoup dans la mesure où le vampirisme ne suscitait aucun débat en France. L’auteur, jugé crédule et même sénile, fut cruellement moqué, y compris par Voltaire, bien plus tard, en 1772. Pendant longtemps, cette étude et la communication de Boyer d’Argens furent les textes le plus souvent cités, pas seulement en France. La Dissertation du religieux connut trois rééditions augmentées (1749, 1751, 1759) et fut traduite à l’époque en allemand, anglais et italien. Coiffes élimées, coins émoussées, restaurations à la reliure (manques de cuir comblés, mors supérieur fendu en haut, restauré ; mors inférieur légèrement fendu). Intérieur bien conservé. Bon exemplaire. Nous proposons d'autres livres sur les vampires sur Livrerare, et sur notre site personnel : https://livres-rares-imaginaires.com/‎


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EUR1,300.00 (€1,300.00 )

‎Collin de Plancy (Jacques)‎

Reference : KHF-2

(1820)

‎Histoire des vampires et des spectres malfaisans avec un examen du vampirisme‎

‎Histoire des vampires et des spectres malfaisans avec un examen du vampirisme. Paris, Masson, 1820. Un volume broché in-8 à toutes marges, couverture rose, étiquette imprimée au dos (HISTOIRE DES VAMPIRES). Faux-titre, titre, frontispice gravé en taille-douce par Berthe, (viij), 288 pages (le catalogue du libraire fait partie de la collation). 106×179 mm. Étiquette ex-libris : Bibliothèque A. Dureau 1853. Peu de rousseurs ; l’exemplaire est en état très satisfaisant, il est agréable (quelques défauts sans gravité : frontispice un peu sali, brochage en partie décoloré, petits manques au dos – celui-ci est très légèrement gauchi – et au faux-titre…). Le frontispice, remonté, provient d’un autre exemplaire sans mention d’édition ; il est aux dimensions de l’ouvrage. Édition originale. Ouvrage très difficile à trouver dans cette condition d’origine, broché, avec en outre une étiquette imprimée au dos, complet du frontispice et sans mention d’édition : pour une grande majorité des exemplaires que nous avons vus (par ailleurs très loin d’être courants, assez nettement plus rares par exemple qu’Infernaliana), la gravure manque, ou bien une mention de deuxième ou de troisième édition figure au titre (quand il n’y pas les deux défauts). Cette édition se présente également avec une couverture imprimée (lot 103, vente Binoche et Giquello du 19 novembre 2021). Paru à la fin de l’année 1820, ce livre structuré en trois parties (Des vampires anciens, Vampires plus récens, Examen du vampirisme), elles-mêmes divisées en chapitres, et bénéficiant de pages introductives de l’auteur, est une sorte de traité ou de synthèse sur le vampirisme. À la fin se trouvent dix-neuf pages consacrées à la critique d’ouvrages sur « les vampires, les spectres, les loups-garoux etc etc », nouvellement parus. Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/collin-de-plancy-histoire-des-vampires/)‎


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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎DE SORR (Angelo)‎

Reference : KHF-5

(1852)

‎Le Vampire. Roman fantaisiste‎

‎Paris, Adolphe Delahays, 1852. Demi-chagrin violine, dos à nerfs orné (reliure de l’époque). Faux-titre, titre, 361 pages ; 1 ff. (table). 108×170 mm. Bon exemplaire, plutôt plaisant. Reliure un peu manipulée, quelques salissures ou rousseurs, des cahiers très légèrement déboîtés, coupes frottées. Manque de papier sans gravité en marge de trois feuillets, dos très légèrement gauchi. Édition originale, particulièrement rare. On pouvait lire dans La Gazette de France du 4 décembre 1852 : « Je n’ai pas l’honneur de connaître M. de Sorr ; mais, si j’en juge par son livre, ce doit être un très jeune homme d’une très belle et très large intelligence, d’une très riche imagination surtout. Son plan est largement et nettement conçu, […] sa mise en scène est souvent habile et toujours vraisemblable… » (article signé J.-M. Tiengou) De Sorr (1822-1881), Sclafer de son vrai nom, est connu en particulier en tant que fondateur de la Librairie Sartorius, éditeur des Scènes de la vie orientale de Nerval. Absent de tous les catalogues spécialisés que nous connaissons (Oberlé, Loliée, Henner, Saunier [Les Fatidiques]). Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/de-sorr-le-vampire/) ‎


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EUR600.00 (€600.00 )

‎Féval (Paul)‎

Reference : KHF-22

(1868)

‎La Vampire (précédée de Bouche de fer)‎

‎Deux tomes reliés ensemble en demi-basane bleue (époque). Frottements à la reliure, dos très légèrement gauchi, quelques feuillets déboités. Rousseurs plus ou moins prononcées, présentes surtout pour le premier titre. Paris, Dentu, 1863 pour «Bouche de fer» (deuxième édition). Paris, Arnauld de Vresse, s. d. (1868 ?) pour «La vampire», qui est le deuxième des trois romans que Féval consacra au thème. Ce récit fait partie des «Drames de la mort», qui se composent de deux titres : celui-ci et «La Chambre des amours», qui ne figure pas dans notre reliure. Les deux sont pour ainsi dire indépendants. Ils sont d'ailleurs initialement parus à plusieurs mois d'intervalle (1865) et lorsque «La vampire» reparaîtra en 1891, l’éditeur ne fera pas référence au titre général (contrairement aux premières éditions, dont la nôtre). Voir à ce sujet la bibliographie de notre site internet. Par ailleurs, cette édition de Vresse est selon nous une remise en vente de celle parue en 1866 à la Librairie Centrale : d’une part les collations sont identiques, d’autre part il arriva semble-t-il à A. de Vresse de commercialiser les invendus d’autres éditeurs. De plus, la revue «Le Monde invisible» annonce dans son premier numéro (1867, page 355) que la Librairie centrale liquide les exemplaires restants de ce roman. Enfin, nous avons comparé une page de notre premier volume à celle, correspondante, de cette édition, sans relever de différence et les deux ont même en commun un petit accident typographique. Quoi qu’il en soit, notre édition est la quatrième. Elle est rare, moins cependant que les trois premières. Aucun exemplaire de l’une ou l’autre des quatre ne figure dans les catalogues Loliée, Oberlé, Henner et Saunier (Les Fatidiques) ; Oberlé proposait celle de 1891. Rappelons que les rares romans du dix-neuvième siècle consacrés au thème du vampire ont été écrits par des auteurs de littérature populaire. Jean-Pierre Galvan note que celui-ci «peut se lire à plusieurs niveaux : celui […] de la simple intrigue criminelle et passionnelle, ou celui du récit fantastique dans lequel la comtesse et Szandor sont réellement des vampires. Féval ne tranche pas et donne à lire deux histoires. Un troisième niveau de lecture, plus allégorique, illustre le thème cher à l’auteur de la déchéance liée à l’amour de l’argent» («Paul Féval. Parcours d'une oeuvre», éd. Encrage Les Belles Lettres, 2000, page 136). Nous proposons d'autres livres sur les vampires sur Livrerare, et sur notre espace notre site personnel : https://livres-rares-imaginaires.com/ ANNONCE : nous cherchons l'originale des "Compagnons du trésor", de Féval, en reliures uniformes anciennes (deux tomes, Dentu, 1872 : "L'Aventure de Vincent Carpentier" et "L'Histoire d'Irène") et celle de "La bande Cadet" (1875).‎


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‎Féval (Paul)‎

Reference : KHF-21

(1862)

‎Le Chevalier Ténèbre‎

‎Paris, Dentu, 1862. 309 p., 1 ff. (table) ; le catalogue de l’éditeur figure à la suite (4 ff.) Edition originale du premier roman que Paul Féval consacra au thème du vampire. L’exemplaire est malheureusement en très mauvais état (reliure fortement abimée, mouillure persistante). Cela étant, cette originale est vraiment très rare. Nous proposons d'autres livres sur les vampires sur Livrerare, et sur notre espace notre site personnel : https://livres-rares-imaginaires.com/ ANNONCE : nous cherchons l'originale des "Compagnons du trésor", de Féval, en reliures uniformes anciennes (deux tomes, Dentu, 1872 : "L'Aventure de Vincent Carpentier" et "L'Histoire d'Irène") et "L'Histoire d'Irène") et celle de "La bande Cadet" (1875).‎


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‎GOETHE (J. W. v.)‎

Reference : KHF-20

(1823)

‎Des hommes célèbres de France au dix-huitième siècle, et de l’état de la Littérature et des Arts à la même époque ; par M. Goëthe : Traduit de l’allemand par MM. De Saur et de Saint-Géniés ; et suivi de notes des traducteurs, destinées à développer et à compléter sur plusieurs points importants les idées de l’auteur.‎

‎Paris, Renouard, 1823. Reliure demi chagrin du XIXe siècle. 298 p., 1 ff. n. ch. (Errata). Quelques rousseurs, surtout aux premiers et derniers feuillets, une tache p. 91-92, deux manques marginaux de papiers, p. 162 et 227. 198×125 mm. Édition originale française. Dans l’une des notes mentionnées ci-dessus, figure, en prose, la deuxième traduction de La Fiancée de Corinthe (pages 253-256). Elle est précédée et suivie de commentaires. Très proche d’un récit ancien de Phlégon de Tralles, ce beau et célèbre poème vampirique a cela de remarquable qu’il fixe l’image de la morte vivante au XIXe siècle. Pour la première fois, en effet, la créature se voit attribuer une énergie sexuelle immense et le pouvoir d’ensorceler sa victime grâce à sa beauté – autant de caractéristiques qui n’existent pas dans les descriptions rapportées dans les récits de vampirisme. Dans De l’Allemagne (1810), madame de Staël, se montrant consciente que ce « tableau, où l’amour fait alliance avec la tombe, où la beauté même ne semble qu’une apparition effrayante » s’accorderait difficilement au goût français, avait pris soin de tempérer son enthousiasme par des commentaires prudents. Moins enthousiastes, De Saur et de Saint-Géniés affirment que : « […] jamais ce genre ne prendra parmi nous : en France on est trop moqueur et trop raisonneur. Ce n’est pas que les fantômes et les lutins n’aient trouvé dans notre littérature des protecteurs illustres ; mais jusqu’à présent ils n’ont point réussi à réhabiliter ces vieilles puissances détrônées par le ridicule. […] Les récits de sortilèges et d’apparitions qu’on écoute encore dans quelques villes d’Allemagne en gardant son sérieux et même en frémissant, ne sont pour nous que des sujets de raillerie. […] La muse française, que le vrai seul inspire, n’en marche pas moins l’égale de ses sœurs, et n’a point à se plaindre de son partage. » Pour plus de détails : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/goethe-j-w-v-des-hommes-celebres/)‎


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EUR150.00 (€150.00 )

‎KLINGER (Maximilian)‎

Reference : KHF-16

(1825)

‎Les aventures de Faust et sa descente aux enfers [l'exemplaire de Paul Eluard]‎

‎Les aventures de Faust et sa descente aux enfers, par MM. De Saur et De Saint-Geniès. Orné de jolies figures. Paris, Arthus Bertrand, 1824 pour le premier tome, 1825 pour les autres. 3 tomes en 3 volumes in-12, demi-basane brune, dos lisse orné, tranches mouchetées (reliures de l’époque). Faux-titre, titre, (x), 257, 1 ff (catalogue), puis 309 et 259 p. 3 frontispices et portrait de Faust. 158×92 mm. Erreur de pagination sans manque au troisième tome : la page 192 est suivie de celle numérotée 197, comme toujours. Page 39 du Tome I, déchirure restaurée, p. 39. Page 182 du Tome III, taches d’encre ; dernier feuillet, déchirure avec manque restaurée. Mors restaurés. Au tome 1, la préface est remontée ; elle provient d’un autre exemplaire mais la taille des feuillets est adaptée au livre. Le titre du premier volume est différent des autres : il y figure en plus : premier inventeur de l’imprimerie. Le tome 3 est pourvu d’un titre et d’un faux-titre de premier tome, mais à la date 1825. Marge supérieure des feuillets courte. Très belle provenance pour un tel titre puisque cet exemplaire porte l’ex-libris de Paul Eluard (Après moi le sommeil). Cette édition livre une nouvelle traduction du Faust de Klinger, par Saur et Saint Geniès, qui s’attribuent la paternité du livre. La préface propose un historique du thème de Faust dans laquelle est faite la confusion fréquente entre le Faust-Buch et l’adaptation de Widmann. Les trois gravures sont directement inspirées de celles d’une édition allemande ; c’était également le cas pour l’originale française de 1798. Habituellement les trois tomes des exemplaires de cette édition sont à la date 1825, et les intitulés des titres sont identiques : Les aventures de Faust et sa descente aux enfers. Nous avons vu un autre exemplaire n’ayant subi aucune modification, possédant exactement les mêmes caractéristiques que celui-ci (tome 1 à la date 1824 avec « premier inventeur de l’imprimerie », tome « premier » au lieu de « troisième »), sans préface. Il apparaît donc que, sans doute, une partie de l’édition est constituée d’exemplaires sans préface avec ces (seules) différences. La raison de l’existence de ces deux états pourrait relever de difficultés matérielles traitées de façon très pragmatique lors de l’impression de l’ensemble de l’édition. En effet une note à la fin du tome 1 se réfère à cette préface, donc son absence induit une incohérence. Cet exemplaire est quoi qu’il en soit complet et il en aurait été pour ainsi dire de même sans l’ajout mentionné dans la description. Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/klinger-les-aventures-de-faust-et-sa-descente-aux-enfers-par-mm-de-saur/)‎


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EUR1,300.00 (€1,300.00 )

‎Ray (Jean)‎

Reference : KHF-4

(1925)

‎Les contes du whisky‎

‎Bruxelles, La Renaissance du Livre, 12 Place du Petit Sablon ; 1925, in-12. Reliure à la bradel, papier fantaisie (Goy et Vilaine). 217 pages ; feuillet blanc. Premier plat de la couverture et dos conservés (petits manques, taches sur le plat, une lettre en partie effacée). 120×191 mm. Un des 20 exemplaires sur Lafuma pur fil, seul grand papier après 5 Japon et 6 vergé d’Arches (celui-ci, un des 5 hors commerce). Envoi autographe signé : « à mon cher camarade Adolphe Herckenrath en cordial et affectueux hommage » Nous joignons deux lettres de Madeleine De Sloovere, la dernière compagne de Jean Ray, au couple Stragliati (enveloppe ; bi-feuillet ; texte sur deux pages ; 153×200 mm). Jolie reliure, exemplaire plaisant. Édition originale. Peut-être le premier livre de l’auteur de Malpertuis, alors âgé de trente-huit ans, puisque l’ouvrage intitulé Terre d’aventures, mentionné comme déjà paru, semble demeurer introuvable. Le dédicataire, A. Herckenrath, était un poète, dramaturge, éditeur et libraire flamand, auquel Jean Ray offrit au moins deux autres de ses livres, chacun tiré sur grand papier, dont, une vingtaine d’années après celui-ci, Les derniers contes de Canterbury. Ce recueil de vingt-sept contes propose en particulier, aux pages 152-167, une histoire de (vrai) vampire : Le Gardien du cimetière. Cette nouvelle saisissante, apparemment inspirée par Das Grabmal auf dem Père Lachaise (Mon séjour au Père Lachaise), de Karl Hans Strobl (1913) avait d’abord paru dans les numéros des 3-4-5 août 1920 du Journal de Gand. Le 30 novembre 1919, la revue gantoise Ciné, dont l’auteur était depuis peu rédacteur en chef, avait livré le début du texte (environ un quart) mais il semble que l’on ne connaisse aucun numéro de ce périodique postérieur à cette date. Le Gardien du cimetière fait partie, tout comme Seaton’s Aunt de Walter de la Mare, des quelques histoires de vampires parues dans le premier quart du XXe siècle en Europe, devenues des classiques (Jean Marigny). Jean Ray abordera de nouveau le sujet dans Le vampire aux yeux rouges et Le vampire qui chante, mais il choisira cette fois le procédé du surnaturel expliqué. La première lettre est datée du 17 novembre 1966, deux ans après le décès de l’auteur. « Je regrette et même c’est douloureux de penser que durant toute sa vie ses œuvres sont restées là endormies et qu’à la fin de sa vie la gloire est venue hélas ! trop tard pour lui il n’a plus su en profiter. Ce qui me console c’est qu’il a su avant de nous quitter et comme je le connaissais il en était tout heureux. Nous avons, Jean et moi, souvent parlé de vous, que nous vous devons tout car c’est vous cher Monsieur Roland, qui l’a déniché il y a 20 ans et que vous avez fait beaucoup pour lui. Je ne l’oublierai jamais. […] » Dans la seconde lettre (7 octobre 1973), elle écrit : « Comme vous pouvez le constater, les livres de mon regretté Jean continuent à être bien lus et j’en suis contente malheureusement toujours triste l’idée qu’il n’a jamais eu l’occasion d’en profiter lui même. Je pense si souvent au bon moment que nous étions ensemble 1- il vivait encore et 2- vous deux et nous deux étions encore beaucoup plus jeunes. » Au dos de ces deux enveloppes, cette adresse : « 8, rue sans nom, 9000 Gand ». Roland Stragliati (1909-1999), était entre autres un grand spécialiste de la littérature fantastique, qu’il a beaucoup contribué à promouvoir ; il a par exemple publié avec Jacques Goimard la remarquable et très importante Grande Anthologie du Fantastique entre 1977 et 1981, et participé à d’autres anthologies, ainsi qu’à la revue Fiction etc. Plus de détails, photos sur https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/les-contes-du-whisky/)‎


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EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎[Sade (Donatien, Alphonse, François)]‎

Reference : KHF-9

(1817)

‎Pauline et Belval, Ou les victimes d’un AMOUR CRIMINEL ; Anecdote parisienne, du dix-neuvième siècle, avec Romances et figures ; Par R**, d’après les corrections faites par l’Auteur d’Aline et Valcour‎

‎Paris, Chambon, 1817 [deuxième ou bien troisième édition]. 2 tomes en 2 volumes. Demi-vélin à coins, tranches rouges (reliure de l’époque). (xij), 268, 2 ff, 270 p. , 2 frontispices. 169×101 mm Restauration au haut du dos du deuxième volume, plats usés, vélin sali, coupes frottées, quelques défauts à l’intérieur (quelques manques de papier en marge, particulièrement p. v du premier tome. Un petit trou au dernier ff. de texte de ce tome avec perte de trois ou quatre lettres, quelques taches, une déchirure sans manque au ff. 269-270…). Plusieurs feuillets d’une réédition de Mémoires d’un vieillard de vingt-cinq ans, de Louis-Julien de Rochemond, ont été ajoutés à la fin du second tome, postérieurement à la reliure. Exemplaire un peu modeste, mais très convenable. Il semble que l’on ne sache pas si Sade a affirmé ou démenti avoir joué un rôle dans l’écriture de ce livre. À sa lecture, certains passages, des thèmes, des idées, des formulations peuvent raisonnablement rappeler son style et on a l’impression qu’il a possiblement pu intervenir dans l’écriture. On remarque aussi la présence d’une Madame Clairville, alors qu’une Madame de Clairwil figure dans Juliette (1801). Il est brièvement question également d’une fête de l’amitié, or c’est le titre de l’une de ses pièces de théâtre. De même, on retrouve le nom Belval ainsi que celui de Florival – qui est lui aussi un personnage de Pauline et Belval – dans une même autre pièce de Sade : L’Union des arts, ou les ruses de l’amour. La notice de l’exemplaire de Pierre Leroy, de la dernière édition, décrit dans Sade, un athée en amour, précise : « (…) La présente édition dont la pagination est la même que la précédente affiche au contraire la paternité de Sade. Cette paternité est acceptée par Guillaume Apollinaire qui intègre le roman dans sa bibliographie des œuvres de Sade, elle est limitée à la préface par Gilbert Lely et Jean-Jacques Pauvert qui l’introduit dans les Œuvres complètes. Mais selon Annie Le Brun, la préface diffère trop profondément de la brillante analyse du roman noir dans l’Idée sur les romans pour être attribuée à Sade. Le dossier mérite d’être examiné et mieux pris en compte le jeu ironique sur les lieux communs rousseauistes (l’Elysée, la petite vérole, le fétichisme des vêtements) » (p 277). Un exemplaire de la dernière édition dans la collection Pierre Leroy (supra). Aucun chez les autres grands collectionneurs. Loliée 536 (la dernière édition, également). Lot 1184 de la vente Arenberg du 14 décembre 2019 (la dernière édition). N° 412 de la vente du 12 septembre 2019 de Sarl Est Enchères (celle de 1817). Un exemplaire « s.l., s.n., 1812 » ( ?), vendu en 1986 (cédérom Artprice). Joint : le numéro 208, du 29 juillet 1817, de la Gazette de France (4 p.) Extrait d’une reliure ; déchirure sans manque au pli. 217×340 mm. Ce numéro contient un très long résumé du roman (240 lignes réparties en deux colonnes en bas des quatre pages du journal). Le critique reproduit le titre du livre qu’il vient de résumer, mais pas la mention « Par R**, d’après les corrections faites par l’Auteur d’Aline et Valcour », et précise que l’on prétend que le fond est véritable. Il formule le souhait « que la vente et le succès de ces deux volumes puisse être utile aux héritiers de l’infortuné Belval. » Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/pauline-et-belval-1817/)‎


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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎Sade (Donatien, Alphonse, François)‎

Reference : KHF-8

(1799)

‎Valmor et Lydia ou voyage autour du monde de deux amans qui se cherchoient‎

‎Paris, Pigoreau, Leroux, an VII (1799). 3 tomes en un vol. in-12, demi-maroquin à grain long aubergine, dos lisse orné de roulettes dorées, tranches mouchetées bleu (reliure vers 1820-30). Tome III, mouillures marginales assez discrètes. Infimes frottements. Dos un peu insolé. 2 ff., 193 p., 1 ff. ; 2ff., 188 p., 2 ff. ; 2 ff., 192 p., 1 ff. 168×103 mm. 3 frontispices. Agréable exemplaire ; belles marges. Contrefaçon d’une partie d’Aline et Valcour à laquelle se réfère la phrase de Sade, souvent citée, que l’on trouve dans une note d’Idée sur les romans : « Il est donc aussi essentiel pour nous, dans ce moment-ci, que pour ceux qui achètent des romans, de prévenir que l’ouvrage qui se vend chez Pigoreau, et Leroux sous le titre de Valmor et Lydia, et chez Cérioux et Moutardier, sous celui d’Alzonde et Koradin, ne sont absolument que la même chose, et tous les deux littéralement pillés phrase pour phrase de l’épisode de Sainville et Léonore, formant à peu près trois volumes de mon roman d’Aline et Valcourt ». (sic) Très rare : aucun exemplaire dans les catalogues de grandes collections (Nordmann, Leonhardt, Leroy et Jean Bonna notamment). Vente Arenberg du 12/12/2020 (lot 1513, les trois volumes reliés séparément dans la seconde moitié du XIXe siècle). Absent de Pia, qui décrit un exemplaire d’Alzonde et Koradin. L’exemplaire de Sade, un athée en amour est incomplet d’une gravure. C’est celui de la bibliothèque du château d’Oron, les titres portent la date 1788 (sic) et non pas An VII. Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/valmor-et-lydia/)‎


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EUR4,300.00 (€4,300.00 )

‎SPIESS (Christian Heinrich)‎

Reference : KHF-11

(1795)

‎Le Petit Pierre, ou aventures de Rodolphe de Westerbourg‎

‎Traduit de l’Allemand. A Paris chez Leprieur, Libraire. 1795. Quatre parties en deux volumes. Deux vol. in-18, demi-basane veinée, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre ocre, plats de vélin de réemploi, tranches mouchetées rouge (reliure de l’époque). 173, 178, 187, 187 p., 4 frontispices (115×71 et 113x71mm). Ex-libris Gueneau-Aumont. Dos légèrement gauchis, quelques feuillets légèrement déboîtés, petit accroc au bas du premier volume et mors fendu au même endroit (trou de ver de l’autre côté, sur le contreplat et le feuillet de garde), petit manque de papier près de la charnière des deux derniers feuillets du premier volume. L’intérieur des volumes est bien conservé ; exemplaire très satisfaisant. Édition originale française. Très rare. Le Petit Pierre, paru en 1793, a très certainement inspiré Le Moine. Alice Killen estime à ce sujet que Lewis l’a « pillé », et donne parmi d’autres exemples « le même pacte avec Satan » chez les deux écrivains. Oscillant entre féérie et surnaturel, ce roman se distingue pourtant profondément de la littérature gothique. C’est un livre original, un peu méconnu, s’inscrivant dans la genèse du genre fantastique et n’ayant absolument rien à envier, loin s’en faut, à nombre de titres très réputés. Il existe une autre traduction parue très peu de temps après la nôtre : elle porte le titre Petrillon ou le petit bonhomme Pierre, est datée de 1796 et comporte à la fin du deuxième tome cette note du traducteur (anonyme, comme ici) : « Au moment que cette traduction achevée dès le mois de février 1795 sortoit de la presse, nous avons reçu par la voie de Leipsick une autre traduction française de Pétrillon [celle que nous proposons]… Jalousie de métier à part, nous doutons que M. Spiess soit tenté d’avouer cet ouvrage : cependant malgré ses inexactitudes et la foiblesse du style, la traduction dont nous parlons a eu un grand succès en France… » L’auteur de cette deuxième traduction avait fait paraître auparavant l’originale française des Gnomes ou les esprits des montagnes. Une troisième traduction due à Henri de Latouche fut publiée en 1820, à une époque où l’on rééditait des romans d’Anne Radcliffe et Le Moine de Lewis et que des livres tels que Les Ombres sanglantes de J. P. R. Cuisin et, surtout, le Melmoth de l’Irlandais Maturin étaient proposés au public. C’est à l’occasion d’un article sur cette nouvelle traduction que Nodier inventa l’expression « école frénétique ». Absent de tous les catalogues spécialisés que nous connaissons (Oberlé, Loliée, Henner, Saunier [Les Fatidiques]). Killen, page 52. Pour plus de détails : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/spiess-le-petit-pierre-eo/)‎


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EUR3,700.00 (€3,700.00 )

‎Stoker Brahm (Bram)‎

Reference : KHF-3

(1920)

‎Dracula l'homme de la nuit‎

‎Paris, l'Edition française illustrée. Edition originale française (sans mention de mille). Le premier plat de la couverture est conservé. Ouvrage relié à l'époque en demi-percaline verte (c'est le cas le moins courant : ce titre se trouve généralement broché). Exemplaire très plaisant. Coins légèrement émoussés. Un compte-rendu rapide du livre, extrait du numéro du 26 juin 1920 du journal Comoedia, est inséré dans l’ouvrage : « …Et si vous aimez les émotions fortes et les romans qui vous font sourire, tout en vous forçant à les dévorer jusqu’à la dernière page… Lisez Dracula… Vous perdrez peut-être votre temps ; mais vous ne le regretterez pas. » Absent des catalogues Oberlé, Loliée, Henner, Saunier (Les Fatidiques). Plus de détails sur https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/dracula-eo-ordinaire-2/)‎


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EUR850.00 (€850.00 )

‎TELESFORO DI COSENZA‎

Reference : KHF-7

(1565)

‎Livre merveilleux, contenant en bref la Fleur et substance de plusieurs traittez, tant des Propheties & revelations, qu’anciennes Croniques, faisant mention de tous les faictz de l’Église universelle, comme des scismes, discords & tribulations advenir en l’Église de Rome, & d’un temps auquel on ostera & tollira aux gens d’Église & Clergé leurs biens temporelz, tellement qu’on ne leur laissera, que leur vivre & habit necessaire… Reveu & corigé par messieurs de la faculté de Theologie de Paris, l’An 1565. Paris, Pour Thibault Bessault‎

‎1565. In-8 (163×101 mm). Marque typographique à l’éléphant sur la page de titre. A-F8 : 48 ff.n.ch. Bradel pleine percaline crème (reliure du XIXe). Première édition parisienne avec la date sur le titre (elle n’est décrite que par Renouard II, p. 297). Exemplaire agréable, comportant des notes manuscrites marginales du XVIème siècle et de nombreux passages soulignés à l’époque. Petites taches d’encre sur le titre. Reliure légèrement brunie. « Le Livre Merveilleux, qui n’est pas une traduction du célèbre Mirabilis Liber (Paris 1522) est le plus ancien recueil de prophéties en langue française que l’on connaisse. Sa grande rareté en a fait un livre à peu près inconnu. Ces prophéties qui se rapportent à notre époque actuelle, annoncent la venue du roi d’Aquilon qui s’appellera Frédéric, troisième empereur, jusqu’au temps d’un Pape qui sera nommé Pasteur Angélique et de Charles roi de France, empereur futur après le troisième Frédéric ci-dessus nommé […] D’après cet ouvrage, on attendait une nouvelle monarchie à partir de l’an 1584. Or l’avènement des Bourbons avec l’accession au trône de Henri IV en 1589 semble justifier cette sorte de comput astrologique fort singulier. Un détail qui a son prix pour ceux qui s’occupent de l’avenir : les prophéties de cet ouvrage, vu leur date, sont absolument intègres et n’ont subi aucune altération intéressée dixit Caillet 5723 (qui donne une édition de Lyon 1572 et une de Paris Renault 1565). Renouard dit que la traduction est attribuable à Guillaume Postel, selon F. Secret., Guillaume Postel et les courants prophétiques de la Renaissance, dans Studi francesi 1957 p. 389. Thibault Bessault exerça de 1563 à 1565. Il succéda à sa belle-mère Barbe Regnault, veuve d’André Berthelin. Il demeura rue St. Jacques à l’adresse et enseigne de l’éléphant de sa belle-mère. On ne connait que 8 ouvrages à son nom seul. Barbier II, 1332 (qui ne connaît qu’une édition de 1588) indique que ce livre est la traduction d’un manuscrit latin conservé à la Bibliothèque de Lyon, rédigé en 1386 par un ermite pour le duc de Gênes. Dans notre édition la 1ère page dit : Epistre de Frère Teolofre hermite, à homme de très grand magnificence Anthoine, noble Duc de Gennes… – Brunet III, 1129 signale l’autre édition de Bessault 1565 en 54 ff. (celle augmentée de 2 prophéties), et diverses autres éditions de Paris 1569, 1588. – Graesse 239 recopie Brunet. Renouard ne cite que 2 exemplaires de cette édition, au British Museum et à Ste. Geneviève. » (extrait d’une notice de la Librairie du Manoir de Pron). En dehors des éditions précédentes, USTC décrit celles de 1543 (Nicolas Buffet), puis de 1565 (3 éditions : Rouen, s.n., Antoine Houic et enfin Guillaume Guillard et Thomas Belot), 1566 (Thibault Bessault ; 54 ff.), 1568, 1571, 1587, 1589. L’exemplaire de Daniel Ruzo, grand collectionneur des éditions de Nostradamus dont la collection fut dispersée le 23 avril 2007 à New-York, correspond à l’édition Bessault 1565, augmentée ; il apparaît, ainsi qu’un autre daté de 1574, dans RBH. Bechtel, N° 215 (édition de 1574). Enfin, malgré la mention « Revu et corrigé par messieurs de la faculté de Théologie de Paris, l’an 1565, soit que cette affirmation fût supposée, soit qu’on en eût fait un examen trop léger avant de l’approuver, on le trouva digne de censure, et la faculté déclara que ce livre contenait en beaucoup d’endroits plusieurs propositions ridicules, fausses, erronées, scandaleuses, et quelques une hérétiques, favorables aux hérétiques de ce temps et ne tendant qu’à exciter la division entre l’ordre hiérarchique et l’état civil. Mais on ne spécifia pas les propositions condamnables, et le livre fut seulement supprimé. » (p 212 in Histoire ecclésiastique pour servir de continuation à celle de Monsieur l’Abbé Fleury. Tome vingt-troisième. Depuis l’an 1562 jusqu’à l’an 1574. Nouvelle édition corrigée… À Caen, 1761). Pour plus de détails : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/telesforo-di-cosenza-livre-merveilleux/)‎


Librairie Ancienne Liri - Gif sur Yvette

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‎VAN SWIETEN, Gerard‎

Reference : KHF-1

(1787)

‎Considerazione intorno alla pretesa magia postuma per servire alla storia de’ Vampiri‎

‎Napoli, Presso Giuseppe Maria Porcelli, 1787. In-8 (194×105 mm). 32 pages Vélin souple, dos muet (reliure du début du XXe). Vélin légèrement défraîchi. Troisième édition italienne de ce rapport sur les vampires. Pour plus de détails et des photos : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/van-swieten-1787/)‎


Librairie Ancienne Liri - Gif sur Yvette

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‎WALPOLE (Horace)‎

Reference : KHF-12

(1798)

‎Le Château d’Otrante. Histoire Gothique [exemplaire d'André Breton]‎

‎Paris, Chez Rochette, An VI-1798. 2 parties en 1 volume in-12, demi-basane fauve, dos lisse orné de simples filets doré, tranches rouges, pièce de titre rouge (reliure de l’époque). Feuillets A4, A5, A6, déchirure marginale restaurée. Quelques taches et rousseurs, mouillure sur le premier tiers du volume touchant le feuillet du frontispice sans atteinte à la gravure. Elle s’atténue assez rapidement et est peu pénalisante. Charnières fendues, premier plat fragilisé. Restaurations au dos ; petits manques de cuir. Pagination continue, frontispice, 192 p. (164×99 mm). La troisième édition de la traduction de Marc Eidous Provenance exceptionnelle puisqu’il s’agit de l’exemplaire d’André Breton, avec son ex-libris au tamanoir gravé par Salvador Dali et le cachet visible à la lampe Wood, apposé lors de la vente de 2003. A l’inverse de l’originale française parue en 1767 chez Prault et de sa réédition de 1774, cette troisième édition de la traduction de Marc Eidous est illustrée. Elle est particulièrement rare, probablement plus en tout cas que la première ; elle manquait par exemple à tous les catalogues spécialisés (Loliée, Oberlé, Henner, Saunier [Les Fatidiques]). Selon le catalogue général de la BNF, la deuxième, dont nous n’avons jamais vu d’exemplaire dans le commerce, est une nouvelle émission de l’originale. Ces trois éditions et celle de 1797 (Isabelle et Théodore, également illustrée) sont les seules au XVIIIe siècle. Pour plus de détails : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/walpole-horace-le-chateau-dotrante/)‎


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