(Une incroyable "photo d'époque" des merveilles du Château de Versailles et de la vie de la Cour avant la Révolution, dans un rarissime exemplaire conservé dans sa brochure imprimée de l'époque) "ALMANACH DE VERSAILLES, ANNEE 1786 CONTENANT LA DESCRIPTION DU CHATEAU, DU PARC, DES JARDINS & DE LA VILLE DE VERSAILLES ; DU GRAND ET PETIT TRIANON & DE LA MENAGERIE ; LA MAISON DU ROI...". s.d. (1786), Versailles, Blaizot - Paris, Langlois, Deschamps, Froullé, Vve Valade. 1 volume in-16° (122x68 mm) (dimensions pages 122x68 mm) 380 pp. (y compris titre et avertissement), (2) ff. (A-Q12) Brochure bleu-grise imprimée de l'époque. Edition Originale pour l'année 1786, rare. Exemplaire tel que paru, dans sa brochure bleu-grise imprimée d'origine. Manque la couverture supérieure (identique à celle inférieure, conservée). Petits manques de papier en queue du dos et sur le mors de la couverture inférieure. Page du titre avec petits manques marginaux de papier et avec deux infimes atteintes à l'encadrement gravé. Quelques pages écornées et rares petites rousseurs, mais bel exemplaire, très rare en cette condition. Les exemplaires de l'Almanach de Versailles, publiés seulement de 1773 jusqu'à 1791, sont rares. Encore plus rares dans leur brochure d'origine. L'Almanach contient une briève histoire du château de Versailles (à partir du Rendez-vous de chasse de Louis XIII, quand "On était bien loin de prévoir alors ce qu'il devait être un jour" et quand "Louis XIV qui cherchait à créer des choses extraordinaires & à vaincre la nature, le trouva convenable à remplir ses vues"), un guide et une déscription de ses magnifiques salles, chambres et galerie, des principales peintures et oeuvres d'art, avec leurs mesures et leur précis emplacement, du parc, des bousquets et des statues, avec les noms des scuplteurs. Il nous renseigne aussi sur les travaux en cours (suppréssion et création de nouveaux bousquets avec déplacement des groupes de marbre, replantations, travaux dans les bassins d'eaux, reconstruction de la charpente au Trianon, etc.). Sur le Petit Trianon on apprend que "Ce petit Palais, situé à une des extrêmités du Parc du grand Trianon appartient à la Reine...", que "les jardins qui sont délicieux, ont été plantés en 1776. On les distingue en Jardin Français & Jardin Anglais...". Le Jardin Anglais "est terminé par un petit Hameau charmant, que sa Majesté vient d'y faire construire sur les dessins de M. Mique". Toute la Maison du Roi, de la Reine et des membres de la famille royale y est décrite, avec les charges et les offices, par semestre ou par quartier, et les noms des titulaires, à partir des personnages les plus importants jusqu'aux plus humbles garçons de service. On trouve enfin de précieuses informations sur la ville de Versailles qui "eft éclairée par quatre cent lanternes, réverberes : dix-huit Fontaines publiques fourniffent de l'eau aux Habitans", ses monuments, les bureaux de l'administration royale, les quartiers, les nomes des rues, les paroisses, les marchands et les marchés, les horaires des courriers et les postes de chevaux, etc. (LCPCVOY-0026) (230,00 €)
(Une incroyable "photo d'époque" des merveilles du Château de Versailles et de la vie de la Cour avant la Révolution, dans un rarissime exemplaire conservé dans sa brochure imprimée de l'époque) (www.cepays-ci.com)
(L' exemplaire de Louise-Marie-Thérèse d'Artois, fille de la Duchesse de Berry dans sa reliure en maroquin rouge du temps à ses armes) "ALMANACH ROYAL, ANNEE M.DCC.LXXXV...". 1785, Paris, D'Houry. 1 vol. in-8° (204x130 mm) (dimensions pages 198x120 mm) 684 pp. Reliure de l'époque en maroquin vieux rouge ornée d'une magnifique plaque de Dubuisson. Armoiries en losange au centre des plats. Dos à cinq nerfs avec fleurs de lys et titre dorés. Coupes ornées et tranches dorées. Gardes de tabis bleu. Rares et infimes rousseurs. Très bel exemplaire. Spectaculaire reliure ornée d'une plaque de Dubuisson: elle est décrite sous le n° 184k du Catalogue Rahir (Livres dans de riches reliures, Paris, 1910) et sous le n° 10 du Classement de Christian Galantaris. Provenance: Exemplaire aux armes dorées de la Princesse Louise-Marie-Thérèse d'Artois (1819-1864), fille du Duc et de la Duchesse de Berry. Ex libris armorié Bibliothèque du Château de Rosamel. (LCPCALM-0001) (4.500,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
(L' exemplaire de Louise-Marie-Thérèse d'Artois, fille de la Duchesse de Berry dans sa reliure en maroquin rouge du temps à ses armes) (www.cepays-ci.com)
(Une très rare Bible parisienne de poche du XVI siècle, sortie des presses de Simon de Colines, l'Alde Manuce de France, conservée dans sa reliure du XVII siècle) BIBLE (VIEUX TESTAMENT). "CONTENTA. LIBRI REGUM IIII LIBRI PARALIPOMENON II LIBRI ESDRAE IIII LIBER TOBIAE LIBER IUDITH LIBER ESTHER LIBER IOB". 1540, Parisiis, S. Colinaei. 1 fort volume in-16° (117x72 mm) (dimensions pages 113x69 mm) 583 ff. (dont titre et préface), (1) f. b. (a-z8, &8, aa-zz8, &&8, aaa-zzz8, &&&8, aaaa8) Reliure en veau havane du XVII siècle. Double encadrement de filets dorés sur les plats et sur le dos. Titre en lettres dorées sur le dos. Tranches dorées. Feuillets de garde en papier blanc. Jolie édition imprimée pour la première fois en 1526 et ensuite en 1529 et 1534. Quelques frottements et des rayures sur le premier plat, des usures en tête et en queue du dos, un coin émoussé, mais bel et séduisant exemplaire frais, dans une reliure en veau du XVII siècle. Rare édition de poche du Vieux Testament sortie des presses de Simon de Colines (1480-1546), imprimeur et graveur de caractères, en activité de 1520 à 1546. Il succède au libraire-imprimeur Henri Estienne dont il épouse la veuve. Entre 1520 et 1531 il grave une vingtaine de polices de lettres romaines et italiques directement inspirées par les caractères d'Alde Manuce. Ses polices commencent ainsi à remplacer les fontes d'ancien style que les imprimeurs parisiens continuaient à utiliser. Il développa les petits formats in-16°, aux prix accessibles, adaptés aux besoins d'une clientèle d'étudiants, où l'on retrouve toujours la clarté de la mise en page et la beauté des caractères typographiques. Deux seuls exemplaires dans les collections publiques françaises (Bibliothèque de Sainte-Geneviève et Poitiers). Provenance : Ex libris manuscrit Carolus de Villeprouvée en fin d'ouvrage. (LCPCREL-0013) (700,00 €)
(Une très rare Bible parisienne de poche du XVI siècle, sortie des presses de Simon de Colines, l'Alde Manuce de France, conservée dans sa reliure du XVII siècle)
(Les tarifs et les droits pour les actes des notaires sous le règne de Louis XIV) "CALCUL DRESSE SUR LES DECLARATIONS DU ROY EN FORME DE TARIF, DES 20 AVRIL 1694 ET 19 MARS 1696. POUR LA PERCEPTION DES DROITS DU CONTROLE DES CONTRACTS ET DES ACTES DES NOTAIRES...". 1696, Paris, Michellet. 1 volume in-12° (149x101 mm) (dimensions pages 147x99 mm) 94 pp., (4) ff. (table), manque le dernier f. b. (A-H6, I4) Reliure de l'époque en vélin souple. Titre manuscrit à la plume sur le premeir plat. Edition Originale, rare. Petites traces d'encre sur la page du titre, sinon bel exemplaire, frais. Petit ouvrage avec les tarifs et les droits pour toute sorte d'actes devant les notaires et les fonctionnaires du règne de Louis XIV (testaments, ventes d'offices, actes civiles, judiciaires, sociétaires, etc.). Provenance : Ex dono manuscrit sur la page du titre : "Pour mons. d'Isleau, commis à la régie du contrôle des actes. Gaber". Note manuscrite sur la dernière page : "Mr de Lestang m'a donné le présent livre de calcul ce jeudi 18 octobre 1696 par ordre de Monsieur Gaber, son beau-frère". (LCPCECO-0007) (350,00 €)
(Les tarifs et les droits pour les actes des notaires sous le règne de Louis XIV) (www.cepays-ci.com)
(Une séduisante réédition d'une introuvable Danse Macabre du XV siècle. Un exemplaire tel que paru, conservé dans son cartonnage imprimé d'origine) "LA GRANDE DANSE MACABRE DES HOMMES ET DES FEMMES...". s.d. (1862), Paris, Baillet (Lille, Horemans) 1 volume in-4° (264x203 mm) (dimensions pages 264x203 mm) (3) ff. (faux-titre, titre et présenation), 66 pp. (mal ch. 67), 56 gravures. ((8) ff., 1-8(4), (1) f.) Cartonnage beige imprimé du temps. Exemplaire imprimé sur beau papier vergé fort, à toutes marges et non rogné. Des manques de papier au dos; papier très légèrement roussi, sinon très bel exemplaire. Réédition du XIX siècle du texte de la Danse Macabre imprimée pour la première fois à Troyes en 1486. Les bois reproduisent les xlographies originales du XV siècle. Ils ont été copiés et reproduits une première fois en 1539 pour l'édition de Jehan Lecocq et ensuite en 1641 pour l'édition de Garnier. Cette élégante édition, imprimée sur papier vergé, a été imprimée à 3000 exemplaires. (LCPCLIT-0042)
(Une séduisante réédition d'une introuvable Danse Macabre du XV siècle. Un exemplaire tel que paru, conservé dans son cartonnage imprimé d'origine)
(Un rare guide illustré d'Amsterdam du XVIII siècle. L'exemplaire du Duc Le Tellier de Courtanvaux (1718-1781), descendant du ministre de Louis XIV) "LE GUIDE, OU NOUVELLE DESCRIPTION D'AMSTERDAM ; ENSEIGNANT AUX VOYAGEURS, ET AUX NEGOCIANS... LE DEPART DES POSTES, DES CHARIOTS, DES BARQUES...". 1753, Amsterdam, Covens & Mortier. 1 volume in-12° (158x102 mm) (dimensions pages 152x94 mm) (1) f. b., (7) ff. (faux-titre, titre et avis), 359 pp., (9) pp. (table des matières et errata), 29 planches dépliantes gravées sur cuivre, dont 8 de drapeaux maritimes. (*8, A-Z8) Reliure de l'époque en veau havane marbré. Encadrement de triple filet doré sur les plats. Dos lisse avec fleurons et décorations dorés et pièce de titre en maroquin rouge avec titre en lettres dorées. Filet doré sur les coupes. Tranches rouges. Feuillets de garde de papier décoré. Edition en partie originale, rare. Manque de cuir à la coiffe supérieure et tout petit manque de cuir sur le deuxième plat, petites usures à deux coins et quelques frottements. Quelques rares petites brunissures sur les pages de la table des matières, sinon très bel exemplaire, frais et propre, imprimé sur papier épais. Séduisant ouvrage orné de nombreuses planches dépliantes avec les principaux monuments et édifices publiques et réligieux de la ville d'Amsterdam. Les planches sont nouvelles et sont augmentées par rapport à l'édition de 1734. Une vingtaine de pages donnent tous les renseignements sur les bureaux de poste, sur les lieux, les jours et les horaires de départ et d'arrivée des postes et des messageries vers toutes les directions dans le pays et vers l'étranger. Provenance : Ex libris armorié et double cachet ex libris à l'encre noir (page du titre et avant-dernière page) du Duc François-César Le Tellier de Courtanvaux, Duc de Doudeauville (Paris, 1718-1781). Arrière-petit-fils du ministre François Le Tellier, Marquis de Louvois, François-César Le Tellier, Marquis de Courtanvaux, Comte de Tonnerre, Duc de Doudeauville (1718-1781), fut un militaire et scientifique français. Aide de camp du maréchal de Noailles, colonel en 1740, il servit à la tête du régiment Royal pendant les campagnes de Bohême et de Bavière. "En 1745, sa santé l'obligea de quitter le service... il trompa son désoeuvrement en s'associant à Madame de Pompadour pour renouer avec la tradition des ballets à la cour de 1745 à 1754, puis s'adonnant à son goût naturel pour les sciences qui denvirent bientôt son unique occupation. Il s'appliqua à l'histoire naturelle, à la chimie, à la géographie, à la physique, aux mécaniques, à l'astronomie dans lesquelles il montra un esprit juste et de la facilité sans pourtant s'y livrer avec assez de suite et de constance pour y acquérir assez de profondeur... L'Académie des sciences avait proposé, en 1767, pour sujet d'un prix, la construction d'une montre marine. Courtanvaux se chargea d'éprouver à la mer celles qui avaient été présentées au concours en faisant construire à cette fin une frégate L'Aurore... Courtanvaux parcourut, pendant trois mois et demi, les côtes de France, de Flandre et de Hollande, essuyant des coups de vents assez violents pour être sûr que les montres étaient à l'abri des dérangements que pouvait causer le mouvement du navire... Sans Courtanvaux, cette éreuve aurait été retardée de quelques années...". (Source Wikipedia) (LCPCVOY-0032) (850,00 €)
(Un rare guide illustré d'Amsterdam du XVIII siècle. L'exemplaire du Duc Le Tellier de Courtanvaux (1718-1781), descendant du ministre de Louis XIV)
(Un rare petit guide de la ville de Paris sous le Premier Empire. Un exemplaire tel que paru, conservé dans sa brochure d'attente d'origine) "LE PETIT GUIDE DES ETRANGERS AUX MONUMENS PUBLICS DE PARIS, CONTENANT LA DESCRIPTION DES OBJETS LES PLUS CURIEUX...". 1813, Paris, Aubry. 1 volume in-16° (136x86 mm) (dimensions pages 136x86 mm) 36 pp. Brochure d'attente bleu-grise de l'époque. Quelques pages avec coins écornés, sinon bel exemplaire. "Depuis long-tems on a dit, et on dira toujours : Paris sans pareil, et qui n'a pas vu Paris, n'a rien vu...". "Paris est sans contredit à présent la plus belle ville du monde, et renferme dans son sein toutes les beautés et tous les chefs-d'oeuvre". (LCPCVOY-0040) (120,00 €)
(Un rare petit guide de la ville de Paris sous le Premier Empire. Un exemplaire tel que paru, conservé dans sa brochure d'attente d'origine)
"L'ETAT PRESENT DES PROVINCES UNIES DES PAYS-BAS. TRADUIT DE L'ANGLOIS DE MONSIEUR CHEVALIER TEMPLE, AMBASSADEUR POUR LE ROY DE LA GRANDE BRETAGNE, VERS LES ESTATS GENERAUX, A AIX LA CHAPPELLE, EN L'ANNEE 1668". 1674, Paris, G. Clouzier et C. Barbin. 2 parties en 1 volume petit in-12° (147x96 mm) (dimensions pages 140x84 mm) I : (4) ff., (titre, table des chapitres, privilège), 245, (1) pp. ; II : (1) f. (titre), 197, (1) pp. Reliure de l'époque en veau brun. Dos à quatre nerfs avec fleurons et décorations dorés et titre en lettres dorées. Tranches dorées. Gardes de papier blanc. Seconde édition, rare. Angle inférieur du second plat en partie rongé, sans manques pour les pages, sinon bel exemplaire en reliure strictement du temps. Pages légèrement roussies. Intéressant ouvrage qui retrace l'histoire des Pays-Bas, de l'origine jusqu'au règne de Louis XIV et à sa conquête de la Flandre. Provenance : Etiquette ex libris de château : "Bibliothèque de Champvieux" (peut-être le château à Saint-Germain-au-Mont-d'Or, près de Lyon).
(Un rarissime manuscrit de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils de Louis XV) MENUS ET ORDRES DE DEPENSES DU DAUPHIN (Louis-Ferdinand de France). (Manuscrit) 1742, s.l. (Versailles) 1 vol. in-fol. (442x298 mm) (dimensions pages 431x280 mm) (1) f.b. (découpé dans la moitié inférieure), (4) ff. b. (déchirés), ff. 5-6 b., f. 7 (déchiré), ff. 8-11, f. 12 (déchiré), ff. 13-14, f. 15 (déchiré), ff. 16-21, ff. 22-32 (déchirés), ff. 34-40, f. 41 (déchiré), ff. 42-44, f. 45 (déchiré), ff. 46-52, f. 53 (déchiré), ff. 54-56, f. 57 (déchiré), f. 58, f. 59 (déchiré), ff. 60-67 b., f. 68 (déchiré), f. 69 b., (1) f. (déchiré), (2) ff. b. Partie écrite dans les ff. 8-9, 10 (r/v), 11, 13-16 (r/v), 17-20, 21, 33-36 (r/v), 37-38, 39 (r/v), 40, 42, 43-44 (r/v), 46, 47 (r/v), 48-49, 50 (r/v), 51, 52 (r/v), 54-56 (r/v). Reliure armoriée de l'époque en veau marbré. Roulette dorée encadrant les plats avec armes du Dauphin au centre et aux angles. Dos à six nerfs décoré de fleurs de lys et de dauphins dorés alternés dans les compartiments. Pièce de titre en maroquin rouge. Roulette intérieure dorée. Tranches marbrées. Gardes de papier à couleurs mélangées. Très rare et précieux manuscrit calligraphié qui relate les Ordres et les Dépenses de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765). Mouillure avec atteinte au papier qui est rongé en début du volume, sans atteinte au texte. Manquent plusieurs feuillets coupés ou déchirés, peut être pour utiliser le papier blanc, ou pendant les troubles de la révolution. Les armoiries des plats ont été masquées puis découvertes, et elles sont un peu ternies. Mors du second plat fendu, manques importantes dans la partie inférieure et supérieure du dos, coins usés. Provenance: Exemplaire aux armes dorées du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils aîné de Louis XV et de Marie-Leszczinska et père de trois Rois de France (Louis XVI, Louis XVIII et Charles X). Né le 4 septembre 1729, après trois soeurs, sa naissance très désirée et attendue, fut un événement majeur pour la Cour de Versailles, une explosion de joie, une fête jusqu'au délire pour toute la France et pour l'Europe entière (il fut appelé "l'Enfant de l'Europe"). La monarchie avait finalement un Dauphin. La mort malheureuse en bas âge de son frère cadet, le Duc d'Anjou (1730-1733), et la naissance seulement de filles (encore cinq, après les trois premières) au sein du couple royal, détermina la grande importance et attention sur le Dauphin Louis-Ferdinand, seul espérance, sinon assurance, de la continuité de la branche des Bourbons au trône de France. Avant ses sept ans, en mars 1736, "il passât aux hommes", laissant l'appartement de ses soeurs, pour prendre possession d'un appartement à lui seul. Tout juste derrière le Roi, dans la hiérarchie royale, le Dauphin, non seulement a une garde militaire, qui présente les armes à son passage, un ou deux huissiers et des gardes du corps, mais il a droit aussi - à la fin de son éducation - à "une Maison calquée sur celle du Roi, avec des grands-officiers et un trésorier (l'Argentier) pour rendre les comptes à la Chambre des Comptes", avec "un roulement par quartier, semaine, trimestre ou semestre". Le Dauphin, en outre, "en tant qu'aîné des princes, avait droit à deux valets et deux garçons de la Chambre". Le vin que dans les Dépenses on trouve "platoniquement alloué aux enfants" de France, en réalité était destiné, tout comme le pain, aux garçons de la Chambre et au personnel de service. Très rare document sur la Cour de Versailles et sur les coûts d'entretiens du Dauphin. Peut être compilé sur ordre de M. Jacques Robillart, sieur de Courneuve, "un borgne qui avait été longtemps l'écuyer de M.me de Ventadour" et qu'elle fit nommer Argentier des Enfants de France, à partir de 1733. Cela au milieu de la période (de 1738-1750) dans laquelle ses soeurs cadettes, à l'exception de M.me Adelaide, étaient élevées loin de la Cour, dans l'abbaye de Fontevrault, pour des raison d'économie. Dans ce précieux document, ou tout est réglé, on peut extraire - pour le premier semestre de 1742 - nombre d'informations intéressantes et curieuses. Comme les ordres de cire et le nombre de bougies pour l'éclairage de l'appartement du Dauphin (de l'accès de la Cour du Château de Versailles jusqu'à sa chambre, à travers les différents couloirs et pièces), ou pour la présentation des viandes à son Buffet, ou encore pour les soirées de bals données par le Dauphin; les ordres pour le vin pour le Service du prince, pour les officiers et pour le clergé; celui pour les gardes du corps (dont on peut connaître le nombre et la Compagnie d'appartenance) et pour les valets (dont on peut connaître les noms); les ordres de charbon pour la cuisine du prince; les extraordinaires pour les porteurs de la Bouche; les ordres pour le blanchissage du linge, avec les extraordinaires lors des bals chez Mesdames, soeur du Dauphin; etc. On peut connaître aussi les déplacements du dauphin (qui suivait le Roi et la Reine) à Fontainebleau et à Frémont (aujourd'hui Fromont), avec toutes les dépenses qui en suivent pour les gardes du corps et pour son Service, avec la location d'avance des outils pour la cuisine du prince et avec les dispositions pour la nourriture du personnel qui se déplace (le valet de Chambre et sa famille, par exemple, "... mangent de la desserte de la table du prince à mesure qu'elle sera desservie"). Très probablement ce manuscrit a été dispersé lors des saccages et des ventes révolutionnaires. Les Archives Nationales, en effet, ne possèdent aucun document de ce genre pour la période entre 1739 (Sous-série O1 doc. n° 3743a) et 1751 (Sous-série O1 doc. n° 3743b). Un manuscrit similaire, de 120 pp., des Menus et Ordres de Dépenses des Mesdames de France, du 01-07-1757 au 31-12-1757, en reliure presque identique, est récemment passé sur le marché (Librairie A. Sourget cat. G.P., Paris, 2017 n. 27, 75.000,00 euros). (LCPCRELI-0001)
Un rarissime manuscrit de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils de Louis XV) (www.cepays-ci.com)
Reference : LCPCVER-0019
(Le Pasque Veronesi nella relazione ufficiale dell'armata francese di occupazione. Una rarissima edizione originale) "RAPPORT DES EVENEMENS QUI SE SONT PASSES A VERONE DEPUIS LE 28.ME GERMINAL JUSQUES AU 7 FLOREAL INCLUSIVEMENT". S.d. (1797), s.l., s.n. 1 volume in-8° piccolo (204x133 mm) (dimensioni pp. 196x128 mm) 46 pp., (1) c. b. (A-C8) Legatura moderna in cartoncino rigido decorato. Edizione Originale, rarissima. Bell'esemplare stampato su carta forte, fresco. Rarissima relazione di alcuni dei più alti ufficiali francesi a Verona sulla serie di eventi ed episodi occorsi durante quelle che saranno ricordate come le tragiche giornate delle "Pasque Veronesi". E' riportato il forte clima di tensione antecedente alla rivolta della città, gli incontri ed i tentativi, tra i rappresentanti civici e le autorità militari, di scongiurare una sommossa, le provocazioni, le scaramucce, le rappresaglie e, infine, il rapido susseguirsi dei sanguinosi avvenimenti. Dalla caccia ai francesi e alle loro famiglie nei vari quartieri della città, passando all'attacco di Castelvecchio, sede della guarnigione francese, con cannoni veneziani ed austriaci, alle sortite dei soldati, fino ai massacri nell'ospedale di Sant'Anastasia. "Le signal du massacre des Français a commencé par des coups de sifflet ; puis le tocsin a sonné ; des coups de poignard ont été donné, & on a entendu des coups de fusil. Le Général Balland a donné l'ordre aux troupes de se porter sur les remparts & aux Canonniers de se rendre à leurs pièces tant dans le fort S. Felix que dans le fort S. Pierre". "Il y avait des paysans deguisés introduits dans la Ville depuis plusieurs jours nourris chez les habitans, & payés à vingt sous par jour. Les paysans & les Veronnais, réunis sous les armes tant dans la Ville que sur les murs, doivent être au nombre de quarante mille. On s'est apperçu qu'ils avaient des pièces de canon, soit qu'ils en eussent reçu, qu'il y en eut cachés dans la Ville, ou qu'ils fussent parvenus à se servir des pièces enclouées sur les remparts...". "Le Vieux-Chateau est toujours attaqué vivement, & se defend de même. Il a fait plusieurs sorties, & a mis le feu à quelques maisons où étaient postés les Veronnais". "Le Pasque Veronesi furono un episodio d'insurrezione della città di Verona e dei suoi dintorni contro le truppe di occupazione francesi comandate dal generale Napoleone Bonaparte. Furono così chiamate anche per assonanza con i Vespri siciliani. La rivolta, scoppiata per via dell'oppressione francese in città (durante il loro soggiorno a Verona vi furono confische di beni ai cittadini e complotti per tentare di rovesciare l'amministrazione locale), iniziò la mattinata del 17 aprile 1797, Lunedì dell'Angelo : la popolazione esasperata riuscì a mettere fuori combattimento più di mille soldati francesi, soprattutto nelle prime ore della battaglia, mentre i militi francesi cercavano di rifugiarsi nei castelli della città, successivamente presi d'assalto. L'insurrezione terminò il 25 aprile 1797 con l'accerchiamaento della città da parte di 15.000 soldati : le conseguenze alle quali la città e i cittadini dovettero far fronte furono principalmente il pagamento di ingenti somme e le razzie di opere d'arte e di beni. La ricostruzione dell'esatto andamento degli eventi ha dato vita ad un dibattito e alla nascita di alcune controversie dovute ad alcune differenze tra ciò che riportano le fonti veronesi e quelle francesi che si sono protratte fino agli anni 2000, investendo anche il dibattito politico locale". (Wikipedia) Provenienza : Un timbro ex libris viola alle armi della famiglia Buella di Verona con annullo (XIX sec.), sopra altro timbro ex libris "Ducos Gussago". Un solo esemplare nelle collezioni pubbliche italiane (Milano). (LCPCVER-0019)
(Le Pasque Veronesi nella relazione ufficiale dell'armata francese di occupazione. Una rarissima edizione originale)
(Un précieux manuscrit calligraphié sur vélin, sans doute destiné à un membre très éminent de la Chancellerie Royale de Louis XIV) "TARIF DES DROITS DU SCEAU, TANT DE 1672, 1674, 1691, QUE DE L'AUGMENTATION DE 1704, QUE LE ROY DE L'ADVIS DE MONSIEUR LE CHANCELIER VEUT ESTRE LEVEZ A L'AVENIR SUR LES LETTRES ET EXPEDITIONS QUI SERONT SCELLEES EN LA GRANDE CHANCELLERIE...". s.d. (vers 1704) 4 parties en 1 volume in-12° (175x125 mm) (dimensions pages 169x114 mm) (7) ff. b. de papier, (1) f. b. de vélin, (48) ff. de vélin, (1) f. b. de vélin, (7) ff. b. de papier. Reliure de l'époque en maroquin noir. Encadrement de triple filet doré sur les plats avec fleurons dorés aux angles et fleurs de lys dorés en écoinçons. Dos à cinq nerfs avec compartiments décorés avec fleurs de lys et titre en lettres dorées. Roulette intérieure dorée. Tranches dorées. Précieux et rarissime manuscrit sur vélin, parfaitement calligraphié, dans sa reliure du temps en maroquin noir aux fleurs de lys, sans doute destiné à un des membres les plus éminents de la haute administration royale. A l'époque le Chancelier en charge (de 1699 à 1714) était le M.is Louis Phélypeaux, C.te de Maurepas et de Pontchartrain (1643-1727), qui "redonna à la chancellerie une importance et un éclat oubliés depuis la vieillesse de Pierre Séguier". Manques aux coiffes et partie inférieure du mors du premier plat fendu sur 3 cm, mais très bel exemplaire avec intérieur frais et magnifiquement conservé. Le texte est divisé en quatre parties. La première présente les tarifs par actes et par offices ; vient ensuite la liste des archevêchés et des évêchés ; suit un état de ce que doivent payer les chancelleries supérieures ; et, enfin, un "Tarif des droits de la Chancellerie de Paris et des chancelleries près de nos cours présidiaux...". Cette dernière partie semble ne pas être reprise dans l'édition de 1704. Ce rarissime manuscrit sur les droits de la Chancellerie royale et leur augmentation de 1704 est le précieux témoignage de la période fort troublée des dernières années du règne de Louis XIV. Nous sommes en pleine guerre pour la succession au trône d'Espagne, déclenchée en 1701 à la suite du décès de Charles II (le 1er novembre 1700), mort sans descendance. C'est le grand conflit qui oppose la France des Bourbons, qui soutient le Duc d'Anjou (futur Philippe V d'Espagne), deuxième fils du Grand Dauphin et petit-fils de Louis XIV, à l'Autriche des Habsbourg, qui soutient Charles, second fils de l'Empereur Léopold Ier. En 1702 l'Angleterre, le Saint-Empire romain germanique et les Provinces-Unies déclarent la guerre à la France, une guerre qui durera douze ans et qui épuisera toute l'Europe jusqu'à 1713 et aux signatures des Traités d'Utrech et de Rastatt (1714). Le coût des armées françaises est faramineux et l'augmentation des droits de chancellerie est un des premiers moyens employés pour remplir les caisses de l'Etat. Mais cela ne suffira pas. La France sera particulièrement frappée par la crise financière de 1709, étroitement liée à l'inflation causée par les colossales dépenses de guerre et aggravée par la plus terrible famine de son histoire, celle de l'hiver de la même année (avec 600.000 décès, le prix du blé multiplié de six à dix fois dans de nombreuses villes du royaume et le Roi obligé à mettre ses pierreries en gage de la monnaie royale). Les conséquences de cette crise enorme tourneront la France de la Régence (après la mort de Louis XIV en 1715), toujours en très grave déficit, au système de Law. Le présent manuscrit fut sans doute rédigé par un copiste professionnel ou maître en écriture. Nous avons pu localiser seulement 4 autres exemplaires en reliure identique ou similaire : Institut de France (1 vol. in-fol., 1ère partie réalisée en 1691, les deux suivantes en 1704, provenant de la collection Godefroy : dans les collections publiques parisiennes depuis 1760 (170x110 mm et 175x120 mm), BNF (acquis dans les années 1960 (170x120 mm)), Ranbervillers (168x112 mm) et Nevers (don à la bibliothèque en 1851 (170x110 mm)). Le texte fut imprimé à Paris chez la V.ve Laurent Raudet au format in-4°. (LCPCECO-0004) (5.500,00 €)
(Un précieux manuscrit calligraphié sur vélin, sans doute destiné à un membre très éminent de la Chancellerie Royale de Louis XIV) (www.cepays-ci.com)
(Le "Orlando Furioso" de l'Arioste, avec une double suite de gravures, conservé dans une élégante reliure en maroquin du temps) ARIOSTO Ludovico. (Reggio Emilia, 1474 - Ferrara, 1533) "ORLANDO FURIOSO". 1795, Parigi, P. Plessan. 4 volumes in-fol. (323x245 mm) (dimensions pages 313x237 mm) I: (1) f. (portrait de l'Arioste), LXXIX, (1), 360 pp.; II: 452 pp.; III: 448 pp.; IV: 452 pp. 92 planches h.t., y compris le portrait de l'Arioste au frontispice, gravé sur cuivre par Fiquet d'après Eisen. Elégante reliure de l'époque en maroquin vert. Encadrement de triple filet doré sur les plats. Dos à cinq nerfs avec fleurons, décorations et titres dorés. Filet doré sur les coupes et dentelle intérieure dorée. Tranches dorées. Gardes de papier décoré. "L'Orlando furioso è un poema cavalleresco in ottave, a schema ABABABCC, strutturato su 46 canti, per un totale di 38.736 versi nell'edizione definitiva del 1532. Vi sono infatti due edizioni precedenti, scritte con una lingua più popolare e rozza. In particolare, una prima redazione dell'Orlando furioso, in 40 canti, era stata redatta nel 1515 e venne pubblicata nel 1516. La seconda edizione uscì nel 1521, caratterizzata da una lieve revisione linguistica. L'opera ha una trama molto stratificata che si sviluppa sostanzialmente su tre narrazioni principali: quella militare, costituita dalla guerra tra paladini, difensori della religione cristiana, e i saraceni infedeli; quella amorosa, incentrata sula fuga di Angelica e sulla pazzia di Orlando, e infine quella encomiastica, con cui si lodava la grandezza dei duchi d'Este, dedicata invece alle vicende amorose tra la cristiana Bradamante e il saraceno Ruggiero. L'Orlando furioso si propone come il naturale prosieguo dell'Orlando innamorato di Matteo Maria Boiaro; Ariosto continuò la narrazione proprio dove Boiardo la interruppe, facendo evolvere la vicenda amorosa tra Angelica e Orlando che, a causa del rifiuto dell'amata, diviene furioso, pazzo per amore". (Wikipedia) Très jolie édition. Exemplaire enrichi d'une double suite de gravures: celle de Cochin, en premier tirage, et celle de Moreau le jeune, Eisen et Monnet, réalisée pour l'édition de Birmingham de 1773. Exemplaire imprimé sur papier de Hollande, à marges immenses, quelques fois non rognées. Petits frottements à la coiffe inférieure et petit coup sur le second plat du premier tome. Quelques rousseurs, surtout aux marges des planches et plus fortes sur quelques cartes. Deux gravures du t. III avec des rousseurs plus fortes. Provenance: Ex Libris Fumach (XXe siècle). (Cohen, p. 98) (LCPCLIT-0012) (4.800,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation
(Le "Orlando Furioso" de l'Arioste, avec une double suite de gravures, conservé dans une élégante reliure en maroquin du temps) (www.cepays-ci.com)
("Ceux que Dieu appelle à combattre les nouveautez des heretiques, & à foutenir l'ancienne doctrine de l'Eglise, ne doivent pas fe borner à la refutation d'une erreur & à l'établiffement d'une verité particuliere. Leur principale vue doit entre toujours de faire servir l'une & l'autre au falut de ceux qui fe trouvent malheureusement engagez dans l'heresie & dans le fchisme en les portant à rentrer dans l'Eglise, hors de laquelle ils ne peuvent non plus se fauver, selon les Saints Peres, que ceux qui eftaient hors de l'arche fe garantir du déluge") ARNAULD Antoine). (Paris, 1612 - Bruxelles, 1694) "LE RENVERSEMENT DE LA MORALE DE JESUS-CHRIST PAR LES ERREURS DES CALVINISTES, TOUCHANT LA JUSTIFICATION". 1672, Paris, G. Desprez. 1 vol. fort in-4° (262x200 mm) (dimensions pages 250x182 mm) (16) ff. (titre, approbation et table des chapitres), 1015 pp. (mal ch. 1013), (1) p. (privilège). Reliure armoriée strictement de l'époque en veau brun granité. Dos à cinq nerfs avec décorations dorées dans les compartiments et titre en lettres dorées. Coupes ornées et tranches dorées. Edition Originale, rarissime, sans nom de l'auteur, d'un des ouvrages les plus importants d'Arnauld et du jansénisme de Port-Royal. Infime usure aux deux coins supérieurs et au mors du premier plat; rousseurs aux 5 derniers feuillets, mais superbe exemplaire en reliure armoriée de l'époque. Reçu docteur en théologie à la Sorbonne en 1641 et converti aux austères doctrines du jansénisme, Arnauld, après avoir critiqué la morale des jésuites, tourna l'impétuosité de son génie polémique contre les protestants. Il publia plusieurs ouvrages, destinés à "Contribuer à la conversion des Prétendus-Reformez", qui eurent un grand retentissement: "La Perpétuité de la foy..." (en collaboration avec Nicole: 1669, 1672, 1679); "Le Renversement de la morale de J.C. par les calvinistes..." (1672); "L'impiété de la morale des calvinistes" (1675). Bientôt entrainé de nouveau par son ardeur, il reprit sa guerre contre les jésuites, fut calomnié auprès du Roi, et jugea prudent de se retirer en Belgique, en 1679. "Son humeur impétueuse ne pouvait souffrir le repos; un jour que Nicole, d'un caractère plus accommodant, lui représentait qu'il était temps de se reposer: <Vous reposer!> - Répondit l'impétueux Arnauld - <Eh! N'aurez-vous pas pour cela l'éternité entière?>". Provenance: Superbe exemplaire aux armes dorées de Pierre Delpech de Cailly (Toulouse, ? - Paris, 1737), Président la Cour des Aides. Sa riche bibliothèque, objet d'un important catalogue, fut dispersée en plusieurs ventes, à partir de 1738. (O.H.R., pl. 391) (LCPCREL-0001) (1.800,00 Euros) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
("Ceux que Dieu appelle à combattre les nouveautez des heretiques, & à foutenir l'ancienne doctrine de l'Eglise, ne doivent pas fe borner à la refutation d'une erreur & à l'établiffement d'une verité particuliere. Leur principale vue doit entre toujours de faire servir l'une & l'autre au falut de ceux qui fe trouvent malheureusement engagez dans l'heresie & dans le fchisme en les portant à rentrer dans l'Eglise, hors de laquelle ils ne peuvent non plus se fauver, selon les Saints Peres, que ceux qui eftaient hors de l'arche fe garantir du déluge") (www.cepays-ci.com)
(Un très rare roman de Balzac en édition originale. Un exemplaire en reliure signée strictement de l'époque) BALZAC HONORE DE. (Tours, 1799 - Paris, 1850) "LE CABINET DES ANTIQUES SCENE DE LA VIE DE PROVINCE". 1839, Paris, H. Souverain. 2 tomes en 2 volumes in-8° (204x132 mm) (dimensions pages 198x124 mm) I : (3) ff. (faux-titre, titre, second titre), 321, (1) pp. (pp. 17 à 20 de dédicace mal placées après les titres), (1) f. (table) ; II : (2) ff. (faux-titre et titre), 267, (1) pp., (2) ff. (table). (I : (3) ff., 1(7), 1**(2), 2-17(8), 18-19(4), 20(8), 21-22(4) ; II : (2) ff., 1-7(8), 8-9(4), 10-17(8), 18(4), 19(2)) Reliure en demi-basane brune strictement de l'époque. Plats de carton marron décoré. Dos lisses avec titres et numéros de tomaison dorés. Gardes de papier blanc. Reliure signée "Cheminal ainé" en queue des dos. Edition Originale, très rare. Petits frottements aux coins et sur les coupes des reliures. Tout petit manque de cuir au mors inférieur du second plat du t. II. Des brunissures éparses et trace de mouillure claire sur les 4 premiers ff. du t. II. Sinon bel exemplaire, en reliure signée de l'époque, de ce très rare ouvrge. Exemplaire conforme à celui conservé à la BNF. Paru en 1838 (du 22 septembre au 8 octobre) sous le titre "Les rivalités en province" dans Le Constitutionnel (huit chapitres en onze feuilletons), ce roman a été édité en volume chez Souverain en 1839. "Dans le Cabinet des Antiques, l'auteur dresse un tableau de la vieille noblesse de province, ruinée par la Révolution et oubliée par les Bourbons restaurés. Le marquis d'Esgrignon, sa soeur et ses amis incarnent ce groupe social déjà représenté par le chevalier de Valois de La Vieille Fille. La jeune génération de cette classe, incarnée par le fils du marquis d'Esgrignon, causera sa perte, entraînée dans le tourbillon de Paris, où elle mène joyeuse vie et se ruine. Le Cabinet des Antiques forme une suite de La Vieille Fille, bien que les noms des protagonistes ne soient pas exactement les mêmes (Du Croisier est Du Bousquier, le chevalier est de Valois), et si la ville n'est pas mentionnée, les rues et les lieux sont bien ceux d'Alençon. On se perd en conjectures sur cette anomalie : protéger certains personnages trop proches ou, au contraire, attirer la curiosité du public par trop de transparence". (Source Wikipedia) Apparemment un seul exemplaire dans les collections publiques françaises (BNF). L'un des très rares exemplaires conservés dans une reliure strictement de l'époque ; celui-ci conservé dans une reliure signée. Il y a cinq ans, l'un des très rares exemplaires en reliure de l'époque est passé sur le marché au prix de 4.500,00 € (Libr. Cam. Sourget cat. 23/2017 n° 45). (Carteret, I, 74 ; Vicaire, I, 211) (LCPCLIT-0035) (2.300,00 €)
(Un très rare roman de Balzac en édition originale. Un exemplaire en reliure signée strictement de l'époque)
(Le chef d'oeuvre de Pierre de Belloy dans un superbe exemplaire en maroquin citron aux armes de Madame Sophie de France (1734-1782). Passé ensuite au général d'Empire François Grouvel, avec son supra librum doré sur le premier plat) BELLOY Pierre-Laurent (De). (1727-1775) "LE SIEGE DE CALAIS, TRAGEDIE, DEDIEE AU ROI... REPRESENTEE POUR LA PREMIERE FOIS... LE 13 FEVRIER 1765". 1765, Paris, Duchesne. 1 volume in-8° (195x125 mm) (dimensions pages 191x118 mm) XVI pp. (titre, dédicace et préface), 118, (2) pp. (a8, A-G8, H4, (1) f. b.) Reliure de l'époque en maroquin citron. Encadrement de triple filet doré sur les plats, fleurs de lys aux angles et armoiries dorées au centre. Supra librum doré "M.r F.is GROUVEL" sur la partie haute du premier plat. Dos à cinq nerfs avec fleurs de lys dans les compartiments et pièce de titre en maroquin rouge. Filet doré sur les coupes. Roulette intérieure dorée. Gardes de papier dominoté. Edition Originale, rare. Fleurs de lys en partie effacés sur les angles du premier plat (à la Révolution?), sinon superbe exemplaire de très rare provenance princière. Pierre-Laurent de Belloy (1727-1775), de son vrai nom Pierre-Laurent Buirette, est un comédian et auteur dramatique français. Il est connu surtout par sa tragédie patriotique Le Siège de Calais, qui remporta un énorme succès en 1765. Après un début hésitant et en dépit des réserves de Diderot et de Voltaire, qui firent valoir que cette tragédie n'ajoutait rien à la gloire de la France, cette pièce triompha. Elle fut jouée à la Comédie-Française le 13 février 1765 avec un succès extraordinaire. Louis XV demanda à voir la pièce, qui fut représentée à la Cour le 21 mars. L'auteur, surnommé "le poète national", fut élu membre de l'Académie française. Il finit ses jours dans une situation proche de la misère, à l'âge de 47 ans. (Source Wikipedia) "Venons au sujet particulier de cette tragedie. Je la regarde comme un des plus grands évènemens de notre Histoire. La Couronne de France disputée à l'Héritier légitime par le Monarque le plus illustre que l'Angleterre ait eu sur son thrône ; la politique profonde insinuante de l'ambitieux Edouard qui déploya tous ses talens & toutes ses graces pour séduire les Grands & le Peuple ; la généreuse résistance des Citoyens de Calais, que les armes et les bienfaits ne purent vaicre ; le courage héroïque de ces six Bourgeois qui se dévouerent au supplice pour la gloire de l'Etat, pour le salut de leurs Citoyens & pour le soutien des Loix fondamentales de la Monarchie : voilà sans doute les plus belles sources de ce Pathétique sublime qui pénètre l'ame sans l'amollir, & qui l'élève en l'attendrissant... Tout mon mérite, s'il y en a quelqu'un dans cet Ouvrage, a été de me bien pénétrer de mon Sujet & de l'appercevoir dans toute son étendue". Provenance : Précieux exemplaire aux armoiries dorées en losange de la Princesse Sophie-Philippine-Elisabeth-Justine de France (1734-1782), appelée Madame Sophie, fille de Louis XV et de Marie Lecszinska. Néé à Versailles le 27 juillet 1734, huitième enfant de Louis XV, elle fut appelée Madame Cinquième jusqu'en 1745, date à laquelle elle prit le nom de Madame Sophie (mais elle était familièrement appelée Graille par son père). Très timide, mais avec de l'esprit, elle s'instruisait beaucoup et lisait seule, la présence d'une lectrice la gênant infiniment ; elle vécut très éffacée à la Cour : "timide et sauvage, elle subissait les devoirs de sa situation, mais elle n'y prenait aucun plaisir, n'en procurait aucun et vivait complètement passive à côté de ses soeurs" (E. de Barthélemu, Mesdames de France, filles de Louis XV, 1870, Paris, Didier & C.ie, p. 245). Tous les livres de cette princesse (à peu près trois mille volumes, concernant pour la plupart la réligion, la littérature, l'histoire et les voyages) étaient reliés en maroquin citron, pour les distinguer de ceux de ses soeurs (les armoiries, avec le losange des filles non mariées, étaient identiques). Ils sont particulièrement rares en bel état, cette couleur étant très fragile et souvent détériorée par le temps. "Les livres de Mesdames sortaient des mains des mêmes relieurs, Fournier, qui tenait boutique à Versailles, dans le vestibule du château, et suivait la cour dans ses déplacements, et Vente, à la fois libraire et relieur. Ces volumes ne différaient que par la couleur du maroquin ; Madame Adelaïde avait adopté le rouge, Madame Victoire le vert et Madame Sophie le citron. Cette dernière mourut à Versailles le 3 mars 1782 léguant une partie de sa bibliothèque à sa dame d'honneur la Marquise de la Porte de Riants, née Colbert de Croissy. Ses livres sont ainsi devenus plus rares que ceux de ses soeurs". (Quentin Bauchart, Les femmes bibliophiles, II, 127-128) Supra librum en lettres dorées du général d'Empire François Gruvel. François-Pierre Grouvel (Rouen, 1771 - Strasbourg, 1836) est un général français de l'Empire, de la Restauration et de la Monarchie de Juillet. Après une longue carrière militaire en France, en Grèce, en Italie, en Espagne et en Allemagne, caractèrisée par de nombreux succès, il fut nommé général de brigade. Chevalier de l'Empire et rallié à la Restauration, il fut créé Baron héréditaire (1816), puis Vicomte à titre personnel (1824). (LCPCRELI-0017)
(Le chef d'oeuvre de Pierre de Belloy dans un superbe exemplaire en maroquin citron aux armes de Madame Sophie de France (1734-1782). Passé ensuite au général d'Empire François Grouvel, avec son supra librum doré sur le premier plat)
(Un très rare traité sur l'Art du Chant au temps de Louis XV, dédié à Madame de Pompadour qui excellait dans cet art et avec lequel elle entretenait le Roi. Un magnifique exemplaire imprimé sur papier fort et tel que paru) BERARD Jean-Antoine. (Lunel, 1710 - Paris, 1772) "L'ART DU CHANT DEDIE A MADAME DE POMPADOUR". 1755, Paris, Dessaint et Saillant, Proult et Lambert. 1 volume grand in-8° (235x154 mm) (dimensions pages 235x160 mm) (2) ff. (titre et approbation), (1) f. b., (7) ff. (dédicace et préface), 158 pp., (3) ff. (table), 1 planche gravée sur cuivre h.t., pp. 1-34 (partitions gravées). ((4) ff., A-L8, (17) ff.) Cartonnage rose décoré de l'époque. Edition Originale, très rare. Superbe exemplaire imprimé sur papier fort, tel que paru, à toutes marges, non rogné ; conservé dans son cartonnage rose décoré d'origine. Discrètes rousseurs sur la page du titre et petite mouillure claire en marge des pp. 149-156. Edition originale, très rare (un seul exemplaire dans les collections publiques françaises, à la BNF : exemplaire en veau marbré avec reliure usagée), de ce traité de chant baroque et classique par J.A. Bérard (1710-1772), ancien chanteur (ténor) de l'Opéra et de la Comédie Italienne, puis, à partir de 1745, professeur de chant. Parfois attribué à l'abbé Blanchet (1724-1778), cet ouvrage est dédié à la Marquise de Pompadour et est illustré d'une étonnante gravure à pleine page représentant le système respiratoire (p. 9). C'est un traité complet sur l'articulation, le placement de la voix, l'interprétation, suivi de partitions d'airs pédagogiques à interpréter en fonction des difficultés techniques. Les extraits sont tirés de grandes oeuvres de la première partie du siècle, notamment des opéras de Jean-Philippe Rameau ou du monologue des Fêtes de Thalie de Jean-Joseph Mouret. Ce texte, outre les règles du chant, a aussi un certain intérêt scientifique. Une planche gravée h.t. montre l'anatomie des poumons. "Les organes de la voix peuvent se réduire aux poumons, à la tranchée artère, & au larinx. Ces différens Organes concourent à former un Ton qui est l'instrument de la Voix (...) (...) le Poumon est le centre contre lequel agissent tous ces différens mouvemens, il doit être comprimé, & l'air doit être chassé des cellules pneumonique où il était contenu : c'est cet air qui doit servir à la formation de la Voix & par conséquant du Chant (...)". (LCPCSCI-0006) (1.200,00 €)
(Un très rare traité sur l'Art du Chant au temps de Louis XV, dédié à Madame de Pompadour qui excellait dans cet art et avec lequel elle entretenait le Roi. Un magnifique exemplaire imprimé sur papier fort et tel que paru) (www.cepays-ci.com)
(L'exemplaire du Chancelier H.F. d'Aguessau (1688-1751), à ses armoiries) BIET René (abbé). "DISSERTATION SUR LA VERITABLE EPOQUE DE L'ETABLISSEMENT FIXE DES FRANCS DANS LES GAULES..." 1736, Paris, J.B. Delespine. 1 volume in-12° (168x103 mm) (dimensions pages 163x93 mm) 407, (1) pp. Reliure armoriée de l'époque en maroquin rouge. Encadrement de triple filet doré sur les plats. Dos à cinq nerfs avec fleurons, coquilles, décorations et titre dorés. Coupes ornées et roulette intérieure dorée. Tranches dorées. Gardes de papier blanc. Reliure impéccable. Edition Originale, très rare. Rares et infimes rousseurs, mais superbe exemplaire parfaitement conservé. Cet ouvrage historique traite de l'installation des Francs en Gaule, de l'histoire de Childéric et de la détermination du lieu de la bataille de Soissons, gagnée par Clovis. L'auteur, l'abbé René Biet, chanoine régulier de la Congrégation de France et abbé de Saint-Léger de Soissons, a remporté, grâce à cet ouvrage, le Prix de l'Académie Française de Soissons, en 1736. La dissertation de l'abbé Biet est suivie de celle, sur le même sujet, rédigée par Le Beuf, chanoine d'Auxerre. Provenance: Exemplaire aux armes dorées du Chancelier H.F. d'Aguessau (Limoges, 1668 - Paris, 1751). Henri-François d'Aguessau fut l'un des grands acteurs de la vie politique et judiciaire du règne de Louis XV. Il fut d'abord avocat au Châtelet (1690), puis au Parlement de Paris (1691). En 1700 il devint procureur général, toujours au Parlement de Paris. En 1717, nommé Chancelier et Garde des Sceaux par le Régent, il fut chargé de la législation et de la direction de la magistrature. Il fut obligé de démissionner à cause de son opposition au système de Law, mais fut rappelé en 1727. Entre 1731 et 1747, il introduisit d'importantes améliorations dans la codification du droit et des procédures judiciaires. Il démissionna en 1750 pour prendre sa retraite. D'Aguessau "aimait les livres et avait rassemblé une bibliothèque importante et bien choisie" (O.H.R.). Il constitua une très importante bibliothèque d'études composée de nombreux ouvrages rares et singuliers dans tous les domaines de la connaissance. Il avait enrichi sa bibliothèque de celles de nombreux savants et lettrés de son temps. Un ex libris au recto du premier plat. (Quérard, I, p. 328; O.H.R., pl. 594 fers n° 2 et n° 9; Guignard, II, p. 172) (LCPCHIS-0003) (6.000,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
(L'exemplaire du Chancelier H.F. d'Aguessau (1688-1751), à ses armoiries) (www.cepays-ci.com)
(Le Boccace du Comte d'Eu, conservé dans une reliure en maroquin de l'époque à ses armoiries dorées) BOCCACE Jean. (Certaldo, 1313-1375) "IL DECAMERONE". 1768, Paris, Prault. 3 volumes in-12° (144x88 mm) (dimensions pages 139x81 mm) I : (2) ff., (1 portrait de Boccace en frontispice par Demoutart et 1 titre gravé par Aveline, d'après Moreau), XXIV pp. (vie de Boccace, introduction et table), 490 pp., (1) f. b. ; II : (1) f. (titre), 471, (1) pp. ; III : (1) f. (titre), 443, (1) pp. (I : (2) ff., a8, b4, A-V12, X6 ; II : (1) f., A-T12, V8 ; III : (1) f., A-S12, T6) Reliure armoriée de l'époque en maroquin rouge. Triple filet doré d'encadrement sur les plats et armoiries dorées au centre. Dos lisses avec fleurons et décorations dorés et pièce de titre en maroquin vert. Filet doré sur les coupes. Roulette intérieure dorée. Tranches dorées. Gardes de papier décoré. Jolie édition. Petites et habiles réféctions des coiffes supérieures et des coins. Quelques légères brunissures éparses, mais bel exemplaire. Provenance : Très rare exemplaire aux armoiries dorées de Louis-Charles de Bourbon (1701-1775), Prince de Dombes, Duc d'Aumale et de Gisors, Comte d'Eu et de Dreux, Prince d'Anet et Baron de Sceaux. Cinquième des sept enfants du Duc du Maine (Louis-Auguste de Bourbon, bâtard de Louis XIV et de Mme de Montespan) et de Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé. Chevalier des Ordres du Roi (1728), Duc d'Aumale et Comte d'Eu (1736), il succéda à son frère aîné Louis-Auguste II de Bourbon et devint Grand Maître de l'artillerie de France. Célibataire et sans enfants, son cousin le Duc de Penthièvre hérita de toute sa fortune. Ex libris manuscrit sur chaque titre "S. Smith". (O.H.R., planche 2606, fer n° 12) (LCPCLIT-0028) (2.500,00 €)
(Le Boccace du Comte d'Eu, conservé dans une reliure en maroquin de l'époque à ses armoiries dorées)
BONNECHOSE François Paul Emile De. (Leiderdop, 1801 - Paris, 1875)
Reference : LCPCLIT-0041
(1845)
(L'exemplaire de la bibliothèque du Prince de Dietrichstein, précepteur de l'Aiglon) BONNECHOSE François Paul Emile De. (Leiderdop, 1801 - Paris, 1875) "SAUVAL CHRISTOPHE OU LA SOCIETE EN FRANCE SOUS LA RESTAURATION". 1845, Paris, Comptoir des Imprimeurs. 2 tomes en 2 volumes in-8° (211x142 mm) (dimensions pages 206x128 mm) I : IV pp. (titre et préface), 396 pp. (y compris la table) ; saut de page de 118 à 121, mais texte complet ; II : (1) f. (titre), 380 pp. (y compris la table). (I : (3) ff., 1-7(8), 8(6), 8*, 9-24(8), 25(4) ; II : (1) f., 1-23(8), 24(4), 25(2)) Reliure de l'époque en demi-veai vert. Filet doré sur les plats. Dos lisse divisé en compartiments avec titres en lettres dorées. Tranches jaunes. Gardes de papier marbré. Jolie édition, rare. La première édition est de 1837. Deux chocs sur les coupes des deux tomes, trois coins avec usures au tome I et usures à un coin du tome II. Des petites brunissures éparses. Emile de Bonnechose est le second fils de Louis-Gaston de Bonnechose, lieutenant-colonel ayant émigré temporairement en Hollande en 1793, puis devenu sous-préfet. Elève à la toute nouvelle école de cavalerie de Saint-Cyr en 1818, il devient officier d'Etat Major sous la Restauration. Ayant accédé au grade de lieutenant, il donne sa démission en 1830 pour se consacrer à la littérature. Il est récompensé par l'Académie française et le Roi le nomme bibliothècaire du palais de Saint-Cloud. Il devient ensuite bibliothècaire du château de Versailles, du Trianon et de Compiègne. Il développe une importante activité d'historien, et publie notamment des ouvrages de référence sur les histoires de France et d'Angleterre qui seront de nombreuses fois rééditées. (Source Wikipedia) "Peu d'hommes ont été mieux que moi servi par les circonstances pour voir et pour connaître. Attaché par des liens de famille à un parti, entrainé vers un autre par mes inclinations personnelles, appelé dans une royale demeure au moment suprême d'une dynastie, un trône s'est abîmé sous mes yeux et j'ai raconté cette granda catastrophe ; j'ai peint un roi, sa cour, ses partisans, ses adversaires, comme je les ai vus, sans césser d'honorer le malheur et de réspecter tout ce qui est réspectable. J'explique par les intérêts et les moeurs cette dernière phase de la révolution française : j'en ai reconnu les causes dans les besoins, dans les passions d'une immense majorité en lutte perpétuelle avec un pouvoir fatalement inféodé à une minorité irréconciliable, et j'ai cherché dans les entrailles mêmes du corps social le principe caché des plaies qu'il accusait au dehors. Je proteste d'ailleurs de flétrir aucun des principes qui divisaient la France". Provenance : Ex libris manuscrit du Prince de Dietrichstein au verso des feuillets de garde des deux tomes. (LCPCLIT-0041)
(L'exemplaire de la bibliothèque du Prince de Dietrichstein, précepteur de l'Aiglon)
BOSSUET Jacques-Benigne. (Dijon, 1627 - Paris, 1704) "DEFENSE DE L'HISTOIRE DES VARIATIONS CONTRE LA REPONSE DE M. BASNAGE MINISTRE DE ROTERDAM PAR MESSIRE JACQUES BENIGNE BOSSUET...". 1691, Paris, J. Anisson. 1 vol. in-12° (164x97 mm) (dimensions pages 157x89 mm) (4) ff. (titre et table), 229 pp., (27) pp. (table). Reliure en veau granité strictement de l'époque. Dos à cinq nerfs avec titre, décorations et fleurons dorés; fer au dauphin en queue du dos. Roulette dorée sur les coupes. Tranches pointillées. Edition Originale, rare. Mors du premier plat fendu et les deux coins supérieur émoussés, mais bel exemplaire, pur. Après des études au collège jésuite de Dijon, Bossuet complète sa préparation à Paris. Ordonné prêtre, il se fait une réputation pour ses sermons et ses panégyriques de saints. Il prêche un Avent et un Carême devant la Reine-mère et devant le Roi. Il opère un grand nombre de conversions parmi les protestants. Nommé évêque de Condom, il devient ensuite précepteur du Dauphin, fils de Louis XIV. Il prononce plusieurs oraisons funèbres demeurées des chefs-d'oeuvre et des modèles d'éloquence. Devenu évêque de Meaux (d'où la périphrase "l'Aigle de Meaux" pour le désigner), il unit à son activité épiscopale celle de théologien et se lance dans les controverses contre les protestants. Ce livre est une réponse de Bossuet aux critiques de Henri Basnage de Beauval et des protestants à son "Histoire des variations des Eglises protestantes" publié trois ans auparavant, en 1688. Dans le premier ouvrage Bossuet "retraçant l'histoire de la Réforme protestante... énumère les différentes confessions réformées et peint le portrait de leurs fondateurs... sans leur accorder la moindre inspiration divine. Au contraire, tirant argument de leur pluralité, il dénonce ce qu'il considère comme leur incapacité à former un ensemble homogène, signe de leur hérésie". Provenance: Ex libris manuscrit ancien de De Barthelet au verso du premier f. de garde. Ex libris armorié gravé (trois fleurs de lys avec bases de masques et écus entre deux indiens) de l'époque au verso du premier plat. Ancienne découpe de catalogue de 1965, avec description de l'exemplaire, collée à l'intérieur du second plat. (Tchemerzine, II, p. 392) (LCPCREL-0002) (150,00 Euros)
(www.cepays-ci.com)
(L'esprit français et le beau style de la langue française dans un rarissime exemplaire aux armes de la Maréchale de Lévis-Mirepoix, très proche du Roi Louis XV) BOUHOURS Dominique (père). (Paris, 1628-1702) "LA MANIERE DE BIEN PENSER DANS LES OUVRAGES D'ESPRIT. DIALOGUES. NOUVELLE EDITION". 1743, Paris, C.N. Poirion. 1 volume in-12° (172x104 mm) (dimensions pages 168x96 mm) VIII, ff. (titre et avertissement), 526 pp., (2) ff. (a4, A-Y12) Reliure armoriée de l'époque en basane havane marbrée. Un filet à froid d'encadrement sur les plats et armoiries dorées frappées au centre. Dos à cinq nerfs avec décorations dorées et pièce de titre en maroquin rouge. Roulette dorée sur les coupes. Tranches rouges. Gardes de papier décoré. Jolie édition posthume (édition originale de 1687). Petite et habile restauration à deux mors, petite déchirure marginale, sans atteinte, au f. Q3, mais très bel exemplaire. "Le but que l'on Se propoSe ici, n'eSt point d'apprdendre à concevoir de Simple idées, ou à former des raiSonnements avec toute l'exactitude que demande la raiSon, aidée de réflexions & de préceptes... Il ne s'agit proprement que de jugemens ingénieux qui se rapportent à la Seconde opération, & qui s'appellent penSées en matière d'ouvrages d'eSprit ; & ce que prétend l'Auteur, eSt de démêler un peu les bonnes & les mauvaiSes qualité de ces jugemens ou de ces penSées ; Sans prétendre néanmoins preScrire des règles, ni donner des loix qui gênent perSonne...". Sur le père Bouhours Voltaire écrivait : "Il vivait dans la meilleure compagnie de Paris ; je ne parle pas de la compagnie de Jésus, mais de celle des gens du monde les plus distingués par leur esprit et par leur savoir. Personne n'eut un style plus pur et plue éloigné de l'affectation : il fut même proposé dans l'Académie française de passer par-dessus les règles de son institution pour recevoir le P. Bouhours dans son corps". Provenance : Armoiries dorées de la Princesse Anne-Marguerite-Gabrielle de Beauvau-Craon (1707-1792), Maréchale de Lévis-Mirepoix. "La Maréchale de Mirepoix, appréciée de Louis XV, faisait partie de son cercle d'intimes ; amie de Madame de Pompadour puis, plus tard, de Madame du Barry, elle gravitait dans l'entourage direct du souverain qui savait fort bien récompenser la Maréchale de sa <complaisance>, Son rôle d'amie de la favorite ne lui valait pas que des amitiés, puisque son frère et toute la Cour jugeaient sévèrement l'aide qu'elle apportait à la nouvelle favorite. La complaisance de la Marèchale s'explique, en grande partie, par le train de vie qu'elle menait car la chose n'était un secret pour personne à la Cour, la Marèchale aimait le luxe et se ruinait au jeu". "Le Prince de Ligne dit d'elle dans ses lettres : <Elle avait cet esprit enchanteur qui fournit de quoi plaire à chacun. Vous auriez juré qu'elle n'avait pensé qu'à vous toute sa vie>. Le catalogue de sa bibliothèque a été publié en 1792 et contient 721 numéros. On y rencontre quelques jolis livres. La plupart sont reliés en veau fauve ; quelques-uns sont recouverts de maroquin". (Ernest Quentin-Bauchart, Les femmes bibliophiles de France) "La Maréchale de Mirepoix qui, dès le principe de sa faveur (celle de Mme de Pompadour), s'était glissé dans son intimité, obtint d'elle, à la mort de son mari, ving mille livres de pension, la charge de capitaine des gardes pour M. de Beauvau, son père, et le gouvernement de Brouage pour M. de Lévis-Lérans, héritier de M. de Mirepoix. Il est vrai qu'on rèpétait partout que Madame de Pompadour rècompensait en elle une sorte de domestique ; on l'accusait d'avoir reçu, dans ses belles petites mains, les noyaux des cerises que la Marquise mangeait quelques fois dans sa voiture ; enfin on prétendait qu'oublieuse de ce qu'elle se devait à elle-même et à son nom, elle se plaçait sur la banquette du devant du carrosse, alors que la favorite était seule assise au fond ; mais c'étaient là des calomnies, et les mauvaises langues envenimaient des faits fort simples en eux-mêmes, dont on peut lire les détails dans les Mémoires de Madame de Hausset". (E. Campardon, Madame de Pompadour et la Cour de Louis XV, 1867, Paris, H. Plon, p. 70) Petite découpe d'ancien catalogue collée au verso du premier plat. (O.H.R., pl. n° 417) (LCPCLUM-0012)
(L'esprit français et le beau style de la langue française dans un rarissime exemplaire aux armes de la Maréchale de Lévis-Mirepoix, très proche du Roi Louis XV) (www.cepays-ci.com)
("...c'est la simplicité d'un style nerveux et touchant" (Cardinal Maury)) BOURDALOUE Louis (père). (Bourges, 1632 - Paris, 1704) "RETRAITE SPIRITUELLE A L'USAGE DES COMMUNAUTEZ RELIGEUSES...". 1721, Paris, Rigaud. 1 volume in-12° (190x128 mm) (dimensions pages 184x120 mm) (10) ff. (titre, avertissement et approbation), 368 pp., (8) ff. (table et privilège), (2) ff. b. Elégante reliure de l'époque en maroquin rouge. Encadrement de triple filet doré sur les plats. Dos à cinq nerfs avec fleurons et décorations dorés, pièce de titre en maroquin citron. Filet doré sur les coupes et roulette intérieure dorée. Tranches dorées. Gardes de papier décoré. Edition Originale. Un petit trou de vers sur un mors, quelques rares pages avec légères brunissures, infimes usures à deux coins, mais très bel exemplaire dans une séduisante reliure en maroquin rouge du temps. Après des études au collège jésuite de Bourges, sa ville natale, à seize ans Bourdaloue entra dans la Compagnie de Jésus. Professeur de théologie, de rhétorique et de philosophie, il fut ordonné prêtre en 1665. Ses qualités d'orateur, dans diverses villes de province, lui valurent une renommée grandissante et il fut appelé à Paris. Madame de Sévigné assista à plusieurs de ses sermons (à sa fille, Mme Grignan, elle écrivait: "Je m'en vais en Bourdaloue") et le mentionna dans ses lettres ("Jamais prédicateur n'a prêché si hautement et si généreusement les vérités chrétiennes... Le Père Bourdaloue frappe toujours comme un sourd, disant des vérités à bride abattue, parlant à tort et à travers contre l'adultère; sauve qui peut: il va toujours son chemin...". Ou encore: "...cela fut porté au point de la plus haute perfection, et certains point furent poussés comme les auraient poussés l'apôtre Saint-Paul"). Bien plus que tous les prédicateurs de son temps, à partir de 1670 et jusqu'au 1693, pour dix fois il fut chargé de prêcher l'Avent et le Carême à Versailles, devant le Roi et la Cour. Louis XIV appréciait la vérité et la façon du père Bourdaloue de la lui dire. Il "...ne manqua pas plus au devoir de respecter son souverain qu'à celui de l'instruire... Jamais il ne lui échappa une maladroite personnalité, une irrévérencieuse allusion... jamais il n'oublia que l'orateur chrétien doit se contenter de frapper à la porte des rois et ne doit jamais la briser...". Un jour Louis XIV lui dit: "Mon père, vous devez être content de moi, Madame de Montespan est à Clagny". - "Oui, sire", répondit Bourdaloue, "Mais Dieu serait plus satisfait si Clagny était à soixante-douze lieues de Versailles". (LCPCREL-0006) (350,00 Euros)
("...c'est la simplicité d'un style nerveux et touchant" (Cardinal Maury)) (www.cepays-ci.com)
(La Coutume des Flandres dans une élégante reliure en maroquin vert du XVIII siècle) BOURGOGNE Nicolas DE. (Enghien, 1586 - Bruxelles, 1649) "CONSUETUDINES FLANDRIAE ALIARUMQUE GENTIUM...". 1666, Antuerpiae, M. Parys. 2 parties en 1 volume in-16° (136x82 mm) (dimensions pages 131x74 mm) (12) ff. (titre, avis et prologue), 231 pp., (28) pp., (1) p. b.; 42 pp., (1) f. (approbation) Reliure du XVIIIe siècle en maroquin vert olive. Encadrement de triple filet doré sur les plats. Dos lisse avec décoration de treillage doré et pièce de titre en maroquin rouge. Filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée et tranches dorées. Rare et jolie édition posthume de ce recueil du droit et de la coutume des Flandres, compilé par le jurisconsulte et historien Nicolas de Bourgogne, conseiller de l'Electeur de Bavière. Petite trace claire d'humidité sur l'angle supérieur d'une dizaine des premiers feuillets. Trace d'humidité plus prononcée sur la partie inférieure d'une dizaine des derniers feuillets. Bel exemplaire dans une séduisante reliure en maroquin du XVIIIe siècle. (LCPCDRO-0001) (250,00 €)
(La Coutume des Flandres dans une élégante reliure en maroquin vert du XVIII siècle) (www.cepays-ci.com)
(Une jolie édition de Buffon du XVIII siècle, en reliure homogène et avec 257 planches gravées sur cuivre) BUFFON Georges-Louis Leclerc (C.te DE). "HISTOIRE NATURELLE, GENERALE ET PARTICULIERE PAR M. DE BUFFON, INTENDANT DU JARDIN DU ROI, DE L'ACADEMIE FRANCOISE, & DE CELLE DES SCIENCES... NOUVELLE EDITION". 1772, Paris, De Thou. 5 volumes fort in-8° (210x135 mm) (dimensions pages 203x124 mm) I : (2) ff. (faux-titre et titre), 640 pp., (1) f. (table), 2 cartes dépliantes et 9 planches sur cuivre h.t. ; II : (2) ff. (faux-titre et titre), 576 pp., (1) f. (table), 42 planches h.t. dont 1 tableau dépliant ; III : (2) ff. (faux-titre et titre), 558 pp., (1) f. (table), 81 planches h.t. ; IV : (2) ff. (faux-titre et titre), 468 pp. (y compris la table), (2) ff. (table et privilège), 76 planches h.t. ; V : (2) ff. (faux-titre et titre), XX pp. (plan de l'ouvrage), 641, (1) pp., 49 planches h.t. Soit un total de 257 planches sur cuivre h.t. et 2 cartes dépliantes. (I : (2) ff., A-Z8, Aa-Rr8, (1) f. (cahier G8 en double) ; II : (2) ff., A-F8, G-L4, M-Z8, Aa-Pp8, Qq4, (1) f. ; III : (2) ff., A-Z8, Aa-Mm8, (E8 après G1, H1 avant G2, V4-V5 avant T5) ; IV : (2) ff., A-Z8, Aa-Dd8, Ee-Ii4 (un carton après L8) ; V : (2) ff., a8, b2, A-Z8, Aa-Rr8, Ss2) Reliure de l'époque en basane brune marbrée. Dos avec petites décorations dorées et pièces de titre et de tomaison en maroquin vert. Tranches pointillées de rouge. Gardes de papier blanc. Rare édition, complète des 4 premiers volumes et avec le cinquième volume, premier des oiseaux. Petit manque de cuir à la coiffe supérieure du t. I, deux petits trous de ver en queue du t. II et quelques infimes éraflures sur les plats. Petite déchirure marginale, sans atteinte et sans perte au f. B2 du t. II. Petit manque marginale de papier au f. de la table du t. I, avec perte de quelques numéros. Quelques mouillures marginales dans le t. IV, mais très bel exemplaire en reliure homogène. (LCPCSCI-0005) (1.200,00 €)
(Une jolie édition de Buffon du XVIII siècle, en reliure homogène et avec 257 planches gravées sur cuivre) (www.cepays-ci.com)
CHATEAUBRIAND François-René V.te DE. (Saint-Malo, 1768 - Paris, 1848)
Reference : (LCPCLIT-0033)
(1809)
("... l'amphithéâtre fut ébranlé jusque dans ses fondemens ; toutes les statues des idoles tombèrent, et l'on entendit, comme autrefois à Jérusalem, une voix qui disoit : <Les dieux s'en vont>". L'exemplaire du Duc de Brissac) CHATEAUBRIAND François-René V.te DE. (Saint-Malo, 1768 - Paris, 1848) "LES MARTYRS, OU LE TRIOMPHE DE LA RELIGION CHRETIENNE". 1809, Paris, Le Normant. 2 volumes In-8° (205x134 mm) (dimensions pages 198x121 mm) I : XXIV pp. (faux-titre, titre et préface), 414 pp., (1) f. b. ; II : (2) ff. (faux-titre et titre), 403, (1) pp., (1) f. (errata). (a-b8, A-Z8, Aa-Cc8; (2) ff., A-Z8, Aa-Bb8, Cc4) Jolie reliure de l'époque en veau havane marbré. Un filet à froid d'encadrement sur les plats. Dos lisses avec jolies décorations géometriques dorées, pièces des titres en maroquin rouge et de tomaison en maroquin noir. Roulette dorée sur les coupes. Tranches marbrées. Gardes de papier décoré. Edition Originale, rare. Infimes usures aux coiffes et aux coupes inférieures, une petite fente à la charnière inférieure du plat supérieur du premier volume et deux coins un peu émoussés. Rares petites brunissures éparses et des brunissures marginales sur la première et dernière page de garde des deux volumes ; petit manque angulaire de papier au f. Aa3 du premier volume sans atteinte, sinon très bel exemplaire, complet de l'errata, mais sans le catalogue qui se trouve quelques fois à la fin du t. II. Rare exemplaire sur papier fort et en élégante reliure du temps. "Difficile à rencontrer en reliure de l'époque de belle qualité" (Clouzot, 63) Les "Martyrs" sont l'aboutissement d'un projet de Chateaubriand d'une épopée chrétienne, dans laquelle mettre en présence le paganisme expirant et la réligion naissante. Pour situer l'action de ses personnages, il parcouru la Grèce, L'Asie Mineure, la Palestine et l'Egypte durant l'année 1806. "Enfin non content de toutes ces études, de tous ces sacrifices, de tous ces scrupules, je me suis embarqué, et j'ai été voir les sites que je voulais peindre. Quand mon ouvrage n'auroit d'ailleurs aucun autre mérite, il auroit du moins l'intérêt d'un voyage fait aux lieux les plus fameux de l'histoire. J'ai commencé mes courses aux ruines de Sparte, et je ne les ai finies qu'aux débris de Carthage, en passant par Argos, Corinthe, Athènes, Constantinople, Jérusalem et Memphis. Ainsi, en lisant les descriptions qui se trouvent dans les Martyrs, le lecteur peut être assuré que ce sont des portraits ressemblans, et non des descriptions vagues et ambitieuses. Quelques-unes de ces descriptions sont tout-à-fait nouvelles : aucun voyageur moderne, du moins que je sache, n'a donné le tableau de la Messenie, d'une partie de l'Arcadie, et de la vallée de la Laconie". Les notes recueillies durant son long voyage formèrent ensuite la matière d'un autre ouvrage, l' "Itinéraire de Paris à Jérusalem", publié en 1811. Provenance : Ex libris manuscrit du Duc de Brissac sur la première page de garde de chaque volume. Vraisemblablement le livre appartenait à Augustin de Cossé (1775-1848), 9e Duc de Brissac et était conservé dans la bibliothèque du splendide château de Brissac en Ajou. (Carteret, I, 162, "Rare et recherché" ; Clouzot, p. 63 ; Talvart, III, 6 ; Vicaire, II, 284) (LCPCLIT-0033) (900,00 €) (www.cepays-ci.com)
("... l'amphithéâtre fut ébranlé jusque dans ses fondemens ; toutes les statues des idoles tombèrent, et l'on entendit, comme autrefois à Jérusalem, une voix qui disoit : <Les dieux s'en vont>". L'exemplaire du Duc de Brissac)