Lyon, M. Dodeman imprimeur, 1940-1943. 141 livraisons in-folio.
Importante collection de l'hebdomadaire d'actualités fondé par Jean Prouvost à Lyon en parallèle à la publication de son quotidien Paris-Soir. Dès le n°1, l'éditorial annonce la tendance du journal : « Entre l'abdication et la rébellion, il y a la place pour autre chose : une collaboration qui ne soit une constante prostration. La loi de l'armistice a imposé à notre pays une dure tâche, accompagnée d'âpres exigences. La France le sait. Sans défaillance, elle s'est mise à l'oeuvre. Elle fait sa Révolution ».1940 : 6 octobre à 29 décembre, n°1 à 13. Manque n°11. 1941 : 5 janvier à 28 décembre, n°14 à 60. 1942 : 4 janvier à 27 décembre, n°61 à 108. 1943 : 10 janvier à 20 novembre, n°109 à 146. Manquent n°127 et 145. Le dernier numéro (n°156) paraîtra en avril 1944.La marque 7 jours sera reprise en 1960 par Jean Prouvost à la suite de l'achat de Télé 60 qui deviendra 7 Jours, puis Télé 7 Jours.
, , 1840. 1 carte coloriée, entoilée et repliée de 45 x 53 cm.
Carte du canton d' Aargau au nord de la Suisse gravée par J. Scheurmann. Petite tâche brune angulaire ; trace de mouillure sur l'ensemble de la toile.
Paris, Jean Le Clerc, 1596. In-folio de 36 ff. (sig. A-I4), veau brun, dos à nerfs, multiple encadrement de filets et fleurons à froid sur les plats, médaillon central, lacets de soie verts (reliure de l’époque).
Troisième édition de la galerie des 65 portraits en médaillons de rois de France de Pharamond à Henri IV, accompagnés d’une notice biographique et historique attribuée à Nicolas Houël, dans des encadrements allégoriques et bordures historiées « d’une suprême élégance » (Robert Brun).« Ce Jean Leclerc, de Paris, de la famille du peintre lorrain de ce nom, a gravé sur cuivre et sur bois. (…) dans plusieurs privilèges royaux de 1585 à 1619 il est qualifié de Marchand et tailleur d'histoire » (Brunet). Jean Le Clerc (1560-1621) libraire, éditeur, imprimeur et marchand d'estampes et de cartes, filleul du graveur parisien François Desprez et du peintre Jérôme Bollery. poursuivit la tradition familiale de l'image gravée, associée à la typographie, et introduisit la nouvelle technique de la taille-douce, venue des Flandres. Le 19 juin 1602, il passa une convention avec les graveurs sur cuivre Thomas de Leu et Jacques Granthomme au sujet de l'application d'une sentence du prévôt de Paris pour la réglementation de leur métier, à laquelle ont adhéré Léonard Gaultier, Gabriel Tavernier et d'autres graveurs. Le 15 juillet 1608, associé à Thomas de Leu, il gagna un procès contre Claude Dubreuil au sujet de la liberté d'imprimer les almanachs. De 1613 à 1621, il exerce la charge de quartenier.Titre imprimé en rouge et noir à encadrement orné avec armoiries de France et de Navarre. Pièces liminaires : « Brief discours en forme de preface... Par H.C.», Tables chronologiques des Rois des France, extrait de privilège. L'édition originale parut en 1585, la deuxième augmentée en 1595. Ex-libris manuscrit daté 1594 sur le contreplat inférieur. Reliure discrètement restaurée. Brunet, I, 14 ; Mortimer, French books, n°1 ; Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance (p. 64) : « Ces sortes de recueils (sont) devenus maintenant très rares ».
Paris, J.B. Lamesle, 1738. In-4 de 4-68-(2) pp., frontispice, veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Très rare recueil des statuts renouvelés de la communauté des peintres et sculpteurs de Paris soumis en 1730 à l'approbation royale et enregistrés au Parlement de Paris en 1738, qui constituèrent la charte fondamentale de la nouvelle "Académie de Saint-Luc" : le titre est officialisé ici pour la première fois.Fondée en 1391, la confrérie des maîtres peintres et sculpteurs de Paris avait été refondée en 1649 pour faire pièce aux enseignements institués en 1648 avec l'Académie royale de peinture et de sculpture, puis réformée entre 1655 et 1668 avant ces nouveaux statuts dans la première moitié du XVIIIe siècle. Elle fut supprimée avec les autres communautés d'arts et de métiers par l'Édit dit de Turgot de 1776.La collation du recueil est conforme à la table, précédé, avec une pagination séparée de Lettres patentes du roy, qui approuvent et confirment les nouveaux statuts de la communauté des peintres et sculpteurs de l'Académie de Saint Luc de la ville de Paris (à Paris au Parlement le 30 janvier 1738) suivi de : Nouveaux règlements ; Règlement particulier qui concerne seul et en particulier l'Académie de Saint-Luc ; Arrêt d'enregistrement desdits statuts et règlements du 30 janvier 1738 ; Arrêt de la Cour de Parlement qui fait main-levée des Oppositions faites à l'enregistrement des Lettres patentes et nouveaux statuts accordés par le Roi à la communauté et Académie de Saint Luc du 20 juin 1736 ; Arrêt du Conseil d'État du Roi du 27 septembre 1723 rendu en faveur de la Communauté des Arts de peinture et Sculpture.Complet du rare frontispice gravé et offert par Guétard à l'académie qui ornait depuis 1732 « les listes annuelles des membres de l'académie de Saint-Luc, peintres et sculpteurs, avec leurs adresses » (Coyecque Ernest. La collection de placards du Minutier central (XVIe-XIXe siècle). In La Gazette des archives, n°5, 1949. pp. 22-25].Provenance : Joseph Bonaparte, roi de Naples puis d'Espagne, avec son ex-libris : « Bibliothèque de Morfontaine » ; Antoine Le Roux de Lincy (1806-1869) archéologue et bibliographe (1855), n°677 ; Louis Clément de Ris (1820-1882) collectionneur, critique d’art et conservateur du château de Versailles.L'exemplaire de la BnF (sans le frontispice, notice n° FRBNF33510111) présente un supplément paginé 69-74 (cahier A) qui n'est pas annoncé dans la table : « Délibération de la Communauté des Maîtres-Peintres Sculpteurs ». Feuillets légèrement brunis, pâles rousseurs.Guiffrey Jules. La Communauté des peintres et sculpteurs parisiens, dite académie de Saint-Luc (1391-1776). In Journal des savants. 13 année, Avril 1915. pp. 145-156 ; Catalogue d'une collection de livres et d'estampes concernant l'histoire de France et tout particulièrement l'histoire de Paris, provenant du cabinet de M. L. R. de L. [Le Roux de Lincy], n°676.
A Paris, Imprimé pour les Sociétaires de l'Académie des beaux livres, 1890-1894. 4 tomes en 3 vol. grand in-8 de (4)-XVI-251-(4) ; (4)-VIII-269-LII-(4) pp. 1f. bl. ; VIII-114-XLIII-(4) pp. 1 f. bl. XI-92-XL-(4) pp., demi-maroquin vert, dos à six nerfs orné de motifs dorés et à froid, couvertures illustrées et dos conservés, tête dorée, non rogné (reliure de l'époque).
Collection complète. Revue de la Société des Bibliophiles contemporains fondée par Octave Uzanne en 1889, dissoute par le même en 1894.Les Annales littéraires publiées pour chaque exercice couvrent les années 1890, 1891, 1892 et 1893 ; chaque saison est suivie des Annales administratives (avec une pagination romaine séparée), à l'exception du premier exercice publié séparément (1889-1890) qui manque à notre exemplaire. Contient :Tome I (1890). Un des 250 exemplaires numérotés sur papier vélin filigrané. Vignette de titre tirée en bistre et 5 planches hors-texte d'après Gery-Bichard, Abot, Courboin et Ch. Gérard : portrait en couleurs d'Élisabeth de Roumanie dont la serpente imprimée porte un sonnet de Georges Bengesco ; portrait de la Reine d'Angleterre et Membres du bureau en médaillon. Articles d’Ashbee, Uzanne, Tissandier, Brivois, Jules Claretie, Jean Richepin, Paul Lacombe etc.Tome II (1891). Un des 225 exemplaires numérotés sur papier vergé. Portrait du duc d'Aumale en frontispice gravé par Manesse d'après Bonnat, d'une vignette de titre gravée par Courboin, Portrait de Lytton gravé par Paul Avril, têtes de chapitres et culs-de-lampe gravés par Morice-Viel, 1 fac simile. Articles sur Meredith (Lord Lytton), le chevalier d'Éon, un manuscrit de Musset, les Décalogues rimés etc.Tome III (1892). Un des 200 exemplaires numérotés sur papier vergé. Frontispice dessiné et gravé à l'eau-forte par A. Bertrand.Tome IV (1893) Un des 210 exemplaires numérotés. 1 planche hors texte. Articles d'Albert Robida avec vignettes du même dans le texte, de Gausseron, Eudel, Maurice Quentin-Bauchart (Jean Berleux) etc.Collations conformes à Vicaire I, 515 qui ne mentionne pas la 4e et dernière année (1893 imprimée en 1894).Très bel exemplaire à grandes marges relié à l'époque avec les couvertures illustrées.
A Grenoble, chez J. M. Cuchet, 1792. In-4 broché de 3 pp.
A Paris, De l'Imprimerie Royale, 1792. In-4 broché de 2 pp.
, , (circa 1700). Manuscrit petit in-4 (13,5 x 19 cm) de (1)-239-(5) pp. à 18 lignes par page, table, basane granitée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l’époque).
L'Ordonnance de 1670 signée à Saint-Germain-en-Laye enregistrée par le Parlement de Paris le 26 août, est le premier code de procédure criminelle (28 titres subdivisés en articles) qui instaura l'emprisonnement comme mesure préventive et les lettres de cachet. « Louis XIV veut dès 1665 répondre aux exigences de son état par le biais d’ordonnances "parfaites", synthèses des principes anciens et des innovations salutaires. Nouveau Justinien, il veut réaliser entre autres, un code de procédure criminelle, une "grande" ordonnance à la mesure de la grandeur à laquelle il aspire. De fait la grande ordonnance criminelle d’août 1670, fruit de cette ambition, reste appliquée jusqu’à la Révolution ; sa forme neuve et plusieurs mesures qu’elle implique inspirent jusqu’à notre code actuel » (Marc Boulanger).Copie anonyme d'une écriture régulière et lisible en reliure d'époque, contemporaine de sa promulgation. Coiffe de tête usée, coins frottés, épidermures.Bourgeois André, VII, 6281 ; Marc Boulanger, Justice et absolutisme : la Grande Ordonnance d'août 1670 in Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine (année 2000-47-1 pp. 7-36).
Genève, Droz, 1985. In-8 broché de (6)-167-(2) pp.
Articles de J.-P. Machelon, A. Plessis, S. Rials, M. Guillaume-Hofnung, J. Clinquart. Conclusion de Guy Thuillier et Jean Tulard.
, , 1768-1771. 11 pièces reliées en 1 vol. in-4, veau marbré, dos orné à nerfs, double filet à froid d'encadrement sur les plats, pièce de titre en maroquin fauve, tranches rouges (reliure de l'époque).
Recueil de pièces en édition originale relatives à l'Affaire de Bretagne dans laquelle le duc d'Aiguillon commandant en chef de la province fut accusé par le parlement de Rennes et son procureur général La Chalotais, d’actes arbitraires.Armand de Vignerod du Plessis de Richelieu, duc d'Aiguillon dut en 1768 résigner sa charge ; deux ans plus tard, la procédure entamée contre lui fut annulée par Louis XV. L'arbitraire et le centralisme démesuré avaient provoqué une fronde judiciaire et fiscale, puis la crise devint politique. Elle débouchera sur la réforme des parlements menée en 1771 par le chancelier Maupeou. La Chalotais fut condamné et exilé par le roi Louis XV ; il retrouva cependant sa position au parlement de Bretagne en 1775, après la mort du roi. Secrétaire d’État aux Affaires étrangères (1771) et à la Guerre (1774), le duc d’Aiguillon fut disgracié par Louis XVI (1774). Dix ans durant, de 1765 à 1775, l'Affaire de Bretagne a passionné la France et l'Europe : elle fut l'une des plus sérieuses attaques du pouvoir royal avant 1789. Elle a incarné la rivalité entre les provinces et la Cour. (Pocquet, Le duc d'Aiguillon et La Chalotais, 1900). Contient : 1. LINGUET (Simon-Nicolas-Henri). Observations sur l'imprimé intitulé, Réponse des États de Bretagne au mémoire du duc d'Aiguillon. Paris, Le Jay, 1771. In-4 à deux colonnes de (4)-VIII-262 pp. Texte des Observations en regard de la Réponse. Suivi de l'arrêt du Conseil d'État du Roi du 2 janvier 1771.2. LINGUET (Simon-Nicolas-Henri). Mémoire pour M. le duc d’Aiguillon. Paris, Quillau, 1770. (4)-199 pp. 3. Consultation, servant de réponse à la consultation donnée pour messieurs de La Chalotais & de Caradeuc. Pour M. le duc d'Aiguillon, pair de France, &c. Paris, Quillau, 1770. 26 pp. Consultation du 23 juin 1770, signée Gillet, Cellier, Boucher d'Argis, Linguet.4. Mémoire a consulter et consultation pour M. de La Chalotais et M. de Caradeuc, procureurs généraux au parlement de Bretagne. Paris, Quillau, 1770. 53 pp. Consultation du 16 juin 1770, signée Gillet, Cellier, Boucher d'Argis, etc.. Attribué aussi à La Beaumelle.5. Procès-Verbal de ce qui s'est passé au Lit de Justice, tenu par Le Roi au château de Versailles, le vendredi sept décembre 1770. Paris, Imprimerie Royale, 1770. 20 pp.6. Mémoire a consulter, et consultation, pour M. le duc d'Aiguillon. Paris, Imprimerie de Le Breton, 1770. 5 pp.7. Lettres patentes du roi (du 27 juin 1770). Paris, Imprimerie royale, 1770. 3 pp.8. Séance du Roi en son Parlement de Paris. Paris, Imprimerie royale, 1770. 7 pp.9. Lettres patentes [qui commettent tous les officiers du Conseil pour tenir la Cour de Parlement au lieu et en la manière accoutumés] Registrées en Parlement [le 24 janvier 1771]. Paris, Imprimerie royale, 1771. 4 pp.10. Procès-verbal de ce qui s'est passé au lit de justice, tenu par le Roi au château de Versailles, le samedi treize avril 1771. Paris, Imprimerie royale, 1771. 47 pp. Suivi de la séance de M. le chancelier au Parlement le 13 avril 1771.11. Clemenceau (Jean-René). [Seconde requeste a nosseigneurs de Parlement]. Supplie humblement Messire Jean-René Clemenceau, prêtre, gardien & supérieur de l'hôpital S. Méen de Rennes, défendeur & demandeur par la présente. Contre monsieur le procureur général du Roi, demandeur. Et les sieur & dame Moreau, le sieur Moreau fils, Me. Canon, & le sr. Des Fourneaux, défendeurs. (Rennes, 1768). 17 pp.Bel exemplaire relié par Bradel : note manuscrite à l'encre du temps en fin d'exemplaire : « Si M. Bradel n’a pas relié les mémoires de M. le duc d'eguillon M. l’abbé de Carbonnieres le prie d’y joindre ces mémoires ».
A Amsterdam, Chez Henry & Theodore Boom, 1676. In-12 de 140 pp., veau havane raciné, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Marie-Madeleine Dreux d'Aubray, marquise de Brinvilliers, convaincue d'avoir empoisonné son père et ses deux frères, et d'avoir essayé d'empoisonner son mari, s'étai réfugiée en Angleterre puis dans les Pays-Bas Espagnols. Ramenée en France, elle fut jugée au cour d'un procès qui passionna l'opinion, d'avril à juillet 1676. Le 17 juillet, la marquise fut décapitée et son corps fut placé sur un bûcher et ses cendres dispersées dans la Seine.L'ouvrage est divisé en trois parties, ayant chacune un titre spécial compris dans la pagination :Factum du procez extraordinairement fait à La Chaussée, valet de Sainte-Croix, pour raison des empoisonnemens des sieurs daubray, lieutenans civils. A Amsterdam, Chez Henry & Theodore Boom, l'an 1676.Mémoire du procès extraordinaire contre Mme de Brinvilliers & de La Chaussée, valet de Monsieur Sainte-Croix. Pour raison des Empoisonnements des diverses personnes. Avec la defension, et l'Arrêt de la Cour donné contre la dit Dame, du 16 juillet 1676. Suivant la copie de Paris. A Amsterdam, Chez Henry & Theodore Boom, l'an 1676.Arrest de la Cour de Parement, les Chambres assemblées, contre Dame Marie Marguerite d'Aubray espouse du Sieur marquis de Brinvilliers. Du 16 juillet 1676. A Paris, l'an 1676.Provenance : Frédéric Lachèvre (1855-1943) bibliographe et bibliophile (ex-libris gravé).Willems, 1901 : « Ce petit volume qui reproduit exactement l'édition originale de Paris, Aubouin, 1676, in-4, est rare ».
Paris, Tyographie de Plon, 1898-1899. 85 livraisons en 2 vol. in-folio brochés, couvertures illustrées, boîte demi-percaline noire.
Un des 75 exemplaires tirés sur papier du Japon. Collection complète.Journal violemment anti-dreyfusard publié quinze jours après le fameux « J'accuse » de Zola. Forain et Caran d'Ache, deux des meilleurs caricaturistes de l'époque, n'avaient pas hésité à se lancer dans la bagarre, estimant que le devoir de l'artiste est de s'unir aux autres pour faire luire la vérité. Psst est un journal sans texte, contenant selon les numéros de trois à quatre images. Bel exemplaire.
Paris, Tyographie de Plon, 1898-1899. 72 livraisons in-folio, en feuilles.
Tête de collection (72/85). Journal violemment anti-dreyfusard publié quinze jours après le fameux « J'accuse » de Zola.Forain et Caran d'Ache, deux des meilleurs caricaturistes de l'époque, n'avaient pas hésité à se lancer dans la bagarre, estimant que le devoir de l'artiste est de s'unir aux autres pour faire luire la vérité. Psst est un journal sans texte, contenant selon les numéros de trois à quatre images.Exemplaire avec quelques défauts (petits manques marginaux).
Paris, E. Bernard et Cie, 1898. 2 séries en 1 vol. grand in-8, titre et 32 planches, demi-percaline rouge à coins, couvertures conservées (Carayon).
Recueil contenant l'ensemble des caricatures en simili aquarelle croquant l'oeuvre de Zola avec un regard anti-dreyfusard. Les dessins de Lebourgeois furent publiés fin juillet 1898 ; Zola était présenté dans une situation violemment comique. L'Assommoir : un ouvrier vomit sur le coin d'un mur, avenue de la Grande Armée ; Pot-bouille : Zola séduit une cuisinière ; L'Argent : Zola se courbe devant un financier ventru, polytechnicien ; La Débâcle : Zola, en italien, quitte Paris en courant vers Bordeaux ; La Curée : Zola mange l'Assiette au beurre avec un porc et un chien ; Germinal : Zola contemple une femme qui montre son postérieur à un soldat ; Le Rêve : Zola en académicien ; La Confession de Claude : Zola en bateleur de foire tape sur un tambour sur lequel sont inscrit les mots J'accuse… Pour conclure, Lebourgeois présente le romancier comme un aliéné : Rochefort et Drumont accompagnent Zola portant une camisole de force à la porte de l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne. Bel exemplaire.
Paris, E. Bernard et Cie, 1898. 2 séries en 1 vol. grand in-8, titre et 32 planches sous chemise demi-percaline verte (chemise de l'éditeur).
Recueil contenant l'ensemble des caricatures en simili aquarelle croquant l'oeuvre de Zola avec un regard anti-dreyfusard. Les dessins de Lebourgeois furent publiés fin juillet 1898 ; Zola était présenté dans une situation violemment comique. L'Assommoir : un ouvrier vomit sur le coin d'un mur, avenue de la Grande Armée ; Pot-bouille : Zola séduit une cuisinière ; L'Argent : Zola se courbe devant un financier ventru, polytechnicien ; La Débâcle : Zola, en italien, quitte Paris en courant vers Bordeaux ; La Curée : Zola mange l'assiette au beurre avec un porc et un chien ; Germinal : Zola contemple une femme qui montre son postérieur à un soldat ; Le Rêve : Zola en académicien ; La Confession de Claude : Zola en bateleur de foire tape sur un tambour sur lequel sont inscrit les mots J'Accuse. Pour conclure, Lebourgeois présente le romancier comme un aliéné : Rochefort et Drumont accompagnent Zola portant une camisole de force à la porte de l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne.Bel exemplaire.
Sans lieu, , 1887. Album in-4 de (2) ff. manuscrits et 49 aquarelles de forme médaillon sur papier Whatman montées sur papier fort, demi-veau fauve glacé à coins, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l' époque).
Collection complète de 49 aquarelles originales demeurées inédites signées « A. Baudon ».Reconstitution en images de l'affaire Fualdès depuis le meurtre jusqu'à la décapitation des condamnés : « au matin du 20 mars 1817, le corps du procureur Antoine Bernardin Fualdès était retrouvé égorgé dans l’Aveyron. Une extraordinaire affaire commençait, retentissant fiasco policier et judiciaire sur lequel se sont penchées plusieurs générations d’historiens, de chercheurs et de criminologues. Dans un pays usé par les guerres napoléoniennes, agité par des complots et des conspirations, l’affaire Fualdès agit comme un révélateur. Elle annonce le mariage entre la presse écrite et les chroniques judiciaires, le crime et les récits populaires, l’encre et le sang. En fait foi la profusion d’images produites : lithographies et estampes sont publiées par dizaines. Quant aux chansonniers, ils propagèrent une complainte qui sera fredonnée jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle. » (Musée Fenaille).L'album manuscrit contient un titre, une introduction sur l'histoire de la «Complainte» composée en 1818 suivis d'une bibliographie de neuf ouvrages sur le procès.L'illustration comprend les portraits en médaillons des onze personnages principaux avec leur nom du procès réunis sur le frontispice et 48 médaillons circulaires accompagnés d'une strophe de la complainte calligraphiée; le tout dessiné et aquarellé par Auguste Baudon (1821-1905) médecin à Mouy (Oise) et malacologiste, auteur d'un catalogue des mollusques de l'Oise (1855, 1862) dont il dessina les planches (Mollusques marins des îles Açores par Henri Drouët ; 2 planches dessinées par le dr. Baudon). Baudon était également sculpteur et peintre - une "peinture représentant plusieurs escargots d'eau douce" fut exposée" à l'Exposition universelle de 1870 à Paris. Il publia sur l'archéologie, la paléontologie, l'anthropologie et l'histoire de sa région : il était membre de la société savante du département de l'Oise.Provenance : Bibliothèque Philippe Zoummeroff, Crimes et châtiments, n° 296.
Paris, Typographie de Firmin Didot frères, 1850. In-folio de 4 pp.
Manifeste du 22 juillet 1850, signé de la lieutenance générale des duchés de Sckhleswig-Holstein : Reventlou, Beseler, Boysen, Francke, Krohn, Fontenay, Rehhoff.
A Marseille, de l'imprimerie de Rochebrun et compagnie, 1799. Immense placard imprimé mesurant 50 x 110 cm.
Placard destiné à être affiché sur les murs de Marseille, contresigné par le rapporteur Pottet et le greffier Edme, accompagné du timbre du Conseil de guerre de la 8e division militaire.
Paris, Imp. Vallée, 1870. In-folio de 4 pp.
Numéro spécimen, seul publié. Grande caricature en couleurs par Henri Demare : La rédaction du Journal du Peuple. Rédacteur en chef : V. Dyctis. Berleux p. 34.
Paris, Louis Janet, 1831. In-12 de (4)-284 pp., 4 planches, veau olive, dos orné, filet doré, plaque à froid et dorée sur les plats, tranches dorées, dentelle intérieure (reliure de l'époque).
Édition originale de ce recueil de textes édifiants où l'on retrouve des morceaux de Chateaubriand, Hugo, Mérimée, Saintine, etc.Quatre planches hors-texte de Lynch, Condy, Colin, Engelheart gravées par Fenner, Shenton, Greatbach, Sears.Provenance : Aristide Marie avec ex-libris gravé (n°297, vente juin 1938) ; ex-libris Paul Gavault.Bel exemplaire dans une fine reliure romantique non signée ; menu défaut au dos ; quelques rousseurs.Vicaire I, 25.
Paris, Louis Janet, 1830. In-12 de VI-(2)-331 pp., cartonnage et tranches dorés sous étui décoré (Alph. Giroux).
Édition originale. Textes de Berthoud, Malo, Guizot, Hédouin, Hugo, Mérimée, Nodier, Saintine, Eugène Sue etc. illustré de 6 figures hors-texte dont La Glaneuse gravée par Finden d'après Holmes, Les Espagnols au Pérou gravée par Greatbach d'après Briggs, Céléna gravée par Bacon d'après Uwins, Le Fils de Cromwell, gravée par Goodyear d'après Smirke, Thimasiana gravée par Rolls d'après Penry Williams, Agathe gravée par Mitchell d'après Wilkie.Charmant cartonnage romantique conservé dans son étui. Très bel exemplaire. Vicaire, I, 29.
Nuremberg, bey Christoph Fembo, 1813. 1 carte coloriée et repliée de 50 x 60 cm.
Grand Théâtre de la Guerre sur les frontières de France et d'Allemagne ; carte dressée en 1793 par Franz Ludwig Güssefeld (1744-1808).
Paris, Desnos, (1783). 4 parties de 96 pp. chacune - suivies d'un calendrier pour 1787, titre et frontispice gravés reliés en 1 vol. in-16. Le Petit Ovide François, ou le Passe temps agréable remède à l'ennui. Élite de chansons, romances, vaudevilles par différents auteurs. Nouvelle édition avec les noms de ceux qui ont contribué à ce recueil. Paris, Desnos, (1786). 4 parties de 96 pp. chacune - suivies d'un calendrier pour 1787, titre et frontispice gravés reliés en 1 vol. in-16. Ensemble 8 pièces reliées en 2 volumes in-16, maroquin rouge, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Rare collection de huit almanachs publiés séparément de 1783 à 1786, illustrés de deux frontispices gravés.Grand-Carteret : « Sous le titre général Anacréon en belle humeur - première forme de la publication - parurent douze fascicules ayant tous le même nombre de pages (96), cadre typographique sans estampes et la plupart du temps, sans musique gravée. Chacun de ces fascicules avait un sous-titre spécial, et donnait les noms des auteurs dont les chansons figuraient dans le recueil ». Contient :I. Le plus joli chansonnier francois en quatre parties : 1. Anacréon en belle humeur ou le plus joli chansonnier françois 2. Anacréon en belle humeur ou les Graces en goguettes 3. Les Muses à Cythère 4. Les Espiègleries à Cythère. Calendrier pour l'année 1787 (6 ff.).II. Le petit Ovide francois, ou le passe temps agreable remède à l'ennui : 1. Anacréon en belle humeur ou les caprices de l’amour et de Bacchus 2. Anacréon en belle humeur, ou les Petits Soupés de Vénus 3. Anacréon en belle humeur. Chansonnier françois 4. Anacréon en belle humeur ou les Escapades de l’Amour.. Calendrier pour l'année 1787 (6 ff.).Ex-libris moderne Lucien Allienne avec la devise « plus lon me charge plus ie mesleve » et la mention « George Allienne imprimeur du Roy MDCL [1650] ; ex-libris autographe et gravé "A. Perreau". Traces de frottement légères et petits trous de vers sur les mors (tome I). Bel exemplaire.Grand-Carteret, 626 et 755.
A Paris, de l'Imprimerie de Monsieur, 1782. In-8 de 232 pp., veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, armes et triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Troisième année du rare Almanach de Monsieur publié à quatre reprises entre 1780 et 1783, puis une cinquième et dernière fois en 1788, donnant le détail de tous les départements des maisons du comte de Provence, frère cadet de Louis XVI et futur Louis XVIII (1755-1824), ainsi que les noms, qualités et demeures des officiers. L'année 1782 contient le tableau historique (histoire, moeurs, coutumes) du Vendômois de l'apanage de Monsieur. Almanach "admirablement imprimé" (Grand-Carteret) orné d'une vignette fleurdelisée, établi par Pierre-François Didot (1731-1795) reçu libraire en 1753 et nommé imprimeur de Monsieur en 1761. Exemplaire aux armes de Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, né à Versailles le 24 janvier 1778 et poignardé à Paris le 14 février 1820 à la sortie de l’Opéra. Prince de la maison de Bourbon, il était le fils de Charles-Philippe de France, comte d’Artois (futur Charles X), et de Marie-Thérèse de Savoie. Très bon exemplaire. Feuillet O8 déchiré en coin sans perte de texte, pâle mouillure marginale sur les premier et dernier feuillets.Grand-Carteret, 619 ; Guigard, I, 56.
A Paris, chez Delalain, 1793. In-16 de (2)-262 pp., demi-basane havane, dos lisse orné (reliure moderne).
Première édition de La Marseillaise de Rouget de Lisle.« L'année 1793 s'ouvre par l'Hymne des Marseillois de M. Rougez, Officier de Génie, suivi du Couplet des Enfans (Nous entrons dans la carrière) ajouté à la pièce lors de la fête civique du 14 octobre. Ce texte est intéressant à consulter car il présente quelques variantes avec le texte adopté par la suite » Grand-Carteret, 376.Quelques défauts.