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799 books for « Librairie Camille Sour... »Edit

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Reference : LCS-16868

‎ALBUM D’AQUARELLES SUR L’INDE. ALBUM DES MÉTIERS. Précieux et unique recueil indien de 60 aquarelles.‎

‎Précieux et unique album d’aquarelles aux coloris très vifs rehaussés d’or, dédié aux professions artisanales dans l’Inde du début du XIXe siècle. Inde, début du XIXe siècle. Album in-4 composé de (2) ff. bl. et de 60 aquarelles. Petite déchirure sans gravité à 2 planches. Relié en plein maroquin brun, encadrement et décor composés de motif végétaux dans un style oriental frappés à froid sur les plats. Dos anciennement refait. Reliure de l’époque. 277 x 180 mm. ‎


‎[video width="1828" height="1028" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2016/11/Album-aquarelles-Inde-MD-version-site-web.mp4"][/video] Précieux album d’aquarelles constitué au XIXe siècle par un Lieutenant Britannique en poste en Inde et représentant principalement l’ensemble des professions artisanales telles qu’elles étaient alors pratiquées en Inde. L’album compte 60 superbes aquarelles d’une grande finesse d’exécution parmi lesquelles 10 représentent des souverains Sikhs aux costumes chatoyants et aux drapés élaborés, 40 les professions artisanales telles qu’elles étaient pratiquées au XIXe siècle en Inde et 10 des vues de monuments comme le Temple d’Or d’Amritsar, la tombe de Ranjît Singh, la Mosquée Dorée de Lahore au Pakistan, le Taj Mahal à Āgrā... La suite d’aquarelles consacrée aux métiers présente: un cordonnier, un forgeron, un potier, un tisserand, un ébéniste, un dresseur de serpent, un chasseur, un teinturier, des musiciens, un barbier, un boucher, etc. Chaque artisan est représenté en plein travail, entouré de ses outils et de ses réalisations en cours. Chaque scène offre une vision détaillée et réaliste de l’atelier de l’artisan, avec les divers outils et instruments qui lui sont nécessaires dans son travail accrochés au mur, posés sur une table ou à même le sol. Les aquarelles aux coloris particulièrement vifs et chatoyants ont été subtilement rehaussées à l’or et sont délimitées par un liseré peint. Les noms des personnages, des monuments et des professions représentés sont inscrits en persan à l’encre noire sous les cadres. Un rare témoignage de l’activité artisanale dans l’Inde du début du XIXe siècle. Recueil unique composé de 60 aquarelles peintes au début du XIXe siècle, dédié aux souverains de l’empire sikh et aux professions artisanales typiques de l’Inde de cette période, d’une grande valeur artistique et du plus haut intérêt pour l’histoire de l’artisanat. Provenance : ex libris manuscrit “L.S. Parry. Found by Lieutenant C.J. Tyler, R.A., in the Bagh Palace at Lucknow after the seige. 1856” sur la garde.‎

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Reference : LCS-16804

‎ARS MORIENDI. Le Livre nomme Lart et science de bien vivre et de bien mourir avecques plusieurs belles histoires... L’Art de bien vivre et de bien mourir‎

‎L’Art de bien vivre et de bien mourir, catalogué il y a 42 ans par Georges Heilbrun. De la bibliothèque Edmée Maus. Paris, vers 1530. Lyon, Jaques Moderne dit Grad Jaques, s.d. [vers 1530]. In-8 de (36) ff. (A-I4) dont 1 titre gravé dans une bordure, gothique à longues lignes, 12 gravures sur bois à pleine page, ptes. déchirures à 3 ff. sans manque, pte. restauration dans la partie supérieure du f. B3. Maroquin brun janséniste, dos lisse avec le titre doré en long, filet doré sur les coupes, triple filet doré intérieur, tranches dorées. Gruel. 162 x 113 mm.‎


‎Rare édition de l’Ars Moriendi « Art de bien vivre et de bien mourir » illustré de xylographies, petit livre de piété dont on ignore l’auteur et la date de composition, et dont il y eut plusieurs traductions. Dutuit, Livres xylographiques, I, p.62 ; Graesse, Trésor de Livres rares, 47 ; Brunet, I, 512 ; Baudrier, XI, 516-517 et 512 ; Pogue, Jacques Moderne, n°67. Guillaume Tardif, lecteur de Charles VIII, fut, selon Émile Mâle, l’auteur de cette libre traduction du texte des anciennes éditions xylographiques, dans laquelle le latin concis et obscur est « traduit, expliqué, développé par un véritable écrivain qui parle une langue grave et un français déjà classique ». Les premiers exemplaires de « l’Ars Moriendi » illustré apparaissent vers la moitié du XVe siècle avec des xylographies d’une efficacité tellement dramatique qu’elles ont contribué, à elles seules, beaucoup plus que le texte, à la diffusion très importante du petit livre : chaque image est placée en regard du texte, et illustre tour à tour la tentation du diable et la bonne inspiration de l’ange agonisant. Au fil des décennies (une des dernières éditions est de 1538), l’Ars devient un genre littéraire, et cependant il tend à se cristalliser, tandis que les illustrations deviennent de plus en plus grossières et se simplifient au maximum ; toutefois quelques thèmes du drame qui se déroule dans l’âme du fidèle au moment du trépas, représentés par l’ars moriendi, sont accueillis dans les traités contemporains sur les « novissima », lesquels, outre les thèmes, qui sont propres à l’Ars, en contiennent d’autres (Ubi sunt, de la description de l’agonie, etc.). L’esprit et la substance des artes moriendi passèrent aussi dans bien d’autres livres de piété, et il survécut quelque chose d’eux dans les innombrables exhortations aux malades et aux moribonds qui furent publiées, surtout en France, au cours du XVIIe et XVIIIe siècles. Cette curieuse édition contient en plus de « l’Ars moriendi » « les Dix et les Cinq commandements » et « les Fantaisies du monde », de Guillaume Alexis. L’iconographie saisissante comprend 12 grands bois à pleine page, reprenant les bois primitifs du maître de « l’Ars moriendi » de Jean Siber, reproduits par Claudin III, 210 à 212 et 445, 446 et Baudrier, XI, 512. Deux petits bois représentent Moïse sur le feuillet de titre et la Crucifixion. Précieux volume provenant de la bibliothèque Edmée Maus, avec ex libris. Il fut catalogué il y a 42 ans au prix considérable de 42 500 F (7 000 €) (cat. 39, 1973, n°9) par Georges Heilbrun.‎

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EUR45,000.00 (€45,000.00 )

Reference : LCS-18485

‎[ART DE TRANCHER.] De Cierlijcke Voorsnydinge Aller tafel-gerechten. Le premier livre enseignant à l’aristocratie hollandaise les arts de la table et la pratique de l’écuyer tranchant.‎

‎Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur l’art de trancher, particulièrement grand de marges. Amsterdam, Hieronymus Sweerts, 1664. In-12 oblong de: 1 frontispice gravé, 96 pages, 31 planches hors texte gravées sur cuivre (comme souvent sans la planche dépliante), qq. taches sur le frontispice. Conservé dans sa brochure de la fin du XVIIe siècle, petit manque à l’angle supérieur gauche du premier plat. 101 x 154 mm.‎


‎Rare édition originale du premier livre enseignant à l’aristocratie hollandaise les arts de la table et la pratique de l’écuyer tranchant. Witteveen & Cuperus 6510; Waller 1790 ; Vicaire, 870-871 ; Bitting, 530 ; Cagle, 1080 ; 116 Uncommon Books on Food and Drink, 33 ; Landwehr, n° 17. «Le dessein de l’ouvrage est semblable à celui de ‘l’Art de Trancher la Viande’ du manuel manuscrit de Jacques Vontet de la première moitié du dix-septième siècle, inspiré lui-même du ‘Trinciante’ de Mathia Giegher de 1639, mais s’en différencie tant par son objet et son traitement que par son iconographie. L’illustration, gravée au burin, comporte 32 figures enseignant la manière de découper volailles, gibiers, viandes, poissons, jambon, langouste, voire artichauts, tartes et gâteaux; contrairement à ses modèles antérieurs, elle ne présente pas de planche de fruits. Le frontispice montre un seigneur devant une table garnie; debout à ses côtés, un écuyer découpe une volaille; à droite, un chien se jette sur des reliefs; le titre est inscrit sur la retombée antérieure de la nappe.» (Pierre Berès, catalogue 82, Nourritures). Exemplaire de premier état, dont la préface n'est pas encore signée des initiales de l'auteur, marchand de livres et d'images. Hieronymus Sweerts (1629-1696), libraire, graveur et poète, témoigne en préface que c'est par émulation qu'il a voulu donner à ses compatriotes ce traité, à l'instar de ceux utilisés par les Italiens, Allemands et Français. De fait, la suite des planches qu'il a sans doute gravées lui-même est issue du fameux Il Trinciante de Matthias Giegher (Padoue, 1621), source vive de tout l'art de trancher européen des XVIIe et XVIIIe siècles. Il annonce la publication d'une seconde partie, consacrée à l'art de trancher les fruits, qui n'a jamais vu le jour. Il se targue de faire connaître comment découper dans l'assiette et sans fourchette, ce qui, selon lui, n'a jamais été pratiqué auparavant. «Le frontispice représente un seigneur à table: debout près de lui, un écuyer-tranchant découpe, au bout de la fourchette, une volaille. Sur la nappe de la table, on lit: ‘De Cierlijcke Voorsnydinge Aller Tafel Gerechten’ et au-dessous, sur une seule ligne: ‘t’Amsterdam by Hieronymus Sveerts, Bock…’. Il est à noter que dans certaines éditions du ‘Cuisinier français’ de La Varenne, notamment dans celle d’Amsterdam, Pierre Brunel, 1712, le frontispice est analogue sans être tout à fait semblable.» (Vicaire, Bibliographie gastronomique, 870-871) L'art de trancher illustré de 31 planches gravées sur cuivre. La suite hors texte est précédée d'un remarquable titre-frontispice figurant une table dressée où le maître de maison admire la dextérité de son officier de bouche, découpant une volaille in alto. Il donne à voir, poule, dinde, faisan, canard, oie, tête de sanglier, tête de veau, cuissot d'agneau, jambon, homard, perche, brochet, artichaut, tarte, et pâté en croûte, entre autres. Après la préface, l'auteur explique la nature exacte des différents couteaux à tailler. Il exhorte ensuite l’officier de bouche à ne pas se déchaîner comme un escrimeur, mais à travailler calmement et surtout avec des mains bien lavées et, surtout, à ne pas se lécher les doigts. En 96 pages, 49 exemples sont décrits et illustrés par des gravures sur cuivre très instructives. Volailles, gibiers, porcs, poissons et pâtisseries sont soumis au couteau à prédécouper. OCLC recense en Institutions publiques 5 exemplaires aux Pays-Bas et celui de la British Library ; les exemplaires datés par erreur 1660 sont des réimpressions postérieures à 1668. Il en va de même pour l'exemplaire Marcus Crahan, présenté comme l'édition originale. Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur l’art de trancher, particulièrement grand de marges. Provenance : de la bibliothèque du Vicomte de Cossette avec son ex libris héraldique.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

Reference : LCS-4422

‎CATALOGUE D'INVENTAIRE D'OUTILS offerts à la vente vers 1850 par un marchand français. Catalogues d’outils du XIXe siècle entièrement dessiné et mis en couleurs à la main‎

‎Plus de 180 outils et ustensiles dessinés et mis en couleurs vers 1850. Un recueil unique du plus haut intérêt pour l’histoire des techniques et de l’artisanat. France, milieu du XIXe siècle. Grand in-8 oblong de (60) ff. et (7) ff. plus petits reliés à la suite. Quelques déchirures anciennement restaurées, quelques salissures. Relié en pleine basane verte, encadrement d’un filet à froid sur les plats, dos lisse. Reliure de l’époque. 243 x 171 mm. ‎


‎Rare témoignage du commerce des outils et ustensiles dans la France du milieu du XIXe siècle. Recueil unique, regroupant plus de 180 outils et ustensiles répartis sur 67 feuillets au format grand in-8 oblong, présentant l’inventaire des outils disponibles chez un quincailler français dans les années 1850. Il était utilisé comme catalogue de vente par un marchand. Plus de 180 outils, des plus simples aux plus sophistiqués furent ici finement dessinés et coloriés à l’époque par le marchand lui-même. Ces dessins offrent une vision très nette des formes et des couleurs des nombreux ustensiles alors proposés à la vente : tournevis, vis, scies, écrous, têtes de marteaux, burins, chevilles, tenailles, clous, forets, perceuses, mèches, pinces, enclumes, haches, moulins à café, couteaux, truelles, cadenas, limes, ciseaux à bois, manivelles … Presque toutes les illustrations sont numérotées, et certains objets sont disponibles dans différentes couleurs comme par exemple les moulins à café ou encore les perceuses. Le présent recueil, produit vers le milieu du XIXe siècle, est un très intéressant témoignage de la fabrication traditionnelle des outils en France et nous permet d’évaluer l’évolution de leurs formes et de leur efficacité. Recueil unique, entièrement dessiné et mis en couleurs à l’époque par un quincailler français. Il est du plus grand intérêt non seulement pour l’histoire des techniques et du bricolage au milieu du XIXe siècle, mais aussi pour l’artisanat. Quelques annotations manuscrites ajoutées en français par le marchand en marge de certaines illustrations (« fumé rouge », « rouge vif », …) nous confirment l’origine française du présent catalogue de vente.‎

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EUR12,500.00 (€12,500.00 )

Reference : LCS-18371

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Reference : LCS-18531

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Reference : LCS-18425

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Reference : LCS-16337

‎Discours du roi, Prononcé le 5 mai 1789, jour où sa Majesté a fait l’ouverture des Etats-Généraux. Le discours historique prononcé par Louis XVI le 5 mai 1789 à Versailles pour ouvrir les Etats Généraux‎

‎Précieux exemplaire imprimé sur satin par Didot l’aîné. Paris, de l’Imprimerie de Didot l’Ainé, 1789. Placard in-folio imprimé sur satin. Le discours est surmonté d’une frise composée d’un quadrillage orné de petites fleurs, avec en son centre un médaillon orné des armoiries royales. De chaque côté, le discours est encadré par une colonne de fleurs surmontée du portrait de Louis XVI à gauche et de Marie-Antoinette à droite. Deux petits accrocs. Conservé dans un cadre ancien doré. 525 x 385 mm.‎


‎Tirage non cité, imprimé sur satin par Didot l’aîné, alors que le tirage normal sur papier sortait des presses de l’Imprimerie royale. Face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les Etats généraux, cette assemblée des trois ordres – noblesse, clergé et Tiers Etat –, qui seuls peuvent décider la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays. Leur ouverture, le 5 mai 1789 à Versailles, marque celle de la Révolution Française. Le 4 mai 1789, a lieu à Versailles la dernière grande cérémonie d’Ancien Régime : la procession des Etats Généraux. Le 5 mai, commence la séance solennelle d’ouverture. Convoqués depuis le 5 juillet 1788, les Etats Généraux n’ont pas été réunis depuis 1614 ! Une salle provisoire à colonnes a été érigée derrière les Menus Plaisirs de l’avenue de Paris. Contrairement à la gravure célèbre, la salle est minuscule. Le roi, entouré de la reine et des princes du sang, trône au fond de la salle sous un dais majestueux. Les députés siègent autour sur plusieurs rangs. Ceux du Tiers Etat y donneront naissance en juin, avec quelques-uns du clergé, à la première Assemblée nationale. Louis XVI ouvre la séance par un discours dans lequel il rappelle les circonstances qui l’ont conduit à cette convocation et ce qu’il attend des Etats Généraux. En roi pacifique, il se déclare « le premier ami de ses peuples ». Certes, le Roi abordera dans son discours les problèmes économiques que le pays traverse, mais s’abstiendra d’évoquer les réformes politiques attendues sur le vote des députés. Mécontent de ce piètre discours sans ambition de réformes, et conscient des attentes du pays, le Tiers Etat prendra les choses en main. La Révolution est en marche… « Quand Louis XVI arriva au centre de l’estrade, dans la Salle des Menus-Plaisirs, des Acclamations le saluèrent, mais pas un cri ne fut poussé en l’honneur de la Reine qu’on crut voir pleurer. Debout et découvert, le Roi adressa aux députés ce bref discours […] qui témoigne des sentiments dont Louis XVI était animé. […] Ferme, prudent et généreux langage ! On en attendait un autre et ce fut une déception pour beaucoup ! Sagement, le roi avait mis les députés en garde contre les nouveautés. Il avait parlé de finances – c’était la préoccupation la plus actuelle – il avait parlé autorité – c’était, bien qu’ils s’en défendissent, le plus grand besoin des esprits.» (F. Patat, Le Calvaire de Louis XVI). « M. d’Estaing a fait présent à chacun des membres de l’assemblée générale de la commune de Paris, d’un exemplaire du discours prononcé par le roi à l’assemblée nationale le 5 Mai, imprimé superbement, sur du satin, et orné des portraits du roi et de la reine. On lit autour du premier, ce vers de M. de la Harpe : ‘Père de ses sujets, il en est le modèle.’ Autour de celui de la reine, cet autre vers : ‘Une sage au rang suprême a trouvé tout en elle. » (J.-P.-L.- de Luchet, Mémoires pour servir à l’histoire de l’année 1789, p. 283). Aristocrate et militaire français, le Comte d’Estaing (1729–1794) servira son pays pendant les guerres de Succession d’Autriche, la campagne dans l’Océan Indien et de l‘autre côté de l’Atlantique. Après une carrière sur le terrain aux résultats en demi-teinte, il est nommé en 1789 commandant de la garde nationale de Versailles où il jouera un rôle équivoque. Précieux exemplaire, imprimé sur satin, du discours historique prononce par le Roi à la veille de la Révolution Française. ‎

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Reference : LCS-18416

‎Exhortations et instructions chretiennes. Le somptueux Bourdaloue de Madame Victoire relié par Derome en maroquin à dentelle de l’époque armorié.‎

‎La plus belle édition ancienne des Exhortations et instructions chrétiennes de Bourdaloue. A Paris, Aux dépens de Rigaud, Directeur de l’Imprimerie Royale, 1721-1723. 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 520 pp., (14) ff.; II/ (6) ff., 474 pp., (13) ff. Maroquin olive, dentelle en encadrement sur les plats avec fleurons d’angle, armes frappées or au centre, dos lisses ornés de fines roulettes et de fleurs dorées, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, doublures et gardes de soie rose, tranches dorées. Riches reliures à dentelle du règne de Louis XV attribuables à Derome. 166 x 125 mm.‎


‎La plus belle édition ancienne des Exhortations et instructions chrétiennes de Bourdaloue. «Cette édition in-12 est la meilleure de ce format» (Brunet, I, 1175). A partir de 1670, Bourdaloue devint «prédicateur du Roi». On sait en effet que, chaque année, à la fin du Carême, le grand aumônier présentait à Louis XIV une liste des orateurs sacrés qui avaient été les plus suivis à la ville; le roi désignait lui même deux orateurs l’un pour l’Avent, l’autre pour le Carême. Ceux-ci conservaient par la suite le titre de prédicateur du Roi. Il était de tradition qu’un sermonnaire ne revint pas plus de trois fois devant la Cour. Bossuet y avait prêché quatre fois, Bourdaloue tint la chaire de la chapelle royale jusqu’à dix fois. Il prêcha en effet devant le roi les Avents de 1670, 1684, 1686, 1689, 1691, 1693, ainsi que les Carêmes de 1672, 1674, 1675, 1680 et 1682. La faveur dont il jouit dépassa donc de beaucoup celle de Bossuet et, à n’en juger que par le succès qu’il eut en son temps, on peut dire que Bourdaloue fut sinon le plus grand prédicateur du siècle de Louis XIV, du moins le plus suivi. Les contemporains, et particulièrement Madame de Sévigné, dans ses Lettres, se font les échos des triomphes de cet homme qui sut cependant rester modeste. Bossuet lui-même appréciait fort ses mérites, puisqu’il tenta à plusieurs reprises de l’attirer dans son diocèse. Autre attrait, la sûreté du style et de la parole, qui complète la rigueur de sa pensée. De plus, Bourdaloue reste toujours accessible; il est constamment proche de son public, il le connaît admirablement, il en sait les points faibles – et Madame de Sévigné pouvait écrire: «Il frappe comme un sourd…Sauve qui peut!» Autre mérite fort sensible de son temps, Bourdaloue émaille ses sermons de portraits, peints sur le vif; il évoque le courtisan dans sa pensée quotidienne, dans son attitude vis-à-vis de ses devoir religieux. Enfin, - et c’est là sans doute le plus important, - Bourdaloue est un moraliste chrétien; il est le moraliste chrétien par excellence du siècle de Louis XIV. La connaissance des Ames acquise dans la direction spirituelle des consciences, il la met à profit dans ses Sermons. Sa morale est essentiellement pratique, toujours précise et particulière. Dans l’analyse des passions, il vaut La Bruyère et parfois le dépasse. Il est certain que son influence pratique et immédiate fut très grande sur la vie de ses contemporains. Merveilleux exemplaire relié en maroquin olive à dentelle de l’époque pour Madame Victoire, la fille du roi Louis XV, attribuable à Derome. Il figure sous le n°15 du catalogue des livres de la bibliothèque de Madame Victoire reproduit dans Quentin-Bauchart (Les Femmes bibliophiles de France, p. 160) et y est ainsi décrit: «Charmant exemplaire admirablement conservé, et portant l’ex libris de Madame Victoire collé à l’intérieur de chaque volume (ici anciennement décollé). Bibliothèque de Versailles. Réserve.» «Madame Victoire était belle et très gracieuse. «Son accueil, son regard, son sourire étaient d’accord avec la bonté de son âme». Elle vivait avec la plus grande simplicité. Sans quitter Versailles, sans faire le sacrifice des commodités de la vie, ni de la moelleuse bergère à ressort qu’elle ne quittait jamais et qui la perdait, disait-elle, elle n’oubliait aucun devoir, donnait aux pauvres tout ce qu’elle possédait, et se faisait adorer de tout le monde. On raconte qu’elle n’était pas insensible à la bonne chère, mais elle rachetait ces péchés de paresse et de gourmandise par une humeur toujours égale et par une inépuisable bienveillance. M. le baron Jérôme Pichon possédait également un catalogue manuscrit de la bibliothèque de Mesdames, celui de Madame Victoire, dont les livres ne sont pas moins intéressants que ceux de Madame Sophie. Quelques-uns sont remarquables : les Fables de la Fontaine avec les figures d’Oudry, reliées en maroquin vert à large dentelle sur les plats, la Représentation des Fêtes données par la ville de Strasbourg, à l’occasion de la convalescence du Roi, magnifique volume in-folio relié en mosaïque par Padeloup, et le Bourdaloue, relié par Derome, également de la Bibliothèque de Versailles, sont des livres de premier ordre. La plupart, comme on le verra dans la description que nous en faisons plus loin, sont dignes de prendre place dans les meilleures bibliothèques.» (Quentin-Bauchart, Les Femmes bibliophiles de France, pp. 123-130).‎

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EUR9,500.00 (€9,500.00 )

Reference : LCS-18410

‎La Nef des Princes. [Suivie de :] La Nef des batailles. Précieuse édition gothique réunissant en seconde édition « La Nef des Princes » de Champier et « La Nef des Batailles » de Barsac.‎

‎Bel exemplaire de ces très plaisantes et rares éditions gothiques illustrées, relié avec élégance par Koehler au chiffre de A. Audenet (1839, n°40). Paris, Philippe Le Noir, 1525. In-8 de: I/ (72) ff. comprenant 1 titre frontispice et 7 bois gravés dans le texte; II/ (14) ff. y compris 1 titre frontispice et la marque de Philippe Le Noir. Titre général en rouge et noir, caractères gothiques. Maroquin vert, large dentelle dorée encadrant les plats avec motifs en écoinçons, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, large roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée de Koehler. 166 x 117 mm.‎


‎Précieuse édition gothique réunissant en seconde édition «La Nef des Princes» de Champier à «La Nef des Batailles» de Barsac. Brunet, I, 1770; Brunschwig, 219-220. Médecin très réputé de Lyon, Symphorien Champier (1472-1533) incarnait la personnalité multiple et avide de connaissances de la Pré-Renaissance. Suivant le Duc de Lorraine qui accompagnait Louis XII en Italie en 1509, il assista le 13 septembre 1515 à la bataille de Marignan et reçut ainsi le titre de «Chevalier d’or». Tour à tour poète, théologien, philosophe et médecin, il publia plusieurs ouvrages tant en latin qu’en français. «La Nef des Princes» ou théorie de gouvernement destinée au prince, mêlant prose aux vers, est ainsi émaillée de moralités, érudition et «beaucoup de joyeusetés». L’ouvrage se compose de plusieurs traités différents: «Le Gouvernement et régime du jeune Prince. Les proverbes des Princes. Le doctrinal des Princes. Le dialogue de noblesse. La déclaration du ciel, du monde et des merveilles de la terre. Le doctrinal du père de famille»… Un opuscule est consacré au «bigame Matheolus», sous le titre «la malice des femmes». Imprimée en caractères gothiques, l’édition est illustrée de 6 intéressantes figures gravées sur bois: représentation de la Cène, trois plans schématiques (105 mm) de la situation géographique de la Judée, des continents et des quatre complexions de l’homme, et enfin une gravure sur bois très curieuse (90 x 85 mm) représentant un docte personnage, dans sa bibliothèque, lisant un ouvrage posé sur un lutrin, une femme nue sur ses épaules tenant des instruments de géométrie. Ce dernier bois est répété sur le titre particulier de la Nef des batailles. «Bois représentant la Sainte Cène, et un autre montrant un personnage occupé à lire, avec sur ses épaules une femme nue tenant des instruments de géométrie». (Brun, Le Livre Français illustré de la Renaissance, 152). Le titre général imprimé en rouge et noir porte la marque de Philippe Le Noir, répétée au verso du dernier feuillet (Renouard 624). Bel exemplaire de ces très plaisantes et rares éditions gothiques illustrées, relié avec élégance par Koehler au chiffre de A. Audenet (1839, n°40).‎

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Reference : LCS-17901

‎La science des eaux qui explique en quatre parties leur Formation, Communication, Mouvemens, & Meslanges. Avec les arts de conduire les eaux, et mesurer la grandeur tant des Eaux que des Terres. Qui sont 1. De conduire toute sorte de Fontaines. 2. De niveler toute sorte de pente. 3. De faire monter l’Eau sur sa Source. 4. De contretirer toute sorte de Plans. 5. De connoistre toute hauteur Verticale, & longueur Horizontale. 6. D’Arpenter toute Surface Terrestre. 7. De Compter tout Nombre avec la Plume & les Lettons. Rare édition originale de cet important traité d’hydraulique.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans son authentique reliure en vélin souple de l’époque. Rennes, Pierre Hallaudays, 1653. 6 parties en 1 volume in-4 de (8) ff., 120 pp., 40 pp., 24 pp., 56 pp., 70 pp., 40 pp., 1 planche gravée dépliante, nombreuses gravures sur bois dans le texte, ex libris manuscrit sur le titre. Vélin souple de l’époque, dos lisse. Reliure de l’époque. 206 x 155 mm.‎


‎Rare édition originale de cet important traité d’hydraulique. Jean François, (1582-1668), est un jésuite et mathématicien français. Devenu membre de la Compagnie de Jésus en 1605, Jean François enseigna les mathématiques et la philosophie au collège de la Flèche dès 1613. François enseignait les mathématiques en même temps qu'il étudiait la théologie. Il eut pour élève René Descartes, qui conserva pour lui un attachement certain. Nommé préfet des études à Nevers, Amiens et Alençon, il termina sa carrière au collège de Rennes. On soulignait généralement la clarté de ses exposés. « Comme on le voit, l’auteur appartient au clergé breton : jésuite, il présente son livre à ‘Nosseigneurs des Etats’. On peut être étonné, au premier abord, d’entendre un ecclésiastique développer ex professo des questions délicates qui relèvent directement de l’art de l’ingénieur ; mais, à toutes les époques de notre histoire, l’hydraulique et la géodésie ont séduit plusieurs esprits éminents parmi les ministres de l’Eglise, et de nos jours, n’avons-nous pas vu l’abbé Paramelle perfectionner la ‘Science des eaux’ du P. François ? Les renseignements biographiques sont presque nuls sur le Père Jean François. Le P. Jean François naquit en 1582 à Saint-Claude en Franche-Comté : il n’était donc pas Breton, mais nous allons voir qu’il le devint de cœur et presque de fait. Il fut admis en 1605 dans la Compagnie de Jésus à l’âge de 23 ans, et professa d’abord la philosophie et les mathématiques au collège de la Flèche, où il eut pour élève en 1610 l’illustre René Descartes qui conserva pendant toute sa vie le plus tendre attachement pour son ancien maître. Il remplit ensuite la charge de préfet des études et gouverna les collèges de Nevers, d’Amiens et d’Alençon. Enfin, ses supérieurs l’envoyèrent, en 1650, au collège de Rennes, où il passa tranquillement les dix-huit dernières années de son existence. Pendant toute sa vie militante, il avait enseigné, gouverné, prêché. En Bretagne seulement, nous fait remarquer l’érudit bibliothécaire de l’école Sainte-Geneviève où les Jésuites ont repris les anciennes traditions scientifiques de leur Institut, en Bretagne seulement, ce Breton de l’Est se retrouva dans son pays, et, rencontrant sur place un bon imprimeur, il se laissa gagner à livrer ses copies qui avaient formé Descartes. De 1652 à 1668, année de sa mort, il publia successivement à Rennes onze traités spécieux sur la physique et sur les sciences exactes ; plusieurs d’entre eux obtinrent un véritable succès et furent plusieurs fois réimprimés à Paris. La ‘Bibliothèque des écrivains de la Compagnie de Jésus’ par les PP. de Backer, cite en particulier : 1. ‘La science de géographie’. Rennes, 1652. 2. ‘La science des eaux’. Rennes, 1653 et Paris, 1655. C’est l’ouvrage qui va nous occuper… La ‘Science des eaux’, indépendamment de l’art et de la conduite des eaux et des fontaines artificielles, qui forme un traité à part, se compose de quatre chapitres ou parties, traitant de leur formation, de leur communication, de leurs mouvements particuliers et de leurs mélanges. Quoique le Père François ait divisé nettement la science et l’art des eaux, il se sert cependant de l’une et de l’autre pour exposer ses doctrines, et il n’admet pas qu’on puisse étudier l’une sans étudier l’autre. Au commencement du XVIIe siècle, alors que la physique expérimentale commençait à peine les immenses progrès réalisés depuis cette époque, elles étaient fort prudentes et posaient nettement des principes d’étude fort judicieux. Aussi le Père François ne se lance-t-il pas dans les digressions théoriques trop abstraites ou trop absolues ; quand il a constaté un fait, quand il l’a examiné sous toutes ses physionomies diverses, quand il en a déduit toutes les conséquences, il ne s’obstine pas à vouloir en donner à tout prix l’explication complète, si elle lui échappe ; il ne veut pas se contenter d’à peu près, et il préfère confesser noblement son ignorance et s’en rapporter à l’auteur de l’univers… Nous savons désormais que nous n’avons pas affaire à un empirique acharné, et nous pouvons avoir pleine confiance dans les allégations et dans la méthode d’un observateur aussi consciencieux. » (L’Art de l’ingénieur et le clergé en Bretagne au commencement du XVIIe siècle). « On trouve dans cet ouvrage des faits curieux et appuyés sur des expériences alors nouvelles » (De Backer, Bibliothèque des écrivains de la Compagnie de Jésus, IV, p. 243). L’ouvrage est orné de nombreuses figures sur bois dans le texte ainsi que d’une planche dépliante. Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Provenance : ex libris de Laurent de Lieutaud de Troisvilles, cachet monogrammé à l'encre verte sur une garde, portant la devise latine Nunc nox mox lux (Maintenant, la nuit, et bientôt la lumière) de la Librairie d'art Ludovic Baschet (Paris).‎

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Reference : LCS-8891

‎MŒURS ET COUTUMES DES PEUPLES, ou Collections de tableaux représentant les usages remarquables, les mariages, funérailles, supplices et fêtes des diverses nations du monde. Mœurs et coutumes de 61 peuples du monde, illustré et colorié à la main à l'époque‎

‎144 planches coloriées à la main à l’époque consacrées aux coutumes des diverses nations du monde. MŒURS ET COUTUMES DES PEUPLES, ou Collections de tableaux représentant les usages remarquables, les mariages, funérailles, supplices et fêtes des diverses nations du monde. Paris, Madame Veuve Hocquart, 1811-1814. 2 volumes in-4, le 1er illustré de 74 planches à pleine page, le second de 70 planches. Demi-veau, dos lisses, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge. Reliure de l’époque. 260 x 200 mm. ‎


‎Rare édition originale, publiée en livraisons, la première ayant paru en 1811. Colas (2109) qui mentionne seulement 143 planches, pas dans Lipperheide ni dans Barbier. Le présent ouvrage offre une intéressante présentation de 61 pays du monde : Europe, Asie, Afrique, Amérique, Océanie, illustrée de 144 planches hors texte coloriées à la main à l’époque. L’illustration se compose de 144 planches gravées sur cuivre et rehaussées à l’époque, sous serpentes, du plus haut intérêt car elles dépeignent les mœurs (mariage, funérailles, tortures, etc.) de 61 peuples du monde : Europe (Turquie, Russie, Albanie, Finlande, Laponie, Grèce...), Asie (Kirghizistan, Iran, Inde, Tibet, peuples de Sibérie, Yakouts, Corée, Tunquin, Japon, Viêt-Nam...), Afrique (Maghreb, Guinée, Abyssinie, Congo, Caffres, Madagascar, Touaregs...), Amérique (Mexique, Canada, Louisiane, Groenland, diverses tribus amérindiennes, Inuits, Guyane, Brésil, Aleoutiens, Pérou...), Océanie (Indonésie, iles Sandwich, Marquises, Pelew, Nouvelle-Zélande...). Signalons les représentations d'un sauna finlandais, de derviches tourneurs, d'une scène de chamanisme Yakoute, un sati ou sacrifice des veuves indiennes, une chasse a l'autruche dans le désert, un scalpage iroquois, des gauchos a l'œuvre... Notre exemplaire est enrichi, par rapport aux tables, de 2 planches pour la Grèce soit 144 planches au total (Colas n’en annonce que143). Bel exemplaire, très frais, illustré de 144 planches coloriées à la main à l’époque. ‎

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Reference : LCS-17484

‎Nederlandsche Kleederdragten, naar de natuur geteekend door Valentyn Bing en Braet Von Ueberfeldt. Costumes des Pays-Bas, dessinés d’après nature par V. Bing et Braet Von Ueberfeldt Les 75 superbes lithographies ont été réalisées d’après les dessins de Valentin Bing et de Jan Braet Von Ueberfeldt‎

‎Rare réunion de deux suites consacrées aux costumes et aux mœurs des Pays-Bas. Précieux exemplaire du tirage de luxe, imprimé sur grand papier, avec les 74 lithographies entièrement en couleurs. Amsterdam, Frans Buffa en Zonen, [1850]-1857.-[suivi de] : Nederlandsche zeden en gebruiken…Amsterdam, Frans Buffa en Zonen, [1857-1859].Soit 2 parties en 1 volume in-folio de I/ (2) ff., (14) ff., 56 planches à pleine page en couleurs numérotées ; II/ (6) ff. et 18 planches à pleine page en couleurs numérotées. Pte. déchirure restaurée dans la marge de 2 planches sans manque, dernier f. de texte plus court et restauré sans manque.Reliure romantique en demi-maroquin brun, cadre décoratif frappé or sur les plats composé de filets et d’un motif floral, dos à nerfs orné dans les caissons d’un motif frappé à froid. Qq. taches et frottements, restauration en queue du dos. Reliure de l’époque.540 x 385 mm.‎


‎Rare réunion de deux des plus beaux ouvrages consacrés aux costumes et aux mœurs des habitants des Pays-Bas au XIXe siècle, tous deux en premier tirage.Landwehr, Dutch Books, 242 et 243 ; Colas, Bibliographie du costume et de la mode, I, 333 ; Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée des Beaux-Arts, 2221 ; Lipperheide, Katalog der Freiherrlich von Lipperheide, 969m ; Graesse, Trésor de livres rares, p. 210.Les 56 planches de la première suite montrent les costumes portés dans les diverses provinces des Pays-Bas, avec un grand soin apporté aux détails et à l’environnement des personnages, tandis que les 18 planches de la seconde suite dépeignent les mœurs et coutumes des Hollandais.Nous y découvrons les habitants vêtus de leurs costumes traditionnels prenant part aux évènements marquants de l’année ou se livrant à leurs activités quotidiennes, avec une représentation d’un mariage, d’une kermesse, d’un marché, d’une école, d’une traversée en bateau,...“Costumes masculins et féminins avec détails de coiffures, scènes populaires, etc. Publié en 14 livraisons » (Colas).Les lithographies sont précédées d’un feuillet explicatif en hollandais et en français où les scènes représentées sont décrites et où les activités des personnages sont expliquées.Les 75 superbes lithographies ont été réalisées d’après les dessins de Valentin Bing et de Jan Braet Von Ueberfeldt, imprimées par Desguerrois et lithographiées par R. de Vries Jr. Précieux exemplaire du tirage de grand luxe, imprimé sur grand papier et présentant les costumes et les arrière-plans des 74 lithographies entièrement mis en couleurs.Dans le tirage ordinaire de la première suite, seuls les costumes sont coloriés tandis que les arrière-plans ne le sont pas ; le tirage ordinaire de la seconde suite ne présente aucune couleur.« Published in six issues each at fl. 4 (plain), fl. 5 (plain, large paper), fl. 10 (coloured, large paper).” (Landwehr, 243, à propos de la seconde suite).‎

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Reference : LCS-14623

‎NEW YORK AND BROOKLYN BRIDGE (Bridge n°1) John A Roebling. Designer and 1st Chief Engineer. Superbe vue panoramique en couleurs de la ville de New York‎

‎ New York, Joseph Koehler, 1903. 645 x 975 mm.‎


‎Superbe lithographie originale imprimée en couleurs du panorama urbain new-yorkais en 1903. John W. Reps, Views and Viewmakers of Urban America, 2772. La vue lithographiée en elle-même mesure 545 x 935 mm. Ce spectaculaire panorama représente le Lower East Side de Manhattan visible depuis la rive de Brooklyn. L’East River est traversée par le Pont de Brooklyn qui, reliant les deux rives, domine cette vue gigantesque. On y observe la skyline new-yorkaise du début du siècle, la vive activité portuaire de la ville avec de nombreux bateaux à voiles et à vapeur, le trafic automobile sur le pont suspendu et les traditionnels drapeaux américains surplombant les tours du pont de Brooklyn. Cette lithographie témoigne de l’effervescence de la métropole américaine devenue, au début du XXe siècle, la plus importante ville industrielle des Etats-Unis et le premier port mondial. Quant au Pont de Brooklyn, suspendu au dessus de l’East River, sa construction fut achevée en 1883. Elle est l’œuvre de deux hommes: un père et son fils. John A. Roebling; le père, conçut l’architecture innovatrice du pont, et à sa mort son fils Washington Roebling en finalisa la construction. A sa création, le Pont de Brooklyn était le premier pont suspendu à câbles d’acier. C’était également le plus long pont suspendu au monde, jusqu’à la construction du Williamsburg Bridge, à New York, en 1903, date de réalisation de cette lithographie. La légende au pied de l’illustration fournit des informations techniques sur le pont: largeur du pont, longueur totale de la chaussée, diamètre des câbles, etc. Il y eut un second tirage de cette lithographie en 1916, mais de taille beaucoup plus modeste (395x 586 mm). Joseph Koehler est un lithographe réputé de New York qui exerça entre 1890 et 1911. Son entreprise était spécialisée en impression de lithographies et chromolithographies. Il était également l’un des plus importants éditeurs de cartes postales et de cartes de vœux de l’époque et était reconnu pour la qualité de ses chromolithographies. Rare et exceptionnelle chromolithographie représentant une vue panoramique de la ville de New York et du Pont de Brooklyn 20 ans après sa construction. ‎

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Reference : LCS-17352

‎Recueil d'aquarelles sur l'Inde Précieux et unique recueil d'aquarelles sur l'Inde‎

‎Précieux et unique album d'aquarelle dans les plus fraiches couleurs, dédiés à l'artisanat et aux costumes indiens au XIXe siècle. N.p.n.d., certains feuillets indiquent 1881 et 1882.In-folio de 72 aquarelles consacrés à l'artisanat indien, 7 aux bateaux chinois sur papier de riz, 1 fiche et 1 peinture chinoise sur tissu, toutes montées sur papier coloré. Demi-basane noire, dos lisse. Reliure de l'époque. [290 x 230 mm]‎


‎Précieux recueil d'aquarelles réalisé au XIXe siècle, représentant principalement la vie quotidienne et l'artisanat indien du XIXe siècle. Ce recueil contient 72 superbes aquarelles d'une grande délicatesse d'exécution consacrées à la vie quotidienne et l'artisanat indien comme on les pratiquait au XIXe siècle. On peut y voir : un marchand de fruit, un marchant d'épices, des fermiers, un teinturier, un potier, un musicien, une procession d'éléphants, etc.Les aquarelles sont d'une couleur particulièrement vives et scintillantes. Collection unique de 72 aquarelles dédiées aux coutumes et à la vie quotidienne indienne au XIXe siècle, d'une grande valeur artistique et du plus haut intérêt pour l'histoire de l'artisanat.‎

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Reference : LCS-18372

‎Sammlung verschiedener Spanischer National-Trachten und Uniformen der Division des Marquis de la Romana, 1807 und 1808 in Hambourg in Garnison [Les troupes espagnoles en garnison à Hambourg en 1808]. Le superbe exemplaire du Tsar Alexandre Ier.‎

‎18 planches en couleurs consacrées aux soldats espagnols en garnison durant les guerres napoléoniennes. S.l.n.d. [Hambourg, vers 1808]. In-folio de (1) f. de titre, 18 planches numérotées gravées sur cuivre. Cachet à froid de C. Suhr au pied de chaque planche. Cartonnage de papier marbré, filet doré encadrant les plats, dos lisse, non rogné. Reliure de l’époque. 369 x 235 mm.‎


‎[video width="1280" height="720" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/07/SUHR.mp4"][/video] Premier tirage de cette suite complète et fort rare, d’un grand intérêt documentaire: titre et 18 planches gravées sur cuivre et finement coloriées à l’époque à l’aquarelle et à la gouache représentant un ou plusieurs personnages en costumes espagnols, à pieds, à cheval ou en voiture, la plupart dans de très beaux paysages. Colas 2833; Lipperheide 2357. Don Pedro Caro y Sureda (1761-1811), Marquis de La Romana, fut, aux côtés des Anglais, l’un des grands généraux espagnols de la Guerre d’Espagne. En 1807-1808, le Roi d’Espagne, alors allié de Napoléon, envoya les troupes de La Romana en garnison à Hambourg. On les voit représentés ici par Suhr avec femmes, familles, domestiques, ânes et chevaux. A l’été 1808, La Romana les fit passer en Espagne grâce aux Anglais. L'entrevue d'Erfurt réunit l'empereur Napoléon 1er et le tsar de Russie Alexandre 1er. Voulue par Napoléon, elle se tient en Saxe à Erfurt, du 27 septembre au 14 octobre 1808, dans le but de renforcer l'alliance franco-russe conclue l'année précédente lors du traité de Tilsit, signé à la suite de la guerre menée par la Quatrième Coalition. Les armées françaises jusque-là au faîte de leur gloire, ont connu leur premier important revers en Espagne avec la capitulation du général Dupont à Bailén battu par les troupes espagnoles en juillet 1808. Napoléon veut régler lui-même le problème espagnol en emmenant une partie de la grande armée en Espagne, mais craint d'être attaqué à l'Est par l'Autriche qui renforce ses armées. Superbe exemplaire de toute fraîcheur, conservé dans son très élégant cartonnage de l’époque, condition rarissime, provenant de la bibliothèque impériale du Tsar Alexandre 1er avec ex-libris armorié.‎

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Reference : LCS-18407

‎Satires du Sieur D. Seconde édition. Très rare « édition originale de la satire VIII petit format » (Tchemerzine, I, 736).‎

‎Précieux exemplaire conservé dans son vélin de l’époque provenant de l’illustre bibliothèque Guy Pellion. Paris, Claude Barbin 1667. -[Suivi de] : Satires du Sieur D. Quatriesme édition. Paris, Billaine, Thierry, Léonard, Barbin, 1668. Ensemble deux ouvrages reliés en 1 volume in-12 de: I/ (6) ff. titre compris, 71 pp.; II/ (1) f. de titre, 14 pp., (1) f. d’extrait du privilège, (2) ff. bl. Qq. ff. brunis. Plein vélin de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit en tête. Reliure de l’époque. 140 x 84 mm.‎


‎Très rare «édition originale de la Satire VIII petit format» de Boileau, parue simultanément avec l’in-4. Tchemerzine, i, 736. En-tête du volume fut reliée à l’époque la seconde édition des Satires I à VII, «plus rare que l’originale, avec les mêmes pièces et les mêmes caractères, «le Discours au Roy » est placé au commencement tel qu'il le sera dans les éditions ultérieures. L'avis au lecteur est considérablement augmenté. » Tchemerzine, I, 734. D’après Le Petit, l’édition originale de la Satire VIII se trouve souvent reliée à la suite de la 2e édition des satires. «Par les dates, 1636-1711, Boileau-Despréaux est bien l’homme du Grand siècle. Mais, dès 1660, il se découvre satirique. Peindre les embarras de Paris, railler des provinciaux ridicules, donner des coups de griffes à Chapelain, à Quinault, ne lui suffisent bientôt plus; et le voilà qui s'attaque aux financiers prévaricateurs, à l'indécence de certaines « preuves » judiciaires, aux mœurs fâcheuses importées d'Italie... Ce fut un beau tapage : injures, menaces, dénonciations calomnieuses tombaient sur ce « jeune fou » dont quelques-uns faisaient un criminel d'État. Comme il est naturel, les mauvais poètes furent les plus ardents aux représailles, ayant été plus vivement étrillés que personne. Ces colères divertirent l'agresseur, ces menaces lui firent lever les épaules, ces injures le firent se redresser. Fier de son désintéressement et de son indépendance, sûr de son droit, il se plaça, lui et son œuvre, sous l'égide d'un roi qui acceptait qu'un hommage ne fût pas une flagornerie, qui se félicitait qu'une louange n'aboutît pas nécessairement à une sollicitation. (Discours au Roi, 1665.) Deux ans plus tard, dans cette Satire qui est un chef-d’œuvre d'esprit allègre, ingénieux, vigoureux aussi et digne, il établissait solidement la légitimité de la Satire littéraire et le caractère d'utilité publique de son entreprise. En dénonçant de faux mérites, en démolissant des réputations usurpées, il sauvait le goût français et dégageait la place où les vrais poètes édifieraient leurs chefs-d'œuvre.» «Les satires, parce qu'elles reposent sur l'observation de la vie et des mœurs de la bourgeoisie du temps, ne manquent pas de vie, ni de justesse. Sans doute, Boileau peut être un réaliste fort spirituel dans «Le Repas ridicule » (Satire III) et dans «Les embarras de Paris (Satire VI). Mais c'est dans les satires (II, VII) qu'il nous apparaît dans son véritable rôle ; c'est par elles que nous pouvons saisir comment il a pu assainir le monde littéraire de son temps. Les traits contre les mauvais poètes ne manquent pas et Boileau revient avec acharnement sur les noms détestés de Chapelain, de Coras, de Pradon, de Scudéry, de Cotin, il les attaque de front : il les couvre de ridicule, le plus souvent en leur faisant des louanges si énormes qu'elles provoquent irrésistiblement le rire. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque les mêmes gens qui applaudissaient à Corneille ou aux Provinciales étaient loin de demeurer insensibles aux fades madrigaux des précieux, aux interminables romans de Mlle de Scudéry, aux poèmes épiques des Chapelain et consorts. Ces plats auteurs non seulement avaient leur public, mais ils étaient appuyés par les libraires, les grands seigneurs, l'Académie et il y avait quelque courage à s'attaquer à eux. » « Fort heureusement pour Boileau et les écrivains dont il se faisait le thuriféraire, ils trouvèrent un protecteur, et quel protecteur, dans la personne de Louis XIV. C'est le roi qui fit de Boileau et de Racine ses historiographes. » Précieux exemplaire de premier tirage, avant les cartons des vers 5 et 6 page61, conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque; provenant de l’illustre bibliothèque littéraire Guy Pellion avec ex-libris gravé. La garde du volume porte cette note calligraphiée au XIXe siècle à l’encre brune: «Seconde édition originale des sept premières satyres, bien plus rare que la première. La seconde partie de cet exemplaire renferme l’édition originale de la satyre viii».‎

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Reference : LCS-18406

‎Sermones prestantissimi Sacrarum literarum doctoris Joanis Geilerii Keiserspergii, concionatoris argentinensis, fructuosissimi de tempore et de sanctis accomodandi. De arbore humana. De xii excellentiis arboris Crucifixi. De xii fructibus Spiritus sancti. De xiii conditionibus mortis sub typo majoris villani arborum Cesaris Gorsmeier Holtzmeier. De morte virtuali sive gratie. De dispositione ad felicem mortem. De xxiii obsequiis mortuis impendendisque sermonibus de morte virtuali annectuntur. - "A la fin" : Expliciunt sermones... Joannis Geileri Keyserspergii de morte preciosa ac aliis sub diverso typo, quos Joannes Grüniger ["sic"]... Argentine impressit, anno millesimo quingentesimo decimoquinto, in vigilia nativitatis Marie (1515). Exemplaire conservé dans sa première reliure en peau de truie estampée sur ais de bois.‎

‎Seconde édition des sermons strasbourgeois de Geyler von Kaiserberg, ornée de la très rare danse des morts ainsi que du très beau frontispice «criblé». Strasbourg, Johannes Grüninger, 1515. In-folio de (6) ff., 214 ff. (le dernier est marqué CXVI par erreur). Peau de truie sur ais de bois, plats biseautés estampés à froid avec décors d'entrelacs et de fleurs, dos à nerfs, fermoirs métalliques, traces d'écoinçons et de cabochons, trace d'attache d'une chaîne. Reliure de l'époque. 280 x 190 mm.‎


‎Seconde édition de cette série de trois sermons prêchés à la cathédrale de Strasbourg entre 1495 et 1497 illustrée d'un ensemble de "danses macabres" et d'un encadrement de titre "criblé" par Hans Wechtlin. Ritter, 971; Kristeller 155; Muller II:35, 126; Muther 1435; Schmidt 146. See Minns, Dance of Death Collection, 194. La danse des morts de Geyler von Kaysersberg est très rare. «Ces sermons furent traduits en latin par Jacques Biethen, de Riquewihr, et dédiés par lui à Conrad Wickram, vicaire général du diocèse de Strasbourg, et à Clément Daniel, curé de Ribeauvillé, ex aedibus domini mei Petri Wickram, summae aedis concinatoris. Biethen dit que Geiler lui-même avait désiré la publication de ces sermons, prêchés en 1495, en partie dans la cathédrale, en partie à Sainte-Madeline et à Saint-Nicolas-aux-Ondes.» “Second edition of Geiler’s sermons, illustrated with the same unusual set of woodcuts representing danse macabre subjects that appeared in the first edition of 1514. Geiler, sometimes called the German Savonarola, was a “preacher at the Strassburg cathedral, who attracted huge audiences while advocating reform. Inspired by the ideals of humanism, Geiler composed and delivered sermons that were at once learned and passionate, and above all, accessible to a broad audience.” Carlos M.N. Eire, Reformations: The Early Modern World, 1450-1650 (2016). The title page is printed in the dotted manner or manière criblée or Schrotblatt, a technique found in Germany and France in the late 15th and early 16th centuries, in which the design is created from punches or stamps on a metal plate. Seven woodcuts and numerous woodcut initials also decorate the book”. Geyler, nommé aussi Kaisersberg de l’endroit où il fut élevé, fameux prédicateur, naquit à Schafhouse le 16 mars 1445. Il perdit en bas âge son père, notaire à Ammerweiler, et se rendit à Kaisersberg (en Allemagne), auprès de son grand-père. Il fut élevé chez son grand-père, en Alsace, étudia les belles-lettres à Fribourg en Brisgau et la théologie à Bâle, où il devint docteur en 1475. Il se distingua bientôt dans l’éloquence sacrée à Fribourg et à Wurtzbourg, et remplit pendant 30 ans, à partir de 1478, les fonctions de prédicateur à la cathédrale de Strasbourg. «Les dominicains avaient occupé jusqu’alors la chaire de la cathédrale de cette ville; mais des disputes scandaleuses qu’il avaient eues en 1454 avec Jean Cruizer, curé de St-Laurent, et avec les autres curés de la ville, et des propositions indécentes qu’ils avaient débités dans la chaire de vérité, firent perdre peu après à ces religieux la prérogative de prédicateurs-nés de la cathédrale. Geyler s’y livra au saint ministère avec le plus grand zèle pendant trente années consécutives. Ses sermons forment un mélange du sacré et du profane, de latin et d’allemand. Geyler s’y élève sans cesse avec force contre les désordres des moines de son temps. Le choix de ses images et de ses expressions, qui blesseraient aujourd’hui nos oreilles délicates et n’exciteraient que le rire, touchait alors nos ancêtres jusqu’aux larmes, et convertissait quelquefois les pêcheurs les plus endurcis. On doit à l’éloquence de Geyler l’abolition de plusieurs abus contre la décence et la majesté du culte divin, tels que les cérémonies qui se faisaient dans la cathédrale le jour des Innocents et pendant la semaine de la Pentecôte, ainsi que les assemblées nocturnes de la Dédicace. C’est aussi à ses exhortations que la ville de Strasbourg doit la première idée d’une école publique. Les sermons de Geyler attiraient un si nombreux auditoire que la place de la chapelle de St-Laurent, où était la chaire de la basilique, devint bientôt trop étroite pour pouvoir contenir la foule. On construisit alors en 1486 cette chaire magnifique qui existe encore aujourd’hui, sur les dessins de Jean Hammerer, architecte de fabrique, et d’après les idées de Geyler lui-même. Cet orateur sacré était fort considéré par Maximilien Ier, à cause de sa probité et de son érudition; cet empereur l’appela souvent à sa cour, le consulta sur les matières les plus importantes, et le protégea contre les ennemis que suscitait à l’orateur la hardiesse avec laquelle il prêchait… Aucun de ses contemporains ne possédait peut-être une bibliothèque aussi considérable et aussi bien choisie que la sienne. Il avait l’habitude d’écrire tous ses sermons tantôt en latin, tantôt en allemand; ces manuscrits passaient ensuite entre les mains de ses amis et de ses admirateurs, qui les ont publiés en partie de son vivant, en partie après sa mort; car il n’avait pas la patience de soigner lui-même l’impression de ses ouvrages… Tous les ouvrages de Geyler sont curieux par les détails qu’ils renferment sur les usages et les mœurs du temps de l’empereur Maximilien Ier.» (Michaud, Biographie universelle). L’ouvrage comporte un frontispice gravé sur bois «criblé» comprenant les initiales E.F. G.W. V.A. attribué à Hans Wechtlin ainsi que 7 gravures sur bois mettant en scène des danses macabres, dont une à pleine page. Elles sont attribuées selon les spécialistes à Hans Baldung Grien. “Kristeller describes the full-page "Figura Mortis" cut (showing death slaying a whole family) as "a Dance of Death scene of the most moving character."” Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en peau de truie estampée à froid sur ais de bois. Mention manuscrite sur le titre : Monastère St Anne Bamberg.‎

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EUR25,000.00 (€25,000.00 )

Reference : LCS-580

‎Tapisseries du Roi, où sont représentez les quatre éléments et les quatre saisons. Les Tapisseries commandées par le roi Louis XIV pour Versailles‎

‎Exemplaire relié en maroquin rouge aux armes et au chiffre du roi. A Paris, de l’Imprimerie Royale, 1670.Grand in-folio de (4) ff., 43 pp., (1) f.bl., (1) f., 47 pp., (1) p., 8 planches sur double page. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, large roulette dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de chiffres couronnés, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées.560 x 405 mm.‎


‎Premier tirage de ce merveilleux recueil d’estampes exécuté par ordre de Louis XIV pour célébrer sa gloire à travers les arts décoratifs. Brunet, II, 727 ; Lipperheide, 3757 ; Catalogue de la Bibliothèque Pichon, 473. Le Cabinet du roi est l’œuvre du jeune Louis XIV qui voulait proclamer sans plus tarder sa puissance et sa gloire, et, dans ce but, faire connaître la somptuosité des fêtes qu’il donnait et les richesses de ses palais. Le 22 décembre 1667, un arrêt du Conseil décidait donc de faire graver les plans et élévations des maisons royales, les représentations des objets précieux qui les décoraient ainsi que des animaux et plantes de toutes espèces. Puis Colbert décida de faire reproduire par la presse le premier grand manuscrit réalisé pour le souverain qui venait d’être achevé : les Devises pour les tapisseries du Roi. C’est en 1663 que la petite académie qui venait d’être fondée par Colbert fut chargée de choisir les emblèmes, avec légendes appropriées, qui devaient figurer sur les tapisseries commandées par le roi pour ses appartements de Versailles. Ces emblèmes firent l’objet d’un luxueux manuscrit daté de 1668, pour le Cabinet du roi : 32 médaillons peints sur vélin par le miniaturiste Jacques Bailly et texte écrit par Nicolas Jarry. Le manuscrit fut l’objet de cette somptueuse édition avec des gravures en taille-douce par Le Brun et Sébastien Le Clerc. « Ce volume contient 3 fontispices gravés par Bailly et Sébastien Le Clerc, 8 grandes planches d’après Le Brun, gravées par Sébastien Le Clerc et Goyton, 10 fleurons, culs-de-lampe, grandes lettres par Sébastien Le Clerc et Bailly, et 32 figures d’emblèmes, avec des vers français de Perrault, Chapelain, Charpentier, etc., au bas de la planche » (Brunet). Magnifique volume orne des tapisseries commandées par le roi Louis XIV pour ses appartements de Versailles, relié à l’époque en maroquin rouge à ses armes et à son chiffre. ‎

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EUR17,000.00 (€17,000.00 )

‎ABRAHAM BAR HIYYA.‎

Reference : LCS-18054

‎Sefer Zurat ha-Erets... Sphaera mundi, describens figuram terrae dispositionemque orbium coelestium & motus stellarum, autore Rabi Abraham Hispano filio R. Haijae… Item arithmetica (Sefer ha-Mispar)... in numeris integris & fractis, a Rabi Elia [Mizrahi]... conscripta. Accesserunt... S. Munsteri annotationes marginales. Rarissime édition originale bilingue hébreu-latin du plus célèbre traité d’astronomie d’Abraham bar Hiyya.‎

‎Superbe exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en peau de truie estampée à froid sur ais de bois. Basel, H. Petri, 1546. 2 textes en 1 volume in-4 de : I/ (3) ff., (1) f.bl., 351 pp., (1) p. avec la marque ; II/ (4) ff. (sur 5, relié sans le titre latin de la 2e partie), (1) f.bl., 207 pp., (1) p. avec la marque. Hebrew and Roman letters, illustration: woodcut figures and diagrams. Reliure en peau de truie de l’époque estampée à froid sur ais de bois. Les plats sont ornés d’une plaque à froid avec une frise comportant des scènes bibliques en encadrement. Le plat supérieur est monogrammé et daté « I S 1558 ». Dos à nerfs comportant le titre manuscrit. Superbe reliure allemande de l’époque. 195 x 140 mm.‎


‎Rarissime édition originale bilingue hébreu-latin du plus célèbre traité d’astronomie d’Abraham bar Hiyya (1065-1136), un mathématicien, astronome et philosophe juif espagnol. Adams A-33 ; VD16 ZV-19 ; USTC 661378 ; STC German 1; Zinner 1891; Macclesfield 119; Burmeister, Münster 146; Houzeau & Lancaster 1217; IA 100.165; Steinschneider 673.3; Zinner 1891. Sphaera Mundi, printed with Mizrahi (Elijah) Arithmetica, translated by O. Schreckenfuchs, edited by Sebastian Munster, printed in Hebrew and Latin. “This beautifully printed volume, is both in its Hebrew and Latin parts, illustrated by neat Diagrams and Figures cut in wood; and subsequent to a Preface in Latin, gives us (underneath a short Hebrew Title) the following copious Latin Title […]. The above work of Rabbi Abraham is thus entered in the Bibliotheca Brittanica. Abraham R. Fil. Haijae, a native of Spain, and author of ‘Sphaera Mundi, Hebraice, cim versione Oswaldi Schreckenfuchsii, et Notis Sebastiani Munsteri’, Basil, 1546, 4to. The Device of Henry Petrus (the printer of this finely executed volume) appears at the end of both the Hebrew and Latin texts. The following extract from the ‘General Biography’ must necessarily be understood to designate the author of the ‘Sphaera Mundi’ notwithstanding the variation in spelling his Father’s name – ‘Abraham Ben Chaila, a Spanish Rabbi, in the 13th century, practiced Astrology, and assumed the character of a Prophet. He predicted the coming of the Messiah, and fixed for the time of his advent, the year 1358, but fortunately died in 1303 (fifty-five years before the time when his prediction was to be fulfilled). He is also said to have written a Treatise on the Figure of the Earth in Hebrew and Latin, which was published at Basel in 1546, 4to.” (A descriptive catalogue of books in the Library of John Holmes). The author, often known as Savasorda, wrote a treatise on practical geometry, which contains the earliest account of Arabic algebra written in Europe. This work deals with astronomy and geography. Il était connu sous plusieurs autres noms, dont Savasordia, Abraham Judaeus et également Abraham Hispano comme dans le présent ouvrage. Il comporte aussi « Compendium arithmetices » par Elija Orientali, également en hébreu et en latin, et « Quos Libros Osvvaldus » par Erasme Oswald Schreckenfuchs. The treatise on arithmetic by Elijah Mizrahi (c. 1540-1526), an important figure in Ottoman Jewry, was first published in Constantinople in 1533. L’ouvrage, imprimé en hébreu et en latin, comporte des commentaires et des explications de Sebastian Münster. Il est orné de nombreuses gravures sur bois et diagrammes dans le texte ainsi que de la marque de l’imprimeur répétée à la fin de chacune des deux versions hébreu et latine. Superbe exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en peau de truie estampée à froid sur ais de bois.‎

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EUR14,500.00 (€14,500.00 )

‎ADANSON, Michel.‎

Reference : LCS-18190

‎Histoire naturelle du Sénégal. Coquillages. Avec la Relation abrégée d’un Voyage fait en ce pays, pendant les années 1749, 50, 51, 52 & 53. Rare édition originale de ce récit de voyage au Sénégal par le naturaliste Michel Adanson illustrée d’une grande carte et de 19 planches gravées dépliantes.‎

‎« Cet ouvrage qui a eu un grand succès, comme le prouvent ses éditions en anglais et en allemand, reste encore aujourd’hui un grand classique de l’Histoire naturelle. » Paris, Claude-Jean-Baptiste Bauche, 1757.In-4 de (8) pp., 190 pp., (1) f., xcvi pp., 275 pp., 1 grande carte dépliante et 19 planches dépliantes. Veau marbré, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, double filet or sur les coupes, tranches marbrées. Reliure de l’époque.255 x 185 mm.‎


‎Rare édition originale de ce récit de voyage au Sénégal par le naturaliste Michel Adanson.« En 1757, Michel Adanson, jeune naturaliste de trente ans, élève de Réaumur et de Jussieu, publie son ‘Histoire naturelle du Sénégal’, livre dans lequel il apporte, après un séjour de cinq ans en Afrique, de très nombreuses nouvelles observations botaniques, zoologiques et ethnographiques. Cet ouvrage comporte une seconde partie intitulée ‘Histoire des coquillages’ qui contient, après une préface de 96 pages, 275 pages consacrées aux coquillages locaux, d’eau de mer ou d’eau douce, 19 planches de magnifiques dessins ainsi qu’une grande carte du Sénégal. Cet ouvrage qui a eu un grand succès, comme le prouvent ses éditions en anglais et en allemand, reste encore aujourd’hui un grand classique de l’Histoire naturelle. » (Bulletin de la Société pharmaceutique de Bordeaux).« ‘L’Histoire naturelle du Sénégal’, premier ouvrage de Michel Adanson (1787-1806), rassemble les observations faites au Sénégal pendant le séjour de cinq années qu’y fit ce jeune naturaliste élève de Réaumur et de Jussieu. Dans la première partie, Adanson donne une présentation complète des nouvelles plantes et des nouveaux animaux qu’il a découverts ; il rapporte également les caractères, modes de vie, mœurs et coutumes des habitants du pays. La deuxième partie, plus importante, est consacrée aux mollusques locaux et à leurs coquilles dont la description est précédée d’un chapitre proposant une nouvelle taxonomie…La mémoire de ce savant remarquable a été maintenant définitivement tirée de l’oubli et le monde scientifique s’attache à reconnaitre l’importance de l’œuvre de ce travailleur acharné que fut Michel Adanson, l’illustre auteur des ‘Familles des plantes’ et du ‘Voyage au Sénégal, à l’isle de Gorée et au fleuve Gambie’ ». (Guy Devaux, Revue d’Histoire de la Pharmacie)L’ouvrage est orné en premier tirage d’une grande carte dépliante du Sénégal et de 19 planches gravées dépliantes de mollusques et coquillages.Précieux exemplaire d’une grande fraicheur conservé dans sa reliure de l’époque parfaitement conservée.‎

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EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎AGRICOLA, Georgius‎

Reference : LCS-16751

‎De re Metallica. De animantibus subterraneis liber. “One of the first technological books of modern times”‎

‎Édition originale du « De Re Metallica » d’Agricola, “one of the first technological books of modern times”, illustré de 273 gravures sur bois de H. R. M. Deutsch. Bâle, J. Froben & N. Episcopius, 1556.In-folio de (5) ff, 1 f.bl., 502 pp. et (37) ff., ainsi complet du rare feuillet blanc. Relié en demi-vélin, tranches rouges. Reliure du XIXe siècle. 332 x 226 mm.‎


‎Édition originale du plus célèbre ouvrage d’Agricola, premier traité sur les mines et la métallurgie et “one of the first technological books of modern times”. P.M.M., n°79. Georges Bauer Agricola (1494-1555) effectua ses études à Leipzig, Bologne et Padoue avant de devenir médecin et minéralogiste dans le centre minier de Joachimstral en Bohème puis à Chemnitz, principal centre minier de la Saxe. Il poursuivit sans relâche ses recherches scientifiques, les étayant d’observations très concrètes qui contribuent à rendre son ouvrage particulièrement crédible et attrayant. Agricola est considéré, par cet ouvrage « De Re Metallica », comme l’un des fondateurs de la minéralogie systématique, dont le sujet n’avait été traité auparavant que dans le « Probierbüchlein » en 1510 et le « De la Pirotechnia » de Biringuccio en 1540. Le « De Re Metallica » divisé en 12 livres est une véritable encyclopédie de l’industrie minière. Les six premiers livres traitent de « l’art d’extraire les métaux » et donc de l’exploitation minière proprement dite. Le livre VII traite des fours et des opérations propres à l’essai des minerais et des métaux. L’illustration se compose de 273 gravures sur bois dues à Hans Rudolf Manuel Deutsch. Certaines à pleine page (235 x 140 mm), d’autres à mi-page, elles sont saisissantes de réalisme et campent d’une façon précise l’univers quotidien d’un centre minier actif au milieu du XVIe siècle tout en illustrant l’état des connaissances mécaniques, physiques et géologiques du temps. Les passages les plus importants du traité abordent la mécanique, l’utilisation de l’énergie de l’eau, les systèmes de pompage, la ventilation, le transport des minerais et font preuve d’une technologie très élaborée. Exemplaire grand de marges (hauteur : 332 mm) et de grande pureté de cette première édition de l’un des plus précoces ouvrages de technologie européens. Il provient de la bibliothèque Horace William Sandars avec ex-libris, et porte une signature contemporaine sur le feuillet de titre.‎

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EUR49,000.00 (€49,000.00 )

‎AGRICOLA, Georgius‎

Reference : LCS-18192

‎De re Metallica. Unique exemplaire répertorié sur le marché de cette édition originale scientifique conservé dans sa belle reliure baloise de l’époque en peau de truie estampée à froid avec ses fermoirs d’origine conservés.‎

‎“One of the first technological books of modern times”. Bâle, J. Froben & N. Episcopius, 1556. In-folio de (5) ff., (1) feuillet blanc, 502 pages et (37) ff., 2 planches hors texte reliées entre les pp. 100 et 101, déch. en marge des pp. 293, 306 et 385 sans manque, manque de papier dans la marge blanche de la p. 307, quelques taches, annotations manuscrites anciennes dans les marges. Ainsi complet du rare feuillet blanc. Relié en pleine peau de truie sur ais de bois, à riche décor estampé à froid de palmettes, vignettes bibliques, portraits et de semé de fleurs de lys, dos à nerfs, fermoirs en laitons. Reliure de l’époque. 319 x 205 mm.‎


‎Edition originale du plus célèbre ouvrage d’Agricola, premier Traité sur les mines et la métallurgie et « one of the first technological books of modern times » Printing and the Mind of Man, n°79. Agricola (Georges Bauer) (1494-1555) effectua ses études à Leipzig, Bologne et Padoue avant de devenir médecin et minéralogiste dans le centre minier de Joachimstral en Bohème puis à Chemnitz, principal centre minier de la Saxe. Il poursuivit sans relâche ses recherches scientifiques, les étayant d’observations très concrètes qui contribuent à rendre son ouvrage particulièrement crédible et attrayant. Agricola est considéré, par cet ouvrage « De Re Metallica », comme l’un des fondateurs de la minéralogie systématique, dont le sujet n’avait été traité auparavant que dans le « Probierbüchlein » en 1510 et le « De la Pirotechnia » de Biringuccio en 1540. Le « De Re Metallica » divisé en 12 livres est une véritable encyclopédie de l’industrie minière. Les six premiers livres traitent de « l’art d’extraire les métaux » et donc de l’exploitation minière proprement dite. Le livre VII traite des fours et des opérations propres à l’essai des minerais et des métaux. Le livre VIII étudie la préparation des minerais (concassage, broyage, lavage…). Le livre IX décrit les fours, machines et instruments nécessaires, les livres X et XI l’affinage des métaux. Le livre XII a pour sujet les sels, les nitres, les aluns, les substances sulfureuses et se termine par la fabrication du verre. Les passages les plus importants du traité abordent la mécanique, l’utilisation de l’énergie de l’eau, les systèmes de pompage, la ventilation, le transport des minerais et font preuve d’une technologie très élaborée. L’illustration se compose de 273 gravures sur bois dues à Hans Rudolf Manuel Deutsch. Certaines à pleine page (235 x 140 mm), d’autres à mi-page, elles sont saisissantes de réalisme et campent d’une façon très précise l’univers quotidien d’un centre minier actif au milieu du XVIe siècle tout en illustrant l’état des connaissances mécaniques, physiques et géologiques du temps. Plus qu’une étude des minéraux, l’auteur relate dans cet écrit le savoir-faire technique appliqué à l’exploitation minière qu’il a pu observer lors de ses nombreux voyages au travers de l’Europe. La mécanique, l’usage spécifique de l’eau, les systèmes de pompage et extraction, la ventilation, l’outillage et le transport des minerais sont quelques-uns des sujets étudiés dans ce livre. L’iconographie offre un témoignage saisissant sur l’environnement quotidien d’un centre minier du XVIe siècle tant sur les techniques, les savoir-faire mais aussi sur l’habillement et les modes capillaires du temps. Son environnement de vie permit à Agricola de coupler à ses recherches scientifiques, des observations concrètes qui participèrent à la qualité du contenu de ses publications dont De re Metallica. Bel exemplaire dans une reliure du temps bien conservée, usures d’usage des pages intérieures. Très souvent lus et feuilletés pour l’intérêt de leur texte et de leurs illustrations, les exemplaires parvenus jusqu’à nous sont généralement revêtus de reliures très postérieures voire réemboîtés. Exemplaire d’exception, le seul répertorié sur le marché conservé dans sa belle reliure bâloise de l’époque en peau de truie estampée à froid avec ses fermoirs d’origine conservés. Il est d’une grandeur de marges peu commune : 319 mm. Réf. : Adams A-349 ; Soltész A-80 ; Printing and the Mind of Man n°79 ; Van Lennep, Alchimie, Bruxelles, 1984, p 21 ; not in Machiels.‎

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EUR65,000.00 (€65,000.00 )

‎AGRIPPA, Camillo.‎

Reference : LCS-18609

‎Trattato di scientia d’arme, con un dialogo di filosofia. "The fine illustration has been attributed to I. A. Michelangelo (a friend of the author)."‎

‎Edition originale rarissime, “fort recherchée à cause des figures” (Brunet). Roma, Ant. Blado, 1553. In-4. Figures, 4 ff. ; 70 ff ; 1 f. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées; infimes restaurations sans manque à deux planches. Reliure du XIXè siècle signée de Chambolle-Duru. 225 x 171 mm.‎


‎Edition originale rarissime. «Belle édition, fort recherchée à cause des figures qui sont dans le style de l’école de Marc-Antoine. Il y en a deux grandes, l’une au commencement du livre et l’autre avant le dialogo. Les figures d’escrime sont au nombre de 55, plus, au frontispice, le portrait de l’auteur. Ce livre, qui s’est souvent donné pour 10 ou 12 fr. est plus cher aujourd’hui; on l’a même payé jusqu’à 170 fr. à la vente Riva, en 1856, ce qui est excessif. Jos. Molini en a possédé un exemplaire sur le frontispice duquel se lisait ces mots écrits de la main du Tasse: le figure intagliate da Michel Angiolo Buonarroti. Les éditions de Venise, par Pinagetto, 1568, et presso Roberto, 1608; in-4 fig. sont moins belles et moins chères que celle de Rome.» (Brunet I, 115). « A côté de l'intérêt qu'offre ce Traité de l'escrime ancienne, le bibliophile remarquera les gravures, qui sont de l’école de Marc-Antoine. (.) Un autre côté intéressant pour nous, de cet ouvrage, est de connaître qu'il a été consulté par Saint-Didier dont le Traité parut en France vingt ans après." (Vigeant). First edition of this beautifully illustrated, very important early fencing-treatise, by the highly educated author who introduced a practicle reduction in the number of guards to only 4, and who was the first swordsman to have advocated the almost sole use of the point of the sword. "Seventeen years after the first appearance of Marozzo's system of fencing, the printer Antonio Blado published in Rome (.) a remarkable work on swordsmanship, which advocated some very bold and new principles. () Agrippa is better known to biography as architect, mathematician, and engineer, in which capacity he wrote sundry books. He is especially celebrated for having brought to a successful issue the operation of raising the needle in the middle of the Piazza di San Pietro. (.) Agrippa devoted much of his time to practice in the schools of fence. Not being a teacher, he was not shackled by any conventions, and accordingly the book is original and much in advance of the popular notions of his days." (Castle). The fine illustrations have been attributed to i.a. Michelangelo (a friend of the author) and to Jan van der Straat. The immense popularity of the author is depicted in one of the full-page illustration: it shows Agrippa surrounded by friends from Venice and Rome, the Venetians dragging him away, the Romans trying to retain him in Rome. Précieux et bel exemplaire de ce précieux et rarissime volume. Ref. En Garde 26 ; Thimm p. 3f ; Pardoel 15; Vigeant p.23f ; Castle, Schools and masters of fence p. XXV and p. 45 ; Cockle 745 ; Lipperheide 2948 ; Harvard, Italian, 6.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎AKSON EUROPA CHEEK TAM PHASA THAI SAMRAB DEK PHU'NG.‎

Reference : LCS-600

‎AKSON EUROPA CHEEK TAM PHASA THAI SAMRAB DEK PHU'NG HAT RIEN NANGSU(= Caractères européens tirés de prières, destinés aux enfants qui commencent juste à apprendre à lire et à écrire). L'essor de l'imprimerie en Thaïlande‎

‎Très rare édition originale du premier livre sorti de l’imprimerie catholique de Bangkok, l’un des tout premiers témoignages de l’essor de l’imprimerie en Thaïlande. Bangkok, 1838. Na : Bangkok, Sakkarat P. Christo Chao 1838. (= à Bangkok, l’année chrétienne 1838).In-12 composé de (2) ff. dont 1 de titre, 56 pp., et (1) f. Vignette gravée sur le titre. Conservé dans son cartonnage d’origine. Boîte moderne.155 x 98 mm.‎


‎Très rare édition originale du premier livre sorti de l’imprimerie catholique de Bangkok. L’un des tout premiers témoignages de l’essor de l’imprimerie en Thaïlande. Il semble difficile de déterminer précisément la date des débuts de l’imprimerie en Thaïlande. Gérald Duverdier, dans « La transmission de l’imprimerie en Thaïlande », article publié dans le « Bulletin de l’Ecole française d’Extrême-Orient », tome 68, 1980, remarque que les auteurs qui ont écrit sur ce sujet donnent des dates assez diverses : 1830, 1835, 1836, 1839, … Selon lui, le premier ouvrage imprimé au Siam serait un catéchisme rédigé par Mgr. Arnaud Antoine Gasnault, intitulé « Khâm son christang » et daté de 1796. Mais cette première tentative resta sans suite, et ce livre est devenu aujourd’hui introuvable. Puis G. Duverdier écrit : « les Robinson [missionnaires protestants américains] trouvèrent une petite maison portugaise près de la mission baptiste de Bangkok ; c’est probablement là que fut faite la première impression en caractères thaïs, le 3 juin 1836. C’était un tract de 8 pages avec l’exposé des principales doctrines chrétiennes […] L’impression du 3 juin 1836, une simple feuille rappelons-le, n’avait été qu’un essai ». Ce sont les missionnaires catholiques qui imprimèrent à Bangkok le premier livre à caractère non exclusivement religieux, en 1838 : le « Akson europa cheek tam phasa thai samrab dek ph’ung hat rien nangsu ». Il s’agit donc non seulement du plus ancien livre imprimé à Bangkok encore aujourd’hui en main privée, car le catéchisme de 1796 est devenu introuvable, et la brochure de 1836 qui ne comportait que 4 feuillets ne peut pas être considérée comme un livre, mais il s’agit aussi de la première impression thaïlandaise connue n’ayant pas un caractère exclusivement religieux. Le présent ouvrage a une fonction plus complexe que son titre le laisse entendre. Il semble avoir été rédigé à l’attention de prêtres catholiques Thaïlandais soucieux d’enseigner les bases de cette langue aux enfants étrangers. La première partie forme une introduction au langage thaïlandais et au système de numérotation utilisés dans l’enseignement (pp. 1 à 29) et révèle les dix règles à suivre par les étudiants (pp. 29 à 31) : 1. les villageois ne sont pas admis dans la salle de cours ; 2. les enfants doivent être sages et ne pas faire les idiots ; 3. les enfants doivent s’asseoir en rangs ; 4.le jeudi est un jour de congé ; 5. les enfants manquant l’école doivent recevoir une fessée ; 6. chaque année un mois de vacances sera fixé ; 7. tous les enfants doivent aller à la messe tous les jours ; 8. les professeurs doivent faire asseoir les enfants en rangs en alternant les garçons et les filles ; 9. les enfants devraient aller se confesser au moins une fois par mois à l’église et en profiter pour réciter le ‘doctrina’; 10. les enfants devraient balayer l’église 2 fois par semaine : le lundi et le samedi. Les pages 31 à 45 présentent des prières en latin et en thaï. La fin de l’ouvrage est consacrée aux instructions que les prêtres catholiques doivent respecter lors de la célébration de la messe (allumer les bougies, réciter telle prière, s’agenouiller, …). Il ne s’agit donc pas seulement d’un livre destiné à la formation des prêtres catholiques, mais aussi d’un manuel d’apprentissage du vocabulaire, de la prononciation et du système numéraire thaïlandais destiné aux enfants étrangers. Ouvrage de toute rareté conservé dans son cartonnage d’origine. Le présent ouvrage est absent des collections de la B.n.F. La plus ancienne impression faite à Bangkok conservée par la B.n.F. serait « Parables of the Lord Jesus », sous la signature de John Taylor Jones, avec la mention « 2e édition, 1839 », mais sans lieu d’impression. Cet ouvrage a été réalisé en caractères thaïs. OCLC ne répertorie aucun exemplaire de cet ouvrage. Provenance : Séminaire des missions étrangères (tampon rouge sur le feuillet de titre).‎

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