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903 books for « Librairie Camille Sour... »Edit

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Reference : LCS-16804

‎ARS MORIENDI. Le Livre nomme Lart et science de bien vivre et de bien mourir avecques plusieurs belles histoires... L’Art de bien vivre et de bien mourir‎

‎L’Art de bien vivre et de bien mourir, catalogué il y a 42 ans par Georges Heilbrun. De la bibliothèque Edmée Maus. Paris, vers 1530. Lyon, Jaques Moderne dit Grad Jaques, s.d. [vers 1530]. In-8 de (36) ff. (A-I4) dont 1 titre gravé dans une bordure, gothique à longues lignes, 12 gravures sur bois à pleine page, ptes. déchirures à 3 ff. sans manque, pte. restauration dans la partie supérieure du f. B3. Maroquin brun janséniste, dos lisse avec le titre doré en long, filet doré sur les coupes, triple filet doré intérieur, tranches dorées. Gruel. 162 x 113 mm.‎


‎Rare édition de l’Ars Moriendi « Art de bien vivre et de bien mourir » illustré de xylographies, petit livre de piété dont on ignore l’auteur et la date de composition, et dont il y eut plusieurs traductions. Dutuit, Livres xylographiques, I, p.62 ; Graesse, Trésor de Livres rares, 47 ; Brunet, I, 512 ; Baudrier, XI, 516-517 et 512 ; Pogue, Jacques Moderne, n°67. Guillaume Tardif, lecteur de Charles VIII, fut, selon Émile Mâle, l’auteur de cette libre traduction du texte des anciennes éditions xylographiques, dans laquelle le latin concis et obscur est « traduit, expliqué, développé par un véritable écrivain qui parle une langue grave et un français déjà classique ». Les premiers exemplaires de « l’Ars Moriendi » illustré apparaissent vers la moitié du XVe siècle avec des xylographies d’une efficacité tellement dramatique qu’elles ont contribué, à elles seules, beaucoup plus que le texte, à la diffusion très importante du petit livre : chaque image est placée en regard du texte, et illustre tour à tour la tentation du diable et la bonne inspiration de l’ange agonisant. Au fil des décennies (une des dernières éditions est de 1538), l’Ars devient un genre littéraire, et cependant il tend à se cristalliser, tandis que les illustrations deviennent de plus en plus grossières et se simplifient au maximum ; toutefois quelques thèmes du drame qui se déroule dans l’âme du fidèle au moment du trépas, représentés par l’ars moriendi, sont accueillis dans les traités contemporains sur les « novissima », lesquels, outre les thèmes, qui sont propres à l’Ars, en contiennent d’autres (Ubi sunt, de la description de l’agonie, etc.). L’esprit et la substance des artes moriendi passèrent aussi dans bien d’autres livres de piété, et il survécut quelque chose d’eux dans les innombrables exhortations aux malades et aux moribonds qui furent publiées, surtout en France, au cours du XVIIe et XVIIIe siècles. Cette curieuse édition contient en plus de « l’Ars moriendi » « les Dix et les Cinq commandements » et « les Fantaisies du monde », de Guillaume Alexis. L’iconographie saisissante comprend 12 grands bois à pleine page, reprenant les bois primitifs du maître de « l’Ars moriendi » de Jean Siber, reproduits par Claudin III, 210 à 212 et 445, 446 et Baudrier, XI, 512. Deux petits bois représentent Moïse sur le feuillet de titre et la Crucifixion. Précieux volume provenant de la bibliothèque Edmée Maus, avec ex libris. Il fut catalogué il y a 42 ans au prix considérable de 42 500 F (7 000 €) (cat. 39, 1973, n°9) par Georges Heilbrun.‎

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EUR45,000.00 (€45,000.00 )

Reference : LCS-18371

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Reference : LCS-18531

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Reference : LCS-18425

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Reference : LCS-18416

‎Exhortations et instructions chretiennes. Le somptueux Bourdaloue de Madame Victoire relié par Derome en maroquin à dentelle de l’époque armorié.‎

‎La plus belle édition ancienne des Exhortations et instructions chrétiennes de Bourdaloue. A Paris, Aux dépens de Rigaud, Directeur de l’Imprimerie Royale, 1721-1723. 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 520 pp., (14) ff.; II/ (6) ff., 474 pp., (13) ff. Maroquin olive, dentelle en encadrement sur les plats avec fleurons d’angle, armes frappées or au centre, dos lisses ornés de fines roulettes et de fleurs dorées, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, doublures et gardes de soie rose, tranches dorées. Riches reliures à dentelle du règne de Louis XV attribuables à Derome. 166 x 125 mm.‎


‎La plus belle édition ancienne des Exhortations et instructions chrétiennes de Bourdaloue. «Cette édition in-12 est la meilleure de ce format» (Brunet, I, 1175). A partir de 1670, Bourdaloue devint «prédicateur du Roi». On sait en effet que, chaque année, à la fin du Carême, le grand aumônier présentait à Louis XIV une liste des orateurs sacrés qui avaient été les plus suivis à la ville; le roi désignait lui même deux orateurs l’un pour l’Avent, l’autre pour le Carême. Ceux-ci conservaient par la suite le titre de prédicateur du Roi. Il était de tradition qu’un sermonnaire ne revint pas plus de trois fois devant la Cour. Bossuet y avait prêché quatre fois, Bourdaloue tint la chaire de la chapelle royale jusqu’à dix fois. Il prêcha en effet devant le roi les Avents de 1670, 1684, 1686, 1689, 1691, 1693, ainsi que les Carêmes de 1672, 1674, 1675, 1680 et 1682. La faveur dont il jouit dépassa donc de beaucoup celle de Bossuet et, à n’en juger que par le succès qu’il eut en son temps, on peut dire que Bourdaloue fut sinon le plus grand prédicateur du siècle de Louis XIV, du moins le plus suivi. Les contemporains, et particulièrement Madame de Sévigné, dans ses Lettres, se font les échos des triomphes de cet homme qui sut cependant rester modeste. Bossuet lui-même appréciait fort ses mérites, puisqu’il tenta à plusieurs reprises de l’attirer dans son diocèse. Autre attrait, la sûreté du style et de la parole, qui complète la rigueur de sa pensée. De plus, Bourdaloue reste toujours accessible; il est constamment proche de son public, il le connaît admirablement, il en sait les points faibles – et Madame de Sévigné pouvait écrire: «Il frappe comme un sourd…Sauve qui peut!» Autre mérite fort sensible de son temps, Bourdaloue émaille ses sermons de portraits, peints sur le vif; il évoque le courtisan dans sa pensée quotidienne, dans son attitude vis-à-vis de ses devoir religieux. Enfin, - et c’est là sans doute le plus important, - Bourdaloue est un moraliste chrétien; il est le moraliste chrétien par excellence du siècle de Louis XIV. La connaissance des Ames acquise dans la direction spirituelle des consciences, il la met à profit dans ses Sermons. Sa morale est essentiellement pratique, toujours précise et particulière. Dans l’analyse des passions, il vaut La Bruyère et parfois le dépasse. Il est certain que son influence pratique et immédiate fut très grande sur la vie de ses contemporains. Merveilleux exemplaire relié en maroquin olive à dentelle de l’époque pour Madame Victoire, la fille du roi Louis XV, attribuable à Derome. Il figure sous le n°15 du catalogue des livres de la bibliothèque de Madame Victoire reproduit dans Quentin-Bauchart (Les Femmes bibliophiles de France, p. 160) et y est ainsi décrit: «Charmant exemplaire admirablement conservé, et portant l’ex libris de Madame Victoire collé à l’intérieur de chaque volume (ici anciennement décollé). Bibliothèque de Versailles. Réserve.» «Madame Victoire était belle et très gracieuse. «Son accueil, son regard, son sourire étaient d’accord avec la bonté de son âme». Elle vivait avec la plus grande simplicité. Sans quitter Versailles, sans faire le sacrifice des commodités de la vie, ni de la moelleuse bergère à ressort qu’elle ne quittait jamais et qui la perdait, disait-elle, elle n’oubliait aucun devoir, donnait aux pauvres tout ce qu’elle possédait, et se faisait adorer de tout le monde. On raconte qu’elle n’était pas insensible à la bonne chère, mais elle rachetait ces péchés de paresse et de gourmandise par une humeur toujours égale et par une inépuisable bienveillance. M. le baron Jérôme Pichon possédait également un catalogue manuscrit de la bibliothèque de Mesdames, celui de Madame Victoire, dont les livres ne sont pas moins intéressants que ceux de Madame Sophie. Quelques-uns sont remarquables : les Fables de la Fontaine avec les figures d’Oudry, reliées en maroquin vert à large dentelle sur les plats, la Représentation des Fêtes données par la ville de Strasbourg, à l’occasion de la convalescence du Roi, magnifique volume in-folio relié en mosaïque par Padeloup, et le Bourdaloue, relié par Derome, également de la Bibliothèque de Versailles, sont des livres de premier ordre. La plupart, comme on le verra dans la description que nous en faisons plus loin, sont dignes de prendre place dans les meilleures bibliothèques.» (Quentin-Bauchart, Les Femmes bibliophiles de France, pp. 123-130).‎

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EUR9,500.00 (€9,500.00 )

Reference : LCS-A5

‎L’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fût jamais ; suivi de l’Homme de fer, songe. Première édition complète, en partie originale, de cette importante utopie considérée comme l'un des tous premiers textes d'anticipation.‎

‎Cette œuvre, pionnière de la littérature d’anticipation, transporte l’auteur dans le futur au sein d’une société où sont mises en pratique les idées des Lumières ; elle connut un retentissement européen considérable. S.l. [Paris], 1786. 3 volumes in-8 de: I/ xvi pp., 380 pp., (1) f.; II/ (2) ff., 381 pp., (3); III/ (2) ff., 312 pp., (2). Veau marbré, filet à froid autour des plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, filet or sur les coupes, tranches mouchetées, pt. manque de peau sur 2 plats. Reliure de l’époque. 189 x 120 mm.‎


‎Première édition complète, en partie originale, du premier roman d’anticipation, la première à comporter trois volumes. Ce roman connut de nombreuses contrefaçons entre 1771, année de sa première publication, et 1786, quand Mercier l’augmenta d’un troisième volume.Cette œuvre, pionnière de la littérature d’anticipation, transporte l’auteur dans le futur au sein d’une société où sont mises en pratique les idées des Lumières ; elle connut un retentissement européen considérable. L’An 2440, rêve s’il en fut jamais peut être considéré comme le premier roman d'anticipation dans lequel on retrouve le programme de la philosophie des Lumières. Il s'agit de la première utopie qui se situe ailleurs dans le temps, et non plus sur une autre Terre. Il exprime le contraste entre le système de l’absolutisme et une société libre, quoique encore sous la gouverne d’un roi, où le mérite personnel a remplacé les privilèges héréditaires. Ce texte, dont le plan de rédaction reprend fondamentalement l’organisation qui préside à la création du Tableau de Paris de chaque sujet précis en chapitre particulier, est, par-dessus tout, une critique virulente des tares de la société contemporaine. Voulant profondément le bien-être de ses concitoyens, l’auteur se sert de ce roman d’anticipation comme lieu de dénonciation des abus dans l’espoir que les dirigeants en place oseront effectuer les changements nécessaires à la félicité humaine. Mercier critique le fait que le roi ne s’occupe pas suffisamment du peuple. Il s’occupe du palais, des fêtes, des monuments et de la splendeur, au lieu d’améliorer les conditions de vie du peuple et de l’éclairer. La morale : « les monuments de l’orgueil sont fragiles ». Le narrateur, après une discussion avec un Anglais, qui lui montre toutes les tares de la société française en ce dernier tiers des Lumières (1770, sous le règne de Louis XV), s’endort et se réveille, après avoir dormi six cent soixante-dix ans, en 2440 au milieu d’une société bien des fois renouvelée dans une France telle que son imagination pourrait la désirer, libérée par une révolution paisible et heureuse. L’oppression, les abus ont disparu ; la raison, les lumières, la justice règnent. Tout le roman montre ce Paris renouvelé et se termine sur une scène où le narrateur va à Versailles et retrouve le château en ruine où il rencontre un vieillard qui n'est nul autre que Louis XIV : le vieux roi pleure, miné par la culpabilité. Un serpent, tapi dans les ruines, mord le narrateur qui se réveille. Plusieurs de ses prophéties se réalisèrent du vivant de Mercier qui put dire, par la suite, en parlant de l’An 2440, quoiqu’il ne crût guère au succès d’un mouvement politique avant 1789 : « C’est dans ce livre que j’ai mis au jour et sans équivoque une prédiction qui embrassait tous les changements possibles depuis la destruction des parlements jusqu'à l’adoption des chapeaux ronds. Je suis donc le véritable prophète de la révolution et je le dis sans orgueil. » Ce texte ayant connu trois versions (1771, 1786 et 1799), certains des ajouts de Mercier (principalement des notes en bas de page) montrent un auteur satisfait de préciser que tel abus a cessé depuis la première publication de son uchronie. A la veille de la Révolution, l’œuvre inspirée des Lumières est un brûlot contre le pouvoir royal et les inégalités sociales. Elle propose un gouvernement plus juste et une plus grande équité dans la distribution des richesses. Mercier pensait son uchronie comme une anticipation réalisable c’est à ce titre qu’il se vantera d’avoir annoncé la Révolution française. Mercier fait de la ville un espace social liant la liberté au travail et de facto le poussant à sacrifier la liberté individuelle au bonheur collectif du Paris de 2240 où les femmes sont cantonnées aux plaisirs domestiques. Le pouvoir prit le rêve du philosophe pour un pamphlet contre l’ordre social existant et l’ouvrage fut défendu ce qui explique les éditions mentionnant Londres comme lieu de parution. Il s’agit probablement de lieux fictifs pour échapper à la destruction du livre. Le succès de l’ouvrage dont la première édition date 1771 fut important et il fut abondamment traduit en italien, allemand et anglais. Ce texte a connu trois versions (1771, en deux volumes, 1786, augmentée d’un troisième volume, et 1799). Précieux exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque.‎

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EUR3,900.00 (€3,900.00 )

Reference : LCS-17901

‎La science des eaux qui explique en quatre parties leur Formation, Communication, Mouvemens, & Meslanges. Avec les arts de conduire les eaux, et mesurer la grandeur tant des Eaux que des Terres. Qui sont 1. De conduire toute sorte de Fontaines. 2. De niveler toute sorte de pente. 3. De faire monter l’Eau sur sa Source. 4. De contretirer toute sorte de Plans. 5. De connoistre toute hauteur Verticale, & longueur Horizontale. 6. D’Arpenter toute Surface Terrestre. 7. De Compter tout Nombre avec la Plume & les Lettons. Rare édition originale de cet important traité d’hydraulique.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans son authentique reliure en vélin souple de l’époque. Rennes, Pierre Hallaudays, 1653. 6 parties en 1 volume in-4 de (8) ff., 120 pp., 40 pp., 24 pp., 56 pp., 70 pp., 40 pp., 1 planche gravée dépliante, nombreuses gravures sur bois dans le texte, ex libris manuscrit sur le titre. Vélin souple de l’époque, dos lisse. Reliure de l’époque. 206 x 155 mm.‎


‎Rare édition originale de cet important traité d’hydraulique. Jean François, (1582-1668), est un jésuite et mathématicien français. Devenu membre de la Compagnie de Jésus en 1605, Jean François enseigna les mathématiques et la philosophie au collège de la Flèche dès 1613. François enseignait les mathématiques en même temps qu'il étudiait la théologie. Il eut pour élève René Descartes, qui conserva pour lui un attachement certain. Nommé préfet des études à Nevers, Amiens et Alençon, il termina sa carrière au collège de Rennes. On soulignait généralement la clarté de ses exposés. « Comme on le voit, l’auteur appartient au clergé breton : jésuite, il présente son livre à ‘Nosseigneurs des Etats’. On peut être étonné, au premier abord, d’entendre un ecclésiastique développer ex professo des questions délicates qui relèvent directement de l’art de l’ingénieur ; mais, à toutes les époques de notre histoire, l’hydraulique et la géodésie ont séduit plusieurs esprits éminents parmi les ministres de l’Eglise, et de nos jours, n’avons-nous pas vu l’abbé Paramelle perfectionner la ‘Science des eaux’ du P. François ? Les renseignements biographiques sont presque nuls sur le Père Jean François. Le P. Jean François naquit en 1582 à Saint-Claude en Franche-Comté : il n’était donc pas Breton, mais nous allons voir qu’il le devint de cœur et presque de fait. Il fut admis en 1605 dans la Compagnie de Jésus à l’âge de 23 ans, et professa d’abord la philosophie et les mathématiques au collège de la Flèche, où il eut pour élève en 1610 l’illustre René Descartes qui conserva pendant toute sa vie le plus tendre attachement pour son ancien maître. Il remplit ensuite la charge de préfet des études et gouverna les collèges de Nevers, d’Amiens et d’Alençon. Enfin, ses supérieurs l’envoyèrent, en 1650, au collège de Rennes, où il passa tranquillement les dix-huit dernières années de son existence. Pendant toute sa vie militante, il avait enseigné, gouverné, prêché. En Bretagne seulement, nous fait remarquer l’érudit bibliothécaire de l’école Sainte-Geneviève où les Jésuites ont repris les anciennes traditions scientifiques de leur Institut, en Bretagne seulement, ce Breton de l’Est se retrouva dans son pays, et, rencontrant sur place un bon imprimeur, il se laissa gagner à livrer ses copies qui avaient formé Descartes. De 1652 à 1668, année de sa mort, il publia successivement à Rennes onze traités spécieux sur la physique et sur les sciences exactes ; plusieurs d’entre eux obtinrent un véritable succès et furent plusieurs fois réimprimés à Paris. La ‘Bibliothèque des écrivains de la Compagnie de Jésus’ par les PP. de Backer, cite en particulier : 1. ‘La science de géographie’. Rennes, 1652. 2. ‘La science des eaux’. Rennes, 1653 et Paris, 1655. C’est l’ouvrage qui va nous occuper… La ‘Science des eaux’, indépendamment de l’art et de la conduite des eaux et des fontaines artificielles, qui forme un traité à part, se compose de quatre chapitres ou parties, traitant de leur formation, de leur communication, de leurs mouvements particuliers et de leurs mélanges. Quoique le Père François ait divisé nettement la science et l’art des eaux, il se sert cependant de l’une et de l’autre pour exposer ses doctrines, et il n’admet pas qu’on puisse étudier l’une sans étudier l’autre. Au commencement du XVIIe siècle, alors que la physique expérimentale commençait à peine les immenses progrès réalisés depuis cette époque, elles étaient fort prudentes et posaient nettement des principes d’étude fort judicieux. Aussi le Père François ne se lance-t-il pas dans les digressions théoriques trop abstraites ou trop absolues ; quand il a constaté un fait, quand il l’a examiné sous toutes ses physionomies diverses, quand il en a déduit toutes les conséquences, il ne s’obstine pas à vouloir en donner à tout prix l’explication complète, si elle lui échappe ; il ne veut pas se contenter d’à peu près, et il préfère confesser noblement son ignorance et s’en rapporter à l’auteur de l’univers… Nous savons désormais que nous n’avons pas affaire à un empirique acharné, et nous pouvons avoir pleine confiance dans les allégations et dans la méthode d’un observateur aussi consciencieux. » (L’Art de l’ingénieur et le clergé en Bretagne au commencement du XVIIe siècle). « On trouve dans cet ouvrage des faits curieux et appuyés sur des expériences alors nouvelles » (De Backer, Bibliothèque des écrivains de la Compagnie de Jésus, IV, p. 243). L’ouvrage est orné de nombreuses figures sur bois dans le texte ainsi que d’une planche dépliante. Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Provenance : ex libris de Laurent de Lieutaud de Troisvilles, cachet monogrammé à l'encre verte sur une garde, portant la devise latine Nunc nox mox lux (Maintenant, la nuit, et bientôt la lumière) de la Librairie d'art Ludovic Baschet (Paris).‎

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EUR6,500.00 (€6,500.00 )

Reference : LCS-8891

‎MŒURS ET COUTUMES DES PEUPLES, ou Collections de tableaux représentant les usages remarquables, les mariages, funérailles, supplices et fêtes des diverses nations du monde. Mœurs et coutumes de 61 peuples du monde, illustré et colorié à la main à l'époque‎

‎144 planches coloriées à la main à l’époque consacrées aux coutumes des diverses nations du monde. MŒURS ET COUTUMES DES PEUPLES, ou Collections de tableaux représentant les usages remarquables, les mariages, funérailles, supplices et fêtes des diverses nations du monde. Paris, Madame Veuve Hocquart, 1811-1814. 2 volumes in-4, le 1er illustré de 74 planches à pleine page, le second de 70 planches. Demi-veau, dos lisses, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge. Reliure de l’époque. 260 x 200 mm. ‎


‎Rare édition originale, publiée en livraisons, la première ayant paru en 1811. Colas (2109) qui mentionne seulement 143 planches, pas dans Lipperheide ni dans Barbier. Le présent ouvrage offre une intéressante présentation de 61 pays du monde : Europe, Asie, Afrique, Amérique, Océanie, illustrée de 144 planches hors texte coloriées à la main à l’époque. L’illustration se compose de 144 planches gravées sur cuivre et rehaussées à l’époque, sous serpentes, du plus haut intérêt car elles dépeignent les mœurs (mariage, funérailles, tortures, etc.) de 61 peuples du monde : Europe (Turquie, Russie, Albanie, Finlande, Laponie, Grèce...), Asie (Kirghizistan, Iran, Inde, Tibet, peuples de Sibérie, Yakouts, Corée, Tunquin, Japon, Viêt-Nam...), Afrique (Maghreb, Guinée, Abyssinie, Congo, Caffres, Madagascar, Touaregs...), Amérique (Mexique, Canada, Louisiane, Groenland, diverses tribus amérindiennes, Inuits, Guyane, Brésil, Aleoutiens, Pérou...), Océanie (Indonésie, iles Sandwich, Marquises, Pelew, Nouvelle-Zélande...). Signalons les représentations d'un sauna finlandais, de derviches tourneurs, d'une scène de chamanisme Yakoute, un sati ou sacrifice des veuves indiennes, une chasse a l'autruche dans le désert, un scalpage iroquois, des gauchos a l'œuvre... Notre exemplaire est enrichi, par rapport aux tables, de 2 planches pour la Grèce soit 144 planches au total (Colas n’en annonce que143). Bel exemplaire, très frais, illustré de 144 planches coloriées à la main à l’époque. ‎

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EUR13,000.00 (€13,000.00 )

Reference : LCS-17484

‎Nederlandsche Kleederdragten, naar de natuur geteekend door Valentyn Bing en Braet Von Ueberfeldt. Costumes des Pays-Bas, dessinés d’après nature par V. Bing et Braet Von Ueberfeldt Les 75 superbes lithographies ont été réalisées d’après les dessins de Valentin Bing et de Jan Braet Von Ueberfeldt‎

‎Rare réunion de deux suites consacrées aux costumes et aux mœurs des Pays-Bas. Précieux exemplaire du tirage de luxe, imprimé sur grand papier, avec les 74 lithographies entièrement en couleurs. Amsterdam, Frans Buffa en Zonen, [1850]-1857.-[suivi de] : Nederlandsche zeden en gebruiken…Amsterdam, Frans Buffa en Zonen, [1857-1859].Soit 2 parties en 1 volume in-folio de I/ (2) ff., (14) ff., 56 planches à pleine page en couleurs numérotées ; II/ (6) ff. et 18 planches à pleine page en couleurs numérotées. Pte. déchirure restaurée dans la marge de 2 planches sans manque, dernier f. de texte plus court et restauré sans manque.Reliure romantique en demi-maroquin brun, cadre décoratif frappé or sur les plats composé de filets et d’un motif floral, dos à nerfs orné dans les caissons d’un motif frappé à froid. Qq. taches et frottements, restauration en queue du dos. Reliure de l’époque.540 x 385 mm.‎


‎Rare réunion de deux des plus beaux ouvrages consacrés aux costumes et aux mœurs des habitants des Pays-Bas au XIXe siècle, tous deux en premier tirage.Landwehr, Dutch Books, 242 et 243 ; Colas, Bibliographie du costume et de la mode, I, 333 ; Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée des Beaux-Arts, 2221 ; Lipperheide, Katalog der Freiherrlich von Lipperheide, 969m ; Graesse, Trésor de livres rares, p. 210.Les 56 planches de la première suite montrent les costumes portés dans les diverses provinces des Pays-Bas, avec un grand soin apporté aux détails et à l’environnement des personnages, tandis que les 18 planches de la seconde suite dépeignent les mœurs et coutumes des Hollandais.Nous y découvrons les habitants vêtus de leurs costumes traditionnels prenant part aux évènements marquants de l’année ou se livrant à leurs activités quotidiennes, avec une représentation d’un mariage, d’une kermesse, d’un marché, d’une école, d’une traversée en bateau,...“Costumes masculins et féminins avec détails de coiffures, scènes populaires, etc. Publié en 14 livraisons » (Colas).Les lithographies sont précédées d’un feuillet explicatif en hollandais et en français où les scènes représentées sont décrites et où les activités des personnages sont expliquées.Les 75 superbes lithographies ont été réalisées d’après les dessins de Valentin Bing et de Jan Braet Von Ueberfeldt, imprimées par Desguerrois et lithographiées par R. de Vries Jr. Précieux exemplaire du tirage de grand luxe, imprimé sur grand papier et présentant les costumes et les arrière-plans des 74 lithographies entièrement mis en couleurs.Dans le tirage ordinaire de la première suite, seuls les costumes sont coloriés tandis que les arrière-plans ne le sont pas ; le tirage ordinaire de la seconde suite ne présente aucune couleur.« Published in six issues each at fl. 4 (plain), fl. 5 (plain, large paper), fl. 10 (coloured, large paper).” (Landwehr, 243, à propos de la seconde suite).‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

Reference : LCS-14623

‎NEW YORK AND BROOKLYN BRIDGE (Bridge n°1) John A Roebling. Designer and 1st Chief Engineer. Superbe vue panoramique en couleurs de la ville de New York‎

‎ New York, Joseph Koehler, 1903. 645 x 975 mm.‎


‎Superbe lithographie originale imprimée en couleurs du panorama urbain new-yorkais en 1903. John W. Reps, Views and Viewmakers of Urban America, 2772. La vue lithographiée en elle-même mesure 545 x 935 mm. Ce spectaculaire panorama représente le Lower East Side de Manhattan visible depuis la rive de Brooklyn. L’East River est traversée par le Pont de Brooklyn qui, reliant les deux rives, domine cette vue gigantesque. On y observe la skyline new-yorkaise du début du siècle, la vive activité portuaire de la ville avec de nombreux bateaux à voiles et à vapeur, le trafic automobile sur le pont suspendu et les traditionnels drapeaux américains surplombant les tours du pont de Brooklyn. Cette lithographie témoigne de l’effervescence de la métropole américaine devenue, au début du XXe siècle, la plus importante ville industrielle des Etats-Unis et le premier port mondial. Quant au Pont de Brooklyn, suspendu au dessus de l’East River, sa construction fut achevée en 1883. Elle est l’œuvre de deux hommes: un père et son fils. John A. Roebling; le père, conçut l’architecture innovatrice du pont, et à sa mort son fils Washington Roebling en finalisa la construction. A sa création, le Pont de Brooklyn était le premier pont suspendu à câbles d’acier. C’était également le plus long pont suspendu au monde, jusqu’à la construction du Williamsburg Bridge, à New York, en 1903, date de réalisation de cette lithographie. La légende au pied de l’illustration fournit des informations techniques sur le pont: largeur du pont, longueur totale de la chaussée, diamètre des câbles, etc. Il y eut un second tirage de cette lithographie en 1916, mais de taille beaucoup plus modeste (395x 586 mm). Joseph Koehler est un lithographe réputé de New York qui exerça entre 1890 et 1911. Son entreprise était spécialisée en impression de lithographies et chromolithographies. Il était également l’un des plus importants éditeurs de cartes postales et de cartes de vœux de l’époque et était reconnu pour la qualité de ses chromolithographies. Rare et exceptionnelle chromolithographie représentant une vue panoramique de la ville de New York et du Pont de Brooklyn 20 ans après sa construction. ‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

Reference : LCS-17352

‎Recueil d'aquarelles sur l'Inde Précieux et unique recueil d'aquarelles sur l'Inde‎

‎Précieux et unique album d'aquarelle dans les plus fraiches couleurs, dédiés à l'artisanat et aux costumes indiens au XIXe siècle. N.p.n.d., certains feuillets indiquent 1881 et 1882.In-folio de 72 aquarelles consacrés à l'artisanat indien, 7 aux bateaux chinois sur papier de riz, 1 fiche et 1 peinture chinoise sur tissu, toutes montées sur papier coloré. Demi-basane noire, dos lisse. Reliure de l'époque. [290 x 230 mm]‎


‎Précieux recueil d'aquarelles réalisé au XIXe siècle, représentant principalement la vie quotidienne et l'artisanat indien du XIXe siècle. Ce recueil contient 72 superbes aquarelles d'une grande délicatesse d'exécution consacrées à la vie quotidienne et l'artisanat indien comme on les pratiquait au XIXe siècle. On peut y voir : un marchand de fruit, un marchant d'épices, des fermiers, un teinturier, un potier, un musicien, une procession d'éléphants, etc.Les aquarelles sont d'une couleur particulièrement vives et scintillantes. Collection unique de 72 aquarelles dédiées aux coutumes et à la vie quotidienne indienne au XIXe siècle, d'une grande valeur artistique et du plus haut intérêt pour l'histoire de l'artisanat.‎

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EUR12,500.00 (€12,500.00 )

‎ABRAHAM BAR HIYYA.‎

Reference : LCS-18054

‎Sefer Zurat ha-Erets... Sphaera mundi, describens figuram terrae dispositionemque orbium coelestium & motus stellarum, autore Rabi Abraham Hispano filio R. Haijae… Item arithmetica (Sefer ha-Mispar)... in numeris integris & fractis, a Rabi Elia [Mizrahi]... conscripta. Accesserunt... S. Munsteri annotationes marginales. Rarissime édition originale bilingue hébreu-latin du plus célèbre traité d’astronomie d’Abraham bar Hiyya.‎

‎Superbe exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en peau de truie estampée à froid sur ais de bois. Basel, H. Petri, 1546. 2 textes en 1 volume in-4 de : I/ (3) ff., (1) f.bl., 351 pp., (1) p. avec la marque ; II/ (4) ff. (sur 5, relié sans le titre latin de la 2e partie), (1) f.bl., 207 pp., (1) p. avec la marque. Hebrew and Roman letters, illustration: woodcut figures and diagrams. Reliure en peau de truie de l’époque estampée à froid sur ais de bois. Les plats sont ornés d’une plaque à froid avec une frise comportant des scènes bibliques en encadrement. Le plat supérieur est monogrammé et daté « I S 1558 ». Dos à nerfs comportant le titre manuscrit. Superbe reliure allemande de l’époque. 195 x 140 mm.‎


‎Rarissime édition originale bilingue hébreu-latin du plus célèbre traité d’astronomie d’Abraham bar Hiyya (1065-1136), un mathématicien, astronome et philosophe juif espagnol. Adams A-33 ; VD16 ZV-19 ; USTC 661378 ; STC German 1; Zinner 1891; Macclesfield 119; Burmeister, Münster 146; Houzeau & Lancaster 1217; IA 100.165; Steinschneider 673.3; Zinner 1891. Sphaera Mundi, printed with Mizrahi (Elijah) Arithmetica, translated by O. Schreckenfuchs, edited by Sebastian Munster, printed in Hebrew and Latin. “This beautifully printed volume, is both in its Hebrew and Latin parts, illustrated by neat Diagrams and Figures cut in wood; and subsequent to a Preface in Latin, gives us (underneath a short Hebrew Title) the following copious Latin Title […]. The above work of Rabbi Abraham is thus entered in the Bibliotheca Brittanica. Abraham R. Fil. Haijae, a native of Spain, and author of ‘Sphaera Mundi, Hebraice, cim versione Oswaldi Schreckenfuchsii, et Notis Sebastiani Munsteri’, Basil, 1546, 4to. The Device of Henry Petrus (the printer of this finely executed volume) appears at the end of both the Hebrew and Latin texts. The following extract from the ‘General Biography’ must necessarily be understood to designate the author of the ‘Sphaera Mundi’ notwithstanding the variation in spelling his Father’s name – ‘Abraham Ben Chaila, a Spanish Rabbi, in the 13th century, practiced Astrology, and assumed the character of a Prophet. He predicted the coming of the Messiah, and fixed for the time of his advent, the year 1358, but fortunately died in 1303 (fifty-five years before the time when his prediction was to be fulfilled). He is also said to have written a Treatise on the Figure of the Earth in Hebrew and Latin, which was published at Basel in 1546, 4to.” (A descriptive catalogue of books in the Library of John Holmes). The author, often known as Savasorda, wrote a treatise on practical geometry, which contains the earliest account of Arabic algebra written in Europe. This work deals with astronomy and geography. Il était connu sous plusieurs autres noms, dont Savasordia, Abraham Judaeus et également Abraham Hispano comme dans le présent ouvrage. Il comporte aussi « Compendium arithmetices » par Elija Orientali, également en hébreu et en latin, et « Quos Libros Osvvaldus » par Erasme Oswald Schreckenfuchs. The treatise on arithmetic by Elijah Mizrahi (c. 1540-1526), an important figure in Ottoman Jewry, was first published in Constantinople in 1533. L’ouvrage, imprimé en hébreu et en latin, comporte des commentaires et des explications de Sebastian Münster. Il est orné de nombreuses gravures sur bois et diagrammes dans le texte ainsi que de la marque de l’imprimeur répétée à la fin de chacune des deux versions hébreu et latine. Superbe exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque en peau de truie estampée à froid sur ais de bois.‎

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EUR14,500.00 (€14,500.00 )

‎ADANSON, Michel.‎

Reference : LCS-18190

‎Histoire naturelle du Sénégal. Coquillages. Avec la Relation abrégée d’un Voyage fait en ce pays, pendant les années 1749, 50, 51, 52 & 53. Rare édition originale de ce récit de voyage au Sénégal par le naturaliste Michel Adanson illustrée d’une grande carte et de 19 planches gravées dépliantes.‎

‎« Cet ouvrage qui a eu un grand succès, comme le prouvent ses éditions en anglais et en allemand, reste encore aujourd’hui un grand classique de l’Histoire naturelle. » Paris, Claude-Jean-Baptiste Bauche, 1757. In-4 de (8) pp., 190 pp., (1) f., xcvi pp., 275 pp., 1 grande carte dépliante et 19 planches dépliantes. Veau marbré, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, double filet or sur les coupes, tranches marbrées. Reliure de l’époque. 255 x 185 mm.‎


‎Rare édition originale de ce récit de voyage au Sénégal par le naturaliste Michel Adanson. « En 1757, Michel Adanson, jeune naturaliste de trente ans, élève de Réaumur et de Jussieu, publie son ‘Histoire naturelle du Sénégal’, livre dans lequel il apporte, après un séjour de cinq ans en Afrique, de très nombreuses nouvelles observations botaniques, zoologiques et ethnographiques. Cet ouvrage comporte une seconde partie intitulée ‘Histoire des coquillages’ qui contient, après une préface de 96 pages, 275 pages consacrées aux coquillages locaux, d’eau de mer ou d’eau douce, 19 planches de magnifiques dessins ainsi qu’une grande carte du Sénégal. Cet ouvrage qui a eu un grand succès, comme le prouvent ses éditions en anglais et en allemand, reste encore aujourd’hui un grand classique de l’Histoire naturelle. » (Bulletin de la Société pharmaceutique de Bordeaux). « ‘L’Histoire naturelle du Sénégal’, premier ouvrage de Michel Adanson (1787-1806), rassemble les observations faites au Sénégal pendant le séjour de cinq années qu’y fit ce jeune naturaliste élève de Réaumur et de Jussieu. Dans la première partie, Adanson donne une présentation complète des nouvelles plantes et des nouveaux animaux qu’il a découverts ; il rapporte également les caractères, modes de vie, mœurs et coutumes des habitants du pays. La deuxième partie, plus importante, est consacrée aux mollusques locaux et à leurs coquilles dont la description est précédée d’un chapitre proposant une nouvelle taxonomie… La mémoire de ce savant remarquable a été maintenant définitivement tirée de l’oubli et le monde scientifique s’attache à reconnaitre l’importance de l’œuvre de ce travailleur acharné que fut Michel Adanson, l’illustre auteur des ‘Familles des plantes’ et du ‘Voyage au Sénégal, à l’isle de Gorée et au fleuve Gambie’ ». (Guy Devaux, Revue d’Histoire de la Pharmacie) L’ouvrage est orné en premier tirage d’une grande carte dépliante du Sénégal et de 19 planches gravées dépliantes de mollusques et coquillages. Précieux exemplaire d’une grande fraicheur conservé dans sa reliure de l’époque parfaitement conservée.‎

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EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎AGRICOLA, Georgius‎

Reference : LCS-16751

‎De re Metallica. De animantibus subterraneis liber. “One of the first technological books of modern times”‎

‎Édition originale du « De Re Metallica » d’Agricola, “one of the first technological books of modern times”, illustré de 273 gravures sur bois de H. R. M. Deutsch. Bâle, J. Froben & N. Episcopius, 1556.In-folio de (5) ff, 1 f.bl., 502 pp. et (37) ff., ainsi complet du rare feuillet blanc. Relié en demi-vélin, tranches rouges. Reliure du XIXe siècle. 332 x 226 mm.‎


‎Édition originale du plus célèbre ouvrage d’Agricola, premier traité sur les mines et la métallurgie et “one of the first technological books of modern times”. P.M.M., n°79. Georges Bauer Agricola (1494-1555) effectua ses études à Leipzig, Bologne et Padoue avant de devenir médecin et minéralogiste dans le centre minier de Joachimstral en Bohème puis à Chemnitz, principal centre minier de la Saxe. Il poursuivit sans relâche ses recherches scientifiques, les étayant d’observations très concrètes qui contribuent à rendre son ouvrage particulièrement crédible et attrayant. Agricola est considéré, par cet ouvrage « De Re Metallica », comme l’un des fondateurs de la minéralogie systématique, dont le sujet n’avait été traité auparavant que dans le « Probierbüchlein » en 1510 et le « De la Pirotechnia » de Biringuccio en 1540. Le « De Re Metallica » divisé en 12 livres est une véritable encyclopédie de l’industrie minière. Les six premiers livres traitent de « l’art d’extraire les métaux » et donc de l’exploitation minière proprement dite. Le livre VII traite des fours et des opérations propres à l’essai des minerais et des métaux. L’illustration se compose de 273 gravures sur bois dues à Hans Rudolf Manuel Deutsch. Certaines à pleine page (235 x 140 mm), d’autres à mi-page, elles sont saisissantes de réalisme et campent d’une façon précise l’univers quotidien d’un centre minier actif au milieu du XVIe siècle tout en illustrant l’état des connaissances mécaniques, physiques et géologiques du temps. Les passages les plus importants du traité abordent la mécanique, l’utilisation de l’énergie de l’eau, les systèmes de pompage, la ventilation, le transport des minerais et font preuve d’une technologie très élaborée. Exemplaire grand de marges (hauteur : 332 mm) et de grande pureté de cette première édition de l’un des plus précoces ouvrages de technologie européens. Il provient de la bibliothèque Horace William Sandars avec ex-libris, et porte une signature contemporaine sur le feuillet de titre.‎

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EUR49,000.00 (€49,000.00 )

‎AGRICOLA, Georgius‎

Reference : LCS-18192

‎De re Metallica. Unique exemplaire répertorié sur le marché de cette édition originale scientifique conservé dans sa belle reliure baloise de l’époque en peau de truie estampée à froid avec ses fermoirs d’origine conservés.‎

‎“One of the first technological books of modern times”. Bâle, J. Froben & N. Episcopius, 1556. In-folio de (5) ff., (1) feuillet blanc, 502 pages et (37) ff., 2 planches hors texte reliées entre les pp. 100 et 101, déch. en marge des pp. 293, 306 et 385 sans manque, manque de papier dans la marge blanche de la p. 307, quelques taches, annotations manuscrites anciennes dans les marges. Ainsi complet du rare feuillet blanc. Relié en pleine peau de truie sur ais de bois, à riche décor estampé à froid de palmettes, vignettes bibliques, portraits et de semé de fleurs de lys, dos à nerfs, fermoirs en laitons. Reliure de l’époque. 319 x 205 mm.‎


‎Edition originale du plus célèbre ouvrage d’Agricola, premier Traité sur les mines et la métallurgie et « one of the first technological books of modern times » Printing and the Mind of Man, n°79. Agricola (Georges Bauer) (1494-1555) effectua ses études à Leipzig, Bologne et Padoue avant de devenir médecin et minéralogiste dans le centre minier de Joachimstral en Bohème puis à Chemnitz, principal centre minier de la Saxe. Il poursuivit sans relâche ses recherches scientifiques, les étayant d’observations très concrètes qui contribuent à rendre son ouvrage particulièrement crédible et attrayant. Agricola est considéré, par cet ouvrage « De Re Metallica », comme l’un des fondateurs de la minéralogie systématique, dont le sujet n’avait été traité auparavant que dans le « Probierbüchlein » en 1510 et le « De la Pirotechnia » de Biringuccio en 1540. Le « De Re Metallica » divisé en 12 livres est une véritable encyclopédie de l’industrie minière. Les six premiers livres traitent de « l’art d’extraire les métaux » et donc de l’exploitation minière proprement dite. Le livre VII traite des fours et des opérations propres à l’essai des minerais et des métaux. Le livre VIII étudie la préparation des minerais (concassage, broyage, lavage…). Le livre IX décrit les fours, machines et instruments nécessaires, les livres X et XI l’affinage des métaux. Le livre XII a pour sujet les sels, les nitres, les aluns, les substances sulfureuses et se termine par la fabrication du verre. Les passages les plus importants du traité abordent la mécanique, l’utilisation de l’énergie de l’eau, les systèmes de pompage, la ventilation, le transport des minerais et font preuve d’une technologie très élaborée. L’illustration se compose de 273 gravures sur bois dues à Hans Rudolf Manuel Deutsch. Certaines à pleine page (235 x 140 mm), d’autres à mi-page, elles sont saisissantes de réalisme et campent d’une façon très précise l’univers quotidien d’un centre minier actif au milieu du XVIe siècle tout en illustrant l’état des connaissances mécaniques, physiques et géologiques du temps. Plus qu’une étude des minéraux, l’auteur relate dans cet écrit le savoir-faire technique appliqué à l’exploitation minière qu’il a pu observer lors de ses nombreux voyages au travers de l’Europe. La mécanique, l’usage spécifique de l’eau, les systèmes de pompage et extraction, la ventilation, l’outillage et le transport des minerais sont quelques-uns des sujets étudiés dans ce livre. L’iconographie offre un témoignage saisissant sur l’environnement quotidien d’un centre minier du XVIe siècle tant sur les techniques, les savoir-faire mais aussi sur l’habillement et les modes capillaires du temps. Son environnement de vie permit à Agricola de coupler à ses recherches scientifiques, des observations concrètes qui participèrent à la qualité du contenu de ses publications dont De re Metallica. Bel exemplaire dans une reliure du temps bien conservée, usures d’usage des pages intérieures. Très souvent lus et feuilletés pour l’intérêt de leur texte et de leurs illustrations, les exemplaires parvenus jusqu’à nous sont généralement revêtus de reliures très postérieures voire réemboîtés. Exemplaire d’exception, le seul répertorié sur le marché conservé dans sa belle reliure bâloise de l’époque en peau de truie estampée à froid avec ses fermoirs d’origine conservés. Il est d’une grandeur de marges peu commune : 319 mm. Réf. : Adams A-349 ; Soltész A-80 ; Printing and the Mind of Man n°79 ; Van Lennep, Alchimie, Bruxelles, 1984, p 21 ; not in Machiels.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR65,000.00 (€65,000.00 )

‎AGRIPPA, Camillo.‎

Reference : LCS-18609

‎Trattato di scientia d’arme, con un dialogo di filosofia. "The fine illustration has been attributed to I. A. Michelangelo (a friend of the author)."‎

‎Edition originale rarissime, “fort recherchée à cause des figures” (Brunet). Roma, Ant. Blado, 1553. In-4. Figures, 4 ff. ; 70 ff ; 1 f. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées; infimes restaurations sans manque à deux planches. Reliure du XIXè siècle signée de Chambolle-Duru. 225 x 171 mm.‎


‎Edition originale rarissime. «Belle édition, fort recherchée à cause des figures qui sont dans le style de l’école de Marc-Antoine. Il y en a deux grandes, l’une au commencement du livre et l’autre avant le dialogo. Les figures d’escrime sont au nombre de 55, plus, au frontispice, le portrait de l’auteur. Ce livre, qui s’est souvent donné pour 10 ou 12 fr. est plus cher aujourd’hui; on l’a même payé jusqu’à 170 fr. à la vente Riva, en 1856, ce qui est excessif. Jos. Molini en a possédé un exemplaire sur le frontispice duquel se lisait ces mots écrits de la main du Tasse: le figure intagliate da Michel Angiolo Buonarroti. Les éditions de Venise, par Pinagetto, 1568, et presso Roberto, 1608; in-4 fig. sont moins belles et moins chères que celle de Rome.» (Brunet I, 115). « A côté de l'intérêt qu'offre ce Traité de l'escrime ancienne, le bibliophile remarquera les gravures, qui sont de l’école de Marc-Antoine. (.) Un autre côté intéressant pour nous, de cet ouvrage, est de connaître qu'il a été consulté par Saint-Didier dont le Traité parut en France vingt ans après." (Vigeant). First edition of this beautifully illustrated, very important early fencing-treatise, by the highly educated author who introduced a practicle reduction in the number of guards to only 4, and who was the first swordsman to have advocated the almost sole use of the point of the sword. "Seventeen years after the first appearance of Marozzo's system of fencing, the printer Antonio Blado published in Rome (.) a remarkable work on swordsmanship, which advocated some very bold and new principles. () Agrippa is better known to biography as architect, mathematician, and engineer, in which capacity he wrote sundry books. He is especially celebrated for having brought to a successful issue the operation of raising the needle in the middle of the Piazza di San Pietro. (.) Agrippa devoted much of his time to practice in the schools of fence. Not being a teacher, he was not shackled by any conventions, and accordingly the book is original and much in advance of the popular notions of his days." (Castle). The fine illustrations have been attributed to i.a. Michelangelo (a friend of the author) and to Jan van der Straat. The immense popularity of the author is depicted in one of the full-page illustration: it shows Agrippa surrounded by friends from Venice and Rome, the Venetians dragging him away, the Romans trying to retain him in Rome. Précieux et bel exemplaire de ce précieux et rarissime volume. Ref. En Garde 26 ; Thimm p. 3f ; Pardoel 15; Vigeant p.23f ; Castle, Schools and masters of fence p. XXV and p. 45 ; Cockle 745 ; Lipperheide 2948 ; Harvard, Italian, 6.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎AKSON EUROPA CHEEK TAM PHASA THAI SAMRAB DEK PHU'NG.‎

Reference : LCS-600

‎AKSON EUROPA CHEEK TAM PHASA THAI SAMRAB DEK PHU'NG HAT RIEN NANGSU(= Caractères européens tirés de prières, destinés aux enfants qui commencent juste à apprendre à lire et à écrire). L'essor de l'imprimerie en Thaïlande‎

‎Très rare édition originale du premier livre sorti de l’imprimerie catholique de Bangkok, l’un des tout premiers témoignages de l’essor de l’imprimerie en Thaïlande. Bangkok, 1838. Na : Bangkok, Sakkarat P. Christo Chao 1838. (= à Bangkok, l’année chrétienne 1838).In-12 composé de (2) ff. dont 1 de titre, 56 pp., et (1) f. Vignette gravée sur le titre. Conservé dans son cartonnage d’origine. Boîte moderne.155 x 98 mm.‎


‎Très rare édition originale du premier livre sorti de l’imprimerie catholique de Bangkok. L’un des tout premiers témoignages de l’essor de l’imprimerie en Thaïlande. Il semble difficile de déterminer précisément la date des débuts de l’imprimerie en Thaïlande. Gérald Duverdier, dans « La transmission de l’imprimerie en Thaïlande », article publié dans le « Bulletin de l’Ecole française d’Extrême-Orient », tome 68, 1980, remarque que les auteurs qui ont écrit sur ce sujet donnent des dates assez diverses : 1830, 1835, 1836, 1839, … Selon lui, le premier ouvrage imprimé au Siam serait un catéchisme rédigé par Mgr. Arnaud Antoine Gasnault, intitulé « Khâm son christang » et daté de 1796. Mais cette première tentative resta sans suite, et ce livre est devenu aujourd’hui introuvable. Puis G. Duverdier écrit : « les Robinson [missionnaires protestants américains] trouvèrent une petite maison portugaise près de la mission baptiste de Bangkok ; c’est probablement là que fut faite la première impression en caractères thaïs, le 3 juin 1836. C’était un tract de 8 pages avec l’exposé des principales doctrines chrétiennes […] L’impression du 3 juin 1836, une simple feuille rappelons-le, n’avait été qu’un essai ». Ce sont les missionnaires catholiques qui imprimèrent à Bangkok le premier livre à caractère non exclusivement religieux, en 1838 : le « Akson europa cheek tam phasa thai samrab dek ph’ung hat rien nangsu ». Il s’agit donc non seulement du plus ancien livre imprimé à Bangkok encore aujourd’hui en main privée, car le catéchisme de 1796 est devenu introuvable, et la brochure de 1836 qui ne comportait que 4 feuillets ne peut pas être considérée comme un livre, mais il s’agit aussi de la première impression thaïlandaise connue n’ayant pas un caractère exclusivement religieux. Le présent ouvrage a une fonction plus complexe que son titre le laisse entendre. Il semble avoir été rédigé à l’attention de prêtres catholiques Thaïlandais soucieux d’enseigner les bases de cette langue aux enfants étrangers. La première partie forme une introduction au langage thaïlandais et au système de numérotation utilisés dans l’enseignement (pp. 1 à 29) et révèle les dix règles à suivre par les étudiants (pp. 29 à 31) : 1. les villageois ne sont pas admis dans la salle de cours ; 2. les enfants doivent être sages et ne pas faire les idiots ; 3. les enfants doivent s’asseoir en rangs ; 4.le jeudi est un jour de congé ; 5. les enfants manquant l’école doivent recevoir une fessée ; 6. chaque année un mois de vacances sera fixé ; 7. tous les enfants doivent aller à la messe tous les jours ; 8. les professeurs doivent faire asseoir les enfants en rangs en alternant les garçons et les filles ; 9. les enfants devraient aller se confesser au moins une fois par mois à l’église et en profiter pour réciter le ‘doctrina’; 10. les enfants devraient balayer l’église 2 fois par semaine : le lundi et le samedi. Les pages 31 à 45 présentent des prières en latin et en thaï. La fin de l’ouvrage est consacrée aux instructions que les prêtres catholiques doivent respecter lors de la célébration de la messe (allumer les bougies, réciter telle prière, s’agenouiller, …). Il ne s’agit donc pas seulement d’un livre destiné à la formation des prêtres catholiques, mais aussi d’un manuel d’apprentissage du vocabulaire, de la prononciation et du système numéraire thaïlandais destiné aux enfants étrangers. Ouvrage de toute rareté conservé dans son cartonnage d’origine. Le présent ouvrage est absent des collections de la B.n.F. La plus ancienne impression faite à Bangkok conservée par la B.n.F. serait « Parables of the Lord Jesus », sous la signature de John Taylor Jones, avec la mention « 2e édition, 1839 », mais sans lieu d’impression. Cet ouvrage a été réalisé en caractères thaïs. OCLC ne répertorie aucun exemplaire de cet ouvrage. Provenance : Séminaire des missions étrangères (tampon rouge sur le feuillet de titre).‎

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EUR20,000.00 (€20,000.00 )

‎ALARD, Jean‎

Reference : LCS-13374

‎Entrée du Roy à Tolose. L'entrée de Louis XIII à Toulouse‎

‎L’entrée de Louis XIII à Toulouse en novembre 1621. Toulouse, R. Colomiés, 1622.Petit in-8 de (6) ff., 146 pp., (1) f. pour l’Avis au lecteur. Légère mouillure sans gravité sur le titre. Vélin ivoire souple, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 167 x 110 mm.‎


‎Rarissime première et unique édition de la relation de la fête somptueuse offerte par la ville de Toulouse en novembre 1621 à Louis XIII, avec la description précise des devises et arcs de triomphe. L’exemplaire est bien complet de l’ultime feuillet d’Avis au lecteur qui manque parfois; l’auteur y remercie «le Sieur de Boissière, qui outre la part qu’il a au dessein de cette entrée, est particulièrement autheur de ce que vous avez veu des devises». «Le chef-d’œuvre décoratif de Chalette et son titre de gloire, sinon le plus sérieux, du moins le plus populaire, a été la première entrée de Louis XIII à Toulouse, au mois de novembre 1621 [...] Cette entrée se fit après la levée du siège de Montauban, et au milieu de circonstances politiques fort tristes qui ne semblaient guère favorables à l’enthousiasme. Les hôpitaux de Toulouse étaient encombrés de blessés évacués par l’ambulance royale de Piquecos, et la ville, épuisée par les frais de la guerre et par une longue et douloureuse épidémie, se voyait contrainte à un emprunt pour subvenir aux dépenses de ses pompes officielles. Le roi, consulté sur la nature de la réception qu’on devait lui faire, demanda à être accueilli avec le même cérémonial que Charles IX en 1565 [...] L’imagination des quatre docteurs, à qui les capitouls avaient confié l’invention du projet d’entrée ainsi que la rédaction des devises polyglottes en prose et en vers, Charles de Catel, Jean d’Allard, Jean Dufour et François de Boissière, devança l’adulation du grand siècle et l’hyperbole célèbre du Roi-Soleil, en conviant l’univers sidéral, planètes et constellations, à chanter les louanges de Louis XIII [...]. Au moment où se faisaient ces préparatifs, l’armée royale était encore occupée au siège de Montauban, et les capitouls avaient compté sur une entrée triomphale. Les événements, comme on le sait, démentirent ces espérances. Le roi, après s’être dédommagé, par quelques faciles victoires, de son échec devant la capitale des protestants méridionaux, arriva à Toulouse sans bruit, le 15 novembre, avant que les magnifiques apprêts fussent terminés. On obtint de Sa Majesté quelques jours de délai, afin de ne pas renoncer entièrement à la fête, et, le dimanche 24 novembre, Louis XIII sortit de la ville en carrosse, sans aucun appareil, pour aller prendre place à la galerie de Saint-Roch, voir défiler toutes les corporations de Toulouse, puis entrer solennellement lui-même, à cheval, constellé de pierreries, en parcourant son itinéraire astrologique [...] Il n’a pas été conservé de dessin de toutes ces architectures légères, quoiqu’il fût projeté, dans le Conseil de ville, d’en publier les planches; mais la description qui en a été officiellement imprimée en 1622, par les soins du Parlement et des capitouls permet de s’en faire une idée assez complète et révèle une grande analogie avec l’entrée de Louis XIII à Paris. Toutes ces magnificences obtinrent grand succès parmi la foule d’étrangers que l’entrée royale avait attirés à Toulouse. Le chroniqueur officiel de la cérémonie, M. Allard, termine sa description par ces lignes: ‘Le sieur Chalette mérite un trait de plume pour les excellents traits de pinceau qu’il donna aux Tableaux desquels cette entrée estoit embellie; il a la main si heureuse, et si parfaicte en son art, que ses ouvrages semblent dignes d’estre avouez de la Nature’». (Revue de Toulouse, 1869, pp. 243-249) «Le Sieur Alard donne au public cet ouvrage, où il dit que la plupart des vers étaient du sieur de Catel & de lui; les emblèmes du Sieur Dufour, & les tableaux du fameux Chalet». Superbe exemplaire, très pur, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. L’ouvrage s’avère d’une très grande rareté. (Brunet, Supp., I, 18: «volume fort rare» - Catalogue Ruggieri, 1873, n° 423, pour un exemplaire en reliure moderne: «Livre rare et curieux»). Nous n’avons pu localiser aucun exemplaire sur le marché public depuis le début des relevés.‎

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EUR9,000.00 (€9,000.00 )

‎Album Amicorum‎

Reference : LCS-11579

‎Album Amicorum 40 gravures aquarellés aux sujets divers‎

‎Charmant album amicorum composé vers 1840 regroupant 40 gravures aquarellées aux sujets divers. S.n., s.l., probablement Paris, gravures datant de 1760-1835. In-folio oblong de 1 titre-frontispice et 40 ff. Chaque feuillet comporte une gravure contrecollée. Relié en plein chagrin bordeaux, dos à nerfs, deux fermoirs en métal ouvragé, tranches dorées. Reliure du milieu du XIXe siècle. 350 x 240 mm.‎


‎Superbe album amicorum réunissant 40 gravures aux sujets variés: les métiers, les jeux de l’enfance, des illustrations pour Paul et Virginie et Robinson Crusoé, des chinoiseries, des scènes tirées de la Bible … Le présent album comprend40 gravures par divers artistes qui représentent des sujets divers, parmi lesquels: -un titre-frontispice finement rehaussé à l’or, -6 gravures signées de Daumont: Dieu créa les animaux, Dieu forma la femme, Dieu forma l’homme, La Femme prit du Fruit de l’Arbre de la Vie, Dieu chassa Adam et Eve, Dieu fit sortir Adam du Jardin délicieux, -Le Grand Balet de l’Opéra, anonyme, -Le Printemps, anonyme, -Une planche représentant 6 métiers par J.-B. Jean, vers 1797, -Les Maris comères, à Paris chez Basset, vers 1805, -Le Jeu du Sabot et le Jeu de la Fossette, anonyme, -Le Jeu du Cheval fondu et le Jeu de l’Oie, à Paris chez Genty, vers 1818-1831 -4 gravures pour Paul et Virginie dessinées par Lambert et gravées par Legrand, à Paris, chez Genty, -l’Histoire de Robinson Crusoé en 1 planche divisée en 8 vignettes, à Paris, chez Basset, -les Petits Métiers parisiens en 1 planche divisée en 8 vignettes, à Paris, chez Basset, -les Personnages du Carnaval en 1 planche divisée en 8 vignettes, à Paris, chez Basset, -Les Petits Métiers et Artistes en 1 planche divisée en 8 vignettes, à Paris, chez Basset, -Les Contes de Perrault en 1 planche divisée en 6 vignettes, anonyme, -Les quatre parties du jour en 4 vignettes, anonyme, -4 vignettes pour Paul et Virginie, anonyme, -Le Spectacle de la Rue en 6 vignettes, à Paris, chez Basset, -Les Premiers pas de l’enfance, à Paris chez Boulard, vers 1810, -La Satisfaction maternelle, à Paris chez Boulard, vers 1810, -Les Soins maternels, à Paris chez Boulard, vers 1810, -9 planches de chinoiseries du milieu du XVIIIe siècle («A Paris, chez Crepy, rue Saint-Jacques», «A Paris chez Jacques Chereau»…) -La Femme mise à la raison par son mary. L’ensemble des 40 gravures réunies dans ce recueil ont toutes été finement aquarellées à l’époque. Émouvant recueil de gravures en vifs coloris de l’époque, constitué par un amateur au début du XIXe siècle.‎

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EUR8,500.00 (€8,500.00 )

‎ALBUM D’AQUARELLES SUR L’INDE.‎

Reference : LCS-16868

‎ALBUM D’AQUARELLES SUR L’INDE. ALBUM DES MÉTIERS. Précieux et unique recueil indien de 60 aquarelles.‎

‎Précieux et unique album d’aquarelles aux coloris très vifs rehaussés d’or, dédié aux professions artisanales dans l’Inde du début du XIXe siècle. Inde, début du XIXe siècle. Album in-4 composé de (2) ff. bl. et de 60 aquarelles. Petite déchirure sans gravité à 2 planches. Relié en plein maroquin brun, encadrement et décor composés de motif végétaux dans un style oriental frappés à froid sur les plats. Dos anciennement refait. Reliure de l’époque. 277 x 180 mm. ‎


‎[video width="1828" height="1028" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2016/11/Album-aquarelles-Inde-MD-version-site-web.mp4"][/video] Précieux album d’aquarelles constitué au XIXe siècle par un Lieutenant Britannique en poste en Inde et représentant principalement l’ensemble des professions artisanales telles qu’elles étaient alors pratiquées en Inde. L’album compte 60 superbes aquarelles d’une grande finesse d’exécution parmi lesquelles 10 représentent des souverains Sikhs aux costumes chatoyants et aux drapés élaborés, 40 les professions artisanales telles qu’elles étaient pratiquées au XIXe siècle en Inde et 10 des vues de monuments comme le Temple d’Or d’Amritsar, la tombe de Ranjît Singh, la Mosquée Dorée de Lahore au Pakistan, le Taj Mahal à Āgrā... La suite d’aquarelles consacrée aux métiers présente: un cordonnier, un forgeron, un potier, un tisserand, un ébéniste, un dresseur de serpent, un chasseur, un teinturier, des musiciens, un barbier, un boucher, etc. Chaque artisan est représenté en plein travail, entouré de ses outils et de ses réalisations en cours. Chaque scène offre une vision détaillée et réaliste de l’atelier de l’artisan, avec les divers outils et instruments qui lui sont nécessaires dans son travail accrochés au mur, posés sur une table ou à même le sol. Les aquarelles aux coloris particulièrement vifs et chatoyants ont été subtilement rehaussées à l’or et sont délimitées par un liseré peint. Les noms des personnages, des monuments et des professions représentés sont inscrits en persan à l’encre noire sous les cadres. Un rare témoignage de l’activité artisanale dans l’Inde du début du XIXe siècle. Recueil unique composé de 60 aquarelles peintes au début du XIXe siècle, dédié aux souverains de l’empire sikh et aux professions artisanales typiques de l’Inde de cette période, d’une grande valeur artistique et du plus haut intérêt pour l’histoire de l’artisanat. Provenance : ex libris manuscrit “L.S. Parry. Found by Lieutenant C.J. Tyler, R.A., in the Bagh Palace at Lucknow after the seige. 1856” sur la garde.‎

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EUR39,000.00 (€39,000.00 )

‎Album d’échantillons de tissu destiné aux maisons de couture....‎

Reference : LCS-185

‎Album d’échantillons de tissu destiné aux maisons de couture. / Album of samples of fabrics meant for the fashion houses. Catalogue avec plus de 1500 échantillons de soie, satin, etc.‎

‎Très intéressant catalogue regroupant plus de 1500 échantillons de tissus proposés aux maisons de couture. France, vers 1920. In-folio regroupant plus de 1500 échantillons de tissus sur 171 pages. Quelques échantillons manquent. Relié en demi-toile grise de l’époque à coins. 475 x 320 mm.‎


‎[video width="1814" height="1020" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2016/11/Video-album-tissus-1920-MD.mp4"][/video] Très intéressant album d’échantillons présentant un assortiment très varié de tissus aux couleurs et aux motifs multiples : unis, rayés, quadrillés, écossais, ornés de décors géométriques, de motifs fantaisie, de fleurs stylisées, de dessins abstraits… Ce volume présente la collection annuelle proposée par une manufacture de tissus à l’un de ses clients, sans doute une maison de couture. Chacune des pièces collées dans l’album est numérotée afin de faciliter la commande passée par le client. Les motifs, destinés à être reproduits sur toute sorte de vêtements, sont ici imprimés sur de la soie, du satin, du crêpe et de la mousseline. Le présent album semble avoir été produit par une manufacture française (d’après les titres manuscrits présents en haut de chaque page : « dessin »), mais exporté aussitôt vers l’Allemagne. En effet, des annotations manuscrites et des commentaires ont été rajoutés en allemand tout au long du volume. Sans doute est-ce le signe de la prédominance française dans l’univers de la mode au lendemain de la guerre. Bel ensemble d’échantillons d’étoffes, conservé dans sa reliure de l’époque, qui révèle les goûts vestimentaires des Européens au lendemain de la première guerre mondiale. Cet échantillonnage de la production française, des étoffes les plus communes aux modèles plus chatoyants des fabriques de soieries, apporte une contribution précieuse aux historiens de la mode et du costume. Ce type d’ouvrage est d’ailleurs convoité par toutes les grandes maisons de mode et par les historiens du tissu. ‎

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EUR5,500.00 (€5,500.00 )

‎Album pintoresco de la isla de Cuba.‎

Reference : LCS-17530

‎Album pintoresco de la isla de Cuba. L’un des rares témoignages sur la vie quotidienne à Cuba au XIXè siècle, illustré de 27 lithographies en couleurs.‎

‎Rare et bel album sur la vie cubaine des années 1850, entièrement lithographié en couleurs, conservé dans sa très décorative reliure en velours vert orné de fers rocailles dorés. [Berlin ou Hambourg], Storch & Kramer pour May y Cia, s.d. [c. 1851]. Petit in-folio oblong contenant 1 titre en chromolithographie, 27 chromolithographies, une carte dépliante de l’île et un plan dépliant de La Havane (infime déchirure ds. la marge bl.). Relié en velours vert de l’éditeur, large encadrement rocaillé en or autour des plats avec titre en lettres dorées au centre, tranches dorées. Reliure de l’époque. 242 x 342 mm.‎


‎L’une des deux éditions pirates imprimées en Allemagne vers 1850 de l’un des tout premiers témoignages de la vie quotidienne à cuba au XIXe siècle. Palau 5421 ; Sabin 17748 (pour l’autre édition pirate, illustrée de 26 planches). Les 27 planches en couleurs de ce recueil sont inspirées de celles du lithographe Frédéric Mialhe illustrant son voyage à Cuba dans les années 1847-1848 (Viaje Pintoresco al Rededor de la isla de Cuba. Havana, 1847-1848). D’une grande variété, elles représentent des vues de La Havane, de ses ports et de ses côtes (11 planches), mais surtout des scènes de la vie quotidienne, tels un combat de coq ou une corrida par exemple. Les 27 vues sont les suivantes : 1. Morro y entrada puerto de La Habana ; 2.Vista de La Habana ; 3. Vista de La Habana, parte de Estramuros ; 4-6. Habana ; 7. Plaza de armas ; 8. Puertas de Monserrate ; 9. Teatro de Tacon y parte del paseo de Isabel II ; 10. Fuente de la India en el paseo de Isabel II ; 11. Alameda de Paula ; 12. El quitrin ; 13. El panadero y el malojero ; 14. El casero ; 15. Valla de gallos; 16. Dia de reyes ; 17. El zapateado ; 18. Matanzas; 19. Morro y entrada del puerto de Santiago de Cuba; 20. Vista genl. de la ciudad y montanas de Baracoa; 21. Cercanias de Baracoa ; 22. Vista de la iglesia mayor y de la ermita del buen viaje ; 23. Vivienda de los pescadores de esponjas (les pêcheurs d’éponges); 24. Trinidad ; 25. Corrida de toros (combat de taureaux) ; 26. Vista de una casa de Calderas ; 27. Vista de una vega de tabaco (vue d’une plantation de tabac). Chaque planche est réalisée en chromolithographie et est accompagnée d’une légende en espagnol. Les planches de l’autre édition pirate de ce recueil, également imprimée en Allemagne à la même période, sont seulement au nombre de 26, présentent beaucoup moins de détails dans l’exécution et ne sont pas en chromolithographie. Ce précieux recueil est complété par une carte détaillée de l’île de Cuba ainsi que par un plan précis de la ville de La Havane, avec les noms de toutes les rues et même les numéros des habitations. Rare et bel album sur la vie cubaine des années 1850, entièrement lithographié en couleurs, conservé dans sa très décorative reliure en velours vert orné de fers rocailles dorés.‎

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EUR13,000.00 (€13,000.00 )

‎ALCIAT‎

Reference : LCS-16101

‎Diverse Imprese Accomodate a diverse moralità, con versi che i loro significati dichiarano insieme con molte altre nella lingua Italiana non piu tradotte. Tratte da gli Emblemi dell’ Alciato. Edition rare de ce livre d’emblèmes illustré‎

‎L'un des recueils de pièces en vers du XVIe siècle, œuvres d'Andrea Alciati illustre milanais, orné de 180 fines gravures sur bois insérées dans des encadrements à arabesques, grotesques ou motifs d’architecture. Lyon, Mathias Bonhomme, 1551.In-8 de 191 pp. comprenant 169 emblèmes et 11 gravures d’arbres. Plusieurs ex-libris sur le f. de titre, pte. déchirure dans la marge extérieure de la p.3 avec légère atteinte à l’encadrement de la gravure. Vélin souple de l’époque, roulette dorée encadrant les plats, coupe droite légèrement rognée, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 182 x 114 mm.‎


‎Une édition rare de ce livre d’emblèmes illustré qui connut un succès foudroyant tout au long du XVIe siècle. Graesse, I, p.62; Baudrier, Bibliographie lyonnaise, IX, p. 187; Fairfax Murray, French, 10. Les emblèmes sont ici dédiés à Francesco Donato, Doge de Venise, par Giovanni Marquale, le traducteur du texte. André Alciat naquit à Milan le 8 mai 1492. Après avoir fait ses humanités dans cette ville, il alla étudier le droit à Pavie et à Bologne. Nommé, en 1521, professeur de droit à l'université d'Avignon, il obtint dans cette ville de si grands succès, que l'on compta jusqu'à huit cents personnes dans son auditoire ; mais le peu d'exactitude qu'on mit dans le paiement de ses honoraires le détermina à retourner à Milan. Alciat fut un des premiers à sentir que l'étude de l'histoire est indispensable pour ne pas commettre d'erreurs dans celle des lois, et que la culture des lettres n'est pas moins nécessaire à l'étude de la jurisprudence. "Il fut obligé, en 1529, de se réfugier en France, où François Ier, mettant à profit l'aveugle fureur des compatriotes d'Alciat, le fixa dans ses Etats par ses bienfaits, et lui donna la chaire de Bourges, avec une pension de 600 écus, qui fut doublée l'année suivante. Alciat était avare, et l'argent fut toujours le meilleur moyen de se l'attirer. François Sforce, duc de Milan, le réclama ; et, connaissant sa passion, le menaça de confisquer ses propriétés s'il ne revenait. Une pareille menace, accompagnée à la vérité d'offres de présents, de pensions considérables, et de la dignité de sénateur, détermina Alciat de retourner dans sa patrie. Il revint alors professer à Pavie ; mais bientôt il passa à l'université de Bologne ; quatre ans après, il vint reprendre sa chaire à Pavie, et, au bout de quelque temps, il se laissa encore attirer à Ferrare par les largesses du duc Hercule d'Est". Son œuvre la plus célèbre, les Emblèmes, sont des pièces de quatre, six, huit ou douze vers renfermant des réflexions littéraires et morales. L’illustration se compose de 180 fines gravures sur bois (61 x 65 mm) qui évoquent le style de Bernard Salomon dit Le Petit Bernard auquel certains bibliographes les attribuent. Les dessins semblent en fait avoir été exécutés par ce graveur de Fribourg Pierre Vase qui arriva à Lyon vers 1548 et y séjourna quelques années avant d’aller résider à Genève. Celui-ci développa les thèmes utilisés par Bernard Salomon et y ajouta maints motifs très personnels. Chacune des 169 premières figures est une évocation très précise de l’emblème explicité en caractères italiques sous la gravure. Les 11 dernières figures gravées au trait représentent diverses essences d’arbres. L’édition contient un nombre de gravures très nettement supérieur à celui de l’édition de 1548 qui ne contenait que 127 bois et à celui de l’édition de 1549 qui comportait 165 figures. Outre le titre orné d’un portique soutenu par deux enfants, Pierre Vase a spécialement dessiné pour ces emblèmes 35 types différents d’encadrements, lesquels, alternés, encadrent à pleine page chacune des 180 gravures. Arabesques, grotesques, motifs d’architecture, enfants et animaux, paysages, nefs et monstres marins, fleurs et fruits se mêlent harmonieusement en une évocation de style Renaissance. Bel exemplaire d’une grande pureté, de l’un des livres illustrés les plus célèbres de la Renaissance, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Provenance: Henry Colborne, ex dono Fookes (inscription à l’encre dans le bas du f. de titre et au verso du dernier f.).‎

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EUR4,900.00 (€4,900.00 )

‎ALCIAT, Andrea‎

Reference : LCS-17232

‎Emblemata Cum Commentariis... par Claude Minorem Les Emblèmes d’Alciat ornés de 211 gravures sur bois‎

‎Les Emblèmes d’Alciat ornés de 211 gravures sur bois reliés en maroquin de l’époque aux armes de François de la Mure, seigneur de Biénavant. Paris, Jean Richer et François Gueffier, 1618. Fort in-8 de (24) ff., 970 pp. mal chiffrées 968, (15) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, roulette dorées encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisse orné de la même roulette, titre doré frappé sur le dos, tranches dorées. Reliure de l’époque. 174 x 107 mm.‎


‎Superbe et rare édition illustrée des Emblèmes d’Alciat ornée de 211 jolies gravures sur bois (55 x 55 mm) placées dans de gracieux encadrements. La présente édition est augmentée de commentaires nouveaux donnés par Fédéric Morel qui paraissent ici pour la première fois. « André Alciat naquit à Milan le 8 mai 1492. Après avoir fait ses humanités dans cette ville, il alla étudier le droit à Pavie et à Bologne. Nommé en 1521 professeur de droit à l’université d’Avignon, il obtint dans cette ville de si grands succès que l’on compta jusqu’à huit cents personnes dans son auditoire ; mais le peu d’exactitude qu’on mit dans le paiement de ses honoraires le détermina à retourner à Milan. Alciat fut un des premiers à sentir que l’étude de l’histoire est indispensable pour ne pas commettre d’erreurs dans celle des lois, et que la culture des lettres n’est pas moins nécessaire à l’étude de la jurisprudence ». « Il fut obligé, en 1529, de se réfugier en France, où François Ier, mettant à profit l’aveugle fureur des compatriotes d’Alciat, le fixa dans ses Etats par ses bienfaits, et lui donna la chaire de Bourges, avec une pension de 600 écus, qui fut doublée l’année suivante. Alciat était avare, et l’urgent fut toujours le meilleur moyen de se l’attirer. François Sforza, duc de Milan, le réclama : et, connaissant sa passion, le menaça de confisquer ses propriétés s’il ne revenait pas. Une pareille menace, accompagnée à la vérité d’offres de présents, de pensions considérables, et de la dignité de sénateur, détermina Alciat de retourner dans sa patrie. Il revint alors professer à Pavie ; mais bientôt il passa à l’université de Bologne ; quatre ans après, il vint reprendre sa chaire à Pavie, et, au bout de quelque temps, il se laissa encore attirer à Ferrare par les largesses du duc Hercule d’Este. » Son œuvre la plus célèbre, les Emblèmes, sont des pièces de quatre, six, huit ou douze vers renfermant des réflexions littéraires et morales. Cette édition recherchée est ornée de 211 fines gravures sur bois de toute beauté. Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de François de la Mure, seigneur de Biénavant en Poitou, et de Changy et Chantois, en Forez. « Il fut conseiller du Roi, président en l’élection de Roanne, premier président en 1614, et mourut en 1637. Il avait épousé à Roanne, le 15 mars 1609, Jeanne Gayardon de Grezolles, dont il eut dix enfants. » (Olivier, Pl. 611). Provenance : François de la Mure (armes) et de la bibliothèque de l’Ambassadeur de France et de la Vicomtesse de Fontenay (ex libris gravé).‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎ALEMBERT, Jean Le Rond d’ (1717-1783).‎

Reference : LCS-18193

‎Histoire des membres de l'Académie françoise, Morts depuis 1700 jusqu’en 1771, Pour servir de suite aux Éloges imprimés et lus dans les Séances publiques de cette Compagnie. « On frondait les puissances de Versailles, et on faisait sa cour à celle de l'Encyclopédie. Nous préférions un mot d'éloge de d’Alembert, de Diderot, à la faveur la plus signalée d’un prince » Le Comte de Ségur.‎

‎Edition originale collective de l’Histoire des membres de l’Académie française. A Paris, Chez P. Moutard, 1787. 6 volumes in-12 de : I/ (1) f. bl., xxxiv pp., vj pp., 559 pp., (5) pp., (1) f. bl. ; II/ (1) f. bl., (2) ff., xii pp., 437 pp., (1) f. bl. ; III/ (1) f. bl., (2) ff., 523 pp., (1) f. bl. ; IV/ (1) f. bl., (2) ff., 637 pp., (1) f. bl. ; V/ (1) f. bl., (2) ff., 668 pp., (1) f. bl. ; VI/ (1) f. bl., (2) ff., 378 pp. (1) f. bl. Plein veau blond granité, cadre de trois filets dorés autour des plats, dos lisse finement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert et rouge, coupes décorées, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 166 x 96 mm.‎


‎Edition originale collective, les cinq derniers volumes sur 6 paraissant ici pour la première fois. Les Eloges sont des biographies qui étaient lues aux séances de l'Académie. Elles regroupent tous les élus du XVIIIe au nombre de 100. Ces discours sont souvent annotés pour davantage de précisions. Il ne faut pas prendre le terme d'éloge au sens moderne, car il s'agit non seulement ici de biographies et d'études érudites d'une vie mais aussi de critique d'une œuvre et d'un personnage, et toutes ces vies fournissent des renseignements précieux. Jean Le Rond d'Alembert fut élu le 28 novembre 1754 à l'Académie française. Il en devint le secrétaire perpétuel le 9 avril 1772. « Les années 70 à 80 représentent la consolidation de la position de d’Alembert comme maître de l’Académie française et arbitre des questions littéraires. Sa tentative d'imposer à l'Académie des normes pour la poésie fut violemment rejetée par le public. Le but de tout écrit étant d'exprimer clairement des pensées, l'Académie jugera bon un poème lorsqu'il se rapprochera le plus de la prose, déclare-t-il dans ses Réflexions sur la poésie lues à l'Académie en 1760 et publiées en 1767. Fréron s'écrie contre « l'irruption des enfants d’Archimède dans le sanctuaire de la poésie. Elle expire frappée du fatal compas » ; et Diderot conclut : « Qu'il s'en tienne donc aux équations ; c'est son lot. » Par contre ses autres discours publics à l'Académie eurent un grand succès, et il utilisa ces occasions pour prêcher la tolérance et la philosophie. Ses « Eloges » lui acquirent la réputation de continuateur de Fontenelle, son prédécesseur dans le genre, Les Éloges lus dans les séances publiques de l'Académie française furent publiés en 1779, et on publia en 1785 une édition posthume de son Histoire des membres de l'Académie française morts depuis 1700, jusqu'en 1771 en trois volumes (vols. 4 à 6 en 1787). Pendant ses dernières années, d'Alembert remplaça de plus en plus l'aristocratie, qu'il avait toujours combattue, dans le rôle de mécène pour les jeunes littéraires qu'il aidait dans leur carrière. Le plus illustre de ses disciples fut Condorcet, dont il fit avec Watelet son exécuteur testamentaire. Il fut inhumé comme incrédule dans une fosse commune. John Pappas. Fort bel exemplaire relié en veau blond de l’époque, teinte recherchée.‎

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