Belfond, 1987. In-8 broché, couverture décorée sous jaquette couleurs. A l'état de neuf.
Avec Maupassant pour modèle, Stefan Zweig s'est attaché, selon ses propres mots, à donner à chacune de ces trois nouvelles toute " la substance d'un livre ". Contient: Destruction d'un coeur - La gouvernante - Le jeu dangereux.
Le Grand Livre Du Mois 1998 226 pages in8. 1998. Cartonné. 2 volume(s). 226 pages.
Très Bon Etat de conservation
Londres 26 décembre 1937, 17,9x22,9cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Stefan Zweig adressée à Alfred Cortot, deux pages sur un feuillet rédigées à l'encre violette. Superbe lettre autographe dans laquelle le fin collectionneur fait part de son acquisition de manuscrits inédits de Wagner à son ami Alfred Cortot qui lui-même doit à sa précoce découverte du compositeur allemand, sa carrière de chef d'orchestre. Cortot partageait en effet avec Zweig son « envoûtement quasi tyrannique [subi] avec autant d'ivresse que de ferveur » pour le compositeur. Zweig, qui parlait de sa collection comme « plus digne de me survivre que mes propres uvres » (Le Monde d'hier, 1942) refait pour son ami le détail de cette incroyable découverte de centaines de feuillets oubliés, comprenant de la correspondance intime de Wagner, des partitions et extraits de livrets d'opéras de sa main dont Le Hollandais volant, La sublime fiancée, Les Fées, La défense d'aimer (ou La Novice de Palerme) ainsi qu'une version orchestrale perdue de Rule Britannia. En ce mois de décembre 1937, alors qu'il est réfugié à Londres fuyant la terreur brune, Zweig s'enthousiasme pour des archives d'un temps où l'Europe intellectuelle vivait en parfait syncrétisme. L'écrivain pose un regard nostalgique sur les papiers de Richard Wagner, qui, comme lui, a passé sa jeunesse à parcourir les capitales européennes : «J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris)». Parmi ces précieux manuscrits, se trouve entre autres le rarissime arrangement orchestral du chant patriotique anglaisRule Britannia, disparupendant plus de soixante ans. Partageant sa passion de Wagner avec son ami le pianiste Cortot, il lui annonce sa découverte avec cet émerveillement si familier aux collectionneurs devant une trouvaille exceptionnelle :" [...]Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire) [...]presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance". La lettre constitue un fascinant témoignage de la vie parallèle de Zweig, qui s'était forgé une réputation de collectionneur éclairé. Sa collection lui a par ailleurs inspiré une de ses plus belles nouvelles,La collection invisible (die Unsichtbare Sammlung) ainsi qu'un essai pionnier dans leDeutscher Bibliophilen Kalender (De la collection d'autographes considérée comme un art). Ses centaines d'autographes historiques, musicaux et littéraires du Moyen-Age au XXe siècle, étaient soigneusement répertoriés dans des catalogues et rassemblés dans la bibliothèque-musée de sa maison du Kapuzinerberg : "Dans cette bibliothèque, "lieu de culte", il exerce aussi une véritable activité d'expert en autographes [...] La bibliothèque attirera un nombre de savants professeurs, parfois accompagnés de leurs assistants, qui n'hésiteront pas à revenir y travailler au calme des jours d'affilée, voire des semaines" (Stefan Zweig, le voyageur des mondes,Serge Niemetz). Avec cette acquisition, Zweig voit se réaliser le rêve de tout collectionneur. Exilé depuis deux ans en Angleterre, et bravant la progressive fermeture des frontières de l'Europe, Zweig retourne à Vienne à temps et fait l'achat de ces documents exceptionnels, soustraits aux émissaires de Bayreuth qui rassemblaient déjà à l'époque une importante collection aujourd'hui gérée par le musée et la fondation Wagner. On reconnaît également dans cette lettre la curiosité insatiable de Zweig biographe, en recherche constante de matériaux inédits, de sources premières à intégrer dans ses études biographiques - la même année, il avait silloné l'Europe avec sa future femme Lotte en quête des portulans de l'époque de Magellan pour l'écriture de sa biographie. A Paris, entre deux visites à la Bibliothèque natonale, Zweig reste à l'affût des manuscrits les plus rares, s'arrêtant comme Marcel Proust avant lui chez le négociant en autographes Charavay.L'écrivain ne put malheureusement jouir de sa collection pendant très longtemps, contraint d'en vendre à son départ de Vienne au célèbre marchand Martin Bodmer, puis d'en laisser à nouveau à Londres avant son voyage sans retour pour le Brésil. La collection de manuscrits musicaux, historiques et littéraires de Stefan Zweig se trouve désormais partagée entre la British Library à Londres, la fondation Bodmer de Genève, et la bibliothèque nationale d'Israël. Admirable témoignage de la plus grande et prestigieuse acquisition de l'écrivain. En cette veille de guerre mondiale, en proie à l'angoisse et la nostalgie du "monde d'hier",Stefan Zweig trouva le réconfort parmi lespapiers noircis d'encre de Richard Wagner, alors que la menace des totalitarismes pesait sur les villes européennes de sa jeunesse. "Mon cher ami et chère Madame, laissez vous envoyer les meilleurs voeux pour l'année nouvelle ; je suis tellement heureux de savoir que vous vous reposez maintenant après les semaines et les mois de travail. Je ne sais pas encore exactement quand je viendrai à Paris, mais certainement cela sera encore au printemps. J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris). Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire), des"Lieder"français, composés par lui ("Les aveux de Marie Stuart" par Béranger, deux Lieder, je crois inédites, de Victor Hugo) puis l'esquisse de la "Ballade de Senta" en Français. En outre la "Polonia ouverture"(version pour piano) des esquisses de la Ouverture pour le "Roi Enzio", ouverture et esquisses pour le"Liebesverbot", parties de sapremière symphonieet la"Neujahrs Cantate", le libretto allemand presque entier du"Liebesverbot", des lettres à Meyerbeer, à Pillet, etc. etc* - presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance. Vous ne vous doutez pas, j'espère, du plaisir que j'aurai de pouvoir vous montrer bientôt ces manuscrits ! Et votre conférence ou votre essai pour mon éditeur ? Il me l'a déjà écrit, qu'il serait heureux de pouvoir faire une édition. Mille amitiés de vous deux de votre Stefan Zweig * une partie du libretto de sa première opéra "die Feen", la musique pour une tragédie inconnue, un "entreacte" inconnu etc, etc." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Stock, Bibliothèque cosmopolite, 1985. In-12 broché, couverture imprimée. En belle condition.
Stock, Bibliothèque cosmopolite, 1984. In-12 broché, couverture imprimée. En belle condition.
Zweig Stefan Bernardi Laure Kalinowski Isabelle
Reference : 100115140
(2016)
ISBN : 2070793656
Folio 2016 96 pages 10 8x17 4x0 8cm. 2016. Broché. 96 pages.
Très bon état
Paris / Neuchâtel, Victor Attinger, 1928. Petit in-8 broché, couverture imprimée en deux tons, un peu défraîchie; infime manque en queue.
Edition originale sur papier courant de la traduction par Alzir Hella et Olivier Bournac.
Lausanne, la Guilde du Livre, collection La petite Ourse, 1960. In-12 broché, buflette décorée. Frontispice de Claudine Frochaux.
Tirage limité à 8030 exemplaires, celui-ci numéro 2730.
1957 in8. 1957. Cartonné.
Bon Etat de conservation jaquette un peu défraîchie intérieur propre
FRANCE LOISIRS / GRASSET ET FASQUELLE 2009 in12. 2009. Broché. 2 volume(s).
Très Bon Etat de conservation intérieurs frais
Flammarion 1935 125 pages poche. 1935. Poche - Broché. 125 pages.
Etat Correct pages jaunies
Cassell 1945 in12. 1945. Cartonné. texte en anglais
Bon état de conservation intérieur propre couverture frottée défraîchie
Club des Libraires de France, 1954, fort in-8°, [8]-432 pp, traduit de l'allemand par Alzir Hella, dossier illustré en tête d'ouvrage, 13 documents hors texte, numéroté, exemplaire tiré sur Alfa, reliure pleine soie tricolore éditeur, premier plat orné d'un billet signé de Marie-Antoinette contrecollé, signet, tranche sup. lég. salie, bon état. Jolie édition
Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, Marie-Antoinette fut sans doute la plus méconnue des reines de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion le cède enfin à la vérité. Faisant œuvre d'historien, Zweig a rassemblé avec une prodigieuse maîtrise tous les matériaux existants, en particulier la correspondance de Marie-Thérèse d'Autriche avec sa famille et les papiers du comte de Fersen. Mais en même temps, profond psychologue, il a su explorer les moindres recoins de l'âme humaine, et redonner vie aux statues bordant l'avenue de l'histoire. Il nous montre ainsi comment l'impuissance temporaire de Louis XVI a précipité Marie-Antoinette dans un tourbillon de distractions toujours plus onéreuses. Comment son amitié pour la comtesse de Polignac et l'affaire du Collier lui portèrent un tort fatal. Et comment la Cour se servit de tous ces éléments pour éloigner la reine du peuple. Stefan Zweig, surtout, est parvenu à évoquer, derrière la souveraine, la femme ordinaire et aimable, bientôt emportée par les événements, et dont le destin fut malgré elle héroïque. — Le cynisme de la boutade aura beaucoup fait pour la fâcheuse réputation de Marie-Antoinette. Des Parisiens affamés, elle aurait dit : « Ils n'ont pas de pain ? Qu'ils mangent de la brioche ! » Mot très certainement apocryphe, mais révélateur du portrait de femme futile et débauchée qui fut fait de l’ « Autrichienne » après la Révolution. Zweig, s'appuyant sur les archives de l'Empire autrichien, retrace avec pénétration l'évolution de cette trop jeune reine de 15 ans, que la faiblesse de Louis XVI va précipiter dans un tourbillon de fêtes avant de la vouer à la guillotine.
Grasset, 1983, in-8°, 442 pp, traduit de l'allemand par Alzir Hella, broché, couv. illustrée, bon état
Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, Marie-Antoinette fut sans doute la plus méconnue des reines de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion le cède enfin à la vérité. Faisant œuvre d'historien, Zweig a rassemblé avec une prodigieuse maÎtrise tous les matériaux existants, en particulier la correspondance de Marie-Thérèse d'Autriche avec sa famille et les papiers du comte de Fersen. Mais en même temps, profond psychologue, il a su explorer les moindres recoins de l'âme humaine, et redonner vie aux statues bordant l'avenue de l'histoire. Il nous montre ainsi comment l'impuissance temporaire de Louis XVI a précipité Marie-Antoinette dans un tourbillon de distractions toujours plus onéreuses. Comment son amitié pour la comtesse de Polignac et l'affaire du Collier lui portèrent un tort fatal. Et comment la Cour se servit de tous ces éléments pour éloigner la reine du peuple. Stefan Zweig, surtout, est parvenu à évoquer, derrière la souveraine, la femme ordinaire et aimable, bientôt emportée par les événements, et dont le destin fut malgré elle héroïque.
Grasset, 1960, in-8°, 444 pp, traduit de l'allemand par Alzir Hella, broché, couv. illustrée, bon état
Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, Marie-Antoinette fut sans doute la plus méconnue des reines de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion le cède enfin à la vérité. Faisant œuvre d'historien, Zweig a rassemblé avec une prodigieuse maîtrise tous les matériaux existants, en particulier la correspondance de Marie-Thérèse d'Autriche avec sa famille et les papiers du comte de Fersen. Mais en même temps, profond psychologue, il a su explorer les moindres recoins de l'âme humaine, et redonner vie aux statues bordant l'avenue de l'histoire. Il nous montre ainsi comment l'impuissance temporaire de Louis XVI a précipité Marie-Antoinette dans un tourbillon de distractions toujours plus onéreuses. Comment son amitié pour la comtesse de Polignac et l'affaire du Collier lui portèrent un tort fatal. Et comment la Cour se servit de tous ces éléments pour éloigner la reine du peuple. Stefan Zweig, surtout, est parvenu à évoquer, derrière la souveraine, la femme ordinaire et aimable, bientôt emportée par les événements, et dont le destin fut malgré elle héroïque.
Bernard Grasset 1937 1937. Stefan Zweig - Joseph Fouché / Bernard Grasset 1937
Etat correct
Michel albin SA 2007 2007. Stefan Zweig - Balzac le roman de sa vie / Albin Michel 2007
Le Livre de Poche 1994 1994. Stefan Zweig - L'amour d'Erika Ewald / Le Livre de Poche 1994
Bon état
Le Livre de Poche 2010 2010. Stefan Zweig - Marie Stuart / Le Livre de Poche 2010
Bon état
1950 GRASSET 1950- IN8 br.couv.ill.288p.carte.
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
Stockholm, Zürich, London, New York. Neuer Verlag. 1947. 8°. 433 S., 1 S., 1 w. Bl. Originalleinwand mit Schutzumschlag.
Klawiter 2975. - Erste Ausgabe. - Schutzumschlag leicht berieben und stockfleckig sowie mit kleinen Einrissen. Einige Stockflecken am Rücken, sonst sehr schönes, praktisch ungelesenes Exemplar.
Belfond, 2000 in-8°, 152 pp, traduit de l'allemand, broché, couv. illustrée, bon état
Ce recueil consacré au voyage rassemble dix-sept récits inédits en français, publiés essentiellement dans des journaux ou des revues entre 1902 et 1939. Grand voyageur, insatiable curieux de l'ailleurs, Stefan Zweig a passé des années à parcourir le monde. Jusqu'en 1914, il est un voyageur au pied léger, attentif, enthousiaste ; la fête est au cœur de ses récits dans “La Saison à Ostende”, “La Fête à Montmartre”. Après le début de la Première Guerre mondiale, l'Histoire et ses événements dramatiques viennent entraver le voyage. Le regard de Zweig se teinte alors de nostalgie, et c'est en fouillant le passé que le voyageur-écrivain cherche à appréhender le destin de Florence ou d'Anvers. De l'insolite “Visite au royaume des milliards”, plongée dans les entrailles de la Banque de France, jusqu'à la poignante “Maison des mille destins”, où le voyage devient synonyme d'exil pour les juifs persécutés, ces textes, dans leur diversité, nous font pénétrer plus avant dans l'œuvre de l'écrivain, mais aussi dans son univers intérieur.
Le Livre de Poche 1994 1994. Stefan Zweig : Vingt-quatre heures de la vie d'une femme / Le livre de poche 1994 LBN27
Bon état