Londres 26 décembre 1937, 17,9x22,9cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Stefan Zweig adressée à Alfred Cortot, deux pages sur un feuillet rédigées à l'encre violette. Superbe lettre autographe dans laquelle le fin collectionneur fait part de son acquisition de manuscrits inédits de Wagner à son ami Alfred Cortot qui lui-même doit à sa précoce découverte du compositeur allemand, sa carrière de chef d'orchestre. Cortot partageait en effet avec Zweig son « envoûtement quasi tyrannique [subi] avec autant d'ivresse que de ferveur » pour le compositeur. Zweig, qui parlait de sa collection comme « plus digne de me survivre que mes propres uvres » (Le Monde d'hier, 1942) refait pour son ami le détail de cette incroyable découverte de centaines de feuillets oubliés, comprenant de la correspondance intime de Wagner, des partitions et extraits de livrets d'opéras de sa main dont Le Hollandais volant, La sublime fiancée, Les Fées, La défense d'aimer (ou La Novice de Palerme) ainsi qu'une version orchestrale perdue de Rule Britannia. En ce mois de décembre 1937, alors qu'il est réfugié à Londres fuyant la terreur brune, Zweig s'enthousiasme pour des archives d'un temps où l'Europe intellectuelle vivait en parfait syncrétisme. L'écrivain pose un regard nostalgique sur les papiers de Richard Wagner, qui, comme lui, a passé sa jeunesse à parcourir les capitales européennes : «J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris)». Parmi ces précieux manuscrits, se trouve entre autres le rarissime arrangement orchestral du chant patriotique anglaisRule Britannia, disparupendant plus de soixante ans. Partageant sa passion de Wagner avec son ami le pianiste Cortot, il lui annonce sa découverte avec cet émerveillement si familier aux collectionneurs devant une trouvaille exceptionnelle :" [...]Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire) [...]presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance". La lettre constitue un fascinant témoignage de la vie parallèle de Zweig, qui s'était forgé une réputation de collectionneur éclairé. Sa collection lui a par ailleurs inspiré une de ses plus belles nouvelles,La collection invisible (die Unsichtbare Sammlung) ainsi qu'un essai pionnier dans leDeutscher Bibliophilen Kalender (De la collection d'autographes considérée comme un art). Ses centaines d'autographes historiques, musicaux et littéraires du Moyen-Age au XXe siècle, étaient soigneusement répertoriés dans des catalogues et rassemblés dans la bibliothèque-musée de sa maison du Kapuzinerberg : "Dans cette bibliothèque, "lieu de culte", il exerce aussi une véritable activité d'expert en autographes [...] La bibliothèque attirera un nombre de savants professeurs, parfois accompagnés de leurs assistants, qui n'hésiteront pas à revenir y travailler au calme des jours d'affilée, voire des semaines" (Stefan Zweig, le voyageur des mondes,Serge Niemetz). Avec cette acquisition, Zweig voit se réaliser le rêve de tout collectionneur. Exilé depuis deux ans en Angleterre, et bravant la progressive fermeture des frontières de l'Europe, Zweig retourne à Vienne à temps et fait l'achat de ces documents exceptionnels, soustraits aux émissaires de Bayreuth qui rassemblaient déjà à l'époque une importante collection aujourd'hui gérée par le musée et la fondation Wagner. On reconnaît également dans cette lettre la curiosité insatiable de Zweig biographe, en recherche constante de matériaux inédits, de sources premières à intégrer dans ses études biographiques - la même année, il avait silloné l'Europe avec sa future femme Lotte en quête des portulans de l'époque de Magellan pour l'écriture de sa biographie. A Paris, entre deux visites à la Bibliothèque natonale, Zweig reste à l'affût des manuscrits les plus rares, s'arrêtant comme Marcel Proust avant lui chez le négociant en autographes Charavay.L'écrivain ne put malheureusement jouir de sa collection pendant très longtemps, contraint d'en vendre à son départ de Vienne au célèbre marchand Martin Bodmer, puis d'en laisser à nouveau à Londres avant son voyage sans retour pour le Brésil. La collection de manuscrits musicaux, historiques et littéraires de Stefan Zweig se trouve désormais partagée entre la British Library à Londres, la fondation Bodmer de Genève, et la bibliothèque nationale d'Israël. Admirable témoignage de la plus grande et prestigieuse acquisition de l'écrivain. En cette veille de guerre mondiale, en proie à l'angoisse et la nostalgie du "monde d'hier",Stefan Zweig trouva le réconfort parmi lespapiers noircis d'encre de Richard Wagner, alors que la menace des totalitarismes pesait sur les villes européennes de sa jeunesse. "Mon cher ami et chère Madame, laissez vous envoyer les meilleurs voeux pour l'année nouvelle ; je suis tellement heureux de savoir que vous vous reposez maintenant après les semaines et les mois de travail. Je ne sais pas encore exactement quand je viendrai à Paris, mais certainement cela sera encore au printemps. J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris). Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire), des"Lieder"français, composés par lui ("Les aveux de Marie Stuart" par Béranger, deux Lieder, je crois inédites, de Victor Hugo) puis l'esquisse de la "Ballade de Senta" en Français. En outre la "Polonia ouverture"(version pour piano) des esquisses de la Ouverture pour le "Roi Enzio", ouverture et esquisses pour le"Liebesverbot", parties de sapremière symphonieet la"Neujahrs Cantate", le libretto allemand presque entier du"Liebesverbot", des lettres à Meyerbeer, à Pillet, etc. etc* - presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance. Vous ne vous doutez pas, j'espère, du plaisir que j'aurai de pouvoir vous montrer bientôt ces manuscrits ! Et votre conférence ou votre essai pour mon éditeur ? Il me l'a déjà écrit, qu'il serait heureux de pouvoir faire une édition. Mille amitiés de vous deux de votre Stefan Zweig * une partie du libretto de sa première opéra "die Feen", la musique pour une tragédie inconnue, un "entreacte" inconnu etc, etc." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Casterman Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2012 Book condition, Etat : Bon relié, cartonnage éditeur, illustré d'un dessin en couleurs de Stefan Zweig avec sa femme (format B.D.) In-4 1 vol. - 88 pages
1ere édition, 2012 Contents, Chapitres : Stefan Zweig, né le 28 novembre 1881 à Vienne, en Autriche-Hongrie, et mort par suicide le 22 février 1942, à Petrópolis au Brésil, est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien. - Installé à Rio de Janeiro, Zweig parcourt le pays. Il se rend en Argentine et en Uruguay, pour une série de conférences, revient ensuite à New York en mars 1941, pour la dernière fois. Il y revoit Friderike, qui a réussi à émigrer aux États-Unis. Zweig demeure quelques mois là-bas, et fréquente ses vieux amis, expatriés comme lui. Le 15 mai, il prononcera sa dernière conférence. Désespéré et honteux du tort que cause lAllemagne, il réitère néanmoins sa confiance en lhomme, mais on le sent alors très désabusé. De retour au Brésil durant lété, il entreprend la rédaction de ses mémoires. Ce texte, dont il expédiera le manuscrit à son éditeur la veille de son suicide, sera publié deux ans après sa mort sous le titre Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, et constitue un véritable hymne à la culture européenne que Zweig considérait alors comme perdue. Il revient sur les principales étapes de son existence, marquant de son témoignage un monde en destruction, comme sil souhaitait quune trace de ce monde dhier quil chérissait soit conservée. Il déménage ensuite à Petropolis, où il fêtera le 28 novembre, loin de ses amis et des honneurs, son soixantième anniversaire. - Avec lentrée en guerre des États-Unis en décembre 1941, Zweig perd de plus en plus espoir. Il nen continue pas moins son uvre, dont Le Joueur déchecs, bref roman qui sera publié à titre posthume, et qui met précisément en scène un exilé autrichien que les méthodes d'enfermement et d'interrogatoire pratiquées par les nazis avaient poussé au bord de la folie. Au mois de février, en plein carnaval à Rio, il apprend la chute de Singapour, principale base militaire britannique en Extrême-Orient. Hanté par l'inéluctabilité de la vieillesse, ne supportant plus l'asthme sévère de Lotte, et moralement détruit par la guerre mondiale en cours, il décide quil ne peut plus continuer à assister ainsi, sans recours, à lagonie du monde. Il se rend à Barbacena, visite lécrivain Georges Bernanos, qui tente en vain de lui faire reprendre espoir. Le 22 février 1942, après avoir fait ses adieux et laissé ses affaires en ordre (il laissera un mot concernant son chien, qu'il confie à des amis), Stefan Zweig met fin à ses jours en s'empoisonnant au véronal (un barbiturique), en compagnie de Lotte qui refusa de survivre à son compagnon. Il aura droit à des funérailles nationales lors de son enterrement à Petrópolis, contrairement à ses vux. (source : Wikipedia) bel exemplaire, frais et propre de cette bande dessinée consacrée aux derniers jours de l'écrivain autrichien Stefan Zweig au Brésil qui s'inspire du roman homonyme de Laurent Seksik paru en 2011 chez Flammarion
Club des Libraires de France, 1954, fort in-8°, [8]-432 pp, traduit de l'allemand par Alzir Hella, dossier illustré en tête d'ouvrage, 13 documents hors texte, numéroté, exemplaire tiré sur Alfa, reliure pleine soie tricolore éditeur, premier plat orné d'un billet signé de Marie-Antoinette contrecollé, signet, tranche sup. lég. salie, bon état. Jolie édition
Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, Marie-Antoinette fut sans doute la plus méconnue des reines de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion le cède enfin à la vérité. Faisant œuvre d'historien, Zweig a rassemblé avec une prodigieuse maîtrise tous les matériaux existants, en particulier la correspondance de Marie-Thérèse d'Autriche avec sa famille et les papiers du comte de Fersen. Mais en même temps, profond psychologue, il a su explorer les moindres recoins de l'âme humaine, et redonner vie aux statues bordant l'avenue de l'histoire. Il nous montre ainsi comment l'impuissance temporaire de Louis XVI a précipité Marie-Antoinette dans un tourbillon de distractions toujours plus onéreuses. Comment son amitié pour la comtesse de Polignac et l'affaire du Collier lui portèrent un tort fatal. Et comment la Cour se servit de tous ces éléments pour éloigner la reine du peuple. Stefan Zweig, surtout, est parvenu à évoquer, derrière la souveraine, la femme ordinaire et aimable, bientôt emportée par les événements, et dont le destin fut malgré elle héroïque. — Le cynisme de la boutade aura beaucoup fait pour la fâcheuse réputation de Marie-Antoinette. Des Parisiens affamés, elle aurait dit : « Ils n'ont pas de pain ? Qu'ils mangent de la brioche ! » Mot très certainement apocryphe, mais révélateur du portrait de femme futile et débauchée qui fut fait de l’ « Autrichienne » après la Révolution. Zweig, s'appuyant sur les archives de l'Empire autrichien, retrace avec pénétration l'évolution de cette trop jeune reine de 15 ans, que la faiblesse de Louis XVI va précipiter dans un tourbillon de fêtes avant de la vouer à la guillotine.
Stockholm, Zürich, London, New York. Neuer Verlag. 1947. 8°. 433 S., 1 S., 1 w. Bl. Originalleinwand mit Schutzumschlag.
Klawiter 2975. - Erste Ausgabe. - Schutzumschlag leicht berieben und stockfleckig sowie mit kleinen Einrissen. Einige Stockflecken am Rücken, sonst sehr schönes, praktisch ungelesenes Exemplar.
Paris, Mercure de France, [4 avril] 1910. 1 vol. (120 x 190 mm) de 352 p. et 1 f. Demi-chagrin noir, dos à nerfs, caissons et fleurons dorés, couv. et dos cons., étui (Reliure de l'époque). Édition originale (pas de grand papier). Traduction par Paul Morisse et Henri Chervet. Exemplaire du premier mille (n° 427) de la première biographie publiée de Stefan Zweig. Envoi signé du traducteur : " à Albert de Bersancourt, bien amicalement, Paul Morisse".
C'est en 1910 que Stefan Zweig publie ces pages consacrées au célèbre poète belge, auteur des Villes tentaculaires, qui incarnait aux yeux de Zweig cette république des Lettres qui manifestait la quintessence de l'esprit européen. Tout le passionne dans cette oeuvre : son intense, expression de l'âme flamande, la puissance avec laquelle elle traduit les forces du monde moderne, industrie, urbanisation, masses ouvrières : « toutes les manifestations de l'activité moderne se reflètent dans l'oeuvre de Verhaeren et s'y transmuent en poésie », écrit-il. Par-dessus tout, Verhaeren lui apparaît comme une des grandes voix qui incarnent l'Europe, sur laquelle il reviendra trente ans plus tard depuis le Brésil, peu avant son suicide : "Et c'est ainsi que pendant deux heures, j'étudia cette face inoubliable, ce haut front labouré sept fois par le soc des mauvaises années, et par-dessus, la cascade des cheveux bouclés couleur rouille, la robuste structure du visage sur lequel se tendait une peau brune, tannée par les vents, le menton avançant comme un roc, et, sur les lèvres minces, longue et puissante, la moustache pendante à la Vercingétorix." Dos légèrement passé.
Grasset, 1983, in-8°, 442 pp, traduit de l'allemand par Alzir Hella, broché, couv. illustrée, bon état
Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, Marie-Antoinette fut sans doute la plus méconnue des reines de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion le cède enfin à la vérité. Faisant œuvre d'historien, Zweig a rassemblé avec une prodigieuse maÎtrise tous les matériaux existants, en particulier la correspondance de Marie-Thérèse d'Autriche avec sa famille et les papiers du comte de Fersen. Mais en même temps, profond psychologue, il a su explorer les moindres recoins de l'âme humaine, et redonner vie aux statues bordant l'avenue de l'histoire. Il nous montre ainsi comment l'impuissance temporaire de Louis XVI a précipité Marie-Antoinette dans un tourbillon de distractions toujours plus onéreuses. Comment son amitié pour la comtesse de Polignac et l'affaire du Collier lui portèrent un tort fatal. Et comment la Cour se servit de tous ces éléments pour éloigner la reine du peuple. Stefan Zweig, surtout, est parvenu à évoquer, derrière la souveraine, la femme ordinaire et aimable, bientôt emportée par les événements, et dont le destin fut malgré elle héroïque.
Grasset, 1960, in-8°, 444 pp, traduit de l'allemand par Alzir Hella, broché, couv. illustrée, bon état
Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, Marie-Antoinette fut sans doute la plus méconnue des reines de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion le cède enfin à la vérité. Faisant œuvre d'historien, Zweig a rassemblé avec une prodigieuse maîtrise tous les matériaux existants, en particulier la correspondance de Marie-Thérèse d'Autriche avec sa famille et les papiers du comte de Fersen. Mais en même temps, profond psychologue, il a su explorer les moindres recoins de l'âme humaine, et redonner vie aux statues bordant l'avenue de l'histoire. Il nous montre ainsi comment l'impuissance temporaire de Louis XVI a précipité Marie-Antoinette dans un tourbillon de distractions toujours plus onéreuses. Comment son amitié pour la comtesse de Polignac et l'affaire du Collier lui portèrent un tort fatal. Et comment la Cour se servit de tous ces éléments pour éloigner la reine du peuple. Stefan Zweig, surtout, est parvenu à évoquer, derrière la souveraine, la femme ordinaire et aimable, bientôt emportée par les événements, et dont le destin fut malgré elle héroïque.
Zweig S. A collection of works in 12 tt. In Russian (ask us if in doubt)/Tsveyg S. Sobranie sochineniy v 12 tt.. Authorized Edition with M. Gorky and a Critical-Biographical Essay by Richard Specht. Second Edition. Vol. 1 2 6. Cooperative Publishing House Vremya. 1928. 203 and 252 p. SKUalb08afb6eaa2a537c2.
Zweig S. A collection of essays in 8 volumes. In Russian (ask us if in doubt)/Tsveyg S. Sobranie sochineniy v 8 tomakh.Volume 2. Historical Essays Three Singers of Their Lives (Casanova Stendhal Tolstoy) and Three Masters (Balzac Dickens Dostoyevsky). Volume 3. Biographical Essays Fighting Madness (Helderlin Kleist Nietzsche) and Medicine and Psychiatry (Mesmer Becker-Eddy Freud). Volume 4. Artistic Biography by Maria Stewart and Historical Essay by Romain Rolland. Life and Creativity. Volume 5. Biographies of Triumph and the Tragedy of Erasmus of Rotterdam Conscience against Violence. Castellio v. Calvin and Yesterdays World. Volume 6. Artistic Biographies by Maria Antoinette and Joseph Fouche.Volume 7. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb8362441afa9e534c
Belfond, 2000 in-8°, 152 pp, traduit de l'allemand, broché, couv. illustrée, bon état
Ce recueil consacré au voyage rassemble dix-sept récits inédits en français, publiés essentiellement dans des journaux ou des revues entre 1902 et 1939. Grand voyageur, insatiable curieux de l'ailleurs, Stefan Zweig a passé des années à parcourir le monde. Jusqu'en 1914, il est un voyageur au pied léger, attentif, enthousiaste ; la fête est au cœur de ses récits dans “La Saison à Ostende”, “La Fête à Montmartre”. Après le début de la Première Guerre mondiale, l'Histoire et ses événements dramatiques viennent entraver le voyage. Le regard de Zweig se teinte alors de nostalgie, et c'est en fouillant le passé que le voyageur-écrivain cherche à appréhender le destin de Florence ou d'Anvers. De l'insolite “Visite au royaume des milliards”, plongée dans les entrailles de la Banque de France, jusqu'à la poignante “Maison des mille destins”, où le voyage devient synonyme d'exil pour les juifs persécutés, ces textes, dans leur diversité, nous font pénétrer plus avant dans l'œuvre de l'écrivain, mais aussi dans son univers intérieur.
Bernard Grasset 1937 1937. Stefan Zweig - Joseph Fouché / Bernard Grasset 1937
Etat correct
Michel albin SA 2007 2007. Stefan Zweig - Balzac le roman de sa vie / Albin Michel 2007
Le Livre de Poche 1994 1994. Stefan Zweig - L'amour d'Erika Ewald / Le Livre de Poche 1994
Bon état
Editions Erasme 1935 1935. Stefan Zweig - Erasme (Grandeur et décadence d'une idée) / Grasset 1935
Etat correct
Le Livre de Poche 2010 2010. Stefan Zweig - Marie Stuart / Le Livre de Poche 2010
Bon état
Le Livre de Poche 1994 1994. Stefan Zweig : Vingt-quatre heures de la vie d'une femme / Le livre de poche 1994 LBN27
Bon état
Editions Erasme 1991 1991. Stefan Zweig - Érasme / Grasset 1991
Bon état
1936 1936. Stefan Zweig - Marie-Antoinette / Bernard Grasset 1936
Etat correct
Amsterdam / Antwerpen, Atlas, 1998 Gebonden, blauw linnen onder geillustreerde papieromslag, 135 x 215mm., 303pp. ISBN 9789025422882.
Stefanie Zweig vertelt over de ontmoeting met Otto Frank en de ervaringen van Regina bij de Guggenheims in Zwitserland. Ergens in Duitsland is een met veel inlevingsvermogen en in beeldende taal geschreven roman over de vergeten geschiedenis van Duitsland direct na de oorlog. In goede staat.
<p>Collection "Les cahiers rouges".</p><div class="field field-name-hw-presentation-editoriale field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even">C'est sur un paquebot trop confortable, en route pour l'Amérique du Sud, que Stefan Zweig eut l'idée de cette odyssée biographique. Il songea aux conditions épouvantables des voyages d'autrefois, au parfum de mort salée qui flottait sur les bougres et les héros, à leur solitude. Il songea à Magellan, qui entreprit, le 20 septembre 1519, à 39 ans, le premier voyage autour du monde. Un destin exceptionnel... Sept ans de campagne militaire en Inde n'avaient rapporté à Magellan le Portugais qu'indifférence dans sa patrie. Il convainc alors le roi d'Espagne, Charles-Quint, d'un projet fou ; " Il existe un passage conduisant de l'océan Atlantique à l'océan Indien. Donnez-moi une flotte et je vous le montrerai et je ferai le tour de la terre en allant de l'est à l'ouest " (C'était compter sans l'océan Pacifique, inconnu à l'époque..). Jalousies espagnoles, erreurs cartographiques, rivalités, mutineries, désertions de ses seconds pendant la traversée, froids polaires, faim et maladies, rien ne viendra à bout de la détermination de Magellan, qui trouvera à l'extrême sud du continent américain le détroit qui porte aujourd'hui son nom. Partie de Séville avec cinq cotres et 265 hommes, l'expédition reviendra trois ans plus tard, réduite à 18 hommes sur un raffiot. Epuisée, glorieuse. Sans Magellan qui trouva une mort absurde lors d'une rixe avec des sauvages aux Philippines, son exploit accompli. Dans ce formidable roman d'aventures, Zweig exalte la volonté héroïque de Magellan, qui prouve qu'" une idée animée par le génie et portée par la passion est plus forte que tous les éléments réunis et que toujours un homme, avec sa petite vie périssable, peut faire de ce qui a paru un rêve à des centaines de générations une réalité et une vérité impérissables ".</div></div></div> Paris, 2003 Grasset 280 p., broché. 12 x 19
Neuf
Grasset Broché D'occasion état correct 01/01/1946 512 pages
Broché, 20X14 cm, 2016, 445 pages, illustrations en noir, éditions Grasset. Très bon état.
<p>La publication de cette brève nouvelle de Stefan Zweig est un hommage à l'esprit du collectionneur. Le paradoxe nous fait découvrir un collectionneur aveugle, mais tout aussi amoureux de sa collection que n' importe quel autre amateur de belles images, voire même plus... Le texte de Zweig est accompagné par une sorte de portfolio idéal, réinventé par l'éditeur pour cette occasion, et qui nous donne à voir non pas l'intégralité des estampes mais des extraits, des bouts d'images qui échappent au regard.</p> Tesserete, 2015 Pagine d’arte 56 p., broché. 11 x 22
Neuf
<p>Nouvelle traduction. Face aux périls du temps des dictatures, Zweig fait d'Érasme son modèle. L'amour des lettres et de l'art, le commerce civil des esprits, le dialogue persévérant dessinent l'espace d'une tolérance où inscrire idéalement le présent. Le moderne qu'est Zweig met à contribution la psychologie de même que l'anatomie et la généalogie des systèmes. Identifiant dans la théocratie instaurée par Calvin à Genève la matrice des totalitarismes — la Terreur, le communisme soviétique, la dictature raciste —, il défend avec véhémence les valeurs morales. La plume sera sa seule arme. Refusant, ce qu'on lui reprocha vivement, l'engagement militant, il fuit l'Allemagne puis l'Europe avant de se donner la mort au Brésil. Pour lui cependant, le cours des choses n'est pas déterminé une fois pour toutes. Il est fait de retournements inattendus.</p> Paris, 2019 Belles Lettres 456 p., broché à rabats. 12,5 x 19,5
Neuf